*Titre de ta nouvelle : Harry Potter et le talisman blanc
*Présentation de l'histoire: Une histoire où Harry va avoir du fil a retorde, mais où il ne va jamais se battre directement contre Voldemort. Le pouvoir de ce dernier n'en sera pas moindre...
*Protagonistes : Les Dursley, Les Weasley, Voldemort, Harry bien sûr, Dumbledore, Hermione et tous les autres de Poudlard.
*Catégorie : 6ème année d'Harry, Ron et Hermione
*Genre : *Amour/Romance
*Fantastique

* Nombre de chapitres : je ne sais pas encore... (une vingtaine)
*Complet : j'espère...



Chapitre 1 : Lettres


C’était une très belle matinée d’été. Harry Potter somnolait dans son lit. Il venait de se réveiller mais n’avait pas envie de se lever, surtout si c’était pour entendre les remarques humiliantes de Madame Tissy, une amie de sa tante, qui lui dirait qu’il manquait de politesse et de respect envers les grandes personnes. En effet, tante Pétunia avait invité Madame Tissy à venir passer quelques jours chez elle et son mari. Mais Harry n’était pas le seul à ne pas l’aimer ; tous les matins, il avait du mal à étouffer son rire en voyant l’air avec lequel oncle Vernon et son cousin Dudley la regardait.
Un grattement sur sa fenêtre suffit à le réveiller complètement. Il aperçut à travers la vitre sa chouette aux yeux couleur d’ambre et au plumage de neige, accompagné d’un hibou petit duc, au plumage gris clair et au long bec orangé que Harry ne connaissait pas. Hedwige, sa chouette, portait une lettre, contrairement à son compagnon. Harry ouvrit doucement la fenêtre, pour ne pas alerter Tissy. Si elle découvrait les animaux, elle aurait une crise cardiaque. Quel garçon normal aurait une chouette comme animal de compagnie ?
Mais Harry n’était pas tout à fait normal. C’était un sorcier et il allait entamer sa sixième année d’études dans la plus grande école de sorcellerie de l’angleterre. Ses parents avaient été assassinés par le plus grand mage noir de tous les temps, Lord Voldemort, et lui, Harry Potter, avait survécu. Dès qu’il eut un an, il fut élevé, avec son cousin Dudley, par la sœur de sa mère. Son oncle et sa tante, ceux qui l’avaient recueillit ne supportaient pas qu’il soit anormal et ne tenaient pas que leurs meilleurs amis le sachent.
Harry attrapa la lettre, que, contrairement à son habitude, Hedwige tenait dans son bec : elle portait habituellement le courrier accroché à sa patte gauche. Elle se posa sur l’épaule de son maître et le mâle s’engouffra dans la chambre et voleta autour dans un grand bruissement d’ailes. Harry pria le ciel pour que madame Tissy soit en plein fou rire, comme il lui arrivait souvent, et n’entende pas le vacarme du hibou. Il tendit l’oreille mais ne perçut pas de bruits suspects.
Il ouvrit sa lettre tandis qu’Hedwige invitait son camarade à rentrer avec elle dans sa cage, alors que d’ordinaire elle détestait avoir un colocataire. Harry commença à lire la lettre et reconnu l’écriture soignée d’Hermione.

Cher Harry,
J’ai besoin de me confier à toi. Tout d’abord, je sais que tu dois être très affecté par la mort de Sirius. Je suis désolée et moi aussi très triste de son décès.
Je voulais aussi te parler de Ron. Je ne sais plus très bien si ce que je fais est bien ou pas avec lui. Il m’a emmenée dans sa chambre sous prétexte que je l’aide dans ses devoirs et alors que je lui expliquais la loi d’additivité ; tu sais la loi qui permet de faire plusieurs sorts en même temps avec une seule baguette, il m’a pris par la taille et il m’a, enfin nous nous sommes embrassés, pendant cinq bonnes minutes.

Harry eut un rire amer car lui aussi trouvait Hermione très jolie ces temps ci…Il poursuivit sa lecture.

C’était très bien jusqu’à ce que Fred et Georges transplanent dans sa chambre et… tu connais la suite… Ron n’ose plus me regarder en face, les jumeaux n’arrêtent pas de transplaner dans sa chambre pour « vérifier qu’il est sage » comme ils disent et se moquent de nous. Je leur ai jeté un sort pour qu’ils ne disent à personne ce qu’ils ont vu. Je ne pouvais malheureusement pas leur lancer un sort d’amnésie, je ne le pratique pas convenablement, je risquerai de les envoyer à sainte Mangouste comme le professeur Lockhart.

Harry reconnaissait bien là Hermione. C’était une élève brillante qui pratiquait tous les sorts parfaitement et quand ce n’était pas le cas, elle n’osait pas les lancer de peur qu’il arrive quelque chose à leur destinataire. Il s’interrompit dans ses pensées et continua sa lecture.

Enfin, je veux te parler de Ginny. Je la connais bien. Elle pense qu’il faut toujours persévérer sans forcément se priver des bonnes choses. Elle n’aime pas abandonner et elle n’est pas du genre à renoncer.
J’espère te revoir bientôt,

Hermione

Harry trouva ces remarques à propos de Ginny très incompréhensibles. Mais il savait que tout finirait par s’éclairer, comme à chaque fois qu’Hermione ou Dumbledore lui disaient quelque chose d’absurde.
Il sortit sa plume d’oie de sa latte branlante sous son lit ainsi qu’une feuille de parchemin et se mit à son bureau pour répondre à son amie.

Chère Hermione,
Premièrement, merci pour ta lettre. Hedwige était très contente d’avoir du courrier à me porter, et quand a moi, ça m’a fait plaisir d’avoir des nouvelles. Ma dernière lettre était celle d’Hagrid et elle date de trois semaines et demie.
Je me suis demandé comment tu avais fait pour pratiquer de la magie au QG de l’ordre mais je suppose que c’est bien protégé et que le ministère ne peut pas localiser les ondes magiques.
Bravo pour ta relation avec Ron. Je ne dirai pas que ça m’a surpris. Je te suggère d’aller lui parler.
Evite de me parler de Sirius. Evidemment que ça m’a marqué… Mais je ne rêve presque plus du ministère. Je me vengerai de Bellatrix. Parfois, quand je pense à elle, je me dis que Rogue est adorable à côté. Voldemort et ses serviteurs doivent se tapir quelque part bien cachés, après ce que leur a infligé Dumbledore et les membres de l’ordre.
A bientôt
Harry
Ps : indique moi au plus vite la date de ma venue au QG. J’imagine que ce n’est plus chez Patmol…

Harry relut sa lettre. Il envoya Hedwige et son compagnon la porter, car il semblait que le hibou ne veuille pas se séparer d’elle. Avant qu’elle prenne son envol, Harry lui demanda :
- D’où vient ce hibou ?
Elle répondit par un hululement et se serra contre le mâle. Harry songea qu’il n’y avait pas que les hommes qui avaient des sentiments amoureux. Les deux oiseaux s’envolèrent. Il réfléchit à un nom qu’il pourrait donner au nouveau. Pourquoi pas Arnold ? Oui, Arnold, c’était très bien…
Harry s’allongea sur son lit pour faire une petite sieste. Au bout de quelques heures il se réveilla en sursaut. Il venait de rêver du ministère et sa cicatrice le brûlait anormalement. Il n’avait jamais ressentit un tel mal auparavant. Il se dit que si Sirius n’était pas mort, il aurait pu ne pas s’en inquiéter. Mais son parrain n’était plus de ce monde et Harry n’avait personne à qui se confier en étant sur de ne pas inquiéter ou déranger. Hermione et Ron auraient peur, quand à Dumbledore, il n’aurait sûrement pas le temps de s’occuper de ces fadaises… pensa Harry remplit d’amertume.
Sans s’en apercevoir, il s’était levé et il s’était rendu devant sa fenêtre. Il vit au dehors deux masses qui se dirigeaient vers sa chambre. Plus elles s’approchaient, plus elles devenaient distinctes. C’était deux gros oiseaux, plus précisément des hiboux, l’un noir se détachant à peine du ciel et l’autre rouge feu, ce que Harry n’avait jamais vu pour un hibou. Il ouvrit la fenêtre et fit entrer les oiseaux avec le plus de discrétion possible.


HJ: j'attends vos commentaires pour savoir si vous voulez que je continue... (le chapitre n'est pas fini!)