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 Histoires d'émotions
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MessageSujet: Histoires d'émotions   Histoires d'émotions EmptyLun 18 Juin - 19:15:24

*Titre de ta nouvelle: Histoires d'émotions

*Présentation de l'histoire:

Quand une jeune fille au regard rêveur se voit vivre des aventures pleines d'amour et de magie...


*Protagonistes: C'est en fait l'histoire d'une fille qui rentre à Poudlard, alors qu'Harry viens de quitter l'école. Nous croiserons donc tous les professeurs ainsi que la plupart des élèves connus, mais les personnages principaux ici sont inventés.

*Catégorie: Histoire d'un perso inventé à Poudlard

*Genre:
Action/Aventure Amour/Romance

*Nombre de chapitres:
indéfini pour le moment.

*Complet:
non


-------------------------------------------------------------------------------------

Chapitre 1 : La transformation.


Des jouets sur la moquette d’une chambre. Assise face à ceux-là, une petite fille de 7 ans. Et à l’autre bout, sa grande sœur qui faisait gigoter d’une façon nonchalante une poupée Barbie.
Cette grande sœur, c’est moi.
Il était devenu assez habituel de jouer avec ma petite sœur à chaque fois que je franchissais la porte de la maison de mon père. Le jeune âge de cette petite enfant et son incapacité à partager autrement une relation avec moi l’y contraignait, mais plus en particulier l’autorité de ma belle mère. Elle trouvait une grande évidence au fait que je joue avec sa petite fille le plus longtemps possible quand je ne l’avais pas vue depuis 14 jours. Et quand je faisais des pauses pour lire un peu, elle prétendait que c’était à cause de moi que sa petite fille piquait de grande crises au bain le soir, parce que je n’avais pas assez joué avec elle et que ça l’avait perturbée. Et bien que j’adore ma petite sœur, le fait de jouer à la manière d’une fille de sept ans m’ennuyait terriblement.
Le feu d’action des Barbies baignait dans la lumière du plafonnier tandis que des bruits me parvenaient du rée de chaussée. Apparemment, mon père et ma belle mère se disputaient un peu, beaucoup, passionnément… Je jetai un coup d’œil par la fenêtre : le soleil se couchait déjà. Il était aux alentours de 6h30 du soir, un soir de fin octobre. La nuit avait décidé d’apparaître plus tôt cette saison là. Je savais déjà que ce soir, la lune serait pleine, éclatante au dessus de tout.
Mes oreilles me tirèrent de ma rêverie instantanée. Je fixai ma sœur qui n’avait pas l’air d’entendre la chose qui me perturbait… La dispute de mon père et sa tendre chérie s’amplifiait de plus en plus. Je m’immobilisai, toute ouïe à ces répliques échangées qui montaient en crescendo. Pour une fois, la querelle avait l’air grave.

-Pourquoi tu joues plus? me demanda ma sœur.
-Je… attends ici, je reviens, lui répondis-je, pas très assurée.

En cet instant je ne me doutais pas encore qu’en réalité je quittai ma sœur pour dix mois tout au plus.
Je me levai d’un bon dans l’intention d’aller voir ce qui se passait, dévalai l’escalier, et m’arrêtai brusquement car le couple se trouvait dans le salon, à un mètre en dessous de la marche où j’étais élevée.

-C’EST CA, DIS MOI DE LA FERMER AUSSI !! criait la femme de mon père.
-MAIS C’EST BON, CALME TOI, JE DIS JUSTE QUE CE N’EST PAS UNE RAISON POUR T’ENERVER ENCORE UNE FOIS…

Mais à ma grande stupéfaction, ma belle mère gifla violemment mon père, et cela plusieurs fois. S’en était beaucoup trop. Je ne pouvais pas rester là bêtement à regarder mon père se faire gifler. Jusqu’à présent, je ne m’étais jamais trop interposée entre mon père et elle ; et même quand c’était moi qu’elle grondait, je ne réagissais pas, sans savoir quelle raison m’en empêchait. Mais cette fois une grande bouffée de colère me monta à la gorge.
Je ne pris pas la peine de finir la descente des escaliers et sautai par-dessus la rambarde pour me placer entre mon père et ma belle mère. Me faire taper m’importait peu. Tournant le dos à mon père, je me mis à hurler sans réfléchir:

-TU N’AS PAS LE DROIT DE LE TOUCHER !! TU N’AS PAS LE DROIT DE LUI FAIRE DU MAL !!! IL NE T’APPARTIENT PAS !!! CE N’EST PAS TON CHIEN !!

Ma belle mère faisait une tête qui donnerait envie de partir en courant à n’importe qui. Dans la suite de l’action elle essaya de me pousser, du genre ‘dégage de là que je puisse continuer mon coup de gueule ‘, mais je lui opposai toute ma force. Elle se mit alors à me frapper à mon tour. Cette fois là je ne me défendis pas, afin que mon visage bientôt plein de bleus et de sang puisse montrer aux autres que cette femme était une profonde malade mentale… Mais un coup trop fort m’empêcha de résister plus longtemps à la tentation de me défendre, et je lui enfonçai un fort coup de pied dans le ventre. Elle se tordit en deux sous la douleur, et, complètement par hasard, je me plaçai sous un rayon de pleine lune qui traversait la fenêtre. Il se passa alors quelque chose d’incroyable.
Une sensation très forte et inconnue me traversa du bout des orteils aux cheveux, en passant par le ventre, le cœur, la bouche et les yeux, délaissant à chaque fraction de millimètre une sorte de force remplie de bonheur léger. Un instant, j’eu l’impression que mes pieds quittaient le sol, et au moment où je sus qu’ils étaient réellement à terre, je sentis qu’une transformation avait eu lieu au plus profond de moi-même.
Je me tournai vers ma belle mère, qui elle ne s’était visiblement rendue compte de rien, et la regarda droit dans les yeux, la regarda en la considérant comme l’image qu’elle m’avait toujours donnée : des lèvres pincées comme avec des pinces à linge et un corps raide et maigre comme un manche à balai. A mon grand étonnement, l’image au sens figuré se matérialisa au sens propre. La pauvre femme se retrouva les lèvres tenues par des pinces à linge, le corps plus maigre que d’habitude, ce qui était vraiment horrible, et une crinière de balai en guise de queue.
J’étais stupéfaite, presque effrayée, mais une forte envie d’éclater de rire dominait. Puis, encore une fois, je me sentie submergée par une force venue de nulle part qui m’entraîna dehors.
J’entendis sortir involontairement de ma bouche un puissant cri d’aigle mélangé à une espèce de sifflement, un cri qui ressemblait à un appel à la rescousse. Quelques instants plus tard, alors que ma stupéfaction devant tous ces évènements surnaturels grandissait, une silhouette que je reconnus immédiatement, bien qu’avec beaucoup de surprise, se dirigeait vers moi, dans le ciel. Il s’agissait d’un hippogriffe. Il atterri dans le jardin, galopant vers moi. J’étais complètement déconcertée, mon esprit absolument confus, partagé entre la joie, l’impression de rêve et l’évidence d’une impossible réalité ; bref, la réaction normale d’une moldue en proie à une première apparition extraordinaire. Mais l’enchaînement de l’action me poussa à aller vers l’hippogriffe, rêve ou non. Inconsciemment, je commençais à comprendre pourquoi cette force m’avait amenée à appeler cette créature. Je m’inclinai devant lui, et fut soulagée de le voir s’incliner à son tour. Je perçus alors une chaîne autour de son cou, signe qu’il était maîtrisable. Sans faire attention aux hurlements étouffés de ma belle mère, je m’approchai prudemment de l‘hippogriffe, et montai sur son dos après l’avoir caressé. Je remerciai la vie de m’avoir fait faire des années d’équitation, qui me permirent de prendre le contrôle de la créature avec facilité. Je fixai mon regard un instant sur ses ailes, réalisant que ce qui m’arrivait était vraiment incroyable.
Je relevai la tête et croisa le regard de mon père, qui observait la scène bouche bée. Il faut préciser qu’il n’avait jamais voulu lire un seul livre de J.K.Rowling, jugeant qu’ils étaient une perte de temps pour un homme qui était totalement encré dans la vraie réalité.
La seule et dernière phrase que je réussis à lui dire fut la suivante
-Je te conseille vivement de ne plus jamais te laisser faire par elle.
J’aperçus ensuite ma petite sœur qui me regardait par la fenêtre du premier étage. Je lui fit un petit signe de la main, un signe qui voulait certainement dire « au revoir ». Elle me le rendit sans trop comprendre pourquoi je lui avais fait, puis je donnais de l’impulsion à l’hippogriffe avec mes jambes, et celui-ci s’élança au galop dans le jardin avant d’ouvrir ses longues ailes et de s’envoler.


Dernière édition par le Dim 8 Juil - 11:47:10, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Histoires d'émotions   Histoires d'émotions EmptyVen 6 Juil - 12:45:03

Chapitre 2 : prise de conscience.

Les maisons s’éloignaient à présent rapidement de nous. La respiration plutôt saccagée, je me laissai bercer par les mouvements de l’hippogriffe, fixant le paysage qui devenait de plus en plus petit. J’avais l’impression que tout autour de moi était vague, comme si la scène que je vivais était imaginée, mais pourtant j’étais bel et bien dans le réel, et je le sentais.
Mes mains étaient plongées dans la douceur des plumes de couleur mi bleutée mi violette de l’animal, et avec difficulté, j’essayais de me remettre de ce qui venait de se passer ainsi que mes idées au clair. Mais la situation avait tellement paru improbable de se passer jusques là que j’eus du mal à réaliser tout de suite. Un grand frisson d’effroi et d’excitation me parcouru rapidement tout le corps, tandis que j’essayais de me convaincre qu’il fallait s’habituer à cette nouvelle réalité : le monde magique existait.
J’étais une grande lectrice des livres de J.K.Rowling. Je connaissais bien tout cet univers écrit, comme visuel d’ailleurs, et me prenais souvent à espérer que cela existait vraiment. Mais le monde jusque là avait été tellement maussade que je savais que ma moindre supplication ou prière (adressée à un Dieu auquel je ne croyais même pas) qu’il arrive un évènement de ce genre était désespérée. Comme pour chaque moldu de cette terre, ces livres n’étaient restés que des livres pour moi, un moyen d’évasion.
Je mis longtemps à accepter la réalité. Je n’avais absolument aucune idée de l’endroit où nous nous trouvions au moment où je commençais enfin à m’interroge sur ce qui allait m’arriver par la suite. « Où va-t-on… » pensai-je avec le même brin d’excitation et de frayeur dans l’estomac. De toute évidence, le premier lieu qui me vint à l’esprit était Poudlard. Ce ne fut qu’ensuite que je me souvins que noue étions en France… et qu’une école de magie existait aussi dans ce pays. Mais j’étais résolue à découvrir Poudlard… maintenant que j’étais au cœur de la plus grande aventure jamais imaginée, autant aller jusque au bout.
Soudain, la pensée du fait que je ne parlais pas assez bien l’anglais pour cela me désespéra. La lune réapparu alors, dévoilée par un nuage sombre en mouvement, et revint nous éclairer l’hippogriffe et moi, mais je n’y fis pas spécialement attention.
Je passai un temps infiniment long et inconnu à réfléchir. Cette prise de tête me rendit fatiguée, et je remarquai que mes mains agrippées à l’hippogriffe tremblaient. Le sentiment d’excitation était toujours présent, mais l’angoisse commençait à prendre le dessus.
L’hippogriffe survolait maintenant une immense surface d’eau. Je laissai mes yeux filer sur les vagues et sentais mon corps s’endormir un peu. Les plumes de l’hippogriffe me tenaient chaud, et je me laissai prendre à la très agréable sensation de jouissance et de bonheur impossible, incomparable qui m’enivrait. Je volais avec un hippogriffe…
Brusquement, je remarquai quelque chose d’anormal dans mon esprit. Les mots n’étaient plus les mêmes. Ma façon de penser avait légèrement changé… avec une immense stupéfaction, je réalisai que je pensais en anglais, avec des mots que je ne connaissais même pas, mais qui exprimaient ce que je voulais dire. Je n’arrivai même plus à retrouver un seul mot de français. Cela m’effraya un instant… Toutes ces choses impensables me mirent dans une telle confusion que je fus au bord de l’évanouissement pendant quelques secondes. C’était un peu comme si une main sans aucun sens avait tout à coup pris conscience du feu qui la consumait…
Une autre pensée horrible me vint à l’esprit, que j’essayai d’éviter, en vint… si l’hippogriffe me déposait au milieu de nul part, ou bien devant un château en ruines avec à l’entrée une pancarte indiquant « entrée interdite, risques d’effondrements »… Et toujours cette même question en fond de pensée, « où l’hippogriffe allait-il, et d’où venait-il ?.. »
La nuit défilait lentement devant moi, silencieuse. Les villes étaient trop basses pour que je puisse entendre le moindre son.
Mon corps commençait à s’affaiblir, et mes yeux à se fermer tout seul. J’ignorais combien de temps de vol s’était écoulé, et mon arrière-train commençait sérieusement à me faire mal.
Une question vint renforcer la pensée qui me hantait l’esprit depuis peu, et me sortit par la même occasion de l’état endormi dans lequel je m’étais réfugiée. Comment savoir si l’hippogriffe m’emmenait réellement à Poudlard ? Une bouffée d’angoisse m’envahi brusquement quand, une demi seconde plus tard, ce qui vint éclairer ma vision anéanti immédiatement ce sentiment et le remplaça par une violente excitation accompagnée d’émerveillement.
Un grand château illuminé de mille fenêtres fut révélé à travers les feuilles des quelques arbres immenses qui défilaient à mes côtés. Un instant plus tard, le château fut complètement visible. Ce grand manoir fait de pierre était encore plus fascinant qu’on ne pouvait l’imaginer. J’étais bouche bée, presque tétanisée, telle un légume comportant deux yeux globuleux, devant cette merveille réelle.
De plus en plus rapidement, nous nous rapprochâmes des murs parsemées de fenêtres plus ou moins grandes éclairées d’une lumière qui me parut éclatante au milieu de la nuit. Je ne me rendais vraiment pas compte de ce que je vivais je crois. Tout alla très vite ; l’hippogriffe survola bientôt la murette qui délimitait le parc, sombre et désert, où des arbres ça et là étaient plantés. Le sol se fit rapidement plus net, et mes mains resserrèrent leur prise afin que je ne fusse pas projetée à l’atterrissage. Celui-ci se fit en douceur, à ma surprise. L’hippogriffe se posa, et conserva sa vitesse en galopant pour la réduire petit à petit. Puis tout devint silencieux.
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MessageSujet: Re: Histoires d'émotions   Histoires d'émotions EmptyDim 8 Juil - 11:46:00

Chapitre 3 : L’explication.


Je descendis de l’hippogriffe, qui, immobile, avait l’air d’avoir accompli sa mission, et regardai autour de moi. Seule la lune entière donnait à mes yeux assez de clarté pour que je puisse savoir où aller. Sans réfléchir, je m’avançai vers la petite cabane éclairée non loin de là, la cabane de Hagrid si tout allait bien, en me frottant les bras avec les mains. La température en ces lieux était plus basse que chez mon père. L’hippogriffe me suivait, tête baissée, silencieusement.
Arrivée devant la porte, l’air un peu perdu, je réfléchissais vaguement à ce que je pourrai dire à ce personnage que je ne connaissais pas. J’imaginai que ce genre de chose n’arrivait pas fréquemment… Je pris alors une grande inspiration et je frappai quelques coups.
Des aboiements de chien se firent entendre, qui s’approchaient de la porte, et celle-ci s’ouvrit une seconde plus tard. Le demi géant me regarda alors, l’air perplexe, se demandant sûrement qu’est ce qu’une élève inconnue, qui n’appartenait apparemment pas à Poudlard, faisait là à une heure si tardive
-Que se passe-t-il ? Demanda alors Hagrid d’une grosse voix hirsute. Qui êtes vous, jeune fille ?
Merci à lui, il m’invita gentiment à rentrer et, en buvant un chocolat chaud, je lui racontai tout ce qui s’était passé.
-Je vais t’accompagner voir le professeur Dumbledore, c’est le directeur, dit-il après mon récit. Il saura quoi faire. Mais à mon avis, après ce que tu as fait subir à ta pauvre belle mère, tu va rester ici étudier la magie.
« Elle l’a mérité, ma pauvre belle-mère », pensai-je.
-Tu parles très bien l’anglais pour une française. J’ai rarement rencontré des étrangers avec un accent anglais si parfait… tu as bien fait de choisir Poudlard, c’est une très bonne école ! La meilleure école à mes yeux.
-Merci, dis-je. A vrai dire, je ne parlais pas trop bien l’anglais juste avant. Mais il s’est passé quelque chose de bizarre pendant le voyage avec l’hippogriffe… je ne retrouve plus un mot de français, tout me viens en anglais. Je ne saurais pas expliquer…
Hagrid eut l’air de réfléchir. Il porta sa main à sa barbe et se la gratta.
-Le professeur Dumbledore saura mieux te l’expliquer que moi. Allons le voir maintenant.
Hagrid et moi traversâmes le parc en direction du château, l’hippogriffe étant resté attaché à un piquet près de la maison du demi-géant. L’herbe était humide et il faisait de plus en plus froid au fur et à mesure que la nuit avançait. Je claquai des dents. Puis nous arrivâmes enfin au château. Je profitai pleinement de la première fois où je franchissais ses portes…
Mis à part deux adultes qui discutaient devant la grande salle, il n’y avait personne dans le hall, ce qui me rassura. Mais nous étions sur le point de poser le pied sur la première marche de l’escalier quand une voix froide nous interpela.
-Qui est-ce, Hagrid ?
Nous nous retournâmes et vîmes un adulte aux cheveux noirs et gras qui traversait le hall vers nous. Un autre rêve qui se réalisait. Le professeur Rogue devant nous..
-C’est une… jeune fille… qui… hésita Hagrid.
« à qui il est arrivé des choses bizarres » pensai-je. La phrase faillit sortir toute seule de ma gorge. Le professeur avait les yeux sur moi, semblant lire dans mes pensées.
-Je vois. La prochaine fois, soyez plus clair dans vos explications, Hagrid, Dit-il.
Puis il nous doubla et monta les escaliers. Quand il eut disparu de notre champ de vision, Hagrid se contenta de dire :
-ça, c’est le professeur Rogue. Il enseigne les potions et est le directeur de la maison Serpentard. Fais très attention avec lui. Il n’est pas toujours très gentil avec les élèves qui n’appartiennent pas à sa maison.
Bien sûr, ça, je le savais déjà. Une nouvelle question trottait dans ma tête depuis mon arrivée.
Tout ce que mes sens percevaient était exactement comme dans les films « Harry Potter »… mais pourtant, ce n’étaient pas des décors, ni des acteurs. C’était réel…
Hagrid m’entraînait d’escalier en escalier, de couloir en couloir, tandis que j’observais avec curiosité les tableaux dont les personnages bougeaient tout seul et se rendaient visite les uns les autres. Certains escaliers se mettaient soudainement en mouvement, ce qui fit aborder à Hagrid le sujet des escaliers farceurs.
Soudain, je vis trois élèves, appartenant à Serdaigle d’après leur uniforme, qui descendaient les escaliers droit vers nous.
-Ceux-là devraient être en train de manger, grogna alors Hagrid. Qu’est-ce que vous faites ici ? leur dit-il d’une voix autoritaire lorsqu’ils étaient à quelques mètres de nous.
Je n’entendis pas la réponse, car mon attention était portée sur une chose plus forte que tout le reste. Je croisai pendant quelques secondes le regard d’un des élèves ; c’était un garçon aux cheveux noirs et aux yeux vert intense. Je me demandai s’il n’était pas maquillé tellement ses yeux brillaient. Cela me provoqua d’ailleurs quelques chatouillis au creux du ventre…
Nous n’eûmes pas le temps d’échanger plus longtemps ce regard car nos chemins se séparaient déjà.
Enfin, nous nous arrêtâmes devant un grand tableau représentant une coupe à fruits et Hagrid prononça deux mots, qui devaient former un mot de passe, car le tableau s’ouvrit de lui-même en découvrant un grand espace éclairé dans le mur. Nous pénétrâmes dans la petite pièce dépourvue de plafond, sur une espèce de socle doré surmonté d’une statue de griffon. Le socle pivota en spirale vers le haut, autour d’une colonne argentée. Une fois le socle immobile, nous nous avançâmes dans une grande pièce, pleine de tableaux et d’objets étranges et fascinants, qui était sans aucun doute le bureau de Dumbledore. Celui-ci était assis derrière son bureau, plongé dans un manuscrit très volumineux. Il entendit nos pas, releva la tête doucement et se leva, l’air tout à fait bienveillant. Un pas de plus et je pus discerner parfaitement ses fameuses lunettes en demi-lune et sa longue barbe argentée.
-Expliquez-moi, dit il comme s’il savait déjà que quelque chose de peu ordinaire s’était passé.
J’enchainai la conversation par le récit de mon aventure, Dumbledore m’écoutant très attentivement. Plus j’avançais dans mon histoire, plus Dumbledore hochait la tête d’un air compréhensif, comme s’il était en train de résoudre au fur et à mesure quelque chose qui lui posait problème.
Quand j’eus dit le dernier mot, il me répondit simplement :
-Et bien, je crois que j’ai résolu mon problème d’élève absent. Il manquait en effet une élève depuis le début de l’année, que le professeur McGonagall et moi-même n’arrivions étrangement pas à repérer.
Sa réponse me troubla. Je pensais plutôt qu’il allait m’expliquer comment ma transformation avait eu lieu et pourquoi je n’avais jamais manifesté de pouvoirs magiques jusque là. Et plein d’autres questions bouillonnaient dans ma tête.
-Excusez-moi monsieur… mais pourriez-vous m’expliquer cette… transformation soudaine ? demandai-je, un peu gênée. Il se n’est jamais rien passé avant ce soir…
-Oui, c’est un phénomène très rare qui se produit chez certains sorciers.
Les pouvoirs apparaissent brusquement, très souvent en période de pleine lune, à l’âge de l’adolescence. Et apparemment, tu es un de ces cas particuliers… me dit-il en m’adressant un sourire. Et tu as su utiliser tes pouvoirs de façon déjà très développée. Peu de sorciers débutants arrivent à obtenir ainsi ce qu’ils veulent par la pensée… Et à présent, si tu es d’accord bien entendu, tu vas pouvoir rester étudier la magie dans cette école, comme tes camarades.
Je lui répondit d’un signe de tête approbatif.
-Il va falloir que je prévienne madame Maxime.. dit il comme pour lui-même.
-Et ce cri d’aigle, et… l’hippogriffe ? Comment ai-je pu… continuai-je.
-Le cri que tu as poussé a pour fonction d’attirer l’hippogriffe le plus proche. Il vient alors en aide et même les hippogriffes les plus difficiles se laissent alors maîtriser. C’est un instinct chez eux.
-Mais alors… comment ai-je pu pousser ce…
Ce la fait partie de ta poussée subite de pouvoirs, et tu dois avoir cela en toi. Jamais personne n’a cela par hasard… un autre élément en toi, que tu découvriras plus tard, doit sans doute coïncider avec ce cri. Mais tu le découvriras par toi-même…
J’hochai la tête, bien que je n’eus pas tout à fait compris ce que le professeur venait de me dire. Je repensai alors à mes parents.
-Et ms parents… ils doivent être morts de…
-Ne t’inquiètes pas pour cela, coupa le professeur Dumbledore. Je leur enverrai une lettre explicite, qui les rassurera.
Cela me rassura que Dumbledore ne fus pas énervé par mes questions maladroites et le fait que le professeur se précipitait de cette manière sur ses réponses me surprit. Un léger silence rompit la conversation durant un instant, brisé ensuite par Hagrid, qui avait l’air de mijoter cette question dans sa bouche depuis fort longtemps :
-Professeur Dumbledore, pourrai-je garder l’hippogriffe ?
-Oui, bien sûr Rubéus. Je vous fais confiance.
-Merci, professeur, répondit Hagrid sans cacher un sourire de soulagement.
-Afin de passer l’année dans cette école, il va falloir te répartir, en fonction de ta personnalité dans la maison qui te correspondra le mieux, parmi les quatre maisons de Poudlard : Gryffondor, Serdaigle, Poufsouffle et Serpentard, expliqua Dumbledore. Il me fit ensuite un résumé de l’histoire de Poudlard et des qualités nécessaires pour entrer dans chacune des maisons.
-Le professeur McGonagall s’occupera de toi une fois que j’aurais discuté avec elle. Quel âge as-tu ?
-16 ans.
-Et dans quelle classe étais-tu dans ton collège de moldus ?
-En seconde…
-Alors, tu seras en 5eme année ici.
-Mais professeur, je ne connais absolument rien en matière de magie… ce niveau est beaucoup trop élevé pour moi…
-Tes pouvoirs se sont développés brusquement, mais c’est tout comme s’ils avaient déjà été travaillés avant. Ils manquent juste un peu de maturité, mais je suis certain que tu réussiras à suivre comme tes camarades. En général, une poussée si forte de pouvoirs est synonyme de QI très élevé… dit Dumbledore avec un sourire malicieux. Maintenant, je vais parler au professeur McGonagall, et l’on va te répartir tout de suite dans la grande salle où les élèves sont tous en train de manger. Hagrid va t’y accompagner. Tu attendras le professeur McGonagall dans le hall, elle te rejoindra pour te présenter aux autres élèves et te faire répartir.
Une petite boule d’angoisse commença à me monter à la gorge à la seule pensée que moi, pauvre fille que je suis, allait être présentée sous les regards de toute l’école. Un autre élément me vint alors en tête.
-Monsieur, il y a autre chose… je n’ai pas de baguette.
-Tu iras en faire l’achat demain. On te prêtera de l’argent.
Je me demandai ce que « on » signifiait, mais aucune autre question ne vint m’embêter.
Dumbledore m’adressa un clin d’œil, puis j’allai rejoindre Hagrid qui m’attendait sur le socle doré. Celui-ci pivota en sens inverse, en tournant autour de la colonne avant de s’immobiliser.
Nous descendîmes diverses escaliers et nous retrouvâmes enfin devant la porte de la grande salle.
-Bon, je vais te laisser là. Il ne te reste plus qu’à attendre que le professeur McGonagall arrive, me dit Hagrid. Allez, bonne chance ! acheva-t-il avec un sourire complice.
-Merci !
Puis le demi-géant s’éloigna et poussa la grande porte d’entrée qui se referma derrière lui dans un grincement sonore.
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MessageSujet: Re: Histoires d'émotions   Histoires d'émotions EmptyDim 8 Juil - 13:06:50

Chapitre 4: La répartition.

Après toute cette enchaînée d’action, je me retrouvai enfin seule. Dans quelle maison allai-je être répartie… j’étais certaines que ça allait être Serdaigle. Ou Gryffondor. Je commençais à stresser sérieusement… je ne pensais plus qu’au fait d’être répartie et de passer devant tout le monde. Je détestais ces situations. Quand j’avais du aller au tableau en classe, auparavant, j’avais toujours été prise d’incontrôlables tremblements un peu partout, et ma voix s’en allait inopinément dans les aigues et dans les graves.
10 minutes plus tard, j’aperçus une femme, que je savais être le professeur McGonagall, descendre les escaliers d’un pas pressé, tenant un vieux chapeau bizarre entre ses mains : le Choixpeau Magique. Elle se pressa vers moi.
-Bonsoir… vous devez être la nouvelle élève ? Je vous souhaite la bienvenue. Je suis le professeur McGonagall, directrice-adjointe et professeur de métamorphose de Poudlard.
Vous vous demandez sans doute qu’est ce que ce chapeau ? me demanda-t-elle.
Evidemment que je le savais. Mais une moldue débarquante comme moi n’étais pas sensée le savoir.
-Heu…
-Ceci va déterminer la maison qui vous correspond le plus, selon les qualités, défauts et vécus qu’il verra dans votre esprit, une fois sur votre tête. Ce chapeau s’appelle le Choixpeau Magique. Vous m’avez comprise ?
Le ton de la vieille femme était sévère mais rassurant. Elle était décidemment très affirmée.
-Oui, professeur… McGonagall.
-Bien, alors allons-y, suivez-moi. Et je vous prierais de rester bien sage pendant mon discours. Je vais expliquer qui vous êtes, et d’où vous venez. Puis le Choixpeau vous répartira.
J’étais sans doute plus apte à expliquer qui je suis que le professeur McGonagall. Mais, me connaissant incapable de m’exprimer clairement devant une salle remplie de personne, je me contentai d’hocher la tête.
Puis elle ouvrit la porte.
Comme prévu, toute la salle se tourna vers nous et me dévisagea. J’eus un sourire intérieur crispé. « Hinhin, ça n’aurais pas pu être autrement, n’est ce pas… regardez plutôt là bas, la jolie statue !! Non ? Bon. » J’eus du mal à déglutir à la vision de toutes ces têtes qui m’étudiaient du regard, exactement comme si j’avais été un extraterrestre particulièrement bizarre. Mais le professeur McGonagall ne perdit pas de temps et s’avança avec sûreté dans la rangée principale de la salle. Je la suivis, sentant comme à chaque fois qu’on me regardait marcher mes jambes faibles, échangeant des regards avec les personnes les plus proches de moi. Je réussi à détacher mes yeux des élèves et les posèrent sur la table des professeur. Le professeur Dumbledore était déjà là, assis au centre de la longue table, l’air paisible et attentif.
Nous atteignîmes enfin l’autre extrémité de la grande salle, près de cette même table. Nous nous tournâmes vers les élèves, qui décoraient d’une certaine manière la salle, revêtant à chaque table du bleu, du vert, du rouge ou du jaune. Ce que j’aurais aimé être assise parmi eux, regardant bien tranquillement une autre élève que moi… mais certainement pas debout devant tout le monde comme je l’étais. Je respirai un bon coup… Il parait que ça marche…
Bien heureusement, le professeur McGonagall mit très rapidement fin au lourd silence qui s’était installé.
-Veuillez nous excuser, cher élèves, d’interrompre votre repas. Comme vous pouvez le constater, une nouvelle élève rentre à Poudlard, plus tard que prévu. Je ne vous expliquerai pas pourquoi, vous vous renseignerez par vous-même si cela vous est vraiment utile de le savoir.
La dureté du professeur m’étonna, et je n’aimais pas trop sa façon mystérieuse d’aborder le sujet.
-Cependant, si vous pouviez vous passer de lui répéter sans arrêt la même question, ce serait la meilleure chose que vous pourriez faire. J’espère que vous l’accueillerez très convenablement.
J’eus l’amère impression que le professeur parlait comme si je n’avais pas été là, à côté d’elle.
-Nous allons maintenant laisser le Choixpeau décider dans quelle maison elle passera le reste de sa scolarité.
McGonagall sortit sa baguette d’une de ses poches, l’agita, et celle-ci fit apparaître un tabouret juste derrière moi., tandis qu’un silence imbattable s’était installé dans la salle.
-Veuillez vous asseoir, dit elle.
Je m’exécutai, en me demandant qu’est ce qui avait bien pu irriter le professeur McGonagall comme cela.
Elle posa alors le Choixpeau sur ma tête. Tandis que je parcourais les tables du regard, la voix du Choixpeau, sortie de nulle part, résonna dans mon esprit.
« Huum.. c’est assez difficile… vraiment difficile… autant de qualités pour aller chez Gryffondor que chez Serdaigle… il en est de même pour les défauts… mmm… »
Je ne lui répondit rien. Serdaigle me convenait autant que Gryffondor.
« Où te mettre… mais où te mettre… »
Les minutes s’écoulaient, lentement, mais sûrement.
-Eh bien ? laissa échapper le professeur McGonagall.
« Cependant, je détecte une minuscule supériorité… »
Puis le Choixpeau annonça d’une voix haute et distincte :
-SERDAIGLE !!
La forte acclamation qui retentit soudain de la table des Serdaigle me fit grandement sourire. Le professeur retira le Choixpeau de ma tête et me fit signe d’aller rejoindre la table qui appartiendrait dorénavant à celle de ma maison. Je rejoignis celle-ci avec hâte, et trouvai une place libre entre deux Serdaigle. La salle reprit son ambiance habituelle. Les élèves se remirent à discuter, de nombreuses personnes continuant malgré tout à me fixer, tandis que le professeur fit disparaître le tabouret et sortit de la salle pour aller sans doute ranger le Choixpeau.
A ma droite, il y avait une fille, et à ma gauche, un garçon. Ils avaient l’air d’avoir mon âge, si ce n’était plus.
-Salut ! Bienvenue chez les Serdaigle !! Moi c’est Fred, et toi ? On ne nous a pas dit comment tu t’appelais ? dit le garçon d’une voix généreuse.
-Moi c’est Camille, enchantée ! J’ai 16 ans, je viens de France.
-De France ?! A en juger ton accent, on croirait plutôt que tu viens d’Angleterre ! Tu as préféré Poudlard que Beaubâtons ? Ou bien c’est le choix de tes parents ?
Le ton très enthousiaste du jeune homme me fit légèrement rire.
-Non, c’est mon choix, Poudlard me semblait beaucoup plus sympa que Beaubâtons !
-Tu as fait le bon choix, dit soudain la fille à ma droite. Je m’appelle Céline, j’ai 16 ans aussi, ravie !
-Ravie aussi ! dis-je en lui serrant poliment la main.
-Et toi Fred ? Tu as quel âge ? Vous êtes tous les deux en 5eme année ?
-J’ai 17 ans, mais je suis en 5eme année. Il ne faut pas chercher à comprendre, hein… dit Fred.
-Humm… repiquage ? demandai-je d’un ton malicieux .
-Héhé…
Fred fit une tête telle que nous riâmes légèrement.
-Vous pourrez me donner l’emploi du temps ? Je rentre en 5eme année aussi..
-Bien sûr, je te le donnerai dès qu’on arrivera dans la salle commune. Sinon, je peux t’en dire un peu : demain on est mercredi… nous avons trois cours. Vol sur balai, défense contre les forces du mal, et potions.
-Superbe journée !! lachai-je.
-Oui, mis à part potions, bien sûr… mais c’est vrai que les deux autres cours sont les meilleurs, dit Fred.
-Pas pour moi… le balai, ne m’en parles pas ! C’est à peine si je sais rester une seconde dessus, dit Céline, qui me fit rire.
Nos assiettes auparavant pleines se vidaient. J’étais contente d’avoir rencontré ces deux là, ils étaient sympas et n’avaient pas l’air de trop se prendre la tête.
Après avoir terminé le repas, tous les élèves rejoignirent leurs salles communes respectives. J’étais très satisfaite de la notre, très jolie, accueillante, avec un feu de bois craquant dans la cheminée. Fred me donna un exemplaire d’emploi du temps. Je parcourrai rapidement la feuille des yeux. Il y avait plein d’heures libres partout, et la plupart du temps les journées se finissaient tôt. Je n’avais jamais eu un emploi du temps aussi beau de ma vie.
-Je vais jeter un coup d’œil dans le dortoir, je reviens… me dit Fred.
-Moi je vais vous laisser… je vais prendre une douche et me coucher. Je n’en peux plus, dit Céline. A demain !
Je lui répondis par un signe de main et un sourire et les regardai partir. Je me sentais détendue, affalée dans un fauteuil, même si je n’étais pas encore très à l’aise parmi tout ces gens inconnus. Je parcourus encore une fois la salle du regard, le posant sur chaque personne présente, lisant, jouant aux échecs ou faisant leurs devoirs.
Soudain, je posai les yeux sur un garçon que j’avais déjà vu et je sentis sans le vouloir mon cœur bondir. C’était le jeune homme aux yeux verts que j’avais croisé dans les escaliers. Il étais assis, en diagonale par rapport à moi, dans un autre fauteuil, et lisait une feuille de papier.
Je l’observai plus attentivement, profitant du fait qu’il ne me regardait pas : des mèches de cheveux noirs lisses et mi-longues encadraient son visage fin, aux lèvres bien dessinées. Sa peau avait l’air très lisse, blanche et propre, et, même assis, on devinait sa taille assez mince, mince mais sûre, qui n’allait pas jusqu’au point de se faire qualifier de maigre.
Le jeune homme se leva pour aller reposer la feuille de papier sur la table, en pile que un paquet. Il ne devait pas sous-dépasser les 1m80. Sa démarche était plutôt sûre, et d’une certaine façon assez élégante, les épaules droites et les bras presque en arrière. Debout, on pouvait affirmer que sa silhouette était mince, tout en restant forte.
En bref, cet homme était très beau. Magnifique à mes yeux. Il avait son style à lui, que l’on pouvait classifier entre le rock et l’emo, était bien dessiné, et j’irai jusqu’à dire qu’il avait l’air légèrement efféminé. Il se rassit dans son fauteuil, et après quelques secondes, leva les yeux vers moi, comme s’il avait senti mon regard plutôt insistant. Je le rabaissai immédiatement, gênée. Oui, il était légèrement maquillé, et cela le rendait plutôt sublime, faisant ressortir l’éclat permanant de ses yeux verts. Je sus dès lors que ce jeune homme allait m’occuper l’esprit pendant très longtemps.
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