Connaissez-vous ces jours où vous ne pouvez pas vous empêcher de rire et où cela en devient presque maladif ? Les jours où l’ont vous parle de désastres et de mort et que vous exploser de rire sans savoir pourquoi ? Il y a des jours comme ça et on n’y peut pas grand-chose.

Ambre était le genre de jeune fille qui aimait rire mais modérément. Elle appréciait un peu l’humour potache de certain de ses camarades de classe mais détestait les blagues vraiment débiles. Par contre, elle adorait les blagues moqueuses comme celles sur les blondes ou les belges ou sur une autre maison. Elle ne passait pas deux jours sans en raconter une ou sans éclater de rire en écoutant un de ses amis. Une vraie peste quoi.

Ce dimanche après-midi là, elle se promenait dans le château quand son estomac se contracta.

Estomac : Famine !! Famine !! Famine !!

Ambre savait que le repas du soir ne serait pas servi avant quatre bonnes heures et qu’elle ne pourrait donc pas tenir ainsi pendant tout ce temps. Elle se remémora une conversation qu’elle avait eut avec une de ses amies. Elle lui avait parlé d’un tableau représentant une coupe de fruits que si on chatouillait la poire, elle se mettait à rire et cela ouvrait un passage pour se rendre aux cuisines.

Bah bien sûr ! Un fruit qui se fend la poire ! ( )Arrête de raconter des bêtises. Avait-elle répliqué avant d’aller se coucher. Mais maintenant qu’elle avait faim, cela lui paraissait bien moins absurde. Elle voulait se remplir le ventre et elle n’avait que cette hypothèse alors autant voir si ce que lui avait dit son amie était la vérité.

Si c’est faux, elle va m’entendre ! On ne me raconte pas de bobards à moi ! Marmonnait-elle dans sa barbe alors qu’elle traversait les couloirs et descendait les escaliers. Et les escaliers lui rappelaient son enfance, quand elle sautait les marches. Alors elle plia ses genoux et sauta et attérit pieds joint devant les escaliers. Mais elle n’était pas satisfaite car elle n’avait sauté que trois marches.

*1 ,2,3,4…* Et elle sauta et se réceptionna en douceur.

*1, 2, 3, 4, 5, allez, encore deux, 6 et 7* Elle sauta et….

BAAAMM !!

Elle tomba se cognant le genou contre la dure pierre du sol. Elle se le massa pour faire disparaître la douleur mais celle de son estomac qui avait disparu alors qu’elle retombait en enfance, revint en traitre.

Aieuh !

Elle se releva et parcouru tranquillement le reste du chemin qui lui restait à faire pour arriver à la cuisine. Enfin, dans un couloir, elle se trouva face au tableau tant attendu : La coupe de fruit ! Elle repéra la poire et avança son doigt pour la chatouiller puis le retira violemment. Si cela se trouvait, ce n’était même pas les cuisines qui se trouvaient derrière.

**Wha la trouillarde ! Quelle poule mouillée ! Ah je me marre, ah je me bidonne ! T’as peur d’une peinture de poire maintenant ! Ahahahahahahahahahahahaha !! T’es trop marrante !**

Ambre approcha son doigt et cette fois, ne le retira pas. Elle le posa sur la poire et la frotta. Les cinq premières secondes, il ne se passa rien, puis « Hihihi ! » fit la poire. Un passage s’ouvrit dans le mur et Ambre y pénétra et débarqua nez à nez avec un groin.

AAArrffmmh ! Elle s’était empêchée de crier en se mordant le poing. Après l’estomac et le genou, c’était maintenant le poing qui lui faisait mal. Elle observa ce à quoi était rattaché le groin. Il s’agissait d’un elfe de maison enroulé dans une serpillère d’une propreté douteuse.

Bonjour Mademoiselle, que pouvons-nous vous proposer à manger ? Commandez et nous obéirons. Vos désirs sont des ordres.

Ambre était abasourdie. Ce n’était pas la première fois qu’elle voyait un elfe, mais tout de même la première fois qu’un elfe lui proposait ses services sans qu’elle n’ait rien demandé. Comme elle n’avait pas eut d’elfe chez elle, elle ne savait pas vraiment ce que cela faisait de se faire servir par une petite créature. Elle allait donc en profiter un peu.

Euhhhh…vous avez du gâteau au chocolat ? Et un gâteau à la crème, c’est possible d’en avoir une part ?

A peine avait-elle parlé qu’un autre elfe apparaissait, un plateau sur les bras, sur lequel reposait un beau gâteau à la crème. Ambre allait se régaler.
Mais alors qu’Ambre regardait le gâteau, elle entendit « Une poire qui rigooooole !!! » puis un grand éclat de rire se fit entendre. Le genre de rire que l’on entend des kilomètres à la ronde. Le genre où l’on ne peut pas s’arrêter de rire et que cela en devient presque maladif. Ambre recula pour voir une personne entrer dans la cuisine par le passage, secoué de sanglots de rire.

*Hum ! Il y en a qui n’ont pas honte. Rire pour si peu.*

[HJ: JOYEUX ANNIVERSAIRE AMBRE!
Comme cadeau, je répond à ton topic comme promis! Et même que tu as le droit de lire les passages interdits aux moins de 18 ans ]

Ombrage était une salle crasse, une pourrie, une vendue, une erreur de la magie... On ne sait même pas si elle n'était pas une cracmol vengeresque en fait. Elle aurait fait partie d'un syndicat de cracmols visant à faire payer aux jeunes sorciers le fait qu'ils soient aptes à utiliser la magie. Ce qui expliquerait son probable acoquinage avec Rusard puisque lui non plus on ne l'avait jamais vu sortir une baguette magique.
Seulement Ombrage avait le plein pouvoir et pour décompresser, Jaina avait dû lacher son habituel hard rock pour passer « can't touch this » dans son walkman. Cette musique, en plus de son effet euphorisant, donnait envie de danser de manière délurée (cf Little Miss Sunshine). Et Jaina dansait. En plein hall. Devant tout le monde. Quelques autres lui avaient donné la réplique, ou les croche-pattes selon les cas. Hélas son cirque n'avait pas plu. Ombrage s'était pointée avec sa bande de mécréants afin de mettre un terme à ce remue ménage. Jaina ne dansait plus. Jaina pas contente . Jaina devoir trouver autre activé moins artistique et plus illégale.

Jaina (elle s'appelle vraiment comme ça?) partit donc en grommelant contre la dictature et l'abolition de la liberté d'expression... Et de se mouvoir. Ce qui fait de la peine car elle aurait bien voulu montrer au public son combo danse boumshakalakala, et aussi la chorégraphie de Thriller de Michael Jackson. Tiens d'ailleurs, Thriller, parlons-en.Vu que Ombrage prétendait enseigner la DCFM mais qu'en fait elle donnait des cours de cracmol attitude, les troisièmes années n'avaient pas apprit le riddiculus... Pas en classe tout du moins. C'est un Gryffondor bénévole qui s'en était chargé et il se trouve que la grande peur de la lionne n'était autre que les inferi (allez savoir pourquoi, selon un certain Sigmund F. ça remonte à l'époque où la rose dans laquelle naissent les petites filles n'avait pas encore été plantée, alors que ses parents avaient été confrontés à l'une de ces terribles créatures). Et devinez comment Jaina avait vaincu l'épouvantard transformé en zombie? Eh bien il se trouve que durant ses vacances elle avait vu le célèbre clip de Thriller, toujours du même artiste alors qu'il n'était pas encore totalement défiguré, Mickael Jackson. Et je peux vous assurer que voir un zombie danser une chorégraphie très technique, c'est plutôt marrant. Mais peu importe.

Pour en revenir à ce beau dimanche après midi où il était formellement interdit de danser, Jaina se retrouvait à errer dans les couloirs du château. Elle avait épuisé son stock de bombabouses et quand la bise fut venue se trouva fort dépourvue hélas elle ne pouvait plus danser maintenant. En revanche elle pouvait chanter, et, une fois à bonne distance de Ombrage, ne s'en priva pas. C'est ainsi que seule dans un couloir, elle se mit à pousser la chansonnette.

« C'EST A TRIBORD! QU'ON GUEULE! QU'ON GUEULE! C'EST A TRIBORD QU'ON GUEULE LE PLUS FORT! »

Hélas, elle n'était pas seule.

« F'EST A BABORD! QU'ON GUEULE! QU'ON GUEULE! F'EST A BABORD QU'ON GUEULE LE PLUS FORT! »

Mais qui pouvait bien être à l'origine de cette clameur?

« Mais qui peut bien être à l'origine de cette clameur? »

« F'est moiiii, Rudy! »

Mais qui était donc ce fameux Rudy? Eh bien ce n'était autre qu'un Poufsouffle de septième année soupçonné d'avoir 24 ans étant donné le nombre de redoublements. Certains le surnommaient Rudy le Fofon à cause de son zozotement et de son comportement de pervers. Jaina quant à elle le surnommait Rudy Flotter à cause de son zozotement, du fait qu'il porte les même lunettes que Harry Potter, du fait que ses mains aient une attirance inexpliquée vers les formes arrondies, mais aussi du fait que chaque fin d'année, quelqu'un le balance au lac. Et parce que je vous aime, je vous présente Rudy:



Un charmant jeune homme et coeur à prendre (Jo si tu me lis, j'ai vu ta sign'). Rudy avait une passion dans la vie: le dessin, il en demandait à tout le monde et tout particulièrement aux jeunes filles avec pour ultime dessein ( ) la drague. Il s'approcha donc de Jaina pour une raison plus que mystérieuse.

« Falut Dvaina, tu as vafement grandit depuis notre dernière rencontre! Ve peux voir dessins? »

« Mais mon petit Rudy, je ne dessine pas! »

Déçu, Rudy essaya de protester, mais avant qu'il n'en ait le temps, la lionne l'interrompit.

« Par contre moi connaitre endroit où toi pouvoir voir dessins jolis! »

Jaina lui fit signe de la suivre avec un sourire enjouée. Très heureux à l'idée de voir de jolis dessins, Rudy la suivit tel un brave chien. Elle le conduisit donc jusqu'aux toilettes des filles où elle lui fit signe de se taire.
Ils entrèrent sans faire de bruit puis Jaina lui indiqua de se placer devant une porte avec un petit clin d'oeil. Elle sortit discrètement sa baguette et recula d'un bon en la pointant vers la porte devant laquelle s'était naïvement planté Rudy.

« Alohomora! »

La porte s'ouvrit à la volée.

« Mais qu'est ce que... RUDY SALE ****** DE PERVERS! JE VAIS TE TUER! FURUNCULUS! »

Milicent Bullstrode était occupée la seconde d'avant à répondre à un besoin naturel. A présent, elle tentait maladroitement de se dissimuler tout en lançant une volée de maléfices en direction de Rudy. Ce dernier, à la fois traumatisé par les sorts, mais aussi traumatisé par la vision apocalyptique qui s'offrait à lui, tourna la tête vers Jaina... Qui comprit dans un début de fou-rire qu'il était temps de tirer sa révérence.
Elle prit donc ses jambes à son cou, des hurlements lui indiquant qu'elle était poursuivie par un fou furieux, lui même poursuivit par une folle furieuse, elle-même poursuivie par le rouleau de papier toilettes dont l'extrémité était coincée dans son pantalon. Un joli tableau, parole de Jaina. Seulement, le soucis, c'est que courir en riant à gorge déployée, ça épuise. Elle feinta donc en prenant un dédale couloir, avant de tomber face à un portrait... Représentant une coupe de fruits. Mais oui, la cuisine! Elle connaissait le truc, puis le temps pressait. Elle chatouilla donc la poire et se faufila aussi vite que possible, refermant illico derrière elle.

La voix de grand benêt de Rudy s'éleva alors depuis le couloir, déçu de voir qu'il n'avait pas retrouvé Jaina, ayant confondu son rire avec celui d'une poire. La remarque du garçon fut d'ailleurs des plus spirituelles: « une poire qui rigole! ». S'en suivit un cri de guerre Bullstrodesque ainsi que quelques bruits de lutte. Une chance qu'ils ne connaissent pas l'existence du passage secret.

Essayant de calmer son rire en vain, Jaina s'avança dans la cuisine. Un sursaut calma ses ardeurs zygomatiques lorsqu'elle vit face à elle une élève qui lui était totalement inconnue... Vraiment? Ah non en fait. De la chair fraiche . La petite poursuiveuse des verts et argent se trouvait ici, semblant se remplir la panse.
Encore secouée de spasmes, Jaina tenta de lui faire calmement comprendre qu'il n'était pas nécessaire d'ouvrir aux combattants.

« Ne bouge pas et j'tepargne. »

(HJ) Merci Jaina! Ton cadeau me fais très plaisir!!)

Graaaaoooorrrrrrggggrrraaaggggrrrrrrraaaaaaaaaaaoooouuuuu !!!!!!

C’était le bruit que faisait le ventre d’Ambre, petite Serpentarde de première année au collège Poudlard. Elle se trouvait dans les cuisines du château et venait d’y rencontrer un elfe de maison qui lui avait proposé de lui apporter ce qu’elle voulait manger. Elle lui avait donc demandé un gâteau à la crème et une part de gâteau au chocolat. L’elfe revint avec seulement le gâteau à la crème et pas celui au chocolat.

Hé l’elfe ! T’entends mon ventre ? Il a faim et c’est pas avec juste ça que je vais tenir. Et puis je t’ai demandé une part de gâteau au chocolat. Tu me l’apportes vite, s’il te plait.

Et là, l’elfe éclata en sanglots pitoyables et bruyants qui agacèrent Ambre. Elle ne comprenait pas du tout ce qu’il lui arrivait. L’elfe renifla en faisant beaucoup de bruit avec son groin, le faisant ressembler un peu plus à un cochon, sauf qu’il n’était pas rose. L’elfe ouvrit la bouche et Ambre ne comprit plus rien du tout.

Wally…est…un mauvais…elfe de maison !!! Il ne…peut même pas…exécuter les ordres…convenablement !...Wa…Wally doit se punir, Made…mademoiselle.

Et là, tout se passa très vite. Entre les sanglots de l’elfe, des rires venant de derrière le passage pour se rendre aux cuisines se firent entendre. Une voix masculine s’esclaffa de voir une poire rigoler. Apparemment, quelqu’un allait entrer dans les cuisines. Un jeune homme, semblait-il…Une personne emprunta le passage. Ambre ne la reconnut pas tout de suite mais comprit peu de temps après qu’il s’agissait de la gardienne de Gryffondor dans l’équipe de quidditch. Elle avait été confrontée à elle lors du dernier match (disons qu’il est fini) et elle avait été une adversaire redoutable pour elle, poursuiveuse dans l’équipe de Serpentard. Quel beau jeune homme elle faisait !

Elle la regardait bizarrement tout en essayant de calmer son fou rire. Ambre entendit encore des bruits dans le couloir où se trouvait le tableau de la poire.

« Ne bouge pas et j'tepargne. »

*Hein ? M’épargner ? Pourquoi ? Je n’ai rien fait !*

Là, l’elfe posa le gâteau sur un autre plateau qu’il reposa par terre puis entreprit de se cogner violemment avec le premier plateau. Plus il frappait, plus ses pleurs augmentaient.

WALLY EST UN MAUVAIS ELFE DE MAISON !!!

Ambre passa outre l’ordre d’immobilité de Jaina et se baissa pour saisir l’elfe par le cou et lui retirer le plateau des mains. Mais elle ne le tenait pas assez fortement et il put se dégager pour se cogner la tête contre le dur sol tout en répétant qu’il était un mauvais elfe de maison et qu’il devait se punir. C’était beaucoup de bruits inutiles pour ses pauvres petites oreilles et elle commençait à en souffrir.

WALLY ! Arrêtes-tout de suite ! Tu n’as pas à te punir pour ça.

L’elfe s’immobilisa alors qu’il se cognait encore la tête contre le sol. Sa tête se trouvait à se moment à à peine un centimètre du sol. Il se mit à gémir. Mais ses gémissements furent couverts par le ram-dam qui se passait dehors. La poire rigola, puis la personne avec une voix masculine. « Oh, un passage… » Rudy fit son apparition dans la cuisine et fixa Jaina.

Ah, tu es là Dvaina. Ve te ferfais partout…Oh, bonvour ! Ve peux voir dessins ? Dit-il en s’adressant à Ambre. Il avança vers elle. Mais à peine avait –il fait quelques pas, qu’il glissa. En effet, il avait marché sur une chose jaune posée sur le sol. Une peau de banane ! :babybanane;:

Il glissa et attérit, tête la première, dans le gâteau à la crème, s’éclaboussant lui-même mais également Ambre et Jaina. Ambre se laissa aller à la colère. La nourriture, c’était sacré chez elle. Et la gaspiller était le pire des sacrilèges.

Non mais ça va pas ! Regarde ce que tu as fais à ce pauvre gâteau ! Il est immangeable maintenant !...Un si bon gâteau de perdu…je n’ai même pas pu le goûter…Euh…autrement…Jaina, c’est ça ? Enfin, ça va ?...Ah la la, on est couverts de crème maintenant.

Et elle entreprit de retirer la crème qu’elle avait reçu sur le visage. Ils étaient beaux maintenant, de la nourriture humaine.