- Nom : Hingle
- Prénom: Laeticia
- Age en HJ: 15 ans (enfin bientôt en Décembre^^)
- Age du personnage s'il est du livre : 11 ans
- Comment avez vous connu le forum? Ca fait un moment que je le connais mais j’hésitais à m’inscrire. Et pis, après l’avoir revu sur un Top Site, j’ai eu envie de m’inscrire et donc me voilà !

RP :

« Dépêches toi un peu voyons, tu vas encore être en retard ! »

Laeticia Hingle haussa les yeux au ciel. Logiquement, ce n’était pas sa mère qui aurait dut être stressée en cette rentrée mais bien elle. Et pourtant, la mère de la jeune fille n’arrêtait pas de courir dans tous les sens, cherchant des affaires que la future première année aurait oubliées ou des reproches à faire sur la tenue de celle-ci. La jeune fille pourtant ne disait rien aux diverses critiques, trop occupée à se faire du souci sur comment se déroulerait son premier voyage vers Poudlard.

Inspirant donc profondément, Laeti’ répondit avec le plus grand sang froid dont elle pouvait faire preuve auprès de la boule de nerfs qu’était sa mère. Elle était passablement énervée pour ne pas devoir encore subir les humeurs de sa mère.

« Le train part à 11h30. Et puis arrête tes critiques où nous seront vraiment en retard ! »

Sa mère lança un regard outré à la jeune fille puis, sans un mot, elle descendit le grand escalier de pierre pour descendre au rez-de-chaussée. Laeti’ entendit le bruit des pneus qui crissaient sur les graviers mais elle savait que c’était simplement sa mère qui amenait la voiture devant les portes de la maison. S’asseyant devant son miroir, la jeune fille repeignit une dernière fois ses longs cheveux bruns avant de regarder ses yeux verts. Ils avaient une couleur d’émeraude profonde et parfois, ils brillaient dans l’obscurité comme des joyaux. Soudain, sa mère cria une nouvelle fois et Laeticia se leva avec mauvaise volonté du siège devant le miroir de sa coiffeuse et vérifia une dernière fois sa valise avant de fermer le tout. Elle prit son chaudron en étain, la cage de son hibou, une chouette effraie au plumage gris, ses diverses petites affaires supplémentaires et elle posa le tout dans le coffre de la voiture. Se tournant, elle jeta un dernier regard à la maison qu’elle quittait : un grand manoir aux allures un peu moyenâgeuses. Elle sourit puis, elle alla s’asseoir sur le siège passager de la berline, aux côtés de sa mère. Les deux femmes étaient habillées en moldus et semblaient plutôt bien se confondre avec le reste de la population non magique du pays.

« Tu diras au revoir à papa de ma part ? »

La mère acquiesça d’un bref signe de tête. Laeti’ sourit légèrement, rassurée. Son père était partit travailler au ministère tôt le matin, comme tous les jours. Même ce jour là, il n’avait put se libérer. Son travail au Département des Affaires Etrangères était écrasant ces temps-ci, avec les autres pays qui ne cessaient de poser cette question : Voldemort est-il de retour ? Son père partait tôt le matin, quand Laeticia dormait encore et rentrait tard le soir, quand sa fille dormait déjà. Au début, sa mère l’attendait pour diner mais elle avait rapidement compris que la situation ne s’arrangerait pas de si tôt. Elle attendait donc des heures, assoupie dans un fauteuil, la venue de son mari. Cela faisait des jours que la plus jeune des Hingle n’avait pas vu son père mais elle s’y était habituée et même si elle adorait son père, elle n’avait pas vraiment de mal à vivre sans ses parents. Mme Hingle, elle, était mère au foyer et passait sa journée chez elle, enfermée dans le manoir. Intérieurement, Laeticia la plaignait car elle n’aurait jamais supporté de rester enfermée dans une vaste demeure, seule, et totalement dépendante de son époux.

Ce fut avec un pincement au cœur que la future élève de Poudlard regarda le manoir s’éloigner d’elle. Elle y avait vécu tant de moments, tristes ou heureux. Tout une partie de son enfance restait dans ce manoir tandis qu’elle grandissait et s’éloignait de lui et de sa vie paisible. L’adolescence lui ouvrait ses portes, symbolisée par le château de Poudlard. Penchée contre la vitre, elle regardait les paysages qui avaient bercé son enfance défiler devant ses yeux. Ne plus les revoir la laissait un peu triste et vide. Et le fait de partir durant une année entière n’arrivait pas à la rassurer. Avec toutes les rumeurs qui couraient sur le retour de Lord Voldemort, elle avait du mal à savoir qu’elle serait en sécurité à Poudlard alors que ses parents restaient en danger en dehors de l’établissement.

La berline filait toujours sur la route goudronnée et après un petit somme, Laeti’ se rendit compte que le paysage autrefois un peu campagnard, devenait de plus en plus urbain. Enfin, un petit panneau à l’entrée de la capitale lui indiqua qu’ils venaient d’arriver à Londres. La jeune fille se redressa légèrement dans son siège tandis que sa mère branchait le clignotant pour prendre l’avenue conduisant à la gare de King’s Cross. Enfin, après quelques minutes passées dans les klaxons, feux rouges, passages piétons et autres tortures de la route des moldus, la berline noire se gara devant l’imposant édifice que constituait la gare. Ouvrant la portière droite, la jeune fille posa ses yeux émerveillés sur l’édifice avant de sortir rapidement ses affaires du coffre qu’elle posa dans un chariot. Suivant docilement sa mère, les deux entrèrent dans le bâtiment.

Laeticia suivait un peu inquiète sa mère, ne sachant pas vraiment ce qui allait se passer. Elle suivit sa mère jusque devant un pilier situé entre les voies 9 et 10. Haussant les sourcils, la petite fille allait parler quand sa mère se mit à marcher avec volonté vers le mur. Laeticia allait lui dire de faire attention, que le mur se rapprochait d’elle de plus en plus mais sa mère glissa dans le mur comme si de rien n’était. La fillette regarda le mur surprise et s’approcha timidement avec son chariot. Arrivée à quelques centimètres de la barrière, elle s’approcha du mur et planta son index dans les briques. Avec une incroyable surprise, son doigt traversa comme si il ne s’agissait que d’eau. Retirant rapidement son doigt, la jeune fille Hingle replanta son index dans le mur. Avec un sourire, elle constata que le doigt traversait toujours de la même manière le mur de briques. Elle se demanda si son chariot allait passer le mur. Empoignant celui-ci avec force, elle se dirigea vers le mur, décidée.

*On va passer, on va passer…*

Et, elle traversa la barrière comme elle aurait traversé un mince filet d’eau. Sa mère l’attendait, souriante. Il fallut quelques minutes à Laeticia pour comprendre qu’elle était arrivée dans un autre endroit que la gare. Tout était différent ici. Un pilier en fer forgé portait l’inscription de la voie 9¾. Laeticia ne revenait pas de sa surprise quand son regard se posa sur une locomotive rouge. Une cheminée noire crachait des panaches de fumée dans l’air. La jeune fille s’approcha de sa mère et celle-ci lui empoigna férocement le bras.

« Dépêchons nous, le train part bientôt. »

A travers les fenêtres, Laeticia voyait quelques élèves qui faisaient de grands signes de la main à leurs parents. Plusieurs compartiments semblaient occupés. Arrivant au dernier wagon, elle remarqua un compartiment qui n’était occupé que part deux élèves. La jeune fille grimpa dans le wagon et rangea rapidement sa valise dans le filet porte bagages. Elle descendit du wagon et serra sa mère dans ses bras. Des larmes coulaient le long des joues de la femme qui la regardait avec toute la tristesse d’une mère abandonnant pour la première fois sa fille dans un endroit qu’elle avait depuis longtemps quitté. Laeticia fit un sourire à sa mère.

« On se reverra pour les vacances ! »

Mme Hingle serra fortement sa fille dans ses bras et après un dernier baiser sur la joue, le contrôleur siffla. Le train commençait déjà à s’ébranler quand Laeti sauta dans le wagon. Elle adressa un signe de la main à sa mère et s’assit dans le compartiment où elle avait déposé ses affaires. Sa mère disparut à un tournant tandis que le train s’éloignait de plus en plus de la gare. Souriant, la jeune fille se tourna vers les élèves présents. Elle les salua d’un signe de tête et ils commencèrent à faire connaissance. Peu à peu, le compartiment se rempli d’élèves tandis que le train progressait vers Poudlard, la destination finale du voyage ! Laeticia entendait de nombreux avis : ‘moi j’irais à Gryffondor’, ‘moi je préfèrerais Serdaigle’,… Pourtant, plus elle les entendait parler, plus elle se rendait compte qu’elle ne connaissait rien du tout de Poudlard. Nombre d’élèves connaissaient déjà les maisons, les professeurs, … C’était surement dû au fait que nombre d’entre eux avaient des frères et sœurs qui étaient déjà allé à Poudlard. Pourtant, elle était fille unique.

« Et toi, tu pense qu’on va nous répartir comment ? Moi on m’a dit qu’ils nous fairaient faire des tests d’aptitudes magiques. C’est mon frère qui me l’a dit ! »

La dernière phrase avait été ajoutée comme si c’était une valeur sûre. La fillette qui avait dit ça ne fut pas rassurée quand elle entendit un autre qui disait qu’il avait déjà volé sur un dragon et fait apparaître de nombreux objets rien qu’en claquant des doigts. Laeticia étouffa un rire lorsqu’un petit garçon, plus petit qu’elle, affirma très clairement qu’il avait maîtrisé à main nue une troupe affamée de Calamars Géants ensorcelés par un méchant sorcier. De nombreux élèves étouffèrent des exclamations apeurées. Les seuls qui ne semblaient nullement impressionnés par les vantardises du garçon étaient Laeticia et un autre garçon qui le regardait fixement, les bras croisés.

Après quelques heures passées dans les wagons, parlant de sa vie avant de prendre le train, réfléchissant à ce qui attendait les premières années et se posant toujours la question : ‘comment va être la Répartition ?’, un élève de sixième année (a première vue) leur annonça qu’ils arrivaient bientôt à Poudlard et qu’il fallait donc enfiler sa robe de sorcier immédiatement. Tous les élèves présents dans le wagon obéirent et enfilèrent les robes noires, toutes semblables. Dans le wagon, une soudaine pointe d’excitation commença à être perçue tandis que les élèves se préparaient à descendre du train qui commençait déjà à ralentir. Soudain, une petite fille cria et tout le monde se tourna vers la fenêtre. Là, dans l’obscurité du soleil couchant, une silhouette massive se dessina dans le ciel : un château commençait à apparaître. Le élèves souriaient, regardant le spectacle qui s’offrait à eux.

Enfin, dans un dernier crissement de roue, le train se stoppa complètement. Descendant ses bagages du filet, Laeticia fut emportée par la foule dense des élèves sur le quai de la gare. Une voix bourrue raisonna aux oreilles de la jeune fille.

« Les premières années, par ici s’il vous plaît ! LES PREMIERES ANNEES ! »

La jeune fille vint se ranger devant une femme qui semblait plutôt âgée. Les cheveux grisonnants, le menton plutôt proéminant, Laeticia la dévisagea. Elle eut un léger sourire et la femme lui répondit. Puis, voyant que tout le monde était arrivé à ses pieds, la femme se mit en marche, suivie par une foule compacte d’élèves. Laeticia aperçut de nombreuses calèches dans lesquelles d’autres élèves se pressaient. Ils semblaient plus âgés et les regardaient d’un air amusé. La jeune fille tourna son regard vers le chemin où les conduisait la femme. Une masse sombre séparait le château de la troupe d’élèves. Elle leur montra soudain du doigt plusieurs barques. Haussant les sourcils, Laeticia s’installa dans l’une des barques.

Le lac était recouvert de quelques rides mais les barques avançaient sur la surface noire et sombre. Les yeux des élèves étaient tous fixés sur les nombreuses tours du château tandis que les barques venaient se diriger vers une large ouverture dans la pierre. Elles s’y engouffrèrent sans problème et les élèves débarquèrent sur un quai en pierre. Remontant un escalier, ils atterrirent juste devant les escaliers qui menaient au hall d’entrée du château. Les yeux des élèves furent illuminés par la brutale apparition de lumière. Souriant légèrement, ils attendirent dans la fraicheur de la nuit de Septembre qui s’annonçait. Soudain, une professeur d’âge mur, à l’air strict s’avança vers eux. Elle ne sourit pas et les regarda tous un à un.

« Les premières années suivez-moi. »

Puis, leur tournant le dos, elle se mit en marche. Docilement, la foule d’élèves la suivit. Elle les conduisit dans une salle de classe un peu sombre. Ici, elle les regarda du même air strict et reprit la parole. Elle leur expliqua qu’ils allaient être répartis. Elle leur énonça le nom des différentes maisons de Poudlard et leur recommanda de s’arranger un peu leur tenue. Puis, elle sortit de la salle. Une fois que la porte se fut refermée, les élèves commencèrent à bavarder, se demandant avec une pointe d’inquiétude ce qui se passerait quand ils seraient répartis. Laeticia essaya de ne pas écouter une fillette qui disait qu’ils allaient affronter un dragon. Elle ferma les yeux et s’arrangea soigneusement sa robe. Puis, la porte s’ouvrit à la volée. La prof qui s’appelait Mc Gonagall, les invita à se ranger deux par deux. Puis, les précédent, elle sortit de la petite salle et se dirigea vers deux grandes portes juste en face de la salle de classe.

Poussant les portes, celles-ci s’ouvrirent et ils pénétrèrent dans une salle immense. Des chandelles flottaient toutes seules dans les airs. Le plafond semblait être un morceau de ciel. Il reflétait avec exactitude le temps qu’il faisait dehors. Quatre grandes tables étaient alignées dans la salle et une grande table rassemblait, à première vue, les professeurs. Un grand siège en or semblait être occupé par le directeur. La foule de première année s’arrêta et le professeur revint dans la salle avec un tabouret et un morceau de chiffon. Soudain, la jeune fille constata qu’il s’agissait d’un chapeau vieux et rapiécé. Une large ouverture se fit près du bord et le chapeau commença à chanter. Laeti’ sourit, légèrement incrédule. Tous les élèves s’étaient tus et écoutaient attentivement la nouvelle chanson du Choixpeau.

*Si c’est ça le dragon, je veux bien l’affronter à main nue !*

Pensa Laeticia, un sourire sur les lèvres. Enfin, le Choixpeau s’arrêta de chanter et la professeur commença à appeler des noms sur une longue liste. Les élève se levaient, tremblant de tous leurs membres, puis, s’asseyaient sur le tabouret et posaient le Choixpeau sur leur tête. Souvent, il leur tombait devant les yeux ce qui était, il faut l’avouer, assez ridicule. Soudain, Mc Gonagall cria dans la salle :

« Hingle Laeticia. »

La jeune fille se fraya un chemin parmi les autres premières années et s’avança sur l’estrade menant au Choixpeau. Elle s’assit sur le tabouret un peu bancal et se rendit compte du nombre d’élèves que comptait la Salle. Mais avant qu’elle ait eu le temps d’imaginer le nombre d’élèves présents, le noir se fit dans ses yeux. Au début, rien ne se passa puis soudain, elle entendit une petite voix lui parlant dans l’oreille. Sursautant, Laeticia écouta ce que disait la petite voix.

*Mmm. Je vois de grandes qualités. Plutôt courageuse et hardie n’est ce pas ? Ah, mais je vois aussi une jeune fille travailleuse. Une indéfectible loyauté ? Très bien, d’après ce que je vois, tu iras à ….*

La voix du Choixpeau raisonna dans toute la Salle tandis que dans une table, une explosion de cris et d’applaudissements se fit entendre. Laeticia retira le Choixpeau et sourit légèrement tremblante. Elle se dirigea vers la table de sa nouvelle maison.



HJ: Ne jugez pas trop ce RP car mes messages sont plus courts. Au sujet des règles d'écritures, on peut centrer ou c'est interdit?