"La Chose" (libre)

Il était une fois, un dortoir. Mais pas n’importe quel dortoir, celui au fond des cachots, au fond du couloir à droite. Ce dortoir est bien spécial, car c’est le seul dortoir avec seulement trois lits au lieu de quatre. La raison pour laquelle on dit qu’il y a seulement trois lits, c’est que dans ce dortoir, il y a ce qu’on appelle "La Chose" qui remplace l’emplacement du lit perdu. On l’appelle "La Chose" car elle ne ressemble à rien de ce qu’on a déjà vu. Certain pense que c’est un dépotoir, d’autre pense que c’est un bidonville, mais dans le fond, personne ne sait vraiment ce que sait. Imaginez vous toute les choses plausibles et non-plausible se retrouvant dans une chambre, c’est-à-dire, vêtements sales, soulier, nourriture, elfe de maison, livre, déchets dans tout genre, etc. Maintenant, prenez toutes ses choses et faites en une montagne, au sens propre du terme, et compacter ça dans le coin du dortoir. Il ne vous reste plus qu’à laisser ça vieillir et pourrir entre deux et dix mois pour avoir une idée de l’odeur. Si vous êtes capable d’imaginer ça, vous avez une brève idée de ce qu’est "La Chose". Le plus étonnant, c’est que ce monstre est la réalisation d’un seul élève uniquement ; Oswald Smith en personne! Et oui, vous l’avez devinez, ce monticule de trucs puants, c’est là que le lit d’Oswald se trouve…ou enfin se trouvait jusqu’à temps qu’on finisse par le perdre de vue dans la montagne de déchet et de vêtements toujours grandissante.

Mais pour l’instant, j’attire votre attention sur une partie très particulière de "La Chose". Regardez très attentivement entre la paire de bas verte et noir et le t-shirt de Pink Floyd. Si vous avez de bons yeux, vous devriez y apercevoir…un bout de doigt! N’allez pas imaginez que c’est un doigt coupé! Non, il s’agit du doigt d’Oswald! C’était là, la seule partie visible du corps somnolent du blondinet qui prouvait que c’était bien et bel l’endroit où il dormait. Comment faisait-il pour dormir dans de telle condition? Il y a plusieurs mystères inexplicables dans ce monde; la réponse à cette dernière question en fait partie.

Cependant, ce midi là en se réveillant, Oswald se décida qu’il en avait marre de se réveillez avec un bas, puant et sale depuis on ne sait combien de mois, dans la bouche. N’ayant rien de mieux à faire du week-end, il décida de commencer son Ménage (avec un grand M parce que c’est le premier depuis au moins deux ans, il faut soulignez l’évènement!). Donc, le grand Ménage commença samedi midi. Armée de plusieurs sacs de poubelle, de balai et de détermination, Oswald travailla des heures durant, jours et nuit. Le dimanche soir arrivée, il avait presque fait la moitié de tout le travail nécessaire pour qu’on puisse considérer l’endroit comme vivable. De plus, Oswald avait finalement retrouvé son lit!

Tout ce qui lui restait à faire avant un repos bien mérité, c’était d’aller porter les quatre gros sacs de poubelle infects et pleins à craquer devant le bureau de Rogue. Oswald avait choisi son bureau en particulier car c’était le moins loin; il n’y avait qu’une seule série d’escalier à monter avant de s’y rendre. Puisant dans ses dernières sources d’énergie, Oswald agrippa d’une main affaiblissante les sacs et se dirigea vers le bureau du tant détesté professeur de potion. Arrivé au pied des escaliers menant au bureau de Rogue, Oswald se laissa tomber sur le sol, complètement épuiser et vider de toute force. Il ne lui restait plus qu’à monter les escaliers, mais les sacs étaient surchargés et le blondinet était littéralement mort de fatigue. S’accotant sur les marches, il s’étendit du mieux qu’il peut sur les pierres froides et durs pour reprendre son souffle. À peine quelques seconde après qu’il se soit couché sur le sol, il s’endormit, la tête accoté entre une marche et un des sac de poubelles empestés, au beau milieu des cachots…

La société voulait que chaque être humain ayant un minimum de savoir vivre dorme dans un lit. Pour les Européens, il était légèrement surélevé, avec un épais matelas et des tas de couverture. Chez les asiatiques (les japonnais par exemple), c'était sur de fin matelas posé à même le sol avec une couverture sur le dos pour ne pas finir frigorifier par grand froid. Pour en revenir aux Européens, il existait, en Angleterre, Poudlard pour être précise, des gens qui ne dormaient pas comme tout le monde. Non, les lits c'étaient définitivement dépassés. Vive le sol et les détritus !

Ah les diktats du conditionnement des masses ... Elle lui enviait sa liberté de choisir entre un bon lit moelleux et le sol dur. Quoi que là, elle n'aurait pas fait le même choix que le petit blond que la jeune Natacha se prenait à épier.

Epier était un bien grand mot. Elle se tenait en faite accroupis, la tête dans les mains, les deux coudes posés sur ses jambes. Elle le regardait, essayant en même temps de ne pas défaillir à cause de l'odeur pestilentielle des sacs poubelles qui lui tenaient lieu d'oreiller.

Comment c'était-elle retrouvée dans cette situation ?

Elle avait quitté la salle commune des Poufsouffle en pensant faire un détour par les serres. Quand elle était ici, c'est ce qui lui manquait le plus : pouvoir s'occuper de la serre de sa défunte mère. Alors elle avait reporté son habitude sur celles de Poudlard. La comparaison entre les deux s'arrêtaient au seule fait qu'elles abritaient des fleurs. La Poufsouffle ne ressentait rien des émotions puissantes qui l'assaillaient quand elle se trouvait en Ecosse, chez elle, entourée par les plantes rares que sa mère avait rapporté de ses nombreux voyages. Elle ne ressentait rien mais faisait avec. C'était cela ou être estropié d'une part d'elle-même.

Elle avait donc quitté la salle commune mais avait fini par faire de nombreux détours dans le dédale de couloir de Poudlard. Arriver à un stade où sa gauche et sa droite se confondaient dans une mélasse épaisse d'incompréhension, elle avait abandonné l'idée de sortir et s'était résolue à retrouver son chemin. Un livre sur la botanique qu'elle avait emporté ferait l'affaire pour le moment.

Dans un couloir, une puissante odeur nauséabonde l'avait guidé jusqu'au jeune homme étalé par terre, occupant l'espace restreint du couloir à lui tout seul.

Du bout des doigts, elle le bouscula légèrement, parlant à voix basse ...

"La belle au Bois Dormant, faut se lever."

L'avait-il entendue ? Comment pouvait-il dormir avec une odeur pareille juste à côté de lui ? Oui, c'était sûr, il l'avait entendu. Impossible de dormir VRAIMENT dans ces conditions ...

Oswald rêvait qu'il était dans un cours de potion et comme d'habitude, il faisait tout sauf écouter le professeur. Il s'amusait à dessiner, à graver des messages sur son bureau et surtout, à lancer des boulettes de parchemin un peu partout dans la classe. Au bout de plusieurs tentatives, un de ces projectiles arriva en plein sur la tête du professeur Rogue. Ce dernier se retourna vers le coupable, c'est-à-dire Oswald, et le fusilla du regard. Le problème à partir de ce point, c'est que le rêve se transforme en cauchemars. Sans aucune raison, le maitre des potions était maintenant muni de cornes, de crocs de serpent et de gros yeux flamboyants. En voyant cela, Oswald voulu s'enfuir de la classe mais il était collé sur sa chaise. D'un air menaçant, Rogue version Godzilla s'approcha dangereusement du serpentard. Ce dernier, s'attendant à mourir d'un instant à l'autre de manière horrible, était paralysé sur sa chaise. Arrivé à sa hauteur, le maître des potions, plus effrayant que jamais avec son look satanique et le visage déformé par la colère, ouvrit la parole:

"La belle au Bois Dormant, faut se lever."

* Suspect

Hein? Pourquoi est-ce que Rogue a une voix de fillette?*

Un instant plus tard, le serpentard se réveilla complètement déboussolé. Les yeux encore embrouillés il remarqua avec surprise la fille qui se trouvait devant lui. Avec les sacs de poubelles qui l'entouraient et l'odeur qui venait avec, le serpentard se rappela rapidement ce qu'il faisait au beau milieu du couloir. Le problème c'est qu'il ne savait pas combien de temps il était resté ainsi étendu sur ses sacs de poubelles. Peut-être avait-il passé la nuit et qu'on était lundi matin. Si c'était le cas, alors Rogue ne tarderait pas à passer à son bureau d'une seconde à l'autre. Si jamais il coinçait le blondinet au pied des escaliers de son bureau avec une montagne de déchet, le serpentard serait surement obligé de laver les marmites de Rogue jusqu'à ce que mort s'en suive et peut-être plus longtemps encore! Et puis, avec tout ça, il ferait des cauchemars pour le restant de ses jours! Légèrement stressé, le garçon jeta un regard inquiet vers la jeune fille. Le serpentard remarqua qu'elle ne portait pas son uniforme, ce qui voulait donc dire qu'on était encore la fin de semaine! Le garçon poussa un soupir de soulagement avant de se relever. Il avait encore le temps d'empiler ses sacs de déchets devant la porte du bureau du professeur, mais pour ça, il fallait monter une série d'escaliers, ce qui n'allait pas être facile. Peut-être que la fille devant lui pourrait l'aider?

*C'est pas une fille de serpentard parce que de un, elle ne s'est pas encore plaint et de deux, elle n'a pas de maquillage noir autour des yeux. Elle vient sûrement pas de serdaigle parce que eux sont plongés dans leur bouquins à cette heure-ci. Donc c'est soit une gryffondor ou une poufsouffle...bah, de toute façon, personne aime le professeur Rogue alors c'est sûr qu'elle va vouloir m'aider!*

-Merci de m'avoir réveillé. J'me suis endormi alors que j''était en train de transporter ces sacs pour les empiler devant la porte du bureau de Rogue. J'voulais lui faire un petit cadeau pour bien commencer la semaine, hé hé hé! Si t'as deux minutes de libre, tu peux toujours me donner un p'tit coup de mains pour transporter tout ça en haut...

Il existait aussi des malades mentaux à Poudlard. Plus le temps passait, plus la petite Poufsouffle se disait qu'elle était tombée dans une école de fous. Non, elle savait qu'elle y était. Elle n'était pas comme tous ces sorciers - jamais - et ne se faisait pas à l'idée qu'elle allait partager sept années de sa vie avec des gens pareil. Mais elle n'avait pas son mot à dire n'est-ce pas ? Quand à tendre la main à l'un de ses sorciers qu'elle détestaient ... Il fallait voir. Nous n'avions rien sans rien dans ce monde, non ?

"Tout dépend ... Je ne suis pas encore assez suicidaire pour faire t'aider à déposer ça sous le nez de Rogue."

Elle ramena devant elle son livre, bouclier imaginaire pour la protéger d'une menace imaginaire mais bien présente dans sa tête. Elle avait un Serpentard devant elle et elle avait entendu tellement d'histoire les concernant qu'elle se trouvait un courage sans nom de seulement penser à en défier un ...

"Donnant-donnant. Je t'aide si tu fais quelque chose pour moi en retour. Ça marche ?"

Elle offrit un sourire confiant au jeune garçon devant elle, sourire qui se devait de cacher une certaine appréhension grandissante. Se montrer forte quand elle ne pensait qu'à se terrer. Elle n'avait jamais autant ouvert la bouche et prononcer de paroles qu'à cet inconnu.

A ce moment là , Robin fit irruption au bout du couloir, en sifflotant. Il s'était mis en tête d'explorer tout le château avant Noël (pari impossible, mais il était encore bien innocent ^^ ). N'ayant pas trouvé de compagnons assez téméraires pour l'accompagner, il voyageait seul .
"I'm a poor lowesome cowboy and a long way from home...
"
Ca faisait un moment qu'il tournait dans les couloirs sombres des cachots, à la recherche d'aventure. Il espérait croiser des Serpentards, pour une petite baston sympatoche, mais pourl'instant, personne. Pas un chat ...
Soudain, au détour d'un couloir, il aperçut une chose immobile, un tas informe posé sur le bord du couloir. Et une fille aussi . Elle n'avait pasl'air d'être à Serpentard.

*Héhé ^^ Je vais lui faire mon numéro de charme. *

Il avança d'un pas assuré, armé de son sourire le plus éclatant. Il n'imaginait pas une seconde pouvoir se faire rembarrer, et il n'avait pas conscience de l'aspect ridicule que prenait les évènements. Lui, un première année, un minus, qui se croyait assez fort pour se heurter au monde impitoyable des "grands" , qui ne tarderaient sûrement pas à le remettre à sa place. (un jour ou l'autre... ^^ )
Il s'avançait donc, son sourire de killer aux lèvres, quand il remarqua un truc étrange, la masse informe avait l'air d'émettre des sons, et la jeune fille l'écoutait. Cette chose parlait ! Robin s'arrêta et tendit l'oreille.

"...un p'tit coup de mains pour transporter tout ça en haut."

Robin se rendit compte que cette chose devait être un garçon, et il devina sa silhouette, à moitié couchée sur des poubelles géantes.

*Hé ben ... On aura tout vu ! *

Il se décida à aller les voir, et ce qu'il entendit par la suite l'interessa vivement. C'était la fille qui répondait, d'un air plutôt méfiant.

"Tout dépend ... Je ne suis pas encore assez suicidaire pour faire t'aider à déposer ça sous le nez de Rogue."

Si cet homme-poubelle avait une crasse à faire à Roguinouchet, Robin était partant. Il les rejoignit d'un bond, tout heureux.

"HEHO ! Je suis partant pour toutes les conneries, moi !!! Je peux t'aider si tu veux, poubelman ! "

La jeune fille voulait faire un marché alors que seule la satisfaction d'avoir fait un mauvais coup à Rogue était une récompense amplement suffisante. Ah! Les jeunes d'aujourd'hui, ils ne sont même pas capable de rendre un petit service sans rien demander en retour. Cette fille ne savait-elle pas qu'il fallait donner sans rien attendre en retour? Elle aurait dû prendre exemple sur Oswald qui lui donnait des sacs de poubelles à Rogue et n'attendait rien en retour. C’était bien non?

-Marché conclu, tant que tu me demandes pas de faire tes devoirs de potions.

Il n'y avait aucune façon de savoir ce qu'elle allait demander en retour, mais le blondinet aurait plus de temps pour négocier plus tard. Pour l'instant, la priorité était de se débarrasser de ce tas de poubelle dont l'odeur empestait tout le couloir. Puis, un élève sorti de nulle part exprima son désir d'aider le serpentard. Était-ce un élève dévoué à emmerder Rogue ou bien un espion gryffondor qui les dénoncerait à la première occasion? Beaucoup de rouge et or essayaient par tous les moyens de faire baisser le sablier des serpentards, et peut-être que ce jeune garçon était l'un d'eux. Redoublant de méfiance, Oswald se leva et regarda avec étonnamment le nouvel arrivant. Mettant de côté le fait qu'il l'ait surnommé poubelman, il avait l'air sympathique et assez jeune pour ne pas avoir été contaminé par l'influence malsaine des gryffondors. Et puis, il avait un point en commun avec Oswald; il était partant pour faire n'importe quelle connerie.

-Tu vois, ça c'est une bonne attitude!

Lança-t-il à l'intention de la jeune fille qui avait démontré un peu moins d'enthousiasme que l'autre garçon. Puis, se tournant vers ce dernier il ajouta :

-Enfin quelqu'un qui n'a pas peur du risque de passer les trois prochains jours en retenu avec Rogue dans la salle de torture des cachots! Tu devrais être fier de toi. Au fait, c'est quoi ton nom?

Oswald n'avait plus d'intérêt pour la jeune fille qui, de toute façon, était sûrement assez intelligente pour se méfier des plans risqués du blondinet. Cependant, l'autre garçon paraissait assez naïf pour embarquer dans le plan du serpentard. L'histoire de la retenue dans les cachots, ce n'était que pour s'amuser. Traumatiser les jeunes étudiants en leurs racontant n'importe quoi était toujours un plaisir.

Tout d'abord, l'arrivée innatendue du jeune Gryffondor provoqua la surprise chez la jeune fille et le garçon dont la tête dépassait du tas d'ordures. D'ailleurs celui-ci s'était révélé être une copie parfaite du ptit blond sur les paquets de Kinder,des yeux bleus, le même sourire carnassier, et les mêmes joues de bébé. Prêt à engloutir du chocolat coûte que coûte...

Robin remarqua l'impression de méfiance qui se dégagea du garçon pendant un court instant. Tiens, au départ ils étaient sencés être ennemis suprêmes, un Serpy et un Gryff...Mais cela ne sembla plus poser de problème, le visage de l'autre s'éclaira, et il eut l'air de l'accepter dans le groupe,bien que l'évocation d'une punition avec Rogue n'enchanta pas vraiment Robin.

Les cours de Potions, il les trouvaient assez interessant, et Rogue ne s'était pour l'instant pas trop énervé contre lui, vu qu'il était assez discret. Mais après ça, il allait lui en vouloir à mort... Il allait ptêtre payer pendant des années une petite histoire de poubelle...

Heureusement Robin n'était pas d'un caractère peureux.
Et s'il y en avait un qui devait se faire attraper, ce ne serait pas lui, il était plutôt rapide, et l'autre aurait sûrement du mal à courir. (ses cuisses ressemblaient à de petits jamboneaux, bien dodus dodus...) Puis le Serpentard lui demanda de se présenter.Ah oui, Robin avait totalement oublié ! Il prit un air enjoué :

-Robin Armor. Je suis en première année à Gryffondor !
Ah, elle est super cette école, j'essaye de l'explorer en entier mais elle est immense ! Sinon, je suis toujours partant pour embêter Rusard, faire des petites conneries par-ci par-là, enfin pas trop méchantes, hein ! Bon, alors toi tu t'appelles ? ...

Le jeune garçon avait hâte de demander des détails sur le déroulement de leur mission. Comment transporter ces sacs sans se faire voir ? Ca allait être plutôt délicat... Un boulot de pro ! Twisted Evil

Apparemment, le garçon était digne d'être chez les gryffondors. Il fallait beaucoup de courage pour s'embarquer dans les plans d'Oswald. La réaction de ce dernier fut parfaitement neutre sachant que leurs maisons respectives étaient ennemies. Après tout, cette histoire de rivalité était totalement inutile. Mise à part se stupide prétexte de haine entre gryffondor et serpentard, ils avaient plusieurs points en commun dont le plus important était qu'ils adoraient embêter les professeurs, Rogue et Rusard plus particulièrement. D'ailleurs, ce Robin Armor en était la preuve vivante...Robin Armor? Décidément, Poudlard était l'endroit par excellence où on retrouvait le plus de nom bizarre, étrange et peu commun. Lorsqu'Oswald entendit le nom du garçon, il ne put s'empêcher d'afficher un petit sourire. S'il se nommait véritablement Robin, alors le serpentard était sans aucun doute...

-Batman! Ou Oswald si tu préfères...

Eh oui, qui ne connait pas Batman et Robin, les deux héros si populaires dans le monde moldu mais parfaitement étranger dans le monde des sorciers. Bref, maintenant que le blondinet avait deux personnes pour l'aider, il allait enfin pouvoir faire passer son plan en action. Pour être franc, il n'avait pas véritablement de plan, mais après tant d'année d'expérience dans ce domaine, un peu d'improvisation et le tout serait parfait. Faisant appel à ses talents de leadership et de tacticien, le serpentard avec son regard sévère, émit ses ordres tel un général qui commande ses troupes avant une attaque.

-Bon, alors toi, tu vas rester ici et surveiller le couloir pendant que Robin et moi on vas porter tout ça au bureau de Rogue. Si j'avais tu le vois approcher, fait tout ce qui est dans ton pouvoir pour le retenir le plus longtemps possible. La réussite de ce plan est entre tes mains!!

Il fallait bien mettre un peu de pression sur cette pauvre jeune fille pour qu'elle prenne son rôle avec sérieux. Il était vrai que si Rogue passait dans le coin, seul elle pourrait les sortir du pétrin. Se retournant vers son nouvel acolyte, il poursuivit dans ses explications.

-Toi, prend ses deux sacs là et vient avec moi. C'est peu probable mais peut-être que Rogue est dans son bureau en ce moment même donc il faut rester silencieux à tout prix.

Le blondinet agrippa ensuite les deux sacs les plus gros laissant ainsi au gryffondor les deux plus léger. Puis, avec discrétion et subtilité, Oswald monta les escaliers menant à l'antre de la bête ou plus communément appelé le bureau de Rogue.