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 Catherine M. Ewing (Ordre du phénix => Acceptée)
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MessageSujet: Catherine M. Ewing (Ordre du phénix => Acceptée)   Catherine M. Ewing (Ordre du phénix => Acceptée) EmptyDim 30 Déc - 2:39:27

Nom : Ewing

Prénom : Catherine Mary

Age de votre personnage : 22 ans

Age du posteur (en HJ) : 15 ans

Comment avez vous connu le forum ? : Double-compte...

RPG


Tout se déroulait comme dans un rêve. Des lumières colorées brillaient au-dessus de sa tête, des cris retentissaient de parts et d’autres, mais tout n’était que brouillard et incompréhension. Que s’était-il passé ? D’où provenait cette inexplicable sensation d’angoisse qui envahissait un peu plus la jeune femme alors que deux hommes la transportaient, la priant de rester avec eux, de respirer, de vivre ? Cet état léthargique, ne pouvait être qu’un cauchemar, c’était la seule explication que pouvait donner Catherine Mary Ewing sur son état actuel. Elle allait se réveiller, et trouverait Julian endormi à ses côté, son petit ami, le père de l’enfant qu’elle portait depuis déjà quatre mois. Tout irait bien, elle n’avait pas à s’en faire, d’ailleurs, c’était ce que continuaient de dire les voix autours d’elle, du moins celles dont elle parvenait à saisir les paroles, ainsi que leur sens. Etrangement, alors qu’elle avait déjà l’impression de vivre un rêve, Cathy sentait ses paupières s’alourdir, le monde autours d’elle devenir de plus en plus lointain, sombrant dans l’obscurité. Sa tête retomba mollement sur l’un des bras de ses sauveteurs, tandis qu’elle était redevenue inconsciente.

Quelques heures plus tard, elle entrouvrit les yeux, ne pouvant faire plus, et aveuglée par une lumière blanche, elle ne put que distinguer des silhouettes s’agitant autours d’elle, avant de retomber endormie, épuisée par l'effort qu'elle venait de fournir.

Ce ne fut que quelques jours après que Catherine fut en mesure de s’éveiller totalement. Avant même d’avoir bougé, ou même ouvert les yeux, la jeune femme ressentit un manque cruel, et elle comprit aussitôt. Son bébé. Il n’était plus là. Et comme seule une mère peut le ressentir, elle savait qu’il ne serait plus jamais là. D’abord tétanisée par cette douleur qui la foudroyait, elle resta sans bouger, puis lâcha un sanglot, puis deux… Elle ne pouvait compter le nombre de larmes qui coulèrent sur ses joues ce jour-là. Et lorsqu’un jeune médicomage la trouva anéantie, recroquevillée sur son lit d’hôpital, son corps couvert d’hématomes secoué de tant de chagrin, il fut inutile d’annoncer la mauvaise nouvelle. Inutile aussi d’ajouter, que l’enfant n’avait pas été seul à mourir sous les coups et les blessures qu’on leur avait infligé, mais que le père avait également succombé. Elle pleura une journée et une nuit toute entière sans jamais s’arrêter. Puis ses larmes se tarirent tandis qu’à la peine et à la douleur se succédait un mélange de haine, de colère et de violence.

Les Mangemorts.

Ils s’étaient attaqués à son mari et à elle, tout en sachant pertinemment qu’elle était une « sang-de-bourbe » selon leur expression. Ce mot barbare, employé comme une tare pour désigner les enfants moldus et que Cathy avait subi depuis ses onze ans. Très vite, elle avait du oublier l’émerveillement de la petite fille aux yeux bleus qui découvrait sa lettre pour Poudlard. Très vite, elle s’était rendue compte que magie ou pas, les gens restaient intolérants et durs. Envers et contre tout, la toute nouvelle Gryffondor avait appris à ne jamais baisser la tête, à se battre pour prouver sa valeur. Elle n’était pas particulièrement exceptionnelle, n’était pas une tête de classe, même si elle avait de bonnes notes, mais elle était particulièrement sensible aux humeurs des gens. Un mot pour expliquer tout cela. Empathie. Catherine était particulièrement sensible aux émotions d’autrui, ce qui faisait d’elle quelqu’un d’assez lunatique, qui pouvait réagir de manière extrêmement vive lorsqu’elle se sentait agressée. Loin de la legilimencie, cette capacité était pourtant un avantage, même si elle se retournait parfois contre elle, comme cette fois-ci où elle avait croisé un Serpentard furieux. Elle était entrée dans une rage folle, fracassant divers objets par terre avant de s’évanouir, et d’être transportée à l’infirmerie. Pourtant, elle n’était pas folle, elle le savait.

C'était ces différences qui avaient conduits des partisans du Seigneur des Ténèbres, probablement ivres, à les attendre au coin d'une rue, à les stupéfixer puis à les frapper de toutes leurs forces. Mais ils avaient échoués. La jeune femme était toujours en vie. Son empathie s’était accentuée après l’évènement, mais elle s’efforçait de dissimuler du mieux qu’elle pouvait ses crises, en s’éloignant un moment, à la recherche de solitude. Des instants, où elle ne songeait plus qu’à une fin pour parvenir à satisfaire le désir qui l’obsédait depuis qu’elle était sortie de Ste Mangouste, faible et meurtrie. C’était il y a déjà deux ans, et elle se souvenait toujours de ces phrases qui retentissaient infiniment dans sa tête.

Les faire payer.
Les faire pleurer.
Les faire souffrir.
Jusqu'à ce qu'ils meurent.


Aujourd'hui, après avoir contacté Dumbledore, et prouvé qu'elle était digne de confiance, Cathy avait enfin intégré l’Ordre du Phénix. La seule manière de combattre les mangemorts, de déjouer leurs plans, d’avoir une chance de se retrouver seule face à face avec l’un d’eux. Rien qu’à cette idée, ses entrailles se contractaient douloureusement, ses yeux lançaient des éclairs, et ses mains tremblaient d’excitation à l’idée de passer à l’action. Mais elle savait que le moment venu, serait le seul où elle saurait rester calme, froide, tout plutôt que de rater sa vengeance. Ce n’était pas un noble sentiment qui la guidait, certes, mais à défaut d’être une sainte, elle avait emprunté la voix des sages, en rejoignant le directeur de Poudlard et tant d’autres sorciers dans leur lutte contre le Mage Noir.


<< Eh ! Cathy ! Tu viens nous aider à préparer le dîner ? >>

<< Je descend tout de suite ! >>


La jeune femme eut un soupir en se levant du lit où elle était assise. Elle ne pouvait expliquer aux autres la raison de ses éloignements si soudains, comme celui qui l'avait poussé à venir se réfugier ici, dans sa chambre sous les toits du 12 square Grimmaurd, une heure plus tôt. Elle n’avait pas vu le temps passer ! Toutes ses pensées envers tout ce qui lui était arrivé l’avaient complètement absorbée, alors qu’elle essayait de calmer une colère transmise par l’un de ses « collègues ». Par association de pensées, elle avait songé à Julian, ancien Poufsouffle, qui ne perdait jamais son calme et l’aidait donc à conserver le sien, l’apaisant au besoin. C’était en partie pour cela qu’elle l’avait aimé. Les gens rassurants comme lui, capables de faire preuve de sang-froid et de douceur en même temps, étaient rares et précieux.

Une fois debout, son regard croisa celui du reflet du miroir accroché devant elle. Catherine se contempla un instant. Une jeune femme d’une taille moyenne, mince, au teint pâle, aux cheveux d’ébène ayant une légère tendance à former quelques boucles anglaises, des yeux bleus… Elle venait de terminer sa formation et d’être promue Auror. Pourtant, elle ressemblait toujours à la mère désespérée qui avait perdu sa famille. A ceci près qu’une nouvelle lueur s’était allumée dans ses yeux, de détermination, de volonté de vivre là où les autres ne l’avaient pas pu. Peut-être était-ce cette envie de résister, qui lui avait permis d’affronter toutes les épreuves, et d’en arriver jusque là, elle n’en savait rien. Toujours est-il qu’elle faisait tout pour se montrer à la hauteur. Elle était à la fois si proche et si loin de l’enfant de onze ans qu’elle avait été... Plus fragile et à la fois beaucoup plus forte.

Secouant la tête, pour se forcer à sortir de sa rêverie, Cathy descendit les escaliers à toute allure, un sourire joyeux aux lèvres, fredonnant un air gai. Peut-être y aurait-il du nouveau ce soir ? Une nouvelle mission à leur confier ? Elle avait beau être Auror, il n'ya avait jamais assez de travail quand il s'agissait de régler leur compte aux mangemorts. Et la perspective de passer un moment avec cette << nouvelle famille >> la réjouissait. Car c'était ce qu'étaient devenus les membres de l'Ordre pour elle, des frères et des soeurs, ainsi que des pères et des mères, quant aux membres les plus âgés. Raison pour laquelle elle venait au 12 square Grimmaurd aussi souvent que possible. Comme une enfant un peu perdue, qui avait vécu trop de choses, trop jeune, et qui avait besoin d'être entourée afin d'être rassurée, ce qui contrastait avec son envie d'anéantir les porteurs de la marque des ténèbres...
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MessageSujet: Re: Catherine M. Ewing (Ordre du phénix => Acceptée)   Catherine M. Ewing (Ordre du phénix => Acceptée) EmptyLun 31 Déc - 0:28:59

Ok tu es prise Very Happy
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