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 Mélodie salvatrice? [Pv Andrew]
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MessageSujet: Mélodie salvatrice? [Pv Andrew]   Mélodie salvatrice? [Pv Andrew] EmptySam 17 Mai - 8:40:35

Le début de la nuit avait été particulièrement pénible pour Maëlyne. Elle ne cessait de se remémorer ce moment dans la Grande Salle, moment durant lequel elle avait reçut la lettre de sa tante, lui annonçant que son petit frère avait de gros soucis de santé. Au début, elle n’avait pas eu de réaction, partant du principe que puisque l’existence de son frère Erik lui avait été caché pendant de très nombreuses années, sa santé ne la regardait pas…Mais elle n’était pas assez cruelle pour ne rien ressentir du tout, et rapidement, elle s’était laissée gagner par la tristesse, la colère, si bien qu’elle était sortie en trombes de la salle sans même avoir fini de manger. Tous les regards s’étaient tournés vers la demoiselle, alors qu’elle était comme d’habitude habillée en garçon. Son uniforme aux couleurs de Serdaigle était masculin, elle avait caché le peu de poitrine qu’elle avait derrière un bandage très serré qui l’empêchait parfois de respirer, et ses longs cheveux longs étaient dissimulés avec des épingles, travail qui lui demandait chaque matin plus de deux heures. Elle avait ensuite fuit dans la salle commune de sa maison, non pas pour pleurer mais pour jouer un peu de guitare, son instrument préféré avec le piano, tentant vainement d’oublier les quelques mots qu’elle avait eu le malheur de lire dans la lettre de sa tante. A plusieurs reprises, des élèves de Serdaigle s’étaient relayé pour tenter de savoir ce qui se passait et la raison de sa fuite soudaine, mais comme d’habitude, Maëlyne conserva son silence de mort. Depuis son arrivée à Poudlard, elle n’avait pas lâché un seul mot, hormis à Samael Laüs, mais les circonstances avaient été un peu particulières. En d’autres termes, aujourd’hui encore, elle avait toujours ce désir de se protéger des autres, ne parlant qu’à l’aide de sa baguette en traçant des lettres en flammes dans l’atmosphère qui disparaissaient quasiment aussitôt. Mais cette fois, alors que ses congénères ne cherchaient qu’à l’aider, elle était possédée par l’irrésistible envie de se renfermer encore plus ardemment sur elle-même. Elle resta donc assise sur son lit à jouer pendant une bonne partie de l’après midi, s’arrêtant deux heures pour mieux s’enfermer à la bibliothèque en vue de faire ses devoirs. Une fois la nuit tombée, elle n’osa même pas se rendre dans la Grande Salle pour se restaurer, ayant l’estomac tellement noué qu’une visite gustative était parfaitement inutile. Elle se contenta donc de retourner à sa salle commune pour reprendre sa partition et sa guitare, avant que de nombreux élèves n’arrivent dans les dortoirs pour se coucher. Maëlyne finit par abdiquer et se coucha elle aussi, disant adieu à ce petit moment de répit qui l’empêchait de penser à des choses trop tristes…Et elle constata bien vite que ses propres souvenirs mêlés à la nouvelle d’aujourd’hui lui sautaient à la gorge dès qu’elle fermait les yeux, si bien qu’elle se refusa le droit de s’endormir, malgré la fatigue qui commençait à s’insinuer en elle. Elle finit d’ailleurs par se lever de son lit, prenant avec elle sa partition, sa guitare ainsi que la lettre de sa tante, et cela sans faire le moindre bruit. Elle passa rapidement dans la salle commune pour attraper sa veste, et sortit en pyjama masculin aussi bleu que l’emblème des Serdaigle pour se mettre en quête d’un endroit silencieux et le plus caché possible des préfets.

Maëlyne marcha telle une ombre pendant une bonne demi-heure avant de relire la lettre de sa tante au beau milieu d’un couloir…La réponse à son désir de trouver un lieu paisible lui vint dès lors tout naturellement, et elle se mit à courir, sa guitare soigneusement rangée dans son écrin sous le bras, tentant de faire le moins de bruit possible. Elle gravit les escaliers de la volière deux à deux pour arriver plus vite, bien loin de se douter que Peeves la suivait à la trace depuis qu’elle avait quitté sa salle commune, et cela en vue de lui faire des misères, bien entendu…Mais le fantôme avait pris la peine d’attendre le bon moment pour lui faire une farce, si bien que lorsqu’elle poussa la porte de la volière, la jeune fille ne vit pas arriver la sceau d’eau qui se renversa sur elle. L’aiglonne regarda partout pour voir si Peeves n’était pas dans les parages, et ce fut à ce moment là qu’il parvint à lui prendre sa veste, qui était aussi trempée que le haut de son pyjama. Maëlyne se retourna pour mieux constater combien l’esprit frappeur était hilare, et qu’elle ne pouvait même pas rétorquer quoi que ce soit…Parce que dans sa hâte de sortir de sa salle commune, elle en avait oublié sa baguette. Furieuse, désespérée, elle le chassa en faisant des grands mouvements dans le vide, commençant à ressentir le froid s’insinuer dans tous ses membres. Elle était trempée, il n’y avait donc plus grande chance de cacher sa féminité si jamais elle croisait quelqu’un par malheur en ces lieux. Elle monta encore quelques marches, soupirant en sentant le froid sous ses pieds nus, et s’assit pour mieux relire la lettre de sa tante, à haute basse, sans même s’en rendre compte :

Ma chère Maëlyne,

Lorsque tu liras ces quelques mots, tu apprendras que ton petit frère Erik vient d’être admis à l’hôpital de Sainte Mangouste à Londres. Je ne vais pas te décrire ce qu’il a, je préfèrerai que tu rentres aux prochaines vacances pour le voir de toi-même. Je sais que tu n’as appris son existence que l’année passée, mais je te demande de ne pas l’accuser, de ne pas le blâmer pour les mensonges de ta folle de mère. Ce que tu ignores, c’est qu’Erik est autiste. Comme tous les autistes, il est né comme cela, mais avec en prime de gros problèmes de santé. Il est très fragile et je pense qu’un peu de compagnie amicale ne pourrait lui faire que du bien. Je sais que je te demande beaucoup, je sais que tu ne veux plus revoir ni ton père ni ta mère en cette vie, mais rends-moi ce service, je t’en prie…Fais-le pour Erik, lui qui ne demande sûrement qu’à te voir. J’ai appris dans les grandes lignes ce que mon frère t’avais fais, et j’ai également compris la raison de son emprisonnement…Je sais également que ta mère a perdu l’esprit et que tu n’as pas eu d’autre idée que celle de te réfugier chez tes grands parents…Mais crois-moi, cette situation ne durera pas si j’entame une procédure judiciaire. Il va de soit que je ne le ferais pas si tu aides Erik à aller mieux…

Au plaisir de te revoir bientôt, ma petite Maël.


A la relecture des mots de sa tante, Maëlyne chiffonna la lettre et la balança à l’autre bout de la volière. Certes, cela ne lui ressemblait pas d’être aussi velléitaire, mais elle en avait grandement besoin pour calmer sa conscience. Cela dit, au lieu de s’apitoyer sur son malheureux sort, l’aiglonne sortit sa guitare de son écrin et commença à jouer. Pincer quelques cordes lui avait toujours fait tout oublier, et cette fois, sa musique allait être le meilleur défouloir qui soit. Elle oublia donc Peeves qui s’amusait avec sa veste en la laissant mourir de froid, elle mit de côté la lettre contenant de réelles menaces qu’elle venait de chiffonner, et sa mélodie se fit plus violente, plus déterminée, comme si elle voulait crier qu’elle en avait assez mais qu’elle ne le pouvait pas. Elle avait parlé aujourd’hui, puisqu’elle avait lu la lettre…Mais sa voix s’était de nouveau enfermée dans sa gorge à cause de ce qu’elle avait lu justement.
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MessageSujet: Re: Mélodie salvatrice? [Pv Andrew]   Mélodie salvatrice? [Pv Andrew] EmptySam 24 Mai - 16:43:40

«Je vais pas te faire un épilogue sur les droits et libertés d’une personne Drew, mais le fait est que le droit au calme et au silence y figure sûrement. En tout cas, dans ma liste à moi, ça existe. Alors s'il te plait, si tu veux pas que Merlin (Notamment, pour les besoins de la cause, moi) vienne te visiter dans tes rêves ce soir et les transforme en cauchemars, ferme la.»
«Non mais avoue que c’est quand même surprennent, j’ai un rencard et aucune fille ne ma adressé la parole dans les trois jours qui viennent de passer. Je me demande s’il y a un rapport avec le taux de bièraubeurres qu’on peut consommer chaque mois. Parce que bon, ça donne peut-être un certain charme, ou des effets secondaires sur les activités sociales plus épanouies. Tu trouves pas que ma peaux brille plus qu’avant?»
«… *soupire* ...»


Drew retournait sans cesse le morceaux de parchemin dans ses mains à la recherche d’un certain indice, une preuve ou une flaque de gras de beurre de toast qui pourrait démontrer que cette lettre avait été écrite au déjeuner ce matin même. Ou alors, un petit message à la fin qui laisserait savoir que cette lettre était le résultat d’un pari, ou d’une blague entre amis. Bon en fait, il espérait que non. C’était pas tous les jours qu’il recevait une lettre anonyme d’une fille (il croyait en tout cas) et qui lui demandait de la rejoindre à Minuit. L'heure du couvre feux ouais! Ralalah.... Drew adore les filles comme ça, un peu rebelles et tout, ça lui donne l'impression d'être plus mature, alors qu'en fait c'est un gros bébé de 13ans (Mais surtout Shut! Ne lui dites pas, ça pourrait blesser son estime personnel...).

« 11heure, tu parles d’une heure toi, juste au moment du couvre feux. Bon j’aurais pas trop de mal, c’est qui le meilleur ici? »
« Dis moi pas que c’est toi!? »
« Hahaha… »

Quel humour ce gars, c’était à peine croire qu’il pouvait être amis ensemble, pourtant c’était le cas! Depuis maintenant 13ans consécutifs,(13années longues et pénibles remplis de frustrations refoulés dans les patates du dîné qui finissaient constamment écrasées dans un coin de l’assiette à Andrew, mais bon, c’était peut-être pas non plus la vrai raison)sans grande chicane ou bavardage dos à dos je vois pas ta frimousse. Que de plaisir a Partager sa maison, sa salle commune, son dortoir et parfois même son lit (N’y voyez pas de connotation étrange. Même entre garçon il arrive parfois qu’il faut se serrer les coudes (Ou ici le corps) en moment de détresse (Ou de cauchemar)…) avec un garçon aussi charment que Arthur! Pourquoi 7ans? Vous vous le demandez en, puisque ce cher Drew est arrivé a l'école au début de l'année seulement? Et bien faut savoir que ce cher Arthur -lui aussi très roux en passant- était le voisin de Drew quand ils étaient jeunes... Halala,, ça fait si longtemps,, maintenant qu'on est vieux. =D

Le jeune et beau... et intelligent... et euh sexy gryffondor regarda sa montre, 23 :56. Il devrait bientôt partir pour ce «fameux» rendez-vous près de la volière dans exactement 4minutes. c'était la fin du monde, la fin de la vie comme il la connaissait. En fait c'était son premier vrai rendez-vous. Bon, pour le "vrai", on passera parce que ça pourrait très bien être une farce ce rendez-vous, mais dans la tête de ce cher Drew, c'était fantasmagorique. =D



---------- 5minutes plus tard dans les couloirs---------------


Drew avait un plan (il avait toujours un plan), mais dans tout plan qui se respecte, il y a toujours un élément de controverse qui fait qu’on doit user d’un peux de chance, charme et/ou de cheveux roux pour arriver à nos fins. Ce soir là, le plan était clair. Il devait se rendre jusqu’au couloir devant la classe d'arithmancie (Qu’est ce qu’il détestait ce cours) et passer aussi devant le bureau du professeur. Ça, c’était un peu délicat, il se demandait è quel heure se couchait le professeur, est-ce qu’elle faisait des tours dans les couloirs pour voir si tous les élèves étaient couché? Au moins, il y avait un point de bien dans toute cette histoire, la salle commune des Gryffondor se trouve près de la volière, c’était beaucoup de chance. Au moins, il n’aurait pas en plus à affronter les escaliers qui bougent. Mais maintenant qu’il avait passé le bureau du professeur, il devait exécuter son plan en évitant tous concierges, chats de concierges(Car bon, tant toute bonne histoire qui se respecte, les concierges ont toujours un chat.) et élèves maladroits qui foncent dans tout ce qui bouge. Pour l’instant ça allait bien, pas de concierges en vue, ni d’élèves maladroits qui foncent partout (Toute façon, à priori, les élèves étaient couchés)… mais il y avait un chat. Les yeux de Drew devenir pendant un instant si grands qu’il crut lui-même qu’ils allaient tomber.

*Note de l’auteur* -> Il faut savoir ici, que Drew avait créé avec le chat du concierge une sorte de liens hyper temps/animal (Appeler ça comme vous voulez) qui avait créé entre les deux personnages de races différentes un lien qui va au-delà des mots ou de la pensée. Tout se passait dans les YEUX. Vert contre vert, le combat est toujours très féroce. Tout est psychologique.


Retournons à notre histoire. Comme je disais, tout ce passe dans les yeux. Drewsavait que le chat de le laisserait pas passer à une tel heure. Mais comme il ne trouvait aucun moyen de le contourner, il décida de l’affronter. Le reste de l’histoire est trop outrageant pour qu’on puisse en parler en pleine tranquillité. (ne vous inquiétez pas, aucun animal n’a été maltraité, aucun sang n’a coulé et aucun cheveu n’a été arraché.) Le fait est, que Drew pu finalement passé son chemin et continuer pour ce rendre à son rendez-vous, mais non sans incident. Son habit de sorcier était maintenant pleins de poussières et il avait malencontreusement glissé dans une flaque de je-ne-sais-quoi de vert et qui sent mauvais. Par contre, il avait gagné le combat avec le chat. Le chat avait maintenant la tête prit entre deux barreaux de la rampe d’escalier, incapable de s’en déprendre (Andrew n’est pas méchante, il a réussi à se mettre la tête là tout seul le grand monsieur). Rendu ici, ça se complique un peu, il fallait qu’il déguerpisse plus vite qu’un merlin sans caleçon, car si le concierge arrivait, il aurait droit à tout un scénario, ce que le jeune garçon ne cherchait pas vraiment. Enfin il arriva près des volières, par contre, il n'y avait strictement personne. C'était sûrement une blague tout ce truc de rendez-vous. Andrew allait laisser tombé et rentrer à son dortoir (Même après avoir affronté le chat avec tout son courage) et se dire qu'on l'avait bien eu, quand il entendit venir, tout droit de la volière, quelqu'un qui chantait. À la hauteur de la voix, on devinait tout de suite que c'était une fille.

Un sourire aux lèvres, Andrew entra dans le dortoir et... fut assez surpris oui. Suspect
Le sourcil froncé, les lèvres placées dans une espèce de grimace, il demanda;


"T'es un gars?"

Wahou! Méchant rendez-vous! affraid
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MessageSujet: Re: Mélodie salvatrice? [Pv Andrew]   Mélodie salvatrice? [Pv Andrew] EmptyLun 26 Mai - 8:29:55

Maëlyne poursuivit sa mélodie comme si de rien était, ne s’étonnant même pas du fait que Peeves venait de disparaître avec sa veste. Il était bien évident qu’elle était tout à fait certaine d’être la seule folle à se rendre en un tel lieu à une heure pareille. Par conséquent, elle était bien loin de s’imaginer qu’un autre élève, qui n’était pas de la même maison qu’elle, venait de faire son entrée dans la volière. Elle jouait pour oublier, pour ne pas se remémorer les mots de sa tante inscrit dans cette lettre qui avait donné une note morbide à sa journée, et donc elle ne voyait pas l’utilité de faire le guet maintenant. Rusard était sûrement dans son lit, bien confortablement installé, tout comme le directeur de sa maison et tous les autres professeurs de Poudlard. Mais elle dû bien rouvrir les yeux à un moment donné et poser son regard sur le jeune homme qui se tenait juste en face d’elle. Et avant même qu’il ne pose sa question fatidique, elle manqua de hurler de terreur. Elle posa sa guitare dans son écrin avant de refermer celui-ci, et regarder avec une grande surprise cet inconnu à l’aide de ses yeux d’un bleu très clair. Il lui demanda ensuite si elle était bien un garçon, et Maëlyne fut tiraillée entre l’envie de lui rire au nez sans la moindre méchanceté et celle de rester sans rien dire. Elle se contenta de se relever brusquement en prenant fermement son étui en main, ne prenant pas conscience qu’elle venait tout bonnement de répondre à la question du garçon : A moins qu’il soit complètement aveugle ou nécessitant d’urgence une visite chez l’ophtalmologiste, il allait remarquer qu’elle était trempée et ainsi voir constater quelques formes qui n’avaient strictement rien de masculines, même si elle portait un pyjama qui n’était pas vraiment féminin. Mais, au lieu de lui faire un dessin et de lui dire tout bonnement qu’elle était une fille, elle se mit à courir à toutes jambes, sortant de la volière sans attendre, dévalant les escaliers aussi rapidement qu’elle le pouvait. La raison d’une telle fuite n’allait vraiment pas être évidente pour cet inconnu qu’elle venait de rencontrer, tout simplement parce qu’il ne savait pas qu’elle se déguisait en garçon la plupart du temps et que cette fois, elle avait juste été une fois de plus la victime d’une mauvaise blague de Peeves. D’ailleurs, en pensant à l’esprit frappeur, la jeune aiglonne prit comme une porte en pleine figure : Elle avait fuis alors que son ancien vis-à-vis pouvait devenir sa cible…Prise de remords, elle se demandait si elle ne ferait pas bien mieux de rebrousser chemin et de mettre au moins en garde cet inconnu qui somme toute ne lui avait rien fait de mal. Elle avança d’un pas vers la Volière avant d’hésiter à nouveau, se disant que s’il découvrait bel et bien son secret, il pouvait être capable de le répéter dès demain à la première heure…Mais son hésitation ne dura guère lorsqu’elle vit au loin Rusard se diriger vers la volière, l’air plus décidé à coincer un élève en flagrant délit que jamais. Elle plaça donc sa guitare sur son épaule et se remit à courir dans un couloir différent afin de rejoindre la volière avant Rusard, et apparut donc dans la deuxième porte menant à ce lieu, légèrement essoufflée. Elle finit par avancer vers le jeune homme et lui placer sa main sur les lèvres, faisant un doigt sur sa propre bouche afin qu’il se taise. Là encore, il n’allait encore rien comprendre à ce qui se passait sous ses yeux, mais tant pis. Elle le prit par le bras et l’emmena dans le coin le plus sombre de la volière, espérant bien que Rusard ne les verrait pas, et déposa son étui de guitare aussi silencieusement qu’elle le pu. Il ne lui restait donc plus qu’à attendre qu’il parvienne jusqu’ici, et elle n’eut pas longtemps à attendre. Elle profita ensuite d’un rayon de lune particulièrement bien placé pour s’amuser à faire des ombres chinoises avec ses mains, qui aux yeux de Rusard devaient être gigantesques et donc terrifiantes pour un esprit faible comme lui…Son petit plan ne loupa pas, car bien vite, le concierge de l’école dévala à son tour les escaliers menant à la volière, poussa un cri suraiguë avant de s’évanouir dans la nuit. Il fut bien évident que Maëlyne poussa un soupir de soulagement en voyant que le danger était passé…Du moins jusqu’à ce que Peeves fasse à nouveau son apparition, agitant une fois de plus la veste de la jeune aiglonne sous son nez…

« Peeves, rends moi cette veste ! Tu as eu ce que tu voulais non ? Tu m’as amenée ici, tu m’as volé mon vêtement et tu m’as aspergée d’eau…Tu devrais être content, je risque de tomber malade ! Maintenant assez joué, rends moi ma veste ! »

Avec un visage qui se voulait menaçant, Maëlyne eut la mauvaise idée de s’avancer vers Peeves qui n’hésita pas à balancer sa veste dans une flaque d’eau juste devant ses pieds, avant de rire d’un air goguenard qui déplut fortement à la jeune aiglonne. Par ailleurs, elle voulut rétorquer quelque chose, lui dire qu’il n’était qu’un fantôme égoïste par exemple, mais elle n’en eut pas le temps car déjà l’esprit frappeur était passé à travers le mur, en ayant la mauvaise idée de l’enfermer elle et le Gryffondor à l’intérieur de la Volière. Agacée, Maëlyne se laissa tomber sur l’une des marches, ramassant sa veste au passage avant de tenter de l’essorer tout en cherchant une solution pour sortir d’ici. Il fallait bien évidemment que dans un moment pareil elle ait oublié sa baguette dans son dortoir, rendant inutile l’idée qui consistait juste à utiliser un sort pour ouvrir la porte…Mais elle eut une idée un peu similaire : Elle prit deux épingles dans ses cheveux, ce qui les détacha pour reformer les habituelles anglaises de mèches sombres de la jeune fille, et se dirigea vers la première porte pour tenter d’actionner le verrou avec ces deux instruments. Elle continua ce petit manège, encore et encore, pendant de longues minutes, et cela sans jamais se décourager. Elle ne se demanda même pas ce que le jeune garçon derrière elle devait penser de sa personne, elle n’osa tout bonnement pas, de peur que cette vision soit semblable à une quelconque folie. Cela dit, elle parvint quoi qu’il en soit à ouvrir la première porte de la volière et eut un petit sourire en voyant que finalement, son idée n’avait pas été aussi bête qu’elle en avait l’air…Mais alors qu’elle se tournait vers le Gryffondor avec un air triomphal, elle se recroquevilla à même le sol pour éviter la flopée de hiboux qui avait foncé vers la porte en voyant qu’elle s’était enfin ouverte. Décidément, ce n’était vraiment pas son jour…

Maëlyne ne fut capable de se relever qu’après tous les hiboux envolés, la joue griffée et l’une de ses manches de pyjama en mauvais état. Décidément, elle ne pu que soupirer en voyant dans quel état elle s’était mise alors qu’elle avait juste voulu être tranquille : Elle était complètement trempée, tremblante de froid, la joue blessée et le pyjama destroy…Vraiment, si on lui avait dit que cela se passerait comme ça, elle serait restée couchée, quitte à s’ennuyer une bonne partie de la nuit ! Ou mieux, elle aurait joué de la guitare, mais confortablement installée près de la cheminée de sa salle commune. Au lieu de ça, elle se retrouvait avec quelqu’un qu’elle ne connaissait pas et qui n’allait certainement pas se priver de raconter toute cette folle histoire à tous ceux qu’il connaissait dès le lendemain matin. A cette idée, le regard si clair de l’aiglonne ne pu que s’assombrir : Elle n’était pas à Serpentard, elle n’était donc pas cruelle au point de le menacer. Elle n’avait pas conséquent aucun moyen d’échapper à la honte, à moins que par on ne sait quel miracle il décide finalement de se taire…


« Pourquoi es-tu venu ici à cette heure ? Tu voulais donner une raison à Rusard de te pendre en plein milieu du Hall ? Oh et puis, je ne veux même pas le savoir, ça ne me regarde pas je suppose. »

Le pire dans tout ça, c’était que l’aiglonne était d’un calme olympien alors qu’elle avait tout bonnement envie de hurler. Elle continua de le regarder avant de chercher la lettre qu’elle avait balancée à terre quelques instants plus tôt, avant que le Gryffondor n’arrive…Ne la voyant pas, elle commença réellement à paniquer et à scruter le moindre recoin de la volière, l’air désespéré :

« Ma lettre ! Où est ma lettre ?! Je suis sûre que c’est encore Peeves !!! »

Dans tous les cas, il n’y avait plus de doutes sur l’identité et le sexe de la jeune fille, étant donné qu’elle n’avait pas parlé une seule fois avec une quelconque voix masculine…
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