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 The R's.
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MessageSujet: The R's.   The R's. EmptyLun 9 Juin - 19:28:00

Alors, voilà c'est une fic écrite il y a déjà deux trois mois et que j'adore vraiment! I love you Ba oui, j'adore ma fic, faut bien sinon je la posterai pas! niarkhéhé J'espère qu'elle vous plaira bien sûr et je m'en vais mettre le premier chapitre...^^

*Titre de ta nouvelle : The R's.

*Présentation de l'histoire
L'histoire d'une serpentarde de septième année légèrement shyzophrène et de ses amis. L'histoire est contée au passé par Julia elle-même. Pour le reste, il y a le résumé^^

*Protagonistes : Personnages inventés, Albus Potter, Scorpius Malefoy, Rose Weasley, Hermione Granger, Neville Longdubat.

*Catégorie : Enfants des héros et aussi un peu arrangé à ma sauce ( des persos comme Jamius et Maximus ne sont pas vraiment dans le livre et Hermione n'est pas prof! Razz )

*Genre : Drame, Humour, Romance.

* Nombre de chapitres : Je sais pas encore! ^^

*Complet : Non


Résumé:
Julia Tobias, gothique solitaire et légèrement névrosée, entre en septième année à Poudlard sous le regard méfiant ou craintif de ses camarades, et l’ignorance totale de ses parents.
La serpentarde ne le sait pas encore, mais sa vie sera à jamais transformée lorsqu’elle rencontrera John Lewis, jeune rebelle aux yeux étrangement jaunes ; Michaël Sark, grand nounours sécurisant ; et Cynthia Delam, une jeune fille trouvant normal d’être frappée ; sans oublier, la star de Poudlard, Albus Potter qui n’est pas vu tel qu’il est par les autres. Seuls, ce sont des rejetés ; a eux tous, ils forment un groupe d’amis et de musique.
Mais, le jeu ne fait que commencer et ils risquent d’en revenir totalement changés…
Entre amis aux sautes d’humeurs intempestives, camarades aux hormones décuplés, colocataires aux deux neurones, et parents inexistants, la vie est loin d’être belle pour Julia…


« Ouais, j’ai tout le bonheur du monde en main, là ! »


Dernière édition par Lea Garden le Lun 9 Juin - 20:13:19, édité 1 fois
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MessageSujet: Chapitre un, partie un: La réaparition de Julia.   The R's. EmptyLun 9 Juin - 20:00:32

Notes d'auteur: Premier chapitre donc...Dites-moi ce que vous en pensez! Razz Eh, je viens de me rendre compte d'un truc! ^^ Michaël me fait trop penser à mon meilleur ami (conscience: et c'est maintenant que tu t'en rends compte!) Oki, je sors sortie Oh, bonne lecture! déjà dehors!

Chapitre un, partie un: La réapparition de Julia.

Je m’appelle Julia Tobias alias Mortia, j’aurai dix-huit ans au mois de mai prochain. Apparemment, ce cap est celui de la liberté pour ceux qui croient au miracle pur et simple, pour moi une simple occasion d’être livré à moi-même.
J’ai toujours vécu dans un petit village près de Londres qu’on nomme Fenwick, avec mes parents, Jack et Rose (Non, ils n’ont aucun lien avec ceux du Titanic !), et mes deux frangines, Kirstein et Katie.
Tout allait dans le meilleur des mondes jusqu’à mes treize ans. Ce fut une période douloureuse dont ma famille ne se remis jamais : la petite fille adorée aux couettes blondes et aux souliers roses avait adopté la couleur de cheveux noir corbeau et les vêtements sombres qui allaient avec…
Depuis, je suis considéré par toute ma communauté comme une sorte d’être non identifié à qui il ne faut parler qu’en cas d’extrême nécessité. Au début de l’ignorance, cette sainte famille pensait me faire changer d’avis et retrouver leur adorable Julia ; mais non, Julia n’était pas revenue et mes chers parents s’étaient résignés tout en continuant à me laisser en quarantaine. Quand à mes sœurs, des jumelles âgées de trois ans de plus que moi, elles ne faisaient guère plus attention à cette ombre noire.
Oh, il reste encore une chose singulière que je n’ai pas précisé : je suis une sorcière.
Oui, je sais, c’est loin d’être une information qu’on oublie. Toutefois, j’ai jugé bon de remettre le contexte en place avant de passer à la période la plus importante de toute ma vie. C’est vrai que je n’ai pas beaucoup vécu, mais je considère cette époque comme celle que je regretterai le plus quand je débarquerai en Amérique.





Ce matin de septembre, (c'est-à-dire huit petit mois avant mes dix-sept ans) le quai était bondé et les gens se bousculaient de toute part. Sauf sur mon passage bien sûr. Il était assez drôle de voir comme chacun se poussait pour me laisser passer en me jetant un regard mi apeuré mi agacé.
Je n’y voyais plus d’inconvénient, cela faisait bien cinq ans que cela se passait ainsi partout où l’on me remarquait. Et il était difficile de ne pas me remarquer justement avec « mon accoutrement bizarre », comme disaient les gens lorsque je marchais près d’eux.
Je n’avais aucun ami dans l école de sorcellerie où j’étudiais. Personne ne m’approchait d’ailleurs. Je n’en concevais ni joie ni peine, seulement une immense amertume. Quelquefois, un mec se risquait à venir me voir et me glisser quelques mots, je devinais bien vite que cette approche n’était qu’un pari organisé par les potos du mec en question.
Je me dirigeais donc, de bon matin (il était dix heures trente) vers une sorte de chose rouge vif qui crachait une fumée blanchâtre et malodorante, ma valise à la main et un sourire ironique sur les lèvres, quand soudain, un garçon venu de nulle part entra en collision avec mon postérieur.


« Non, mais tu regardes où tu marches des fois ? M’écriai-je, offensée de si peu de respect pour mon derrière.
-Excuse-moi si ton cul fait trois mètres de large, ma grande ! »
Répliqua l’autre avec un sourire faussement angélique.

Alors, là, c’était bien une première ! Ce mec était le prem’s à me défier en public et d’aussi près. Je fus tellement sous le choc que je ne répondis rien.
Je venais de rencontrer John Lewis. Grand et mince, des cheveux bruns ondulés, yeux étrangement jaunes, allure un tantinet prise sur les motards moldus que je croisais souvent dans ma campagne natale ; il avait l’un de ces charmes mystérieux qui vous rendent muet. Il n’était pas comme les autres, et c’était le moins que l’on puisse dire.


« Alors, c’est ça la terreur de Poudlard ? Interrogea-t-il en secouant la tête avec un petit ricanement irritant.-Si tu veux mon poing dans ta face de rat, tu me le dis… »

J’avais enfin réagi. Tout de même, j’avais une réputation à défendre ; pour tout le monde, j’étais Mortia, la fille intouchable et je ne voyais pas pourquoi ça changerait du jour au lendemain par la faute d’un type habillé en plastock.

« T’es pas un peu longue à la détente ? Mortia, c’est ça ton nom ?
-Ouais, c’est Mortia. Et au cas où t’aurais oublié, tu me dois des excuses.

-Tu rigoles ? J’ai pas l’intention de t’en faire, Morticia ! Rétorqua cet ingrat (mon mignon petit cul l’avait sauvé du dérapage, non ?).
-Très bien, c’est comme tu voudras, le rat. Mais, ne croise plus ma route, tu risquerais d’être déçu… ».

C’était juste une petite menace pas bien méchante, mais, contrairement à ce que je pensais, ce mec a éclaté d’un rire rauque avant de lancer :

« Je n’attends que ça. Je veux voir comment se manifeste la colère chez l’être le plus craint de toute l’école…
-Je vais te confier un secret, le rat. Je ne m’énerve jamais, et surtout pas pour réjouir les mecs comme toi. Ce qui fait peur à ce tas de sorciers minables, ce sont mes fringues ».


Et John Lewis est mis au tapis par K.O !
Le pauvre garçon m’observa en silence.
Puis, reprenant son sac un brin détérioré et resté au sol, John s’éloigna sans oublier de me dire cette phrase que je n’oublierai jamais :


« J’ai hâte de voir ce que cache cette tonne de maquillage et ces vêtements noirs ! »




J’ai rencontré Michaël Sark peu après. Fallait bien que je me trouve un compartiment et, comme je ne voulais pas faire peur aux deux premières années dans l’une des cabines libres, j’aie choisi celle de Michaël, un septième année de Poussoufle. Notre première rencontre s’est plutôt bien passé, si l’on excepte qu’il ne m’a pas adressé un mot avant la fin du voyage.

« T’es à Serpentard, non ? » Me demanda-t-il tout à coup d’une voix grave et profonde.

Je sursautais et jetais un œil surpris au blond qui me tenait compagnie depuis la gare de Londres.


« Ouais. En septième année. Et tu veux savoir un truc ? Tous ces fils de bourges me gonflent… »

Bon, d’accord, vous pouvez constater que je suis assez franche, même si je ne ferai aucun mal à une mouche.

« On raconte que t’es la pire d’entre eux », me dit Michaël avec un pauvre sourire.

Il faut dire que ce colosse de presque deux mètres m’observant de ses grands yeux verts d’un air méfiant était une expérience assez étonnante. Tout en Michaël aurait impressionné n’importe qui ; et pourtant, c’était lui qui ne semblait pas rassuré en ma présence.

« Les gens se racontent des histoires. Ils ont peur de tout ce qui peut être différent d’eux, tu en sais quelque chose, n’est-ce pas ? »

Il acquiesça, mal à l’aise.

« Je suis trop grand.
-Et moi pas assez coloré à leur goût, c’est ça ? Qu’ils aillent se faire foutre, on est comme on est ! »
M’exclamai-je, indignée.

Cette fois, un vrai sourire s’étira sur ses lèvres.


« T’es assez sympa comme fille, finalement.
-Oh, merci ! T’es pas mal non plus ».


Et nous poursuivîmes la conversation jusqu’à ce que le train entre en gare. Cela faisait longtemps que je n’avais pas parlé autant de temps avec une personne. Je sentis une sensation de soulagement me traverser et je sus à cet instant que ma vie ne serait plus tout à fait comme avant.



Cynthia Delam était une pauvre fille, souffre-douleur des autres, elle faisait peine à voir. Bien sûr, je l’avais souvent vu dans les couloirs se faire martyriser par les Serpentards ou par les siens, mais je ne l’aidais pas. Je m’en voulais, tout en me rendant parfaitement compte que je restais là sans bouger par pur égoïsme. Ma réputation de solitaire aurait été entachée et je ne le souhaitais pas.
Cynthia était une Serdaigle et passait la plupart de son temps plongé dans les bouquins de la bibliothèque.
Elle était assez maigre et se cachait sous des vêtements trop grands dont des fleurs gardaient la moindre parcelle
(si vous voulez mon avis, elle avait dû les piquer à sa grand-mère…), portait d’énormes lunettes rondes sur ces beaux yeux violets (c’était vraiment du gâchis !), et ne coiffait pas ses longs cheveux bruns qui tombaient pêle-mêle sur son dos dans d’horribles nœuds.
Lorsque je m’assis à sa table, trois jours après la rentrée, un bouquin entre les mains, elle me fixa d’un œil si paniqué que je culpabilisai sans aucune raison.


« Euh…Salut.
-Tu veux me frapper tout de suite ? Parce que si c’est ce que tu souhaites, on peut sortir maintenant ».


Je n’en crus pas mes oreilles. Cynthia me considérait à présent avec une interrogation muette comme si sa proposition était tout à fait normale.

« Je…Je ne veux pas te frapper ! Je me suis assis ici parce que j’avais besoin d’une place au calme pour réviser mes Sortilèges.
-Ne te moque pas de moi. On dit que tu frappes tout le monde autour de toi ».


Et encore une personne qui croyait ce genre de mensonges ! Remarque : Après toutes ces années, habillé en noir et à ne parler à personne, j’aurais dû m’attendre à ce qu’on casse du sucre sur mon dos…

« Tu sais quoi ? Je vais aller me mettre ailleurs, tu seras plus tranquille ».


Ma déception n’échappa pas à Cynthia et elle parut ne plus savoir que faire. Son visage pâlit en apercevant trois garçons de cinquième année à Gryffondor, qui s’en prenaient la plupart du temps à elle, entrer dans la bibliothèque.

« Tu peux rester, je… »

Elle ne put finir pas sa phrase et je suivis son regard pour comprendre aussitôt sa rétraction.
Les trois garçons souriaient d’un air menaçant en considérant Cynthia. Je me rassis en leur jetant un œil lourd de sous-entendus qui leur fit baisser les yeux, puis j’observai Cynthia avec compassion.


« Tu n’as rien à craindre de moi.
-Alors, les gens ont menti ?
S’enquit-elle, étonnée.
-Les gens feraient n’importe quoi pour se rendre intéressant une seconde. Ces mecs t’emmerdent tous les jours ? Demandai-je à mon tour.
-Une, deux ou trois fois par jour, cela dépend de leur motivation et de leur humeur.
-Et qu’est-ce qu’ils te font ?
-Ils me poussent, me frappent…Quelquefois, ils leur arrivent de me jeter des sorts ».


Ce qui me faisait mal lorsque j’entendais Cynthia, c’était ce manque de sentiments. Pour elle, ces attaques physiques étaient ancrées dans son quotidien et elle n’y voyait aucun inconvénient. Je songeais que les blessures morales que m’infligeaient ma famille en m’ignorant me faisaient tout aussi mal et que, comme Cynthia, j’en concevais une habitude.

« Tu devrais les dénoncer.
-Ce serait pire après. Ils ne sont pas les seuls à aimer ça…Dans toutes les maisons, c’est un jeu. Si je dénonce ces trois là, j’aurais une dizaine d’autres personnes sur le dos ».


Elle avait raison, c’était évident.

«Tu n’auras qu’à venir me voir chaque fois que quelqu’un s’amusera à te frapper. Ma réputation a du bon, je fais peur à toute l’école ! Dis-je en souriant tristement.-C’est injuste…
-Tu l’as dit, ma chérie ! Mais c’est la vie… »





Et c’est comme ça que ma vie a changé du jour au lendemain, grâce ou peut-être à cause de ces trois là. Je ne leur portais pourtant plus aucune attention après notre rencontre. Mais, c’était peine perdue.
John Lewis n’avait pas oublié notre petite conversation et, chaque fois qu’il me croisait dans un couloir, j’avais droit à cette réplique qu’il avait sans doute appris par cœur :


« Je ne suis toujours pas déçu… »

Michaël Sark me souriait simplement et cela suffisait pour que je culpabilise de ne pas m’arrêter pour lui demander de ses nouvelles.
Quand à Cynthia Delam elle n’avait pas besoin de me rappeler à son bon souvenir pour que je pense sans cesse à elle et à ses douleurs quotidiennes. Toutefois, elle m’évitait et ne semblait pas vouloir que je lui donne un coup de main, par peur des représailles.
Mortia disparaissait peu à peu, comme mes parents le souhaitaient depuis quatre ans. Julia réapparaissait et avec elle, le bon cœur qui la caractérisait. Je ne le voulais pas bien sûr mais je ne contrôlais plus rien.
Le seul élément qui m’empêchait de sombrer c’était ma guitare. La musique me permettait de m’évader et l’espace d’un instant, je n’étais personne : ni Mortia, ni Julia…
Je m’entraînais à l’orée de la forêt interdite, sous les branches d’un saule pleureur. Personne n’allait jamais dans cette partie du parc et c’était mon repère. Enfin, jusqu’à ce que je connaisse John Lewis…
Un jour, en début du mois d’octobre, je jouais depuis une bonne heure quand je le vis s’approcher un sourire narquois aux lèvres.


« Tu réserves bien des surprises, Mortia…
-Des surprises qui n’en sont pas puisqu’elles ne te concernent pas, le rat.
-Tu trouves vraiment que je ressemble à un rat ? »
Me demanda-t-il avec une grimace.

Je ne répondis pas, l’observant plus en détail. Il était beau et, à part son visage de forme ovale, il ne ressemblait en rien à un rat.


« Non, tu as juste le caractère fouineur du rongeur.
-Si ce n’est que ça…
Sourit-il.
-C’est suffisant pour m’énerver.
-Mon vrai nom, c’est John Lewis. Et toi ? Je ne pense pas que Mortia soit ton vrai prénom ».


Ah, John…Perspicace comme mec. Il adorait me voir me débattre dans une situation inconfortable.
Qu’est-ce que je pouvais lui répondre ? Que je m’appelais Julia
(un nom de pouffiasse…) ?
Et si j’inventais un nom ? Il le saurait tôt ou tard…

«Tobias. C’est mon nom de famille.
-Belle échappée, je te l’accorde. Mais, je veux ton prénom…
-Tu fais chier, John ! T’as qu’à m’appeler Mortia.
-Pas question ! »


Je n’avais jamais rencontré quelqu’un d’aussi têtu que moi. C’était un comble !
Nos regards s’affrontèrent quelques minutes avec une lueur de défi.
Et finalement,
(j’ai honte de l’avouer !) ce fut moi qui baissa les yeux en premier avant de murmurer :

« Julia…
-C’est mignon.
-Tu rigoles ? C’est un prénom de poupée, ça ! M’exclamai-je.
-Qui te dit que t’en es pas une ? »


Je restais sans voix.

« Je suis sûre que ton nom, sous ton déguisement, te va comme un gant ! Ajouta-t-il.
-C’est pas un déguisement, d’accord ? Mes vêtements me représentent comme les tiens te représentent ! Répliquai-je, furieuse.
Quand à ceux qui disent que je ne suis pas « Julia, la poupée », il y en a des tas. A commencer par ma famille !
-T’as qu’à pas les croire, Julia. Je persiste à croire que tout ça, c’est un déguisement pour te démarquer, pas ta véritable personnalité. Tu en avais marre d’être une petite fille jolie et docile ? Tu n’es pas la seule ».


Je n’en croyais pas mes oreilles. Comment ce mec avait-il pu déchiffrer ma vie en deux minutes chrono ? En tout cas, il m’agaçait prodigieusement.

« Toutes ces paroles, c’est pour voir quelle tête a Mortia sous le noir, non ? Demandai-je.
-Pas totalement. Mais, comme tu l’as si bien dit, je suis très curieux…
-Très bien, Lewis. Demain, je passerai une journée sans « mon déguisement ». A toi de voir si tu me reconnaîtras ! »


Pari stupide et insensé. Je ne m’imaginais pas encore dans quelle galère je m’étais fourré…
Le sourire de John Lewis s’était élargi. Il acquiesça comme un gamin à qui l’on vient de dire que noël était avancé de trois mois.


Dernière édition par Lea Garden le Lun 9 Juin - 20:20:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: The R's.   The R's. EmptyLun 9 Juin - 20:01:58

Chapitre un, partie deux: La réapparition de Julia.

Je me réveillai tard le lendemain. C’était un dimanche et j’aimais le fait que je pouvais dormir jusqu’à midi sans qu’une de mes colocataires de chambre viennent me tirer du lit à l’aube, sans trop s’approcher évidemment.
Quand je repoussai ma couette sur le côté afin de pouvoir aller prendre ma douche, je vis que tous les autres lits étaient faits. Et je soupirai de soulagement.
Je n’avais pas oublié ma promesse de sortir sans masque, et je tenais toujours mes promesses. Il aurait pourtant été difficile d’agir avec Sanie, Méline et Nina me surveillant.
Je souriais d’avance à la tête que tous les élèves feraient en me voyant ; ils penseraient sans doute à une nouvelle arrivée.
Car ma couleur de cheveux n’était que d’origine magique et, une douche et un coup de baguette plus tard, je retrouvais ma longue chevelure blonde. Les vêtements qui étaient dans mon armoire étaient tous noirs ou gris, je saisis donc une jupe et un débardeur pour les transformer peu après en jupe en jean et en débardeur rose que je complétai par des chaussures à talons du même rose.
Enfin, je mettais une petite touche de rose très pâle sur mes yeux.
J’étais prête et en glissant un coup d’œil au miroir du dortoir, je poussai un cri.
Julia était bel et bien revenue cette fois.
J’entendais quelques voix dans la salle commune des Serpentards et j’appréhendais gravement ma sortie.
Je pris le plus de temps possible pour descendre les escaliers, mais je pus constater à mon arrivée que les élèves étaient toujours là.
Ce n’était pas n’importe quels élèves. Ils étaient assis sur les fauteuils vert foncés : quatre garçons de ma classe que je détestais et qui me le rendaient bien. Aussitôt qu’ils posèrent un regard émerveillé sur moi, je conçus ma vengeance.


« A qui avons-nous l’honneur ? Interrogea Rodrigue Lestrange avec un sourire charmeur.
-Nous ne nous rappelons pas avoir connu une aussi belle fille auparavant ! Ajouta Jamius Malefoy.
-Belle fille n’est pas assez fort pour la demoiselle ! Répliqua Maximus Malefoy, jumeau de Jamius.
-Magnifique conviendrait mieux ! » Acquiesça James Zabini en me fixant comme de la viande.

Je souriais de la mine qu’ils feraient en apprenant qui j’étais vraiment.


« Ce n’est pas nouveau. Vous n’avez jamais eu beaucoup de neurones, les mecs…
-Cette voix, c’est… Commença Maximus en ouvrant la bouche de stupéfaction.
-Mortia Tobias !
S’exclama Jamius.
-En chair et en os ! Mais, soyez gentils, appelez-moi Julia ».

Sur ce je passai le portrait, les laissant à leur ébahissement.





J’étais impatiente de savoir si John Lewis me reconnaîtrait et un sourire, pas ironique pour une fois, se dessina sur mes lèvres. Lorsque j’entrais dans la Grande salle, des dizaines de regards me dévisagèrent. Je n’en menais pas large à vrai dire et j’aurais vraiment voulu redevenir Mortia à ce moment, mais la machine était en marche, je ne pouvais plus reculer. Je continuais de sourire malgré la gêne que je ressentais et je pensais avec amertume à la torture que je ferais subir à John le soir même.

« Eh ! Salut… »

Justement il se trouvait face à moi, n’ayant aucune attention pour les Serpentards qui regardaient ce Gryffondor un air menaçant dans les yeux. Il s’assit à mon côté en me scrutant calmement.
Il ne semblait pas le moins du monde étonné de ma transformation.
Décidément, il était bien singulier ce mec…


« Je savais que quelque chose de formidable dormait sous tout ce noir morbide…
-Formidable ?! Non, mais tu m’as vu ?! On dirait une petite pute !
M’exclamai-je à la fois indigné et flatté.-Je ne t’avais pas demandé de commencer si fort », répondit-il simplement.

Je ne sus que répondre sur l’instant. C’était vrai… Il m’avait juste demandé de m’habiller comme tout le monde pas comme toutes ces pétasses qui roucoulaient dans les couloirs. Je me servis une cuisse de poulet et me mis à la couper avec précision tandis que je lançais :

« Commencer ? Parce que tu crois que je vais continuer ?!
-Pourquoi pas ? Seulement, sois plus sobre la prochaine fois… »
Répliqua-t-il avec une grimace.

Contrairement à tous les mecs présents dans la Grande salle, il ne me lorgnait pas la langue pendante.
J’eus pour lui un élan de reconnaissance.


« Mouais…Si ça continue comme ça, je crois pas que je recommencerais, dis-je en désignant quelques Serpentards qui me fixaient étrangement depuis le début du déjeuner.
-Ne fais pas attention.
-Facile à dire, chuchotai-je pour n’être entendu que de lui seul, tu ne les connais pas. Ils ont violé plusieurs filles dans cette école, et j’ai la sale impression d’être la prochaine... »

Il parut stupéfait.

« Macmillan le sait ?
-Bien sûr que non. Elles se taisent, elles ont peur des représailles.
-Je suis désolé de t’avoir entraîné là-dedans…
-Je sais me défendre et ils en sont conscients,
dis-je sans trop y croire.
-Je t’aiderai.
-Tu entacherais ta réputation. Traîner avec moi n’est pas très bien vu, que ce soit Poussoufle, Serdaigle, Serpentard ou Gryffondor. C’est le seul sujet sur lequel les quatre maisons peuvent être d’accord : je suis une espèce dont il ne faut en aucun cas s’approcher.
-Je ne suis pas non plus quelqu’un de très fréquentable au niveau de la société « normale ». Pourquoi penses-tu que je passe mon temps à l’orée de la forêt interdite, ma guitare à la main ? »


John Lewis était comme moi ? Un rejeté ? Comme Michaël Sark et Cynthia Delam ? C’était presque incroyable, lui qui semblait si charmeur, si sociable… Pourtant, il n’avait pas un look « potable » et ses yeux pouvaient mettre mal à l’aise certaines personnes. Je songeais à la phrase si mystérieuse qu’il avait prononcé la veille
: « Tu en avais marre d’être une petite fille jolie et docile ? Tu n’es pas la seule ».Alors, lui aussi se cachait aux yeux du monde ? Je tenais ma revanche.

« Et si toi aussi tu enlevais ton déguisement, John ? »Pris au dépourvu, il pâlit.
« Quoi ?
-Tu sais aussi bien que moi que cette veste de motard et ces bottes en cuir, ce n’est pas toi.

-On se connaît que depuis la rentrée, Julia. Je ne vois pas d’où tu pourrais tenir ça ! S’écria-t-il.
-Ah oui ? Et toi, d’où tu tiens que je ne suis pas cette gothique dépressive et solitaire ? »

Mon ton s’était fait plus bas, signe chez moi de rage contenue. Il dû le comprendre très vite puisqu’il mit sa main sur la mienne, un contact chaud et plutôt agréable…

« Je l’ai senti, répondit-il en souriant.
-Tu as mal compris, John. Je suis désolé. »

Je me levai, pour me diriger vers les portes de la Grande salle. Encore une fois, des dizaines de regard et de murmures accompagnèrent mon passage. Mais j’avais mal jugé John Lewis, tout comme à notre première rencontre. Il me rattrapa dans le hall de l’école, et me serra entre ses bras car j’essayais vainement de lui échapper.

« Je vais enlever mon déguisement ».

J’arrêtais de me débattre et me perdis dans ses yeux jaunes.

« C’est vrai ? Interrogeai-je.
-C’est bien pour te faire plaisir ».

Un sourire aux lèvres, je déposai un baiser sur sa joue.

« Merci. T’es un chou, Lewis !
-Ne fais pas ça !
S’exclama-t-il.
-Qu’est-ce que j’ai fait ?
-Je ne veux pas que tu prennes les mimiques des pouffiasses de l’école. Je souhaite que tu restes toi : Julia ».


Il ne sut jamais combien ce qu’il venait de dire put me faire plaisir.




J’avais à présent le physique de Julia, mais je gardais jalousement ma mauvaise humeur et mes répliques savoureuses. Julia n’avait aucun droit de m’enlever ça. C’était toutefois plus facile à dire qu’à faire… Elle prenait du terrain cette garce et je ne savais pas vraiment comment la repousser.
John ne m’aidait pas. Il me glissa dans l’après-midi qu’il adorait l’ironie facile dont je jouais, mais détestait particulièrement ma susceptibilité et la facilité à me faire enrager et aurait aimer que je me détende un peu. D’après moi, j’étais parfaitement détendue et je ne voulais en aucun cas ressembler à une poire dont on abusait sans qu’elle n’eut aucune méfiance.
Je croisai Michaël peu après que John m’ait laissé dans la soirée. Cette fois, je m’arrêtais pour le saluer.


« Tout va comme tu veux ?
-Je…On se connaît ? »

Bien sûr, j’avais totalement oublié que je portais des fringues roses et une crinière blonde…


« Je suis Mortia, enfin je l’étais…
-Tu veux dire que c’est toi la fille que j’ai rencontré dans le train ? »


Il me regardait, bouche bée, ne comprenant pas comment une fille habillée tout de noir quelques jours plus tôt pouvait être maintenant vêtue de rose fluo.

« Exact…
-Qu’est-ce qui t’es arrivé ?
-Oh ! Un pari débile, répondis-je en baissant les yeux, honteuse.
-Impressionnant. Je te trouve épatante ».


Ce fut tout. Michaël me laissa là en s’excusant, il devait faire quelques recherches à la bibliothèque.
En tout les cas, il fallait croire que tout le monde s’était ligué contre moi pour me dire de rester Julia. J’étais complètement perdue et je m’assis dans l’escalier de la tour nord, la tête entre les mains.


« On m’a dit que c’était toi Mortia… ».

J’aurais reconnu cette petite voix timide et aiguë entre mille. Cynthia dansait d’un pied sur l’autre sans oser me regarder.

« Je suis contente de te voir. Je me demandais quand tu te déciderais à venir me trouver.
-J’ai eu beaucoup de problèmes… Une fille de première année m’a dit que tu étais devenue la fille sur qui tous les mecs bavaient aujourd’hui et j’ai pensé qu’ils t’écouteraient peut-être…[
i]Dit-elle avec un peu d’espoir.[/i]
-Je ne compte pas jouer de mon physique, Cynthia. Je ne l’ai jamais fait et je ne le ferais jamais…Mais, j’irais les voir, sois tranquille ».


Un sourire tremblant étira les fines lèvres de Cynthia et elle disparut dans un empressement de vêtements qui puaient le vide grenier.
Je réalisai soudain que j’étais la nouvelle fille populaire que tous s’arrachaient : Les mecs me désiraient, les filles m’enviaient. Les propos de Cynthia le démontraient. Je n’avais jamais voulu ça et j’en voulais à John qui m’avait attiré là-dedans, à mes parents qui auraient adoré ce revirement de situation, mais surtout à Mortia, la fille qui n’avait pas dit non à Julia…
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