Comment faire taire une Serpy...

Après avoir essayé de se réconcilié avec son frère jumeau, qui fut un échec, Fred avait reçu une nouvelle effarante. Une nouvelle à laquelle qu'il aurait voulu que cette personne se taise à jamais. Il y avait UNE élève qui savait ce qui s'était déroulé dans la salle des trophées. Si cela se savait, c'était sûr et certains que Fred serait renvoyé de Poudlard et il en avait aucune envie ! C'était surtout pour ne pas subir le courroux de sa mère !!!

Fred gambadait donc dans les couloirs, l'air assez inquiet mais furieux à la fois. Il était seul sur ce coup, il devait absolument trouver quelqu'un pour l'accompagner à la rencontre de Jill Dummings. Malheureusement il ne voyait que des Serdaigles et des Poufsouffles tout le long. Aucun Gryffondor comme par hasard !!! Jill était à l'autre bout du couloir à portée de vue. Fred marchait le long du mur quand soudain une porte s'ouvrit brusquemment juste devant son nez, à quelque millimètres il était sûr d'y passer.

- Hé ! Fais gaffe à ce que tu...

Mais il s'arrêta en pleine phrase, c'était Une Gryffondor !!! Enfin ! Fred ne prit même pas le temps de lui dire bonjour qui la pris par la capuche de sa cape et avança tout droit. La pauvre Parvati n'ayant rien demandé...

- Si tu m'aides sur ce coup, je te promet de te donner toutes les farces que tu veux jusque la fin de l'année, ok ?

Surprise, Parvati Patil ne dit rien sur le coup, elle devait forcèment réfléchir à ce qui se passait en cemoment. Pour Fred c'était sûr, elle allait marcher dans la combine et il continua donc à marcher jusqu'à Jill, il lâcha enfin Parvati. Il chuchota juste quelques mots juste avant de parler à Jill.

" Il faut m'aider, elle sait par rapport à l'affaire de la salle des trophées... "

Puis d'un grand sourire, il prit l'épaule de Jill et la regarda droit dans les yeux.

- Ecoute moi toi. Si tu tiens vraiment à rester en entier, il vaut mieux pour toi de ne rien dire de ce qui s'est passé dans la Salle des Trophées, c'est clair ?

Jill cligna des yeux plusieurs fois. Elle était certes maligne et avait à présent un "bouton" à appuyer. Fred insista sur le regard, il espérait à présent qu'elle se taise.

-SNIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIFFFFFFFFF!!

Des larmes et des reniflements: de quoi faire une Parvati archi-moche, et donc, pas très jolie ~~(ouah, la déduction )~~ Pourquoi tant de chagrin ? Seulement à cause des garçons, elle pleurait sa solitude dans cette salle de classe infecte et pleine de poussière, pour remonter le moral, il y a mieux, je sais.
Pourquoi n’avait-elle pas tout simplement confiée ses problèmes à Lavande ? Pour ne pas briser son petit nuage, voilà tout. Lavande et Kaelir étaient très heureux ensembles, pourquoi irait-elle embêter sa meilleure amie avec des problèmes insignifiants ?? Je vous le demande !!

*Va falloir que je sorte d’ici...*

D’un pas très peu énergétique, Parvati se dirigea vers la porte et l’ouvrit à la volée, manquant de briser le nez à Fred Weasley.

Bof... Pomfresh sera lui remettra à la bonne place, en attendant, il fallait qu’elle se cache ; elle était affreuse !! Cette idée ne fonctionna pas, disons que Fred l’avait pris violemment par le bras, lui disant qu’il avait besoin d’aide.

-Hein ? Suspect

Quand on prend le bras d’une femme, c’est pour l’accompagner danser, pas pour la tirer brusquement à l’autre bout du couloir !

- Ecoute moi toi. Si tu tiens vraiment à rester en entier, il vaut mieux pour toi de ne rien dire de ce qui s'est passé dans la Salle des Trophées, c'est clair ?

-Hein ?? C’est quoi qui est arrivé dans la salle des Trophées ? Je ne te suis plus là Fred...

Ahhhhhhhhhhh, oui, la fameuse affaire dans la salle des trophées, cette fameuse aventure signée Weasley. Il faut dire que ce n’était pas très intelligent de leur part de faire une telle bêtise, mais bon, c’est signé Weasley.

La jeune indienne se ressaisit, Une serpentarde savait la vérité ? Il fallait qu’elle se taise à tous prix !

-Sinon tu vas avoir affaire à nous.

Elle prit alors un air menaçant pas très convainquant... Bah quoi ? Elle faisait son possible !

Jill déambulait dans les couloirs, évidemment sans but précis, pour changer un peu . D'ordinaire, c'était tout simplement parce qu'elle s'ennuyait, mais là, il y avait autre chose....
Dans la salle des trophées, elle regardait par hasard le gryffondor quand celui-ci avait déclenché son "piège diabolique" ( ) contre une innocente petite serpentarde qui passait par là .
Maintenant elle hésitait . Après tout, qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire si une fille inconnue s'était fait bêtement piéger par un lion malveillant ? Qu'est-ce qu'elle risquait ? Des heures de retenues ? Le renvoi ? De toute façon, cela ne la regardait pas....
Mais elle risquait de faire perdre des points à sa noble maison...et ça, Serpentard ne pouvait pas se le permettre actuellement .
Mais finalement, était-ce si important, de stupides points ?

Elle en était là de ses réflexions lorsque un individu louche aux cheveux flamboyants lui abattit sa main sur l'épaule et lui parla en terme légèrement menaçants de "l'affaire de la salle des trophées" .
Le premier réflexe de Jill fut de se dégager vivement, surprise et agacée .
Ensuite seulement elle reconnut Fred Weasley et comprit un peu tardivement qu'il venait de la menacer .

**Non mais, pour qui y se prend, çui-là ?!!**

Mais l'élève en question la dépassant de deux bonnes têtes (si ce n'est plus) et étant accompagné d'une condisciple (à l'air moins convaincant, il faut préciser), la fillette jugea plus prudent d'acquiescer .

-C'est assez clair, oui...

Au fait, comment étaient-ils au courant qu'elle était au courant ceux-là ??!
Qu'importe . Le fait qu'ils l'aient interdit de parler la décidé à apporter son témoignage à un professeur...par exemple Rogue, à tout hasard . De toute façon, ils n'allaient pas la suivre partout ou elle allait .

-Je ne dirais rien . De toute façon, ça ne me concerne pas, mentit effrontément la petite avant de se glisser entre les deux gryffondors et de s'éloigner, néammoins un peu plus vite qu'elle ne l'aurait souhaité .

La gamine n'était pas du tout mais vraiment pas du tout convaincante sur ce coup. Elle essayait de faire croire en une parole qu'elle ne dirait rien ? Venant d'une serpy ? Il n'y avait aucune cohérence. Les Serpentards sont malins mais pour Fred, le mensonge est un art très spécial pour lui. La mauvaise actrice faisait tout simplement semblant de dire qu'elle ne dirait rien et donc en fait cela renforcer son métabolisme pour le dénoncer. Il fallait absolument la faire taire. Heureusement que tonton Fred avait tout prévu niarkhéhé

.

" Tu... Tu ne dira rien... c'est vrai ce mensonge ? "

Voilà LA question, si elle disait soit OUI soit NON, cela aurait voulu dire qu'elle mentait et qu'elle allait le dénoncer.

Le plus marrant dans cette histoire, c'est comment Fred avait appris que Jill savait que c'était lui qui avait fait le coup dans la salle des trophées. Il l'a tout simplement sû en laissant des oreilles à rallonges enregistrante près des portes de la salle des trophées et qu'il avait entendu le mot "Intéressant..." sortant de la bouche de Jill. Mais seulement comme qu'il savait que c'était sa voix ? Ca par contre ce fût une rude épreuve c'est vrai, il a dûdemander au moins à une trentaine d'élèves différente pour savoir qui c'était.

Mais de toute façon pour savoir si elle mentait ou pas, elle ne devait en aucun cas répondre à la question poser par Fred. Et puis de toute façon il avait encore une autre idée en tête pour la faire taire en cas de pépin.

Là, Parvati ne comprenait plus rien. En quoi un mensonge peut être vrai ? Ce n’est pas possible cette formulation. ~~Si elle le savait, c'est que tout le monde le savait. Ça veut dire que c'est assez simple à comprendre.~~ Peu importe ce que Jill allait dire, elle allait avoir la mauvaise réponse... C’est la que l’ampoule, d’habitude grillée, alluma dans la tête de la jeune fille.

*Ah, je vois...*

On voyait bien que tonton Fred savait s’y prendre pour piéger les petites serpy sans défense. Il fallait dire qu’il y allait un peu fort. Une petite Jillounette toute fragile de première année à Serpy, contre deux Gryff’ forts, beaux, intelligents, courageux et j’en passe. De plus, ces deux élèves si parfaits étaient plus âgés, là il faut dire que c’était assez injuste.

Tilt!

L’ampoule venait encore une fois d’allumer dans le cerveau de Grelouchounette, ~~un record !~~ Si Fred lui avait demandé de l’aide pour « intimider » (n’utilisons pas des termes trop forts ) une première année, c’est qu’il devait y avoir un sérieux manque de confiance en tonton Fred. Il avait donc eu besoin de l’intelligence suprême de Parvati, c’était une évidence ! ~~Comment ça non ?~~

La jeune indienne se mis alors les bras sur les hanches et attendit la réponse de Jill. Si elle avait ajouté quelque chose, elle aurait passée pour une suiveuse, ce qu'elle n'était pas. Elle pris alors le regard le plus hautain qu'elle avait déjà fait une fois en tentant d'imiter Pansy dans son miroir, Là, il faut dire que l'effet était saisissant!

Jill ne s'attendait pas à ce qu'ils la croient . En fait, elle avait juste misé sur l'inspiration du moment, c'est-à-dire s'éloigner le plus vite possible tout en gardant l'air dégagé, ce qui en l'occurence était un plagiat complet .
La jeune serpentarde se retourna, essayant d'avoir l'air aussi agacé que possible, bien qu'elle sentit désormais une légère appréhension au niveau du ventre . Ou plus haut . Mais bref, on s'en fiche .
Seul point positif ; la jeune fille qui accompagnait le rouquin ne semblait pas être une lumière....
Apparemment, le Weasley ne l'avait pas crue . Bizarre . Un mensonge si parfait....(p-s à l'intention de Parvati : c'est de l'ironie :sifle: ) .
Quelle question . Aïe . Là, ça commençait à aller légèrement de travers . Elle fut un instant tenté de répondre oui, juste pour voir sa tête . Mais ça n'était pas la chose la plus prudente à faire....quand à dire non..c'était sous-entendu .
Elle choisit donc une troisième solution, c'est-à-dire lui jeter un regard dédaigneux voulant probablement dire "ben évidemment" ou alors "tu crois vraiment ce que raconte une serpentard ?"
Puis elle se détourna à nouveau avec, cette fois, plus de précipitation . Elle courrait presque, maintenant . Elle s'éloigna rapidement et commença à descendre un escalier . Mieux valait disparaître un moment, et pour cela, la salle commune était toute indiquée . Pourvu qu'ils aient abandonné....elle n'y croyait pas trop, mais bon . Si elle arrivait aux cachots, elle avait sans doute une chance..

Fred se servait de son regard persistant, en plus avec ce système de question indétectable et inébranlable, il était sûr à présent de savoir si elle mentait ou non. Fred se souvient lorsque sa mère lui avait poser la même question il y a maintenant sept ans. Au début il n'avait rien dit, ensuite c'était un sorte de gargarisme pour terminer ensuite par un "non", chose qu'il n'aurait dû jamais dire... Enfin bref !

La solution qu'avait prise la Serpentard à ce moment était certe la meilleure à prendre, LA FUITE. C'était bien sûr le troisième plan de Fred, il avait tout prévu, il ne fallait pas prendre Fred pour un petit imbécile. Il n'avait rien pû faire ni lui lancer se sort car il y avait un rpofesseur dans les couloirs et il n'avait pas trop envie d'avoir des heures de colles en ce moment.

- Parvati poursuis là ! Elle a dû partir vers sa Salle commune ! Moi je vais aller prendre un autre passage ! Aller vas-y !

Fred était à présent partit du sens opposé de là où était parti Jill. Il savait exactement ce qu'il fallait faire, prendre un passage secret et arriver avant Jill. Fred trouva enfin la statue qui fallait, il tapota trois fois le crâne d'un sorcier chauve, elle s'esquissa sur le côté pour laisser ensuite un trou assez large pour que Fred y passe, ce trou était en fait un long toboggan qui descendait directement dans les cachots, bien sûr ce passage n'était aps parfait, car la fin du toboggan était en fait à un mètre et demi du sol. Mais bon peut lui importait à présent, il se lança et glissa, glissa, glissa encore jusqu'à arriver enfin dans les cachots, il fit une petite chute et tomba sur les fesses, des Serpentards le regarder bizarrement puis s'en allèrent aussi tôt. Jill n'était pas encore arrivé...

Au bout de quelques mètres, la fillette jeta un regard par-dessus son épaule . Personne en vue qui ressemblat à un gryff' de sixième année .
Bizarre.....ça l'étonnait un peu qu'ils abandonnent si facilement . Ils n'étaient pas assez idiots pour la croire, quand même ?
En fait, elle n'avait pas l'intention de parler, sauf bien sûr si sa maison risquait trop de points dans l'affaire . Mais que ces gryffs le croient lui donnait un petit sentiment de supériorité pas désagréable .
Et de toute façon, même si elle avait dit la vérité, ils ne l'auraient pas crue .
Elle ne fut pas spécialement étonnée quand, arrivant aux cachots, elle aperçut Fred qui poireautait devant le mur abritant la salle commune .
Elle songea à faire demi-tour, changea aussitôt d'avis . Maintenant qu'elle y pensait, elle voyait mal ce qui la menaçait . Qu'est-ce qu'il pouvait lui faire, ce gryffondor à la manque ? Rien .
Elle s'avança donc d'un air dégagé et s'arrêta devant lui .

-Bon....c'est bon, là . Va t'en, j'aimerais passer . Que je parle ou non, tu ne peux rien y changer, alors inutile de me suivre . C'est à moi de décider, maintenant . Si je veux parler, qu'est-ce que tu peux faire pour m'en empêcher ? M'attaquer ? En plein milieu du couloir ?

Elle laissa échapper une exclamation dédaigneuse et ajouta d'un ton méprisant :

-Maintenant, si tu veux bien t'écarter.....

Fred n'avait plus le choix à présent face à cette situation, il devait à présent faire son plan de secours. Si il réussissait, se serait un coup de maître pour les Gryffondor !

- Attend... Tu as bien dit "Qu'est ce que tu peux me faire" c'est ça ? Ma pauvre petite, on dirait que tu ne connais pas la réputation des Weasley ! Alors non je ne vais pas t'attaquer c'est interdit dans le règlement de l'école... Même si j'en ai une grosse envie... Non, j'ai une bien meilleure idée...

Puis il posa un regard assez bizarre sur Jill, un regard que personne n'a jamais vu auparavant. Elle l'a cherché, elle l'a trouvé et la vengeance de Fred sera terrible. Puis sans crier gare, il pris le bras de Jill où il ferma extrêmement fort sa main autour.

- Regarde maintenant à qui tu as affaire ma petite...

Il fit son sourire le plus délicieux qu'il puisse faire.

- ALERTE !!! J'AI TROUVE UNE COMPLICE !!!

Jill regardait Fred d'un ton effaré, puis il alla murmurer à l'oreille de la Serpy...

- On ne joue pas dans la même cour ma petite, tu as perdu...

Puis il commença à l'emmener vers les escaliers pour remonter jusqu'au bureau de Mc. Gonagall. La petite essayait de se débattre mais Fred utilisait une force que personne n'aurait pu imaginer.

- Je crois que le professeur Mc. Gonagall sera certainement contente de voir que des Serpentard essayent d'en aider d'autres pour essayer de chipper la coupe de Quidditch !

Jill avait comprit que ça allait mal tourner pour elle à l'instant ou elle avait fini sa phrase .
Le gryffondor avait l'air dégagé de ceux qui sont sûrs d'avoir gagné, et quand il posa sur elle ce regard étrange elle commença instinctivement à reculer .
Il la saisit soudainement par le bras et, pétrifiée de stupéfaction, elle ne put qu'écouter son murmure triomphant avant de se faire entraîner loin de sa salle commune .
Il y avait trois choses que Jill détestait plus que tout au monde :
-Les gryffondors
-Les espaces clos
-Le contact corporel
Fred venait d'en réunir deux parmis trois .
La petite ne pensa même plus aux ennuis qu'elle risquait d'avoir à son insu ; elle était bien trop occupée à chercher vainement à se libérer de l'étreinte puissante du gryff .
La panique commença à l'envahir au contact de cette main qui lui broyait le bras . Elle la refréna à grand-peine, se porta en arrière pour freiner l'avancée de Fred ; mais le jeune homme faisait figure de géant à côté de sa faible constitution et elle ne put que se laisser entraîner .
Son souffle se fit difficile tandis que sa main droite essayait vainement de décrocher ce sale tas de chairs qui la brûlait . Elle tournait la tête de tous côtés, cherchant une aide quelconque, un échappatoire, sans succès .
Elle reprit un instant sa respiration pour souffler à Fred d'une voix étouffée mais vibrante de haine :

-Lâche....moi...

Peut-être ne l'avait-il pas entendue, et s'il l'avait entendue, il n'y avait aucun doute qu'il s'en fichait .
La fillette se rappela trop tard qu'elle avait laissé sa baguette dans son dortoir . Elle usa donc de ses ongles por taillader la main qui l'étouffait, sans autre succès que celui de s'en retourner un .
Elle voulut lui balancer un coup de pied, trébucha, fut redressée sans ménagements . Il lui semblait être seule dans une bulle coupée du reste de l'univers tandis que défilaient les couloirs, les escaliers, les portes......
Elle était maintenant au bord de l'évanouissement .Affolée, elle mordit brutalement la main qui la trainait et tira de toutes ses forces, comme s'il lui fallait arracher cette maudite peau .
Sans forces, sa tête retomba .
Il lui sembla que son bourreau ralentissait .

-Lâche....moi.....répéta t'elle, très faiblement cette fois et une nuance déséspérée dans la voix .
Presque résignée, elle se laissa tomber à terre .

On sait déjà tous, que Parvati n’est pas une lumière. Qui pourrait le nier ? Personne. Cette réputation de cruche est amplement méritée. La preuve ? Elle avait réussi à se perdre dans les cachots. Non, ce n’est pas le bon terme. Elle s’était perdue en essayant de se rendre dans les cachots et s’était retrouvée dans le hall.

-Meh ?

Elle refit le chemin en sens inverse pour atterrir exactement au même endroit. Mais que se passait-il ? Une faille temporelle, cela va de soi. Vous savez, ces failles, on passe dedans et on arrive ailleurs. Comme une machine à transplanner pour les gens de tous âges. Mais une minute, on ne peut pas transplanner dans Poudlard, c’est impossible. Alors pourquoi Parvati en était-elle capable ? Un don ! Comme son professeur favorit ! C’était ça la réponse à tous ces problèmes : elle était différente des autres !

Mais le temps de mettre toute sa petite théorie bien en place dans sa tête, la jeune indienne s’était de nouveau perdue. Mais cette fois, elle n’avait pas atterrie dans le hall, mais proche du bureau de sa directrice de maison. D’ici, elle connaissait bien le chemin pour se rendre aux cachots. C’est pourquoi elle entreprit d’y descendre lentement en prenant tout son temps. Pourquoi se presser? Elle avait déjà oublié pourquoi elle devait s'y rendre, vu qu'elle n'avait même pas cour de potions aujourd'hui. Au détour d’un couloir, elle entendit un faible « lâche-moi ». Y avait-il quelqu’un en danger ?

En tournant le coin, Pati vit Jill, par terre et Fred qui lui tenait la main. Tout lui revint alors en tête, d'un coup sec, ce qui eu pour effet de la déstabiliser un peu.

Jill par terre... Fred à ses côtés...Ce n’était pas possible… Il l’avait violentée ! Pourtant, elle ne portait aucunes marques…

-Fred ! Tu n’as.. pas… Vraiment fait ça ?

Trop horrifiée pour émettre d'autres propos, Pati serra les poings. Il l'avait vraiment fait?

Fred était tellement heureux que son plan fonctionnait qu'il ne vit même pas qu'il broyait à moitié la main de la petite Serpy... La gaieté l'emportait de trop peut être... Puis quand Jill se laissa tomber à terre et que Fred commençait à se pencher pour la relever, Parvati apparu et vit cette scène, ma foi c'est vrai, bizarre... Puis quand il entendit cette question...

-Fred ! Tu n’as.. pas… Vraiment fait ça ?

Il crut que ses oreilles allaient exploser ! Comment ça ? A quoi la Gryff pouvait elle bien pensé ? Puis quand Fred eu les neurones connectés, il se releva de suite et regarda Parvati, rouge de honte.

- Hein ??? Quoi , mais non... je ne voulais pas... j'allais juste la... enfin tu vois quoi... j'allais tout simplement la...

Fred était perdu, comment Parvati pouvait elle pensé à une chose pareil ? Jamais ô grand jamais Fred Weasley ne ferait de mal à une mouche ! Bon d'accord sauf pour certaines farces ^^.
Il bafouillait, c'était la première fois qu'on voyait Fred désarçonnait à ce point...

- Je... Je... non...

Voilà tout ce qu'il arrivait à dire à présent, il regarda tour à tour Jill et Parvati. Fred essayait de trouver du soutien dans le regard de la Gryff. Seulement, comprenait elle le langage des yeux ? Si elle ne comprenait pas, Fred irait au devant de gros ennuis ! Il serait convoqué de suite chez Dumbledore puis retour direct àla maison où sa mère lui renderait la vie impossible ! Non il ne pouvait se permettre cela !

Une larme perla au coin de l'œil droit de Pati. Il faut dire que Fred avait eu une place dans son cœur, comme tous ceux qu'elle connaissait, mais maintenant, il n'y était plus.

Il avait violenté une fillette de 11 ans... Comment avait-il pu? Jill ne se serait jamais laissé tomber par terre volontairement. Les serpys avaient beaucoup trop d'orgueil pour ça! Franchement, lorsqu'on est un serpy, on pense toujours à son image et à l'impression qu'on laisse. On ne joue jamais au plus faible pour se faire prendre en pitié. De quoi aurait-on l'air? Non, Fred l'avait vraiment fait.

-T'as vraiment fait ça? Toi, Fred Weasley, aurait violenté une Serpentard de première année tout ça pour une stupide histoire dans la salle des trophées? Moi qui croyait que t'avais un cœur et que tu étais généreux. T'es un mec drôle, sympa, intelligent, à Gryffondor et vraiment mignon, et t'as fait ça?
Oui, Parvati prenait la défense d'une Serpy aussi impossible que cela puisse paraître. Ça tombait bien, elle venait devenir avocate au tribunal de la magie, ceci était un bon exercice! Elle devrait le faire plus souvent. Pendant son discours, très révélateur, elle s'était agenouillée près de Jill et lui avait pris la main. Normalement, elle aurait été répugnée par l'idée de toucher une Serpy, bon pas à ce point là, mais tout de même! Elle lui tenait la main... Il fallait le faire.

Fred était près d'elle maintenant, mais elle ne releva pas la tête pour autant. Croiser le regard de ce mec après les actes qu'il venait de faire? Pffff! Jamais! Bah.. Du moins pendant les prochaines heures...

-Fred, je n'en reviens pas. Dire que j'ai toujours eu un faible pour toi...

Fred n'arrivait toujours pas à aligner une phrase, c'était incompréhensible? Pourquoi n'arrivait-il pas à parler en présence de Parvati maintenant ? Est-ce dû au fait qu'elle croit qu'il a violenter la Serpy ? Ou bien est-ce tout simplement parce qu'il était... TOMBER AMOUREUX D'ELLE !!! Non cela ne se pouvait... Mais pourtant... Il avait des bouffées de chaleur, la présence de la Gryff lui gênait énormément, il n'arrivait pas à aligner une phrase...

** Bravo mon p'tit Fred, tu viens de tomber amoureux, tu t'améliore... **

Puis quand Parvati lui dit cette phrase :

"T'es un mec drôle, sympa, intelligent, à Gryffondor et vraiment mignon, et t'as fait ça ?"

Il eut de grand battements de coeur, maintenant peut lui importait ce qui lui arrivait, elle l'avait dit... elle avait dit qu'elle le trouvait mignon. Il essaya de lancer une phrase comique mais rien ne sortit.

** Aller courage mon vieux ! Tu es un Weasley ! **

Mais rien ne se fit car Parvati continua sa lancer tout en se rapprochant de Jill...

"Fred, je n'en reviens pas. Dire que j'ai toujours eu un faible pour toi..."

** Un faible pour moi ??? C'est pas vrai ??? **

- Tu... Tu as... Tu as un faible pour moi ? Tu le penses vraiement ou c'est juste un stupide pari avec tes copines ?

Fred avait enfin repris le contrôle de soi-même. Un poid énorme venait de s'enlever. Il regarda Jill un moment puis se mit accroupi à côté d'elle. Il parla mais sans regarder Parvati.

- C'est marrant... Au fond de toi, j'en suis sûr que tu sais que je n'aurai jamais fait ça... N'est ce pas Parvati ? Tu le sais très bien, je n'oserai jamais et je ne le ferai jamais.

Jill assistait à la scène sans broncher. Puis sans un mot, elle se leva puis remonta les marches pour retourner au grand Hall. A présent Parvati et Fred étaient seuls dans les cachots. Fred ne savait plus quoi dire...

- J'espère que tes sentiments sont vrai... Car les miens le sont...

Il dit cette dernière phrase droit dans les yeux de Parvati. Comment allait-elle réagir fasse à ça ?

Bon, Jill devait trouver la situation des plus comiques maintenant. Fred qui se faisait rabaisser par une fille de sa maison et elle témoin muet de tout ça. Surtout que la discution tournait en déclaration d'amour...

Parvati vit que Fred avait l'air déstabilisé par ses propos, mais elle le lâcha pas prise. Elle lui avoua même qu'elle avait un faible pour lui. Mais quelle cruche!! Pourquoi avait-elle fait ça??? Elle était tellement stupide! Et surtout furieuse contre elle-même. Ses yeux lancèrent des éclairs, et Fred du le prendre plus personnel, car il avait l'air de plus en plus mal.

- Tu... Tu as... Tu as un faible pour moi ? Tu le penses vraiment ou c'est juste un stupide pari avec tes copines ?

-Je... Non... Tu crois vraiment que je m'amuse à faire de tels paris avec mes amies? Quand même!

Une touche d'ironie mal placée.... Vraiment, Parvati ne pouvait pas faire pire... Ou peut-être pas. Cette phrase venait de révéler à Fred que ses propos étaient bel et bien réels. Oui, elle l'avait toujours trouvé mignon et à croquer, mais en secret. Même Lavande n'était pas au courant, ce qui veut dire qu'un secret n'avait jamais été aussi secret que celui-ci.

- C'est marrant... Au fond de toi, j'en suis sûr que tu sais que je n'aurai jamais fait ça... N'est ce pas Parvati ? Tu le sais très bien, je n'oserai jamais et je ne le ferai jamais.

-Tu as raison... Je devrais te croire. Quand j'y repense, je sais que tu as raison. I love you

Jill se leva peu après ces propos, sûrement écœurée par ces deux Gryff' qui se révélaient leur amour. Quel intérêt pouvait-elle y trouver? De plus, elle n'avait rien à faire avec eux, ce qui les laissait seuls avec leurs révélations dans les cachots humides et froids... Le fait que la jeune fille parte laissa Parvati un peu mal à l'aise. Elle était seule avec le garçon maintenant... qu'allait-il se passer? Elle croisa alors son regard, saut périlleux.
- J'espère que tes sentiments sont vrai... Car les miens le sont...

Un sourire étira les lèvres de Parvati, c'était un merveilleux moment pour elle. C'était la première fois qu'un garçon lui avouait son amour, c'était unique.

-Je ... Je n'ai jamais été aussi sincère de toute ma vie.

Pour appuyer ses propos, elle prit sa main et entremêla leurs doigts. Que pouvait-elle faire de plus ? Lui sauter au cou ? Oui, après tout ce qu’ils venaient de se dire, ça aurait du sens. Même beaucoup. C’est pourquoi la jeune indienne remplie de bonheur le fit, se disant qu’il ne la repousserait pas.

Fred sentit l'étreinte de Parvati à son cou. Quand elle eu dit cette phrase :

" -Je ... Je n'ai jamais été aussi sincère de toute ma vie. "

Il la serra à son tour dans ses bras (musclés :sifle: ). C'était un beau moment, certes ce n'était pas vraiment l'endroit approprié pour une déclaration comme celle-là (vive les cachots !) mais il ne pouvait plus s'empêcher de la serrer dans ses bras et sentir l'odeur de lila dans ses cheveux. Lui même n'avait jamais dit à personne les sentiments qu'il avait à l'égard de Parvati sauf peut être une fois où il s'était fait surprendre par Georges en train de la regarder amoureusement et a dû trouver une excuse bidon pour ne pas se faire remarquer. On dit souvent que les frères Weasley n'ont aucun sentiments mais c'était faux à vrai dire. Fred et Georges se racontaient tout, sauf ça. Et puis qui voudrait sortir avec un grand rouquin ? Et puis pourquoi Fred et pas Georges ? Ils se ressemblent tellement !

- Dit moi... murmura Fred à l'oreille de Parvati. Tu as des sentiments pour moi et moi j'en ai aussi pour toi... Mais en ce qui concerne mon frère Georges, qu'est ce qu'il a de moins que moi ? On est tout les deux pareil pourtant alors pourquoi moi ?

Fred voulait absolument savoir pourquoi lui a été choisi et non Georges. Même dans ces cas là il pensait à son frère, c'était assez dingue. Il ne put s'empêcher que Parvati aurait bien voulu sortir avec les deux en même temps.

** J'espère que je n'ai pas dit de boulette... Je tiens... **

- Tu sais je tiens vraiment à toi, ça fait quelques mois que je te regarde secrètement...