Interdite, c'est ce qu'on verra ! (Pv. Edwin & Sally)

C'était une des innombrables sorties nocturnes de Camillia. Elle ne savait pas combien de fois elle était sortie en douce de Poudlard, mais elle avait surement établi un record. La rumeur disait qu'Harry Potter sortait beaucoup la nuit lui aussi. Camillia ne l'avait jamais croisé, et elle était certaine d'avoir sur le dos bien plus de délis de manquement aux règles de sécurités nocturnes que n'importe qui. Ce soir-là, elle se préparait pour une expedition toute particulière. Elle se rendait pour la première fois depuis bien longtemps dans la forêt dite "interdite" ; en réalité la forêt n'était pas plus interdite que quel qu'autre lieu car pour Camillia Ribbers, rien n'était réellement une interdiction. Camilllia n'avait jamais été découverte en pleine sortie; bien sur elle avait eu quelques retenues pour s'être promenée dans les couloirs après l'extinction des feux, mais jamais on ne s'était apperçu qu'elle allait si loin le soir. Aussi savait-elle pafaitement ce qui l'attendait si elle se faisait prendre ce soir-là. Elle savait qu'elle aurait de gros ennuis, mais la seule raison pour laquelle son coeur battait un peu plus vite lorsqu'elle penetra dans la forêt était les dangers qui s'y trouvaient selon la rumeur...

Il faisait un noir quasi-total et la jeune Gryffondor ne tarda pas a sortir sa baguette magique. "Lumos" murmura-t-elle, baguette en avant, et l'extremité de celle-ci s'alluma d'une lumière verte. Camillia n'était pas sur un sentier et devait donc éviter toutes sortes de plantes piquantes et particulièrement antipathiques, de fossés creusés un peu partout, de racine qui dépassaient du sol et autres négligeants petits détail. Elle avait, elle devait le reconnaitre, un peu peur, mais surtout elle brûlait d'excitation. Les bruits étranges qui retentissaient autour d'elle la faisait frissonner, mais chacun de ses pas était assuré, pesé et tranquille. Les arbres se dressaient vers un ciel noir comme du charbon, semblables a de grands corps tordus et décharnés. L'automne était a présent bien entamé et leurs feuilles étaient tombées, provoquant des crissement lugubres chaque fois que Camillia posait le pied dessus. La noirceur était telle que même a l'aide de sa baguette, la jeune fille ne pouvait distinguer à plus d'un ou deux mètre devant elle.

Soudain, une sorte de pas furtif se glissa derrière elle. ll y eu un grognement semblable a celui d'un chien, ou d'un loup peut être, ou une autre créature semblable qui en tout cas semblait plutôt féroce, songea Camillia. Elle n'eut pas le temps de réfléchir que déjà une lourde masse fonçait sur elle. Elle prsi une demi-seconde pour réfléchir et se hissa dans l'arbre le plus proche. Il sembla alors évident que la créature ne savait monter aux arbres car elle avait l'air plutôt mécontente, grognant en bas et aboyant tout ce qu'elle pouvait. Camillia baissa sa baguette et constata que l'étrange animal n'était autre que Crockdur, l'énorme chien du garde-chasse. Elle ne savait pas trop ce qu'il avait après elle, mais il n'avait pas l'air content du tout. Elle s'assit confortablement sur sa branche en le laissant là, immobile au pied de l'arbre, esperant qu'il se lasserait plus vite qu'elle, car sinon il était sur qu'elle allait devoir courrir vite. Une petite pause lui ferait du bien, songea-t-elle et elle resta donc la a somnoler. Une autre idée lui était venue, celle que si Crockdur se trouvait là, c'était qu'un professeur ou bien même Hagrid pouvait se trouver là. Camillia jugea bon de rester sur son arbre jusqu'a ce que tout danger -Chien enragé ou professeur, lequel était le pire ?- soit éloigné.

Edwin ne savait comment il avait atterit ici. A vrai dire, la chose s'était passé si vite qu'il n'avait pas encore réalisé qu'il était au beau milieu de la forêt interdite, coincé entre deux branches épineuses avec pour seul compagnon un vieux grimoire de formules et d'incantations que son pote Nils avait trouvé dans la réserve. Le potentiel de ce bouquin était incomparable ... c'était sidérant. Sentant les ronces lui effleurer la jambe, l'Indien comprit dans quel endroit il se trouvait et chercha à tatons sa baguette qui était tombé durant la "téléportation".

"'Fais chier... je vois rien."

Oui. Par on ne sait quelle magie, Edwin s'était retrouvé dans la forêt sombre et terrifiante, et il semblait plus vouloir se défaire de l'étreinte des branches que de penser au pourquoi du comment. Un phénomène inexplicable était toujours courant dans le monde des sorciers, vous savez. Quant au Gryffondor, ne connaissant pas vraiment la peur, il se foutait d'être en territoire inconnu tant qu'il n'était pas attaqué par une quelconque créature. Et si c'était le cas, il se défendrait jusqu'à la mort, foi de Echeberry.

"Ah, voila. Lumos, ma belle ..."

Sa baguette retrouvée, la lumière illumina les alentours et le jeune homme tenta de se localiser. En vain. Un geste violent lui permit de libérer sa jambe droite des ronces, et sa main descendit effacer la trace rouge étalée sur son mollet, légèrement ensanglanté. Déjà ses yeux se frayaient un chemin parmi la pénombre et ses jambes ne tardèrent pas à en faire de même. Son piètre sens de l'orientation ne l'empêcha pas d'arriver à une sorte de petite clairière qui lui indiqua que la lisière n'était pas si loin. Pourtant au fur et à mesure qu'il marchait, il entendait des bruits peu rassurants.

Un aboiement, se rendit-il compte. Il n'eut alors pas besoin de trop réfléchir, le seul chien qui trainait dans le coin le soir, c'était Crockdur. Il effectuait la ronde de Hagrid lorsque celui-ci était occupé dans sa cabane, avec l'administration. Rassuré, Edwin se dirigea vers les cris du chien, et contre toute attente, lui jetta son grimoire en pleine face, d'un geste si soudain que l'animal prit peur et détala en quelques secondes. C'était bien connu : Crockdur était le pire des froussards.

Laissant les pages volantes du manuel traîner à même le sol, il leva sa baguette et éclaira la fille perchée sur l'arbre. Il la reconnut. Une camarade de Gryffondor à qui il n'avait jamais vraiment eut l'occasion de parler. Mais il fut bien obligé de voir l'évidence : l'occasion n'était pas la mieux choisie. Le dos appuyé contre l'arbre, Edwin scruta une ombre non loin et fit signe à Camillia de ne pas bouger tout de suite. Il éteignit son bout de bois, cependant certain que quelqu'un les avait deja repérés... un enseignant ? Hagrid ?

"Quelle folie ..." Un murmure s'échappa d'entre ses lèvres, son poing fermé vint s'appuyer contre le front... il ne savait pas ce qu'il foutait là, et aurait bien aimé que Merlin le laisse bouquiner en paix dans son dortoir.

Quelle folie oui, c’était le cas de le dire monsieur Echeberry, compagnon plus ou moins officiel de bal de mademoiselle Perks ici présente… Le hasard faisait bien les choses puisque pour la deuxième fois depuis le début de l’année, le Gryffondor et la Serdaigle seraient réunis. Parlant de cette Serdaigle… Lorsque celle-ci découvrirait la supercherie de monsieur Hasard, sûrement qu’elle s’empressera de s’imaginer toutes sortes de scénarios qui lui feront oublier bien vite la chaude indifférence que lui portait Yorek. Mais laissons là monsieur Wolgan avant d’éveiller la ferveur de Sally pour le Serpentard. (Vraiment, Sally avait un bien drôle de karma pour les garçons. À croire que ça le faisait exprès…) Revenons plutôt au pourquoi du comment du quoi du qui… Ah non… Ça on le sait déjà. Quant aux autres questions, je dirai simplement ceci ~~pour le reste, je ne parlerai qu’en présence de mon avocat !~~ : ce qu’une Serdaigle ne ferait pas pour avoir de meilleures notes ! Même… Même aller la nuit dans la Forêt interdite… Ouep ! Sally-Anne s’était décidée à passer une excellente année, constituée d’excellentes notes et d’excellentes rencontres.

*D’où vient ton optimisme débordant, tout à coup ?*

**L’adrénaline, sans doute…**

Oui l’adrénaline. Cette énergie ô combien exaltante qui transformait les banales déambulations en aventures excitantes. Cette même énergie qui pouvait pousser n’importe qui aux plus grands exploits… ou aux pires atrocités, c’est selon…

**Eh, p’tite voix… Tu crois que c’est ça qui poussait les Mangemorts aux pires massacres ?**

*Ouah ! À marquer ce jour d’une pierre blanche ! C’est la première fois que tu m’adresses la parole !*

**Et je commence à le regretter tiens…**

Sally se dirigeait donc vers la Forêt interdite, comme mentionné précédemment. En effet, elle avait entendu dire que les excréments de Vaudelune étaient un excellent engrais. Or, ses plantes en botanique en avait bien de besoin. C’est pourquoi baguette en main, qu’elle avait eu l’intelligence [bah vi… Elle n’était pas Serdaigle pour rien…XDD] de ne pas allumer tant qu’elle ne serait pas à l’abri des arbres…

*Penses-tu vraiment que tu seras à l’abri dans la Forêt interdite ?*

**Oui ! À l’abri des regards indiscrets, histoire de ne pas se faire attraper, tu vois ?**

…que Sally avançait courageusement vers la forêt, la démarche sûre, le regard décidé. Surtout, ne pas libérer son imagination beaucoup trop fertile pour son propre bien. Surtout, rester rationnelle. Surtout, ne pas…

GRRRR… WOUAH ! WOUAH ! ROUAH ! OUAF !

…paniquer…

« AHHHHHHHHHHHHHH ! »

Et Sally se mit à courir comme si elle avait le diable à ses trousses. Elle avait si peur qu’elle n’entendit même pas sa conscience.

*Mais tu vas dans la mauvaise direction, idiote ! Le château, c’est de l’autre côté !*

Et puis soudain,…

BAF !

…Sally rentra dans quelque chose, ou plutôt quelqu’un et se retrouva bien vite les quatre fers en l’air… Vraiment… quelle belle soirée en perspective…

Camillia somnolait sur son arbre depuis moins de trois minutes, Crockdur attendant toujours patiemment au pied de l'abre. Elle était restée quelques secondes sur sa branche, se disant que ça n'était pas vraiment la façon dont elle avait immaginé les choses, car elle esperait plus d'action qu'un simple chien montrant les crocs ,lorsqu'elle entendit des bruits de pas, de voix, de courses, retentir tout autour d'elle dans un tumulte confus. Il lui sembla que ces personnes étaient des élèves, si elle en croyait les silhouette minces qui se dessinaient dans la noirceur de la forêt, mais ne voulait pas prendre le risque d'allumer sa baguette. Si elle s'était trompée et se retrouvait face a un enseignant, elle serait plutôt dans la panade. Elle attendit, restant aux aguets mais ne pouvant rien faire de plus que d'écouter silentieusement. Crockdur grognait, les pas s'approchaient, puis soudain tout s'accelera. Un pas assuré survint tout près et un bruit etouffé retentit ; alors le chien fila comme une flèche a travers la forêt. Camillia contempla autant que l'obscurité le lui permettait le bas de l'arbre, et un jeune homme apparut dans son champs de vision, baguette a la main, eclairant son visage d'une lumière verdâtre. C'était un Gryffondor qu'elle avait déjà croisé plusieurs fois mais à qui elle n'avait jamais adressé la parole, comme à la plupart des gens de sa maison d'ailleurs. Elle vit en baissant les yeux que l'objet qui avait fait fuir le chien n'était autre qu'un enorme grimoire et elle se demanda furtivement ce qu'un élève faisait dans la forêt interdite à une heure pareille avec un livre de cette taille. Enfin, le principal était qu'il avait fait fuir le molosse.

"Et sans baguette magique",

commenta-t-elle tout bas avec un sourire.

Mais quelque chose bougea dans les buissons et le jeune homme lui fit signe de se taire, eteignant sa baguette magique. Camillia resta parfaitement immobile, l'oreille tendue. Un silhouette courait dans leur direction. Elle parvint juste tout près d'eux, et jusqu'a ce qu'elle s'étale au pied de l'arbre Camillia se demanda si elle n'allait pas carrément rentrer dedans sans le voir. C'était surement un élève qui avait été effrayé par Crockdur fuyant dans cette direction. Ce pauvre chien en effet ne devait pas être content du tout. Camillia ralluma sa baguette magique, éclairant tour a tour le visage du jeune Gryffondor et le corps de l'élève qui se trouvait être une fille de Serdaigle que Camillia connaissait de réputation. C'était Sally Perks, Margot lui en avait parlé. Camillia ne put réprimer un sourire ravi devant la vision de leur situation : ils étaient tous les trois dans cette forêt aussi noire que les devantures de Barjow & Beurk, l'une perchée sur une branche, l'autre affalée à terre et le troisième nonchalament appuyé contre l'arbre. Pendant que la jeune Serdaigle se relevait Camillia demanda prudemment :

"Heu...Tout va bien ?"

Elle semblait à la foix inquiète et amusée. Elle osait a peine penser au moment ou Crockdur, entendant leurs voix, allait revenir à la charge. Décidement, elle detestait ces bestioles touffues. Dire que les moldus en avaient dans leurs appartements...Quelle horreur. N'empêche qu'elle trouvait très comique la façon dont les choses se déroulaient, et elle était contente d'avoir à la fois de l'action (un chien enragé) et de la compagnie. Elle n'aurait jamais pu imaginer qu'elle croiserait d'autres élèves ce soir-là, mais c'était tant mieux, car elle avait eu une minute de deception lorsqu'elle avait été forcée de grimper dans un arbre pour échapper au chien du garde-chasse, se disant que sa soirée était plus que compromise. Maintenant, elle était rassurée, certaine qu'au contraire elle allait bien s'amuser.

"Cornegidouille !"

Ce juron, si élégamment grogné, ne venait de nul autre que Edwin, arbitrairement désigné par Merlin pour être la victime du plaquage sauvage de l'amie Sally. Ah ça, douce vengeance ? Il l'ignorait mais lorsqu'il reconnut sa cavalière de Serdaigle, il parut presque être amusé par cette incroyable coïncidence. Voilà comment, par un heureux hasard, le Gryffondor se retrouvait collé contre un arbre de la forêt interdite entouré de deux belles demoiselles en détresse. Son dos frottant douloureusement contre la cime de l'arbre, l'Indo-Irlandais tenta tant bien que mal de s'y détacher mais il dut d'abord lever Sally, étalée à ses pieds. La tâche l'amusa : ne prenant pas vraiment garde à où il mettait ses mains, il tomba d'abord sur sa poitrine avant de précipitament remonter vers le haut de ses bras, pour la soulever doucement vers lui. La baguette de Camillia s'allumant, il prit le temps d'observer les deux filles pour s'assurer qu'aucune d'elles n'était blessée.

Celles-ci avaient dues d’ailleurs se faire violence pour ne pas hurler à l’aide, supposa Edwin, téméraire comme pas deux. Mais leur posture n'était pas vraiment favorable et une telle violation du règlement leur attirerait de... gros ennuis. Le jeune Echeberry baissa le visage et se rendit compte qu'il était aussi malpropre qu'un romanichel : son jean était taché, troué et sa veste presque trop courte commençait à partir en lambeaux. En même temps, il sortait de son dortoir, il pouvait s'estimer heureux de ne pas être plus finement vétu. Crachant sur le sol une bestiole qui était entrée dans sa bouche durant le choc, il guetta la forêt et tenta d'entendre le bruit des pas de Crockdur. Mais celui-ci semblait avoir disparu... c'était une bonne chose. Se tournant vers Sally, il lui esquissa un sourire tout naturellement en prenant sa main dans les siennes.

"Quelle heureuse concordance ... je pensais à toi, en plus, le bal, tout ça... comme un gout d'inachevé." murmura t-il avec un clin d'oeil.

Peu inquiet quant aux circonstances, Edwin était un vrai fou, je vous l'accorde. Il avait ce don de toujours tout relativiser, un peu naïf mais sûr de lui. Il se contentait de vivre l'instant présent sans se soucier d'autre chose. C'est comme s'il était au chateau, sauf qu'il faisait un peu frisquet. Le jeune homme perdit son regard dans les prunelles de la Serdaigle, avant de lever les yeux au dessus de lui et d'esquisser un nouveau sourire, amusé malgré lui de la situation. Il libéra une de ses mains et la dirigea vers la branche et le corps de sa camarade de Gryffondor, effectuant une manoeuvre curieuse mais convaincante, l'encourageant à sauter. De toute manière elle n'était pas haute.

"Accroche-toi à moi pour descendre, je suis solide. Un vrai bolide... " dit-il tranquillement en dévisageant l'inconnue, une lueur taquine dans ses yeux chocolat. Elle n'était pas très grande, une chance pour lui qui pouvait sûrement se briser la nuque dans le cas contraire.

"Au fait, je m'appelle Edwin, et voici Sally."

continua t-il en jetant un regard furtif à la jeune Perks, dont la main était toujours dans l'une des siennes. Visiblement, il n'avait pas l'intention de relâcher sa jeune aggresseuse dans l'immédiat...

Grâce à l’aide d’Edwin un peu douteuse , Sally put se relever avec un semblant de dignité factice, les joues très rouges de gêne et de honte. Attention ! Y’a une nuance à faire là ! Honte pour avoir percuté sans ménagement et de plein fouet le Gryffondor et gêne quant à sa proximité un peu désagréable, ma foi… En temps normal, sûrement qu’elle lui aurait collé une paire de claques bien sentie, mais la pauvre était figée, tétanisée par elle-ne-savait-quoi. Les hormones peut-être ? Sûrement… Il n’empêchait que Sally était devenue toute silencieuse et elle fixait d’un air hébété sa main emprisonnée entre celles du garçon.

Citation :: "Quelle heureuse concordance ... je pensais à toi, en plus, le bal, tout ça... comme un goût d'inachevé."

Sally-Anne rougit violemment. Qu’est-ce qu’il sous-entendait par ce murmure, hmm ? Inachevé ? Quel vague expression murmurée. Murmurée ! Rien pour améliorer le compte du garçon, hein ! Rien, mais vraiment rien !

**Si ça se trouve, c’est un pervers ! AHHHH !**

*Mais non, mais non… C’est un garçon. Tout simplement.*

L’adolescente releva vivement la tête et son regard effaré rencontra les yeux chocolat du lion. Après le vert, le brun… Vraiment, son cas n’allait pas en s’améliorant… Miss Perks respira un peu mieux lorsque sa main fut libérée de moitié mais en aucun cas il lui vint à l’esprit de se libérer totalement. Ce fut alors qu’elle leva elle aussi la tête et qu’elle vit un autre Gryffondor, fille cette fois-ci, qui se trouvait sur un arbre perché ~~Tenait en son bec un fromage. Maître Renard par l’odeur alléché, Lui tint à peu près ce langage.~~

**Tiens donc ! Les Gryffondor sont des singes. Alors il faudrait penser à changer leur logo… Au lieu d’un lion, il faudrait dessiner un singe… Je vais aller voir demain le professeur McGonagall pour lui dire de corriger cette erreur monumentale…**

Avant de se rendre compte qu’elle était en train de penser n’importe quoi. Et ce fut grâce à sa conscience.

*Mais qu’est-ce que tu racontes, espèce de dinde ?*

Humpf… Décidément… Pendant ce temps, Edwin était en train de proposer son aide pour aider sa condisciple à descendre de l’arbre et Sally repartit dans son délire interne.

**Mais non, ce ne sont pas des singes. Ce sont des chats. Des chats qui grimpent aux arbres et qui retombent sur leurs pattes après chaque chute !**

Et cette fois-ci, elle ne s’inhiba pas. Ou plutôt, sa conscience intervint trop tard.

« Elle n’a pas besoin d’aide, Edwin… C’est un chat : elle va retomber sur ses pattes. »

* Shocked

Mais… mais… mais… Qu’est-ce que tu viens de dire, triple andouille ?!?! Tu racontes n’importe quoi, et tu ne t’en rends même pas compte ! C’est cet Edwin qui te trouble autant ?!?*

Ah ? Elle avait fait une gourde ? Eh bien tant pis… À quoi bon tenter de réparer les pots cassés ? Elle passerait pour une folle, c’est tout…

*Tu me fais vachement peur, là… T’es sobre, pourtant !*

Euh… Hein ?

*Oh et puis laisse tomber…*

Euh… Oh…

Cami fut un peu stupéfaite. Alors, ils se connaissaient ? En effet, c'était un bien étrange coïncidence, surtout que ce garçon aux paroles pleines de sous-entendus ne lui paraissait pas net du tout. Enfin, il fut assez aimable pour lui proposer son aide pour descendre de l'arbre. Un gentleman, en plus...De plus en plus bizarre. La petite Perks s'était relevée du mieux possible et avait l'air assez terrifiée, mais Camillia n'aurait su dire par quoi. Peut être tout simplement par le fait qu'ils se trouvaient tous les trois au beau milieu de la forêt interdite, risquaient un renvoi défénitif s'ils se faisaient prendre, et doutaient d'ailleurs tous les uns des autres, les mines soupsonneuses ou appeurées. Seul le jeune Gryffondor semblait tout a fait a son aise, un air détaché illuminé par le bout de sa baguette. C'était vraiment un Gryffondor, songea Camillia, il avait l'air d'un jeune lion. Oui, c'était bien ça. Un jeune lion qui semblait se trouver parfaitement dans son élément. Il afficha un regard amusé en lui tendant son bras pour l'aider. C'est alors que Sally Perks se décida enfin à dire quelque chose, quelque chose de plutôt bizarre certe, mais c'était un début.

Citation :: « Elle n’a pas besoin d’aide, Edwin… C’est un chat : elle va retomber sur ses pattes. »

La jeune blonde posa sa main sur l'épaule d'Edwin qui en effet lui parut très solide ; il ne vacilla pas lorsqu'elle sauta de sa branche pour atterir gracieusement au sol. Il ne valait cependant pas confirmer cela a Edwin, car renvoyez aux garçons une bonne image d'eux même était une chose a eviter selon Camillia. Elle ne savait pas trop si elle était flattée d'être comparée à un chat par Sally, mais en tout cas la remarque lui avait plu.

"Parfaitement",

Répondit-elle à Sally, une lueur amusée dans le regard. Elle trouvait de toute évidence très amusant toute cette petite scène. Elle épousseta sa robe une fois encore, puis leva les yeux vers les deux autres élèves. Edwin, un sourire enigmatique aux lèvres, tenait la main de Sally, qui semblait assez mal à l'aise. Elle trouva qu'ils formaient un drôle de couple, mais ne dit rien et se contenta d'un léger haussement de sourcil perplexe. Puis passant d'une pensée a l'autre sans aucun lien, elle songea qu'il était peut être temps de se présenter elle aussi, et elle afficha un sourire radieux.

"Je suis Camillia Ribbers,"

Annonça-t-elle en regardant l'un après l'autre ses deux interlocuteurs. Elle ne semblait pas le moins de monde effrayée, ou gênée, bien qu'elle n'ait pas eu a faire a d'autres élèves très souvent lors de ses sorties...tardives. En réalité, elle se demandait bien ce qui ammenait Sally et Edwin à cet endroit, et si tard, car si elle pouvait aisément trouver une raison au jeune Gryffondor, par exemple la même que la sienne, il était plus difficile de s'immaginer Sally seule dans la forêt interdite, affrontant des bestiole sauvage et tout cela de son plein gré . Elle ne posa aucune question, ne voulant pas être indiscrète, surtout qu'elle même n'avait pas de meilleure raison d'être là. Elle se promenait, voilà tout. Elle songea qu'il serait peut être temps de se mettre en route, si toutefois ils souhaitaient continuer ensemble, s'ils ne voulaient pas avoir d'ennuis. Elle tourna légèrement la tête pour scruter le côté de la forêt qui lui tournait le dos, là où Crockdur avait fuit quelques secondes auparavant.

Le "jeune lion" s'assura que la fille soit bien descendue avant de la dévisager et de reconnaitre une de ses camarades de Gryffondor, enfin. Les doutes étant estompés, il prit le soin de lacher la main de Sally de peur de la mettre trop mal à l'aise - il savait être raisonnable, tout de même -, et pour dissiper les quelques doutes de l'amie Camillia. Non, ils n'étaient pas vraiment ensemble, bien que ça n'aurait pas déplut à l'Indo-Irlandais, et le seul lien qui les attachait jusqu'à présent était cette rencontre un peu à l'improviste devant la Grande Salle, en début d'année.

La remarque de Sally vis-a-vis du chat ou je-ne-sais-quoi, Edwin n'en avait pas prit garde, trop occupé sur le coup à noyer son regard dans celui de la Serdaigle, mais il parut soudainement revenir à la réalité et se gratta la tête, un peu interloqué. La situation semblait ENFIN lui paraitre zarbie, il avait l'air libéré de l'emprise infinie de sa "ouest" attitude. En fait, ça l'amusait encore plus visiblement, car il éclata de rire en regardant ses congénères.

"On fait quoi, maintenant ? On appelle Hagrid ?" lacha t-il d'un ton gentiment moqueur, en s'appuyant délicatement mais sans gènes sur l'épaule de Camillia.

"Ou alors on part à l'aventure, comme le Petit Poucet... quelqu'un a pensé aux cailloux ?"

(ptit post)

Des cailloux… Petit Poucet… Hmm… Sally fronça les sourcils pour trouver un sens à tout cela. La sorcière avait eu beau côtoyer des Moldus son enfance durant, il n'en restait pas moins que les contes que sa maman lui racontait avant d'aller se coucher, ce n'était pas ceux de Perrault, des frères Grimm ou de je ne sais pas qui encore…

*Avant même de dire une connerie du genre : "Ah ! Mais les oiseaux vont nous les bouffer. Ah mais non, puisqu'on est avec un chat !" Tu vas te taire, OK ? Non mais ! Il ne faut pas paraître plus folle que l'on est…*

Mais alors… comment cela se faisait-il que sa conscience sache ça ???

** Shocked

T'es sûre que ça va ? Tu es sûre que tu ne voudrais pas des vacances, ou quelque chose ? Tu sais, c'est dangereux, le surmenage… Maman elle a dû arrêter de travailler durant six mois l'année dernière à cause de ça…**

Ce brusque retour de lucidité correspondait très exactement à la seconde que la main d'Edwin lâcha celle de Sally. Déjà, elle respirait mieux et la vraie Sally commençait à refaire surface. Celle-ci put même répondre, - d'un ton un peu cinglant, je vous l'accorde,- à cette Camilla sur lequel déjà Edwin s'appuyait ostensiblement.

« Je sais t'es qui ! On est dans la même classe en métamorphose ! »

Et elle se retint de justesse pour ne pas la traiter de… de… de… Lavande Brown ! Oui, oui ! Cette même Lavande qui volait des petits amis aux innocentes préfètes de Serdaigle… Nanmého ! Il fallait être solidaire avec sa maison, quand même ! Et encore plus avec ses amis, roh !

* niarkhéhé

Tu vois rouge, tu vois rouge ! T'es jalouuuuuuuse ! *

Bon Ok… Pause… Je sens que vous n'allez pas suivre mon message si vous le lisez à la légère… Je vous explique. A) Edwin lâche la main de Sally. B) Edwin parle du petit Poucet. C) Sally lance sa réplique cinglante et D) Ce qui suit. C'est mieux ? Ok ! Play ! Sally ouvrit grande, grande, grande la bouche. Ouais, ouais, ouais… Un peu comme ça, quoi ! Et même les yeux ! Parce que les yeux et la bouche, ça allait ensemble, c'était bien connu ! Sinon, comment expliquer le fait que, quand les femmes s'appliquaient du mascara, leur bouche s'ouvrait, hmm ? Et je parle par expérience personnelle, bien sûr ! ~~Je fais des sophismes, moi !~~

*Ah non ! Ne me dis pas que tu t'es prise à ton propre piège ! Et Yorek alors ?*

La bouche de Sally se referma à la vitesse de l'éclair, manquant de peu de se mordre la langue. Et ça, ça aurait fait vraiment mal et puis Sally aurait hurlé, et puis ça aurait attiré les monstres de la forêt, comme les loups-garous, les araignées géantes, les dragons, les chimères… Et puis, la Serdaigle se mit à pâlir. Ouais, un peu comme ça, c'est ça… Et à cette pâleur, il y avait deux explications en fait, mais une émotion : la peur. Car c'était bien connu; les Serdaigle… ben s'ils étaient à Serdaigle justement, c'était parce qu'ils n'étaient pas très courageux de nature. Sinon, ce n'était pas à Serdaigle qu'ils auraient été, mais à Gryffondor… Mais revenons-en aux explications de cette peur plutôt. Et non pas au pourquoi du comment de la raison qui avait poussé le Choixpeau à placer Sally-Anne à Serdaigle. La première (explication de cette peur, si je vous avais perdu), évidente, c'était à cause de son énumération des possibles habitants de la Forêt interdite.

Pour ce qui était de la deuxième… Il fallait beaucoup de courage pour affronter ce genre de monstres de légende, - pour les Moldus du moins… Allez donc demander à Harry Potter si les dragons existaient seulement dans son imagination… Je suis sûre qu'il vous mordra… Et puis, s'il y en avait eu durant la Première tâche du Tournoi des Trois Sorciers l'année précédente, c'était bien parce qu'il y en avait à proximité… (Vous l'aurez compris, intelligence n'était pas nécessairement synonyme de logique… Sally n'avait pas compris que si le Boutefeu chinois s'appelait ainsi, c'était parce qu'il vivait en Chine. Avec ça, pas étonnant que notre aiglonne avait fini avec un P en en Soins aux créatures magiques et qu'elle se retrouvait désormais en Duel. Avec son Yoyo… ),- certes. Mais il en fallait davantage pour affronter ses propres sentiments.

Ce long paragraphe, - qui est en fait une seule phrase -__-, - c'était en partie ce que pensait Sally, mais la véritable raison de ce long blabla, c'était pour illustrer le propos précédent qui concluait ladite longue phrase. Et c'était pourquoi notre salami avait pâli… Mais tout ce que je viens de vous raconter, Sally ne le savait pas vraiment et ce n'était sûrement pas sa conscience que le lui expliquerait ! Voyons… c'était beaucoup plus drôle de la voir se débattre avec son cœur et sa raison ! Et puis, il fallait bien que la croyance populaire qui voulait que nous soyons toujours les derniers à nous rendre compte de nos propres sentiments s'avère vraie, non ? Après tout, Sally ne réalisait même pas encore qu'elle était follement amoureuse de Yorek alors pour ce qui était d'Edwin… Le pauvre devra se lever beaucoup plus tôt s'il voulait avoir une chance avec la Serdaigle… Notez bien ceci : je n'ai jamais dit qu'il n'en avait pas du tout !

Donc Sally avait refermé à la vitesse de l'éclair sa bouche, avait manqué se mordre la langue ~~et ça, ça aurait fait vraiment mal et puis Sally aurait hurlé, et puis ça aurait attiré les monstres de la[…]~~, avait pâli, avait serré les poings et avait fini par sursauter lorsqu'un AOUUUUUUUUUUUUUuuuuuuuuuhhhhhh ! se fit entendre. Et ça, ça ne sonnait vraiment pas comme un chien. Oh non ! Ça, c'est moi qui vous le dis ! Et pas comme un chat, non plus… Un oiseau ? Nah… Un rat ? Beurk ! Non ! Un lion ! Bah ouais… ça aurait pu être Edwin, mais ce dernier avait la bouche fermée lorsque le hurlement avait eu lieu. Alors à moins qu'il soit ventriloque… XDDDDD Ça y était ! Elle avait la chair de poule ! Elle sentait les poils lui dresser sur les bras et l'échine, sa respiration se fit plus saccadée, plus haletante. Et ça, ce n'était vraiment pas à cause de la proximité du pas-ventriloque Edwin…

[HJ: Y'en a qui font des courts posts, y'en a qui en font des longs… :sifle:]

Edwin plaisantait d'un ton léger, et Sally semblait en plein conflit interieur. Cette dernière d'ailleurs était plus qu'étrange jugea Camillia, car elle venait de s'ecrier comme si c'était la nouvelle du siècle, et pourtant avec un visage un peu méprisant, qu'elles se trouvaient toutes deux dans la même classe de métamorphose. Wouah, le scoop...Heu...Et alors ? Camillia étouffa un éclat de rire. Oui, en effet, elles étaient dans la même classe de métamorphose, mais pourtant la jeune Gryffondor n'avait jamais particulièrement remarqué Perks, et d'ailleurs si elle devait se souvenir de tous les gens qui se trouvaient dans sa classe, son repertoire serait bourré de noms ~~-totalement inutiles~~. Et puis, elle n'aimait pas tellement ce ton et ce "Je sais qui t'es!". Dieu merci, elle était encore connue de certaines personnes a Poudlard. Elle avait tout de même une réputation de Gryffondor-qui-sors-la-nuit-après-le-couvre-feu-de-son-plein-gré-en-se-foutant-des-règles à tenir ! Et elle esperait bien qu'on ignorait pas totalement son nom dans les autres maisons. Enfin, les gens qui la connaissaient le mieux étaient surtout ceux qui avaient eu la chance de la croiser lors d'une de ses expeditions dans Poudlard. Ou en dehors. Dans la forêt interdite par exemple.

"Oui, heu, surement,"

Fit-elle d'un air un peu evasif, et amusé a la fois. C'était si drôle de voir ces deux têtes si differentes et qui de toute évidence avait des choses si dissemblables en tête ! Apparement Sally se faisait toute une guerre quant a ce qui était de la situation si étrange -surtout que ses relations avec Edwin ne semblaient pas claires, car maintenant qu'elle les avait observé Camillia songeait bien qu'ils n'étaient pas réellement ensemble, sinon Perks n'aurait pas paru si soulagée lorsqu'Edwin avait laché sa main (ou alors ils étaient un couple assez étrange)-. Bref, tout cela était très drôle, et les plaisanteries d'Edwin suivies de la remarque de Sally déclenchèrent soudain un sentiment de tel amusement que Camillia éclata d'un grand rire clair, la faisant secouer ses grandes mèches blondes et plisser ses yeux noirs, un rire qui visiblement ne voulait pas se calmer si bien qu'elle fut forcée de l'étouffer dans l'épaule d'Edwin qu'il avait nonchalament posée sur elle sans le moindre scrupule. Elle dut même se cramponner a lui pour ne pas tomber tant la situation était cocasse.

Mais soudain pendant que la jolie blonde riait aux éclats, un grand hurlement de -chien ? loup ? loup-garou ??!- retentit dans la forêt, non loin d'eux autant que l'oreille exercée de Cami puisse en juger. Elle s'arrêta net, consciente que son hilarité bien qu'adorable l'avait surement fait passer définitivement pour une folle, ce qu'elle était un peu d'ailleurs, et elle se fichait un peu de ce qu'on pensait d'elle, ce qui l'inquiétait surtout était ce qu'ils allaient faire maintenant qu'ils étaient -en réalité ils ne l'étaient pas encore- en danger. Camillia se redressa et tendit l'oreille, levant sa baguette magique qu'elle prit soin d'éteindre pour ne pas se faire reperer par la créature qui venait de pousser ce sinistre hurlement. De toute évidence, ce n'était pas Crockdur cette fois, mais bien pire. ~~(si possible ?)~~ . La jeune fille avait la main serrée sur sa baguette magique, le regard fixé droit devant elle, pourtant, il ne cillait pas , et il n'y avait pas la moindre parcelle de peur dans ses yeux. Elle était prête à lancer un maléfice à la première horrible bestiole qui se pointerait sous son nez.

[Hj. Oui j'ai choisi le moyen terme. Sally, sache que je n'ai absolument RIEN compris a ton message mais je l'ai trouvé hi-la-rant. Ca se sent dans le mien d'ailleurs, non ? xD]