Se faire battre par un tableau... (PV Krystel)

Cyanur se promenait dans les escaliers. En fait, elle ne se promenait pas vraiment. Elle descendait. En partance du sixième étage, elle était maintenant arrivée au quatrième. D’ici quelques jours, la petite arriverait bien jusqu’à sa salle commune. Avec les escaliers qui changeaient de place, il lui était d’autant plus difficile de descendre rapidement. La meilleure solution aurait été de se jeter en bas du sixième étage. Certes, elle serait arrivé vite aux cachots mais en combien de morceaux? Mauvaise idée…

C’est ainsi que la petite arriva sur un palier entre l’étage trois et l’étage quatre. Il s’y trouvait un seul tableau accroché au mur. Il représentait deux chevaliers en armure et une dame sûrement riche et importante vu la robe qu’elle portait. Les deux hommes étaient en grande discussion sur la philosophie des us et coutumes de la cours quand la blondinette mit le pied sur le palier. Les deux hommes cessèrent de parler subitement. Quand la dame d’importance leur demanda pourquoi ils s’étaient tus, l’un d’eux chuchota.

« C’est une Serpentard ma Dame… Mieux vaut la laisser passer en l’ignorant… »

Il n’en fallut pas plus à la Serpentard en question pour s’arrêter. Elle l’avait entendu. Ça chuchote très mal, un tableau du 14ème siècle. Elle se retourna et regarda le tableau de face. Les trois personnages l’ignoraient totalement en regardant ailleurs. La petite pris un ton arrogant.

– Tu as un problème avec les Serpentard, boîte de conserve débile?

Les deux chevaliers s’indignèrent. La dame important sortit un petit éventail et s’envoya un peu de vent au visage. C’est fou ce que ça faisait précieux.

« Boîte de conserve? Ceci est une armure jeune insolente. Ne me forcez pas à vous corriger? »

Cyan s’empourpra. Comment pouvait-elle se laisser parler de la sorte par un tableau. Et qui plus est, un tableau ridicule avec un cadre tout ce qu’il y a de plus laid. C’était totalement démodé ce genre de tableau et, même dans le temps où c’était à la mode, ça devait être laid. Et l’autre bonhomme avec la chemise de métal qui la menaçait… Qu’est-ce qu’il pouvait bien lui faire? Il devait bien avoir au moins… 400 ans… Si ce n’est pas plus.

– Me corriger? Me corriger? Sort de ton tableau et vient me corriger si tu l’ose.

Alors là, le chevalier sortit de ses gonds. Il dégaina son épée et la pointait vers la petite qui ne bronchait pas, si ce n’est qu’elle était en colère. Le chevalier commença à crier.

« Donnez-moi un gant! Je veux un gant! J’exige qu’on m’apporte un gant que je la provoque en duel en bon et dû forme. Un gant! »

La blondinette leva un sourcil. Le chevalier se tourna vers ses deux amis.

« Mon ami, avez-vous un gant? »

L’autre homme en armure fit signe que non. Le chevalier se tourna ensuite vers la Dame pour lui poser la même question. Elle fit signe que non aussi. Là, la Vert et Argent en avait assez.

– Là, ça suffit!

La petite avait décidé de décrocher le tableau et de le balancer en bas des escaliers. Il n’énerverait plus personne de cette façon. Malheureusement pour elle, le tableau faisait à peu près sa taille et il était carré. Elle s’essaya tout de même. Après beaucoup d’effort, elle réussit à le décrocher du mur. Mais ce qui devait arriver arriva. Le tableau lui tomba dessus. La petite était maintenant coincé sous l’énorme tableau qui râlait encore.

– À l’aide! À L’AIDE!

Krystel s’en allait bon train vers sa salle commune. Ayant finie les cours et ayant une tonne de devoir à faire ~~à cause de ses maudits prof’~~ , et n’aimant pas la bibliothécaire ~~trop rustre~~ , elle s’était décidée d’aller travailler, et plus vite elle aurait fini, plus vite elle serai débarrassée.
Oui mais voilà, Poudlard étant ce qu’elle est comme école, ses escaliers ne laissaient pas entendre vouloir laisser la jeune Gryffondor aller tranquillement dans sa salle faire [strike ]ses corveés[/strike] ses devoirs, ils décidèrent de la balader comme bon leurs semblés.

«- Maudits escaliers » marmonna Krystel
" Ils ne me laisseront jamais tranquille ! ! !"

Pendant une dizaine de minutes, le jeune fille fût ballottée d’escaliers en escaliers, de paliers en paliers, ~~comme un jouet~~ si bien qu’elle se retrouva à un étage qu’elle ne reconnue pas du tout.
Bien entendue, quand elle se retournât pour remonter sur l’escalier qui l’avait mené ici, ce dernier était tout bonnement parti et laissa un espace vide derrière lui. De ce fait, notre jeune Rouge et or n’avait plus le choix, elle devait avancer dans le couloir devant elle, et essayer de se situer pour regagner sa salle commune ou retrouver un escalier en croisant les doigts pour que ce dernier la conduise là où elle le désirait.

Elle dû marcher pendant 10 minutes avant de trouver âmes qui vivent. Il s’agissait d’un tableau très vieux et très poussiéreux dans lequel se trouvaient 2 vielles dames.
Ces dernières rigolaient ~~comme des harpis~~ à en pleurer. Krystel s’arrêta devant elles et dit sur un ton très poli et aimable (elle savait que les tableaux étaient très susceptibles et que si elle voulait regagner son antre, il lui fallait être diplomate et rusée) :

« -Bonjours mesdames, veuillez m’excuser de vous interrompre, je ne vous importunerai que quelles secondes…Auriez vous l’amabilité et la gentillesse de m’indiquer à quel étage nous somme ainsi que où je pourrai trouver la grosse dame qui garde l’entrée de la salle commune des lions ? »

Elles la dévisagèrent un instant, regardèrent son insigne, comme pour vérifier si elle appartenait bien à la maison des Gryff’ puis l’une d’elle ajouta sur un ton hautain :

« - Enfin une enfant qui a été bien élevé, ça ce perd de nos jours, et qui plus est appartiens à une noble maison, pas comme cette vénéneuse…Vous êtes au quatrième étage miss, prenez l’escalier qui se trouve où bout du couloir à droite et vous y êtes…Mais si avant vous voulez rigoler…Aller, je vais vous dire un truc marrant. Vous qui m’aimez pas les vénéneux où les Serpy comme vous les appelés, il y a une de leur spécimen qui est coincée sous un tableau qu’elle a eu le culot de d’insulter et de décrocher et cela fait 5 minutes qu’elle cri « A l’aide, A l’aide » mais nous savons fort bien que personne ne la trouvera ni ne l’aidera hihi … »

Les deux ~~commères~~ vielles dames se remirent à glousser ~~pire que des dindes~~. Quand elles eussent enfin fini, la jeune Gryff’, intriguée, leurs dit de nouveau :

« - Merci beaucoup mes dames…humm, je suis forte intéressée par cette histoire très hilare…Où puis-je trouver cette Vénéneuse comme vous la surnommez si bien, non pas pur l’aider rassurez-vous, juste pour pouvoir vois comment cette impertinente va s’en sortir… »

Bingo, la jeune fille de onze ans était arrivée à ses fins. Non seulement, elle savait comment regagner sa salle commune mais en plus, elle allait pouvoir aider la Serpentarde à se tirer de dessous le tableau, car même si elles sont dans des maisons rivales et qu’elle n’est pas en très bon terme avec les verts et argent, elle n’allait pas laisser une élève coincée sous un tableau qu’elle appartienne où non à Gryffondor.

Après que les deux vielles dames lui est indiquées où elle trouverai ‘la mécréante arracheuse de tableau’, et après les avoir remercié une dernière fois (on ne sais jamais), elle pressa dans le couloir en direction de la jeune fille prise au piège.
Plus elle se rapprocha, plus elle entendait de plus en plus fort des « À l’aide, aidez moi » ~~désespérée~~ .
Elle tourna à un coin de couloir puis enfin elle trouva se qu’elle cherchait : une jeune Serpentarde écrabouillée par un immense tableau.
La lionne ne pus s’empêcher de penser que la argent et verte était tantôt folle de s’être attaquée à un tableau si grand, tantôt courageuse d’avoir essayé.

Elle agita sa magnifique baguette puis prononça comme ~~une élève modèle~~ son professeur de sortilège lui avait enseigné en direction du tableau :

« Wingardium Leviosa »

Ce dernier s’envola tout de suite, relâchant la pression qu’il exercé sur la petite de 12 ans, puis alla se poser docilement par terre contre le mur.

Krystel, s’approcha de la fille à terre, lui tendit sa main et dit :

-« Tout vas bien? »

Cyanur était en très mauvaise posture. Coincée sous le tableau, elle ne pouvait plus du tout bouger. Il pesait une tonne et demi ce tableau. On n’a pas idée de mettre autant de poids dans un objet aussi affreux. La pauvre se débattait mais rien n’y faisait. Elle tentait désespérément d’attraper sa baguette mais sa main ne s’y rendait pas. C’était fini… Elle allait mourir ici. C’est fou. Depuis le début de sa deuxième année dans cette école étrange, c’était la troisième fois qu’elle s’approchait de la mort. Cette fois, elle allait vraiment y passer. Et ce ne serait pas des plus agréable. Mourir de faim et de soif sous un tableau qui cri sans arrêt, c’est atroce.

« Pauvre imbécile… Comment avez-vous osé décrocher ce tableau? Raccrochez-le immédiatement! Et ensuite, le duel pourra avoir lieu. Qu’on me donne un gant! »

Et l’autre chevalier perdait son sang-froid. D’ailleurs, parlant de sang, la petite commençait à en manquer dans les jambes. Elle avait l’impression que des centaines de fourmis lui grimpait le long des mollets. Ça se rendait à son genoux. C’était vraiment désagréable comme sensation. Et la deuxième boîte de conserve qui tentait de calmer la Dame importante.

« Voyons ma Dame… Reprenez-vous… Cette fille est un monstre. Tenez bon ma Dame. Tout sera fini sous peu. Elle sera punie comme le sont les mécréants. »

La blondinette en avait plus qu’assez de leurs imbécillités. Chevalier Un qui donnerait un royaume pour un gant, chevalier Deux qui essayait de réconforter Dame Occupez-Vous-De-Moi. C’était n’importe quoi. Et la petite qui hurlait de plus belle.

– Au secours! À l’aide! Aidez-moi!

Soudainement, la Vert et Argent se sentit mieux. Ses poumons semblaient moins opprimés. Elle sentait de moins en moins les fourmis dans ses jambes. On la libérait. Joie! Bonheur! Elle n’allait pas mourir. Pas cette fois non plus. Mais bon, l’année n’était pas fini. Elle aurait encore plein d’autres occasion de mourir. Elle regarda, couchée sur le dos, le tableau se soulever. S’attendant à voir deux hommes musclés qui la délivrait de son tableau, tels deux chevaliers sauvant leur princesse, la petite fut légèrement déçue. Personne ne soulevait le tableau. C’était tout fait par magie.

** Mais oui… La magie… J’aurais dû y penser… **

Une fois libérée de son tableau, la petite leva les yeux. Une main était tendu. Elle l’attrapa sans hésiter. Une fois debout, elle se retrouva devant une fille de sa grandeur. Elle ne l’avait jamais vu en cours alors elle ne devait pas être de son année. Sûrement en première. Elle avisa le blason qu’elle portait. Un chaton… Ça aurait put être pire. Elle aurait put tomber sur un de ses blaireaux stupides. La Tout-Rouge lui demanda si elle allait bien. La blondinette voulu lui répondre mais le tableau accoté sur le mur répondit d’abord.

« Oui ça va mieux Milady… Mille merci… Vous nous avez délivrés de cette insolente. Mon éternelle reconnaissance à vous Milady… »

Cyan en avait vraiment assez de ce tableau stupide.

– Ça va faire… On se tait la caricature de chevalier… C’est à moi qu’elle parlait.

La petite se tourna donc vers sa sauveuse. Oui bon… Sauveuse c’était un bien grand mot. La petite était en parfait contrôle de la situation. Elle voulait laisser croire au tableau qu’elle était en détresse pour mieux le surprendre. Tout cela faisait parti d’une stratégie. Et la Bouffondor avait détruit cette stratégie fort bien monté mais la blondinette n’en ferrait pas tout un plat. Oui… C’était ce qu’elle voulait se faire croire. Elle lui fit son plus beau sourire.

– Oui oui, ça va, merci… Attention, ne vas pas croire que j’étais en détresse. J’étais en parfait contrôle de la situation. Disons seulement que tu m’a aidé à m’en sortir plus vite. Mais je m’en serais très bien sorti quand même. On se comprend?

Le Poison espérait que la Tout-Rouge avait compris car elle ne voulait pas avoir à lui ré-expliquer. D’ailleurs, elle n’était pas certaine d’avoir vraiment compris elle-même. Qu’importait… Elle lui tendit la main.

– Cyanur Dedrak, 2ème année. De Serpentard… Et toi?

Quoi? Une héritière de Salaazar qui fraternise avec un chaton? Impossible… Mais qui a dit que la petite fraternisait? Si elle avait appris quelque chose depuis le début de son séjour chez les serpents, c’est bien que, quand on est gentil avec quelqu’un en apparence, il est beaucoup plus facile de l’utiliser. La blonde ne comptait sûrement pas devenir la meilleure amie de la demi-portion qui se trouvait devant elle. Mais tout le monde a son utilité dans la vie. Restait plus qu’à trouver à quoi la Gryffy pouvait bien servir.

Le chevalier du tableau râlait encore. Il avait renoncé à son gant mais pas à son duel. La petite se tourna vers sa nouvelle camarade, le sourire aux lèvres.

– Tu m’aide? On va jeter le tableau en bas des escaliers… Ça va être très drôle…

Quand le tableau se souleva, Krystel regarda la petite qui était coincé dessous.
Comme lui avait dit les deux vielles dames du tableau précédent, il s’agissait bien d’une serpy, au vue de ses armoiries. C’était aussi une blondinette comme Krystel, mais semblait un peu plus âgée que cette dernière, d’un ou deux ans.
Même si elle parut déçu de la voir ~~et non pas son prince charmant~~ , elle n’hésita pas un instant à attraper la main de la rouge et or à son grand étonnement car elle était sûr que la petite avait vu ses armories.
Au moment où Serpy voulu répondre à la question qu’il lui avait été posé, un chevalier qui se trouvait dans le tableau posé par terre, au pied du mur dit à notre gryff’ adorée :

« Oui ça va mieux Milady… Mille merci… Vous nous avez délivrés de cette insolente. Mon éternelle reconnaissance à vous Milady… »

Elle se retourna vers le tableau étonné que ce dernier pense qu’elle lui demande si il allait bien. Il s’y trouvait une dame habillé très chic, qui ne cachée pas sa richesse, ainsi que deux chevaliers qui étaient sans aucun doute, ses servants.
Le tableau était vraiment très hideux et très vieux, bon à être mis dans une musée pour les reliques à l’humble avis de ‘sauveuse’.

La sauvée sortie de ses gons et s’écria en direction de l’imbécile :

– Ça va faire… On se tait la caricature de chevalier… C’est à moi qu’elle parlait.

Puis, d’un ton plus gentil et amicale envers la collégienne de onze ans :

– Oui oui, ça va, merci… Attention, ne vas pas croire que j’étais en détresse. J’étais en parfait contrôle de la situation. Disons seulement que tu m’a aidé à m’en sortir plus vite. Mais je m’en serais très bien sorti quand même. On se comprend? Cyanur Dedrak, 2ème année. De Serpentard… Et toi?

Krystel ne pus s’empêcher de sourire. Ce que la jeune ‘insolente’, (pour reprendre le terme du stupide homme) venait de dire, n’avait ni queue ni tête et à en croire ses l’appels à l’aide désespérés, elle ne contrôlait pas du tout la situation et aurai put rester très très très longtemps coincée sur l’énorme immondice. La rouge et or préféra ~~fermer son clapet~~ se taire, car elle savait qu’il n’était jamais bon d’une, de provoquer un Serpentard plus âgé que soit, de deux de faire une ennemie alors que cette dernière pourrait s’avérer utile un jour…

Elle lui serra donc la main en disant :

-Oui, oui, je comprend, je t’ai juste donné un Petit coup de pouce…Enchantée, moi c’est Krystel Rose, 1ère année chez les lions comme tu l’a remarqué en regardant mon blason…ça faisait longtemps que tu étais coincée sous ce ~~tas de poussière~~…cette chose ?

Le tableau, en entendant parlait de lui comme une chose, s’indigna et s’écria :

-« comment osez vous petite impertinente ?Un peu de respect je vous pris…Non mais regardait moi ça, un bébé lion avec une petite vermine repoussante et puante de serpy qui fraternise, j’hallucine…Que l’on apporte tout de suite un autre gants ! !Au diable, je vous défie en duels, venez les deux harpies que je vous règle votre compte»

QUOI ? comment une horreur pareille pouvez parler à une lio nne comme ça et la traiter ainsi ? Notre gryff’ ne put le supporter. Elle leva sa baguette en direction du tableau et s’écria :

- Silencio ! ! !

Puis vers sa nouvelle camarade avec un sourire :

-Ouff, comme ça, on ne l’entendra plus. Qu’es ce qu’il est agaçant ! !

Comme pour confirmer ce que la blondinette venait de dire, la deuxième ‘harpie’ lui dit :

– Tu m’aide? On va jeter le tableau en bas des escaliers… Ça va être très drôle…

Elles se mirent à rire. Krystel lui répondit :

-Avec plaisir… Mais ne penses tu pas que l’on pourrait un peu, comment dire, lui faire regretter ses propos en les torturant un peu avant pour lui monter de quoi est capable des harpies ?Je comprend pourquoi il est isolé comme tableau, et c’est tant mieux pour nous, comme ça, on est sur que personne ne s’apercevra de sa disparition .

Le tableau sembla soudain pâlir, et la ‘gante dame ‘ fit style de s’évanouir pour que ses deux valeureux chevaliers mués vienne à son secours

Cyanur venait de se présenter à la Tout-Rouge. Cette dernière fit de même en lui serrant la main. Il ne s’agissait pas là d’une poignée de main molle et timide. C’était une poignée de main ferme. Le genre de poignée de main qui dit : « Je suis gentille mais je ne me laisse pas impressionner ». La petite sourit. Bien sur, l’autre fille était à Gryffondor mais rien n’interdisait à un lion et un serpent de se parler. Après tout, certain Tout-Rouge méritaient quelque peu de respect. Heureusement pour l’autre blondinette, elle faisait parti du lot qui méritait que la petite s’attarde à connaître.

Krystel Rose… C’était un nom ridicule mais la blondinette cru bon de ne pas le mentionner tout de suite. Au cas ou, elle aurait cette insulte en réserve pour plus tard. En plus d’être à Gryffondor, elle était, comme la petite l’avait supposé, en première année. Bon, elle devait bien avoir d’autre qualité. Elle lui demanda si ça faisait longtemps qu’elle se trouvait sous le vieux cadre débile. La petite jeta un coup d’œil méprisant au-dit cadre puis, son regard d’océan revint sur la Tout-Rouge.

– À peu près une minute… Ils m’ont insultée.

La blondinette pointa un doigt accusateur vers le cadre où la Dame s’indignait. C’est impoli de pointer du doigt. La petite le savais et elle faisait exprès de pointer chaque personnage un après l’autre.

– Forcément, j’ai voulu leur faire payer leur affront en les jetant en bas de l’escalier mais, quand j’ai décroché le tableau, ils en ont profité pour le faire basculer sur moi. Tu te rends compte? Ils l’ont fait exprès! Ils auraient pu me tuer! Si je n’avait pas été faite forte, j’aurais pu y laisser la vie. Je te le dis. Je les aurait hanté, la mégère et ses deux boîtes de conserve, jusqu’à… jusqu’à… Ben, toujours… Parce que je serais déjà morte.

Encore une fois, le tableau se mit à hurler des imbécillités. Le chevalier sans cheval se cherchait un deuxième gant pour provoquer la Gryffy en duel. Mais c’est quoi cette manie de provoquer les gens avec des gants. C’est le classique de la claque au visage avec un gant.

** Moi je dis qu’un coup de chaise au visage, ça provoque beaucoup plus qu’un coup de gant…

En quelques secondes, le chaton lança un sort au chevalier du tableau. Un sort de silence… Quelle classe. La petite eut un sourire en coin. Cette mini-sorcière n’en finissait plus de l’impressionner. Elle le trouvait barbant le tableau. Bien sur qu’il était barbant mais les Tout-Rouge de sa connaissance n’avaient pas l’habitude de s’attaquer aux tableaux. Peut-être la petite devrait-elle plus se fier à ce qu’elle voit qu’à ce qu’elle à entendu dire des autres maisons.

– Bons réflexes… Joli sort… Salaazar Serpentard aurait été fier… Il est dommage que tu aie été placée dans la mauvaise maison.

Ensuite, la blondinette avait demandé à blondinette 2 de l’aider à balancer le tableau par dessus la rampe d’escalier. Elle s’attendait, évidemment, à une réponse négative car tout le monde sait très bien que les Gryffondor ne font jamais rien de mal. Des fils et filles à maman. Les petits protégés du dirlo… Des espèces d’élèves modèles qui se disent « courageux » mais qui n’osent faire aucun mauvais coups de peur de se faire prendre. Pour celle-là, le stéréotype ne collait pas du tout.

Krystel avait accepté. Elle voulait l’aider à balancer le tableau par dessus bord. Mieux! Elle proposait de lui faire regretter ses paroles. Elle proposait de le torturer un peu. À ces mots, la les lèvres de la Serpentard s’étirèrent en un sourire cruel. Quelle idée géniale…

– Wow… Je n’aurais jamais imaginé qu’une Bouffondor puisse penser de la sorte. Vraiment, tu n’es pas dans la bonne maison ma chère. Tu serais beaucoup mieux chez les Vert et Argent. Comment le vieux Choixpeau débile a-t-il pu se tromper à se point sur ton caractère?

Le Poison sorti sa baguette. Elle la pointa sur la pauvre tableau. La Dame importante semblait évanouie et les chevaliers étaient à son chevet. L’un d’eux éventait la Dame tandis que l’autre brandissait le poing en maugréant des injures inaudibles.

– J’ai une idée de torture. Ça pourrait être très drôle…

Cyan leva donc sa baguette vers le tableau et prononça avec fermeté une formule qu’elle adorait.

– Aguamenti!

De grands jets d’eau sortirent de la baguette de la fille des serpents. L’eau se répandit sur le tableau sous les cris affolés mais toujours silencieux des trois personnages. La petite riait aux éclats.

– Finite Incantatem!

Et l’eau s’arrêta de couler… La petite se pencha, déposa sa baguette par terre et en profita pour enlever sa chaussure. Elle enleva ensuite son bas. Elle s’approcha du tableau détrempé avec sa chaussette dans la main.

– On va le laver le tableau. Ça dois sûrement partir, la peinture, si on frotte bien.

Sur ses mots, la petite commença à frotter le tableau avec sa chaussette.

Quand Krystel lui demanda depuis combien de temps elle était coincée sous le tableau, la verte répondit :

– À peu près une minute… Ils m’ont insultée. Forcément, j’ai voulu leur faire payer leur affront en les jetant en bas de l’escalier mais, quand j’ai décroché le tableau, ils en ont profité pour le faire basculer sur moi. Tu te rends compte? Ils l’ont fait exprès! Ils auraient pu me tuer! Si je n’avait pas été faite forte, j’aurais pu y laisser la vie. Je te le dis. Je les aurait hanté, la mégère et ses deux boîtes de conserve, jusqu’à… jusqu’à… Ben, toujours… Parce que je serais déjà morte.

Elle ne savait pas pourquoi, mais la jeune fille de onze ans ne croyait pas ce qu’elle venait d’entendre…Une minute, humm, elle aurait dit beaucoup plus car il lui avait fallu 5 minutes pour rejoindre le couloir depuis le tableau des deux vielles dames et ces dernières rigolées déjà avant que le rouge et or ne leurs demande son chemin.
Et puis, elle exagérait un peu la situation…Un tableau, ça ne fait pas exprès de basculer sur les gens et jusqu’à dire qu’elle aurait pu mourir, quand même pas, Rusard ~~fourre son nez partout~~ fait souvent des rondes dans les couloirs, même les plus éloigné et il aurai fini par la délivré, mais elle aurait été sanctionné pour avoir vouloir nuire à un tableau même si ce dernier est très barbant.

Ensuite, la serpynou ne pu cacher le fait qu’elle eu l’air impressionné quand notre gryffy ~~national~~ laissa son magnifique et sublime sort pour faire taire l’immonde tableau, et pour confirmer cela, elle ajouta :

– Bons réflexes… Joli sort… Salazar Serpentard aurait été fier… Il est dommage que tu aie été placée dans la mauvaise maison

Notre ~~sublime~~ Krystel ne sue si cela était un compliment ou une insulte. En effet, soit elle a voulu dire qu’elle était digne des serpentards, ce qui est en sois un compliment, car ils se prennent un peu pour la meilleure maison
~~comme les gryf’~~ et admettre qu’un être autre qu’eux puisse être dans le maison du grand Salazar Serpentard…Mais en même temps, il ne faut pas oublier que la jeune fille est uneLionne et dire que Salazar serai fière d’elle, sachant qu’elle porte les armoiries de Godric Gryffondor était un peu dégradant.
Puis sa nouvelle camarade ajoutat quand la gryffounette lui proposa de s’amuser un peu avec le tas de poussière qui porté le nom de tableau avec un sourire sadique :

– Wow… Je n’aurais jamais imaginé qu’une Bouffondor puisse penser de la sorte. Vraiment, tu n’es pas dans la bonne maison ma chère. Tu serais beaucoup mieux chez les Vert et Argent. Comment le vieux Choixpeau débile a-t-il pu se tromper à se point sur ton caractère?

là, c’était un peu trop au goût de Krykry,elle l’insultait ouvertement ! !Même si la serpentard était plus âgée qu’elle, qu’elle connaissait plus de sortilèges qu’elle pour l’instant, elle ne supportait pas les insultes. Etant tête brûlée, et n’écoutant que son courage et sa colère, elle décida donc de lui répondre sur un ton peu sympathique :

-Pardon ? Bouffondor ? Je ne t’appelle pas Serpenvantard ou Serpynounet donc tu serais GENTILLE de ne pas m’appeler comme ça si ce n’est pas trop te demander…

Puis, reprenant un ton joviale :

-C’est gentil de t’en inquiéter, mais je pense que le Choixpeau s’est trompé de maison, je suis bien un Gryffondor, mais c’est honorant de la part d’un serpent, de savoir que l’on aurai sa place dans sa noble et grande maison…

Après ses belles paroles, la petite lança le sort d’eau sur le tableau, enleva sa chaussure et sa chaussette ~~vive les odeurs~~ et commença à frotter le tableau avec en espérant effacer la peinture et torturer ainsi le tableau.
Cependant, elle eu beau frotter, elle ne fit que le nettoyer et enlever la tonne de poussière qui s’était accumulée sur l’immondice. Sa chaussette devenu très vite marron de saleté, aucune peinture ne s’était enlevée et la verte qui n’eu pas l’air contente du tout, et ne remarqua pas que le tableau n’était pas content du tout de retrouver une nouvelle jeunesse.
La Serpy s’arrêta, regarda sa chaussette et la partie du tableau qui était bien brillante et grogna de rage. La voyant s’énerver, le lionceau lui dit :

-Ne t’arrête pas, au contraire, elle n’aime pas du tout ça, regarde leurs têtes, il n’aime pas ça du tout, berk, des tableaux qui aime être crade, pas étonnant qu’il soit là…Par contre, j’utiliserai bien le sortilège Récurvite, mais j’ai peur que ce ne soit pas assez chiant pour eux, c’est trop rapide, alors que ton idée et pas mal, même si on doit utiliser la façon moldu …Aguamenti Maxima…Finite Incantatem!

Puis, joignant le geste à ses dires, elle enleva une chaussure, pris une chaussette, et commença à frotter avec énergie le tableau dans lequel les deux chevaliers se mettait à genoux, les suppliant en silence d’arrêter ce carnage

Cyanur venait de dire à la Tout-Rouge qu’elle serait mieux dans la maison des serpents. Elle qui prenait cela pour un compliment, elle fut bien surprise de voir l’autre fille s’énerver de la sorte. La petite leva un sourcil. En l’entendant lui répondre sur un ton peu plaisant, la vipère éclata de rire. Serpenventard… Serpynounet… Mais c’était quoi ça? Des embryons d’insultes qui n’ont jamais été mis à terme? Et elle avait très bien compris ce qui avait fâché le petit bébé lion. C’est le « Bouffondor » qu’elle n’avait pas apprécié. La petite tenta de calmer son rire.

– Onnnn… Bébé lion n’aime pas se faire appeler « Bouffondor »? Tu vas devoir t’y habituer ma petite parce que tu risques de l’entendre souvent durant tes sept ans ici…

La Tout-Rouge lui affirma ensuite qu’il était honorant, lorsqu’on est chez les chatons, de savoir qu’on aurait notre place chez les serpents. La petite sourit fièrement. Il était très normal que l’autre en soit honoré. N’importe qui le serait. La blondinette tapota la tête de la première année.

– Dommage pour toi… Mais si tu crois que le Choixpeau ne s’est pas trompé… Ils n’acceptent que l’élite dans la noble maison de Salaazar. Au fond, tu n’as peut-être pas ce qu’il faut.

Ensuite, la Vert et Argent avait décidé de torturer le tableau en l’effaçant. Quelle idée génial! Tout d’abord, elle avait généreusement arrosé le-dit tableau grâce à un sort merveilleusement lancé d’aguamenti. Ensuite, elle avait entreprit d’effacer le tout grâce à nulle autre que sa propre chaussette. Elle frotta et frotta encore. La poussière s’agglutinait sur la pauvre chaussette mais la peinture restait sur la toile.

– Mais c’est qu’ils l’ont fait pour que ça tienne… Ils devaient bien se douter que, énervants comme ils sont, quelqu’un voudrait les supprimer un jour.

Et elle frottait encore… La peinture ne partait pas. N’écoutant que son sens logique, la petite frotta plus fort et plus fort. Elle se faisait mal au bras mais il ne sera pas dit qu’elle se sera fait battre par un tableau. Malheureusement, tout ce qu’elle réussissait à faire, s’était de nettoyer la toile. Elle n’arriverait pas à grand chose comme ça. Elle s’assit donc par terre devant le vieux tableau poussiéreux. Elle croisa ses bras et regarda le tableau dont les personnages couraient à gauche et à droite. Elle réfléchissait. Les serpents, selon le Choixpeau, étaient des rusés. La blondinette n’en avait aucun doute. C’est pourquoi elle cherchait désespérément une autre solution à son problème de peinture qui ne part pas. C’est alors que le petit chaton s’adressa à elle.

** Quoi? Le tableau n’aime pas ça? Mais oui c’est vrai… hehe **

La Tout-Rouge avait précisé que le Poison utilisait la manière moldu. Et alors? Elle avait vécu des années avec des moldus. C’est normal quelque part d’en garder certaines habitudes. Mais ça, elle ne prendrait pas la peine de lui dire. Il faut bien garder ses mystères.

Voyant que Krystel venait l’aider, la blonde se remit elle aussi à frotter. Elle voyait bien les deux chevalier qui imploraient en silence et la Dame qui s’était évanouie plus loin mais elle ne bronchait pas. Elle avait la cruauté d’un enfant. Cette cruauté innocente qui ne pense pas être si méchant. La cruauté de l’enfant qui torture une fourmi sans se douter qu’il fait du mal. Se disant que ce n’est pas si grave que ça. Un sourire sadique s’était dessiné sur les lèvres rose de la petite. Elle se tourna vers sa compagne de jeu.

– Pourquoi tu penses qu’ils n’aiment pas ça se faire laver?

[HJ] : Désolé du post court, je ferrai mieux dans le prochain. Aussi, tu as pu remarquer que j’ai changer un peu mes actions. Essaie de ne pas faire agir les personnages des autres. Cyan n’est pas du genre à réagir comme tu l’as décrit. J’ai changé sa réaction sans changer la suite mais fais attention. [/HJ]

[HJ= oups, je n'avais pas fais gaff'...Désolé pour l'attente et aussi pour la longueur du post]

Krystel décidât de ne pas répondre aux paroles impertinentes de la Serpy. D’un côté, elle avait raison, il fallait qu’elle s’habitue aux insultes et autres méprises envers sa maison pour ne plus y faire gaffe. Sur ce point, elle marquait un point même si notre Gryffy s’en aurait passé.

Quand le rouge et or commença à frotter le tableau avec sa propre chaussette, Cyanur reprit la sienne pour nettoyer à ses côtés le tableau. Comme elle s’en était doutée, sa chaussette perdit très vite sa couleurs blanche pour devenir grise, marron puis noir de saletés et de poussières.
Berk, on aurait dit qu’elle n’avait pas lavé ses vêtements depuis des années et la jeune fille se promis de jeter son chiffon improvisé.
Elles frottèrent à l’unisson pendant près de 5-10 minutes, s’acharnant à faire briller la moindre parcelle de la peinture sous leurs yeux. De loin, on aurait pus croire que les deux jeunes filles étaient sœurs. En effet, toutes deux étaient blondes aux yeux azurs, et on avait l’impression qu’elles travaillaient en équipe, main dans la main, pour redonner une nouvelle jeunesse à un tableau. Or, la réalité était toute autre… Les deux filles étaient de maisons rivale, n’avaient pas grand-chose en commun à part la couleur de leurs cheveux et de leurs yeux. L’une était verte, l’autre était rouge et or. L’une était sadique, l’autre un peu moins. L’une était ‘mauvaise’, l’autre ‘bonne’. L’une n’était pas ouverte aux gens, l’autre beaucoup plus… Mais après tout, ses différences peuvent aussi les rassembler. Un dicton dit bien « les contraires s’attirent »…
Mais revenons-en à notre grand nettoyage de printemps de l’immondice, qui maintenant, commencé à devenir plus reluisant. La petite Serpynou brisa le silence en première. Elle demanda à sa voisine de travaux, un sourire aux lèvres :

-Pourquoi tu penses qu’ils n’aiment pas ça se faire laver?

Alors, là, c’était une bonne question…Bien sûr, il y avait plusieurs solutions. Elle décida de partager avec sa camarade son raisonnement :

-humm, je sais pas trop…Peut-être que plus un tableau est sale et plein de poussière, plus on voit qu’il est vieux, et donc comme un tableau prend de la valeur part rapport à son ancienneté, peut-être alors pour eux, c’est une marque de prestige et permet de montrer aux autres tableaux leurs grandeurs. Quand on les nettoie, plus rien ne prouve à leurs congénères qu’ils ne mentent pas face à leur vieillesse et donc sur leurs valeurs….
Mince, regarde, il nous manque un chevalier…Je me demande où es ce qu’il est passé…

En effet, dans le tableau, ne se trouvait plus que la dame et un de ses chevaliers servant. Tout deux arboraient un sourire sur leurs lèvres… Mais que préparaient-il donc ?

Cyanur frottait le tableau comme si sa vie en dépendait. Elle s’amusait bien à le torturer, le pauvre. Même sa copine de fortune semblait du même avis qu’elle. Jamais elle n’aurais cru possible de la part d’un Bouffondor qu’il puisse prendre plaisir à quelconque torture. Le pauvre tableau l’avait bien cherché. Et la première année semblait savoir ce qu’elle faisait. Par contre, la petite n’était pas certaine si c’était permis.

** Miss Dedrak, Miss Rose… Vous être en retenue pour avoir nettoyé un tableau… Et puis quoi encore… **

La petite ne savait pas trop comment réagirait l’adulte qui les surprendrait si cela devait arriver. Dans le pire des cas, la blondinette réussirait sûrement à faire accuser la Tout-Rouge toute seule. À elle la retenue et à elle seule les représailles… De toute façon, ce ne serait pas la première fois qu’elle ferait accuser quelqu’un d’autre à sa place. C’était tellement amusant à faire en plus. Voir l’autre personne s’étonner au début. Puis, la réaction évoluait vers la colère. Ensuite, venait la négation. La personne qui tentait d’expliquer que la petite avait tout manigancé et qu’elle l’avait fait passer pour seule coupable. Et la petite qui jouait la comédie en disant qu’elle n’arrivait pas à croire qu’on veuille l’accuser à tord. Bla bla bla… Cette technique ne fonctionnait pas à tous les coups mais disons que c’était quand même très efficace.

Un sourire se dessina sur les lèvres rose de la blondinette. Elle continuait de frotter tout en gardant en tête cette éventualité. Tout en s’afférant à sa tâche, la vipère avait demandé à sa Bouffondor de comparse pourquoi le tableau n’aimait pas se faire nettoyer. La réponse fut des plus étranges, mais tout de même logique. La poussière montrait l’âge, et l’âge montrait la valeur. La petite eut un léger rire.

– Plus il est sale, plus il est heureux… Vraiment étrange… Eh bien désolé mon vieux mais tu n’a plus aucune valeur. Tu n’a jamais eu de valeur à mes yeux mais maintenant, tu n’en a plus pour personne. Tu n’es qu’un moins que rien. Un tableau de bas étage… Hahaha…

Ensuite, le bébé lion fit remarquer au Poison qu’un des chevalier avait disparu. Et quoi encore? Il va aller chercher de l’aide? Et ils vont faire quoi? Elle les imaginait très bien à cinquante entassés dans le tableau. De toute façon, peu importe leur nombre, ils ne peuvent rien faire au gens de l’extérieur de la peinture. La petite continuait de frotter en se rapprochant de plus en plus du centre de la toile. Son sourire était sadique, un rien cruel.

– Alors, la boîte de conserve… Ton petit copain t’a abandonné? C’était trop pour lui? On voit que tu es courageux… Mais ton courage te perdra. Eh oui, tu as beau avoir l’honneur, l’étiquette, le courage et la droiture, à la fin, c’est toujours la petite Serpentard qui gagne… Tu es fait mon ami. Et l’autre ne perd rien pour attendre, je le retrouverai…

[HJ]Et un autre post très court… Désolé… [/HJ]

La petite avait réfléchie longuement à ce que sa sauveuse venait de lui dire à propos du fait que les tableaux aiment être sale. Puis, comme pour lui donnait raison, sans lui dire directement, en s’adressant à la peinture :

-Plus il est sale, plus il est heureux… Vraiment étrange… Eh bien désolé mon vieux mais tu n’a plus aucune valeur. Tu n’as jamais eu de valeur à mes yeux mais maintenant, tu n’en a plus pour personne. Tu n’es qu’un moins que rien. Un tableau de bas étage… Hahaha…

Elle avait dit le tout avec un sourire sadique tout en frottant de plus en plus vite…Alala, il n’y avait pas à dire, c’était vraiment une vipère. Elle aimait laver le tableau que pour une seule raison, elle savait fort bien que ça ne lui plaisait…Et cette dernière idée lui apportait un plaisir imense…

Quand la rouge et or lui indiqua qu’il manquait un chevalier dans le tableau, elle regardât le dernier qu’elle nettoya avec une rage insoupçonnable pour une si petite fille. Elle aussi remarqua l’absence d’un des hommes mais ne semblait pas s’en préoccuper d’avantage.

– Alors, la boîte de conserve… Ton petit copain t’a abandonné? C’était trop pour lui? On voit que tu es courageux… Mais ton courage te perdra. Eh oui, tu as beau avoir l’honneur, l’étiquette, le courage et la droiture, à la fin, c’est toujours la petite Serpentard qui gagne… Tu es fait mon ami. Et l’autre ne perd rien pour attendre, je le retrouverai…

La gryffy trouva que la vipère avait peu être tord. En effet, si cette dernière pensait que le chevalier ne supportant plus cette douleur s’en était allé en abandonnant la dame qu’il courtisé et laissant ainsi la place à son adversaire, kry’ n’était du même avis.

S’il était parti parce qu’il n’était pas assez courageux, pourquoi les deux autres personnages présents dans la toile abordait un grand sourire malgré la douleur qu’il ressentaient ? La réaction du deuxième chevalier pouvait être compréhensible, après tout, il prouvait son courage à la duchesse et ainsi donc qu’il était digne de son rang. Mais pourquoi la noble souriait-elle comme ça ? Elle venait de perde une ‘attention’ sur elle, elle avait perdu un personne de la ‘cour ‘, alors pourquoi cette joie ?

Si l’on se trouvait dans la tête de la gamine portant les armoiries de Godric Gryffondor, on aurait pus entendre un tilt. Cependant pas besoin de cela pour voir que la jeune blondinette eu soudain la réponse à sa question sur son visage. Son expression était passée de la réflexion à la joie puis à l’inquiétude. Elle redoutait quelques choses mais ne ressentait pas pour autant de la peur, nan, juste une bonne dose d’adrénaline en elle.

Comment n’y avait-elle pas pensé plus tôt ? Pourquoi avait-elle oublié de ‘coller’ les personnages du tableau dans ce dernier ? Car c’était là que se trouvé le problème : il s’agissait d’Hommes et de Femmes peint sur une toile…Et que pouvait-il faire ? Changer de tableau à volonté bien sûr.

Le regard de la rouge et or, luisant de malice, se retournât vers sa jumelle serpy avec qui elle n’avait toujours pas arrêté de frotter, et enlever la couche de crasse qui recouvraient la peinture avec leurs chaussettes devenue noir de saleté et de poussière.

Elle s’arrêta, posa sa chaussette, sortie sa baguette de sa poche et commença à l’agiter pour lancer un sort mais au dernier moment s’arrêta. Elles étaient deux dans la même galère alors, à la place de prendre une décision toute seule, elle décidât d’en parler avant avec la petite qu’elle avait sauvée de l’étouffement sous une toile.

‘-Cyan’, je pense que j’ai compris où est passé le bonhomme qui est parti, et je ne suis pas d’accord avec toi. Ne t’énerve pas et laisse moi finir avant de parler s’il te plait. Il n’est pas partie à cause du châtiment que nous leurs faisons subir, amis parce qu’il avait une bonne idée en tête. Je dois bien de confier que je n’ai pas pensé à un truc très chiant. En effet, ils font partie d’un tableau, et que peuvent faire les tous les personnages d’une toile ? Ils peuvent se déplacer autant de fois qu’ils le veulent quand ils veulent et je pense que c’est ce qu’il a fait… Non pas pour s’échapper du calvaire qu’il subissait. Il n’aurai jamais laisser son rival seul avec la femme qu’il courtise, et même s’il l’aurait fait, pourquoi cette dernière souri bêtement ainsi ? Elle n’est plus courtisée que par un seul homme et ce n’est pas assez pour son ego qui a l’air démesuré… Non, je pense qu’il est allé de tableau en tableau chercher de l’aide, ou tout simplement Rusard. Et s’il revient avec ce dernier, nous allons avec de gros ennuis, ou plutôt je vais avoir de gros ennuis car je ne doute pas un instant qu’un serpent va rejeter la faute sur un lion si cela s’avère nécessaire…
Bref, je pense que je devrais annuler mon sort et demander de grès ou de force à cette femme ou est partie son courageux tendre et servant chevalier. Mais avant je voudrais avoir ton avis dessus…’

Cyanur frottait le tableau avec acharnement. C’était sérieusement ennuyant comme tâche mais l’expression d’horreur sur le visage des personnages de la peinture redonnait de la vigueur à la petite. Elle frotta jusqu’à ce que la Bouffondor lui fasse remarquer un truc qui clochait. Un des chevalier avait disparu. Loin de lui faire perdre sa fougue et son intérêt à la torture du tableau, la petite n’avait utilisé cette information que dans le but d’insulter la toile encore plus. Par contre, malheureusement pour elle, le chevalier n’avait pas eu les intentions que la blondinette lui prêtait. Il ne s’était pas enfui mais il était allé cherché quelqu’un.

La petite se releva d’un coup.

– Si Rusard arrive ici… On est dans le pétrin…

** Tu es dans le pétrin… Comme si j’allais me laisser prendre sans rien dire. Tout va passer sur ton dos… C’est la loi du plus fort… **

La blondinette se releva. Elle regarda sa chaussette toute sale. Haussant les épaules, elle jeta sa chaussette en bas des escaliers. En y réfléchissant bien, elle enleva sa deuxième chaussette et la jeta en bas aussi. Ça fait ridicule de se promener avec un seul bas. Elle se dirigea ensuite vers un escalier.

– Je ne veux pas rester ici à attendre que Rusard me colle une retenue. T’as qu’à rester si tu veux…

Le Poison commença à dévaler l’escalier. Elle cria par dessus son épaule.

– Au revoir Bouffondor! Bonne chance avec Rusard et ton tableau débile…