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 Un moment où mieux vaut être seul [PV Zélie][terminé]
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MessageSujet: Un moment où mieux vaut être seul [PV Zélie][terminé]   Un moment où mieux vaut être seul [PV Zélie][terminé] EmptySam 30 Juin - 8:46:21

C'était un dimanche matin comme il y en avait toutes les semaines à Poudlard, un de ces dimanches où l'on traîne longtemps dans son lit avec la joyeuse perspective d'une longue journée de détente mêlée à cette sensation un peu oppressante que cause la certitude que les cours reprennent le lendemain. Bill s'était réveillé très tard. Son expédition des plus étrange de la veille à Pré-au-lard dont il était rentré sans ses amis et sous une neige tombant drue l'avait quelque peu épuisé et il avait dormi profondément et longtemps. Il s'étira en bâillant bruyamment (après tout, on était dimanche et le dimanche, tout était permis) puis écarta d'une maien encore pataude de sommeil le lourd rideau jaune et noir de son baldaquin. Il n'y avait plus personne dans le dortoir, preuve qu'il devait être plutôt tard, mais la lumière qui passait par les fenêtres était grise et sinistre. Bill se leva et s'approcha de l'une des fenêtres qui donnaient sur le parc : celui-ci était baigné d'une faible lumière qui fit immédiatement Bill se sentir maussade. Il ne neigait plus, il pleuvait à grosses gouttes et lorsque celles-ci s'écrasaient sur le manteau blanc qui recouvrait le sol de toute part, elles le faisaient fondre peu à peu et se transformer en une sorte de marre de boue incipide. Le jeune écossais grimaça et se détourna de ce spectacle. Ce jour-là ne serait pas une journée de sortie.

Mais le garçon, de nature optimiste, se resaisit bien vite en songeant que c'était une bonne occasion pour explorer un peu plus avant le château qui lui servait d'écle et dont, au final, il ne connaissait que les endroits qu'il parcourait tous les jours.

Après s'être habillé, il descendit prendre un semblant de petit déjeuner car le repas de midi était plutôt proche, puis il passa à la volière pour envoyer le paquet qu'il avait préparé pour sa soeur. Quand ce fut fait, il sortit de la petite pièce aux odeurs animales et, selon son projet, il se mit à marcher, empruntant des couloirs qu'il ne prenait jamais et ouvrant au hasard quelques portes, qui révélaient presque toujours des salles de classe, quand ce n'était pas des placards à balai. Un peu déçu, le garçon s'apprêtait à changer d'étage lorsque derrière une porte, un spectacle un peu différent attira son attention.

La salle était totalement vide, à l'exxception d'un très ancien miroir sculpté sur le haut duquel était gravée une inscription.

Mais Bill n'eut pas le temps de la lire, car tandis qu'il s'approchait du miroir, il se rendit compte avec quelque peu d'effroi que son reflet n'était pas tout à fait son reflet. Il se voyait bien, lui, et il était habillé comme il l'était aujourd'hui, de vêtements simples et qui avaient été donnés par des voisins dont les enfants avaient grandi. Mais ce qu'il y avait tout autour avait changé. Ce n'était plus la salle aux murs gris avec sa porte en bois et sa toute petite fenêtre. Non, il se trouvait dans un grand jardin rempli de fleurs et au fond de ce jardin paradisiaque, il y avait... Son petit cottage d'Ecosse ! Mais ce n'était pas ce qui le frappa le pus. Non, ce qui fit chavirer son coeur, ce fut la vision des trois personnes qui l'entouraient dans ce reflet qui n'en était pas un. Il y avait sa soeur à qui, d'une main, il tendait une magnifique robe, une robe digne des plus jolies filles de riches de Serpentard, sa soeur chérie dont le visage reflétait une expression de ravissement si intense que Bill en avait le souffle coupé d'émotion. Et de l'autre côté, il y avait ses parents ; et leur expression était aussi émouvante pour le coeur de Bill que celle de Laura, tandis que son reflet pointait du doigt une moisonneuse toute neuve en leur faisant un clin d'oeil et un sourire complices.


*C'est moi qui leur ai offert tout ça ! Tout ce dont ils rêvent ! Tout ce dont ils auraient besoin pour vivre un peu mieux ! ET j'ai pu leur offrir...*

C'était étrange ; c'était comme si ce miroir reflétait son plus cher désir, comme s'il lui faisait voir ce dont il avait toujours rêvé : gagner suffisamment d'argent, non pour lui, d'ailleurs dans cette vision, car ce devait en être une, lui avait conservé ses vieux vêtements, mais pour ceux qui lui étaient le plus chers. Il avait toujours rêvé de voir la beauté de sa soeur mise en valeur par de belles robes, au lieu des vieux habits rapiécés et récupérés qui ressemblaient plutôt à de vieux sacs qu'elle portait habituellement. Il voulait que sa soeur puisse s'insérer dans le monde, qu'elle puisse trouver quelqu'un qui veillerait plus tard sur elle comme ses parents et lui-même le faisaient pour l'instant. Quant à son père... Il savait à quel point il travaillait dur et combien les avaries de son vieux matériel d'agriculteur l'épuisaient et lui faisaient perdre de temps. Cette moissonneuse-batteuse, c'était tout ce qui aurait pu le sauver, le soutenir. Et sa mère ? Bill savait parfaitement que ce qui faisait son bonheur était sa famille, le bonheur de ceux qu'elle aimeit, leur cohésion. Alors forcément, un tel cadeau était ce qui aurait pu la rendre la plus heureuse au monde !

Mais surtout, par-dessus tout, ce qui rivait le regard de Bill à ce reflet si particulier, c'étaient leurs trois visages, reflétant tant de joie, tant d'amour... Oh, son père, sa mère et Laura avaient toujours, comme lui, été des personnes souriantes, heureuses de vivre, joyeuses en tout temps malgré les conditions de vie qui n'étaient pas toujours évidentes à gérer, mais là... C'était si différent... Et Bill réalisait que tel était son souhait le plus cher : voir ces expressions sur les visages de ceux qu'il aimait plus que tout.

A présent, il ne se souvenait plus de l'endroit où il se trouvait, il ne se souvenait plus que son regard était fixé à un miroir et non à une réalité et il se souciait encore moins de savoir comment fonctionnait ce miroir dont il avait oublié l'existence. Il s'était assis sur le sol, face à cet étrange objet, les yeux plongés dans ce reflet comme s'il se trouvait dans un rêve... Il ne voulait plus que cela s'arrête, il voulait voir cette image jusqu'à la fin de ses jours. Il ne se rendait plus compte du temps qui passait et il était probable qu'il ait pu rester figé ainsi, assis en tailleurs, les bras croisé et le regard fixe, jusqu'à la fin de la journée, si personne ne l'avait dérangé. Et c'était ce qu'il souhaitait de tout son être, rester là pour l'éternité et voir ces yeux pétillants de bonheur le regarder avec amour.

Mais le sort avait vraisemblablement décidé autre chose pour lui, car la porte s'ouvrit brusquement derrière le garçon, qui ne l'entendit même pas.


Dernière édition par le Jeu 27 Sep - 8:31:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un moment où mieux vaut être seul [PV Zélie][terminé]   Un moment où mieux vaut être seul [PV Zélie][terminé] EmptyMar 3 Juil - 9:54:59

[HJ : Désolé du retard >_<" ]



Un dimanche matin. Bien entendu, pour Zélie, c'était un dimanche matin très ordinaire. En fait, comme tous les dimanches matins. Sauf, que pour le moment, la Serdaigle était déjà réveillée. Enfin, je dis bien pour le moment, car elle était complètement affalée sur un des confortables fauteuils de la salle commune. De plus, le dimanche était connu pour se reposer, mais tout le monde était en train de crier, de jouer de s'amuser dans la salle commune des Aigles. Bref. Il devait être dix heures cinq, un dimanche, et la rouquine était déjà réveillée. Valà.

Puis, à force de rester comme ça dans cette fichue salle commune. La jeune fille commença à entendre un bourdonnement dans ses oreilles. D'ailleurs, ce bourdonnement était loin d'être très agréable, bien au contraire, c'était même très dérangeant. Zélie comprit vite qu'elle ne devait absolument pas rester là, sinon, ça allait être de pire en pire. Et puis, ne rien faire dans la salle commune ou ailleurs, la rouquine ne voyait pas vraiment la différence.

Alors, la Troisième année sortit vite fait bien fait de la salle des Aigles, pour se retrouver seule avec soi-même dans les longs couloirs de Poudlard. Zélie soupira fortement, le bruit dans le fond de ses oreilles semblait beaucoup plus lointain à présent : tant mieux. Un dimanche matin, essayez donc de trouver une occupation, pas facile du tout. Bien entendu, l'Aiglonne aurait pu faire une bataille d'elle ne savait pas trop quoi avec Lulu. Elle aurait pû discuter de tout et de rien avec Lou (ou plutôt de tout car Lou ne disait rien XD) Elle aurait pû chanter avec Neoki (C'était d'ailleurs devenu habituel depuis un bon bout de temps) etc... Etc... Bref, il est vrai que lorsque la rousse réfléchissait un peu, il y avait plus d'une occupation pour l'occuper mais ses amies étaient un peu... Introuvables et plus vieilles, après, les Serdaigles de troisième année étaient beaucoup plus rares. Bref. Zélie Colien, treize ans, recherche occupation pour trois, voire quatre heures.

Puisqu'elle n'avait rien trouvé, ni personne, la rouquine choisit donc de se balader, oui. Mais pas dehors, le temps était gris, trop gris. Le ciel et même la vie semblait triste, fade, maussade. C'était dimanche, et le dimanche on fait rien comme des gros manches. (Groland Powa XD) Il pleuvait, et le nuage qui perdait cette eau ne semblait pas vouloir s'arrêter. Pourtant, le samedi et le dimanche étaient les seuls jours de repos pour les sorciers de Poudlard. Enfin, plus le dimanche que le samedi, mais bon. Quoi qu'il en soit, les nuages devraient penser à faire pipi la semaine que le week-end, voilà.

Et Zélie se mit en marche. Elle monta une bonne dizaine d'escaliers. D'ailleurs, les escaliers aussi semblaient bien endormis, car aucun ne bougea comme d'habitude. Tout semblait mort dans l'école de magie la plus célèbre d'Angleterre. Tout le monde avait l'air dans le cake et personne ne riait ; pas comme dans la salle commune des bleus et bronze en tout cas. D'ailleurs, la rouquine ne croisa pas grand monde, il est vrai que la tour Ouest - qui n'était pas plus haut que la tour d'astronomie, mais tout de même - les gens ne pensaient pas vraiment à monter jusqu'ici pour voir des Serdaigles. Surtout depuis le dernier match de Quidditch... Et oui, ils avaient perdu. Même si depuis une semaine Zélie allait mieux, au début, la jeune fille avait vraiment eu de mal à digérer. Et ce fichu match avait réussi à agrandir la haine qu'elle avait envers les Blaireaux. A présent, elle les évitait, tous ! Ce n'était pas facile, mais si elle en croisait un, elle pouvait devenir méchante. Même Lucretia, elle l'évitait grandement. Elle ne la détestait pas elle, mais bon. Presque maintenant.

Puis. La rouquine descendit d'un étage, pour se retrouvait devant une grande porte de bois. Elle était déjà venue ici, elle en était certaine, maintenant... Elle ne se souvenait plus quand ni comment et pourquoi. C'était très vague. La bleue et bronze mit alors sa main sur la poignée d'or et ouvrit doucement la porte. Quand celle-ci fut grande ouverte, la rouquine remarqua un grand miroir et un garçon, blond en dessous, assis à contempler ses plus chers désirs, et à rêver que ceux-ci soient véritablement réels. C'était ça. Le miroir du risèd. Zélie s'en souvenait à présent, oui, oui elle connaissait ce miroir, bien qu'il ne lui faisait ni chaud ni froid. LA Serdaigle ne repartit pas tout de suite pour laisser en paix ce garçon. Quelque chose l'attira, de plus, de dos, la Troisième année savait déjà qu''lle l'avait déjà vu, mais impossible de mettre un nom sur ce garçon.


« Fais gaffe, tu vas devenir fou à force de regarder ce fichu miroir. »

Elle s'approcha doucement du garçon, et c'est alors qu'elle le reconnu. C'était le poursuiveur des Poufsouffles, celui qui avait mis le plus buts. Le visage de Zélie s'assombrit tout de suite, et ses yeux lançaient presque des étincelles. Elle ne voyait que le profil de celui-ci, mais le match lui revint immédiatement en tête. Rha... Elle le détestait. Vraiment. Il est vrai que le Quidditch n'était qu'un simple jeux, mais tout de même.

« En fait, reste là, arrache toi les yeux de tes putains désirs. Je parie que tu te vois déjà dans une grande équipe de Quidd', toi capitaine et tout le tralala. Ah les blaireaux ! Je vous trouve bien trop bêtes, naifs et complètement à côté de la plaque, mais vous savez bien vous vanter quand bon vous semble n'est-ce pas ? Vous êtes vraiment pitoyables. »
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MessageSujet: Re: Un moment où mieux vaut être seul [PV Zélie][terminé]   Un moment où mieux vaut être seul [PV Zélie][terminé] EmptyMar 3 Juil - 11:18:43

« Fais gaffe, tu vas devenir fou à force de regarder ce fichu miroir. »

Bill fit un bond et se retrouve brusquement sur ses pieds, tremblant, le regard hagard, cherchant sans vraiment le vouloir ce qui l'avait sorti de son extase. Peu à peu, son cerveau se ddébrouilla de cet espèce de brouillard envoûtant qui l'avait saisi et ses yeux bleus tombèrent sur la rouquine qui se tenait debout à côté de lui. Il était encore trop empâté dans l'image qu'il avait vue dans le miroir pour la reconnaître, mais la phrase qu'elle venait de prononcer lui parvint peu à peu au cerveau. Quelques neurones se connecctèrent, quelques neuromédiateurs entrèrent en action et le sens de ce que la jeune fille venait de dire lui parut soudain clair.

*Tout ceci n'était que la projection de ce que je voudrais le plus au monde ! Elle a raison, c'est un objet pour rendre fous les gens qui le regardent ! Si elle n'était pas entrée, Dieu seul sait combien de temps j'aurais passé ici. Peut-être serais-je devenu fou et n'aurais-je plus jamais pu m'en détacher...*

Cette pensée l'effraya soudain et il se jura de ne plus jamais poser le regard sur ce satané miroir. Il ouvrit la bouche, s'apprétant à remercier la jeune rousse d'être intervenu, mais à ce moment, un flot de paroles jaillit de ses lèvres et il ne put que l'écouter et le subir.

*Mais qu'est-ce qu'elle raconte ? Elle n'y est pas du tout ! Si seulement elle savait ce que je viens de voir dans ce miroir... *

Mais Bill réalisait qu'il serait bien incapable de lui raconter une telle chose. Ce qu'il avait vu dans ce miroir lui paraissait bien trop intime, jamais il ne pourrait le raconter... Si, peut-être à Ashley ou à sa soeur, mais pas à une inconnue. Mais pourquoi, si elle était réellement une inconnue, s'était-elle brusquement mise en colère contre lui ? Décidément, les gens avaient du mal à le supporter en ce moment. Après avoir essuyé les foudres d'une Serpentard la veille, sans aucune raison, voilà que ça recommençait ! Mais le jeune écossais ne pouvait pas croire qu'il n'y avait jamais de raison à la colère de quelqu'un. Il regarda plus attentivement le visage de la jeune fille et la reconnut enfin. C'était la capitaine de l'équipe de Quidditch de Serdaigle !

* C'est effrayant ce que ses yeux peuvent en dire encore davantage que ses paroles. *

En effet, si un regard pouvait blesser, il semblait à Bill qu'il le serait grièvement par celui de Zélie. Mais pourquoi se persuadait-elle qu'il se voyait en grand capitaine de Quidditch dans ce miroir ? N'y avait-il que le quidditch dans sa vie pour qu'elle croie que son plus cher désir puisse être ça ? Bill ne se sentait pas tellement affecté par le fait qu'elle l'avait traité, avec tous ses camarades de Poufsouffle, de pitoyable. Il savait que les élèves de sa maison avaient une réputation de naïfs, trop gentils, un peu stupides ; il ne supportait pas cette réputation, mais il avait depuis bien longtemps compris que mieux valait ignorer que riposter. Et puis, se faire traiter de pitoyable était le résultat d'une colère dans laquelle, d'après Bill, on ne pensait pas forcément tout ce que l'on disait. Non, ce qui le blessait et ce qui le fit réagir, c'était le fait qu'elle soit persuadée que son désir puisse être aussi égoïste, aussi orgueilleux, aussi peu tourné vers les autres. Bill se sentait sali à l'idée qu'elle pût avoir une telle opinion de lui. Aussi répondit-il, comme il le faisait toujours, de sa voix calme et douce, mais avec une franchise si déconcertante qu'elle déstabilisait souvent. Son regard était impassible, mais il était clair que ses paroles étaient sincères et témoignaient d'un profond désaccord.

"Tu te trompes vois-tu. Ce n'est pas parce que ta défaite de la semaine dernière a rejailli sur toute ta vie que tu dois prendre ton cas pour une généralité. Si les poufsouffles ont gagné, c'est grâce à leur esprit d'équipe et à leur persévérance. Je ne me considère absolument pas comme celui qui ai fait gagner l'équipe, et je ne souhaiterais pas l'être. Ce qui m'intéresse, c'est que notre maison entière soit heureuse et gagne des points. Je n'en retire que bien peu de satisfaction personnelle, et pour cette raison, ce n'est sûrement pas un tel désir que je vois dans ce miroir. Si tu n'es pas capable de te tourner suffisamment vers les autres pour apprécier notre victoire au lieu de nous en vouloir, eh bien tu ne pourras jamais comprendre ce que j'ai vu dans ce miroir et tu ne mérites pas que je te l'expliques, mais sache que je ne suis pas comme toi."

Il s'interrompit, reprit sa respiration et regarda plus intensément Zélie, sans animosité aucune dans les yeux. Il ne s'était pas départi de son calme, et s'il avait senti un peu de colère aux paroles de la jeune Serdaigle, il constatait avec surprise qu'il ne lui en voulait nullement. Combien de personnes avait-il vues, depuis le début de l'année, parler de leur victoire ou défaite au quidditch comme d'un élément vital ? Bill resta silencieux et attendit la réaction de son interlocutrice. Quelque chose au fond de lui lui disait qu'il en avait peut-être un peu trop dit, comme souvent, mais il ne pouvait s'empêcher de songer qu'il ne regrettait rien et qu'il ne voyait pas ce qu'il avait pu dire de mal.
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MessageSujet: Re: Un moment où mieux vaut être seul [PV Zélie][terminé]   Un moment où mieux vaut être seul [PV Zélie][terminé] EmptyVen 6 Juil - 13:31:36

Non mais en plus, Zélie pouvait se montrer parfois gentille, seulement parfois. En fait, en temps moderne on pourrait appeler ça être de mauvaise humeur. Mais cette mauvaise humeur-là, que la rouquine ressentait au moment-même, n'apparaît que lorsqu'elle adressait la parole à Poufsouffle, et là... Ben c'était exactement ça. Mais ce n'était pas les Poufsouffles qu'elle n'aimait pas Zélie, c'était leurs manières. D'ailleurs, elle aimait bien certains jaunes et noirs, O'Strom, Greg's, Uldbidule et Cooper qu'elle trouvait très sexy. Mais bon, à part ces quatre-là, et bien c'était tout. Puis la superbe relation qu'entretenait Rose et Zézette, ce n'était pas vraiment de l'amitié ! :niarniark: Bref.
Bill Covel - Oui elle savait superbement bien son prénom et nom puisqu'il avait été cité pas mal de fois pendant le match - avait l'air d'être dérangé par la soudaine présence de la Serdaigle, le Pouffy devait être carrément à donc dans sa comtemplation de ce fichu miroir de malheur, et ça c'était vraiment dommage pour lui, mais bon, n'oublions pas que Zélie venait juste de le prévenir qu'à force de regarder le miroir il pouvait bien entendu devenir fou. Maintenant, s'il l'écoutait : tant mieux, s'il ne l'écoutait pas : tant pis pour lui.
Revenons donc aux faits. Covel était là, assis juste devant la bleue et bronze, des yeux gros comme un ballon de foot et la regardait. A croire, et à voir, qu'il ne l'avait peut-être pas reconnue, pourtant la jeune fille avait été assez directe non ?!

Pour la Serdaigle, le Quidditch n'était qu'un jeu, une option pour ramener des points à sa maison. D'ailleurs, la rouquine n'était pas quelqu'un de jaloux et qui avait un esprit de compétition, non, pas du tout. Mais dès que les Poufsouffles étaient quelque part, ça changeait tout. Mais les blaireaux avaient une réputation. Certes ils étaient loyales et travailleurs, oui, si on veut, mais il étaient aussi connus pour être tout simplement à part. A part parce qu'ils sont souvent différents. En fait ils étaient trop travailleurs, trop gentils, trop simples pour Zélie. Mais bien sûr tout les jaunes et noirs n'étaient pas comme ça, elle en était pratiquement sûre, mais le problème était que tous les Poufsouffles faisaient tout pour qu'on les prenne plus naïfs, plus pitoyables, plus idiots etc... Oui bon, en gros, lis avaient un réputation mais ne faisaient absolument rien pour prouver le contraire. Mis à part le fait qu'ils gagnaient assez souvent au Quidditch.
C'est alors que Covel prit la parole pour faire un beau et grand discours à Zélie. Alors là, c'était vraiment son jour de chance ! Elle venait ici pour prendre du recul et voilà que maintenant on lui faisait la morale. De plus, la rouquine n'avait absolument rien à apprendre de ce Poufsouffle.

Etait-il en train d'insulter Zélie d'égoïste ? Hop hop. Il jouait gros. La rouquine n'était pas égoïste, à part peut-être si jamais Poudlard exploserait oui, elle partirait sans faire attention aux autres. Mais elle tenait trop à sa raison, ses pensées et ses opinions pour pouvoir être égoïste, oui. Mais la rouquine ne put s'emêcher de lever son sourcil gauche aux paroles du jeune garçon. La bonté et a connaissance des faits était là, il n'y avait aucun doute, mais ce n'était pas ça qui allait faire changer d'avis à l'Aiglonne. Mais le Poufsouffle était en train de juger Zélie, tout simplement parce qu'elle n'acceptait pas le simple fait que Jemiah Tails était beaucoup trop sûre d'elle et qu'ainsi les blaireaux ont pu gagner. Ce n'était pas la défaite des Aigles qui l'avait mise dans cet état non, des matchs elle en avait perdus, c'est sûr, mais des match contre quelqu'un comme Tails : non.

Zélie s'assaya alors près du jaune et noir, le regardant droit dans les yeux et prenant la voix la plus sèche qu'elle put :


« Ecoute petit. SI tu ouvrais un peu les yeux tu laisserais bien ta gentillesse et naïveté de côté. Tu n'es pas quelqu'un qui peut changer le monde tout simplement parce qu'il est gagnant ou qu'il sait se montrer calme en pleine dispute. Et franchement, je m'en fous, je m'en balance de tes propos. J'ai des buts, des objectifs dans la vie, et aussi des opinions. C'est qui, juste avant le match de Quidditch qui a souhaité que le meilleur gagne ? Et qui avait répondu que vous étiez les meilleurs tout en pensant que nous étions des merdes ? Hein ? Réponds s'il te plait ! Non, jamais tu ne pourrais jamais dire ça de ta chère capitaine Jemiah Tails. C'est elle qui rabaisse les autres à chaque phrase ! Pas nous ! Et c'est bien entendu très simple pour toi de parler de cette manière tout simplement parce que vous êtes les gagnants ! Puis, le Quiddithc n'est pas ma vie, oh non, loin de là, tu ne me connais pas. Et surtout ne me dis pas que moi non plus je ne te connais pas, mais au moins j'ai les idées claires. Vous les Poufsouffles vous n'êtes même pas capable de sortir du lot, même toi ! Tu dois savoir que tout le monde prends les Poufsouffles pour des gens beaucoup trop simplets ? Mais tu es comme eux, oui, exactement comme eux, tu ne sais pas te dissocier d'eux ! Vraiment... Bon, je comprends que vous vous aimez tellement entre vous que vous voulez absolument vous ressembler, mais bon. Et je crois que je me tourne trop vers les autres, sinon crois-tu que j'aurais dit qu'à force de regarder ce miroir tu deviendrais fou ? Franchement ?! Je te prévenais idiot ! Mais non, tu es tellement renfermé sur tes idées que tu crois que c'était juste pour te ridiculiser ou encore pour te rabaisser que je disais ça, et bien non. C'était pour ton bien, mais tu ne l'a apparemment pas pris comme ça, et c'est bien dommage... Enfin, c'était bien entendu avant que je vois qui tu étais. »

La Serdaigle regarda alors le miroir, elle savait bien ce qu'elle voyait mais voulait à tout prix l'éviter. Si jamais elle commençait à croire qu'elle pouvait tout pardonner à ses parents alors qu'ils lui avaient fait vivre un enfer jusqu'à ses onze ans, alors elle était bonne pour rentrer chez elle et leur faire un bon gros calin. Et oui. Oui c'était exactement ça que la rouquine voyait dans le miroir. Elle se voyait, elle, parler pour la première fois de sa vie à sa mère ainsi qu'à son père. Oui Zélie avait toujours refusé de dire un seul mot à ses parents, et ça ne regardait qu'elle-même.

Alors l'Aiglonne tourna vite fait bien fait la tête vers le Poufsouffle pour ne plus voir le miroir. Et elle reparla :


« Bien sûr que non, tu n'es pas comme moi. Nous ne sommes pas du tout sur la même longueur d'onde, mais alors pas du dout. D'ailleurs je me fiche totalement de ce que tu as vu dans ce miroir, comme tu te fiches de ce que je vois dans le miroir du désir... »
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MessageSujet: Re: Un moment où mieux vaut être seul [PV Zélie][terminé]   Un moment où mieux vaut être seul [PV Zélie][terminé] EmptyMer 11 Juil - 7:26:03

Bill s'était attendu à une réponse un peu cinglante, mais pas à ce point sèche, longue et pleine d'idées préconçues. Pourtant, c'est avec intérêt et impassibilité qu'il l'écouta.
Il ne put réprimer un sourire quand elle lui parla de changer le monde : encore une fois, si elle croyait qu'il souhaitait changer le monde, elle se trompait. Pouvoir instaurer un climat d'amitié et d'affection dans osn entourage, c'était déjà un but que Bill jugeait suffisamment difficile à atteindre. S'il y parvenait, alors tenterait-il peut-être d'en fair eplus pour le monde, mais de toute façon, il était loin d'être convaincu qu'il était le genre de personne à pouvoir faire changer quoi que ce fût.
Quoi qu'il en soit, son sourire disparut à la suite des paroles de la bleue et bronze.

Lorsqu'enfin, elle s'interrompit, Bill resta un instant silencieux avant de répondre, tentant de ne pas paraître juger la Serdaigle puisque c'est ainsi qu'elle avait pris sa précédente intervention.


"Eh bien oui, je le dis et je suis d'accord avec toi, la personne qui a dit que nous étions les meilleurs, c'est Jemiah, mais seulement Jemiah et non moi. Oh, détrompe-toi, si je n'approuve pas quelque chose, même si c'est chez ma capitaine de Quidditch, je suis capable de le dire, tout simplet que je suis."

Il lui fit un sourire entendu et reprit de sa voix douce.

"Je n'aurais, pour ma part et à sa place, pas dit ça du tout, je trouve cette phrase prétentieuse et elle ne correspond pas du tout à ma manière de jouer au Quidditch. S'il est vrai que je ne te connais pas, je sais une chose sur toi que tu viens de me démontrer : tu généralises beaucoup trop et c'est dommage parce que ça t'empêche de connaître plein de personnes telles qu'elles sont. Eh bien oui je suis simple, eh bien oui je suis gentil, eh bien oui je suis naïf, eh bien oui j'aime tout le monde, même ceux qui me font du mal, eh bien oui j'aimerais passer ma vie à rendre les autres heureux alors que ce n'est qu'une utopie idéaliste... Oui je connais le mot utopie même si je suis un simplet... Et tous ces traits de caractère, qu'ils soient des qualités ou des défauts, je me fiche de le savoir, je les connais parfaitement, je les assume et je n'irai jamais te dire que je ne suis pas comme ça. Oui nous nous aimons entre poufsouffles, mais nous sommes comme vous, nous avons nos désaccords, nos affinités, nos différences, même s'il est vrai que ce simplisme, puisque tu souhaites l'appeler ainsi, est notre point commun. Et alors ? Et alors ? Je peux savoir ce que cela change ?
Quant à ce que tu m'as dit concernant le miroir, au risque de te paraître encore un peu simplet, figure-toi que je m'apprêtais à te remercier de me l'avoir dit au moment où tu t'es mis à m'agresser en me disant que probablement, je devais m'être vu en grand capitaine de Quidditch, parce que c'était bien mon genre, en tant que blaireau. Encore un jugement généraliste et unpeu rapide, si tu veux mon avis. Mais quoi qu'il en soit, bien loin de le prendre comme une façon de me rabaisser, j'avais compris cela comme un service que tu me rendais. Mais tu l'aurais su si tu ne t'étais pas mise en tête de critiquer les Poufsouffles jusqu'à les ramener plus bas que terre."

Il garda un instant le silence puis adressa à Zélie un sourire chargé de gentillesse en ajoutant :

"Donc, même si c'est un peu tard, merci Zélie de m'avoir arraché à ce miroir de malheur."

Il marqua une pause, regardant fixement la jeune fille. Il réalisait, contrairement à ce qu'elle semblait penser, qu'ils n'étaient peut-être pas si différents l'un de l'autre. Tout cela était parti d'un stupide match de Quidditch, d'une rancune envers les Poufsouffles et d'une façon de parler si différente qu'ils avaient du mal à se comprendre. Pourtant, il était persuadé au fond de lui qu'elle n'avait rien d'une méchante fille qui s'amuserait pour le plaisir à dénigrer les autres maisons que la sienne. Elle avait dit qu'elle se fichait de ce qu'il avait vu autant qu'il se fichait de ce qu'elle pouvait voir dans ce miroir. C'était en somme assez vrai ; il n'avait pas besoin de le savoir, et si c'était aussi intime que pour lui, et c'était probablement le cas, mieux valait ne pas aborder le sujet. Bill était trop curieux, certes, et il ne pouvait nier qu'une partie de lui-même avait envie de poser la question à Zélie, mais le reste de son être criait au scandale à cette idée. Il se contenta simplement d'ajouter doucement :

"Je ne sais pas si ça aurait de l'importance, pour toi comme pour moi, de le savoir. De toute façon, il ne s'agit que de désirs qui ne se réaliseront probablement jamais et, même si elle est plus dure, je préfère de loin la réalité parce qu'elle est vraie."
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MessageSujet: Re: Un moment où mieux vaut être seul [PV Zélie][terminé]   Un moment où mieux vaut être seul [PV Zélie][terminé] EmptyLun 16 Juil - 10:57:58

Il y a une différence entre être bête, et paraître bête, non c’est vrai, c’est comme cette Serpentard : Cyanur truc bidule, elle court après un hibou donc forcément elle paraît complètement idiote, mais les Pouffys, c’était autre chose. Certains n’étaient pas bêtes du tout ! Regardez Lucretia Ulwarth ! Elle était même intelligente et drôle ! Donc oui, peut-être que ce Bill Covel avait raison : Zélie généralisait un petit peu trop, mais peu lui importait elle était comme ça, et ce n’est pas parce qu’un jaune et noir lui disait un de ses défauts qu’il fallait qu’elle fasse quelque chose pour changer ça ! D’ailleurs, il fallait bien le préciser, jamais Covel ne venait de lui demander de changer ça. Bref.
La rouquine le regarda droit dans les yeux lorsqu’il parlait de Jemiah Tails. En effet c’était non Bill qui l’avait dit, mais puisqu’il faisait parti de l’équipe, d’après Tails il faisait parti des meilleurs donc forcément, tout allait ensemble, du moins pour l’Aiglonne.
Zézette soupira légèrement lorsque le Poufsouffle s’interrompit, de toute manière, elle n’allait pas prendre la parole, ça ne servait à rien. Les deux jeunes gens n’étaient pas sur la même longueur d’onde, ils n’étaient pas pareils, ça n’allait pas. Mais bon, le plaisir c’est la différence : bref.

Zélie généralisait beaucoup trop, et nianiania nianiania. Et pis quoi ? Qu’est-ce que ça change vraiment ? C’était peut-être une des meilleures qualités des Serdaigles ! Ce qui les empêchait d’être souvent déçus par les blaireaux, comme ça c’était clair et net ! Hen ! De plus il venait de dire que la phrase de Tails était prétentieuse ! Mais c’était carrément magique ça, il voulait la faire vomir ou quoi ?! Non mais vraiment, y’en a qui se casse vraiment pas les pieds, mais qui cassent ceux des autres, ça doit être de famille, ou d’amis ou même d’amour. Bouarg, à son aide, c’est de la folie ! La jeune fille écouta le Poufsouffle calmement comme si de tout manière, elle n’avait rien d’autre à faire. Mais en plus, ces paroles étaient plus qu’intéressantes, et oui. La rouquine regarda les lèvres du jeune garçon, il enchaîna sur des phrases non anticipées ni fécondées (Ouais 8)) Et surtout, il employé des mots que Zélie ne connaissait même pas la signification ni l’existence. Utopie. Thérapeutique. Hémoglobine. Oui non. C’était vague, très vague. L’Aiglonne haussa le sourcil gauche comme à son habitude, ce mot restait fermement planté dans sa mémoire : Utopie. Elle essayait donc de donner un sens à ce mot, tout en regardant le haut plafond de la pièce, écoutant au loin la voix de Bill. Utopie. Quelque chose d’idéal. Faire quelque chose d’idéal ? Oui, c’était comme si quelqu’un voulait vraiment être immortel (Cherchez le rapport Rolling Eyes) Bref, changer le monde, à part être Dieu, ce n’était en effet impossible, ou alors il faudrait que tout le monde ait le même avis sur les mêmes choses, mais il y aura toujours quelqu’un contre vous. Et là était le problème.


« Tu as de la chance d’être gentil, non c’est vrai, moi je peux l’être, mais je ne veux pas. Mais après tu vas finir blasé, comme énormément de monde ces temps-ci. C’est comme ça la vie, et y faut s’y faire. Et je ne t’ai en aucun cas agressé, j’ai –comme tu l’as si bien dit plusieurs fois – trop généralisé. Tant pis pour moi. Mais qui te dis que je veux rencontrer des gens qui sont dans cette généralisation ? Hun ? Je ne suis pas forcément quelqu’un de sociable, donc valà. D’ailleurs je suis sociable mais je ne l’assume pas. Avant j’étais comme toi, je faisais confiance à tout le monde sans m’apercevoir que je me faisais marcher sur les pieds. Et vi. Maintenant ça a changé, beaucoup de choses ont changées. »

Un discours bien court par rapport à celui du Poufsouffle, mais cela ne voulait pas dire qu’elle se fichait totalement de ce qu’avait dit le jaune et noir, bien au contraire. Maintenant, je ne dis pas que Zélie venait de changer d’opinion sur les blaireaux, loin de là, il y en a juste qui sortent du lot, c’est tout. Puis ramener les Poufsouffles plus bas que terre n’était pas du tout son but, elle se fichait bien de la façon dont les jaunes et noirs vivaient, ils étaient indifférents pour l’Aiglonne, voilà, ça s’arrêtait là.

Puis lorsque Covel se mit à sourire et à remercier Zélie de lui avoir arracher les yeux du miroir du risèd, la rouquine eut un tout petit rire presque ironique et dit d’une petite voix :


« De rien »

Là la jeune fille releva la tête et regarda le Poufsouffle. Bien jeune et bien indépendant, mais pourtant très manipulable, c’était bien sûr l’air qu’il donnait, avant qu’on ne le connaisse, c’était peut-être pour ça, Zélie ne le connaissait pas.
Les matchs de Quidditch creusait donc bel et bien d’énorme faussés entre les maisons. Regardez, les Gryffondors et les Poufsouffles qui d’habitude s’entendaient presque à merveille, depuis le match de Quidd’ les Gryffondors s’était mit à détester les jaunes et noirs par exemple Lee Jordan et Lucretia, c’était exactement ça. Mais la Serdaigle, elle, n’était pas rancunière, loin de là, elle appréciait le monde en général, bien sûr pas tout le monde, mais bon.
La bleue et bronze esquissa d’un léger sourire à Bill avant qu’il ne reprenne la parole. En effet ça n’avait pas vraiment d’importance de connaître les désirs de l’autre, de plus, la rouquine n’était pas trop quelqu’un de curieux, c’était ça le truc. Pouvoir se foutre des choses des autres était bien une qualité.


« Faut y croire. C’est ça la clé, pour ma part ce que je vois dans le miroir n’est pas irréalisable, mais je n’y crois pas du tout, il est là le problème, maintenant que peut-être pour toi ça peut très bien être possible, je ne sais pas. Il doit y avoir un truc, sinon ce miroir n’existerait pas, enfin, je crois. Et même si la réalité est plus dure et plus vraie, elle reste quand même la chose la plus difficile à regarder. »
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MessageSujet: Re: Un moment où mieux vaut être seul [PV Zélie][terminé]   Un moment où mieux vaut être seul [PV Zélie][terminé] EmptyMer 18 Juil - 10:20:50

Bill vit que Zélie l'écoutait calmement et cela le rassura. Cette discussion n'allait pas partir en stupide altercation à cause du match ou pire, à cause de leurs maisons respectives. Si ç'avait été le cas, de toute façon, le rouquin aurait mis un terme à la conversation ; ce genre de choses ne menaient strictement à rien. Mais non seulement elle écoutait, mais elle semblait de plus plutôt intéressée par ses paroles. Bill vit qu'elle levait un sourcil lorsqu'il prononça le mot utopie ; son but n'était pas de l'impressionner, mais de montrer qu'il était capable de réfléchir, et il songeait que ce devait être chose faite.

"De la chance d'être gentil ? Je ne sais pas... Peut-être en tout cas que cela me permet de voir le bon côté des choses et des gens. Peut-être, c'est vrai, que j'ai tendance à ne voir que ça, mais au moins je sais qu'il y a du bon en chacun, et je crois que sans ça il n'y a plus qu'à se tuer. Je ne vois pas comment on peut apprécier de vivre si l'on ne peut avoir confiance en personne."

Se laisser marcher sur les pieds ? Bill eut un petit sourire à cette phrase. C'était exactement ce qui s'était passé la veille, au sens propre et au sens figuré. Liliana lui avait marché sur le pied mais ensuite, elle s'était mise à l'insulter sans raison. Et il ne s'était pas laissé marcher sur les pieds. Mais peut-être y avait-il plusieurs façons de ne pas se laisser marcher sur les pieds...

"Je ne pense pas changer, comme tu l'as fait. C'est vrai que rien ne peut prédire l'avenir, mais je crois déjà maintenant ne pas me laisser marcher sur les pieds. Si j'ai l'habitude de tout voir en blanc, je suis tout à fait conscient de la méchanceté de certains. Je pense seulement qu'il y a d'autres moyens que l'agressivité ou le fait d'éviter une grande partie des gens pour éviter de se faire marcher dessus."

Bill marqua une pause. Lorsque Zélie répondit à ses remerciements par un curieux et petit "de rien", Bill se sentit soulagé. Il n'avait pas prêté attention à l'ironie qui avait pu se trouver dans cette réponse, il songeait simplement que le sujet était clos, qu'elle acceptait son merci et qu'il acceptait sa remarque. Il lui sourit avec sympathie et l'écouta, tandis qu'elle reparleit du miroir.

Etait-ce irréalisable, ce qu'il y voyait ? Peut-être pas ; avec un peu de volonté et beaucoup de travail et d'acharnement, il était tout à fait possible qu'il parvienne un jour à offrir à sa famille ce qu'elle n'avait jamais pu s'offrir. Mais était-ce ça, le truc du miroir ? Bill mit un temps avant d'émettre son avis. Il était néanmoins heureux de constater que le ton de la conversation avait changé. Ils auraient certes toujours du mal à se comprendre, vu la façon dont la jeune Serdaigle considérait les choses, mais au moins à présent pouvaient-ils parler plus calmement sans se jauger et sans se juger. Finalement, il se décida.


"Je crois qu'il ne suffit pas d'y croire. J'admets que mon désir aussi serait réalisable mais... Imagine un orphelin ; tu ne crois pas que c'est ses parents qu'il verrait dans ce miroir ? Ou un paralysé ? Il se verrait probablement en train de courir, non ? Et malgré toute sa volonté, malgré toute l'énergie qu'il pourrait mettre à y croire, ça ne se réaliserait jamais. Non, moi je crois que c'est plutôt une sorte de mise à l'épreuve. Ce miroir est là pour nous montrer la dureté de la réalité mais la nécessité de faire avec. C'est hyper pervers, je te l'accorde mais à mon avis c'est plutôt à ça que ça sert."

L'écossais regarda un moment Zélie, puis il tourna furtivement son regard vers son reflet avant de le reporter sur la capitaine de Quidditch. Il avait à peine entr'aperçu le visage de sa soeur, mais c'était suffisant pour qu'il ait déjà envie de se replonger dans sa contemplation.

"C'est quand même bizarre... que Dumbledore laisse ça ici... Non ?"
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MessageSujet: Re: Un moment où mieux vaut être seul [PV Zélie][terminé]   Un moment où mieux vaut être seul [PV Zélie][terminé] EmptyLun 20 Aoû - 9:00:20

Il est vrai que s’engueuler tout simplement à cause d’un match de Quidditch était parfaitement lamentable et pas très intelligent. Mais bon, Zélie avait son caractère aussi, elle n’était pas seulement la bonne élève, enfant sage et rat de bibliothèque, comme certains pouvaient alors le croire. La rousse était donc en train d’écouter le Poufsouffle lui répondre. Avait-il vraiment de la chance d’être gentil ? Parfois c’est de la chance, mais un Poufsouffle gentil se n’est pas si rare que ça. En fait, ils l’étaient tous sauf Tails, donc bon. Mais fallait-il vraiment considérer les Poufsouffles comme des ennemis ? Nia. Comme des êtres gentils. Et apparemment capables de réfléchir. Et bien, en ce jour Zélie en avait bien apprit des choses. Cette petite balade lui servirait plus tard.
La Serdaigle hocha donc la tête quand le blaireaux dit qu’il n’y avait qu’à se tuer si on n’avait confiance en personne. En fait, la rousse hocha la tête et juste après elle fit un drôle de geste de la tête. Elle était d’accord, mais en partie. A vrai dire, ce n’était pas forcément très facile d’avoir les même opinions.


« On est pas obligé de croire en quelqu’un. Mais on peut croire en quelque chose. Une personne qui vient dans cette pièce et qui n’a confiance en personne, voit quelque chose de miraculeux dans le miroir ça va être à ça qu’elle s’attachera. Elle va y croire. »

Ce n’était pas totalement bête ce que venait de dire la jeune fille, peu être irréalisable mais pas bête. Beaucoup de gens croient en quelque chose. Que ce soit pour une religion ou autre, c’est pareil.
Puis encore une fois la rousse écouta avec attention Bill. Elle essaya de regarder le miroir, mais ce qu’elle voyait la dérangée beaucoup plus que prévu. Alors elle se retrouvait à regarder une petite araignée qui était justement en train de tisser sa toile, tout en pensant aux paroles du jaune et noir. Quand il eut fini de parler, la bleue et bronze le regarda et réfléchit un petit instant.


« Alors tu n’es pas totalement gentil. Tu es juste quelqu’un qui a les idées en place et qui a les pieds sur Terre. Enfin, disons que tu as le sens de la réalité, c’est tout. J’pourrais très bien l’avoir moi aussi, le problème que je m’y fait mal à la réalité. Ainsi soit-il. »

Tant dis que la Serdaigle venait juste de finir son récit sur le miroir, le jeune garçon lui avait sourit. Elle lui rendit poliment, bien qu’elle ne souriait pas vraiment. Une petite mine de sympathie s’était emparée de son visage, d’habitude plutôt froid. Puis, c’était dimanche.
Les deux personnes étaient donc en train de parler calmement. Le calme faisait tout aussi bien parti du caractère de Zélie, ainsi que la patience, mais ce qui étonnait le plus la Serdaigle, c’était qu’elle se soit calmée aussi vite. Il est vrai que ce n’était pas toujours comme ça. Soit c’était le caractère du Poufsouffle qui lui avait fait changé d’attitude, ou alors c’était tout simplement qu’elle n’avait pas envie de monter sur ses grands chevaux à cause des différentes maisons ainsi qu’à cause d’un patch de Quidditch.

Les paroles du jaune et noir étaient pleines de bon sens, c’est vrai. Mais cela contrarié la rouquine. Non. C’est vrai qu’il avait encore en partie raison, mais Zélie ne pensait pas du tout la même chose. Bon, les deux enfants n’étaient pas pareils non plus, cela pouvait alors paraître plutôt logique, mais quand même, ça gênait Zélie que le blaireaux pense qu’un paralysé rêvait de retrouver ses jambes, ainsi que l’envie de courir, de marcher, de revivre différemment tout simplement.
Il y avait beaucoup d’autres choses dans la vie pour que les gens ne pensent qu’à être comme les autres. C’était idiot d’un côté, mais pas d’un autre. C’était … Réfléchi mais immature. C’était .. Etrange pour la troisième année.
La Serdaigle mit son pouce et son index sur son menton pour montrer qu’elle réfléchissait, puis regarda le première année dans les yeux. Elle parla ensuite :


« Tu sais, c’est ce que j’ai dit il y a peu de temps, la réalité reste la chose la plus difficile à regarder. Un orphelin sait très bien qu’il ne reverra jamais ses parents, ainsi qu’un paralysé ne retrouvera jamais ses jambes. Puis, si l’orphelin est très bien dans une famille d’accueil ? Qu’est-ce qu’il va le pousser à vouloir retrouver ses parents ? Il est vrai que c’est assez gênant, il y aura toujours se mystère là dans sa vie, mais il aurait trop peur de savoir que par exemple son père était un psychopathe ! Et si le paralysé est très bien dans son fauteuil roulant ? Comme ça les gens le voient autrement et sont obligés de le connaître pour se former une idée, un opinion de lui. Il n’y a pas que le physique chez une personne, les gens qui entoureront donc ce paralysé devront voir au-delà de son handicap. C’est comme ça, c’est la vie. »

Puis elle s’arrêta, Zélie ne savait pas vraiment si elle avait réussi à faire comprendre son point de vue. Mais bon, elle avait essayé au moins. Puis le Poufsouffle n’était pas complètement idiot, il l’avait d’ailleurs prouvé précédemment.
Ensuite vint le fait que Dumbledore laisse le miroir là, c’est vrai c’était bizarre.


« Je ne sais pas pourquoi, je ne suis pas – et je ne le serais jamais – dans la tête de ce grand homme »

Elle esquissa d’un sourire et plongea ses yeux dans les yeux de la personne du miroir. Fallait y croire …
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MessageSujet: Re: Un moment où mieux vaut être seul [PV Zélie][terminé]   Un moment où mieux vaut être seul [PV Zélie][terminé] EmptyLun 20 Aoû - 9:50:15

Bill se demanda un instant s'il avait envie de croire réellement à ce qu'il voyait dans le miroir ; s'il avait envie de s'y accrocher pour le rendre réalisable... Non, vraiment, il ne pouvait être d'accord avec la Serdaigle sur ce point-là.

"C'est se faire beaucoup de mal de chercher à s'accrocher à l'envie de réaliser le truc qu'on voit dans le miroir. Tu vois, moi..."

Lui quoi au fond ? Avait-il envie de se battre jusqu'au bout pour ce désir-là, même si c'était probablement le désir le plus fort qu'il ait ? Non, pas vraiment au fond.

"Je veux dire... C'est peut-être un désir qui te pousse à y croire, qui te donne envie de te donner à fond, mais un désir reste un désir tout ce qu'il y a de personnel, avec tout ce qu'on a de problèmes en nous, avec tout ce qu'il implique de faux, de mauvais.... Je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire... Cela se trouve, ce désir que je vois n'est pas du tout ce que je pourrais faire de meilleur dans ma vie. C'est ce que je souhaiterais, c'est sûr, mais qui me prouve que ce n'est pas mauvais au final, que je ne pourrais pas faire bien mieux, même si je ne crois pas le vouloir pour l'instant ? Je crois que ce miroir est là pour nous permettre de prendre un peu de recul, pour nous faire comprendre que, justement, il ne faut pas s'accrocher à son désir mais avancer en donnant le meilleur de nous-même, non pour ce que l'on souhaiterait, mais pour ce qui nous est réellement destiné."

Il s'interrompit un instant ; il comprenait ce qu'il voulait dire, mais il n'était pas clair dans son propre esprit, alors pouvait-il l'être pour Zélie ? Il soupira légèrement.

"Je crois que Dumbledore a une trop haute opinion de nous. Il croit que nous sommes tous capables de prendre ce recul, mais c'est faux, il y en a plein ici qui ne peuvent pas et que ce miroir rendra fou. C'est toi-même qui a convenu que je risquais de devenir fou si je persistais à regarder mon reflet."

Bill ne répondit rien au sujet de la réalité et du fait que la SErdaigle ne s'y faisait pas. Ca, c'était à elle de cheminer, il n'avait rienà redire. Il se contenta de lui adresser un petit sourire compréhensif. Il voyait le changement d'expression sur le visage de la jeune fille et, de froid, parfois ironique qu'il était, il était devenu sympathique, agréable. Il lui sourit plus largement.

Il écouta ses paroles au sujet de l'orphelin et du paralysé, puis il hocha légèrement la tête en signe de compréhension, mais une moue dubitative restait inscrite sur son visage.


"Tu as peut-être raison, je comprends ce que tu veux dire. Mais... Justement, les hommes sont un peu fous parfois. L'orphelin ne réalise pas toujours que ce serait peut-être mauvais pour lui de retrouver ses vrais parents mais ça ne l'empêche pas de le désirer ardemment. Et le paralysé... Peut-être bien qu'il apprendra qu'il possède une force avec son handicap, mais cela l'empêchera-t-il vraiment d'avoir le désir fou et impossible, au plus profond de lui, de vouloir marcher, courir ?"

Il se tut et regarda Zélie. Il la trouvait sympathique ; elle lui avait prouvé qu'elle savait réfléchir et, même si tous deux n'arrivaient pas du tout aux mêmes conclusions, c'était intéressant de partager. C'était même passionnant, car il savait qu'avec la plupart des Poufsouffles, il avait tendance à s'entendre penser lorsqu'ils lui parlaient. C'était agréable en un sens, car il se savait parfaitement compris par ses vrais amis, mais au fond, Bill aspirait à bien plus que ça et c'était peut-être ça qui le démarquait des autres blaireaux.

Il sourit à la jeune fille lorsqu'elle parla de Dumbledore. Il était vrai que leur directeur était impossible à comprendre, et pourtant...


"Je n'ai jamais compris pas mal de décisions de Dumbledore, mais je reste persuadé qu'il sait ce qu'il fait. Je suis certaine que ses pensées dépassent de beaucoup les nôtres. En fait je lui fait confiance, je sais que c'est vraiment un grand sorcier et un homme généreux et attentionné."

Il se demandait pourquoi il racontait ça à Zélie. Il avait toujours beaucoup apprécié Dumbledore et il avait peu souvent l'occasion de le dire, peut-être était-ce pour cela. Il constata que la bleue t bronze avait à nouveau plongé son regard dans le miroir. Ce n'était pas la première fois que ses yeux y étaient attirés. Il savait qu'elle était comme lui, comme tous ceux qui rentraient dans cette pièce : faible face à ses désirs. Mais il savait par ailleurs que la jeune fille avait du caractère et il ne lui dit rien. Elle saurait s'en détacher seule. Il se contenta de l'observer avec sympathie, en silence, puis il ajouta :

"Peut-être au fond que ce miroir sert surtout à nous permettre de parler... Je ne sais pas, c'est peut-être l'idée de Dumbledore... Regarde nous : il y avait bien peu de chances qu'on discute d'un truc sérieux, comme ça, et ce ne serait peut-être jamais arrivé sans ce miroir."
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MessageSujet: Re: Un moment où mieux vaut être seul [PV Zélie][terminé]   Un moment où mieux vaut être seul [PV Zélie][terminé] EmptyMer 22 Aoû - 9:51:18

Zélie était assise, toujours en train de contempler le miroir. Si c’était ça son désir, en effet, elle n’allait vraiment pas se bouger. Mais ça dépendait des gens, il est vrai qu’un désir comme la rouquine n’était pas vraiment un désir, mais une d’occupation, d’obligation, par loyauté ou voire par amour maternel, mais bon, un désir : non. Ainsi font les gens quand ils ne veulent pas voir ce qu’ils ne croient pas. Ils tournent la tête, mais la Serdaigle ne pouvait pas, ne pouvait plus, détacher son regard de sa mère, oui, sa propre mère.
Elle avait les mêmes yeux verts, les mêmes cheveux roux virant du clair au foncé. C’était ainsi, où qu’elle aille de toute manière, elle voyait sa mère, elle était sa mère, rien à faire. La troisième année était là, à écouter et à essayer de comprendre les paroles du Poufsouffle. C’est vrai, si le désir qu’elle voyait était mauvais, très mauvais. Ca ne serait pas forcément bien, mais qu’est-ce que ça changé réellement ? Mais donner le meilleur de soi-même, ce n’est pas donné du bonheur pour les autres, loin de là.
La bleue et bronze hocha la tête avec une signe de compréhension, mais en même temps, elle ne comprenait pas. C’était bizarre, elle avait beau reliait les mots de Bill, et bien, le sens ne venait pas. Elle réfléchit pendant quelques instants, le temps de remettre ses idées en place. Puis elle prit la parole :


« Qui t’as dis que ce désir était la chose que tu pourrais faire de mieux dans ta vie ? C’est vrai, imagine qu’un petit garçon se voit avec un chien, tout simplement parce qu’il désir avoir un chien. Et ben, ce n’est pas forcément quelque de bon, mais pas de mauvais non plus, un chien, c’est un chien. Et si tu crois que ce désir pourrait être mal, alors il faut prendre encore plus de recul. Pour vraiment connaître la vérité, ce que tu penses vraiment de ton désir. Puis je ne crois pas au destin, je crois qu’il faut assumer ses actes le mieux possible. Si jamais … ‘Fin. Si tu arrive à réaliser ton rêve, ton désir, ce n’est seulement qu’après tu verras si c’était une bonne chose ou pas. Mais bon, y’a des gens qui désirent peut-être tuer une personne. C’est mal, mais c’est ce qu’ils désir le plus, c’est étrange. A chacun de voir ce qu’il fait de l’image de ce qu’il voit dans ce miroir. »

Puis Zélie haussa légèrement les épaules.
Quant à l’opinion que se faisait Dumbledore, la jeune fille ne savait pas quoi dire, certes le jaune et noir avait raison, en partie sûrement. Tout d’abord, la rouquine pensait que le directeur de Poudlard était quelqu’un de très intelligent, mais de très compliqué à la fois. Puis si ce vieil homme serait connu pour être logique, tout le monde pourrait connaître, comprendre ce qu’il faisait, et ça n’aurait plus de sens. Donc, Dumby devait avoir ses propres secrets, notamment celui du miroir du risèd. Zélie haussa une fois de plus les épaules.


« Je crois qu’il doit avoir ses raisons. Je crois aussi qu’on peut lui faire confiance. Nous ne sommes que des enfants mais bon, je pense que personne n’est assez bête pour se laisser avoir par un miroir. Quoi que, je ne sais pas. Si je t’ai dit que tu allais devenir fou à regarder ce miroir, c’est parce que moi-même, je suis déjà venue ici, et ce que je vois dans ce miroir je ne peux pas l’acceptait, ce n’est pas plus cher mon désir, ça ne peut pas l’être d’ailleurs. Donc je connais les choses, maintenant, je n’ai jamais pris le temps de prendre du recul, c’est vrai. »

La troisième année écouta alors Bill sur le fait de l’orphelin et du paralysé. Oui, il avait raison. N’importe quel orphelin voulait connaître ses vrais parents. A moins d’être totalement couper du monde ou de la réalité. Mais bon. Zélie avait ses idées sur ça, et le Poufsouffle en avait aussi. Tout était là, la différence. Ce n’est pas pour ça qu’ils ne pouvaient pas pour autant discuter, mais bon. Elle secoua doucement ses cheveux courts puis répondit :

« Tu as raison. Les gens sont fous… parfois. »

Puis le jaune et noir parla du directeur. Aha ! Il est vrai que c’était quelqu’un de généreux, enfin, peut-être mais Zélie n’avait pas encore eu le bonheur, la chance de le rencontrer. C’est vrai que si on le rencontrait ce n’était pas forcément une bonne chose ! Enfin ! A chaque fois qu’elle tournait la tête dans la Grande Salle c’était pour apercevoir le vieil homme à la longue barbe regarder d’un œil malin ses élèves. Tous en train de manger comme des sauvages. Bref, la rouquine admirait beaucoup Dumbledore, rien que pour le fait de supporter Rogue à table, ce qui était une très grande chose.

« Moué. Dumby est quelqu’un de… Bizarre mais bien. Oui, c’est quelqu’un de bien. Donc si il a mit ce miroir là, et ben il faut qu’il y reste. »

Puis la jeune fille replongea son regard dans le miroir. Elle allait devenir folle si ça continuait. Mais elle ne pouvait pas faire autrement. C’était comme ça. Sauf que là, Bill reprit vite la parole, donc Zélie n’eut pas le temps de redécouvrir tous les traits du visage de sa mère. Ce qui n’était pas plus mal tout compte fait.
« Permettre de parler »La bleue et bronze ne put s’empêcher de rire à la phrase de premier année. Bon, ce n’était pas censé être drôle, mais Zélie trouvait ça drôle, et puis, voilà.


« Désolée. Mais je ne suis pas du tout d’accord avec toi niarkhéhé Tu sais, souvent les gens viennent ici seuls, ils commencent pas à s’embarquer avec un ami, ou un ennemi, ça serait plutôt idiot. Si je suis là aujourd’hui, en même temps que toi, ce n’était qu’un pur et simple hasard. Mais bon, c’est vrai que si ce miroir n’existerait pas, je ne serais point montée ici pour le voir ! »

Elle regarda de nouveau le Poufsouffle.

« Tu sais quoi, ben t’es vachement intelligent pour un première année, et pour un Poufsouffle, ‘fin, façon de parler. Y’a une Serdaigle en première année – Lucy Duncan – Elle t’arrive pas à la cheville Very Happy »
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MessageSujet: Re: Un moment où mieux vaut être seul [PV Zélie][terminé]   Un moment où mieux vaut être seul [PV Zélie][terminé] EmptyMar 28 Aoû - 8:29:49

Bill écouta Zélie lui donner l'exemple du chien et il le médita quelques instants. Oui, son désir, c'était un peu comme un gamin qui désirerait un chien. Son sésir n'était pas mauvais, loin de là, il partait de l'envie de donner, de se sentir utile et encore plus aimé. L'enfant qui veut un chien veut apporter quelque chose à un compagnon et sentir l'affection de ce compagnon en retour. Son désir n'était pas mauvais, mais il n'était peut-être pas bon non plus. Certes, il lui paraissait pour le moment la chose la plus désirable, la meilleure au monde, unpeu comme le petit qui croit que son bonheur dépend de ce chien. Mais en réalité, l'action que Bill se voyait accomplir dans ce miroir était neutre. Oui, elle rendrait se sparents heureux, mais au fond... Ils l'étaient déjà, énormément, à leur manière, et Bill savait qu'il les rendrait aussi heureux, même plus, en leur montrant son amour pour eux, qu'en les comblant matériellement de ce qui leur manquait.

"Au fond on est d'accord. D'autant plus que moi non plus je ne crois pas au destin. Et justement : chacun est libre face à son désir, libre de tenter de l'accomplir ou au contraire de penser qu'il est impossible et de se jeter à fond dans quelque chose de réalisable. Mais moi je crois que ce n'est pas nécessaire de le réaliser pour savoir s'il est bon ou mauvais. Tu vois... Pour le mien, eh bien je pense qu'il serait plutôt bon... J'en suis sûr même, mais de le voir en face m'a aussi fait réaliser qu'il n'était absolument pas garanti que je le réalise et que je pouvais faire de ma vie d'autres choses tout aussi bonnes, même si pour l'instant je ne les désire pas."

C'était curieux comme Bill trouvait difficile de parler de son propre désir, et Zélie non plus ne l'évoquait pas clairement. Certes, ils étaient souvent intimes, mais cela prouvait aussi, pour le rouquin, qu'ils étaient quelque chose que l'on voulait garder jalousement, que l'on ne voulait pas partager, et plus par besoin d'avoir quelque chose en son contrôle que par souhait de garder l'image confidentielle. Mais le garçon se garda bien de faire part de ses sentiments à l'aiglonne.

D'ailleurs, celle-ci, tout comme il l'avait été, semblait irrésistiblement attirée par son reflet. C'était quand même dangereux, malgré tout ce qu'il avait pu dire sur le directeur, de laisser ce truc là. Il rit à son tour lorsque son interlocutrice rit de sa remarque sur le fait que le miroir pouvait permettre aux gens de se parler. Certes, cr'était unpeu naïf, mais Bill n'en démordit pas.


"Bien sûr que les gens viennent ici seuls. Mais ensuite les gens se croisent, les gens échangent. Bien sûr beaucoup ne voudront même pas parler de ce qu'ils ont trouvé. Mais quelques-uns en discuteront peut-être, échangeront, se feront réfléchir. Certes, c'est un hasard qu'on se soit trouvés ici tous les deux, mais on aurait très bien pu se croiser dans le couloir non loin de cette porte, se demander : "tu sais ce qu'il y a là-dedans ?" et hop ! Ca aurait lancé la conversation. Enfin, je ne sais pas..."

Il rit à nouveau.

"J'admets que c'est un peu tiré par les cheveux."

Lorsque le regard de Zélie se posa sur lui, il se demanda ce qu'elle allait trouver à lui dire, il sentait qu'elle allait lui faire une remarque et il éclata de rire lorsqu'elle lui déclara qu'il était intelligent pour un première année et pour un Poufsouffle. Cela l'amusait toujours, cette remarque sur les Poufsouffle, il ne s'en était jamais offusqué, et ccette fois il se sentait même flatté qu'une troisième année, qui plus est de Serdaigle, lui dise ces paroles. Mais lorsqu'elle évoqua Lucy, il eut un sursaut de surprise que la bleu et bronze ne put manquer. Tiens ? Pourquoi évoquait-elle justement cette fille qui préoccupait en ce moment une grande partie de ses pensées ? Il n'avait jamais imaginé que le problème qui touchait son ami Emilien puisse provenir d'un manque d'intelligence de Lucy. Mais à présent que Zélie lui disait qu'elle ne lui arrivait pas à la cheville, il y avait matière à réfléchir ! Au fond, cela arrangeait pas mal de choses si c'était elle qui se comportait bêtement. Mais le jaune et noir ne parvenait pas vraiment à y croire. Le problème, c'était surtout la réaction trop impulsive d'Emilien. Il avait parlé à Lucy au bord du lac plus tôt dans l'année et elle lui avait paru une fille très intéressante, d'ailleurs, si Emilien était son meilleur ami, ce n'était probalbement pas sans raison. Sa curiosité était trop forte et il ne put s'empêcher de parler.

"Qu'est-ce que tu lui reproches à Lucy Duncan ?"

Sa question n'avait rien d'une critique, elle exprimait simplement une envie de savoir.

"C'est que je la connais un peu et... enfin, j'aime bien savoir ce que les gens peuvent en penser."

Il n'avait pas du tout envie de donner se spropres sentiments sur la Serdaigle de son année, d'ailleurs avait-il réellement une opinion sur elle ? Mais s'il pouvait en savoir plus, c'était toujours ça de pris.
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MessageSujet: Re: Un moment où mieux vaut être seul [PV Zélie][terminé]   Un moment où mieux vaut être seul [PV Zélie][terminé] EmptyVen 31 Aoû - 8:08:38

Zélie ne voulait pas partager son désir. C’était clair. Mais pas par jalousie, plutôt par honte. Si ce miroir disait vrai, ce qu’elle voulait le plus c’était de parler à sa mère. Or, elle n’avait pas eu le courage. Non, ce n’est pas ça. Elle vivait bien avec ses parents, d’ailleurs, la rouquine était plutôt gâtée, comme une fille unique. Comme une fille unique française. Ce n’est pas non plus que la mère de Zélie ressemblait à celle du livre « Vipère au poing », non. C’était juste le fait que sa mère, était trop … Mère poule. Et si la Serdaigle aurait pu avoir un peu plus de liberté, et bien elle n’aurait pas été comme ça. C’était ainsi maintenant, elle n’y pouvait pas grand-chose. Jamais avant Poudlard la troisième année avait ouvert la bouche. Enfin, si, mais pas pour parler. Jamais, avant que le choixpeau magique ne crie : « Serdaigle » elle n’avait émit un son, prononcer un mot. Elle n’était pas muette, elle s’était renfermée dans son silence. Et elle ne regrettait pas. Non. Alors pourquoi ce fichu miroir lui montrait qu’elle voulait discuter, revoir sa mère ?! C’était ça qui agaçait, inquiétait Zélie, et plus qu’un peu. Et une chose était sûre, c’était que ce n’était pas le destin. Il y avait autre chose.

Bill avait raison par rapport à ce qu’il venait de dire, chacun était libre de réaliser son désir, ou bien alors de le mettre de côté. Zélie, elle, le mettrait de côté, du moins pour le moment. Puis, le Poufsouffle parla légèrement de son désir à lui. En tout cas, la rouquine savait que ce que voulait le plus le jaune et noir et réalisable, et non impossible. La capitaine de Quidditch réfléchit une bonne minute aux paroles du première année. Ce n’était pas le problème de faire des choses bonnes ou pas dans la vie. Le problème était de savoir si on pouvait les faire. Et dans ce cas-là, on ne devait pas, on ne pouvait pas se poser de questions.


« Tu ne désires pas ton désir ? Atta, j’ai pas compris. Si tu es sûr que ton désir est bon, que finalement tu peux le réaliser. Pourquoi tu ne le fais pas ? ‘Fin, je sais, tu es peut-être trop jeune, je n’en sais rien. En même temps, ce n’est pas parce que tu as un désir que tu dois forcément le désirer au point de vouloir vraiment vraiment le réaliser. Je ne sais pas. C’est bizarre. Je crois que chacun est libre, comme tu l’as dit, de faire ce qu’il veut avec son désir, voilà tout. »

De toute manière, il n’y avait rien de plus à rajouter. C’était comme ça. Dumbledore pouvait avoir les meilleures raisons du monde pour avoir laisser ce miroir là, ça ne changeait rien. On a tous un désir, plus ou moins beau. Et ce n’est qu’à nous, et à nous seuls de faire les choses pour qu’il prenne vie. Ce n’était pas plus compliqué.

Zélie ne put s’empêcher encore une fois de regarder le miroir. Si seulement elle pouvait arrêter ça. Franchement, elle voyait bien, elle savait bien ce que reflétait le miroir. Alors pourquoi devait-elle toujours tourner la tête pour regarder encore et encore ?
Puis Bill reprit la parole. En effet, c’était plutôt compliqué. Et seul le hasard avait fait venir Zézette ici même. Rien d’autre. D’ailleurs. Elle avait marchait jusqu’à tomber devant cette porte comme les autres. Mais plus attirante ce jour-ci. Le hasard. C’est tout.
La rouquine rigola légèrement puis :


« C’est même un petit peu beaucoup tiré par les cheveux. »

Ensuite, le Poufsouffle prit un air surpris. Dès que Zélie avait prononcé le prénom de Lucy. Ils étaient dans la même année, et donc dans la même classe. C’était plutôt logique qu’il la connaisse. Mais bon, la bleue et bronze ne savait pas vraiment s’ils étaient amis, d’ailleurs peu lui importait. Elle sentait bien qu’elle avait commis une erreur, puisque Bill lui demanda ce qu’elle pensait de Lucy. Le ton empruntait n’était pas agressif, mais ça remit en place les idées de la jeune fille. Elle ne reprochait rien du tout à sa consoeur. Rien. Sauf que. Sauf qu’elle n’avait pas sû gagner de points au cours de métamorphose niarkhéhé Alors que Zélie lui avait bien dit d’essayer tout de même. Bref. Ca elle ne le dit pas au Poufsouffle, sinon, il allait croire que la rouquine torturait Lucy et l’obligeait à gagner des points pour Serdaigle, même si c’était la vérité. Bref.

« Elle est un peu idiote ! niarkhéhé D’ailleurs, je l’accuse d’avoir essayé de tuer Clarisse McBrien. Ouep, j’croyais qu’elle était morte la pauvre ! Mais bon, sinon Lucy est très jolie, et doit être intelligente, enfin, elle doit avoir des capacités mentales puisqu’elle est à Serdaigle. »

Elle se tut. Peut-être que le jaune et noir était amoureux de Lucy. Nen. Elle avait déjà un p’tit ami. Un Serpentard. C’était impossible. Elle esquissa alors d’un petit sourire, en espérant qu’elle n’avait pas dit trop de bêtises sur la première année.
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MessageSujet: Re: Un moment où mieux vaut être seul [PV Zélie][terminé]   Un moment où mieux vaut être seul [PV Zélie][terminé] EmptyMar 4 Sep - 8:39:26

"Oh si ! Je désire mon désir !"

Bill avait parlé avec plus d'emphase qu'il ne l'aurait souhaité. Oui, il le désirait, oui, à tel point qu'il lui était difficile de détacher son regard de ce miroir, comme ce l'était visiblement pour Zélie. C'était, il s'en rendait compte, ce qu'il désirait le plus au monde. Mais... Mais... C'était curieux. Au fond, c'était elle qui, sans le savoir, l'avait fait réfléchir.

"Tu vois, si tu n'étais pas arrivée, je pense que je ne serais pas devenu fou. Je serais parvenu à arracher mon regard de ce truc infernal, mais seulement pour ne plus cesser d'y penser, pour orienter toute ma vie vers ça, toutes mes actions, et j'y serais revenu régulièrement pour me rassurer, me motiver. Mais tu es arrivée, j'ai pu parler tout de suite, oublier cette image. Et je me rends compte à présent que ce n'est pas une vie, de se baser sur un désir. Je préfère me baser sur ce que mon présent me dit. Si j'entrevois une opportunité de réaliser ce désir et si à ce moment-là je le désire toujours autant, bien sûr que je le réaliserai. Mais je ne veux pas passer ma vie à tendre vers cette chose qui au final, n'est peut-être pas la meilleure qui soit, même si elle me le paraît à moi. Je veux vivre dansl'instant et non dans une projection qui n'arrivera peut-être pas, donner le meilleur de moi-même à mes amis, à ma famille chaque jour et, si un jour ça me conduit à réaliser ce désir, tant mieux."

Il soupira et déglutit. Il avait parlé longtemps et n'était pas sûr d'avoir beaucoup éclairé la Serdaigle. Puis, réalisant quelque chose, il ajouta avec un sourire :

"Ne crois pas que je manque d'ambition. Même si c'est encore très lointain, je commence déjà à avoir des envies de formations, de métiers, de grandes choses... Mais ça, ce n'est pas une ambition. C'est un désir, que je crois être totalement un don de moi vers les autres mais qui somme toute, est la chose la plus égoïste que je n'aie jamais envisagée."

Car oui, c'était ça le vrai problème. Il souhaitait rendre heureux, mais rendre heureux comment ? Le plus grand bonheur de sa famille n'était-il pas d'avoir son amour ? Et ça, ils l'avaient pleinement et ils le savaient. Lui voulait en plus les combler de ce qu'ils n'avaient jamais eu, l'aisance matérielle, et finalement, le seul résultat que ç'aurait eu serait que ses parents, sa soeur auraient eu trop de reconnaissance pour lui, n'auraient jamais pu lui rendre la pareille, se seraient toujours sentis redevable et quelque part, c'était une satisfaction pour lui de le voir. C'était horriblement égoïste...

Lucy, un peu idiote ? Bill ne put s^'empêcher d'émettre un petit rire à cette pensée. S'il ne jugeait jamais d'avance les personnes, il avait pris assez de temps à présent pour pouvoir affirmer que, oui, quelque part, Lucy était assez idiote. Emilien avait beau avoir un caractère de cochon et posséder la plupart des torts dans leur histoire stupide, elle ne faisait absolument rien pour comprendre ce qui le motivait et elle ne semblait même pas réaliser qu'il était tout simplement jaloux...


"Oui, des capacités mentales, ça c'est certain qu'elle en a. Elle se débrouile pas mal en cours, même si j'ai l'impression que ce n'est pas tellement quelqu'un qui aime travailler."

Il se tut, après tout Lucy n'était même pas une amie et il n'avait pas grand-chose à penser d'elle. De plus elle était plutôt gentille, très jolie, c'était vrai, et, tant pis pour ce que pouvait en penser son ami Emilien, elle avait choisi comme petit ami un garçon fort agréable, sympathique et aux manières, bien qu'elles puissent paraître ridicules, très courtoises et que Bill appréciait. Tuer Clarisse ? Cette fois, Bill éclata carrément de rire. Il n'était pas au courant de cette histoire et se demandait bien ce qui avait pu se passer, mais Lucy semblait bien avoir son petit caractère et il n'aurait pas été étonné de savoir que ce n'était pas un incident mais quelque chose de volontaire. Pourtant, il préféra ne pas poser de questions, malgré sa curiosité.

Il vit le petit sourire de Zélie et comprit qu'elle était un peu embêtée par le sujet. Il sourit à son tour, plus largement.


"Oh ne t'en fais pas, en fait Lucy je ne la connais pas vraiment, tu vois ? Je suis l'ami de son meilleur... enfin de son ex meilleur ami, Emilien, tiens, un Serpentard lui aussi. Et bon, il a quelques problèmes avec elle, c'est pas tellement un secret depuis qu'elle sort avec Stanislas, ce garçon très raffiné de Serpentard, je ne sais pas si tu vois qui c'est. J'aime beaucoup Emilien, mais ilne parle pas... pas beaucoup tu vois ? Alors j'aime bien en savoir plus sur Lucy quand je peux. Et puis..."

Il prit le ton de la confidence mais il était toujours souriant.

"Je suis très curieux, mais parallèlement je déteste être indiscret alors j'échappe à tous les potins, à tous les ragots parce que je n'aime pas les rumeurs dont je ne suis pas sûr du fondement. Ce qui fait que je loupe en même temps plein de choses vraies, comme la liaison entre Stan et Lucy, que je n'ai apprise que bien plus tard de la bouche d'Emilien."

A nouveau, il marqua un silence. Il ne voulait pas trop s'engager sur cette voie, il ne souhaitait rien révéler à propos de son ami Serpentard.

Tandis qu'il pensait, son regard dériva lentement et il ne s'en rendit compte que lorsqu'il se trouva à nouveau plongé dans la contemplation de son reflet désiré. Il ne put s'empêcher de le garder accroché quelques instants, puis il s'en arracha pour regarder à nouveau Zélie.


"C'est vraiment fou ce miroir. Je sais que ça ne vient que de moi, mais c'est presque comme s'il aspirait mon regard. Je déteste ça."

Et il se détourna un peu plus, se déplaçant pour toujours voir Z2lie tout en tournant le dos au miroir.
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MessageSujet: Re: Un moment où mieux vaut être seul [PV Zélie][terminé]   Un moment où mieux vaut être seul [PV Zélie][terminé] EmptyMar 11 Sep - 13:25:05

Zézette était quelqu’un d’extraordinaire. Voilà comment commencer un post sans avoir la moindre idée de ce qui va suivre. niarkhéhé Non mais, le pire c’est que cette phrase n’est pas idiote du temps. Bill venait juste de le dire, de prononcer une phrase qui malheureusement n’aurait pas dû. Ou heureusement, enfin, ça dépend de où on lit ça. Breffons.. Le Poufsouffle venait de dire que si Zélie n’aurait pas eu la merveilleuse idée de venir se reposer en paix dans cette salle, il serait devenu pas devenu fou. Suspect Mais siii ! Il serait devenu fou ! Gnah. Ca clochait là. La rouquine se mit donc à essayer d’écouter et à comprendre la suite des paroles du jaune et noir. Ce n’était pas logique, parce que en plus elle venait de se tromper lamentablement. Oui. Il n’était pas devenu fou. Tant pis pour lui. Ou tant mieux. Là aussi, c’est une phrase à double sens. Droite gauche. Zélie arrivant de droite trouvait ça bien dommage.
Mais bon, malgré l’orgueil de la Serdaigle qui était on va dire, très vexé, elle réussi à réfléchir. Les mots de Bill voyageaient calmement dans sa tête, et elle était bien entendu obligée d’y mettre un sens à ces mots. Sinon, c’est elle qui deviendrait folle. En fait, là maintenant, tout de suite, Zélie n’avait qu’un sel problème. Après une bonne demi-heure de blablatage, très intéressant soit dit en passant, la jeune fille avait du mal à se concentrer. Oui, vous devait bien le savoir. Zézette n’arrivait normalement pas à se concentrer sur un sujet de conversation plus de cinq minutes, bon, là elle venait de battre son record. Pas mal, pas mal du tout. Mais là, la bleue et bronze avait du mal à comprendre. Elle avait beau être à Serdaigle, et être un fille tout à fait exceptionnel, et ben nen. Son regard allait du miroir à Bill. En prenant les mots de celui-ci, sans pour autant ne pas avoir l’air intéressée. Elle aimait bien discuter, ce qui est vrai en plus. Mais ce qu’il l’étonnait c’était la maturité de Bill. En plus d’être un bon joueur de Quidditch, il était quelqu’un d’intelligent. Y’en a qui ont de la chance …

Un désir est quelque chose que l’on veut au plus profond de soi, d’accord, pour Zézette faut chercher loin. Mais bon, le verbe « vouloir » est un verbe bien pervers. C’est vrai. Je veux. Tu veux. Il veut. Il faudrait dire : je voudrais. Mais là ça ne changerait rien du tout. Quelque chose que l’on veut, que l’on désir, est généralement quelque chose de trop beau, trop grand, trop intouchable. Même s’il est vrai qu’il peut arriver à Zézette de dire « Je veux un bonbon », mais ce n’est pas la même chose, vous vous en rendez bien compte niarkhéhé
C’est pour cela que les yeux verts de la rouquine s’arrêtèrent brusquement à la fin de la dernière phrase du Poufsouffle. Il avait raison, oui, mais comme d’habitude, en partie. Du moins pour Zélie. Mais n’oublions pas, les deux jeunes gens avaient beaucoup de différence, sinon ça ne serait pas drôle.


« Ben. Moi je ne sais pas ce que je veux faire plus tard pourtant je ne manque pas d’ambition. Ou peut-être bien que si. Ha.. J’avais jamais réfléchi à ça.. Bizarre. Mais bon, je crois que tu es encore jeune, et moi aussi, pour que nous réalisions de suite nos désirs. C’est trop .. Trop dur. Enfin, pour moi. Je sais, je parle toujours de moi, mais bon, j’aime pas parler à la place des autres, tu m’excuseras … Ou pas. »

Haha ! Elle était inteligente n’est-ce pas ?! Dans ces paroles-ci on ne dirait pas que Zélie est une fille complètement étrange et folle hun ?! Fufufuh. Puis bon, c’est vrai que vivre au présent n’était pas une mauvaise chose. Vivre au jour le jour. Intéressant tout ça. Très intéressant. D’ailleurs, Zézette était un peu comme ça. Bien sûr, elle se demandait ce qu’elle allait le mettre le lendemain. Ou plutôt non, parce que de toute manière, elle mettait tous les jours la même chose, c’est-à-dire son uniforme. Mais par exemple, vendredi elle réfléchirait déjà à ce qu’elle allait mettre le week-end ! Héhé ! Donc finalement, nous ne vivons au jour le jour qu’en partie. Mais ce n’était pas bête, en effet.

Maintenant, vous allez me dire. Zézette el en avait rien à foutre de son désir. Ouais. En fait oui, ce n’est pas faux. Mais comme Bill l’a très bien dit, elle aussi vivait au jour le jour. Et si un jour (jour niarkhéhé Hahem..) elle voulait réaliser ce qu’elle voulait vraiment, et bien ça se ferait comme ça. Comme si une petite ampoule se mettrait à clignoter doucement au dessus de sa tête rousse.
Mais bon, heureusement que les deux élèves s’étaient mis à parler de Lucy, Lucy Duncan. Connaissance petite, petite connaissance de la Serdaigle. J’ai bien heureusement, sinon Zézette n’aurait pas trouvé quelque chose d’intelligent à ressortir au Poufsouffle. Déjà qu’elle avait un air idiot sur le visage, mais si en plus elle faisait vraiment comme si elle était idiote, c’était la fin.
Donc, Lucy première année à Serdaigle. Bleue de partout. Jeune et insouciante. Très innocente aussi. Zélie n’avait vu Lucy que deux fois. Une fois pour la forcer à gagner des points en cours de métamorphose, et une autre fois où elle l’avait trouvé en compagnie de Clarisse, qui gisait dans les escaliers de la salle commune. Alors autant dire que la rouquine s’était fait une idée précise de la personnalité de la première année.
Puis Bill dit que Lucy avait des capacités mentales. A coup sûrs. C’était vrai. D’ailleurs, Lucy était une Serdaigle, donc, voilà.
En fait, ce qui embêtait Zélie c’était qu’elle était en train de parler d’une Serdaigle, sûrement très gentille. Bon, Lucy n’en saurait jamais rien, sûrement. A moins que Bill aille tout rapporter, mais ça étonnerait la bleue et bronze.
Pourtant, autre chose embêtait Zézette. C’est vrai, piitètre que le jaune et noir était amoureux de Lucy. Henhen. Nen. Elle s’était déjà dit ça quelques instants auparavant, ça ne pouvait pas aller. Bill, Lucy. Lucy Bill, ça ne collait pas. Vraiment pas. Mais bon, il y toujours des exceptions !! Et wai.

Puis Bill raconta la vie des premières années. Enfin, plutôt la vie de Lucy. Ce qu’avait pensé Zélie avant était confirmé. La première année avait déjà un petit ami, Stanislas truc machin chose. La rouquine hocha la tête au Poufsouffle et dit :


« A vrai dire, je ne connais que Lucy. J’ai déjà entendu parler de ce … Gatgreen là… Mais heu, sinon l’autre. Emilien, ‘connais pas. En même temps, j’ai pas vraiment la mémoire des noms hun ..
Mais bon, j’adore les potins. Je ne suis pas quelqu’un de curieux .. En fait si, je suis très curieuse. Alors atta, je récapitule. Emilien était le meilleur ami de Lucy, mais il est jaloux de Gatgreen. C’est ça ? Mais heu .. Il a quoi ce .. Stanislas. Puis qui a eu l’idée de lui coller un prénom aussi .. Bourge ?! »


Bourgeois. Tout le monde avait comprit. Bon, Zézette n’avait rien contre les bourge hun.. Mais elle imaginait déjà ce Serpentard blond, avec des lunettes ronde avec beaucoup d’idée complètement à côté de la plaque. Normal, Serpentard rime avec toujours en retard. Et pas Serdaigle tongue
Ensuite, Zélie remarqua que Bill était un nouvelle fois plongé dans la contelation du miroir. Etrange, tout comme la rouquine d’ailleurs, les deux élèves étaient comme stupéfixiés. Ouais, en quelque sorte quoi …
Puis il reparla à la Serdaigle, dos au miroir. En effet. C’était complètement fou ce miroir. Mais cette école était complètement folle. Donc, dans la normale, c’était normal. Héhé..


Soudain. Zézette remarqua une énooooorme araignée glisser sur le miroir du risèd. Elle cherchait peut-être à manger. Mais encore quelque centimètres et elle arriverait au niveau des épaules de la de Zélie. Et ça, la jeune fille n’appréciait pas du tout.
Elle laissa donc échapper un tout petit cri, pris par les épaules le jaune et noir, le retournant pour qu’il soit face au miroir, encore une fois
.

« R’gaaaaaaarde !! Une araignée !!! Elle va attaquer ma Man’man ! Shocked »
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MessageSujet: Re: Un moment où mieux vaut être seul [PV Zélie][terminé]   Un moment où mieux vaut être seul [PV Zélie][terminé] EmptyMer 12 Sep - 7:46:22

"Oui, on est très jeunes, surtout moi."

Il rit avec légèreté, il aimait bien l'idée d'être aussi jeune. Bah, il ne réalisait même pas vraiment ce que ça pouvait impliquer de savoir qu'il atteindrait sa majorité à 17 ans, donc dans seulement six ans. Pour le moment, six ans lui paraissaient une éternité.

"On a tout le temps de penser à ce qu'on veut vraiment. Pour l'instant, moi je dis, travaillons du mieux qu'on peut, donnons notre maximum, et après on verra. L'école est superbe, on a de bons professeurs dans l'ensemble et on a des amis. Que demander de mieux ? Alors profitons au maximum sans trop se faire de bile."

A vrai dire, c'était ce que lui faisait clairement la plupart de son temps. Il était peu préoccupé et il tentait de distribuer le plus posssible de joie autour de lui et d'en bénéficier lui-même. Telle était sa ligne de conduite. Sa discussion avec Malicia lui avait bien fait entrevoir ce qui existait après Poudlard, elle parlait de devenir Langue de Plomb et l'idée avait plu au jeune Bill qui de toute façon était charmé par toutes les idées de métiers qui lui semblaient exceptionnels. Mais ce n'étaient pour lui que des observations, il n'y avait jamais réfléchi sérieusement.

Bill sourit en entendant Zélie appeler Stan Gatgreen. Après tout, on s'en fichait complètement de quel pouvait être son nom, mais il trouvait cela amusant. Son sourire fadit légèrement lorsqu'elle lui demanda des précisions, avouant qu'elle était curieuse. C'était ennuyeux, mais après tout, c'était sa faute à lui s'il avait commencé à raconter la vie de Lucy. Le problème, c'est qu'il ne savait tout ça que par Emilien. Il n'avait pas reparlé à Lucy, à part pour un bonjour, depuis leur rencontre au bord du lac au tout début de l'année. Quant à Gatween... Il l'avait croisé de nombreuses fois en cours, mais à part ça, il ignorait tout de lui, si l'on exceptait les propos peu flatteurs qu'Emilien avait dits à son sujet, propos que Bill attribuait plus à la jalousie qu'autre chose et n'était pas prêt à croire en bloc. La preuve, c'était que Milou trouvait STanislas moche à souhait, quand Bill, lui, le trouvait raffiné et mignon. De toute façon, il s'était trop mouillé et il allait lui expliquer, comme s'il le faisait d'un regard extérieur, essayant d'oublier que c'était Emilien qui lui avait tout appris.

Le rouquin éclata de rire lorsqu'elle demanda qui lu avait collé ce prénom de bourge.


"Oui, tu as tout compris. Stan et Lucy sortent ensemble, Emilien le trouve affreux, répugnant,insignifiant, stupide, enfin mets tous les mots que tu veux qui vont dans ce sens, tu ne tomberas pas à côté de ce que pense Emilien. Alors il te dira que c'est simplement par souci de protéger sa meilleure amie, mais moi j'ai l'intuition qu'il est jaloux, même si moi j'y connais rien à ces histoires-là."

Il rougit légèrement, se sentant un peu idiot de dire ça.

"En fait, ça me fait un peu drôle qu'ils aient déjà de telles histoires à cet âge, enfin, c'est le mien quoi. Quant au prénom de Gatween, ben oui, en fait... Disons que je crois qu'il descend d'une famille très noble, en tout cas il en a les manières, les expressions, l'intonation et tooute la façon de parler. J'ai été un peu surpris la première fois que je l'ai entendu vouvoyer des élèves et prononcer des mots que je ne connais même pas. Mais bon, on s'y fait. Si tu me demandais mon avis personnel, je dirais que je le trouve très charmant dans ses manières et que je le crois très gentil. Mais après tout, je ne le connais pas du tout."

Il y eut un petit silence durant lequel Bill tenta de remettre ses idées en place, dos au miroir. Son désir... Son amitié improbable avec Emilien, si différent de lui, et qui était pourtant l'amitié qu'il chérissait peut-être le plus... Cette discussion avec Zélie, improbable elle aussi... C'était tellement curieux et fantastique la vie et les événements qu'elle laissait se provoquer...

Soudain, alors qu'il était encore plongé dans ses pensées, il sentit Zélie le retourner brusquement face au miroir en lui criant de regarder. Mais qu'est-ce qu'il lui prenait ? Elle était folle ! Elle qui l'avait mis en garde contre ce miroir, elle voulait maintenant qu'il le regarde ? Ca n'allait plus du tout. Il n'avait même pas fait attention à la suite des paroles de la jeune fille, il était là, bouche bée, le regard hébété. C'est alors qu'il la remarqua, l'horrible araignée qui glissait lentement et qui, à présent, venait d'atterrir sur l'épaule de la jeune Serdaigle. Bill était habitué aux bêtes en tout genre, ayant beaucoup travaillé avec son père dans les champs, mais ce n'était pas pour autant qu'il appréciait ces petits êtres noirs et poilus à huit pattes. A présent qu'il refaisait face au miroir, il revoyait son reflet, le regard heureux que lui adressait sa soeur... Ce n'était pas le moment, visiblement, Zélie ne supportait pas les araignées et il devait agir. Arrachant pour la énième fois son regard au miroir, il se leva et, du revers de sa manche, il balaya la bestiole de l'épaule de la bleu et bronze. Elle tomba par terre mais se remit aussitôt en marche en direction du pied de Zélie. Sauf qu'à présent, elle était parfaitement à sa merci. Levant son pied gauche, Bill le reposa avec violence sur le dos de l'araignée. Lorsqu'il le releva, il ne restait qu'un tas informe et noir dans lequel on pouvait reconnaître des pattes et une tête, le tout complètement applati. Bill était toujours debout à côté du petit cadavre et il adressa un sourire faussement triomphant à la rouquine.[/i]

"Voilà, à présent, tu pourras dire que je suis un héros et que je t'ai sauvé la vie."

Il se mit à rire, l'idée d'être un jour un héros réellement l'amusait et lui paraissait totalement improbable. Il aimait être gentil et rendre service, mais il était persuadé que sa vie ne l'emmènerait jamais vers les sommets de la célébrité que l'on obtient par des actes d'héroïsme. Puis, considérant le corps mutilé de l'araignée, il demanda :

"Tu connais un sort pour nettoyer ça ? Moi, j'ai l'impression pour l'instant de n'utiliser ce que j'apprends que dans les cours et de ne rien connaître de franchement utile."

Il y avait bien le sort aguamenti, mais d'abord le grand écossais le maîtrisait très mal, et puis il se demandait à quoi ça aurait franchement servi de faire couler de l'eau s'il n'avait rien pour enlever les restes de l'araignée. Il devait bien exister un sort... Quelque chose... Le jour de son expédition dans la forêt interdite, ce jour assez mémorable d'ailleurs, il avait vu l'une des deux grandes nettoyer sa copine en utilisant un sort qui avait enlevé toute la boue qu'elle avait sur elle. Vivement le jour où, comme sa mère, il pourrait tout faire avec sa baguette...

Bill se rendit compte qu'il n'avait aucune notion du temps qui avait pu passer depuis qu'il était entré dans cette pièce si étrange. Peut-être était-il déjà l'heure du déjeuner ? Il n'en savait rien et Bill ne portait jamais de montre, il détestait avoir une preuve du temps qui défilait inexorablement accrochée à lui. Il se souvint brusquement qu'il avait promis de prêter son devoir de métamorphose à un camarade de Poufsouffle avant le repas et il se sentit mal à l'aise. Il se rapprocha de Zélie, toujours souriant.[/i]

"Tu as une idée de l'heure qu'il est ? Avec toute notre discussion je n'ai pas vu le temps passer."

Il garda quelques instants le silence, considérant le visage de la jeune fille et mêlant le bleu de son regard au vert du sien. Puis, avec un petit sourire sincère, il ajouta :

"D'ailleurs, j'ai beaucoup aimé parler avec toi."

Puis, se mettant à rire :

"Et votre équipe joue drôlement bien au Quidditch, vous n'avez absolument rien à nous envier."
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