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| | |  Sujet: impression soleil couchant...  Ven 25 Avr - 16:59:59 | |
| La pluie n’était pas tombée sur le château depuis quelque temps, pourtant, on pouvait tout de même voir que l’herbe côtoyant le bord du lac était quelque humide, favorisant ainsi les glissades. Le soleil se couchant doucement derrière ces montagnes infranchissables et si lointaines, mettait à nue ce piège vicieux de la nature, destiné à ridiculiser l’homme. Qare n’était pas de ces gens aimant se vautrer dans les fougères fraichement mouillées, c’était donc pour cela qu’il se promenait le long de la berge, guettant quelque fois, l’eau s’étant étalé ici et là, sur le sol, laissant paraitre de magnifique perle aquatique, qui bien sur était impossible à capturer.
Une ombrelle noire à la main, sa tenue d’écolier toujours sur lui, à la différence que la cravate avait été remplacée par une écharpe rayée noire et grise. Il n’avait pas aimée les écharpes aux couleurs de sa maison, trop épaisses, trop imposantes, trop voyantes. La lumière du soleil se reflétant sur le lac, et rebondissant avec un ballon lancé à grande vitesse, le jeune garçon paraissait à contre jour, lorsqu’on lui faisait face. Marchant lentement, plaçant parfois avec difficulté un pied devant l’autre, non pas que celui lui faisait mal, mais seulement que chaque pas semblait le rapprocher un peu plus du dortoir, ou bientôt il serait obligé de s’adonner au sommeil, activité dont il se serait bien passé s’il le pouvait. Qare avait cette particularité de se balancer sur ses pieds lorsqu’il marchait, non pas au point de tomber face contre terre, seulement, il aimait émettre ce mouvement d’oscillation, comme s’il placé son propre corps sur une hésitation constante
Dans son autre main, on pouvait voir son sac en bandoulière, .tenue cette fois-ci par la poignet, et tout en levant doucement la tête vers le ciel, rabaissant quelque peu l’ombrelle vers l’arrière, la posant sur son épaule, le garçon posa la paume de sa main sur son front, pour se protéger du soleil. La peau du bleu et argent n’aimait pas spécialement la présence de la lumière et de la chaleur, sa peau y était allergique, son état s’en voyait altéré après une trop longue exposition. Enfin, après plusieurs mètres autour du lac, Qare trouva un endroit parfait, ou il ne faisait n’y trop chaud, ni trop froid, ni trop humide ni trop sec, un endroit où la lumière parvenait sans être agressive, un lieu où l’eau s’infiltrait avec apaisement. S’assaillant en tailleur, puis, sortant un livre, une plume et un petit encrier portatif, le jeune garçon commença à rédiger quelque chose. On pouvait lire, de sa belle écriture, « Cher journal, le cours de duel aujourd’hui fut… » et c’est alors que Qare s’arrêta de rédiger. Relevant la tête vers l’horizon, remarquant que le soleil descendait encore, le garçon remit en place l’une de ses mèches, puis souriant seul, son teint pâle ressortant fortement, le Serdaigle, ouvrit ses grands yeux bleus, pour songer à tout ce qui lui était arrivé jusqu’ici. Il avait rencontré cet élève, Harry, qui avait si doux et si franc avec lui, pourtant, en général, Qare n’avait pas pour habitude de sympathiser avec les inconnus, alors, il se retrouvait entouré d’inconnu, ne communiquant qu’avec les adultes comme ses professeurs. Etait-il en train de murir, pourtant, il ne parvenait pas à sentir son cœur battre, il était bien là, il était bien vivant, mais à l’intérieur, il se sentait vide. |
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| | Sujet: Re: impression soleil couchant... Ven 25 Avr - 17:48:29 | |
| Harry passait par là justement. Son esprit était tourné vers le passé. Ces temps-ci pourtant c'était plutôt l'avenir qui le préoccupait, poussant un léger soupir le Survivant leva la tête pour laisser le vent se prendre dans ses cheveux d'un noir jais. Le jeune sorcier repensait aux 11 premières années de sa vie pour la première fois. L'adolescent avait toujours étouffé cette triste décennie en se disant qu'il y avait pire que lui, qu'au moins les Dursley ne le touchaient pas, ne le battaient pas. Mais en y repensant, dormir dans un placard, ne pas manger à sa faim, l'humiliation tantôt puis l'indifférence. Souvent on disait que l'oubli était la chose la plus horrible que l'on puisse faire à un enfant mais Harry n'était pas d'accord. Chez son oncle et sa tante ses plus beaux jours avaient été ceux où les Dursley demeuraient indifférents, c'était bien plus supportable que leur haine.
Le sorcier avait développé un fort caractère, une violence intérieure insoupsonnable aux yeux des autres pour survivre à sa vie. Le garçon n'avait jamais connu l'amour jusqu'à son entrée à Poudlard où il avait trouvé Hagrid, Ron et Hermione. Il avait apprit la signification du mot anniversaire, amitié, sourire. Mais l'adolescent se sentait en déséquilibre, déchiré entre deux mondes. Dans celui des moldus il n'était rien, une ombre qui se confondait avec la nuit; une ombre oubliée qui ne pouvait vivre. Ici il était plongé en pleine lumière, un faisceau aveuglant qui l'empêchait également d'être lui-même. Harry avait dû apprendre à faire avec et ne prendre en compte que les avis de ses amis qui le voyaient comme lui-même. Mais ses deux mondes s'étaient déséquilibrés. Deux fois déjà. L'adolescent avait d'abord perdu sa protection dans le monde magique pendant sa seconde année où il avait été accusé d'être l'héritier de Salazar. Maintenant, non contents d'avoir fait une erreur ils recommençaient à l'accuser injustement. Non Harry n'était pas un menteur, un fabulateur.
Le Survivant baissa doucement ses yeux d'un vert pur sur l'herbe humide. Il violait présentement le règlement en outrepassant le couvre-feu mais cette idée ne l'éffleurait que maintenant. Tout comme il venait seulement de se souvenir de la cape d'invisibilité posée sur ses frêles épaules. L'asolescent la plia conscensieusement puis sortit sa baguette pour utiliser le sort de "Lumos". La lumière était trop faible pour attirer quelqu'un du château mais suffisante pour éclairer son chemin. Le soir tombait mais Harry s'en fichait. Depuis le temps que le garçon violait les règles ça ne lui faisait plus ni chaud ni froid. D'ailleurs le Survivant avait bien d'autres idées en tête, celle d'effacer l'image du petit garçon effrayé dans son placard par exemple.
*Bordel, pourquoi je pense à ça maintenant moi ? *
Harry foula rageusement l'herbe et donna un coup de pied dans le petit caillou. Le jeune Lion était tellement préoccupé à faire taire ses pensées chagrines qu'il ne vit pas la petite silhouette assise prêt du lac; pourtant elle était si proche ! Harry déposa sa cape derrière un arbre, pour ne pas risquer de l'abîmer ou de la perdre dans l'eau. Eteignant sa baguette grâce au contresort"Nox" il pouvait maintenant s'approcher du lac. Mais peut-être n'aurait-il pas dû éteindre sa petite lumière ou peut-être n'aurait-il pas du avoir l'esprit occupé par ses sentiments...Toujours est-il que ces deux facteurs le firent trébucher tout près du lac sur un rocher. Le Survivant essaya de se rattraper mais, malgré ses réflexes de joueur de Quidditch c'était inutile. En effet comment faire lorsque le vide domine autour de vous ? Pas la moindre branche ou roche pour se raccrocher sinon la surface bleutée du lac. Le garçon mit ses mains en avant par automatisme et tourna la tête sur le côté pour essayer d'éviter un plat. Ses yeux verts se fermèrent tandis qu'il se sentit glisser dans l'eau.
Le froid le saisit brutalement et une gorgée de liquide s'infiltra entre ses lèvres fines. Aussitôt ses cheveux mi-long d'un noir nuit se rangèrent sur sa tête; alourdis et trempés. Un gros bruit avait confirmé la chute ainsi qu'un cri de la part du Gryffondor surprit par le froid. Il se rattrapa sur la berge, maladroit dans ses vêtements imbibés d'eau et c'est là que ses prunelles d'émeraude virent Qare assit juste au-dessus tandis que ses mains gelées attrapaient quelques brindilles pour essayer de tirer son corps tremblant.
Le coup l'avait "assomé", obligeant son cerveau au silence pour se concentrer sur l'analyse de ces événements aussi soudains que désagréables. Doucement l'adolescent se hissa sur le bord; S'il faisait encore suffisamment jour pour que le Serdaigle écrive, la lumière était suffisante au Survivant pour distinguer le garçon et deviner son identité. Harry ne lui demanda pas d'aide car même s'il était plutôt maigre la différence d'âge ne faisait aucun doute sur le problème de poids. Qare ne pourrait pas l'aider sans risquer de tomber également; heureusement l'eau du lac était propre; le garçon regarda Qare un instant, tentant de reprendre ses esprits.
-Euh...Salut, désolé pour...hum..."l'arrivée".
L'adolescent avait fait fort en effet. Il se demanda ce que faisait le bleu et bronze ici mais se maudit intérieurement. Harry était encore dans les ennuis qu'il commençait déjà à se demander ce que l'autre garçon faisait ici; pfffft fichue curiosité. En plus, le pire c'est que Harry n'aimait pas qu'on lui pose des questions mais ne pouvait s'mepêcher de s'en poser à propos des autres. Le Gryffondor tenta de paraître le plus naturel possible puis s'éloigna un peu, songeant qu'il avait déjà assez embêté son voisin. Harry sortit sa baguette magique trempée elle aussi et répara ses lunettes légèrement tordues par la pression exercée lors de sa chute- c'était déjà un miracle qu'elles ne soient pas au fond de l'eau- mais ne jeta pas de sort pour se réchauffer. Ce serait plus fort qu'un Lumos, trop intense pour prendre le risque car quiconque regarderait pas la fenêtre du château verrait cette petite lumière, Rusard, méfiant comme tout irait sûrement voir. Claquant donc des dents l'adolescent s'assit non loin de Qare mais sans parler. Il n'y avait pas besoin de discuter spécialement pour combler le vide. Regardant dans les remous de l'eau encore agitée par sa chute il posa ses magnifiques yeux d'émeraude dans ce miroir naturel.
Son portrait ne plaisait pas au Gryffondor, avant, étant plus jeune il aimait sa cicatrice, songeant qu'elle était un mystère. Un mystère qui le sortirait de son enfer chez les Dursley; mais c'était pour mieux le faire entre dans un autre: face au meurtrier de ses parents et les tortures y étaient bien pire. L'Endoloris qu'il avait reçu l'année dernière, la vision de mort de Cédric..Enfin bref il n'y avait que ses beaux yeux, luisant comme deux perles rares que le garçon appréciait maintenant; poussant un soupir Harry passa sa main dans l'eau pour éparpiller ce reflet déplaisant de lui-même puis il se tourna vers Qare; sans le regarder directement l'adolescent lui accorda son attention, semblant en attente de réactions sans toutefois lesexiger. Remontrances ? Salut ? Discussion ? Silence ? Au Serdaigle de choisir.
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| | | | | | Sujet: Re: impression soleil couchant... Ven 25 Avr - 19:17:27 | |
| Captivé par sa rédaction, le jeune garçon n’avait pas remarqué la venue précipité d’une silhouette au loin. Relevant soudainement la tête, n’ayant pas besoin de plisser les yeux, même si le soleil était presque couché, car le jeune garçon avait la particularité d’avoir une vision presque parfaite dans la nuit, presque nyctalope, et après quelque seconde, il put remarquer que Harry se promenait près du lac, à l’endroit précis où Qare avait prit la précaution de ne pas marcher. Puis soudain, la silhouette du jeune homme disparut sans prévenir, pour laisser entendre un bruit de froissement de l’eau grossier, comme si une roche d’un poids imposant s’était renversée accidentellement dans le lac. Cela ne faisait pas de doute, le Gryffondor était tombé dans l’eau, l’avait-il fait exprès ? Qare ne voulait pas vraiment être dérangé pendant son moment de calme, le seul moment où il lui était possible d’écrire en toute tranquillité, sans avoir peur que des regards curieux, et des esprits mensongers souhaitent tout savoir sur lui, sur sa vie, sur son passé. Dans la tête du jeune Serdaigle, deux alternative apparurent ne même temps, soit se lever, se priver de son instant de calme et de solitude, refermer son cahier et aller porter secours à Harry, ou, rester assis, attendre qu’il s’en sorte, ou pas. C’est alors que Qare se dit que peut être Harry n’en aurait pas fait autant pour lui, que peut être il n’aurait pas était capable de l’aider au mieux, que peut être qu’il aurait attisé les foule, et que peut être, il aurait été rejeté. La décision était prise, il resterait assis, attendant, attendant que la noyade le prenne ou je rejette. Il est vrai que Qare pouvait paraitre sadique, mais ce n’était pas vraiment le cas, il voulait seulement voir si le survivant pouvait survivre à un peu d’eau. Et puis, si le Serdaigle commençait à s’intéresser de trop près à une personne, où même s’il commençait à compatir pour un humain, il finirait par être blessé un jour ou l’autre. On disait que plus la personne et loin des yeux, plus elle est loin du cœur, et de ce fait, cela créait un manque, or, Qare n’avait pas de cœur, alors la distance qui pouvait le séparer d’un des élèves lui importait peu.
Enfin, le rouge et or parvint à se sortir de l’eau, avec un peu de difficulté, très affaibli, trempé jusqu’au os, il faisait presque peine à voir. Sans bruit, semblant glisser de nouveau sur l’eau, Harry vint se poser, noyé, ruisselant de partout, et tout en posant son derrière sur le sol, il posa son regard sur la personne de Qare. Celui-ci, ayant reprit sa plume et son carnet, il fit entendre encore pendant quelque seconde, le grattement de la plume sur le papier, puis, refermant brusquement son cahier, une petit nuée de poussière s’évaporant, se voyant emporté par le vent léger qui s’était levé. Tournant seulement la tête, d’un geste rapide, jetant un regard on pas noir, mais accusateur vers Harry, pour l’avoir interrompu dans son instant de détente, le Serdaigle se leva lentement, se balançant sur place une fois, ses mèches suivant son mouvement, il finit par remettre en place sa tenue, retirant les faux plis, époussetant ici et là, les feuilles mortes s’étant déposées sur ses épaules. Doucement, à pas de loup, il finit par se retrouver face au Gryffondor, presque la même scène qu’au club de duel : Harry assit, Qare debout face à lui.
Il aurait put sans aucun doute le gifler, ses bras le long du corps, ses mains tendues, près à partir sans prévenir, mais ce ne fut pas la réaction de Qare. Affichant un visage profondément dur, il troqua en quelque seconde ses lèvres serrées contre un petit sourire gentil, des yeux bleus brillant grands ouverts, et des cheveux flottant au vent s’engouffrant dedans. Soudain, levant sa main face au visage du jeune homme, le petit garçon vêtu de noir posa le bout de sa main à revers, et d’un geste fluide et net, il frotta toute l’eau posée sur sa joue gauche, pour la chassée dans le vide. Ce geste semblant être dénué de sentiment, marqué pourtant un grand signe d’affection pour Qare :
« T’as peau est douce…Un peu froide…Mais autant que la mienne… »
Et là, Qare fit quelque chose qu’il n’aurait jamais fait pour quelqu’un d’autre, à part peut être sa mère. Baissant la tête, tendant ainsi sa nuque, il déroula son écharpe fétiche accroché à son cou, pour ensuite la placer autour du cou d’Harry. Elle lui allait comme un gant, et même si la température corporelle de Qare était souvent inférieur à 37°, il était capable de concentrait de la chaleur. Elle était si douce et si chaude, qu’elle ne pouvait que faire du bien à Harry.
Enfin, se retournant naturellement, se plaçant face au lac et tournant le dos au Gryffondor, Qare attendit la réponse d’Harry, ou pas, ses mèches se balançant de gauche à droite, il semblait si grand comme cela, si sûr de lui, si adulte, comme si le monde était devenu petit et qu’il pouvait le cueillir comme il arracherait une marguerite dans l’herbe ses pieds. Il était une ombre naturellement, noire de nature mais pas mauvais, seulement neutre et mélancolique. Il était seulement malade, parfaitement malade, vidé de tous ses maux, et pourtant si fragile. Il se devait de paraître fort et inflexible ; Une coquille si dure et si épaisse. Qui la briserait ? |
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| | Sujet: Re: impression soleil couchant... Ven 25 Avr - 20:31:13 | |
| Le jeune sorcier ne disait rien depuis un moment déjà, ses yeux purs posés dans le vague. L'écho de sa voix mourrut faute de n'être alimenté que part le silence. Crachant de l'eau le Gryffondor avisa un arbre tout près du lac, si proche qu'en étendant ses pieds l'on pouvait tremper ses jambes dedans. Il allait faire appel à son courage pour se déplacer jusque là lorsque Qare s'approchait de lui. Impassible, aussi mystérieux que lui. Le Serdaigle ne laissait passer aucun sentiment. Ses prunelles bleues étaient plus douées que celles du Survivant pour créer l'illusion. A défaut de tenter de cacher ses sentiments comme Harry, pour ne tromper personne finalement; les yeux du première année mêlaient une foule de sentiments, inombrables, emmêlés et du coup il était impossible de savoir lequel était mis en avant en cet instant. Colère d'avoir été dérangé ? Amusement ? "Compassion" ? Le jeune Lion ne pouvait le dire et cela le gênait un peu. Jusque là c'était plutôt lui qui résistait aux autres, à leur intrusion, pas les autres.
Le Gryffondor se heurtait à sa propre armure en faisant face à Qare. Ce dernier s'était encore approché et le Survivant leva fébrilement son regard sur lui. Mine de rien le vent était glacial et l'eau plaquait ses vêtements contre sa peau. Il avait fallut moins d'une minute pour se sentir frigorifié, affaibli ainsi. C'était peut-être stupide de "perdre" contre un lac mais on ne pouvait rivaliser avec les éléments et le Gryffondor était vraiment mal. Cherchant à tout prix un moyen de réchauffer son pauvre corps transis l'adolescent sillonna les lieux avec avidité. Mais à part l'arbre rien ne pouvait lui promettre cette chaleur et cette douceur à laquelle le Survivant aspiraient désormais. Occupé à ses recherches le garçon avait oublié de penser à son passé et ne voyait plus vraiment la silhouette du Serdaigle s'approcher encore un peu plus.
Harry n'aimait pas cet air dur affiché sur le visage du garçon face à lui désormais, tout comme cette proximité lui déplaisait. D'accord il avait fait un faux pas et de ce fait brisé le calme auxquel semblait aspirer Qare. Mais était-ce une raison pour lui jeter ce regard accusateur ? Pourquoi lui en voulait-on dès qu'il faisait trop de bruit. Harry n'avait pas le droit de dire la vérité, il devait garder ses horreurs pour lui. Evidemment personne ou presque n'en voulait. Qui souhaiterait entendre le récit du retour de Voldemort ? Alors on le forçait à se taire. Ombrage avec ses lignes à écrire avec son propre sang...
Seul le silence franchira tes lèvres
Cache les sanglots qui sillonnent tes nuits.
Leurs yeux ne veulent voir qu'une trêve
Ne leur offre pas la guerre. pas un bruit
Là-bas, lorsqu'il demandait d'où lui venait cette cicatrice: on lui disait de ne pas poser de questions. Ni sur l'accident de voiture ni sur lui-même. Mais comment un enfant pouvait-il grandir sans réponses, sans amour ;? Il grandissait alors avec la seule chose qui lui restait: le temps. Mais Dieu qu'il grandissait mal. Les voisins ne devaient pas entrendre parler de sa présence. Il était le silence que cachait honteusement une famille bien rangée, fière de sa normalité. Et la porte se refermait doucement sur sa petite silhouette affaiblie. La tante Pétunia ne lui donnait pas beaucoup à manger mais pas au point qu'il soit si maigre. C'était lui, ce petit garçon qui refusait de se nourrir plus. Comme si la maladie, la faiblesse l'effaçait et le protégeait ainsi des représailles. Il fallait être léger, léger comme une plume pour ne plus s'accrocher à rien. Sans amour un enfant fuit; il fuit vers une tendresse idéalisée. Sans un bruit surtout.
Seul le souffle passera la barrière
Efface les contours de ta vie
Le mensonge cloue leurs paupières
Offre-leur ton absence. Pas un bruit.
Et maintenant Qare lui reprochait d'être là; sa présence gâchait son moment de tranquilité. C'était bête de penser ça mais le Gryffondor n'était plus vraiment lui-même depuis que son esprit remâchait la première décennie de sa vie. Un point de vue jusque là jamais exploré, ignoré. Pourtant le visage du Serdaigle changea tout à coup, se faisant miraculeusement amical. Le jeune lion ne put retenir un sourire timide. Lui qui détestait pleurer son sort ou se plaindre se sentait tout petit tout à coup face à cette silhouette se balançant d'un pied sur l'autre; ses yeux bleus cachés de temps à autre par des mèches presque bleutées.
Lorsque Qare se baissa le Gryffondor eut un léger mouvement de recul. Harry n'aimait pas être ignoré comme tout à chacun mais n'appréciait pas non plus qu'on l'approche de trop près. Ron et lui n'avaient pour ainsi dire jamais eu vraiment d'accolades. C'était drôle de songer à cela maintenant mais vérédique pourtant. Les deux garçons étaient comme des frères, riant, parlant, se confiant tout mais sans effusion. En tout cas presque jamais. Jamais le Gryffondor n'avait pleuré devant Ron, jamais il ne l'avait réellement prit dans les bras parce que Harry n'aimait pas être touché. Au fond de lui le Survivant détestait être le dominé, qu'on puisse le contrôler, lui ou ses gestes alors il n'aimait pas le contact physique. Sa ne sautait pas aux yeux tout de suite bien sûr mais c'était pourtant là ancré en lui. Après tout, à défaut d'avoir été battu physiquement il l'avait quand même été moralement quoiqu'il en dise, quoiqu'il s'en défende...Même s'il riait de la patéthie des Dursley l'adolescent devait le reconnaître: ces derniers l'avaient dominé et influaient encore sur lui malgré tout.
« Ta peau est douce…Un peu froide…Mais autant que la mienne… »
Harry sursauta légèrement quand le Serdaigle effleura sa joue pour enlever les petits ruisselets d'eau qui s'y glissaient furtivement. Ses paroles étonnèrent le sorcier qui ne put qu'hausser une sourcil en guise de réponse. Il hocha juste la tête; de toute façons les ots seraient un peu trop étranges dans cette situation qui l'était déjà bien assez. Pendant que le Survivant demeurait interdit des gestes et dires du premier années, les ruisselets d'eau réapparurent bientôt, descendant de ses mèches de cheveux pour couler sur ses joues; perlant de ses longs cils fins. Harry sentit quelque chose enserrer son cou; le Gryffondor était tendu, nerveux...Il détestait être dominé. Puis le Bleu et Bronze s'éloigna légèrement sans rien demander; le Survivant leva enfin les yeux vers sa silhouette de dos. Il paraissait fort pour un premier année: le vent ne le faisait pas ployer, jouant avec ses cheveux mais ne courbant ni sa tête ni son échine. Harry se taisait, décidé à ne plus rien gâcher en faisant du bruit.
Seul l'oubli cicatrise tes blessures
Ignore les cris de ta mémoire.
Toi qui refuses tes propres écritures
Offre-toi l'illusion d'une belle histoire.
-Merci
Finit-il par dire de façon presque inaudible, toujours dans ce but de rattraper sa "faute". Harry se maudit intérieurement. Ce froid ne lui aurait tout de même pas fait perdre ses moyens non ? Il avait quand même vu pire que cette scène risible. C'est vrai c'était drôle de se trouver là-dedans. En temps normal le Gryffondor aurait tourné ça en dérision pour amuser Ron et Hermione mais là...Comme faire face à ce garçon qui offrait exactement la même résistance que lui ? Le jeune sorcier aimait la solitude mais si quelqu'un se trouvait en face de lui alors le Survivant aimait qu'il parle, qu'il se dévoile. Car comme tout à chacun Harry détestait et graignait l'inconnu même si lui n'offrait bien souvent qu'une aura de mystère. C'est pour ça que l'autre devait parler: pour combler le vide, laisser le jeune sorcier l'analyser, le comprendre sans se donner lui-même. Ce n'était pas du calcul, juste...Hum...Juste quoi au fait ? De la protection peut-être ?
Harry se leva à la suite de Qare mais pas pour aller vers lui, il se rapprocha effectivement et s'appuya contre le tronc d'arbre si proche de l'eau qu'il avait visualisé un peu plus tôt. Là comme un félin l'adolescent ferma à demi-les yeux, il ne voyait pas grand chose avec ses lunettes mouillées; aussi les retira-t-il et les fourrat-il dans sa poche. Pour quelqu'un voulant se protéger cela paraissait un peu étrange mais le garçon semblait avoir intégrer Qare à son monde depuis que ce dernier était plus aimable et lui avait passé son écharpe autour du cou. Harry commença à la retirer pour la rendre au garçon vêtu de noir mais devina que c'était inutile. Le code entre eux était clair...Pas un bruit.
Le Gryffondor offrit un sourire doux, mi-rêveur à Qare avant de s'adosser au tronc d'arbre. Il vit alors une minuscules silhouette près du lac et sourit plus franchement. Se relevant le garçon apperçu une chocogrenouille puis une autres sur la rives. C'étaient celles qui lui restaient de sa dernière sortie au Pré-Au-Lard avec ses meilleurs amis; les friandises avaient dû tomber avant sa chute. Heureusement le papier doré qui les protégeait était demeuré et l'eau ne l'es imbibait pas. Harry les attrapa en faisant attention à leurs sauts facécieux puis héla Qare-pour qu'il se retourner-, se relevant malgré le fait qu'il claquait des dents pour lui tendre l'une des deux friandises.
-Qare ?
Le Gryffondor posa la chocogrenouille en silence dans sa main puis se radossa à son tronc d'arbre. Il ne faisait pas ça en signe de gratitude ou autre. C'était juste comme ça...Envie de partager avec le seul (ou presque) qui lui avait sourit et pardonné -semblait-il-d'avoir fait...du bruit
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| | | | | | Sujet: Re: impression soleil couchant... Sam 26 Avr - 15:09:38 | |
| Voilà ce qui arrivait lorsqu’on souhaitait aider une personne, elle rejeté ce qu’on lui offrait, et en retour elle voulait vous faire grâce d’un présent, quelque soit son importance, la logique voulait qu’on l’accepte. Qare n’avait que faire du chocolat que lui offrait le naufragé, il préférait mourir de faim que de recevoir de l’aide de quelqu’un. Il avait déjà accepté la compagnie du gryffondor, il ne fallait pas abuser de sa personne, il n’était pas du genre à paraître sympathique seulement parce qu’on l’était avec lui. Qare n’en voulait pas à Harry pour son intrusion, mais, Qare n’était pas apte à évoluer subitement, à se dire que peut être il serait utile d’envisager de se lier d’amitié avec quelqu’un, qu’il faudrait penser à changer de comportement, mais dans quel but ? Pour faire semblant d’être heureux, de porter un masque qui finirait par le défigurer, et de ce fait, il ne pourrait plus jamais retirer sa protection. Il ne voulait pas d’une vie basée sur le jeu du faire semblant, il préféré de loin le naturel à l’abstrait. Mais il ne pouvait dire s’il préférait le réalisme à son monde solitaire, mais existait-il une réelle marge entre les deux ?
Tournant de nouveau le dos à Harry, n’acceptant pas le présent qui lui était destiné et qui se trouvait dans la main du lion, le petit garçon avança d’un pas, sans se balancer cette fois, et sans que personne n’ai le temps de le remarquer, il avait fait jaillir sa baguette, la pointa vers le ciel, et d’une voix raisonnante, comme envoutante, il prononça :
« Wingardium Leviosa ! » En effectuant le cercle le bouclant en abaissant le poignet, une petite onde apparut sous la friandise pour flotter avec légèreté dans l’air et enfin venir se poser dans la main du jeune garçon. Non pas qu’il souhaitait se cacher lorsqu’il mangeait, mais c’était une manière à lui de différencier ce qu’on lui donnait et ce qu’il prenait sans prévenir, presque comme un vol, un vol autorisé. Qare avait cette particularité, peut être déstabilisante pour les impatients et les hyperactifs de ne jamais faire de bruit, quoi qu’il faisait, quoi qu’il entreprenait, ses déplacements étaient des plus silencieux grâce à son poids plume, et tous ses mouvements ne laissaient paraître aucunement sa présence. Les yeux d’Harry avaient dû maintenant s’habituer au noir, dans le cas contraire, il aurait put perdre la trace de Qare qui était face à lui, mais vêtu de son vêtement noir, sa chevelure bleue noire, et son allure d’ombre, il ne paraissait pas être de cette terre. Décidant d’avancer, seulement pour s’emparer de son ombrelle restée près de son arbre, jadis emprunté pour se recueillir, le Serdaigle fit le sens inverse, son ombrelle maintenant au dessus de sa tête, et se retrouva à nouveau devant Harry, bien plus grand que lui, mais cela ne l’impressionnait nullement. Levant la tête vers le visage encore mouillé du gryffondor, un sourire fit de nouveau son apparition, non pas cette fois un signe d’empathie, mais un sourire moqueur, car c’était drôle de voir un garçon si intelligent, se laisser manipuler par la nature, alors qu’un nouveau venu dans ce monde connaissait très bien les caprices de mère nature.
Enfin, sortant sa baguette, la tenant de sa main libre, l’aigle prononça, du même ton que précédemment, une nouvelle formule :
« Flammes Bleues » Soudain, ce fut 3 petites flammes d’un bleu profond qui jaillir, se tortillant et dansant sur elles-mêmes, non pas pour venir éclairer la scène, mais pour réchauffer le corps du jeune homme qui risquer la maladie. Les guidant librement à l’aide de sa baguette, Qare affichait un sourire satisfait de lui, et après quelque petit coup de baguette, elles finirent par se concentrer ne une seule flamme, plus puissante, vacillante quelque peu, et se baladant de haut en bas, le long du corps du lion, Qare murmura :« On dit que les gros chats n’aiment pas l’eau…est vrai ? » Souriant cette fois, pour montrer quelque chose qui semblait être de la sympathie, même si Qare n’en était pas sûr, il s’avança hésitant un moment, puis voyant le corps mouillé d’Harry, qui lui rappelait les fois ou sa mère revenait de la forêt, noyée par la pluie, le petit garçon ne put s’empêcher de serrer le plus fort possible le Gryffondor. Lui-même ne comprenait pas sa réaction, ses jambes et ses bras avaient agis à la place de sa tête, pourtant, il se sentait si bien. Il avait tant de mal à contenir ce mal être, mais il ne savait pas faire la différence entre la mélancolie enfouit dans son cœur, et la gentillesse qui frappait à sa porte. Elle y frappait si rarement, que Qare n’avait jamais eut l’occasion de l’accueillir. Mais peut être était-ce le moment. Malgré tout, le Serdaigle n'avait pas trouvé d'autre moyen pour réchauffé son interlocuteur, et il faisait presque pitié. |
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| | Sujet: Re: impression soleil couchant... Sam 26 Avr - 15:53:24 | |
| « Wingardium Leviosa ! »
Harry vit la chocogrenouille s'envoler pour attérir dans la main de son interlocuteur. C'était à n'y rien comprendre. Maintenant Qare le regardait d'un air moqueur. Le Gryffondor n'étant pas vraiment réputé pour sa patience sentit sa fameuse impulsivité tenter de reprendre le dessus; d'ailleurs c'était curieux qu'elle ne l'ait pas fait plus tôt...Enfin bref toujours est-il qu'elle était là à fleur de peau et que l'adolescent rendait ses étincelles au garçon, franchement sur la défensive. Il avait nettoyé ses lunettes et les avait remise sur le bout de son nez; le verre aidant ses deux émeraudes pures n'en paraissaient que plus lumineuses sous le rayon de la lune qui s'était levée. Cependant le Survivant peinait maintenant à voir son interlocuteur. Lui-même disparaissait grâce à ses cheveux de jais et sa cape de sorcier d'ébène mais ne savait pas que Qare avait une très bonne vision nocturne. C'est ainsi que lui commençait à perdre quelques contours du garçon.
Le défiant toujours, étonné de ne pas voir bondir son impulsivité qui aurait du envoyé balader le Serdaigle depuis longtemps, Harry se réjouit de la savoir un peu calmé. Il n'avait pas envie de sauter à la gorge du garçon malgré son étrangeté. Le premier à briser le silence de nouveau fut le Bleu et Bronze. Le Gryffondor resserra l'écharpe autour de son cou, frigorifié mais bien décidé à ne pas encourir le risque d'être vu.
« Flammes Bleues »
Ah oui ça bien sûr que le Survivant y avait pensé. Pas à ce sort spécialement mais un autre quelconque pour le réchauffer (voir début du topic^^) mais s'il ne l'avait pas fait c'est qu'il y avait une bonne raison. Alors le sorcier commença à chercher sa baguette magique pour éteindre la lueur qui aurait tôt fait d'attirer Rusard, bien trop malin et habitué aux sorties nocturnes des élèves dissidents pour ne rien relever et se dire que c'était une bête. Restait à espérer que le concierge regardait ailleurs. Même étant Cracmol il connaissait les sorts et ne serait pas assez stupide pour croire que c'était un tour de son imagination.
« On dit que les gros chats n’aiment pas l’eau…est vrai ? »
Toujours ce ton moqueur mais étrangement Harry n'en prit pas ombrage. Il acquiesa, cherchant toujours sa baguette de ses doigts gelés.
-On dirait en effet-Confirma-t-il tout en sortant sa baguette magique, triomphant. Dans l'optique d'éteindre les flammes et de s'expliquer face au Bleu et Bronze l'adolescent effectua le mouvement de poignet mais n'eut pas le temps de prononcer la formule que Qare redevint amical et se laissa tomber contre lui; le serrant contre lui. Surprit le Survivant qui n'aimait pas le contact physique était bien servit maintenant. En plus c'est qu'il s'y trouvait bien le petit aiglon. Harry ne sachant que faire passa une main hésitante sur son dos pour affirmer sa présence au garçon qui semblait peut-être le prendre pour quelqu'un d'autre. C'était bien ça que voulait Qare non ? Etre rassuré ? Le jeune lion ne pouvait en être sûr; son interlocuteur était tellement changeant, déstabilisant aussi car il invoquait en Harry une patience qu'il avait rarement eu.
Mais l'étreinte ne put durer plus longtemps. Le Survivant se laissait peut-être avoir par dame Nature mais, Alerte il avait entendu des bruits de pas dans l'herbe; avant même que ses yeux ne distingue la lueur dansante d'une petite flamme rousse...Ca ce n'était pas de la magie, c'était enfermé dans quelque chose de rectangle; la lueur semblait prisonnière d'un objet. Une lanterne ! Rusard...C'était forcément lui, incapable de faire de la magie. Harry dégagea son poignet doucement pou ne pas faire mal à Qare et murmura
-Finite Incantatum
Les Flammes bleues s'annulèrent et le Gryffondor se remit à trembler de plus belle. Un miaulement se fit entendre ainsi qu'une grosse voix rauque et éraillée à la fois
-Ils ne sont pas loin Miss Teigne, on va les avoir !
Le concierge ne savait évidemment pas qu'ils étaient deux mais parlait toujours au pluriel, persuadé que les élèves étaient toujours en train de se réunir pour un complot; donc à transgresser les règles ils étaient sûrement plusieurs. Harry vit l'homme s'approcher et devina qu'ils n'auraient pas le temps de s'enfuir; en plus gelé comme il l'était le Survivant ne pourrait pas faire un pas de plus. Vif, et habitué à de telles situations c'était désormais à Harry de prendre les choses en main et à Qare d'écouter, de faire confiance. Le Gryffondor se mit à réfléchir à toute vitesse, bien entendu il avait peur de se faire avoir; tellement en fait qu'il ne pensait plus à craindre le contact avec le Serdaigle blottit contre lui. Cette situation le fit paraître fragile aux yeux du Survivant, lui donnant automatiquement l'envie de le protéger. Comme un grand frère peut-être ? Humm comment savoir ? Après tout il n'avait jamais eu de frère donc cette sensation inconnue ne pouvait être révélée. Enfin tout ce qui comptait c'est qu'elle était là. Rusard était là à quelques mètres; levant déjà la lanterne pour voir où ils étaient...Le sorcier savait que Miss Teigne pourrait les voir à cette distance en tournant la tête, heureusement elle regardait à gauche mais pour combien de temps encore ? Harry se sentit frémir et se gifla intérieurement...Evidemment ! La solution était avec eux, le jeune Lion l'avait même emmené sur le bras tout à l'heure et l'avait déposée derrière un arbre non loin.
-Accio Cape invisible
Harry l'attrapa au vol et la posa sur lui et Qare; blottissant le Serdaigle contre lui pour être sûr que rien ne dépasserait. La sensation douce de la cape si particulière le fit encore frémir. Jamais il ne s'habituerait à cette sensation si agréable d'une chose soyeuse qui coule sur vos cheveux. Le Survivant passa ses bras autour du Bleu et Bronze comme pour le protéger; si tendu qu'il en oubliait son tremblement intempestif.
-Ne bouge pas, ne dis rien
Fit Harry juste avant que Miss Teigne n'arrive sur les lieux et se mettre à renifler près d'eux. Heureusement la chatte ne chercha pas à marcher sur eux et ne butta pas contre leur corps non plus. Rusard s'approcha vraiment très près, trop prêt et la lanterne aveugla les yeux du Survivant désormais trop habitué au noir pour ne pas en souffrir un minimum. Protégeant les paupières du Serdaigle de sa main libre l'adolescent gardait sa baguette pointée vers Rusard au cas où. La chatte miaula de dépit mais fut attiré par quelque chose. Harry vit une silhouette sautiller et devina que c'était sa chocogrenouille qu'il avait laissé échapper en saisissant sa baguette tout à l'heure.
Divertie de son objectif Miss Teigne bondit pour attraper la pauvre Choco et l'attrapa vivement pour la rapporter prêt de son maître et commencer à la dévorer.
-Ils ont dû partir vers la forêt...Quelle bandes de petits crétins. Bon qu'ils ne comptent pas sur nous pour les ramener. Allez viens Miss Teigne; mieux vaut rentrer, nous n'avons rien vu
En effet le Cracmol qu'il était ne pouvait risquer la forêt; déjà que c'était dangereux pour un sorcier. N'ayant pas encore de se décarcasser pour des gosses impétueux le concierge préférait rentrer en vitesse et faire comme si de rien n'était. Harry se reprit à respirer normalement et regarda enfin Qare, laissant choir la cape invisible tout en veillant à garder le contact physique avec...Sinon elle serait perdue évidement. Le Survivant ne savait pas comment avait réagit le Serdaigle et tout ce qu'il avait fait été instinctif. Libérant le garçon, lui laissant le choix de demeurer contre lui ou de se dégager le Gryffondor savait qu'il avait été très proche de lui; ayant même posé une main sur ses yeux pour le protéger contre la lumière de la lanterne...Il espérait juste que ses gestes protecteurs ne serait pas mal pris.
-Ca va ? -Chuchota-t-il...Toujours aussi frigorifié- Je suis désolé...Je n'avais pas le choix
Puis l'adolescent observa Qare pour lui trouver une quelconque égratignure; et oui c'était comme ça. Harry s'inquiétait toujours pour les autres, pas lui. Maintenant qu'il avait vérifié d'un coup d'oeil que le Serdaigle allait bien et espérant que c'était vrai, que la nuit ne l'avait pas trompé, le Survivant laissa Qare choisir ce qu'il voulait...Déjà qu'il ne connaissait même pas quelles avaient été ses réactions pendant et après...Pourvu que le Bleu et Bronze ne le fuit pas. |
| | | | | | Sujet: Re: impression soleil couchant... Mer 30 Avr - 7:52:14 | |
| Qare ne comprit pas tout, du moins pas tout de suite. Le sort, les flammes, l’affolement, le contre-sort, la cape, le concierge. Le Serdaigle se disait que peut être il avait fait une bêtise, que peut être il aurait du garder son sortilège, peut qu’il aurait du se garder d’approcher de nouveau le Gryffondor, et que peut être il aurait du le gifler plus tôt, au moins, il ne se serait pas permis de le toucher sans son accord. Comment un simple élève avait-il put le toucher, lui bander les yeux, lui retirant ainsi la chance de pouvoir découvrir un peu plus le monde, de palper l’excitation du danger, et d’en garder, un souvenir, plus ou moins fort de cette soirée.
Repoussant avec force l’éteinte de l’individu, Qare qui était au par avant dos à lui, blotti contre son corps, se retrouva face à lui, les mèches noires s’agitant brusquement, le regard assassin, la posture la plus droite possible, les bras croisés, le visage des plus pâles, dû au reflet de la une l’atteignant maintenant. Il ne trouvait rien à dire car son regard en disait long, et même s’il paraissait inflexible comme à son habitude, on pouvait ressentir de profondes ondes négatives émanaient de l’aigle. Sans prévenir, pointant sa baguette sur Harry, non pas pour l’attaquer, car il savait que le gryffondor était plus fort que lui, il prononça de nouveau, de la même voix :« Wingardium Leviosa » Effectuant le signe habituel, tout en effectuant plusieurs tour par l suite, comme pour défaire quelque chose qui était enlacé autour d’un objet, Qare était en train de retirer l’écharpe qu’il avait donné à contre cœur à la personne qu’il croyait de bonne fréquentation, une personne dont il croyait que la politesse et le respect était ses terrains de prédilections, mais Qare s’était pour une fois trompé, et renforcé cette carapace qui le protéger du monde extérieur, tout en évitant de vivre dans son monde. Terminant son sortilège, ramenant l’écharpe jusqu’à lui, il ne préférait pas la porter de suite, car pour le moment elle était mouillée par l’eau du lac et souillée par cet individu de mauvaise fréquentation se disait Qare.
Récupérant délicatement son ombrelle tombait à la renverse dans la précipitation, le jeune garçon fit marche arrière, tournant le dos de nouveau au jeune homme, une puissante bourrasque de vent s’engouffrant sur le terrain séparant les deux élèves. Sans doute Harry allait être malade, sans doute allait-il tomber malade, ans doute se serait sa punition pour avoir touché impunément Qare. Tout en parcourant le chemin dans le ses inverse, pour retourner jusqu’à son arbre, l’aiglon se demandait maintenant pourquoi il avait réagit de cette façon. Cette répulsion face au contact d’une autre personne, ce refus flagrant de recevoir al chaleur humaine, l’impossibilité d’aller vers le cœur des gens, lui-même ne connaissait pas la réponse. Il ne savait pas non plus pourquoi il s’était jeté sur Harry au par avant, peut être pour le réchauffer, ou peut être pour constater du contact humain. Il est vrai que sa mère avait été la dernière à le toucher avant qu’il en soit séparé, et de ce fait, il souhaitait garder cette trace à vie, mais le Gryffondor avait brisé ce désir, en se permettant de lui effleurer la peau.
Soudain, sans crier garde, une fine gouttelette d’eau vint se désintégrer sur la joue de Qare. Non, il ne pleurait pas, mais les nuages eux se lamenter et déversaient maintenant une quantité de plus en plus grande d’eau. Bientôt, ce serrait un déluge, et si Qare ne se protégeait pas, il serait lui aussi malade. Mais son ombrelle était là pour le protéger. Instinctivement, il avait sentit que son ombrelle lui serait utile, et il ne s’était pas trompé. La redressant bien au dessus de sa tête, se tournant de nouveau vers Harry, qui était à quelque mètre de lui, Qare affichait un sourire non pas moqueur, mais vicieux, qui signifiait que l’un des deux avait bien de la chance, et ce n’était pas le lion. Le vent se mêlant maintenant à la pluie, les habits de l’aigle suivait le sens des rafales, restant au sec, alors que les gouttes d’eaux dévalaient à un peu plus les lunettes d’Harry, un peu plus tremper qu’il y a quelque minute, un peu moins fier de lui qu’il y a quelque minutes. Qu’allait-il faire maintenant : présenter ses excuses, ou garder sa fierté et rentrer dans cette état au château ?« Je penses que nous avons toujours le choix, tout dépend si nous choisissons de franchir la limite très étroite qui sépare l’espace public et l’espace privé des personnes que nous côtoyons. Mais toi, tu ne sembles pas t’en soucier, et c’est bien dommage… » |
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| | Sujet: Re: impression soleil couchant... Mer 30 Avr - 9:54:15 | |
| Harry sentit l'écharpe se détacher de son cou. Il grelotta un moment tout e nregarda Qare d'un air surpris. Mais bientôt Harry comprit ce qui se passait. Le serdaigle n'avait rien vu de ce qui s'était passé, pourtant il aurait au moins dû entendre Rusard pester et la chatte miauler. Le Gryffondor recula tandis qu'une goutte de pluie tombait sur son visage, annonciatrice de beaucoup d'autre. Mais à quoi bon retourner au chaud ? Même Qare n'avait pas comprit qu'il voulait le protéger. Le jeune sorcier hocha doucement la tête, bouillant de colère intérieurement. Il avait aussi essayé de protéger les autres en leur annonçant le retour de Voldemort mais c'était lui qui se prenait tout dans la figure. Le sourire vicieux du Bleu et Bronze inquiéta légèrement Harry mais sans plus, la rage était telle. La déception aussi d'ailleurs. Il frissonna et se mit soudainement à sourire. Oui à sourire. C'était un rictus de colère; un air moqueur qui traitait Qare de p'tit con comme on dit. Se retournant face au premier année le Gryffondor l'écouta prononcer son discours; pendant ce temps son coeur battait si fort qu'il semblait prêt à lâcher.
« Je penses que nous avons toujours le choix, tout dépend si nous choisissons de franchir la limite très étroite qui sépare l’espace public et l’espace privé des personnes que nous côtoyons. Mais toi, tu ne sembles pas t’en soucier, et c’est bien dommage… »
Le vent en rafale ne brisa même pas l'élan du Survivant qui gardait sa tête levée malgré le froid qui le faisait claquer des dents. Il eut un sourire triste mais ses yeux luisaient de colère. C'était un étrange mélange remplit d'énergie. L'énergie du désespoir sans doute. C'était tellement épuisant de voir ses actions toujours vues de travers. Avec dépit l'adolescent jaugea le Serdaigle puis laissa s'échapper ces quelques mots; pointant du doigts le château où l'on pouvait très difficilement voir une lueur de lanterne s'éloignant.
-Et moi je pensais que tu étais intelligent. T'es vraiment trop c**. -Il n'était pas habitué à utiliser la vulgarité mais cette fois il en avait marre-Si j'avais voulu franchir ta précieuse limite volontairement je ne t'aurais pas laisser partir maintenant. Serais-tu sourd des fois ? Rusard venait de se ramener avec sa chatte. Je t'ai serré contre moi uniquement pour passer à deux sous ma cape d'invisibilité. Puis je t'ai fermé les yeux par automatisme. D'accord pour les yeux, je ne sais pas si j'aurais dû le faire mais il nous a mis la lanterne en plein visage. Ce n'est pas très agréable, crois-moi alors par réflexe...Je t'ai protégé les yeux; oui je pensais que tu apprécierais ne pas avoir mal tu vois...Et Tu n'as même pas sentis le museau de Miss Teigne nous effleurer ni Rusard parler...Tu n'es vraiment pas malin.
Il avait cru que ce garçon si calme qui ne lui avait fait aucune remarque sur sa "célébrité" ou ses idées était quelqu'un d'éveillé, d'ouvert malgré son attitude solitaire, oui d'ouvert à la différence et tolérant. Un garçon qui ne jugeait pas...Harry était très amer de constater l'erreur monumentale de Qare. C'était douloureux de se faire accuser de...de quoi au juste ? De Pervers ? Nonnn Qare ne le soupsonnait pas d'avoir voulu ...euh non ! C'était juste une accusation de non respect de l'intimité. Oui et bien c'était déjà assez grave comme ça; surtout quand l'intention était louable. Bon sang le garçon ne pouvait-il pas comprendre que Harry avait agit dans l'urgence ? Maladroitement OK mais quand même...Dans l'urgence.
-En fait, tu as faire comme les autres, tu as jugé avant de demander des explications, d'essayer de comprendre...Non mais j'ai été trop c** aussi...J'aurais dû laisser Rusard te surprendre. Avec Ombrage comme inquisitrice ce ne serait pas des points que tu aurais perdu...Tu aurais été...Nous aurions été virés de Poudlard. Je te disais juste au cas où... Si tu ne me crois pas, tant pis.
L'adolescent se redressa et reprit sa cape d'invisibilité, heureux que la pluie tombe désormais avec fracas. Au moins les larmes naissant sur son visage n'étaient pas visibles. Désormais debout il regarda intensément le garçon sous son ombrelle, quand à lui; ses vêtements se collaient à sa frêle silhouette et la fièvre se faisait déjà ressentir mais le Survivant n'en avait plus rien à faire. Le Gryffondor regarda en direction de Poudlard, Rusard devait être en train de rentrer, d'ouvrir la porte car sa lanterne resta immobile un moment pour disparaître doucement ensuite sous le nez des deux garçons. Prenant la distance opposée à l'école le sorcier fit quelques pas en direction du parc. Oui il avait bien l'intention de rester ici toute la nuit, il s'en fichait. Tant pis ce n'est pas une fièvre qui le tuerait et puis au moins il n'aurait pas cours de potions demain s'il était malade. Ses poumons le brûlaient, tant à cause du froid que de la rage qui l'habitait et rendait son souffle rauque mais ça non plus ce n'était pas grave, il se savait résistant...Et quand bien même ne le serait-il pas...Tant pis !
Cela faisait longtemps que le Survivant n'avait pas eu un tel accès de colère et de peine mais la solitude venait de lui tomber dessus avec autant de forces qu'une giboulée de mars. Qare n'avait rien comprit et l'enguirlandait alors que le Gryffondor s'était angoissé pour trouver une solution et l'avait aidé. Il aurait très bien pu s'envelopper seul dans la cape de son père...Mais non, c'était tellement naturel pour lui d'essayer d'aider que la question ne s'était pas posée.
-Un conseil. Apprend à regarder plus loin que le bout de ton nez la prochaine fois, tu verras le ravin avant qu'il ne soit trop tard.
Harry fit encore quelques pas avant de lever les yeux vers les étoiles et de resser la cape de James contre lui. Pourquoi n'étaient-ils pas là ? Pourquoi ceux qui l'avait aimé ne pouvaient lui parler et lui dire ce qu'il fallait faire ? Le garçon détourna les yeux car il ne voulait pas pleurer. L'adolescent se retourna une dernière fois
-Rusard circule souvent au deuxième étage du côté de l'aile droite si sa t'intéresse. Essaye de ne pas te faire avoir...Sur ce bonne nuit, je te laisse à ta précieuse "intimité"...Que je n'avais aucune intention de te voler...Au passage.
Fit-il amer avant de commencer à partir sans but vers le fond du parc, frigorifié mais fou de rage et de douleur. Ses derniers mots avaient perdu en intensité; il éait trop fatigué pour montrer la colère qui bouillonnait maintenant en lui et son ton avait juste été triste et blessé. Quel crétin ce petit Serdy...Maintenant, si les choses continuaient à ce rythme le sorcier pouvait être sûr d'une chose...Voldemort ne pourrait pas le tuer, parce que les autres l'auraient fait avant.
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| | | | | | Sujet: Re: impression soleil couchant... Mer 30 Avr - 12:18:10 | |
| Voyant le gryffondor s’éloignant, après s’être permis d’insulter outrageusement Qare, le Serdaigle ne put que montrer un rictus, signifiant qu’il était musé par la situation, le lion contredisant ses paroles par ses mauvaises mœurs. Harry était maintenant bien derrière lui de seulement quelque pas, ce qui permettait à Qare d’être tout de même entendu. Sur un ton léger, non pas d’excuse mais d’amusement, ne se moquant pas du gryffondor, mais simplement de la tournure que prenait la situation, il imposa sa voix :« Oh que c’est affreux d’être si bête, je le suis tellement que je me suis retenu de rester poli, est donc une faute grave de ma part ? A moins que ta seule défense reste le langage vulgaire…Moi qui espérais que le survivant ait un peu plus de tenue…Tu sembles malgré toit garder ce besoin de toujours protéger tout le monde, et ce vœux de partir combattre en solitaire de monde est une entreprise certes très héroïque et je te reconnais que jamais de ma vie je n’oserai m’opposer à Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom…Mais arrêtes un peu de vouloir être le protecteur de tout le monde, nous sommes humains comme toi, nous respirons comme toi, je réfléchis comme moi, et je sais réagir comme toi… » Repliant son ombrelle, bien que les bâtons de pluies et la force du vent s’imposaient en maître, face au temps qui lentement courait et le silence qui s’installait. Qare se laissait doucement submerger par l’eau coulant du ciel. Se tournant vers Harry qui poursuivait son avancé sur le terrain glissant, le Serdaigle fit quelque chose d’impensable. Semblant prendre de l’appui sur ses jambes, qui semblaient pourtant si frêle, il se mit à courir, vers le lion malade, s’enfuyant au loin, et tout en se jetant au sol, sur l’herbe noyée par les maux du ciel s’écoulant sur la terre, l’aiglon se mit à glisser en ligne droite avec une agilité telle qu’il était impossible de l’arrêter, tellement le spectacle était incroyable. Et malgré sa performance, il avait gardé dans sa main son ombrelle, au cas où. Mais la suite fut encore plus impressionnante. Profitant des grandes enjambés du garçon, Qare parvint in extremis à se faufiler entre cette ouverture, pour glisser entre les jambes du jeune homme et ainsi se retrouver à glisser devant Harry. Mais voyant que sa course ralentissait, celui-ci effectua une sorte de roulade arrière pour se retrouver sur les pieds en position accroupi, une main au sol glissant sur l’herbe tout comme ses pieds, ralentissant grandement sa course. Enfin, il pouvait se relever. Poussant sur ses jambes, se redressant, maintenant droit, ballant quelque peu en avant, pour ensuite retrouver l’équilibre, il était impossible de voir le visage de Qare, car celui-ci était camouflé par tous ses cheveux d’un noir bleuté, plaqué sur ses joues. On pouvait seulement voir la respiration allaitante du Serdaigle, ainsi que ses deux bras qui se levaient, comme pour faire blocus au lion. Il resta comme cela quelque seconde, avant de relever la tête, profitant du vent pour repousser ses cheveux, les déplaçant vers la gauche, et à cet instant, on put voir le côté humain de Qare : son teint blanc se reflétant à la lune brillait de mille éclat, ses yeux bleus laissant paraître un sentiment de soulagement, ses lèvres dessinant un petit sourire de plaisance, ses joues quelque peu rosées par le froid, de fines gouttelettes d’eau passant devant son visage avant de disparaître dans le néant après avoir brillées sous l’exposition de la lune. Il ressemblait à un ange noir, le blanc de sa peau, contrastant avec sa tenue noire. Posant ses yeux sur ceux d’Harry, Qare murmura :« Tu es la première personne à m’avoir ainsi offensée, mais tu es aussi la première personne à m’avoir touchée. J’ai réussi à ressentir ta peau sur mon visage, chose que je n’avais pas ressenti depuis…enfin ça n’a pas d’importance…Alors au lieu de vouloir faire cavalier seul, fais moi confiance à ton tour, comme je te fais confiance, et tout sera plus simple… » Relâchant sa posture de garde, transformant ses bras ressemblant à des barrières, en ne terre d’accueil, en joignant ses mains, cote à cote, pour inviter Harry a le rejoindre. N’affichant pas de sourire, car il jugeait que l’instant ne si prêtait pas, il tint tout de même la posture :« Tu ne vas tout de même pas laisser un pauvre élève de premier année se rendre seul au château, par cette nuit noire, alors que le concierge rode… » Qu’allait faire le lion ? Se lancer en solitaire dans une nuit très longue et froide, ou accepter la compagnie de Qare ? La tendance était renversée, Harry était le fuyant, Qare le gêneur.
Dernière édition par Qare Blyn le Mer 30 Avr - 14:06:30, édité 1 fois |
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| | Sujet: Re: impression soleil couchant... Mer 30 Avr - 13:11:39 | |
| « Oh que c’est affreux d’être si bête, je le suis tellement que je me suis retenu de rester poli, est donc une faute grave de ma part ? A moins que ta seule défense reste le langage vulgaire…Moi qui espérais que le survivant ait un peu plus de tenue… »
-Oui ...Et Bien le Survivant en a assez si tu veux tout savoir
Harry avait été surprit des gestes de Qare et sursauta violemment quand ce dernier passa sous lui et se trouva juste devant. L'adolescent dû stopper son élan pour ne pas butter sur le Serdaigle; devant le visage -presque-innocent du garçon semblant avoir retrouvé un peu d'amabilité le sorcier inclina légèrement la tête, un peu gêné par ses précédentes paroles.
-Euh oui-Fit-il tout déconfit et confus, prenant quand même garde à ne pas laisser tomber entièrement son attitude fâchée-Désolé pour les insultes. Je ne suis pas...enfin je ne dis pas de telles choses d'habitude
Le jeune sorcier était plutôt poli d'habitude et même s'il s'énervait facilement; son vocabulaire ne s'en ressentait pas, enfin normalement...Harry ne comprenait pas à quel jeu jouait le premier année qui continuait de parler, d'une voix amusée et moqueuse maintenant mais...Même pas envers le Survivant, sinon la situation elle-même apparemment. Qare ne semblait plus en colère; mais bon sang, ce "gosse" allait le tuer avant l'heure avec son aura de mystère. Sa manière de passer de la colère à la joie, de la tendresse et du contact à la pudeur excessive. Oui vraiment, le jeune lion, perdu se demandait s'il allait survivre longtemps à ce rythme, glacé jusqu'aux os et ses yeux plongés dans des prunelles changeantes, voir un visage invisible, caché par des mèches bleutées.
«Tu sembles malgré toi garder ce besoin de toujours protéger tout le monde, et ce vœux de partir combattre en solitaire de monde est une entreprise certes très héroïque et je le reconnais que jamais de ma vie je n’oserai m’opposer à Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom…Mais arrêtes un peu de vouloir être le protecteur de tout le monde, nous sommes humains comme toi, nous respirons comme toi, je réfléchis comme toi, et je sais réagir comme toi… »
Harry haussa un sourcil; ce garçon avait l'air d'en connaître plus long sur lui que ses amis de toujours, Ron et Hermione, il semblait sûr de lui. Oh le Gryffondor aurait pu lui répondre qu'il voulait protéger les autres pour qu'ils n'aient pas à souffrir comme lui dans son enfance ou encore maintenant. Mais bon dévoiler son mystère n'était pas dans ses habitudes. Et puis il y avait plus malheureux que lui hein ! Donc interdiction de se plaindre...Cependant l'adolescent rougit lorsque Qare se dit capable de réfléchir et d'agir comme lui, bien sûr, évidemment...
-Je, je ne me suis pas opposé à Vol...Tu-sais-qui, ce n'est pas une question d'héroïsme. Je n'ai pas le choix. Mais...Attends un peu-Il fronça doucement les sourcils-Si tu dis je n'oserai jamais, oserai c'est du futur...Donc tu crois qu'il est toujours là ? C'est bien ça ? -Alléluia  se dit Harry quoiqu'avec Qare mieux valait faire attention. C'était un Serdaigle charmant -toujours un peu crétin quand même (XD  )- mais très surprenant aussi-Bref...Quoiqu'il en soit, c'est juste un, ou plutôt "des" hasards. Et puis j'ai surtout eu beaucoup d'aide et de chance. Et je sais que tu peux réfléchir et agir, je-Il rougit encore, la nuit cachait cette couleur empourprant ses joues mais son attitude ne trompait pas, le masque de colère ne tenait pas en tout cas-Je suis désolé. J'ai fais ça par instinct...Je sais bien que vous respirez tous comme moi, encore heureux d'ailleurs. Je ne suis pas le plus fort loin de là, ni le meilleur. Je ne veux pas être supérieur, surtout pas, j'aime être comme tout le monde mais cette fois-ci...Je n'ai pas réfléchis, Rusard est arrivé et...Et voilà je n'ai pensé qu'à nous...te protéger.
Ou comment passer de la rage à la confusion. Ce premier année était fort décidément, très fort même. Harry voulait cependant continuer d'avancer mais Qare le bloquait de ses bras. Ne voulant pas chercher à forcer le barrage du garçon le Gryffondor resta donc là à l'écouter; une violente quinte de toux le prit à ce moment et le jeune Lion eut bien du mal à reprendre son souffle; son front le chauffait ardemment et il sentait un vertige l'accapparer. Ca y est, il était malade... Gagné !
« Tu es la première personne à m’avoir ainsi offensée, mais tu es aussi la première personne à m’avoir touchée. J’ai réussi à ressentir ta peau sur mon visage, chose que je n’avais pas ressenti depuis…enfin ça n’a pas d’importance…Alors au lieu de vouloir faire cavalier seul, fais moi confiance à ton tour, comme je te fais confiance, et tout sera plus simple… »
Etrange discours que voilà. Pour le Gryffondor pas vraiment doué en l'épanchement des sentiments c'est là que cela devenait difficile. Il avait avoué certaines choses à Qare juste avant mais tout de même. Cette histoire de touché léger semblait émaner de quelqu'un de si sensible. Ce que Harry était aussi mais bien caché au fin fond de son être. Lui était plutôt solide et casse-cou tant pis pour les bleus su corps ou du coeur. Il avançait sans se poser de questions et cette remarque ne serait jamais venu l'effleurer. Heureusement Qare qui murmurait toujours embraya sur autre chose qui ne demandait pas de réponse sur ce que lui avait ressentit mais là où un simple hochement de tête suivit de 3 syllabes suffiraient. Le garçon avait délaissé son "barrage" pour joindre ses mains et inviter Harry.
Ce dernier ne put s'empêcher de lui trouver un air "d'Obi-Wan Kenobi" comme ça (  ), et ça avait été encore plus réaliste avec sa cascade pour glisser sous les jambes de Harry tout à l'heure; Aussi ce dernier sourit malgré lui avant de tousser encore mais sans vraiment s'y attarder. Pas vraiment du genre à perdre du temps avec les petits maux quotidiens il songeait que les paroles de Qare méritaient bien plus d'attention. Cachant toujours son émotion par un autre sentiment le sorcier prit un air amusé et répondit doucement
-D'accord Maître Yoda
Dans son enthousiasme le Survivant ne sachant pas de quelle origine était Qare n'avait pas songé que peut-être il ne connaissait pas ce film qu'avait eu Dudley pour ses 10 ans. Harry l'avait regardé du haut des escaliers entre deux barreaux. C'était un chouette film et le petit garçon avait rêvé d'être un Jedi pour avoir la Force. Faute de quoi quelques mois plus tard le jour de ses 11 ans il avait vu son rêve se concrétiser; sauf qu'à défaut d'un sabre-laser, ce serait une baguette magique et qu'à la place de la Force se serait la magie. Un vrai petit Luke Swkywalker le Ryry.
« Tu ne vas tout de même pas laisser un pauvre élève de premier année se rendre seul au château, par cette nuit noire, alors que le concierge rode… »
Alors là...Le jeune sorcier éclata de rire, un rire doux et cristallin, spontané aussi mais stoppé dans son élan par une nouvelle quinte de toux. Harry ne s'était pas moqué de Qare mais le changement de situation entre le Serdaigle et lui était vraiment amusant. Ils jouaient à chat tous les deux: Harry venait vers le Bleu et Bronze qui le fuyait. Voyant cela le Survivant fuyait aussi et alors le premier année revenait à la charge pour l'inviter. Mouais, étrange cette nuit-là...
-C'est demandé si gentiment que ma conscience me force à te répondre non. Non je ne vais pas te laisser rentrer seul alors.
Harry regarda le fond du parc avec un léger soupir. Oui Qare avait peut-être raison, malgré son envie de se ballader le jeune sorcier ferait mieux d'être raisonnable et de remettre ça à plus tard. La pluie battante le clinglait de toutes parts et en plus il toussait. Mince ça n'allait pas être très discret pour rentrer au dortoir, en plus il avait mal à la tête...Fichue fièvre ! Ne pouvant cacher celà le Survivant sourit légèrement.
-Hier il pleuvait, je dirai que je me suis entraîné au Quidditch et qu'une averse m'est tombée dessus à ce moment mais que je devais à tout prix retrouver le Vif D'or avant de rentrer pour ne pas le perdre...Ce qui aura mit un certain temps. Et voilà pour le petit rhume. Et toi, dans quel état es-tu ! Bientôt aussi trempé que moi...-Commença-t-il inquiet avant de se taire un moment-
* On a dit pas de protection Harry, il sait ce qu'il fait, toi tu n'aimes pas qu'on te dorlottes, ne le fais pas aux autres*
-Je n'ai rien dis... On rentre alors ?
Son timbre de voix n'était pas particulièrement enjoué mais sympathique. Ou comment changer de caractère en quelques minutes... Impulsivité quand tu nous tiens, enfin maintenant ça allait un peu mieux; il n'était plus fâché. Toujours triste -ça ne disparaît pas ainsi quand même^^-mais plus en colère contre le Serdaigle, sinon contre lui-même. |
| | | | | | Sujet: Re: impression soleil couchant... Sam 17 Mai - 15:41:55 | |
| Un petit sentiment de répulsion, lorsque le Gryffondor s’inquiéta de lui, Qare fronça quelque peu les sourcils avant de chasser ce regard noir après que le jeune homme se soit rattrapé dans ses paroles. Le jeune garçon finit par s’avancer vers Harry, prenant toutes les précautions possible, à savoir ne pas glisser tout en gardant une allure de petit garçon sage, ne pas trop regarder le Gryffondor avant qu’il croit que l’aiglon lui accordé de l’importance tout en montrant qu’il savait qu’il était encore, enfin, il vérifia si ses habits n’étaient pas trop souillés à cause de l’eau de pluie ainsi que de la boue qui commençait à se former sur le sol inondé, n’étant plus capable de gorgé l’eau abondante qui s’effondrait du ciel, les nuages pleurant toutes les larmes possible, jusqu’à en blesser les hommes qui sen seraient touchés.
Machinalement, le petit homme vêtu de noir, seulement à quelque centimètre de Harry, leva le visage vers le ciel, un sentiment de profonde solitude, bien qu’un autre individu se trouver à ses côtés. Il sentais en quelque sorte comme ces rayons de lune, invisible à l’œil nu, sans un esprit emphatique, on ne pouvait pas le comprendre ; il était aussi comme cet astre lunaire, seulement visible lorsque personne n’y prête le moindre regard, se cachant dans son manteau fait de nuances de gris et de blanc. Parfois même, il ressemblait à ces fines gouttelettes d’eau, s’apaisant lentement, qui ruisselaient, éclataient, disparaissaient, sans jamais laisser de trace, pour s’évader et retomber de nouveau. Peut être était-ce dans cet état second qu’il comprenait mieux l’espèce à la quelle il appartenait et qui pourtant lui semblait si vague, si flou, si trouble.
Lorsque le survivant prononça le nom interdit, Qare sursauta intérieurement, mais ne montra aucun signe d’anxiété ou de quelconque peur, il se contenta de rabaissait la tête pour poser son regard sur Harry, même s’il était plus petit que le garçon de 15 ans. Les gouttes qui continuaient sans cesse de coulaient s’étaient déposées sur le bords de ses yeux, donnant ainsi la forte impression que Qare était en train de pleurer. Le faisait-il vraiment ? Il ne pouvait répondre lui-même car il ne lui était jamais arrivé de sa vie de pleurer, pourtant, la douleur il la ressentait, mais avait sut en faire abstraction. S’il tombait, il ne saignait pas, il ne pleurait pas, il agonisait. Lorsqu’il se brûlait, il ne grimaçait pas, il n’hurlait pas, il observait. Tous ces petits détails insignifiants qui composaient en grande partie Qare, faisait de lui un être des plus énigmatique, des plus lunatiques, mais aussi le plus réceptif à tous ces malheurs qui arboraient le monde. Il était en quelque sorte cette boite, ouverte inconsciemment par Pandore, libérant tous les mots de la terre, à l’exception qu’il se devait de les contenir lui, sans que personne ne l’aide à porter son fardeau. Se n’était pas un devoir au quel il incombé, seulement un choix, le seul moyen qu’il avait trouvé de survivre sans dépérir, de marcher sans tituber, de courir sans trébucher, de penser sans oublier, s’était de souffrir en silence, laissant planer le plus grand doute au dessus de sa petit tête de 11 ans à peine. Il est vrai qu’il était très jeune pour penser à de telle chose, et il lui arrivait souvent de parvenir à ces conclusions en étant inconscient de ce qui lui arrivait. Non pas qu’un autre vivait en lui, seulement que parfois, son subconscient prenait le pas sur son esprit, un grand pas, lui permettant de comprendre un peu plus le monde qui l’entourait, de voir avec le cœur et non pas avec des yeux trompeur.
Se libérant momentanément des liens de son esprit, qui se faisaient de plus en plus résistant, le sommeil l’appelant au loin pour l’inciter à cauchemarder de nouveau, le Serdaigle tendit le bras pour attraper la main d’Harry, et ainsi lui indiquer qu’il souhaiter l’emmener à l’intérieur, le lac ayant perdu tout son charme après la nocturne qu’ils venaient de passer ensemble. Sans doute n’y reviendrait-il plus, mais avant, il souhaitait laisser un souvenir encré dans sa mémoire. Relâchant la main du lion, Qare le dépassa derrière lui, puis, restant fixe quelque seconde, scrutant l’horizon, sans broncher, ses yeux bleus restant fixe, ses mèches ne prenant plus la peine de se balancer, elles aussi semblaient profiter une dernière fois du vent. Lorsque le jeune garçon se pétrifiait ainsi, cela voulait dire qu’il ne reviendrait dans ce lieu, ou qu’il ne verrait plus jamais de la même façon. Réaction peut être immature, mais il n’avait que 11 ans, et s’il devait encore passé plusieurs années dans ce collège, il lui était impossible d’éviter ce lieu, donc, il en concluait qu’il le peindrait différemment la prochaine fois qu’il rendrait visite à cette étendue d’eau chimérique, cachant de terrible secrets au plus profond de ses entrailles.
Faisant maintenant marche arrière, le petit garçon presque invisible dans ce noir complet, prit de nouveau la main de Harry, et constata quelque chose de différent : sa peau était moite, non pas dû à l’eau qui s’était infiltrer dans les moindres ports du tégument, s’était dû à la chaleur abondante du corps. Le lion n’était pas encore mort ce soir, il était seulement très malade, mais s’en doutait-il ? Tournant alors le dos à Harry, Qare, lié à son camarade par la main, avança rapidement vers le château, tout en lançant d’une voix certaine :
« Je pense qu’il serait nécessaire de faire un détour par l’infirmerie, le survivant peut se défendre contre les forces du mal, mais pas contre les forces infectieuses… »
Prenant soin de ne pas se tourner vers Harry, il ne souhaitait en aucun cas montrer son sourire montrant qu’il se sentait en confiance, il termina :
« Dis moi…Qui est…Yoga…Enfin…Le nom que tu as prononcé tout à l’heure… »
Pour une fois, quelque chose échappait à l’esprit de Qare, il se documenterait le plus rapidement sur le sujet dés le lendemain. |
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| | Sujet: Re: impression soleil couchant... Sam 17 Mai - 22:44:12 | |
| [hj: RAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH J'ai perdu mon poste !!!!!!!!!!!! j'avais fais une super longue et belle réflexion ! M'énerve, m'énerve !!!! Bon bah, je n'ai plus qu'à recommencer...   ]
Les larmes du ciel et celles des yeux se confondaient aisément lors d'un soir comme celui-ci, glissant sur les joues des promeneurs, empruntant le même chemin pour dévaler le coin des lèvres et mourir dans le cou où avoir la force de se glisser jusqu'au sol. Mais si la couleur transparente de ces larmes ne les trahissaient pas, leur saveur le faisait. Les gouttelettes que les lèvres de Harry effleuraient n'avaient pas le goût de sel, elles appartenaient donc au ciel. Malgré les événements étranges de la soirée et le fait qu'il se sente vraiment fiévreux l'adolescent n'avait aucune envie de pleurer. Pour le moment le garçon se sentait entre deux, joie d'avoir vécu une aventure de plus; le froid qui lui courrait l'échine et les gouttelettes martelant son visage étaient une preuve qu'il tait bien vivant. Harry aimait se sentir vivre, tôt ou tard, comme tout à chacun son souffle lui échapperait et il ne se réveillerait plus. Le problème pour le jeune sorcier c'est que cela serait peut-être plus tôt que la normale.
Pour le moment le Lion se trouvait juste dehors en train de faire de menues "bêtises" comme tout enfant de son âge mais Voldemort était là, non loin. Certes le Gryffondor était en sécurité sous la protection de Poudlard et de son directeur que le Lord craignait mais ce ne serait pas éternel. un jour la guerre éclaterait et le Survivant qu'il le veuille ou non se retrouverait entre deux. Harry avait été le désquilibre rétablissant un certain équilibre cette nuit d'octobre, maintenant il devait payer. Dans une guerre il n'y avait jamais une seule bataille; la revanche venait ensuite...Et cette fois, qui la gagnerait ? Le bien ou le mal ? C'était ces questions qui rendaient la vie si importante aux yeux de l'adolescent qui la dévorait littéralement. Vif et éveillé, au lieu de pleurer son sort le sorcier avait saisi les plus beaux moments pour se sentir revivre. Ce n'était donc pas une pluie chagrine qui allait le térrasser...Prendre trop soin de son corps, écouter ses petites douleurs était une perte de temps. Temps que le jeune garçon n'avait peut-être pas. C'était donc tout ces sentiments bien enfouis et emmêlés qui faisaient que le Gryffondor se sente heureux ce soir...Paradoxal mais logique au fond. La vie ne pouvait pas être plus belle lorsque le seul souci présent était une chute dans le lac et d'échapper à Rusard. Si la pire conséquence au monde était d'avoir un rhume alors c'était merveilleux ! Et puis au final il avait gagné un complice dans l'affaire n'est-ce pas ?
De l'autre côté le sorcier se sentait las et éreinté. Normal me direz-vous après une chute dans un lac glac suivit une bonne averse tout aussi froide mais cela n'était que de la lassitude physique; ce qui n'inquiétait pas Harry. C'était plutôt ...Un tout ? Malgré sa soif d'aventures il y avait des moments ou le garçon aimerait passer une journée "normale"; sans se trouver plongé dans les histoires les plus farfelues qui soient comme ce soir.Un de ces jours il y resterait c'était sûr. Sa résistance baissait bien qu'il ne veuille pas se l'avouer. Ombrage et ses heures de retenue, ses nuits écourtées par ses cauchemars; l'A.D, ses ballades nocturnes...Peut-être serait-il temps pour le Survivant de se reposer un peu mais bon sang il avait tellement besoin de se sentir vivre ! Harry ne voulait pas devenir l'adulte que tout le monde attendait. Il voulait encore pouvoir s'inquiéter pour des futilités et non être convoqué dans le bureau de Dumbledore pour deviser de Voldemort.
Mais le Brun se reprit, se maudissant d'avoir laisser ses pensées dériver comme ça. A vrai dire elles avaient tellement dérivées que le Sorcier ne savait même pas comment il en était arrivé à pensé ça. Harry se retourna pour sourire à Qare bien que ce dernier eut la tête penchée de l'autre côté comme pour l'éviter. S'ébrouant légèrement le Lion essaya de se réchauffer par ce geste et décida de faire fi de son mal de tête grandissant; ainsi que ce frisson agaçant qui courrait en lui. Soudain il sentit quelque chose se glisser entre ses doigts. Par automatisme le garçon sursauta mais "ça" se referma sur sa main, l'emprisonnant avec force et douceur à la fois. Qare...
«Je pense qu’il serait nécessaire de faire un détour par l’infirmerie, le survivant peut se défendre contre les forces du mal, mais pas contre les forces infectieuses… »
-Tiens tiens-Fit-il en souriant-Tu n'aimes pas que je m'inquiète pour toi mais tu me dorlotes-C'était dit avec malice, aucune méchanceté ou énervement derrière-Je te rassure, je vais "survivre" à un rhume. Allons ne t'inquiète pas, une bonne douche bien chaude, une nuit de sommeil et demain j'irai mieux. J'ai eu l'habitude quand j'étais petit, mon oncle et ma tante ne me soignaient pas, je prenais des trucs au hasard dans la pharmacie et je tombais encore plus malade mais ça s'arrangeait toujours.
Cependant le jeune sorcier eut une expression horrifiée. Il avait dit ça avec naturel, ces mots découlant naturellement à la suite de son explication. Il venait de révéler un brin de son enfance. Non mais qu'est-ce qui lui avait prit ? Oula...Effectivement le première année avait raison: Harry avait besoin de repos! Vraiment...Bon sang, lui qui ne parlait même pas de ça à Ron et Hermione il venait de le faire avec un inconnu. Enfin Qare n'était pas n'importe qui, il lui ressemblait...Un peu trop même. Mystérieux, se préocuppant des autres en se délaissant; et puis échapper ensemble à Rusard créait des liens mais quand même...Bon voilà une preuve de plus de ce que le Survivant refusait: il s'épuisait. Se parant bien vite de son armure le sorcier esquissa un sourire comme si ce dernier pouvait effacer ces paroles paraissant innocentes au premier abord.
Qare s'était arrêté et semblait fixer les lieux avec une telle force que Harry cessa de respirer un instant de peur de le faire quitter sa transe. Inclinant légèrement la tête le Gryffondor se força à ne pas observer son interlocuteur et hsita à continuer son chemin. Etrange ce garçon; il fuyait le contact physique puis le recherchait à outrance ensuite; prendre la main était un geste presque fraternel tout de même; comme le fait de le pousser gentiment dans le dos....Etaient-ils amis depuis longtemps ? C'était à se le demander. Harry essaya de s'emmitouffler pour protéger son cou nu mais il n'avait plus d'écharpe. Finalement Qare revint et à la surprise du Survivant chercha à nouveau ses doigts. Le Lion lui rendit son "étreinte" d'une petite pression avant de desserrer sa main et de laisser leur doigts se mêler sans forcer...Il ne fallait surtout pas emprisonner le Bleu et Bronze; apparement ce dernier avait besoin de pouvoir "dominer", tout comme Harry qui acceptait cependant de laisser le Serdaigle "diriger" pour le mettre à l'aise. Qare pouvait donc affirmer l'étreinte tout comme il pouvait la défaire ou la laisser ainsi...Cette rencontre avait quelque chose de subtil, ce garçon aussi et c'était assez difficile à gérer pour le jeune sorcier qui faisait de son mieux cependant.
«Dis-moi...Qui est...Yoga...Enfin le nom que tu as prononcé tout à l'heure...»
Sautant sur cette chance pour aborder un thème plus léger l'adolescent sourit. Soit il n'avait jamais vu le film tout simplement ou appartenait à une famille exclusivement sorcière.
-Yoda...Euh comment t'expliquer...Une sorte de héro moldu très philosophe. Il utilise une sorte de magie lui aussi mais sans baguette magique et sans sorts. C'est un vieux sage qui veut euh...ramener la lumière sur l'univers; avec ses ...amis ils forment une sorte d'école pour former des apprentis. Un peu comme Poudlard sauf que là ce sont des guerriers, mais attention ils ne doivent pas utiliser la haine qui est l'apanage de l'ennemi. Leur pouvoir se nourrit de l'harmonie, ils doivent donc méditer et s'apprendre pour l'utiliser. Enfin, c'est vraiment compliqué à expliquer ainsi et je suis totalement nul pour les synthèses et les résumés. C'est un tout petit être vert avec des grandes oreilles mais même s'il n'y paraît pas il est très fort: et il parle toujours par énigme, à l'envers du genre : Ecouter la Force tu dois jeune padawan". La Force étant le flux magique dont je t'ai parlé et Padawan désignants leurs apprentis...
Le Survivant rit à sa propre définition en affichant aussi un petit air désolé. Puis il toussa une ou deux fois, sa gorge s'irritant maintenant. Ceci le fit revenir sur terre.
-On ne peut pas se coucher ainsi; d'une part ce ne serait pas du tout raisonnable, nous tomberions vraiment malade; et puis...ce serait suspect. Depuis l'année dernière je sais ou se trouve la salle de bains des préfets, j'y suis déjà allé la nuit d'ailleurs. On y fait un bain rapidement et hop au lit...Euh...rassure-toi je ne resterai pas quand tu te laveras^^ Je ferais le guet et inversement. Si tu veux je t'accompagnerai au pied de ta salle commune puis je rentrerai dans mon dortoir. J'espère quand même qu'on se reverra ensuite...Dans des conditions plus calmes...Ca te dit au fait comme plan ? Ou tu as une idée peut-être ?
Fit-il d'un ton enthousiaste malgré l'ampleur de la tâche. Une fois dans la salle de bains il n'y aurait presque plus de risque mais y arriver allait être difficile pourtant ils n'avaient pas vraiment le choix...Repartir dans les dortoirs ne serait pas non plus chose aisée mais Harry n'allait pas abandonner Qare qui pourrait se perdre...Dire que lui-même en cinquième année peinait parfois à trouver son chemin alors dans le noir, un premier année...Enfin avouons -le le sorcier n'était pas très doué pour le sens de l'orientation, d'accord mais quand même. Le Gryffondor sentit sa main devenir moite tandis qu'il toussait une ou deux fois de plus...Angine en plus d'un rhume génial !!! Peut-être plus mais têtu comme il l'était il ne l'accepterait pas donc il avait un rhume point final  . Inconsciement le Survivant se sentait aussi plus en confiance en sentant les doigts du Bleu et Bronze se mêler aux siens... A ce contact Il se sentait vivant...[hj: enfin ....tout recommencer depuis le début alors que j'étais aux trois-quarts snif !!! Du coup j'ai peut-être bâclé un peu J'espère que cette seconde version réecrite et souvent accompagnée de : "ras-le bol de ce pc à la noix ! Flûte de zut de zut te plaira quand même...Bon attention, concentration...On respire, on visualise bien le bon "bouton" cette fois, on copie colle, plus touche au clavier (du genre la touche retour) et...On clique sur envoyer  ] |
| | | | | | Sujet: Re: impression soleil couchant... Lun 26 Mai - 18:48:10 | |
| La salle de bain des préfets? Prendre un bain? Pourquoi pas, cela ne pouvait faire que du bien à Qare, bien qu'il ne faisait que très rarement la différence entre ce qui était bien pour lui et ce qui était mal pour les autres, non pas qu'il ne comprenait pas cette tranchée creusé entre le bon et le mauvais, simplement qu'il ne raisonnait pas de la même façon que tous les autres enfants de son âge, et plus vieux que lui. Pour lui, tout était un, et un était tout, mais tout en souhait être le seul formant ce tout, il se devait de se pliait au exigence du tout, et donc, il lui était impossible de s'éloigner trop loin du reste du monde; Certes, il parvenait souvent à trouver des échappatoires, des idées nouvelles s'accumulant aux anciennes, comme pour ajouter une nouvelle pierre à son monde utopique crée de toute pièce, étant seulement composé de noir, de gris et de blanc: un noir pour sa personne, un blanc pour les autres, et un gris pour ce qui se trouvait à la frontière des deux; mais il ne pouvait pas vraiment dire qui se situait à cette limite trop étroite pour y vivre longtemps. Il était nécessaire de voir que Qare seul la clé de son esprit, de son âme, de son coeur et de ses pensées, personne n'ayant jamais connu son passé, personne n'ayant connu son second prénom, personne n'ayant un souvenir précis de lui, du simple fait que personne ne lui demandait, sans doute parce qu'il le révulsait, ou parce qu'il les révulsait. Le jeune Serdaigle se disait seulement qu'il lui faudrait un témoin, qui pourrait attester le passage de Qare sur la terre, malheureusement, il n'avait trouvé personne digne de confiance, aussi bien chez les moldus que chez les sorciers.
Cette fois-ci, il ne s'était pas réellement perdu dans ses pensées, il ne faisait que fixé Harry inconsciemment, celui-ci devant sans doute se demandait pourquoi le garçon vêtu de noir l'analyser d'une tel façon. Relâchant son emprise visuelle, Qare jeta un regard furtif de droite à gauche, se disant simplement qu'il n'avait plus rien à faire ici, plus rien à apprendre, plus rien à attendre de ce paysage parcourut de long en large, il ne lui restait plus qu'à faire demi tour et se rendre au château dans la plus grande discrétion possible, ce qui ne serait pas bien difficile, en vu de son habilité à se déplacer sans faire un seul le bruit. Peut être les gouttes d'eau ruisselant de ses habits maintenant assez humides pour les tordre, risqueraient de le trahir, mais il ne pouvait se rendre nu dans l'école, il n'était pas encore stupide. Cette idée de pénétrer dans l'école dans le plus simple appareil le fit intérieurement, et simplement sourire extérieurement, révélant plus une expression de bêtise que de rire, il se demandait comment il avait put s'imaginer de tel chose, peut être la maladie le guettait.
Ne préférant pas prendre de nouveau la main du lion, Qare se disait qu'il avait comprit maintenant qu'il voulait y aller, l'aiglon avança vers le château, gagnant bientôt le chemin fait de terre, ressemblant plus à de boue, évitant les grandes flaques, et ainsi se retrouver dans l'axe du château, cette immense enceinte de pierre, forgée par l'histoire et par la magie sans doute la plus puissante qu'il fut capable de faire. Ne jetant aucun regard derrière lui, car il jugeait que ce n'était pas à lui de surveiller Harry, le survivant était assez grand pour prendre soin de lui, même si sa fièvre était élevée et violente, il était préférable de lui venir en aide, une nouvelle fois, exceptionnellement la dernière fois de la soirée, pour ensuite ne plus se soucier de lui. Cette sensation désagréable de toujours regarder par dessus son épaule pour veiller tout va bien, cette manie de marcher au ralenti comme pour attendre qu'on attrape sa main pour demander de l'aide, laisser tous ses sens aux aguets, comme pour être prêt à parait toute circonstance imprévue, tout ce comportement très méthodique et calculé déplaisait au plus haut point Qare, c'était pour cela qu'il ne faisait jamais de signe de détresse, que jamais il ne se plaignait, que jamais il ne se montrait, que jamais il ne se rattrapait à se qui pouvait lui passer sous la main pour se redresser. En somme, c'était cette petite silhouette si rigide et froide d'extérieure, allongée sous la lumière d'un lampadaire, suppliant les passant de l'aider à se relever, mais aucun mot ne passant ses lèvres fines et blanches, et bien qu'il criait de tout son être pour supplier qu'on brise son coeur de glace, personne n'était réceptif à ses appels, aucun ne prenant la peine de baisser, ne serait-ce qu'une seconde le regard, pour voir qu'il était ne train de piétinait une rose noire, paraissant sans vie de l'extérieure dû à sa couleur, mais si vivante en plaçant contre son propre coeur.
De cette totale ignorance, il s'était simplement tourné vers le noir, chose imperceptible, incontrôlable, invisible, intouchable, impalpable, mais qui avait le bénéfice de cachait la réalité aux yeux de celui qui voulait s'en remettre à son jugement. Qare ne ressentait ni peine ni joie à cet instant, se disant d'un côté que la solitude l'avait toujours accompagnée et que ce n'était pas maintenant qu'elle disparaitrait, et d'un autre côté, le fait de pouvoir avoir une relation presque normale avec un humain, lui permettait de s'extirper de cet cercle vicieux.
S'arrêtant momentanément, pour ensuite revenir sur ses pas, bien que Harry n'était pas loin, Qare décida de sortir de nouveau son ombrelle, tout juste assez grande pour contenir deux personnes, ensuite, il prit son écharpe qui semblait avoir sécher après s'être exposer aux flammes bleus, car elle était toute séchée. La passant atour de son cou pour ensuite l'enfiler autour de celui du lion, ils partageaient tous l'écharpe. De ça voix douce et légère, Qare lança dans le silence de la nuit:
« Peut être devrions nous nous dépêcher pour nous rendre dans la salle des bains..;je ne connais pas le chemin... »
tenant le parapluie d'une main, il avait glissé son autre main dans sa poche, pour jouer avec le bras de Bêtise. [HRP: tu postes à la suite, puis on continue aux bains  ] |
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| | Sujet: Re: impression soleil couchant... Jeu 29 Mai - 10:40:01 | |
| [hj: ok ^^Désolé si c'est court, mais c'est la fin du topic donc je ne savais pas trop quoi mettre. Je mettrai la suite de la cavalcade dans le nouveau et puis je ne voulais pas jouer ton perso donc ^^]
-Merci pour l'écharpe et l'Ombrelle
A l'annonce de Qare, l'adolescent redevint sérieux cependant, il prit conscience que ce dernier était dans le vrai. Mieux valait se dépêcher pour ne pas risquer de se faire attraper d'une part, et espérer dormir un peu cette nuit de l'autre. Harry rattrapa le première année en puisant dans ses forces. Le froid semblait vouloir paralyser ses jambes mais son cerveau imposa une image de bon bain chaud à l'esprit pour lui donner courage. Le Survivant resserra la cape magique et merveilleuse de son père contre lui pour ne pas la perdre; elle lui était si précieuse. A l'entrée les deux vagabonds eurent de la chance car Rusard rôdait dans un autre coin avec sa chatte. Le Gryffondor se fit silencieux, retenant sa toux afin de ne pas attirer le concierge ou Peeves.
Le jeune sorcier était content de se retrouver avec quelqu'un ayant des dispositions pour la discrétion. En effet, dans ses vêtements noirs et grâce à ses gestes furtifs Qare était bie la dernière personne que l'on remarquerait lors d'une escapade nocturne. Avant d'entrer le Gryffondor avait prit soin d'égoutter ses habits pour ne pas salir les lieux. Il avait hâte d'aller dans la salle de bains. Ces lieux étant protégés et insonorisés pour le confort des préfets serait une aubaine pour lancer un sortilège tel qu'Evanesco ( plus puissant que Récurvite) sur sa robe de sorcier et le reste puis de les sécher avant de plonger lui-même dans un bain chaud: beaucoup de bulles, de la mousse et surtout de l'eauuuuuuu trèèèèès chaudeeee s'il vous plaît.
Mais Ils n'en étaient pas encore là, le Brun guida Qare jusqu'à un endroit abrité, un passage secret que les jumeaux Weasley lui avaient montré en attendant que Rusard ne repasse par là et aille dans l'autre aile du château. Le Brun n'utilisa pas la carte du Maraudeur cependant, il le ferait si c'était vraiment nécessaire pas autrement. Déjà qu'il avait été contraint de dévoiler son secret concernant la cape d'invisibilité...L'adolescent préférait garder celui-ci pour lui tant qu'il pouvait. Non pas que le Lion pensait l'Aigle traître et capable de le donner mais bon...Harry tenait à garder un As de secours dans sa manche si jamais le jeu de cartes tournait mal. Imaginons, Si Rusard les attrapaient...Harry ne laisserait évidemment pas tomber Qare mais il pouvait arriver que ce dernier, contre la menace avoue l'existence de la carte des maraudeurs. Le Survivant ne pensait pas que le Serdaigle était un froussard ou un lâche mais après tout cela pouvait échapper à tout le monde, même à lui d'ailleurs. Autant qu'il n'y est qu'une personne risquant de dévoiler ce secret et que ce soit lui-même plutôt d'être deux près à passer aux aveux par inadvertence...Et puis...C'était quand même la carte des Maraudeurs. Ces derniers l'avaient maintenues loin des regards indiscrets très longtemps tout comme Fred et Georges...Pourquoi Harry n'en serait pas capable hein ? Donc pour l'instant ils feraient sans, d'ailleurs ils savaient à peu près où était Rusard et Miss Teigne donc...
-Nous y voilà...On sort maintenant.
Rusard passa devant eux pour se diriger vers le côté opposé où ils allaient et vu la taille du château ils en avaient normalement pour un moment de tranquilité...Enfin le Brun l'espérait vivement toujours. Harry était attentif à Qare si jamais ce dernier proposait un plan...Après tout ce n'était pas lui le "chef".
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