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 BrrrrrBouhh j'ai trouvé! [Page et Will]
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  • Clarisse McBrien
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    Clarisse McBrien
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MessageSujet: BrrrrrBouhh j'ai trouvé! [Page et Will]   BrrrrrBouhh j'ai trouvé! [Page et Will] EmptyDim 18 Mai - 12:56:05

Clarisse se retourna pour la énième fois dans son lit, n’arrivant toujours pas à trouver le sommeil. Un coup d’œil rapide à son réveil lui apprit qu’il était seulement une heure du matin. Elle en aurait presque hurlé de rage ! Seulement par mesure de sécurité, il valait mieux pour elle qu’elle se taise. En effet, si ses camarades de dortoir étaient en apparence de gentilles petites filles inoffensives, elles pouvaient parfois prendre l’apparence de … personnes très effrayantes et dangereuses, surtout si elles étaient armées de grands oreillers destinés à venir s’écraser sur votre tête. Et puis, réveiller ses compagnes aurait mit en péril la mission de cette nuit : pas très très malin de la part d’une aiglonne. Il lui fallait être patiente, encore un peu, un tout petit peu, mais c’était très difficile, et la rousse s’était mise au lit, nerveuse, et n’avait bien sûr pas put fermer l’œil jusqu’à maintenant. Alors de la patience, il en fallait oui, mais elle commençait à être à bout. Et le bruit des respirations régulières de ses compagnes ne l’aidait en rien à se concentrer sur son objectif. Il lui semblait aussi parfois entendre des bruits de pas dans le couloir, ou dans le dortoir directement, faisant accélérer les battements de son pauvre petit cœur affolé, alors qu’il ne s’agissait en réalité que du vent qui entrait par un carreau cassé… L’Ecossaise se serait bien levée pour lui appliquer un réparo en bonne et due forme, mais la peur de réveiller inutilement ses amies lui tenaillait le ventre, aussi resta-t-elle aussi immobile que possible, se contentant de maudire intérieurement celle qui était responsable de ce dégât matériel.

Dans une heure et demie, il lui faudrait se lever et se diriger à pas de loup, en prenant bien garde de ne pas être repérée, vers la salle sur demande… puis à prier que les autres viennent… Clarisse avait en effet donné rendez-vous à William et ses complices à trois heures précises dans la salle sur demande, pour parler de son activité révolutionnaire contre la grande dinde rose. C’est en cours d’histoire de la magie que la petite aigle avait compris le lien entre ce cher William et les BR :
Comme tout le monde sait, le cours d’histoire de la magie est le plus passionnant de tous, et si certains en profitent pour rattraper leur sommeil en retard, d’autres comme Clarisse se laissent absorber par leurs pensées et tombent dans une immobilité physique quasi-parfaite. Ce jour là, le sujet d’examen de son esprit était digne d’un Hercule Poirot ou d’un Sherlock Holmes en herbes : il s’agissait de démasquer les BR. En effet, depuis leur coup d’éclat la semaine précédente dans la grande Salle, avec la pluie de dessins singent la harpie boudinée, Clarisse ne pensait plus qu’à eux. Admirative devant leur courage et leurs actions, la jeune Serdaigle s’était rendue compte d’une chose : elle aussi voulait cesser d’exister à travers une masse de moutons qui obéissent docilement à une femme imposant sa dictature. Si des gens s’étaient autre fois battus contre Voldemort, ce n’était certainement pas pour laisser une folle prendre le pouvoir une quinzaine d’années plus tard. La troisième année en avait assez de ses décrets injustes, et assez aussi que quelqu’un décide pour elle. C’était sa grande révolution intérieure : il ne serait pas dit que Clarisse McBrien n’ait pas résisté !

Seulement voilà, si l’idée était bonne, elle devait trouver un moyen de cesser son inaction, et pour cela, quoi de mieux que d’adhérer au BR ? Rien à son avis, car seule elle aurait moins de chance et de possibilités que si elle intégrait un groupe. Ne restait qu’à découvrir qui étaient ces BR, et surtout à les convaincre de l’intégrer. Depuis le coup de la grande salle, le cerveau de la jeune fille était en ébullition. La première chose à faire était de savoir ce qui se cachait derrière l’abréviation BR. Le B était sans aucun doute pour Brigade, comme il existait la BI : Brigade Inquisitoriale rassemblant tous les petits chatons de leur mémère rose. Restait alors le « R », qui pouvait signifier une tonne de choses au moins, comme « rebelle », « révolutionnaire », « risque », « répressive », et j’en passe et des meilleures. La bleue et bronze avait d’ailleurs établit mentalement une liste exhaustive de termes pouvant correspondre, et dont je vous épargnerai le détail. Elle les avait classés en plusieurs catégories, créant ainsi une séparation entre ceux qui lui semblaient les plus plausibles et ceux qui au contraire ne lui allaient pas.
Loin de s’arrêter là, elle avait également laissé traîner ses oreilles de ci de là, très discrètement dans l’espoir d’apprendre quelque chose, à la dérobée. Mais rien ! Si quelques-uns uns approuvaient ces fameux BR, personne ne semblait savoir qui en était. Clarisse se dit qu’ils devaient être peu, parce que pour être aussi discrets…
Enfin, même si son enquête n’était pas très facile, elle devait à tout prix démasquer les élèves qui se cachaient derrière l’humiliation d’Ombrage. Tenace, elle l’était. Aussi en fallait-il plus pour la décourager.

Alors qu’elle passait mentalement en revue chaque proposition pour la Xième fois de la journée et de la semaine, elle fut soudainement tirée de ses pensées par le sursaut de l’élève qui se trouvait devant elle, et eu juste le temps de distinguer les quelques mots qu’il avait griffonnés sur son parchemin avant qu’il ne rature le tout de façon à rendre ses écrits illisibles. S’il avait sursauté, c’était à cause d’une question que leur fantôme de professeur venait de lui poser. Visiblement, il ne s’y attendait pas… et d’ailleurs personne n’aurait put s’y attendre car ce n’était pas là le style de Binns. Enfin si cette innovation ne semblait pas du goût du rouquin, elle convenait parfaitement à Clarisse. Grâce à ce cher professeur, elle venait de découvrir la clef de son énigme ! Et d’apprendre que William appartenait à ces génies qui s’en prenaient à Ombrage.
Clarisse se mit à croire en sa bonne étoile et lui adressa intérieurement ne prière de remerciements.
L’occasion était trop belle, et ne se représenterait pas de si tôt. William et elle étaient tout au fond de la classe, et personne n’était assis juste à proximité, aussi personne n’avait put voir le dessin, Clarisse mis à part. Personne ne vit non plus le petit billet qui décolla de la table de Clarisse et alla atterrir dans l’agenda du lion, à la fin du cours. Dedans était indiqué l’heure et le lieu du rendez-vous, et aussi le fait que Clarisse savait…

Il ne restait plus qu’une demi-heure, autrement dit, il était plus que temps pour l’aiglonne de se lever et de se préparer. Elle se glissa silencieusement hors de ses draps et enfila aussi rapidement que possible les habits disposés là la veille tout exprès. Elle positionna ensuite un traversin sous ses draps, afin de donner l’illusion d’un corps, puis tira le rideau de son baldaquin alors qu’elle quittait le dortoir sur la pointe des pieds, chaussures dans une main et baguette dans l’autre. Elle évita soigneusement les lattes de parquet grinçantes ainsi que les marches d’escalier branlantes. Elle marqua un temps d’arrêt avant de déboucher dans la salle commune, afin de s’assurer qu’elle était bien vide et qu’aucun élève ne profitait de la nuit pour venir comploter…
Quelques minutes plus tard, elle s’engageait dans l’escalier qui raccorde la tour des aigles aux couloirs du château. Là, il s’agissait d’être discrète ! Non seulement Rusard et Miss Teigne patrouillaient, mais Ombrage, la Grande et Terrible Dictatrice du Rose-Bonbon pouvait vous attendre au détour d’un couloir, un sourire mauvais aux lèvres, ou alors arriver dans votre dos, et signaler sa présence d’un toussotement désagréable…
Pour ce qui était de Rusard, Clarisse avait eu une idée : après être montée en haut de la tour d’astronomie, elle sortit une boîte de sa poche et en extirpa délicatement une souris grise et quelque peu hébétée. La déposant doucement sur le sol, elle lui asséna deux coups de baguette magique. Le rongeur sembla alors sortir de sa léthargie et détala à toutes pattes. Il était « programmé » pour descendre méthodiquement tous les étages, en laissant derrière son passage une odeur alléchante pour les minous… autant dire que la chatte de ce vieil Argus n’y résisterait pas ! Elle était donc à peu près certaine d’être débarrassée du concierge. Mais pour ce qui était d’Ombrage, c’était plus compliqué et Clarisse n’avait rien trouvé … ne restait qu’à croiser les doigts très fort dans le dos pour qu’elle n’ai pas l’idée de faire une petite promenade nocturne au septième étage.

La rousse tourna au coin d’un couloir, et arriva enfin devant l’endroit ou était située la salle sur demande. Elle passa donc trois fois devant le mur vierge en pensant très fort à un lieu tranquille pour un rendez-vous important et secret. Apparut alors une porte en bois, toute simple. La main tremblante, la Serdaigle poussa le panneau de bois et découvrit un petit salon confortable doté de quatre fauteuils moelleux, et d’une table basse. La décoration était sobre, la salle propre : un endroit idéal et neutre. Personne n’aurait put soupçonner la nature de la rencontre qui allait avoir lieu. Refermant la porte sans bruit après avoir vérifié pour la millième fois de la soirée que personne ne la suivait, Clarisse s’installa dans l’un des fauteuils. Face à elle : la porte, et juste à côté, une console sur laquelle trônait une belle horloge de style Empire. Elle indiquait deux heures et cinquante six minutes : juste le temps de déposer sur la table quelques biscuits et boissons chapardés à la cuisine.

Plus les secondes la séparant de trois heures passaient et plus le cœur de Clarisse accélérait. Elle ne savait même pas exactement ce qu’elle allait leur dire (à William et ses comparses) à part qu’elle était motivée et les soutenait à quatre mille pour cent dans leur lutte anti-Ombrage. Elle apréhendait aussi sa rencontre avec William, leurs relations étant plutôt... inexistantes depuis quelques mois. Et pire, encore, elle ne savait même pas s’il allait venir...


[HJ] J'espère que ça vous conviendra...[HJ]
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  • William J. Craig
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MessageSujet: Re: BrrrrrBouhh j'ai trouvé! [Page et Will]   BrrrrrBouhh j'ai trouvé! [Page et Will] EmptyDim 18 Mai - 14:25:45

Le message de Clarisse avait failli provoquer une crise cardiaque chez William. Lire noir sur blanc qu'il était démasqué comme membre des BR lui avait fait un choc, qui ne s'était guère atténué en voyant la signature de l'expéditeur. Clarisse... Les relations entre la Serdaigle et le Gryffondor avaient jadis été correctes, mais c'était un temps bien révolu désormais. A vrai dire, ils ne s'étaient plus vus depuis l'année précédente, dans la salle des trophées. Clarisse, Lynn et Cyanur avaient convoqué Mathias pour une sorte de procès improvisé, le tort du préfet de Serdaigle étant visiblement d'avoir éconduit Nervia. Entendant des éclats de voix, William s'était porté au secours de son ami, juste à temps pour être témoin de la gifle que le Français avait administrée à Cyanur. Cette histoire avait laissé un léger froid dans les relations entre tous ces jeunes gens ; William et Clarisse ne s'étaient plus parlé, ne s'étaient même plus regardés depuis ce jour-là.
Le premier mouvement du préfet en lisant le mot de Clarisse fut donc la panique : elle l'avait démasqué, n'allait-elle pas le dénoncer ? une petite vengeance mesquine, typiquement féminine... Si c'était le cas, le rouquin n'avait plus qu'à faire sa valise et à quitter l'école façon Weasley, avant que la Grande Inquisitrice ait pu mettre sa main boudinée sur lui.
Mais non ; le papier fixait un rendez-vous pour la nuit suivante. Peut-être Clarisse voulait-elle faire chanter William ? Le Gryffondor avait, comme on le voit, une très haute opinion de sa camarade... En quittant le cours d'histoire de la magie, il tourna vers elle un visage fermé et méfiant ; elle souriait, d'un sourire qui ne semblait pas hypocrite. Le flot d'élèves dans le couloir les sépara, et sans avoir pu échanger une parole, ils se retrouvèrent l'un en potions, et l'autre en sortilèges.
Le soir même, William avait montré le petit mot à Page ; elle ne connaissait pas Clarisse, et avait donc beaucoup moins tendance à s'inquiéter.


-On y va ! avait-elle immédiatement décrété, d'une voix joyeuse.
-Mais si c'est un piège ? avait objecté William.
-On trouvera bien un moyen de s'en sortir, avait rétorqué Page avec son indéfectible optimisme.

Après avoir mûrement réfléchi, pesé le pour et le contre, les BR décidèrent à la majorité absolue d'aller à ce rendez-vous, ne serait-ce que pour s'enquérir des intentions de la Serdaigle... et à deux heures quinze cette nuit-là, William quitta donc, seul, la tour de Gryffondor, pour se rendre dans la désormais bien connue salle sur Demande. La porte était déjà matérialisée dans le mur, signe que quelqu'un était là et attendait.
Page ne devrait plus tarder, à présent ; et William décida de l'attendre, pour entrer en même temps dans la pièce.
Dans le silence de la nuit, le moindre bruit- le vent se déchaînant contre les fenêtres, les craquements des poutres- prenait une dimension effrayante, et plus d'une fois le préfet, livide, tourna la tête en croyant voir arriver Ombrage.


*Trop nerveux pour un activiste... et pas assez observateur. Ombrage fait le triple de volume* songea-t-il avec un sourire, après avoir sursauté en voyant une silhouette se détacher dans l'ombre- la silhouette frêle de sa complice, et pas celle de la volumineuse Mme Ombrage.
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  • Page McHenry
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MessageSujet: Re: BrrrrrBouhh j'ai trouvé! [Page et Will]   BrrrrrBouhh j'ai trouvé! [Page et Will] EmptyDim 18 Mai - 21:33:11

[HJ : nickel Clarisse, il est super ton post, tu nous as mis la pression là ^^]

C'était en début de soirée que Will lui avait annoncé discrètement en salle commune qu'il y avait un problème. Enfin un problème... Il avait reçu un mot lui disant qu'il avait été "démasqué". Si au début, cette annonce avait fait bondir le coeur de la lionçonne, la lecture du papier l'avait rassurée. Si cette Clarisse avait vraiment deviné que Will faisait partie des BR et avait eu de mauvaises intentions, elle se serait certainement empressée d'aller tout raconter à Ombrage. Vu la prime que la grosse dondon rosâtre avait mis sur leurs tête pour toute information, les vendre était vraiment rentable. Page s'était donc dit que le plus simple était d'accepter l'invitation de cette fille. Après tout, si c'était une conversation amicale, peut-être pourraient-ils bientôt faire signer leur toute nouvelles charte à une troisième personne. Et si tout cela n'était qu'un sale tour pour les démasquer, eh bien, ils trouveraient bien une pirouette pour s'en sortir. Ils avaient démontré qu'ils avaient beaucoup d'imagination, et la fillette ne doutaient pas qu'ils puissent se tirer d'un éventuel mauvais pas.

William semblait nourrir quelques doutes quant à cette rencontre, mais la fillette les avait vite balayés de la main. Il fallait qu'ils saisissent cette chance qui leur était offerte d'élargir leurs effectifs. Ils ne devaient pas se retrouver à une véritable armée, mais un ou deux de plus, cela restait jouable pour des opérations coup de poing et leur permettrait d'avoir plus de moyens. Après tout, la grosse dondon avait à sa disposition une demi douzaine de toutous bien dressés à mordre tout ce qui passait, ou plutôt dépassait, ne rentrait pas dans le cadre rigide voulu par la Harpie en chef.
A trois, ils seraient plus forts. Mais la candidature de cette Clarisse n'était pas encore acceptée, loin de là ! Page avait décidé d'attendre de la voir avant de décider quoi que ce soit.

C'était donc toute excitée qu'elle était montée se coucher ce soir là. Trois heures du matin... Quelle heure étrange pour un rendez-vous. D'un autre côté, c'était effectivement au beau milieu de la nuit qu'ils avaient le moins de chance d'être pris en flagrant délit. Et puis cela faisait quelque temps que les BR ne faisaient plus des nuits complètes. Ils avaient passé dernièrement plusieurs soirées à préparer leurs avions, et Merlin sait s'ils y avaient passé du temps. Une fois de plus, la fillette n'aurait pas ses huit heures de sommeil réglementaire et serait complètement dans le brouillard durant toute la matinée du lendemain. Mais bon, il fallait avoir le sens des priorités dans la vie, n'est-ce pas ?

La Sang et Or ne parvint pas à trouver le sommeil. L'imminence de l'entrevue la mettait dans tous ses états, et essayer de rester tranquille lui demandait un effort surhumain. La petite aurait préféré prendre son balai et faire quinze tours de terrain, là, maintenant, tout de suite, pour faire passer son excitation. Seulement, elle ne pouvait pas prendre le risque de sortir. Aussi s'était-elle résignée et tentait de ne pas trop gigoter dans son lit.

Que les minutes lui semblaient loooongues ! Enfin, la nuit atteignit les deux heures quarante cinq. Il était temps de se mettre en route. La petite irlandaise ne savait pas si son complice était déjà parti, mais elle ne s'inquiétait pas vraiment pour cela. Elle enfila prestement des vêtements sombres et fila, en chaussettes, pour faire moins de bruit dans les couloirs.

Ils avaient de la chance, ce soir, le vent soufflait avec violence, couvrant sans nul doute le bruit des pas de Rusard, mais aussi et surtout ceux de leurs pas. Aussi fut-ce sans un bruit que la fillette atteint le couloir de la salle sur demande. Elle sentait un nœud se former dans son ventre. Elle espérait vraiment que l'entrevue serait fructueuse.

Elle arriva non loin de l'endroit où elle savait que la porte était censée se matérialiser et sursauta lorsqu'elle entraperçut Will sortir à son tour de sa cachette. Etouffant un petit cri, la lionçonne lui fit un sourire, et c'est donc ensemble qu'ils firent apparaitre la porte si merveilleuse, et ensemble qu'ils poussèrent ses panneaux de bois.
Ils entrèrent alors dans une petite salle, presque spartiate mais délicieusement neutre. Et face à eux, noyée dans le grand fauteuil, cette fameuse Clarisse McBrien.

Page marqua un arrêt. La jeune fille avait également une chevelure de feu. Sans aucun doute, c'était le destin qui venait de la mettre sur leur route. La fillette reprit rapidement ses esprits, ferma la porte de bois, et alla s'installer dans l'un des autres fauteuils. Elle n'avait pas la moindre idée de la manière de procéder pour entamer la conversation. Après tout, ils n'avaient jamais prévu de faire passer des entretiens d'embauche pour permettre à d'autres de rejoindre les BR... Elle espérait que l'un de deux autres briserait le silence avait elle, petite première année...
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