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 Il y a douze ans...
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MessageSujet: Il y a douze ans...   Il y a douze ans... EmptyDim 13 Avr - 10:38:47

~Titre : Il y a douze ans

~Présentation de l'histoire : Mais pourquoi Amaranth Celestina Violette Rynn est-elle aussi bizarre? Ca doit venir de ses parents...

~Protagonistes : Celestina et Hippolyte Rynn
~Catégorie : One shot
~Genre : émotion?
~Nombre de chapitres : un
~Complet : Oui

[C'est ma première fanfic, alors soyez indulgents s'il vous plait >_< Je l'ai écrite pour présenter les parents d'Amaranth, si il y en a qui seraient tentés de reprendre ces perso...]

Celestina Smith froissa la lettre qu'elle était en train de lire. Elle lui annonçait que elle, élève en dernière année à Poufsouffle, avait eu les résultats les plus médiocres de sa promotion aux examens de fin d'année. Enfin presque les plus médiocres…

"Cell tu es là?"

Hippolyte Rynn passa la tête par l'ouverture des escaliers qui menaient à la volière, visiblement essoufflé. Il savait qu'il pourrait toujours y trouver Celestina quand elle était de mauvaise humeur.

Cette dernière lui accorda à peine un regard et jeta l'objet de son mécontentement au pied du jeune homme, l'invitant par ce geste à le lire. Hippolyte était habitué à ce genre de traitement. En dernière année de Poufsouffle également, ils se connaissaient depuis leur entrée à Poudlard et sortaient ensemble depuis deux ans. Il déplia délicatement le document malmené puis leva les yeux vers Celestina avec compassion.

Comme elle était belle, dans la lumière du soir qui faisait briller sa chevelure d'or et étinceler un larme d'orgueil brisé sur sa joue pale. Une lueur sombre d'amertume scintillait au fond des yeux noir d'encre de la jeune fille. On disait toujours qu'ils était mal assortis, lui grand, gauche, maladroit, un air constamment benêt sur son visage trop maigre, et elle resplendissante de beauté.

Et pourtant il l'aimait. Il l'aimait comme personne ne pouvait aimer sur terre lui semblait-il. Il l'avait aimé dés le premier jour et avait même feint le même engouement qu'elle pour la maison de Serpentard et les forces obscures, juste pour se rapprocher d'elle. Comme beaucoup d'autre d'ailleurs, il n'était pas le seul à aimer les blondes…

Mais il avait été le seul à rester à ses côtés lorsque ses résultats scolaires, en plus de ses origines moldues et de son appartenance à Poufsouffle, une maison souvent raillé, ont commencés à être trop pesant pour les ambitions qu'elle avait. C'est pourquoi elle avait consentit à sortir avec lui. Parcequ'il était le seul. Et depuis, Hippolyte était le plus heureux des hommes, même si il savait qu'elle n'avait pas autant de sentiments en retour, qu'elle détournait les yeux pour lui dire que oui, oui, elle aussi elle l'aimait… Mais cela lui suffisait, du moment qu'il pouvait la tenir dans ses bras.

"J'ai eu pire tu sais?" dit-il enfin après un silence.

"Je sais bien que tu as eu pire!" cria-t-elle en s'appuyant au rebord de la fenêtre et en se détournant pour dissimuler ses larmes de rage. "Tu fais toujours tout pire que tout le monde! On fait la paire tout les deux!"

Avec un sourire, Hippolyte s'approcha en laissant tomber la lettre sur le sol poisseux de la volière et enserra Celestina de ses longs bras fin.

"Lâche moi!" ordonna-t-elle en tentant de se dégager de l'étreinte "Laisse moi tranquille! Laisse moi seule! Laissez moi tous seule!"

Puis elle fondit en larme, se retourna pour se blottir au creux des bras qu'elle avait voulu repousser un instant auparavant. Elle pleura comme un enfant, de tout son saoule, sans aucune retenue.

Elle pleurait à cause de ses résultats, mais surtout à cause de ce qu'ils signifiaient : elle avait complètement raté la chose pour laquelle elle avait quitter sa famille moldue, ou plutôt, pour laquelle on l'avait chassé de cette famille. Elle avait échoué lorsqu'elle avait voulu s'intégré à ce nouveau monde qui s'offrait à elle alors que tout dans son passé lui était à présent inaccessible.

"Il avait raison." lâcha Celestina que les larmes faisaient bégayer "Je ne suis pas une vrai sorcière! J'aurait du rester avec eux et faire semblant d'être une moldue tout le reste de ma vie! Mon père avait raison!"

Et elle eut une nouvelle crise de larmes, plus violente cette fois. Hippolyte la soutenait en lui caressant affectueusement ses cheveux bouclés.

"Chut." murmura-t-il calmement à son oreille "Mais non. C'est quand tu es toi même que tu es la plus belle, plus belle que toutes les autres. Et pas seulement à l'extérieur. Et maintenant tu as une nouvelle famille. Une vrai famille."

Depuis leur quatrième année, où Celestina avait été reniée par les siens, elle passait ses vacances chez Hippolyte. Elle était presque comme une fille adoptive pour ses parents à présent.

La jeune fille se dégagea brusquement et planta son regard noir dans celui d'Hippolyte. Elle ne pleurait plus du tout.

"Ce n'est pas suffisant. Je veux plus. Pas un père cracmol et une mère sang-mêl… sang de bourbe!"

Comme elle était cruelle! Aussi cruelle que belle. Le jeune Rynn souri tendrement. C'était vrai, ses parents n'était pas à la hauteur des rêves d'excellence de sa dulcinée. Elle lui rabâchait sans cesse, tout le temps, sans répit. Mais il préférait mille fois être torturé de sa blanche main que vivre sans elle, donc il supportait.

Celestina le fixait toujours sévèrement. Il détourna donc pudiquement le regard pour donner l'impression d'avoir honte de ses origines et ses yeux se posèrent sur un spectacles qui lui donna une idée…

"Et si…" commença-t-il "Et si on se mariait."

Celestina sursauta et repoussa totalement Hippolyte. Abasourdie, elle suivit le regard du jeune homme pour découvrir ce qu'il contemplait.

En bas de la tour se tenait une espèce de réunion, où plusieurs parents avaient été autorisés à rentré dans Poudlard pour ce dernier jour. A cette occasion, plusieurs groupes se formaient, et les parents se réunissaient en fonction des maison de leurs rejetons. Visiblement, le groupe qu'il apercevait était celui des parents de Serpentards, à en jugé par les dernières années Vert et Argent qui leur tournait autour, en exhibant avec fierté des lettres semblables à celle qui baignait dans la fiente de hiboux. Les parents étaient rayonnants d'orgueil.

La jeune fille sentit toute la jalousie et l'amertume qu'elle avait en elle refaire surface.


"Ca pourrait être nous, non?" murmura Hippolyte à son oreille en jouant avec une de ses boucles soyeuse.

Celestina le regarda de nouveau dans les yeux. Puis elle sourit. Et quel sourire. Incomparable à quoi que ce soit d'autre sur terre. Ses yeux s'embuèrent à nouveau, mais de larmes de joie cette fois ci.


"Tu es le seul qui pense à moi, n'est ce pas?" murmura-t-elle elle aussi "Tu es le seul qui cède à mes caprices. C'est parce que tu m'aime non?"

Pour toute réponse, le jeune homme posa ses lèvre sur les siennes et la pris à nouveau dans ses bras.

.o0° 11 ans plus tard °0o.


Celestina froissa la lettre qu'elle était en train de lire.

"Alors?" demanda son mari.

Elle se retourna pour le regarder. Il s'était laissé tombé dans le fauteuil rapiécé qui occupait presque tout le salon du petit appartement sur le chemin de Traverse qu'ils habitaient. Après une journée de travail à nettoyer la moindre poussière de Sainte Mangouste, il était épuisé.

Mais Hippolyte avait de l'allure pourtant. Alors que quelques années au paravent, il semblait maladroit et stupide, comme si il avait trop vite grandi, la maturité en avait fait un homme beau. Il était toujours grand et fin, mais il avait maintenant assez de stature pour avoir de l'allure. Une courte barbe adoucissait ses trait anguleux et son sourire bienveillant qui ne le quittait pas lui donnait un air détaché, un peu supérieur. Les gens le prenaient souvent pour un médecin à son travail, et restaient incrédules quand ils apprenait qu'il n'était qu'un simple homme de ménage.

Après l'avoir fixé un instant, Celestina jeta aux pieds de son mari l'objet de son mécontentement.


"Comme d'habitude…" pensa-t-il le ramassant avec un sourire ironique.

Puis, après avoir parcouru rapidement la lettre à la délicate écriture lilas, il poussa un soupir et contempla sa bien aimée.

Elle s'était retournée vers la fenêtre et fixait le soleil qui disparaissait derrière les immeubles. Elle était toujours plus belle. Ses cheveux bouclé avaient pris une teinte plus claire, plus pure au fil des ans. Sa silhouette élancée et son allure sévère traduisait mieux ce qu'elle était que l'air faussement candide qu'elle avait quitter depuis des années, c'est à dire, quelqu'un de fort et de déterminé qui n'avait que faire des épreuves de la vie si elles la rapprochaient de son but.

Hippolyte ne pouvait toujours pas résister à la moue boudeuse qu'elle abordait à chaque fois qu'elle était contrariée. Et là elle l'était.


"Mais c'est bien Serdaigle." commença-t-il en attendant avec amusement la tempête qui se préparait "Ce n'est pas comme si elle était à Gryffondor ou à Poufsouffle…"

"Mais nous lui avions dis qu'il fallait qu'elle aille à Serpentard!" s'écria Celestina avec rage.

"Elle n'a que onze ans." lui répondit son époux sans plus aucune trace d'enjouement sur son fin visage. "Tu pourrais être plus indulgente…"

La jeune femme se retourna brusquement et se pencha au dessus du fauteuil, dominant Hippolyte de toute sa hauteur.

"Ne fais pas comme si tu ne savais pas à quel point c'est important" lâcha-t-elle sèchement.

"Je sais bien, Cell" répondit-il en retrouvant son sourire et en enroulent ses doigts dans l'une des boucles qui encadrait ce visage qu'il chérissait tant "Mais reconnais qu'avec Serdaigle, tout n'est pas perdu."

Ils se fixèrent ainsi pendant de longue minutes, jusqu'à ce qu'Hippolyte s'avança pour chercher un baiser. Alors Celestina se déroba et retourna à la fenêtre.

"Je n'ai toujours pas réussi à parler à Mr. Yaxley" poursuivit-elle "C'est lui qui est vraiment important au ministère. J'aimerais lui parler d'Amaranth, il pourrait peu-être la prendre en stage ou je ne sais quoi. Il faut qu'elle se fasse les bonnes relations le plus tôt possible."

"Elle est un peu jeune tu ne crois pas?" répondit Hippolyte, mi déçu, mi amusé par l'attitude de sa femme.

"On n'est jamais trop jeune." répliqua cette dernière avec dureté "Je ferai de mon mieux pour lui parler de la petite, mais pour une simple secrétaire, ce n'est pas facile…"

La voix de Celestina s'était éteinte doucement. Hippolyte se leva et la rejoignit. Il lui enserra ses douces épaules de ses mains trop grandes et déposa un baisé dans son cou. Il se détestait parfois de ne pouvoir offrir à sa femme tout le prestige dont elle rêvait, dont elle avait besoin pour se sentir exister, pour savoir qu'elle avait fait les bon choix. Il ne vivait que pour elle. Quelle souffrance de n'avoir vu son vrai sourire depuis ce jour à Poudlard.

Mais tout changerai bientôt. Il faisait confiance à Amaranth.
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