Le précédent tome : Harry & Co sont en sixième année et Sirius Black est mort l'an passé, Harry s'est séparé de Cho après que l'amie de cette dernière eut trahi l'Armée de Dumbledore. Maintenant, les gens croyant Harry lorsqu'il affirme que Vous-Savez-Qui est revenu, car celui-ci était apparu au Ministère de la Magie. Bref, aucun changement vis-à-vis des livres mais moi, je vais réécrire en quelque sorte le tome six.

Ma fanfiction : Harry et ses chers amis (et ennemis) entrent à Poudlard pour une nouvelle et avant-dernière année et, au fil des jours, Ron et Hermione se rapprochent et finissent par sortir ensemble, ce qui n'est une surprise pour personne ... Mais les deux amoureux finissent par se séparer et Hermione, folle de rage, va demander de l'aide à Drago afin de faire croire à tout le monde qu'ils sortent ensemble. Drago, qui veut se débarasser d'une Pansy trop collante, accepte le marché et les deux ennemis se font passer pour un couple ... Que va-t-il se passer ?

Chapitre 1

Aujourd'hui, c'était la rentrée ce qui était synonyme de « chahut au Terrier ». En effet, chaque année, au moment de la rentrée scolaire, la famille Weasley courrait dans tous les sens afin de caser tous les bagages, d'être à l'heure ... Cette année n'échappait pas à la règle et c'était le bazar total, tout le monde se bousculait, criait, tentait de rentrer ses bagages dans les voitures que le Ministère de la Magie avait prêter. Harry Potter, accompagné de son meilleur ami Ronald Weasley, sortait de la maison en portant ses bagages et les deux jeunes hommes s'avancèrent vers les voitures afin d'y poser leurs bagages, mais Fred, George et Ginny bloquaient le passage. Les jumeaux étaient en train d'aider leur petite sœur à charger ses bagages dans unes des voitures. Ils cherchaient à rendre toutes petites les valises de Ginny mais, plus ils lançaient des sorts, plus la valise prenait de place et elle était à présent énorme et prête à exploser.

- Qu'est-ce que vous faites ? fit Ron, interloqué.

Ginny leur lança un regard suppliant en espérant qu'ils disent aux jumeaux d'arrêter avant que les valises de la jeune Weasley n'explosent mais Fred se retourna avec un grand sourire et dit :

- On essaie de faire passer les valises de Ginny là-dedans, mais elle en a tellement que ça ne passait pas ...
- Et c'est pour ça que vous avez décidé de la faire exploser avec vos sortilèges ridicules ? coupa d'un ton réprobateur Hermione, qui venait d'arriver.

Ils se tournèrent tous vers la jeune fille aux cheveux châtains et bouclés (un peu moins ébouriffés que ces dernières années !) qui venait de poser ses valises sur les graviers. George adressa un sourire à Hermione en lui faisant comprendre qu'il ne fallait surtout rien dire à leur mère car celle-ci leur passerait un savon si elle apprenait que lui et son frère faisaient une fois de plus n'importe quoi avec la magie. Les jumeaux étaient très intelligents, surtout en ce qui concernait inventer des objets comme des farces et attrapes, mais cela n'était pas toujours au goût de Mrs Weasley, une femme très gentille, sauf lorsqu'elle se mettait à crier.

Malheureusement, les espoirs des jumeaux s'évanouirent car Molly arrivait, l'air stressée, et il était inévitable qu'elle ne voie pas les valises de Ginny qui avaient tellement grossies qu'elles auraient été impossibles à porter pour une seule personne. Et, en effet, Mrs Weasley aperçu tout de suite les valises de sa fille et son regard qui était soudain devenu furieux se porta immédiatement vers Fred et George.

- C'était une idée de George ! dit Fred en désignant d'un air coupable son jumeau du doigt.
- Tu ne manques pas de toupet ! C'est toi qui as dit à Ginny qu'on allait l'aider !
- L'aider, oui, mais je voulais simplement faire passer les valises sans l'aide de la magie ... Les sorts, c'est toi qui les a jetés, il me semble !
- Taisez-vous ! coupa sèchement Mrs Weasley, en regardant tour à tour ses fils de son air furieux. NOUS DEVONS PARTIR A POUDLARD DANS PEU DE TEMPS ET VOUS NOUS FAITES ENCORE PERDRE DU TEMPS AVEC VOS BÊTISES !

Les jumeaux baissèrent la tête d'un air coupable, en évitant le regard de leur mère, sachant que cela pouvait leur apporter encore plus d'ennuis. Mais celle-ci n'ajouta rien et sortit sa baguette et prononça quelques formules, et les valises de Ginny reprirent leurs tailles normales. Après quoi, Molly Weasley dit à ses enfants :

- Maintenant, dépêchez-vous ! Mettez ses valises là-dedans, vous n'avez pas besoin de la magie pour ça ! Vite, vite, nous n'avons plus beaucoup de temps !

***

Quelques temps plus tard, ils pénétrèrent dans le Poudlard Express et Harry, Ron, Hermione et Ginny cherchèrent un compartiment lorsque soudain, une voix rêveuse se fit entendre derrière eux :

- Coucou !

Ils se retournèrent tous les quatre d'un coup et reconnurent Luna Lovegood, accompagnée de Neville Londubat. Tous deux souriaient, apparemment contents de les trouvés.

- Salut Luna, salut, Neville ! fit le quatuor en observant la jeune Serdaigle et Neville.

Après s'être demandé les choses habituelles comme « Tu as passer de bonnes vacances ? », le petit groupe se mit à chercher un compartiment libre, lorsque Hermione attrapa d'un geste brusque le bras de Ron et s'écria d'une voix aigue :

- Ron ! On doit aller dans le compartiment des préfets !

Ron poussa un long soupir en levant les yeux au ciel et en ronchonnant des phrases comme : « Y'a rien qui presse ». Hermione le fixa d'un air sévère et Ron poussa un long soupir et répondit :

- Deux minutes ... Je vais aller poser nos bagages, et je te rejoindrais, d'accord ? Donne-moi tes valises ...

Hermione hésita quelques secondes puis donna ses valises à Ron qui faillit tomber sous le poids. Ils éclatèrent de rire, sauf Ron qui semblait à la fois furieux et honteux, et Luna qui observait le plafond du train d'un air rêveur, comme si il y avait eut quelque chose d'intéressant là-haut, mais personne ne lui posa de question. Ils avaient à présent l'habitude des lubies de Luna et ne s'en inquiétait plus. Hermione fit volte-face et s'en alla, tandis que ses amis prenaient la direction opposée. La jeune fille était presque arrivée dans le wagon réservé aux préfets, lorsqu'une voix traînante se fit entendre derrière elle ...

- Tiens, tiens, tiens ... Voyez-vous ça ... Granger !

Sachant parfaitement qui se trouvait derrière elle, Hermione se retourna et vit, comme elle s'y attendait Drago Malefoy accompagné de ses amis Crabbe et Goyle.

- Alors Granger, je t'ai manqué ? demanda Drago, un sourire arrogant aux lèvres.
- Ça ne risque pas d'arriver, étant donné que tu n'es qu'un crétin visqueux ! répliqua Hermione d'un ton sec.

Espérant que cet « entretien » exaspérant soit terminé, Hermione se retourna mais Drago ne semblait pas très content et ses yeux se glacèrent. Il considéra la Rouge et Or avec mépris et dit :

- Mesures tes paroles, sale Sang-de-Bourbe !

La Gryffondor cilla. Bien entendu, elle s'attendait parfaitement à de telles paroles de la part de Malefoy. Ce n'était pas la première fois qu'il l'appelait ainsi. Mais justement, elle en avait marre de se faire traiter de Sang-de-Bourbe par cet espèce d'abruti ! Ce fût sans doute la raison pour laquelle elle le considéra d'un air furieux avant de dire d'un ton aussi méprisant que celui qu'il avait employé quelques secondes plus tôt :

- A mon avis, Malefoy, tu devrais également mesurer tes paroles ! Tu n'as plus intérêt de me traiter ainsi, c'est compris ?
- Je rêve, ou tu me donnes un ordre, là ? Tu penses que je vais t'obéir Sang-de-Bourbe ?
- Non, je le pense pas ... Ce serait trop beau pour être vrai, après tout ! Mais il y a sûrement quelques moyens de te faire obéir, n'est-ce pas Malefoy ?
- Tu vas me lancer un sortilège de l'Imperium, peut-être ? fit Drago avec un petit ricanement.
- Je ne m'abaisserais pas à ton niveau ! Tu n'es qu'un petit con nombrilisme, un fils à papa, un égoïste qui ne pense qu'à sa petite personne ... Tu te fais passer pour un gros dur et un macho, mais tu as toujours besoin de tes deux gorilles à tes côtés, Malefoy, simplement parce que tout seul, tu n'oserais pas attaquer les autres ... Trouillard !

Le visage de Drago Malefoy, d'ordinaire si pâle, avait prit soudainement une couleur rouge. Les yeux plissés, il observa Hermione, furieux, tandis que Crabbe et Goyle faisaient craquer leurs doigts.

- Tu vois ce que je te disais ? Tes deux singes, là, ils vont faire quoi ? Me frapper ? Et toi, en attendant, tu restes à ne rien faire ?
- Tu ferais mieux de te taire tout de suite, Granger, ou je te jure que ...
- Que quoi ? coupa Hermione, l'air aussi furieuse que le Vert et Argent. Qu'est-ce que tu vas faire au juste, Malefoy ? Demander à tes potes de me taper et leur offrir ensuite des bananes pour les récompensés ?!
- Je n'ai pas besoin de Crabbe et Goyle pour me défendre !
-Ah bon ?!? Ben alors pourquoi tu ne m'attaques pas ? Pourquoi ça va être encore à eux de te défendre ?

Crabbe et Goyle s'apprêtaient à bondir sur la jeune fille, mais Malefoy les retint d'un geste et ils restèrent en place. En revanche, le Serpentard avança vers Hermione, son visage à quelques centimètres du sien et Drago murmura d'un air menaçant :

- Tu veux vraiment savoir si j'ai besoin d'eux pour me battre ?
- J'aimerais bien ! fit Hermione en abordant l'air narquois employé généralement par Drago.
- Je ne vais pas toucher une créature de ton espèce ...
- J'avais donc raison ... Tu es un trouillard !

Drago, qui était sur le point de partir et de s'éloigner d'Hermione, s'arrêta aux dernières paroles prononcées par la belle et lui cracha au visage. Elle eut simplement le temps de s'essuyer, que Malefoy entrait déjà dans le wagon réservé aux préfets.

' Tu vas me le payer, Malefoy ! ' songea Hermione en observant la porte furieusement.

Ron arriva soudain, il avait dû déposer ses bagages ainsi que ceux d'Hermione dans le compartiment. Voyant l'air furieux qu'abordait la demoiselle, il lui dit :

- Qu'est-ce que t'as ?
- C'est ... Non, rien, laisse tomber !

Avant que le rouquin n'ai le temps d'ajouter quoi que ce soit, Hermione entra dans le compartiment des préfets, suivi de Ron ...