Terra regardait l'heure. Elle ne devait pas traîner. Aujourd'hui elle avait cours de Botanique avec Chourave. Elle se hâta de préparer son sac. Elle finit les devoirs de dernière minute, avant de vite partir en cours. Le hall était calme en début d'après-midi. Elle le traversa tout en jetant un coup d'oeil aux sabliers. Cette année Poufsouffle ne prenait pas de retard ... enfin, on était encore en début d'année, et il restait encore huit mois pour tout changer !

Terra passa les deux grandes portes en chêne, qui constituaient la grande porte d'entrée de Poudlard. Dehors il faisait si chaud ! La brume était encore présente, mais plus loin dans l'Est. Un peu comme si le château faisait fuir la brume, causée par tous les détraqueurs en fuite d'Azkaban. Terra savait tout cela, car plus tôt dans la journée, elle avait lue la gazette du sorcier ! Elle avait ensuite dormie, puis commencer ses premiers devoirs !

La jeune Poufsouffle arriva au cours de Botanique. Là-bas, elle déposa son sac, sur de longues tables en bois de hêtre, ou étaient disposées des plantes de diverses variétés. Alors, entra .... Un homme. Il semblait âgé, et sage. Il se présenta en quelques secondes, tout en présentant cette noble matière qu'est là Botanique. C'est une des rares matières qu'ait en commun le monde des sorciers et celui des moldus. Cependant, Terra ne tarda pas à s'apercevoir qu'ici les plantes étaient toutes plus ou moins ... magiques. Elle avait commencée à lire son livre de Botanique et par conséquent la question du Professeur Sigmund fut simple, bien que "piégeuse" comme elle s'en doutait bien.

Terra était beaucoup plus habile en théorie, qu'en pratique. Elle profita donc de cette question pour mettre en avant son savoir. Elle leva la main, avant de prendre la parole.

" Si nous devions donner une définition aux arbres dans le monde magique, nous pourrions en faire plus d'une dizaine. Par exemple, il y a le Saule Cogneur, contenu dans le Parc de Poudlard. Cet arbre est souvent utilisé pour défendre quelque chose, ou pour protéger. Il y a encore de nombreuses variétés d'arbres, qui ont d'autres propriétés. Cela grâce à leurs feuilles, leurs écorces et bien d'autres. Enfin, pour finir, en général, on pourrait dire que l'arbre du monde magique est un être vivant à part entière. Après comme je l'ai déjà dit, il en existe des dizaines, voir des centaines et donc, il est difficile de donner un exemple concret .... "

Terra avait lu une définition semblable dans son manuel. De plus, elle avait assez de connaissances sur les végétaux, grâce à son père qui tient une boutique en ville, à Londres. Elle croisa les doigts pour ne pas avoir dit quelque-chose de faux, ou du moins, un hors sujet >.<

[EDIT : arf, cross-post avec Maria, j'édite]

Page courait à en perdre haleine à travers le parc. Plus on a de temps, plus on arrive en retard. Les élèves n'avaient pas eu cours en fin de matinée, et pourtant, la deuxième année avait failli se mettre en retard. Il faut dire qu'après le repas, elle avait profité du beau temps pour aller faire un tour avec Sugar dans le parc, histoire de prendre l'air avant de s'enfermer à nouveau pour une longue après-midi de cours. Elle avait flâné un bon bout de temps avant d'apercevoir les premiers élèves au loin qui entraient dans les serres. Il lui avait fallu quelques minutes pour ranger ses affaires et se mettre en route...
Une chose était sûre, elle n'aurait pas le temps de repasser par son dortoir pour déposer sa souris blanche... Tant pis, Sugar était un petit rongeur calme et Page était sûre qu'elle pouvait passer le cours dans sa poche sans se faire remarquer.

Du coup, la fillette s'était dépêchée pour arriver à l'heure. La botanique n'était pas son cours préféré, mais elle aimait bien le professeur, et elle avait été ravie d'apprendre qu'il continuait à assurer les cours cette année. Il dégageait une sorte d'aura bienveillante de grand-père que Page adorait.
Aussi s'efforçait-elle d'être sérieuse dans son cours.

Elle arriva enfin, toute essoufflée mais finalement dans les premières. Elle se courba un instant pour reprendre son souffle et entra, un sourire aux lèvres.

- Bonjour Professeur Bachelard !

Elle aurait bien rajouté un "ravie de vous revoir cette année", mais elle avait peur de passer pour une fayote. Et la petite irlandaise n'avait aucune envie de concourir cette année pour le titre de "Fayot d'or". Précieuse garderait son titre à vie.

A peine était-elle entrée que Maria poussait un petit cri horrifié à cause d'une plante. Page haussa les épaules. Les plantes carnivores, elle les trouvait marrantes elle.

La fillette laissa tomber sa sacoche de son épaule, jeta un coup d'oeil discret à Sugar qui allait sans nul doute s'endormir sagement dans la poche de son pull et s'approcha de la petite Poufsouffle qui était déjà dans la classe.

- Salut ! Ca te dérange pas si je m'assieds là ?

Verdure, plantes inconnues, buissons rachitiques et rigolos, fleurs magnifiques, insectes crétins, laitues, hein ? Oui laitue, du moins ce fut que pensa Eskarina lorsqu'elle aperçu la dite plante, chose qui mettait plus qu'un gros coup derrière les oreilles à la touche d'exotisme qu'elle avait cru entrapercevoir dans les serres. Sans nulle autre cérémonie qu'un examen attentif et véhément de curiosité la fillette s'installa, prête à entendre le discours de son professeur apparemment aussi rabougri qu'un brocoli qui aurait trainé trop longtemps au frigo. * Hihihi... Ce vieux doit savoir pleins de trucs marrants ! * Ce pourquoi Esk' ouvrit grand ses oreilles, enfin elle écouta quoi...

* Mes chéris ! C'est quoi son problème à ce type ?! * Un tel mot en de telles circonstances prononcé par la bouche fatiguée d'un professeur avait de quoi refroidir le plus téméraire des élèves. Eskarina fronça les sourcils, sa mère aurait sans doute décelait en ce professeur de botanique un vieux vert et aurait probablement conseillé à sa tendre gamine de ne pas trop traîner après les cours proche du dit Monsieur. Or elle n'était pas là. Eskarina écouta attentivement la suite du discours puis, sans que le vieil homme ne laisse l'occasion aux plus curieux de son auditoire d'user de leurs talents, débuta le cours. Eskarina pesta, elle était de celles qui avaient toujours un mot à dire, aussi insignifiants, curieux ou crétins soit-il, il était toujours là et avait toujours la même envie furieuse de sortir.

Quelques élèves tentèrent alors de répondre à la question posée. Une question difficile, une question large, une question qui en appelait des tas d'autres, une question à laquelle, puisqu'il en semblait que cela fonctionnait ainsi, Eskarina avait envie de répondre. Son menu poignet fendit les airs, puis, lorsqu'elle fut désignée par son professeur, elle énonça ce qu'elle pensait non pas de la condition des arbres de la forêt amazonienne, bien qu'elle en eut une vague idée, mais son idée de la définition des arbres dans le monde magique, en botanique je vous prie.

- Dans le monde magique ou non un arbre reste un arbre. Dit comme cela c'était peu clair, Eskarina ne désirant pas laisser le temps au temps de la couronner ridicule s'expliqua alors. Un être vivant, pas seulement un truc qui nous permet d'avoir notre baguette quoi. Il paraît que certains sont très sages et intelligents, mais j'sais pas trop j'ai jamais vérifié. Après c'est un peu comme les sorciers, les vieux sont grognons, les jeunes sont vigoureux et tous ont différentes spécialités. Les sorciers savent en profiter. Pause incertaine. Des spécialités, pas des arbres... Enfin si mais... Voilà quoi.

* Moué, pas trop mal, voyons quelle tronche tire le rabougri... * Eskarina était généralement toujours satisfaite de ses prestations orales dans le sens où elle les jugeait toutes nécessaires et justifiées. Elle était de toute façon incapable de se taire lorsqu'on l'invitait à parler, quitte à plus ou moins redire ce qui avait déjà été dit. Il fallait aussi dire qu'Esk' n'écoutait que rarement ses camarades...

Ce fut donc un regard entendu et une moue satisfaire pour ne pas dire fière que la gamine considéra l'assemblée de ses camarades. Elle n'avait honte de rien, sauf de se taire et avait toujours eu, jusqu'à ce jour, réponse à tout.

Le cours de botanique...D’après Paul, c’était le cours le plus intéressant après la métamorphose. Cependant, certains profs donnaient beaucoup de devoirs. Un bon conseil d’après lui : blablater. Dire le rien qui sert à rien. Naola avait ri à ce moment-là. Elle espérait ne jamais se servir de cette technique…

Bref, Naola se dirigeait vers les serres. Il lui restait 5 minutes. Etre à l’heure était la meilleure chose à faire ici. Elle entra. Quelques élèves étaient déjà là dont quelques Gryffondors, la préfète de Serdaigle et Terra. Pour cette dernière, il semblait que Naola pouvait la rayer de sa conscience car Terra en avait fait de même avec la petite Serdaigle.

La Poufsouffle ne l’avait pas rappelée, ni autre chose. Dommage…Paul disait que certaines personnes ne souhaitent pas faire plus ample connaissance avec vous, question de feeling. Naola ne croyait pas à cela mais maintenant, il lui semblait que plus elle grandissait, plus elle commençait à croire que ce « feeling » semblait vrai…

- Bonjour Professeur.

La petite Serdaigle s’assit donc. Etant donné que la serre n’est pas considéré comme une vraie salle de classe (concernant la disposition des chaises), elle s’assit au hasard.

Elle tomba non loin de la préfète. Elle lui sourit assez timidement. Elle n’eut pas besoin d’étendre son malaise plus longtemps, le cours commença. Naola rabattit sur son oreille une mèche de cheveux qui tombait sur ses yeux. Le professeur expliqua son programme rapidement et clairement. Elle était sûre qu’elle allait l’apprécier. Un prof qui dit son programme en 4 phrases était surement quelqu’un de gentil. L’évocation du devoir à la fin ne l’effraya pas.

Puis, Monsieur Bachelard posa une question. Naola laissa les autres répondre. La réponse qu’elle avait dans la tête était trop vague. Concernant sa baguette, Naola ne savait pas beaucoup de choses pour le moment, si ce n’est qu’elle était en hêtre avec un crin de licorne…

Des élèves étaient assez fous pour aimer la botanique et, comme beaucoup d’étudiants, Isaac n’en faisait pas parti. Les arcanes de certaines disciplines magiques restaient insaisissable, nébuleuses, incomprises. Connaître les vertus des plantes magiques était certes très utile, il l’avait découvert en cherchant à composer une potion par ses propres moyens, mais puisqu’il pourrait trouver tous les renseignements nécessaires dans ses livres et déléguer l’étape de la préparation à plus doué – Emilien par exemple – il en avait définitivement conclu que ces cours de « jardinage » ne l’intéressaient pas. Installé au fond de la classe, le Serpentard fixait donc le vieil enseignant à tête de psychanalyste zelé – de quoi vous donner mal au crâne et vous donner envie de fuir dès votre entrée dans la serre en hurlant : « Freud a ressuscité ! Tuez-le ! ». Ainsi, Chourave ne reviendrait pas. C’était bien dommage, il la trouvait moins ennuyeuse qu’un vieil homme habitué à discourir dans des amphithéâtres universitaires. Ils allaient encore s’amuser ! Surtout avec des sujets théoriques sur les propriétés magiques des arbres. Son dernier cours de deuxième année à ce sujet l’avait assommé. A quand des plantes magiques aussi étranges que les mandragores ? Ou que le végétal qui essayait de s’enrouler autour de son bras depuis tout à l’heure ? Qui s’intéressait aux arbres ? Personne n’était assez stupide pour faire des courbettes aux arbres avant de leur arracher une feuille et aucun élève ici n’avait la prétention de succéder au regretté Ollivander. Chercher la signification de sa baguette était un plaisir de gamin. Elle choisissait son propriétaire et lui était, par conséquent, parfaitement adapter. Il n’était donc pas nécessaire de pousser la réflexion plus loin.

Bien, pouvait-il se rendormir en paix ? Une gamine de Gryffondor considérait choquée la plante qui venait d’avaler un stupide papillon, le nouveau fer de lance de Poufsouffle venait de donner une définition parfaitement inepte, fidèle à sa maison en fait : hors sujets fréquents, art du parler pour ne rien dire, superficialité dominante. Pas d’exemple concret à donner ? Impossible de donner une définition parce qu’il en existe des dizaines ? Alors qu’elle se taise ! Ses interventions fréquentes et inutiles à son sens en début de cours commençaient à l’agacer. Et il fallut bien sûr que Duncan fasse son intéressante… Bon, sa réponse lui semblait plus proche du sujet, mais, lorsque vous n’aimez pas quelqu’un, ses interventions en cours sont toujours perçues comme une sorte… d’agression. Fallait-il mentionner la réponse qui suivit ? Non, tant de bêtise ne valaient pas la peine d’être citées. Elle provenait évidemment d’une naine de Gryffondor. Les recrues des rouge et or étaient-elles atteintes d’un crétinisme profond ? Pire que d’habitude je veux dire, en toute mauvaise foi puisque les actions des Br, par exemple, l’avaient beaucoup amusé. A force d’entendre tout et n’importe quoi, et afin de compléter ce parfait trio, Isaac se fit représentait des verts et argents. Malgré son attitude désinvolte, et ses airs souvent endormis en classe, le jeune garçon retenait facilement le contenu de ses cours, et il devait beaucoup à son grand-père qui, quoiqu’il fût moldu, était une véritable mine de connaissances. Il leva la main, et prit une position plus correcte sur sa chaise.

- Les arbres, quoiqu’il soit plus juste ici de parler de bois, ne se contentent pas de canaliser la magie, commença-t-il en reprenant directement Lucy, ils permettent de la concentrer, de la diriger afin de rendre les sortilèges plus puissants et plus précis. Le bois est donc un conducteur, et les arbres ont toujours été une véritable source d’énergie pour la magie. Ils étaient d’ailleurs au centre des religions sorcières les plus archaïques. Ils symbolisent la vie en même temps qu’ils allient quatre éléments magiques par excellence, l’eau, l’air, la terre et le feu. En magie, chaque arbre est classé selon ses propriétés et l’énergie qu’il dégage. Tous par exemple, ne feraient pas de bonnes baguettes. Il est important pour un sorcier de connaître les arbres avec lesquels il partage des affinités magiques. Avant la commercialisation des baguettes, trouver son arbre était une étape indispensable dans la vie d’un jeune sorcier. Il est aussi à noter que les runes sont souvent inscrites sur du bois, associées à des arbres, et que certains arbres, comme le peuplier et l’if, sont utilisés en divination.

C’était une définition ça ? Il n’en savait rien, les consignes de l’enseignant étaient vagues. Et de toute façon, il s’en fichait. Tant qu’il n’encensait pas ses camarades, Mr. Bachelard pouvait bien reprendre ce qu’il voudrait.

Oh Zut!
Guillermine venait de jeter un petit coup d'oeil à sa montre noire, toute confiante en l'avenir, persuadée qu'avec son organisation sans faille, elle ne risquait aucun désagrément du genre de... celui la.
Seulement voilà: elle avait beau toujours compter 5mn d'avance, il y avait des imprevus (du genre se faire indiquer la mauvaise serre par un cretin de Serpentard) qui finissent par vous en faire avoir 5 de retard!
Pestant intérieurement contre sa naïveté, la jeune fille se mit à courir autour des serres, espérant dénicher la bonne aux élèves qui s'y engouffreraient...
Et heureusement, reconnaissant une gryffondor et une pouffsouffle, la chose fut faite au moment même où on s'apprêtait à fermer les portes vitrées.
Ouf..
La salle remplie, elle n'eut d'autre choix que de se placer au fond de la salle, à côté d'une euh.. tiens une Préfète! Ah une Serdaigle. Bon , on n'avait pas tout perdu^^.
Soupirant d'aise, elle s'installa confortablement -c'est a dire, en s'étalant à souhait-, fit un sourire aimable à la jeune fille assise près d'elle et put porter toute son attention sur le cours qui commencait.
Encore une fois, les réponses aux questions fusaient plus vite que la lumière, et il aurait fallut à la jeune fille deux scribes pour tout relever! Mais, elle prêtait l'oreille, et faisait son possible pour emmagasiner le maximum d'information.. Ce qui n'était pas chose aisée quand on se trouvait au beau milieu d'une salle en fenêtre!
Non seulement il y avait le dehors à regarder à droite, mais a gauche aussi, et dessus... Bref, le ciel, les nuages, Poudlard: que de distractions^^!

Un arbre est un arbre, une fleur est une fleur et une plante, une plante. Ca pousse, ça se flétrit et ce n’est bon qu’à demander les joies innocentes de l’entretien dans un jardin. Certains trouvent la chose terriblement amusante, pleine de promesses de divertissement en s’apercevant que par les joies de dame nature la fleur plantée la veille est devenue une tige moche, dressé en l’air tel un flambeau. Et bien croyez le ou non mais la délicate Alison était loin d’être sensible aux charmes des pétales qui s’étalaient voluptueusement entre deux haies disjointes. Aux yeux de la rouquine, rien ne discernait plus de l’herbe d’un autre brin d’herbe et blatérer durant des heures un tissu d’explications compliquées qui reviendraient en somme au manuel du bon jardinier était loin de fournir un raison valable au rehaussement de cette monotone humeur qui concluait une nouvelle nuit en compagnie de la charmante et tonitruant Lisbeth. Le cours serait invariablement partagé entre les cris d’une bande de filles aux cheveux décolorés qui piaillerait de dégoût devant une plante un peu plus répugnante que les autres et deux ou trois prétentieux, toutes maisons comprises, qui rouleraient des mécaniques en exhibant fièrement leur pissenlit à bout de bras. Autant dire que c’était loin d’être avec une joie toute particulière que la fillette s’était tirée de son lit ce matin là dans une gaieté toute trouvé et dont le point avoisinait paisiblement les zéros. La perspective d’un cours en fin de matinée lui avait pourtant rendu la mine plus enjouée jusqu’à ce ses yeux appréhendent clairement la mention botanique, inscrite en lettres noires et serrées, déprimantes de vérité quand aux longues heures monotones qu’elle devrait passer a commenter la croissance d’une marguerite ! Certes la vision peu méliorative de la petite anglaise n’avait rien de très reluisant et tombait probablement dans le caricatural mais on ne devait pas être si éloigné de la vérité à voir le peu d’enthousiasme redondant de la salle commune en cette douce matinée.

Serpentard… Tu es terriblement compliquée… Les mots du choixpeau prononcés quelques jours plus tôt durant la morne cérémonie de la répartition lui trottait inlassablement dans la tête, de même que le très réel et caractéristique rien ne te plait lancé d’une voix affable par cet espèce de couvre chef rapiécé. Il était vrai que là où certain regardait avec des yeux débordant d’espoir la table décorée de vert, la petite rousse avait accordé un regard aux plats posés près de ses condisciples et auraient pu être envoyée n’importe où qu’elle aurait trouvé critiquable à sa guise n’importe quoi. Incommensurable fierté et image fugace de la vrombissante Lisbeth aux cheveux emmêlés, bouche ouverte en un semi bâillement. Autrement dit, la charmante et raffinée Alison avait pris son temps pour un copieux déjeuner atypique, repoussant comme à l’ordinaire tout plat étranger à la consistance un peu suspecte, enfournant tours a tours toast et bacon pour prévenir les grognements étouffés de son estomac, quittant finalement les rangées de bancs bruyants dès cette brève interruption terminée et quittant finalement le lieu en maugréant contre la matière, écrasant sans générosité le sol détrempé dans sa hâte de voir partir en fumée cette harassante heure de cours. L’enseignant serait probablement vieux, moche, et ennuyant, basant tout son cours sur de grands discours théoriques et aux explications aussi intéressantes que « comment planter un haricot ». Les serres, les serres. Les numéros défilaient sous le soleil d’un midi redondant, dévoilant par intermittence l’intérieur des baies vitrées de buissons épineux et de plantes étranges qui tirèrent pour certaine une grimace dépitée a la fillette.

Un « Bonjour professeur… » Accueillit platement son entrée tandis qu’elle dévisageait l’être rachitique qu’ils auraient durant le reste de cette longue et laborieuse année. Il était vieux, ce qui se rattachait aux yeux de la fillette presque automatiquement à laid, moche et décrépi et sous ses allures de fossile, il avait l’air aussi intéressant qu’un boursoufflet. Joie et plaisante heure de cours en perspective en compagnie de ce grand père vacillant certainement bourré de rhumatismes et dont l’éternel sourire ressemblait d’avantage à un rictus de papa poule mal entraîné. Bref, vinrent ensuite le très classique et attendu discours d’introduction déblatéré d’une voix paternelle par l’ancêtre qui aborda un à un des points aux allures aussi peu charismatiques les uns des autres, maternant affectueusement ces élèves de sobriquets enfantins qui tirèrent a la petite rousse une grimace de dépit. L’un des seuls – et ô combien unique – avantage du cous de botanique était son activité en plein air loin des murs épais : le sol singulièrement inconfortable rompait l’effet soporifique des paroles de l’incompétent professeur Basley avec une incroyable efficacité.

Installé nonchalamment sur l’une des chaises a la disposition particulière et adapté, la rouquine eut tout le loisir de s’apercevoir que ce manque de confort, voulu ou pas, se poursuivait jusque dans ces chaises branlantes et bancales dont le dossier affreusement droit aurait tiré la migraine a n’importe quel élève un tant soit peu normalement constitué. On avait l’un dans un coin une rouge et or – quoique la fillette ne soit pas adepte des classiques « sang pur en avant ! » au cerveau particulièrement étroit qui gémissait devant un papillon qu’une fleur avait gracieusement ingéré. Sous ses boucles blondes, la rouquine imaginait sans mal les méandres d’un vide, trou noir vacillant, béant et éternel. La définition d’un arbre ? Des branches, des feuilles, un tronc et des racines. Doutant fortement que cette réponse satisfasse le père Basley, la fillette reporta toute son attention sur l’extrémité de ses mains, laissant le soin aux élèves plus compétents dans le domaine de répondre pompeusement a l’ancêtre aux modulations paternelles. Vive la botanique.

La Botanique... Quel cours passionant ! Enfin bon, n'abusons pas tout de même... Après tout, les plantes, c'est bien beau, mais dès qu'on en a vu une, on les a toutes vues... Du moins, c'était l'avis de Marvin. Pour lui, les cours de botanique, et donc les plantes, c'était comme les filles, certaines pouvaient se révéler très interessantes, tandis que d'autres avaient la faculté exceptionelle de l'ennuyer, sans faire de machisme hein . Enfin bref, passons aux choses concrètes désormais...

Marvin se dirigeait vers l'endroit où avait lieu le cours de botanique, les serres, sans réelle grande envie, ce qui était assez étrange de la part du Serdaigle, les cours ne le dérangeant pas spécialement d'habitude. Peut-être était-ce le fait qu'il grandissait et que le verbe "étudier" eut été beaucoup trop de fois au centre de ses conversations ? Il ne le savait pas vraiment. Ce qui était sûr cependant, c'est que, après avoir dépassé les imposantes portes du château pour se rendre à l'extérieur, l'air était chaud, tellement chaud qu'il devenait pesant après uniquement quelques minutes. Marvin se demanda alors quelle température pouvait-il faire dans les serres, et cela lui donna encore moins l'envie de se rendre à ce cours. Mais, Serdaigle ne pouvait s'offrir de la détente. La Coupe des Quatre Maisons devait cette année aussi leur appartenir. Et puis, après tout, peut-être quelque sortilège avait été mis en place dans les serres pour rafraîchir un peu l'air ? Le jeune Blue en fut dès alors réduit à espérer cela de tout son coeur, mais sans trop d'espoir tout de même...

Après quelques minutes de marche, il arriva enfin devant les portes des Serres. Il pénétra dans celle où avait lieu le fameux cours de botanique et aperçut dès lors la même tête vieille que l'année précédente du professeur ainsi que d'autres élèves. Il n'avait vu à Poulard qu'assez peu d'élèves présents dans cette classe, mis à part quelques uns, dont Lucy Duncan, la préfête de Serdaigle, et une nouvelle arrivante à l'école, Naola Mitchell. Il s'avança alors un peu plus dans la serre et jeta un regard circulaire à la salle remplie de plantes en tout genre. Il repéra alors une place du côté gauche de la serre et s'approcha d'elle jusqu'au moment où il sentit que quelque chose lui aggripait la main. Très vite, Marvin se rendit compte que c'était une des plantes. Automatiquement, le Serdy essaya de se détacher et donna quelques coups à la plante, apparemment carnivore. Après quelques secondes, cette "mangeuse d'hommes" nan nan j'exagère pas se décida enfin à le lacher et Marvin sentit sa main toute engourdie. Pour la réveiller, il la secoua un peu dans tous les sens, en essayant de se faire le plus discret possible. Sans regarder les autres, il s'asseya à la place qu'il convoitait et attendit que le petit pincement qu'il ressentait à la main s'évapore. Il regarda alors le vieux papy Bachelard, ce vieil homme usé par le temps et pensa :

* Faudrait pas que ces jambes ne le portent plus un jour ou l'autre à celui-là... Quelle idée de travailler à cet âge là sérieusement. *

Marvin écoute alors les différentes réponses données par les élèves à la question du professeur. Toutes semblaient assez cohérentes, même si celle de la Gryffondor divaguait un peu pour ne dire que la stricte vérité. Néammoins, il semblait à Marvin que les paroles du Serpentard étaient plus complètes et plus détaillées que celle de la préfête Serdaigle. Mais, peut-être qu'avec un peu de chance, pépé Bachelard accorderait quelques points à Lucy ? Le plus discrètement possible, Marvin sortit de son sac son livre de botanique, une feuille de parchemin, sa plume ainsi qu'un peu d'encre, pour prendre des notes. Son livre était resté ouvert à la page 56 et le jeune Serdaigle lut cette fameuse page, pour ainsi mieux être informé sur les différentes caractéristiques des arbres pour la fabrication des baguettes magiques. Après avoir fait cela, il se reconcentra sur le vieux professeur ainsi que sur la classe entière. Dès qu'il se mit à compter les élèves de première année, la nostalgie l'envahit d'une seul coup et il se rappela alors son arrivée à Poudlard il y a de cela environ deux ans ainsi que de ses premiers moments à l'école de magie. Que de moments inoubliables...

* Hep hep hep Marvin ! C'est pas le moment de penser à ça ! T'es en cours là ! *

Et voila que Marvin attendit alors de voir si d'autres élèves après lui allaient arriver ainsi que la réponse de pépé aux propos de ses élèves... Mais, au fait, était-ce normal que l'air était moins chaud à l'intérieur des serres que dehors ? ...

Débarrassée de l'odieuse plante mangeuse de papillon, lequel avait vu sa vie déjà éphémère écourtée un peu plus, rien ne pouvait désormais empêcher la totale implication d'Ally dans ce cours. Celui au cours duquel elle se concentrerait le plus, sans aucun doute.

Il se dégageait de Sigmund une aura bienveillante qui émerveillait Ally. Tout ridé qu'il était, il lui faisait penser à un savoureux pruneau tout plissé, et à défaut de pouvoir, et même de vouloir, mordre dedans, elle se serait volontiers nichée sur ses genoux, pour lui demander de lui raconter une histoire. Cet homme était un excellent conteur c'était sûr.

Lorsqu'il reprit la parole, Ally se sentait comme enquilosée. La même sensation qu'un enfant aurait pu éprouver une fois au lit, à s'endormir paisiblement à la suite de la lecture d'un conte naïf pour petits.

Ses paumes en berceau, elle y avait niché son menton.

" Sachez que vous avez en votre possession une baguette... "

" Naaaan c'est vrai ? Merci pour l'info monsieur Holmes ! "

" Chuuuuuuuuut ! "

A la suite de cette affirmation, un jeune serdaigle n'avais pu s'empêcher une pique, et c'est d'un savant coup de coude et d'un sérieux chut qu'Ally avait voulu lui clouer le bec.

" Qu'est-ce qu'elle me veut l'autre ? "

Un regard assassin plus tard, Ally s'était de nouveau retourné vers le professeur, sa main tendue, avant qu'elle ne prenne la parole. Lors de son achat chez Ollivander, ce dernier avait eut la bonne idée de lui présenter les caractéristiques de sa baguette. Autant le mettre à profit, en rassemblant les bribes de souvenirs qui lui revenaient en mémoire.

" On m'a renseigné sur la mienne. On dit que c'est la baguette qui choisit son sorcier n'est-ce pas ? D'après la théorie d'Ollivander, le vieux rabou.. l'honorable vendeur de baguette, une baguette choisit un propriétaire qui lui ressemble. La mienne... " et elle la sortit de sa poche pour la poser près de son livre ouvert aux pages proposées, " ...est en bois de micocoulier. Et il l'a décrit comme s'il s'agissait d'une personne en disant qu'il était fonceur, inconscient du danger, optimiste, généreux, ambitieux, réfléchi... "

Bien sûr, elle avait omit le côté démesuré, culotté, susceptible... Elle avait
espéré répondre à la question, et s'empressa d'en poser une autre.

" Mais j'ai une question. J'ai beau ne pas être née moldue... on peut vraiment accorder ce genre de qualités à un morceau de bois, de la même façon qu'on les attribuerait à un humain ? "

Question pertinente ou non, elle avait de quoi se la poser... Nan ?

Pause du midi.
Alors que notre Sale gosse national avait décidé que faire une petite promenade à la lisière de la forêt interdite était une bonne idée, il fit une rencontre incroyable ! C’était botanique avant l’heure ! Mais qu’était ce donc ce gros truc qui avait sauté d’un coup hors du sol ? Et bien c’était un bulbe sauteur, tout simplement, d’après le livre…
S’approchant par curiosité de la forme amorphe, Morgan pensa qu’il obtiendrait peut être des points s’il le montrait à son professeur tout à l’heure… Aussi le fit il rentrer tant bien que mal dans son sac donnant une forme rebondie à celui-ci.

Heure de la botanique.
Le sale gosse était ennuyé, en y pensant, il n’avait point encore fait son méfait du jour. Et une si bonne idée lui venait à l’esprit en adéquation avec le thème de botanique qu’il ne pouvait s’empêcher de faire son méfait à ce cours…
Morgan alla donc s’installer au fond de la serre, non loin de son préfet et d’une… Rouge et or. Bah, qu’importe, il savait comment faire pour être suffisamment discret. En somme, il était placé le plus au bord possible au fond, de sorte à être proche de bacs contenant de la terre et diverses plantes.
Le cours commença donc, et porterait sur les arbres à baguette… Sujet très intéressant, certains disaient « dit moi qui tu hantes, je te dirais qui tu es », mais dans le monde sorcier, on pouvait tout aussi dire « dit moi les composants de ta baguette, et je te dirais qui tu es ».
Mise en place du plan, alors que Morgan commençait à noter consciencieusement les réponses de ses camarades, il renversa « accidentellement » son pot d’encre à terre… S’excusant platement à l’attention du professeur s’il l’avait éventuellement vu, tout en s’assurant que personne n’observa ses faits et gestes. Il avait bien fait de faire cela durant le temps de réponse des autres, l’attention n’était pas sur lui. Il sortit discrètement le petit bulbe vigoureux de son sac, de même qu’un petit pot de pus de bulbobulbe et en tartina le bulbe avec un mouchoir.
Préparatif fait, il tendit le bras vers le bac de terre et ficha tant bien que mal le bulbe au milieu des autres plantes.
Se rasseyant à sa place en ayant sorti son livre de botanique ainsi qu’un pot d’encre, il remarqua qu’un Serdaigle venait juste de fournir un descriptif de sa propre baguette.

rrrrrrr

D’un petit coup d’œil en coin, Morgan observait le bulbe qui commençait à quitter sa prison de terre. Il devait commencer la seconde étape du petit plan, il leva la main :

« Ma baguette est en bois de noyer, et donc ne correspond pas à votre question. Mais j’crois me souvenir que le cyprès est considéré comme étant un arbre de vie et arbre sacré, évoquant l’immortalité et la renaissance. C’est un symbole des vertus, donc j’suppose qu’une baguette faite dans son bois sera efficace dans la défense contre les forces du mal et dans l’usage des sortilèges. »

rrrrrrrrrrrrr

Le bulbe sortait de plus en plus ! Ca n’allait pas tarder… Morgan avait lu un peu le livre de botanique, car d’une part c’était rigolo et c’était une matière primordiale dans le domaine de la potion. Et oui, les ingrédients, ils venaient d’où ? Des animaux et des plantes. Néanmoins, il n’était pas à exclure qu’il mélangea les définitions, mais ça permettait de gagner du temps pour son petit bulby. Aussi il reprit la parole derechef :

« Le genévrier appartient à la même famille que le cyprès, comme vous l’avez dit, mais ses propriétés diffère légèrement. Le genévrier est un arbre protecteur, son bois dans l’usage des baguettes améliore les sortilèges de protection, et à priori les sortilèges en général. On pensait également dans le temps que bruler du genévrier permettait de rompre les malédictions.
On peut donc penser que la famille des Cupressacées donne des bois ayant pour caractéristique la défense contre les Forces du Mal et les sortilèges, ainsi que les sorts curatifs. Par extension, on pourrait dire… Magie blanche ? »

RRRRRRRRRR

Presque presque presque ! Allez le petit bulby, you can do that ! Il lui fallait encore un peu de temps, Morgan allait devoir étendre encore un peu plus sa réponse avant le grand moment :

« Pour les pinacées, le sapin est symbole comme l’if de la vie et la mort, mais par contre il est aussi symbole de l’espoir et de la générosité, ainsi que de fluidité. Donc une certaine souplesse, en général les bois souples sont efficaces en métamorphose non ? Pour l’épicéa, je ne peux que reprendre mon camarade sur les termes de souplesse et de vivacité, les bois de cette famille vivent même dans des conditions difficiles, et d’où leur efficacité en duel sans doute.
On peut noter donc en généralité pour cette famille le symbole de vie et de mort, de souplesse, d’adaptation et… »

Et Pouf ! Ca fait des chocapics.
Alors qu’il était en train de parler, le bulbe sauteur quitta la terre dans laquelle il était intentionnellement mal fiché, et voltigea dans la salle, aspergeant au passage quelques personnes du liquide dont il était enduit. Le sale gosse ne vit pas très bien qui étaient ses victimes, vu qu’il était occupé à exprimer une surprise sur son visage. Après tout, il n’était pas sensé être au courant inh ?
Ne restais plus qu’à entendre les élèves réagir ainsi que le professeur. Il devait sans doute connaître le remède, vu que ce même pus de bulbobulbe une fois traité servait justement à contrer les cloques et boutons.
Le plan s’était déroulé à merveille, il était en train de parler quand l’événement s’était produit, lui fournissant une couverture impeccable.

[hj : Alooooooors, on va dire que… Terra, Maria, Marvin et Qare, vous recevez quelques petites gouttes de pus de bulbobulbe. Le pus de bulbobulbe provoque l’apparition d’une petite cloque jaunâtre urticante. Vous ne vous transformez pas en grenouille géante non plus :sifle: . ]

S'enorgueillissant des trois points qu'elle avait fait gagner à sa maison Eskarina, mise en confiance par son sympathique professeur, se plongea sans rechigner dans le bouquin. Sa baguette avait été ouvragée dans l'ébène, un bois précieux et particulièrement lourd. Son histoire et ses propriétés étaient apparemment aussi des plus denses. Une série de noms savants, latins bien sur, ponctuée le paragraphe consacré à ce dit bois. Les réponses que formulaient déjà ses camarades, les commentaires en retour du professeur et un certain brouhaha n'arrangeait en rien sa compréhension du charabia. Pourtant elle n'abandonna pas, ouvrant grand ses oreilles, enfin autant que faire se peut, si cela est réellement possible, elle décida d'écouter tout ce qui était ou serait dit. Si d'aventure l'un ou l'une de ses camarades possédaient une baguette du même bois que la sienne tout serait bien plus simple. Or cela ne fut pas le cas et bien vite le terrible Morgan Kharante monopolisa la parole et l'attention des quelques participants actifs du cours. Perdre tout son monde dans un discours pompeux et ennuyeux au possible était apparemment son but, Eskarina manqua plusieurs fois de décrocher. Ce fut cet instant que choisit un bulbe étrange pour s'arracher de son emprise terrestre et, dans un bond magistral, arroser quelques uns de ses camarades. Eskarina sourit, pour une fois que ce genre de crasse ne lui arrivait pas à elle. Comme l'on pouvait s'y attendre en de telles circonstances l'agitation et les bavardages gagnèrent les lieux. Quelle aubaine, avec tout ce bazar personne ne l'entendrait bafouiller à propos de sa baguette. Elle alerta son professeur puis se lança dans ses minces explications, simples et honnêtes.

- Euh... Monsieur ? Ma baguette est en ébène. La fillette leva timidement l'instrument, une baguette courte, très sombre, parcourue de quelques veines immaculées et, comme tout bel ouvrage en ce matériau, scintillante sous la caresse du soleil. Et je n'ai pas trouvé grand chose dans... Apparemment sa voix avait du mal à porter à travers le murmure grandissant qui couvait en classe, aussi décida-t-elle d'abdiquer. Elle n'avait de toute façon pas grand chose à dire, l'ébène était un bois de cœur, on le trouvait derrière l'écorce de l'ébénier. De tout temps il avait jouit d'un caractère précieux, avait été convoité, mais... Cela ne l'aidait pas bien à dresser l'inventaire de ses propriétés...

Terra regardait et écoutait les diffèrents commentaires, de tel ou tel élèves. Le cours sur les baguettes, débutait plutôt bien et était intéressant ! Elle se sentait agréablement bien ici dans cette serre, où pourtant on ne risquait pas d'avoir froid ! En effet, la jeune Poufsouffle avait très chaud, elle était fatiguée, et voulait en finir avec cette dure semaine ! Mais bon ... ne rêvons pas non plus.

Terra reçu alors un coup de coude elle se retourna vers sa voisine. C'était page, elle sortait sa baguette ou du moins quelque-chose de sa poche ! Terra ne regarda pas vraiment.

" Ce n'est rien t'inquiète .. "

Terra lui adressa un de ses larges sourires, qui se voulaient aimable. Puis elle reporta son attention sur le cours de Mr Sigmund. Terra resta silencieuse, tout en guetant l'autre idiot là-bas hum ... Le joueur de carte, le tricheur l'idiot de service au château ! Morgan Kharante. .... si elle avait pu elle lui ... Grrr Soudain, un truc .... une plante, enfin une chose traversa la salle et Terra s'en reçu sur elle bien entendu vive la chance ... -_-' [On se demande Pourquoi elle, et pas la voisine XD]

Elle se hâta d'essuyer le liquide à l'aide du chiffon mais à sa grande surprise il fut remplacer par euh ..... Terra voyait pas très bien d'elle-même ... elle aurait bien demandée de l'aide mais ....

" Euh Professeur "

Demanda t-elle avec son sourire vexé et timidement amusant .... La main à demi-lever, tout en regardant Page, Terra essayait de se faire toute petite .... Elle savait pas comment ce truc avait sauté dans les airs mais ..... elle avait quelques soupçons, surtout envers les serpentards qui parlaient depuis le début du cours ..... Elle avait l'air idiote, mais elle remarqua qu'elle n'était pas la seule, fort heureusement !

* Lui je vais lui faire manger sa baguette ! *