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 Une question de vie ou de mort ? [PV Drago]
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MessageSujet: Une question de vie ou de mort ? [PV Drago]   Une question de vie ou de mort ? [PV Drago] EmptyMer 23 Avr - 12:14:52

L’année filait sans que Pansy y fasse vraiment attention. Ses journées étaient à présent réglées comme du papier à musique. Elle allait en cours (en théorie) et trainait avec sa petite bande pour avec qui elle méprisait tout le monde ouvertement. Puis elle faisait des rondes pour la brigade inquisitoriale et s’amusait à effrayer ceux qu’elle rencontrait tout en essayant d’enlever des points au maximum de Gryffondors possibles.

Il fallait bien que ça serve à quelque chose. Elle révisait pour ses BUSES le reste du temps, car son papa l’avait menacée de ne pas renouveler complètement sa garde robe l’année d’après comme il le faisait chaque année si elle n’obtenait pas au moins Effort Exceptionnel à toutes ses matières. Ca lui semblait : mission impossible !

Mais Pansy avait de plus en plus l’esprit ailleurs. Sa relation avec Drago était complètement au point mort. Il lui avait toujours semblé comme une évidence qu’ils étaient faits l’un pour l’autre. Mais rien ne se passait. Peut être que cette vérité fondamentale pour elle, elle devrait la gagner.
Elle était restée dans sa chambre la soirée du bal de Printemps. En effet elle savait que la compagne de Drago était Joana O’Donnel.

Elle avait généralement de l’estime pour elle mais elle lui en voulait fortement sur ce coup là. Elle avait imposé ensuite à ses amis de ne rien lui raconter alors que c’est elle qui leur avait aussi ordonné d’y aller pour surveiller. Elle aimait le fait d’avoir la vérité à disposition, mais préférait ne pas savoir. Et puis si la précédente du blondinet ne l’impressionnait pas, Joanna c’était autre chose.

Mais vu qu’elle ne montrait rien quand il y avait d’autres gens autour, le groupe était à peu prêt comme d’habitude.

Mais un jour, sans savoir pourquoi, alors qu’au repas les deux gloutons étaient allés se prendre une troisième portion de pates du côté de la table des Poufsouffles et que ses propres vipères à elle gloussaient sur la chemise à l’envers de Granger, Pansy se retrouva seule devant Drago qui mangeait tranquillement. Elle s’assura que personne ne puisse l’entendre et lui lança :


« Il faut que je te parle, retrouve moi après les cours dans la salle des trophées... Euh, c’est une question de vie ou de mort ! »

Honteuse et ne sachant pas quoi ajouter ou comment réagir en cas de refus, elle n’attendit pas sa réaction, n’osa pas le regarder et se leva pour quitter la salle prétextant à ses copines que la vue d’un tel manque de gout du Castor lui avait coupé l’appétit.

Elle passa le reste de la journée à éviter tout contact, même visuel, avec celui qui devait la retrouver ensuite. Parfois de façon pas très discrète d’ailleurs …

Le dernier cours fini, elle sentit son cœur battre fort. Elle n’avait aucune idée de ce qu’elle voulait lui dire. Et puis pourquoi avait-elle ajouté une question de vie ou de mort ? Elle avait lancé ça au dernier moment espérant le convaincre de cette façon plus facilement à venir la voir en cachette. Mais qu’allait-elle lui inventer ?

Pansy arriva la première à la salle des trophées. Cette salle lui était venue instinctivement comme bon lieu de rendez vous car peu fréquenté. De plus il y avait la connotation de prestige qui lui plaisait plutôt bien. Elle faillit faire demi-tour sur le pas de la porte mais entra finalement. Elle marcha en regardant les trophées dans la salle.

*Looser, looser, ah pas étonnant que celui là soit un Serpentard, ça c’est prestigieux*

(Il est vrai qu’il est mieux d’être meilleur batteur remplaçant que meilleur attrapeur de Poudlard Rolling Eyes )

Elle commença à trépigner et à pincer les lèvres nerveusement. Et s’il ne venait pas ? Une question de vie ou de mort tout de même !! Il ne pouvait la lâcher pour ça !

Elle vit par terre qu’il y avait un petit parchemin avec un ruban rose autour. Sa curiosité la fit se baisser pour le prendre et le lire … c’est alors qu’elle entendit des pas venir vers la salle où elle était …


Dernière édition par Pansy Parkinson le Lun 2 Juin - 16:04:55, édité 1 fois
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MessageSujet: Mon Argugus en sucre   Une question de vie ou de mort ? [PV Drago] EmptyJeu 1 Mai - 17:33:53

De même sorte que le destin guette nécessairement le cours d’événements banals pour introduire un chambardement dans la vie de ses sujets, ce fût lors d’un déjeuner qui s’annonçait d’une trivialité quotidienne que l’incongruité survint dans celle du jeune Malefoy. Ce matin-là, où l’agitation de la Grande Salle reflétait ce qu’elle avait toujours été avec un conformisme indéfectible, l’insouciant dégustait sa pitance fadasse du bout de sa fourchette et avec une placidité froide. Il écoutait sans les entendre les commérages usuels de ses voisins de table, tout aussi insipides que son repas. Une monotonie lancinante planait autour de lui ces derniers temps. Une atmosphère déprimante qui élevait un voile sur ses yeux, une sorte de brume qui coupait les remous du monde à son esprit et l’isolait de toute distraction. Comme s’il ne parvenait plus à apprécier les couleurs, l’humour ou tout ce qui pouvait l’égayer habituellement. Comme s’il avait arrêté de… vivre. Et, pour couronner le tout, chaque fois qu’il pensait à elle, un goût horriblement amer placardait sa langue.

« T’as qu’à pas penser à elle ! », que je vous entend déjà dire. N’essayez pas de faire vos petits malins. Suspect Assurément, l’adolescent y agréait d’emblée. Si c’eût été en son pouvoir, tous souvenirs de la lycanthrope se seraient évaporés de son esprit et auraient cessé de le hanter. Malheureusement, la chose n’était pas aussi simple. Il la voyait partout. Toutes les têtes féminines qu’il croisait dans le couloir et qui arboraient une chevelure d’ébène ne serait-ce que vaguement similaire à celle d’Erylis déclenchaient chez lui une réaction tout aussi excessive que pathétique. Chaque fois, son estomac se renversait; alors, pour compenser, il relevait la tête, bombait le torse, serrait les dents et fixait avec une détermination décuplée un point nébuleux au loin devant lui, question de ne surtout pas lui laisser croire qu’il remarquait sa présence. Et, bien sûr, quelques pas plus loin, il se retournait indubitablement vers elle pour voir si elle l’avait remarqué et se rendait compte qu’il avait, une fois de plus, agi comme un pauvre idiot sur le cas d’une illustre inconnue. Pathétique.

Somme toute, mieux vaut revenir à cette journée introduite un peu plus haut, même si elle déployait des prémisses d’un prosaïsme déplorable. Car, bien que l’adolescent ne l’ait pas encore dénoter, le repas convivial auquel il participait activement depuis plusieurs minutes venait de prendre l’aspect d’un tête-à-tête. Les deux goinfres s’étaient éclipsés vers une source de nourriture plus prolifique et toutes les ragoteuses du coin s’acharnaient sur le cas d’Hermione Granger. Toutes ? Sauf une ! Pansy Parkinson résistait encore et toujours à l’envahisseur ! restait là, innocemment assise face à lui, à le dévisager avec un malaise mal dissimulé, mais qui n’importuna point le garçon puisque, comme mentionné plus tôt, rien de ce qui se passait autour de lui ne l’affectait. Plonger dans son assiette avec la concentration d’un joueur d’échec inspectant son plateau de jeu, ce fût seulement lorsqu’elle s’adressa directement à lui, avec ce ton de conspiration intriguant, qu’il prit conscience de la disparition de son entourage immédiat.


« Il faut que je te parle… »

Drago leva lentement les yeux, comme étonné de s’apercevoir qu’il se trouvait dans la Grande Salle et encore plus de voir qu’on remarquait son existence, alors que lui-même l’avait presque oublié. Pansy Parkinson… Tiens, elle existait toujours celle-là ? Un bon moment qu’il n’avait plus eu d’entrevue avec elle. Et déjà elle filait, disparaissait dans la masse informe d’élèves, l’abandonnant sur une note légèrement mélodramatique. Il resta quelques instants dans un état de perplexité, la fourchette suspendue à mi-chemin entre son assiette et sa bouche, à essayer de comprendre ce qu’elle venait de lui précipiter. Puis, un sourire se jucha tout bonnement sur ses lèvres et il continua à manger avec une énergie redoublée. Pansy Parkinson… Wink Quel phénomène. Elle avait une sorte de don pour faire paraître n’importe quelle futilité comme d’importance capitale. Avec elle, chaque incident anodin devenait une catastrophe ; chaque entreprise insignifiante devenait cruciale. Un bon moment qu’il n’avait plus jauger le monde avec elle… Arpenter les couloirs en quête d'intrigues croustillantes… Manigancer des opérations douteuses, tenter d’entrer en douce dans un cours de Sortilèges pour être démasquer et finir en retenue…

Décidément, la vie à ses côtés avait toujours été trépidante. Une cour de récréation où ils s’amusaient à intimider les plus faibles, à tourner en dérision les plus naïfs et à se moquer des plus démunis. Ah, les quolibets… Ah, la violence gratuite… Le bonheur quoi. Ces derniers temps, le jeune couple (couple d’amis je veux dire, pas de mésinterprétations… non! ) s’étaient distancé et Drago avait quelque peu négligé sa relation avec Pansy. Il avait, en quelque sorte, oublié le plaisir qu’ils pouvaient avoir ensemble, à œuvrer dans le mal. Et, de la voir ressurgir inopinément, ainsi, de l’oubli, avec cet air dramatique si caractéristique, lui redonna le sourire. Bien sûr qu’il serait là, ce soir, à la Salle des Trophée. Absolument aucune idée de ce qui la poussait à agir de telle sorte. Peut-être n’était-ce qu’un nouveau potin particulièrement savoureux, peut-être était-ce réellement une question de vie ou de mort *Mais j’en doute…*, mais, quoi que ce soit, il y aurait certainement moyen de s’amuser un peu, de renouer avec cette bonne vieille complice et de se sortir de cette léthargie accablante qui l’étreignait depuis un moment.

Dans la journée, Drago tenta d’obtenir de Pansy quelques renseignements supplémentaires sur ce rendez-vous inopiné, mais chaque fois qu’une occasion se présenta ou qu’il l’aperçut dans un couloir, elle disparut de façon plutôt… mystérieuse. Plus d’une fois, il la vit se précipiter hors d’une pièce lorsqu’il y entrait, ou bondir dans un placard à balais lorsqu’il apparaissait dans un couloir, ou se fondre dans un groupe de poufsouffles pour ne pas qu’il vienne l’aborder, ou plaquer un livre devant son visage à a bibliothèque et le décaler au fur de son déplacement pour ne pas qu’il la reconnaisse, ou ramper sous les tables à la Grande Salle pour éviter de croiser sa route, ou assister à un cours dans un habit de camouflage pour ne pas se faire remarquer, ou subitement lancer une grenade fumigène dans la pièce pour qu’il l’aperçoive, quand la fumée se dissipe, entrain d’escalader les conduits de ventilation… Enfin, Drago n’en fit pas tout un cas, mais, à un moment, il en vint à se demander si, par hasard, elle n’essayait pas de l’éviter. scratch

Le dernier cours s’acheva finalement et le carillon sonna l’heure du rendez-vous clandestin. Il gravit les escaliers avec un sentiment de liesse et d’appréhension grandissant, pressé de connaître enfin ce qui motivait l’initiative de Pansy et vivifié de se prêter enfin à quelque chose qui promettait d’être intéressant et qui brisait la routine. Lorsqu’il déboucha dans la Salle des Trophée, Pansy s’y trouvait déjà.


« Je suis là, notifia-t-il d’une voix circonspecte alors qu’il franchissait le cadre de porte et inspectait les lieux. »

La pièce étant vide de toute présence hormis la leur, un faible écho perpétua ses paroles et, bien que posés, ses pas résonnèrent en claquements secs sur le pavé verni. Il y avait un bon moment qu'il s'était retrouvé ici. Il prit la parole en entamant sa marche vers elle.

« Alors… ? Y a-t-il quelque chose de particulièrement passionnant qui me vaut l’honneur d’être convié si loin de la Salle Commune à cette heure ? »

Son ton n’était pas hautain ou blasé, mais plutôt amusé. Il avait hâte de découvrir qu’elle était « cette question de vie ou de mort » qui lui avait valu une si troublante viste ce matin. Arrivé près d'elle, Drago aperçut le rouleau de parchemin qu’elle tenait en main et eut un sourire glouton.

« Qu’est-ce que c’est ? C’est pour moi ? questionna-t-il sans requérir à la réponse pour lui arracher des mains. »

S’il s’était attardé plus longtemps sur le ruban rose bonbon qui scellait le manuscrit, certainement aurait-il deviné illico la véritable instigatrice de la missive. Mais, ce fût seulement en parcourant brièvement les mots en bas de page qu’il saisit l’horreur.

« C’est… un mot de la Grande Inquisitrice… à l’intention de « ce cher Argugus en sucre »… Shocked »

Il échangea un regard horrifié avec sa camarade et observa le parchemin comme s’il eut proféré des propos malsains et démoniaques. Drago déglutit tranquillement, s’assura que les environs étaient toujours déserts et, après avoir donné un petit coup de coude complice à Pansy, entama la lecture :

« Mon cher ami,
votre dévotion est plus qu’admirable et soyez certain que j’apprécie à sa juste valeur chacun des services que vous daignez m’accordez… Vous êtes un pilier pour cette école…
blablabla… votre aide est pour moi d’un grand réconfort... blablabla…
»

Drago survola rapidement les flatteries et froufrous flagorneurs de la femme en rose pour passer au passage important :

« …Je ne peux m’empêcher toutefois, de constater que vous n’avez toujours pas mis un frein aux opérations clandestines des élèves récalcitrants. Je veux que vous m’attrapiez ces fauteurs de troubles, ceux qui se cachent sous le nom de « BR ». Ils ne doivent pas porter atteinte à la quiétude de cette école plus longtemps ! Faîtes votre boulot et vous serez grassement récompenser. Faîtes-le pour ministère. Faîtes-le pour moi... J’en serais si comblée… Et si je suis comblée, vous pouvez être certain que… beurk !… pale que je vais m’employer à vous combler aussi, mon cher Argugus en sucre…

Je sais que vous tomberez sur ce parchemin lors de votre ronde, ce soir. J'ai pris le soin de le déopser en ce lieu parce que, dans ma grande mansuétude, je souhaitais vous encourager dans votre quête aux malfaiteurs. Jetez un œil derrière la décoration nommé « Services Rendus » concéder à un certain Tom Jedusor, j’y ai déposé un petit quelque chose à votre attention qui vous fera certainement très plaisir... J'ose espérer que vous saurez comment me remercier.
RAPPORTEZ MOI LA TÊTE DE CES HORS-LA-LOI !

Que la nuit vous soit favorable,

Occupez-vous bien de votre délicieux petit chaton,
Dolorès Jane Ombrage, Grande Inquisitrice.
»

...Arrgh ! Mad Nul mot ne pouvait décrire la répugnance qu’éprouvait le jusqu’ici fier membre de la brigade inquisitoriale à l’égard de son gourou à cet instant. Dégoûté, l’adolescent laissa le silence planer quelques instants en dévisageant l’obscène parchemin. Puis, tranquillement, l’idée de se mettre à la recherche de la récompense de Tom Jedusor s’insinua en lui. Néanmoins, encore déconfit à cause de sa lecture troublante (il avait tout de même prononcé à haute voix les mots « mon Argugus en sucre » pale ... ), il tourna son regard vers Pansy et tout ce qu’il parvint à dire fut :

« Euhm… alors… donc… oui, euh, qu’est-ce que tu voulais me dire déjà ? »


[J’espère que tu n’avais pas d’autre projet pour ce rouleau de parchemin, si c’était le cas, n’hésite pas à m’en faire part et j’éditerai Wink ]
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MessageSujet: Re: Une question de vie ou de mort ? [PV Drago]   Une question de vie ou de mort ? [PV Drago] EmptyMer 7 Mai - 19:40:11

C’était bien lui. Pansy oublia d’un coup qu’elle avait pensé une seconde qu’il aurait pu la laisser en plan. C’était une évidence qu’il viendrait, seule une imbécile aurait pensé autrement. Ils se connaissaient depuis tellement longtemps qu’il déplacerait sûrement des montagnes pour venir la secourir. Elle se l’imagina : sur un balai, la baguette dans une main et une épée dans l’autre pour voler à son secours (Pansy n’était pas très pratique et dans ses rêves Drago n’avait nul besoin de tenir son balai pour pouvoir rester dessus).

Elle ne pu poursuivre sa belle pensée car l’objet étranger qu’elle tenait dans ses mains et dont elle ne connaissait absolument pas le contenu pouvait apparaitre comme sien à tout spectateur de la scène et elle ne savait ce que cela pouvait impliquer.

Son rendez vous (soyons fous) ne lui laissa pas le temps de prendre connaissance du parchemin et s’en empara croyant que c’était pour lui avant de commencer la lecture.

Pansy n’était pas très rassurée. De son avis, connaisseur en la matière, ce genre d’emballage signifiait souvent : mots d’amours. Elle ne voulait pas faire son « coming out » avec les mots d’une autre, même si c’est souvent ce qu’elle faisait en réalité. Il faut dire que les amis (enfin camarades) qui savent bien écrire, il faut bien les utiliser à quelque chose. Pansy croyait que toute personne voulant être son amie devait lui apporter quelque chose, enfin ça marche comme ça l’amitié : donnant-donnant. Elle offrait le grand honneur de les faire appartenir à son petit groupe, il fallait le mériter ensuite.

La grande inquisitrice envoyait des mots doux à … Rusard ??!!

Pansy attrapa le parchemin et lu elle aussi, croyant que c’était une plaisanterie. Mais le fait était là, noir sur beige. Ca semblait même très vrai. Il était bien sûr possible que quelqu’un ait imité le style de la GI Jo, peut être cette formations rebelles qu’étaients les BR ou d’autres pour faire circuler une nouvelle rumeur sur Ombrage. Mais cela faisait beaucoup trop de réflexion pour notre jeune serpentarde qui prit le tout pour vrai.

Il était malheureusement difficile pour les deux Vert et Argent de s’en amuser complètement. Ils appartenaient à la BI et avaient jusqu’à présent le respect d’Ombrage. Pansy esquissa tout de même un petit sourire mais regarda vite fait vers la porte pour vérifier que personne ne l’avait vue. Elle replia délicatement le parchemin et ferma le ruban, voulant le reposer exactement où elle l’avait trouvé, comme si jamais elle ne l’avait vu.

Drago lui demanda alors ce qu’elle voulait lui dire. Ce qu’elle voulait lui dire c’est que …

Elle ne répondit pas pendant ce qui lui apparu comme une éternité. Sa gorge était sèche et aucun mot ne voulait sortir. Elle marmonna :


« Euh ! Ca va ? Neuf ? »

Elle rouvrit brutalement le parchemin puis dit cette fois ci de façon plus claire :

« Alors tu crois qu’on doit en faire quoi de ça ? On le signale à Ombrage ou on le place de façon stratégique pour que quelqu’un d’autre le découvre ou … »

Elle s’était dégonflée. Pour garder plus de contenance elle essaya de se donner un air sérieux de celle qui réfléchit.

« C’est quand même un grand scoop cette histoire avec Ombrage. La raison pour laquelle je t’ai pressé de venir c’est que je me suis dit : Si ce parchemin se retrouve dans les mains de la mauvaise personne, cela pourrait virer à la catastrophe ! Si … hum, enfin tu vois le gros problème ! Des vies de vrais gens sont en jeu ! On fait quoi ? »

Les vrais gens étant pour Pansy des sangs purs riches.

C’était un très mauvais rattrapage. Pansy sentait qu’elle allait vite s’emmêler les pinceaux. Elle racontait n’importe quoi et espérait que Drago ne s’en rende pas compte. Il lui fallait une justification à sa demande de RDV à cet endroit et à cette heure. Et puis même si elle ne pouvait lui parler franchement, elle aimait juste je fait d’être un peu avec lui, sans tous les autres. Combien d’histoires elle s’était inventé pour les mettre en scène tous les deux en train juste de parler, de comploter, de critiquer les autres, de rire.

Si l’histoire d’Ombrage ne prenait pas, il faudrait qu’elle lance un autre hameçon pour le garder dans les filets de la salle des trophées. Rien ne lui venait en tête, la seule chose qui lui vint instinctivement fut de feindre un évanouissement. Elle se prit la tête, poussa un petit gémissement et tomba légèrement, espérant qu’il la rattraperait sinon elle allait s’écrouler par terre.
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MessageSujet: L'Intrus   Une question de vie ou de mort ? [PV Drago] EmptyMer 14 Mai - 18:50:07

Sans quitter des yeux le parchemin aux révélations impures, évocatrices d’images tout ce qu’il y avait de plus dégoûtant, Drago interrogea Pansy à savoir quel était l’objet de leur rencontre inattendue. Abrupt changement de sujet, question de ne pas être obligé de revenir sur leur découverte tout de suite. L’impact de la surprise et du dégoût qui avait suivi était trop frais dans sa mémoire pour pouvoir considérer leur trésor immédiatement sans avoir envi de vomir. Imaginer Rusard et Ombrage main dans la main lui soulevait le cœur. Il ne pouvait que contempler, dans un ahurissement sans mot, ce qui lui enlevait l’envie de lire quoi que ce soit d’autre de la main de la Grande Inquisitrice, à jamais. À un moment toutefois, il dut bien détacher ses yeux de l’objet ; Pansy ne répondait pas.

Il pivota la tête vers la droite pour s’assurer qu’elle était toujours là : elle y était, mais rien ne sortait de sa bouche. Il réitéra donc sa demande par un regard muet, interrogateur, le sourcil arqué bien haut. Ses yeux insistaient, avec une impatience croissante :
« Alors ? Pansy ? C’est quoi cet air timide d’amoureuse transie ? T’es toujours là ? » Le silence prolongé le laissait perplexe, mais pas autant que la réponse qu’il reçut quelques instants plus tard. Décidément, il y avait quelque chose d’étrange chez elle. On dirait presque que sa présence la mettait mal à l’aise. Comme si elle était amoureuse de lui sans oser lui avouer... ! Quelle chose étrange !

Heureusement, la jeune fille trouva bien vite des paroles sensées à partager et Drago tira un trait sur son attitude curieuse des précédents instants. Elle lui exposait leurs différentes alternatives, mais il les écoutait d’un air blasé, sans qu’aucune ne lui plaise particulièrement. Ce qu’ils tenaient était précieux, c’était important. Comme le mentionnait à l’instant Pansy, c’était tout "un scoop cette histoire avec Ombrage" ! C’était donc pour cela qu’elle l’avait convié ici ? Mmm… Jamais il n’aurait imaginé découvrir quelque chose de tel en se rendant ici ce soir. Ils détenaient ce qui pourrait se révéler être une arme puissante contre Ombrage, qu’il faudrait traiter avec précaution. Il ne faudrait pas agir à la légère. Après le petit discours de Pansy, Drago maintint un léger silence, le temps d’analyser la situation. Il sourit.

Voilà, comme il l’avait deviné. Wink Une entrevue avec Pansy ne pouvait se dérouler sans intrigue palpitante ni sans rebondissement insoupçonné. Bien que, ces derniers temps, il avait eu tendance à s’éloigner d'elle, a la cataloguer au rang de puéril, a la reléguer à une époque révolue et a s’intéresser à autre chose, en ce moment, il revivait l’aventure de ses premières années au château et appréciait fortement la récréation qu’elle lui promulguait. De plus, cette exclusivité confidentielle qu’ils détenaient faisait renaître leur vieille complicité. Ils devenaient, en quelque sorte, liés par le secret. Drago se prêta donc sciemment au jeu et se mit à méditer sur l’inusité de la situation et l’importance de leur découverte.


« Effectivement, il ne faudrait pas que ce parchemin tombe entre de mauvaises mains… approuva-t-il lentement, en réfléchissant distraitement aux éventualités qui s’offraient à eux. Et, quelles meilleures mains que les nôtres pouvaient s’en emparer, pour le salut de notre chère Dolorès ? Twisted Evil En tant que… dévoués serviteurs de la Grande Inquisitrice, la tâche nous incombe à nous d’agir en fonction de… son plus grand bien… »

Bien qu’il proférait des intentions louables et d’apparente bonne foi, une espiègle ironie perçait à travers ses propos. Ses yeux semblaient perdus dans des illusions mégalomanes où Ombrage était à ses pieds, où il exerçait un chantage sur la Grande Inquisitrice et en arrivait à gouverner l’école entière… Telle pensée n’était que fabulation dérisoire, bien sûr, mais toujours plaisante à imaginer.

« Tu as bien fait de me prévenir Pansy. Je… Qu’est-ce que tu as ? »

La jeune fille venait de se prendre la tête à deux mains et semblait être en proie à un vertige. En moins de deux, elle titubait et s’effondrait sur lui. Enfin, heureusement, ses réflexes aiguisés par ses années de joueur de Quidditch lui permirent d’esquiver le corps qui lui tombait dessus et Drago fit un pas rapide de côté, abandonnant Pansy à sa chute sur le sol dur.

« Mais qu’est-ce qui te prends ? Pourquoi tu t’écroules ? »

Décidément, Pansy agissait étrangement ce soir. Drago la reluqua d’un œil sceptique alors qu’elle gisait sur le plancher. À quoi elle jouait là ? Il se figurait difficilement qu’elle ait été victime d’un malaise. Elle se portait très bien jusqu’ici et, subitement, sans prévenir, elle se ramassait sur le sol. Drago tendit la main vers celle de Pansy, mais au lieu de prendre la sienne pour l’aider à se remettre sur pieds, il lui déroba le parchemin qu’elle tenait toujours pour l’examiner encore. Restait que leur incombait toujours la responsabilité de faire un choix vis-à-vis de leur découverte. Un choix entre bien agir ou profiter de l’occasion pour accomplir un nouveau forfait. Le deuxième choix était plus tentant, il fallait l’avouer.

Malgré ses préoccupations, il ne put s’empêcher de jeter quelques œillades en direction de la fille Parkinson, empreintes d’inquiétude et mêlée d’incertitude. Son comportement lui échappait. Neutral Qu’est-ce qu’elle avait ? Peut-être, après tout, avait-elle vraiment eu le tournis. Il pensa à lui demander si elle allait bien, mais, ne voulant pas paraître soucieux ou attentionné, il tint sa langue et se concentra sur leur trésor. Qu'en faire ?


« On peut dire qu’elle a eu de la chance que nous mettions la main dessus avant cette bande de rebelles que sont les BR… BR… Bande de Rebelles… ! Mmm… Non… Bande de… Retardés ! … Oui, j’aime bien… :geek: Bande de Retardés... Laughing
Oh… Chut !
»

Il interrompit ses réflexions, aussi pertinentes étaient-elles, et mit sa main sur la bouche de Pansy pour y couper le moindre son. Des pas se faisaient entendre dans le couloirs adjacent à la salle. Des pas en approche. Ainsi qu’un sifflotement allègre. Quelqu’un venait ! Shocked Et sifflait une petite chansonnette en faussant sur la moitié des notes ! Shocked En deux temps trois mouvements, Drago roulait le parchemin et scellait la boucle rose juste avant que l’intrus fasse son entrée. Par réflexe, il lança l’objet dans les mains de Pansy et adopta une posture nonchalante, en observant le plafond avec un intérêt inusité. L’identité du siffleur ne faisait aucun doute. Une seule personne pouvait être d’aussi bonne humeur en ces jours sombres pour le château.

« Qu’est-ce que vous faîtes ici à cette heure vous deux ? maugréa la voix estropiée du concierge de l’école. Par ordre du décret d’éducation numéro… euh… vingt-… euh… ! Tout rassemblement de plus de trois élèves sera considéré comme un groupe ou une association et nécessitera l’autorisation de la Grande Inquisitrice ! Or, je doute que vous déteniez telle autorisation car le nouveau couvre-feu interdit de se promener dans les couloirs après les heures de cours jusqu’à ce que les vandales soient appréhendés ! »

Drago baissa la tête vers le concierge, puis regarda Pansy, et revint au concierge.

« Nous ne sommes que deux, monsieur… »

À ces mots, Rusard sembla réfréné dans son élan et les considéra sous un autre angle, cherchant apparemment quelque chose à leur reprocher. Drago, de son côté, n’appréciait guère être traité de la sorte et répliqua avec peut-être un peu trop de ferveur.

« Ouvrez vos yeux espèce d’imbécile, nous sommes membres de la Brigad…

- Qu’est-ce que c’est que ça ? l’interrompit l’autre d’un ton alarmé. Qu’est-ce que tu tiens là, jeune fille ? »

Le petit parchemin scellé de ce ruban rose si caractéristique n’avait pas échapper à l’œil habile du vieux concierge...


[ Désolé, c’est pas très fort, mais je voulais absolument ne pas te faire attendre plus longtemps. Rolling Eyes ]
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MessageSujet: Re: Une question de vie ou de mort ? [PV Drago]   Une question de vie ou de mort ? [PV Drago] EmptyLun 2 Juin - 15:48:42

Pendant toute la chute, elle avait espéré sentir les mains de son « ami » se pauser sur son dos et le bas de sa nuque. Elle imaginait ensuite leurs visages proches et leurs souffles croisés, se regardant avec passion… mais…

Une douleur dans le haut des fesses et la vue de son bien aimé debout devant elle la regardant de façon sceptique lui cassa tout son petit rêve. Elle avait mal aux fesses et se forçait de ne pas devenir rouge de colère et de honte. Il s’était écarté, l’avait laissée tomber comme si elle était une roche qui allait l’écraser ou lui froisser ses beaux habits ! Vexée, elle pinça les lèvres et regarda par terre. Elle cru avoir prit du poids et être devenue

Pansy était très fine, pour ne pas dire maigre et s’imposait un régime draconien. Elle était aussi du genre à se faire vomir après avoir mangé une tarte en trop. Malgré tout cela, elle avait souvent l’impression d’être encore trop grosse. Avec ses copines, elle se plaignait souvent pour s’entendre dire qu’elle était fine, belle, parfaite. Mais si Drago la trouvait grosse, elle était prête à arrêter de manger tout court.

Sur ces pensées de régime, de boycott de grande salle et de recherche de corps de modèle, elle leva les yeux vers le blond, une étincelle dans le regard. Elle se dit qu’elle se battrait pour être parfaite à ses yeux, même si ça lui coutait de renoncer à son plat préféré : la citrouille nature cuite à l’eau.

Une lueur d’espoir apparu lorsqu’il se pencha vers elle. Elle sourit doucement et commença à tendre une main. Mais il ne fit que lui prendre le parchemin des mains. Pour le coup, elle eu vraiment un petit tournis. Il ne devait pas oser la soulever, elle devait sembler tellement énorme … C’est donc avec un brin de tristesse et une poignée d’agacement aussi qu’elle leva son poids toute seule, comme une grande.

Elle ne savait que dire, que faire et fit mine de sourire aux surnoms qu’il donnait aux BR. A ce moment, elle souhaitait s’enfuir en courant pour aller pleurer dans sa chambre et ne se montrer à lui que quand elle aurait 10 kilos de moins, une nouvelle tenue et qu’elle aurait été coiffée et maquillée par des professionnelles. Puis, poussée par un élan de folie, elle voulu lui avouer qu’elle pensait l’aimer, avant de s’enfuir. Elle ne pouvait plus tenir, il fallait que ça sorte, qu’il sache enfin … mais il lui mit la main sur la bouche en lui ordonnant de se taire.

Elle tressaillit et rougit légèrement avant de réaliser qu’elle venait d’éviter une catastrophe. Jamais elle n’aurait pu ressortir de sa chambre s’il ne lui avait pas répondu ce qu’elle voulait entendre, c’est à dire : « Moi aussi je t’aime Pansy ! ». Elle profita néanmoins de ce moment qui était une occasion unique d’avoir un contact tactile avec lui. Elle fit à peine attention à ce qu’il dit et au fait qu’il lui remit le parchemin dans les mains à l’arrivée de Rusard.

Mais la voix désagréable de ce dernier détourna son regard et fit partir la main de Drago de son visage. Cet imbécile ne savait ni compter ni reconnaitre les bons éléments des impurs. Elle croisa les bras, ne pensant pas à cacher le parchemin, et hocha la tête pour montrer son approbation des propos de Drago.

Elle sursauta lorsqu’il montra le parchemin rose qu’elle avait dans les mains. Ils étaient fichus. Leur rang et leur appartenance à la BI ne les sauverait pas d’avoir voulu se mêler des amourettes d’Ombrage et de Rusard. Si elle comptait sur le soutient d’Ombrage généralement, car elle savait qu’elle l’aimait bien, ainsi que Drago, dans ce cas cela semblait compromis.

Elle ne réfléchit pas, mit le parchemin derrière son dos et dit:


« Rien, rien du tout, c’est personnel ! »

Derrière son dos, elle le déchira et essaya de faire entrer un bout de parchemin dans chaque manche. Opération délicate d’ailleurs qui lui fit faire tomber un morceau par terre. Elle se figea, apeurée. Elle aurait du lui tendre et lui dire qu’ils l’avaient trouvé et qu’ils garderaient le secret. Elle sentait que c’était la punition assurée et que toute l’estime que pouvait avoir Ombrage pour elle allait s’écrouler. Elle regarda vers Drago, d’un air désespérée, espérant encore qu’il pourrait la sortir de là.

[Vraiment désolée pour le temps de réponse. Entre le temps IRL et l’envie de te répondre un truc qui arrive au moins à la cheville du tiens …]
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MessageSujet: Donne-moi tes mains ^^   Une question de vie ou de mort ? [PV Drago] EmptyJeu 5 Juin - 18:03:00

Drago fronça les sourcils. Son sourire s’effaça. Il pivota la tête vers sa complice, l’air perplexe. Au moins, elle réussissait à se tenir debout. Ce qui n’empêchait pas qu’elle n’était pas dans son assiette, ce soir. D’ordinaire, Pansy s’esclaffait toujours, à la première insinuation le moindrement comique qu’il faisait. Et, aujourd’hui, elle n’avait pas eu un quelconque infime sourire suite à ses jeux de mots hilarants sur la signification de l’acronyme BR. Peut-être les commissures de ses lèvres s’étaient-elles faiblement retroussées, mais, si c’était le cas, pas suffisamment pour qu’il le dénote. Bon, d’accord… J’admets qu’on aura vu mieux comme plaisanterie Neutral . Mais, de toute façon, Pansy n’avait pas à juger la qualité de ses mots d’humour ; seulement à les rire. Chose qu’elle avait omis et qui prouvait sans équivoque que la jeune fille était préoccupée ou, au mieux, simplement malade.

Malencontreusement, alors qu’il s’apprêtait à aborder le sujet qui le tracassait, son oreille l’avertit que quelqu’un était en approche et il dut s’interrompre dans ce qui aurait pu ressembler à son premier élan de compassion de la semaine. Il plaqua subséquemment la paume de sa main sur la bouche de son amie, sans s’être aperçu qu’elle s’apprêtait à lui dire quelque chose, et, pour ne pas se faire prendre avec, lui balança le parchemin culpabilisant dans les mains. Tout naturellement, l’intrus se révéla être une des deux seules personnes qui pouvaient les enfoncer dans les ennuis en ce moment.

Lorsqu’il se confronta à l’autorité du concierge, Drago fut soulagé de voir Pansy appuyer ses dires par des hochements de tête approbateurs. Son état n’était peut-être pas si pire… Oho… Peut-être que si, finalement. Elle gardait le parchemin bien en vue, sans penser à le dissimuler. Qu’est-ce qu’elle attendait ? Il avait fait diversion, mais pendant ce temps, il s’était attendu à ce qu’elle planque le rouleau compromettant ! Le vieux concierge avait beau être sénile, il ne faisait aucun doute que si elle ne faisait rien il allait finir par l’apercevoir ! Drago tourna subrepticement la tête vers « la Porteuse » du parchemin et ouvrit grand les yeux pour lui faire comprendre qu’elle devait agir. Son signe discret, par contre, ne fût vraisemblablement pas des plus subtiles car c’est à ce moment que Rusard s’étouffa presque en pointant d’un doigt tremblant le précieux objet que détenait Pansy.

Si seulement le parchemin détenait le pouvoir de dispenser l’invisibilité à son Porteur… Ce serait une juste compensaiton aux vues du fardeau qu'il représentait. Drago jeta un regard désespéré vers le couloir vide, s’attendant presque à voir surgir Aragorn le rôdeur par l’entrebâillement, venu décapiter la tête du concierge/Nazgul d’un puissant coup d’épée… Mais aucun sauveur ne vint.
Toutefois, un petit bruissement étrange le ramena à la réalité et sa vision utopique s’estompa.

À sa gauche, Pansy avait entreprit, dans un ultime espoir quoiqu'un peu tordu, de détruire les preuves et de les dissimuler dans ses manches, prétextant que le contenu du parchemin était personnel. Il voyait difficilement comment Rusard pourrait se laisser convaincre de lâcher le morceau, mais apprécia tout de même la manœuvre, toute astuce potentiellement salvatrice étant la bienvenue en ce moment critique. Ne voyant d’autre option logique que de l’aider à la tâche en faisant diversion, Drago se décala imperceptiblement vers sa complice, jusqu’à se coller épaule à épaule, pour cacher l’opération primordiale. Pour ne pas faire paraître son action clandestine trop évidente, il réfléchit à toute allure et détourna l’attention du concierge en lui lançant la première chose qui lui vint en tête, d’un ton peut-être trop banal :


- Et, comment se porte Miss Teigne ? Very Happy victoire

Le vieux concierge le regarda avec amertume et Drago comprit que parler de la chatte en ce moment ne constituait pas la meilleure des idées pour le garder dans de bonnes dispositions. En effet, le matin même, le vieux Rusard avait eu la mauvaise surprise de retrouver son félin adoré enfermé dans un placard… et teint en rose Suspect . Autre action d’éclat des BR, qui renfrognait l’humeur de ses supérieurs et rendait sa vie impossible… Mais, heureusement, l’adolescent fut sauver de la réplique acerbe qu’allait certainement lui cracher Rusard. Quelque chose s’était produit qui avait paralysé le concierge dans son élan. Drago suivit son regard, interloqué, et aperçut, gisant à ses pieds, une bombe qui allait exploser à tout moment affraid ! un morceau du parchemin que Pansy avait échappé !

Il y eut alors un échange de regard qui suscita un léger malaise chez le serpentard. Les trois fixèrent quelques secondes, en silence, le parchemin sur le sol. Ils relevèrent la tête. Drago regarda Pansy, Pansy le regarda, complètement anéantie, puis il regarda Rusard, qui le regarda avec une expression de franche victoire, un grand sourire édenté en bouche. Lentement, le bras de Rusard se tendit et, tout aussi lentement, son doigt s’allongea, en direction de la preuve de leur culpabilité. Il pointait le parchemin l’air de dire : « Donnez-le moi maintenant, fini de jouer. » Mais, leur conduite précédente les avait déjà trahi. Si Rusard lisait ce qui était écrit et comprenait qu’ils en avaient pris connaissance, ils étaient foutus. Nul ne savait à quels supplices il pourrait les soumettre. C’était parce que nul élève n’était jamais sorti vivant de ses séances de torture pour le raconter. pale

Alors, dans un élan désespéré, Drago carbonisa fureur le morceau de parchemin d’un coup de baguette.

…On aura déjà vu plus subtil, d'accord. Il avait agi juste sous les yeux de Rusard. Le concierge le regardait d’un air ahuri. Le bout de parchemin continuait de se consumer tranquillement, ses quelques crépitements meublant à eux seuls le silence ébaubi qui s’était installé. Drago regarda Pansy, satisfait, puis Rusard, avec un sourire provocateur. Maintenant, plus aucune preuve ! Le concierge les contemlpa un moment en ouvrant et refermant la bouche comme un poisson dans son bocal. Drago, quant à lui, était plutôt fier de son coup. Après quelques courts instant, il s’éclaircit la gorgea et s’adressa au concierge le plus innocemment du monde, sans dissimuler une petite ironie cependant.


- Euhm… oui ? Qu’est-ce que vous disiez ?

- Vous l’avez… vous avez détruit ma… prononça-t-il plus pour lui-même qu’en réponse à sa question. Vous avez détruit ma lettre espèce de jeunes insolents !

- Votre lettre ? enchaîna Drago sans une once de remords ou de culpabilité. Je ne vois pas qui pourrait vous écrire une lettre. Tu vois, toi, Pansy ?

Le concierge parut hébété, mais jugea apparemment qu’il ne pourrait que se trahir s’il répliquait quoi que ce soit. Il resta immobile quelques instants, regardant alternativement les résidus noircis de sa lettre et la paire d’adolescents. Il parut sur le point de dire quelque chose, ou simplement de cracher Neutral , mais il ravala son crachat sa réplique, tout déconfit. Après un dernier regard noir, il s’en retourna, impuissant, maugréant quelque chose du genre : « Vous n’avez pas fini d’en entendre parler… ». Drago écouta l’écho des pas traînants du vieux cracmol s’éloigner avec un immense soulagement, teinté d'une certaine amertume pour le dérangement. Dès qu’il se retrouvèrent seul à seul, il pencha la tête vers Pansy, sans quitter des yeux le point où Argus Rusard avait disparut, de peur qu’il ne refasse surface soudainement. En rapport à ce qu’elle avait dit un peu plus tôt, il murmura : disgracieuse ? Pas saisi… Neutral Rolling Eyes

- Le simple coup du « c’est personnel », ça ne pouvait pas marcher avec Rusard, lui confia-t-il avec condescendance. Il sera ravi de pourvoir mettre la main sur une lettre intime pour la lire… Enfin, pour autant qu’il sache lire… (soupir) Non mais, quel abruti, pas vrai ?…

Puis, il se décolla de Pansy – rappelons-nous, il s’était accolé à elle pour dérober l’opération camouflage-du-parchemin-dans-les-manches aux yeux du concierge – et se tourna pour lui faire face. Il la fixa avec un regard invitant et attendit. Constatant que son attitude pouvait porter à confusion, il tendit les paumes devant lui, pour être plus clair, et persista dans son attente. Mais, juste pour être sûr, il clarifia. Il fit quelques petits mouvements répétitifs avec ses doigts, comme pour lui faire signe de s’approcher, bien qu’ils étaient déjà face à face, et dit :

- Allez, donne-moi tes mains !... ^^

Mais, que se passait-il ? À quoi jouait-il ? Il voulait récupérer le bout de parchemin qu’elle avait réussi à cacher dans sa manche, bien entendu. Qu’est-ce que ça pourrait être d’autre ? Rolling Eyes
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MessageSujet: Re: Une question de vie ou de mort ? [PV Drago]   Une question de vie ou de mort ? [PV Drago] EmptyJeu 12 Juin - 21:04:05

Quelle gourde pouvait-elle être des fois. Comment avait-elle fait pour envenimer une situation déjà désagréable ? Il serait difficile en tout cas de remettre le parchemin en place pour repartir ni vu ni connu, maintenant qu’il était détruit en petits morceaux. Peut être allaient-ils être la cause de l’arrêt brutal de la relation entre Ombrage et son argugus en sucre. Enfin d’un côté c’était son activité favorite de semer la pagaille dans les couples, même si les victimes étaient généralement moins ridées, moins poilues et n’étaient pas une menace pour sa réputation.

Son regard désespéré vers son propre dragounet en sucre porta ses fruits, enfin ses graines au moins. Celui-ci se rapprocha sensiblement d’elle pour cacher son manège derrière son dos, puis il lança une question sur Miss Teigne. En temps normal, le concierge aurait pu être déridé par un tel sujet et s’emporter sur les nombreuses qualités de sa chatte et sur nombre d’anecdotes sur comment elle avait flairé des élèves en plein délit et les avait rapporté subtilement à son patron. Mais en ce jour, il devait plus être énervé par le sort qui avait été fait à la " pauvre " Miss Teigne que dans l’état d’esprit d’en montrer ses qualités.

Pansy se retourna brutalement et avec de gros yeux cette fois ci vers Drago pour éviter qu’il n’insiste sur ce sujet qui devait être délicat. Mais un fait beaucoup plus important se tramait sous les pieds de Pansy et devait perturber Drago beaucoup plus que sa gaffe. Un morceau de parchemin, rose, était bien en évidence dans le champ de vision de Rusard. Un petit bout qui pouvait découvrir le pot aux roses à tout instant. Au regard instant de son camarade, elle baissa elle aussi la tête pour voir le "problème rose". Elle déplaça légèrement son pied pour essayer de couvrir discrètement le bout de parchemin mais le doigt de Rusard pointait déjà le morceau rebelle. Drago fut plus rapide que l’éclair et le réduisit en poussière avant que Rusard n’ait eu le temps de dire ouf.

Impressionnée de la réactivité et de la force foudroyante de son compagnon dans un premier temps, Pansy baissa ensuite la tête pour signifier la honte et la soumission au bourreau qu’allait être Rusard. Mais Le Serpentard semblait bien décidé à jouer la carte du déni jusqu’au bout. Elle releva le menton pour supporter Drago au moins moralement dans son échange avec Rusard. Elle rebondit donc en ajoutant, d’un air qui se voulait sincère :


« Non je ne vois pas non plus. »

Et c’était une affaire réglée, ou presque. Le concierge repartit, la queue entre les jambes, embêter d’autres élèves, ou bien chercher sa lettre. Il fallait juste espérer qu’il n’oserait pas demander à Ombrage s’il aurait du recevoir quelque chose et qu’Ombrage s’arrête là avec le sentiment d’avoir été rejetée. Etait-ce possible que la chance soit en leur faveur pour une fois ?

Pansy mit ensuite quelques secondes à réaliser qu’elle était de nouveau toute seule avec Drago. Le sujet qui venait de leur prendre un moment n’était pas forcément très motivant ou excitant pour se lancer dans ses propres confessions. Elle resta silencieuse, les yeux rivés sur les restes du parchemin par terre. Ce fut donc Drago qui brisa le silence en lui faisant remarquer que le coup du "c'est personnel" n’aurait pas marché avec Rusard.

Pansy se mit sur la défensive et répondit :


« Oui je sais mais je ... j’ai été prise de court. »

Puis elle rit un peu exagérément à ses remarques sur le concierge et ajouta :

« Oui quel idiot ! Il est quand même tombé dans le panneau ! Il va peut être aller réclamer son mot doux directement chez Ombrage ! J’ai définitivement envie d’être là lorsqu’il se présentera avec une rose à sa porte ! »

Drago s’était décalé de Pansy, ce qui la fit respirer un peu plus doucement mais qui la rendit aussi triste qu’il ne veuille prolonger cette proximité pourtant si agréable.

Elle voulu continuer de parler pour éviter de se poser des questions sur son regard étrange. Pourquoi la fixait-il ainsi ? Elle dégluti et regarda de nouveau ses pieds avant de s’entendre dire la chose la plus délicieuse au monde : « donne moi tes mains ». Elle rougit instantanément, n’osant le regarder en face. Un petit sourire se dessina ensuite sur son visage. Finalement il était un gentleman et elle n’avait pas eu à faire sa grande déclaration. Il avait du comprendre ce qu’elle désirait et répondait finalement à ses attentes. Qui a dit qu’à présent les filles devaient faire le premier pas ?

Son coeur battait la chamade et ses mains étaient moites. Elle leva ces dernières doucement pour les pauser sur celles de Drago. Son regard réussit finalement à quitter le sol pour regarder intensément vers Drago. La gorge nouée, elle réussit à prononcer un bref et faible :


« ouii »

Comme si elle était déjà en train de l’épouser

Puis elle ferma les yeux et mit ses lèvres en cœur avant de s’approcher doucement de la tête de Drago. Elle avait lu dans un "sorcière hebdo" que la fille devait s’avancer de 30% et le garçon de 70% Elles s’étaient entrainées pendant des après midi entièrs avec ses copines à parcourir ces fameux 30%, et selon ses amies elle était celle qui réussissait le mieux
Cool . Ce n’était plus un entrainement contre le mur, c’était enfin son heure de gloire, elle n’avait plus qu’à attendre qu’il parcourt les 70% restants et que leurs lèvres se touchent.

Le moment qu’elle avait attendu depuis qu’elle avait vu cette petite bouille blonde passer le pas de la porte à une réception quand elle était petite était arrivé. Ce sentiment qui avait été ensuite confirmé en entendant qu’il était un Malefoy, très riche. Après 5 ans dans la même école, 5 ans à trainer ensemble, 5 ans à espérer, elle allait enfin avoir le jackpot tant convoité.

Elle allait, à partir de ce jour, pouvoir pavaner dans les couloirs à ses côtés et non en le suivant. Elle allait enfin pouvoir fermer le clapet à toutes ces garces qui lui tournaient autour et qu’elle avait faillit à tuer par le regard… ou pas ….

[Le "Disgracieuse" était un oubli d'une phrase suprimée^^]
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