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 Nikolaï Dmitriev [En Cours]
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MessageSujet: Nikolaï Dmitriev [En Cours]   Nikolaï Dmitriev [En Cours] EmptyMar 22 Avr - 4:09:25

Nom : Levovitch Dmitriev
Prénom : Nikolaï
Age de votre perso : 26 ans
Age irl : 16 ans et 9 mois
Maison ou Profession : Aucune. (Ancien Serpentard)

Motivation : Pourquoi voulez-vous acquérir ce don ?

Nikolaï est un jeune homme particulier. Il est totalement incapable de se conformer a tout ce qui peut être trop normal et trop calme pour lui. Il est constamment a la recherche de nouveau, veut constamment repousser ses limites et acquérir le plus de choses pour lui-même (pas en terme de biens matériels, il en a rien a faire, de ça).
Aussitôt qu'il a apprit l'existence des animagus, ça l'a intéressé et il a immédiatement voulut obtenir ce don, surtout avec le risque que ça comportait et le travail exigeant que ça demandait. Il est absolument confiant qu'il a le potentiel pour posséder ce don et est prêt a y mettre l'effort, surtout vu ce que ça apporte.
Ce sera un autre moyen de fuir le monde ordinaire, de se démarqué à nouveau et de satisfaire son ambition, des éléments de sa personnalité qui sont souvent déterminants car Nikolaï ne peut pas se contenter d'être unique et d'éviter de se conformer a la société en menant une vie tranquille et ordinaire, il ne peut vivre qu'en solitaire et des pires façon qui soient.
Nikolaï a apprit la magie des plus dures façons qui soient et on a toujours privilégier, pour lui, les épreuves les plus difficiles. Il a su les surmonter les unes après les autres et plus grand chose ne lui fait peur. Il veut simplement plus, plus de défi et un plus grand accomplissement, en bout de ligne.
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MessageSujet: Re: Nikolaï Dmitriev [En Cours]   Nikolaï Dmitriev [En Cours] EmptyMar 22 Avr - 4:10:28

Acquisition du livre



Comment Aleksei, sont maître, était-il entré en possession du livre des « Animagus » ? Nikolaï n’en avait aucune idée. Même après quatre années passées avec l’homme, le Russe avait encore du mal à cerner celui qu’il appelait maître. Aleksei Molotov était un homme mystérieux et plein de ressources, à la magie puissante et aux enseignements riches.
Mais d’où venait-il ? Où avait-il apprit tout cela ? Le Slave n’en avait aucune idée. Toujours est-il qu’il avait apprit que son Maître avait la capacité de se transformer en ours polaire et que jamais il n’avait voulut partager son secret avec son élève… jusqu'à ce jour.


- Voici le livre, Nikolaï. Tu connaitras maintenant le secret de cette magie. Je l’ai ramené pour toi et tu pourras l’utiliser pendant l’année qui vient. Tu entres maintenant dans une quête difficile car atteindre cette magie exigera beaucoup de toi et tu pourrais même y laisser ta vie. Es-tu sur d’être prêt ?
- Oui, maître.


Et Nikolaï parcourut le livre. Il le lu, relu encore et encore, déchiffra, examina dans les moindres détails pendant des semaines et des semaines. Il recopia des passages entiers avant de finalement le remettre à son maître.

- C’est une périlleuse expérience que tu entreprends, Nikolaï. Je ne t’accompagnerai pas dans ton cheminement, tu devras le faire seul. N’oublie pas que ce ne sont que des écrits, ce n’est qu’un livre et ce n’est donc pas la vérité ultime, pas la solution exacte. Tu expérimenteras bien plus que ce que tu as pu lire, tu vivras bien au-delà de ce que tu as pu imaginé en parcourant les lignes de cet ouvrage. Je te servirai de guide : je te pointerai les chemins et t’aiderai à te souvenir de ce que tu dois accomplir, t’indiquerai ce que tu dois trouver autour et en toi. Pour le reste, cela te revient. Ce sera ta tâche : la tienne et celle de personne d’autre. J’espère que tu te sens vraiment prêt, Nikolaï.

Connaître son corps




Nikolaï regarda l’eau couler sur son torse, ses épaules, ses bras, ses jambes. Il ferma les yeux sortit de la douche, arrêtant le jet. Il regarda l’image trop floue de lui-même que lui renvoyait le miroir embué. Il n’avait plus qu’une chose en tête depuis que son maître lui avait présenté l’ouvrage, sept mois plus tôt : devenir animagus. Son maître possédait cette magie, lui qui pouvait devenir ours noir et puissant et lui avait dit qu’il pourrait l’avoir également s’il était assez doué, investi, patient, déterminé et intelligent. Nikolaï grogna en pensant à toutes ces qualités qu’il était persuadé de posséder et prit la serviette, commencant à frotter vigoureusement sa tête pour sécher ses cheveux.

Lorsqu’il en eut enfin finit avec la serviette, il se regarda, se détailla dans le miroir maintenant net. Connaître son corps… Qui pouvait connaître son corps mieux que lui ? Personne. Peut-être son maître, à la limite. Il avait combattu, saisit, broyé, étranglé, aimé, sauvé avec ses propres bras. Il avait enduré le froid de son pays, s’était exposé aux pires tempêtes, avait persévéré au-delà de ses limites dans les pires épreuves et jamais aucun de ses muscles ne l’avait abandonné, jamais aucun de ses os n’avait cédé car il savait jusqu'à quel point il pouvait compter sur son propre corps, jusqu’ou les fibres qui le composaient tiendraient le coup et combien d’effort il pourrait leur demander.

Connaître son corps… connaître son corps sinon on risque de se perdre et de ne jamais le retrouver… Ça ne pouvait pas être possible, pas à lui. Il était trop confiant quant à son aise avec son propre corps. Nikolaï ferma les yeux et continua d’opérer sans s’arrêter. Être harmonie avec son milieu, alors qu’on ne voit rien, ce n’était pas évident… mais lorsque l’on savait combien notre bras était long, combien notre jambe franchissait en un pas, lorsque l’on pouvait se fier au toucher de nos doigts et du bout de nos orteils, lorsque l’on arrivait à vraiment écouter son ouie et suivre son flair, on arrivait à fonctionner.

Tous ses sens étaient connectés et il pouvait presque voir lorsqu’il fermait les yeux, c’était tout comme. Le russe se concentra : il se voyait, il se voyait précisément et très nettement marcher au milieu de la pièce, avancer, tâtonner un peu pour un objet et se retourner avec la confiance qu’il n’heurterait rien car c’était ce que ses sens lui disaient. Il se laissa tomber sur son lit et s’étudia dans sa tête. Il cru sortir de lui-même et se voir, là, allongé, l’image devenant toujours plus nette. Il les ouvrit et se redressa, maintenant assis. Il referma les yeux et recommença : il se voyait toujours aussi bien, maintenant assis au milieu du lit, il voyait ses cheveux et leur longueur précise car il les sentait contre sa peau, il sentait leur racine sur sa tête, il voyait ses mains et ses ongles, ses pieds, ses genoux, ses épaules et ses côtes. Rien ne manquait et il ne pourrait jamais oublier son corps tant il était a l’aise avec lui. Il ne risquait pas de se perdre.

Il pratiquait le même rituel, la même réflexion et se concentrait sur la même chose depuis des mois. Ce soir-là, par contre, il se vit si nettement qu’il fut certain que tout ce qu’il avait ressentit, que tout ce qu’il avait vu et pensé pendant tous ces derniers soirs était vrai et qu’il ne risquerait jamais d’oublier le moindre détail de lui-même.

Il était lui, Nikolaï. Il ne pourrait jamais s’oublier. Il voyait tout, ses moindres détails et ses petits défauts, ses moindres imperfections et il pouvait noter a tout moment, dans son esprit, l’effet qu’une lumière quelconque aurait sur son corps comme ombrage ou la couleur qu’elle donnerait aux fins poils de son bras. Il se sentait respirer et il vivait cette respiration : il sentait tout son corps lui répondre et jouir de l’oxygène et suivait le parcours de la matière en lui.

Il s’endormi, épuisé. Il avait atteint sa limite et ne pouvait aller plus loin quant à sa connaissance de son propre corps.


Connaître son caractère





Introspection : Observation méthodique, par une personne elle-même, de ses états de conscience et de sa vie intérieure.

C’était un mot que Nikolaï n’avait apprit que tout récemment, de la bouche même de son maître. Ce mot l’obsédait, désormais. Assit au bar d’un pub miteux, Nikolaï sirotait un verre de vodka en faisant de nouveau une introspection. Il s’adonnait a cet exercice depuis longtemps, des mois… Depuis que son maître l’avait fait réfléchir sur lui-même de la manière la plus intense qui soit, pour la première fois. Il lui avait posé milles questions, il l’avait confronté à un million de choix, à un milliard de situations possibles ou totalement improbables qui l’avaient amené à réfléchir sur ses valeurs, à se compromettre, à devenir fou.


«
- Je ne souhaiterais pas la mort de ma mère mais je ne veux pas mourir non plus.
- Tu ne peux pas t’en échapper avec ça, Nikolaï. Tu as le choix entre quitter ce monde ou voir ta mère mourir sous tes yeux.
- Je préfère rester envie
, dit lentement Nikolaï après avoir déglutit péniblement, résigné.
- Tu ne te sacrifierais pas pour elle ?
- Non, répondit le jeune Slave tout simplement.
- Donc tu choisis de rester vivant même si le prix à payer est la vie de ta propre mère ? Même s’il te faut la sacrifier ?
- Oui
, répondit Nikolaï, agacé que son maître semble douter de lui.
- Tu te montres donc égoïste ? Tu n’essaieras pas d’être un héros et de la sauver ?
- Non ! Je veux vivre ! ... Et je ne suis pas un héros, je veux juste vivre... même si elle doit mourir.

- Bien
, dit Aleksei, heureux de voir le tout se préciser dans l’esprit de son apprenti et de le voir plus convaincu dans ce choix. Personne n’est un héros… et le bien… et le mal… c’est abstrait. C’est trop abstrait pour simplement y réfléchir. Il n’y a que ceux qui se connaissent et qui savent ce qu’ils veulent et le chemin qu’ils emprunteront pour y parvenir… tous les chemins sont différents et ils ne mènent pas aux mêmes endroits. Parfois ta route passera sur celle d’un autre, parfois l’inverse. Ce sera a toi de voir a quoi tu donneras priorité, si tu changeras de chemin. L’important, pour le moment, c’est que tu te connaisses car a partir de maintenant tu ne dois plus douter de rien… Et pour devenir animal, pour pouvoir te transformer comme je sais le faire et décupler tes pouvoirs, utiliser ton énorme potentiel, il te faudra te connaître et ne plus jamais douter. Est-ce bien clair ?
- Oui, maître.
»

Et depuis il s’était exercé et avait réfléchit. Il pensait constamment et développait cette habileté à voir en lui-même et à pouvoir analyser ses comportements et ce au moment même ou il agissait. Son maître lui avait enseigné, après ces mois de pratique et tous les progrès que Nikolaï avait fais vis-à-vis de lui-même, que c’était la capacité d’introspection, le pouvoir de lire son propre esprit.
« C’est plus important même que de pouvoir lire celui des autres, dit son maître d’un air pensif. Quoique… »

Et le Russe continuait sans arrêt. Assit au bar, il regarda autour de lui et inspira profondément, fermant les yeux et pensant à qui il était. Encore. Que ferait-il si ces moldus qui profitaient de l’éclatement progressif du CCCP pour semer la terreur se pointaient là ou il se trouvait et menaceraient d’abattre les gens ou de faire sauter l’immeuble ? Sauverait-il la femme assise à la table adjacente pour ses beaux yeux et ses belles jambes ? Utiliserait-il sa magie pour repousser toute menace ? Les tuerait-il ? Et que faire de ce vieillard, assis dans le coin là-bas ? Probablement qu’il s’assurerait de rester en vie… mais il ne pouvait pas se résoudre à abandonner de pauvres gens comme ça. C’était leur problème s’ils ne pouvaient pas se défendre, d’une certaine manière, mais d’un autre coté il s’agissait d’une pauvre femme et d’un vieillard.
Il s’occuperait de ces gêneurs. Oui. Il les désarmerait ou mettrait fin à leur existence si la première option s’avérait impossible. Après il s’en irait, il disparaîtrait avec la technique que son maître lui avait apprise et ne reviendrait probablement pas.

Voila qui il était et ce qu’il savait de lui-même. Il était Nikolaï Dmitriev : il ne ressentait aucun amour envers ses parents ni aucune rancune, une simple indifférence. Il n’avait pas de famille, simplement un pays, une nation qu’il quitterait bientôt car elle pourrissait de l’intérieur un peu plus de jour en jour. Il était un être à part entière et avait voyagé, apprit et travaillé pour se parfaire et pour se connaître lui-même ainsi que le monde dans lequel il vivait. Il ne laisserait personne se dire responsable de qui il était à ce jour.
Il ne savait pas ce qu’il voulait faire, ce qu’il voulait obtenir et cela lui importait peu. Il n’avait pas vraiment de projets à long terme ni d’idée d’à quoi servirait son existence, de quelle cause il embrasserait. Par contre, il savait ce qu’il voulait faire dans l’immédiat, il était au fait de ses besoins et de ses envies et c’était ce qui comptait avant presque tout. Par contre, il était conscient que sa liberté s’arrêtait la ou celle des autres commençaient autant que la leur s’arrêtait la ou la sienne commençait et il vivait dans ce cadenas, dans cette ligne frontière scellée dans le jeu de ces libertés. Il se maintenait dans l’équilibre car il était moral, il ne brimerait personne ni ne tuerait ni n’agirait contre le gré d’un individu pour quelque chose qui concernait plus personnellement cet individu que lui-même. Peu importe l’animal qu’il deviendrait, la forme qu’il revêtirait ou le changement de caractère qu’il subirait, cela ne pourrait pas changer.
Mais toujours en respectant cet équilibre et le droit de chacun à la vie et à la liberté quant à leur corps et leurs pensées, Nikolaï était bien déterminé à obtenir ce qu’il voulait dans l’immédiat, à combler ses désirs et ses besoins. Il ne tuerait pas pour piller la nourriture d’une personne mais il était prêt à voler s’il n’avait pas d’autre recours. Il accepterait de nettoyer une scène de crime ou de se débarrasser d’un cadavre si cela pouvait lui rapporter un peu d’argent, assurer sa survie un peu plus longtemps. Après tout, l’immoralité avait été commise par une autre personne, pas lui.
Il vivait d’abord pour sa survie, d’ailleurs, et c’était elle qui comptait d’abord et avant tout. Ses semblables, les hommes, ceux qui étaient capables, méritaient de se débrouiller tous seuls et méritaient ce qui pouvait bien leur arriver s’ils en étaient incapables. Pour les vieillards, les femmes, les enfants, c’était différent car ils n’avaient techniquement pas à affronter tout ce qui pouvait menacer leur survie. Ils devaient normalement en être épargnés et Nikolaï ne pouvait ignorer cela.

Nikolaï se connaissait et se savait inépuisable, patient, rusé, très attentif à ce qui l’entourait et à l’affût de tout ce qui pouvait lui servir. Il se trouvait souvent en harmonie avec son milieu et avait une grande capacité d’adaptation. La persévérance et la détermination, la force de caractère et la volonté. Nikolaï se connaissait toutes ces qualités dans ce qu’il entreprenait.
Et d’un autre coté il se savait aussi doux. Il avait su recevoir et donner de l’amour, il avait su vivre et apprécier les belles choses ainsi que les tendresses de la vie. Il reconnaissait ce qui pouvait plaire à son œil et acceptait que cela lui déplaise mais que ce soit la beauté pour quelqu’un d’autre.
Il avait pu affronté tous ses souvenirs, toutes les hypothèses qu’il avait pu imaginer et il avait su s’analyser et se critiquer dans ses actes. Non seulement il se connaissait, il savais exactement qui il était mais, en plus, cet exercice avait fait de lui une personne meilleure, un être plus accompli… pour lui-même, de son point de vue. Tout cela avait demandé beaucoup de travail car, au départ, Nikolaï avait refusé d’admettre certaines choses, d’assumer ce qui était sa part d’égoïsme à se faire passer lui-même avant quiconque, de contempler a quel point il était solitaire et seul dans ce monde. Au départ, c’avait été douloureux et les introspections étaient difficiles, longues et pénibles mais plus le temps avait avancé et plus la tache était devenue facile, évidente. Tout avait commencé à s’enchaîner et il avait compris, il avait appris et il savait, maintenant. Il s’assumait et il était convaincu de qui il était. Certaines choses avaient changées et son comportement s’était précisé. Il l’avait remarqué au fil de ses longs moments, seul avec lui-même et Aleksei avait finit par le voir aussi. Son élève avait prit un coup de maturité et il était maintenant plus rapide dans ses réactions, dans ses pensées. Ses idées avait plus de suite et il ne semblait avoir plus aucun mal à cerner les choses et a les analyser comme elles étaient par rapport à lui.

Nikolaï reposa les yeux sur son verre de vodka et le finit d’un trait.

Introspection…

Ce fut la dernière qu’il fit car il était persuadé de savoir qui il était. De nouveaux exercices étaient désormais inutiles car le Russe connaissait toutes les réponses et il irait voir son maître des le lendemain matin pour passer à l’étape suivante.
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