Retrouvailles...

Arya marchait d´une démarche tranquille mais rapide vers son dortoir. Elle n´avait encore croisé personne de ses connaissances mais elle n´y prétait pas grande attention, trop occupée à observer les alentours ou à chercher sa Lou, son Mattou. Cela faisait bien longtemps qu´elle n´était pas revenue; pour raisons personelles, elle avait du rester auprès de sa famille qui subissait de fortes émotions, au détriment de sa vie publique... Elle était partie sans un regard en arrière ni même un au revoir furtif pour ses amis les plus chers. Elle n´avait pas voulu leur donner de nouvelles, n´aimant pas étaler tous ses malheurs et sentiments sur une mince feuille volante au vent coincée dans les serres d´une chouette particulièrement bleutée bien qu´un peu moins qu´avant, éprise par l´empathie de son amie humaine. La mort de son père était toujours autant grvée dans sa mémoire, dans ses pensées, en permanence. Seulement, elle n´y prêtait plus grande attention; ayant compris qu´il y avait d´autres priorités pour le moment. Tandis qu´elle avancait, se rapellant ses moments passés dans ces lieux si forts, elle loupa l´escalier menant a sa tour commune et continua son chemin sur un autre. Ses pieds avancaient pour elle. Arya ne pleurait jamais et ce n´était pas ce remus méninges dans sa tête qui allait la faire changer. Un éclat de lumière l´attira; un miroir. Son reflet l´étonna, elle était beaucoup plus joyeuse que lorsqu´elle était chez elle, peut-être plus magique aussi... Elle leva une main, la retourna.. elle avait retrouvé son halo bleu- argenté, ce aui la rassura, elle l´avait momentanément perdu lors de cette fuite. Sa taille était un peu plus fine ce qui lui rajoutait une douce élégance lorsqu´elle marchait. Sa silhouette tremblottait dans le vent, son ombre n´était jamais stable même si son enveloppe charnelle en avait l´air, Arya bougeait continuellement, du moins, ses molécules. Depuis qu´elle avait remis les pieds dans l´école, sa magie s´était remise à fonctionner plus que la normal tout comme son moral et son activité cérébrale. Le miroir se volatilisa en une fraction de seconde, laissant la Serdaigle fixer un mur. Elle conituna donc sans remarquer que le chemin prit n´était pas exactement celui voulu. Pourquoi le remarquerait- elle ? Elle était chez elle.

" Comment vivre lorsque l´on est loin de ce que l´on considère comme une armure magique de sentiments vivifiants? Avoir tout perdu en une fraction de seconde sans touner la tête pour embrasser du regard ce qu´on laisse pour un temps indéterminé. Vivre sans ca, était impossible. La preuve, elle était revenue."

Elle était chez elle.

[clavier Allemand donc un peu de mal pour les accents ou autres mots en fait Razz

]

Depuis combien de temps Lou n’avait-elle pas vu sa meilleure amie ? Longtemps. Trop longtemps. Quand Arya était partie, sans prévenir, sans donner d’explications, la petite blondinette avait préféré ne pas poser de question devant l’air inquiet de son amie. Elle était resté assise sur son lit pendant qu’Arya faisait sa valise. Elle n’avait pas compris qu’Arya partirait longtemps. Et puis les semaines avaient passées, et la Serdaigle n’était pas revenue, alors Lou lui avait écrit des lettres. Au début, c’était des lettres courtes, où Lou lui demandait des nouvelles, un signe de vie, n’importe quoi. Et puis au fur et à mesure, les lettres étaient devenues plus longues, elles rentraient plus dans les détails, et Arya était devenue comme le journal intime de Lou : elle lui racontait tout. Absolument tout.

Le problème, c’était qu’Arya ne répondait pas, mais Lou savait qu’elle lisait les lettres parce que son hibou revenait toujours les « mains » vides. La poursuiveuse savait aussi qu’Arya allait revenir au château, tout simplement parce qu’Albus Dumbledore ne l’avait remplacé dans le dortoir. Du coup, le lit d’Arya était toujours présent, prêt à accueillir de nouveau sa propriétaire, même si les autres jeunes filles de Serdaigle se l’était un peu annexé. :sifle:

Et puis voila, Arya était revenue. Si Lou l’avait su, elle aurait pu croire que c’était à force qu’elle le souhaite. Dés qu’on lui demandait de faire un vœu, elle espérait que sa sœur de cœur revienne. Pour Noël, si elle avait été encore à l’âge où l’on croit au Père Noël, Lou lui aurait écrit une lettre pour demander Arya. Mais apparemment, le Père Noël n’avait pas eu besoin d’intervenir.

En cette fin d’après-midi, Lou cherchait son chaton, Biscotte, que ses parents lui avaient envoyé pour Noël. Le petit matou avait détesté le voyage, et il avait déjà du caractère. La première chose qu’il avait faite quand Lou l’avait pris dans ses bras, c’était de lui griffer le nez avant de s’enfuir en courant. Depuis, il courait partout. Or là, il venait de s’échapper du dortoir des Serdaigles, et il carapatait comme un fou dans les couloirs du château, Lou à ses trousses. Le petit chat roux se faufila entre les jambes d’une jeune fille à l’allure frêle qui marchait très lentement.

« Attrape-le ! Attrape-le !!!! »

Hurla Lou à la fille devant elle, pendant que Biscotte la dépassait.

Ses pensées dérivaient au fur et à mesure que ses pas l´approchaient de sa pièce commune, de son dortoir où elle avait vécue tant de choses. Ses pieds la poussaient vers un endroit qu´elle avait bien connu. Sa tête la suppliait de s´en aller le plus vite possible si elle le pouvait. Ne pas retourner là où tout était arrivé. Pourquoi était elle partie? Ca elle ne le savait pas elle même: Elle aurait pu s´excuser au près de ses amis, leur dire au revoir, les serrer dans ses bras, leur faire des bisous d´amitié. Elle les aimait tant ces personnes. Alors pourquoi s´était-elle enfuie si vite? Sans un regard en arrière?
Une missive lui avait été envoyée un matin. On avait retrouvé des particules de son père non loin de chez elle ainsi que des molécules d´un autre être vivant. Elle avait alors su que sa famille courait un grave danger. Sans réfléchir, elle était partie brusquement, rapidement. Son amie Lou lui avait ensuite envoyé beaucoup de lettres de plus en plus longues. Non pas comme la normale des gens qui font des longues lettres au début; pourquoi t´es partie tu fais quoi, t´es où?; pour finir par tu me manques reviens vite ou bien si tu me réponds pas tant pis pour toi, salut. Non, elle avait supplié Arya au départ de revenir, elle lui citait une grande quantité d´arguments pour finir sur un et pour moi tu ne reviens pas? Après c´était simplement sa vie au château qu´elle lui racontait en intégrant des souvenirs. Arya avait lu tout ca, elle s´en souvenait parfaitement. Elle n´avait pas pleuré. Pourquoi d´ailleurs? De tout facon, elle n´aimait pas ca. Elle s´apercut alors qu´elle n´avancait plus. Elle leva les yeux, observa les alentours.
Son visage se figea dans un regard nostalgique. Elle se trouvait à la sortir du dortoir des Serdaigle, la porte était grande ouverte et une personne s´y trouvait. Cela, elle n´y prêta pas attention. Seulement, un petit minou s´échappait et la personne en question lui demanda de le rattraper. La pom pom girl n´avait rien oublié de sa capacité à devenir amie avec les animaux. S´en prendre le temps de réfléchir, elle se retourna et siffla tout bas, apellant le minou. Elle sut qu´il se nommait Biscotte. Elle murmura donc son nom avec tendresse. Quelque chose la gênait dans ce petit félin. Comme si elle le connaissait déjà depuis bien longtemps. "Biscotte", où avait- elle vu ce prénom? Elle était tellement chamboulée par ce retour ici qu´elle dut faire un effort monumental pour retenir dans la période de sa vie hors du château. Biscotte, Biscotte. Ses yeux s´aggrandirent sous l´effet. Elle savait. Ce gentil petit minou appartenait à sa soeur de coeur. La personne ici présente devait être sa soeur de coeur. Arya soupira d´un air lassé, elle n´était pas encore prête pour ces retrouvailles. Mais... elle lui avait tant manqué. Elle attrapa le chat qui essayait de monter sur elle. Elle le caressa tendrement et tourna les talons vers sa maîtresse en marchant le plus lentement possible.

** Avec un peu de chance elle va pas venir vers moi en courant **

La Serdaigle apercut de plus près ce visage tant chéri mais qu´elle n´avait pas vu depuis bien longtemps. Comment avait- elle pu l´oublier? Oser ne pas lui répondre? Sa tête lui tournait. C´est alors qu´elle se retourva les pieds sur Terre. Elle avait bien le minou, elle avait bien tous ses souvenirs mais Lou n´était pas à l´autre bout de la pièce... elle aussi avait chercher à récupérer son chat...

Elle l’avait eut. Elle était drôlement vive cette fille, qui paraissait si fragile pourtant, pour avoir pu attraper Biscotte comme de rien. Ou alors elle avait la bonne technique, et Lou n’avait plus qu’à l’apprendre, au lieu de gesticuler dans le vide comme à son habitude, à la manière d’une hystérique de service. Impressionnée, Lou s’avança à grands pas vers la fille (vu sa taille et sa corpulence, on pouvait même dire que c’était une fillette) et s’exclama, tout en tendant les mains pour attraper son chaton :

« Waouh ! T’es drôlement forte ! Personne n’arrive à le choper d’hab’. »

Et puis elle leva les yeux vers le visage de la fillette. Ce n’était pas une fillette. Elle avait des yeux qui avaient déjà tout vu, un nez droit des plus somptueux, des traits fins qui devaient évoquer ceux des anges si seulement son expression n’avait pas été aussi lasse et pourtant craintive, comme retenue. Mais c’était déjà une attitude mature, avec une désinvolture et une grâce qui n’appartenait qu’aux jeunes filles. Plus important encore : ce visage là, Lou l’avait vu 100 fois en photos, 1000 fois en rêves, 10 000 en vrai. C’était un visage qu’elle connaissait par cœur, elle aurait pu le redessiner les yeux fermés, de la main gauche alors qu’elle était droitière, et sans omettre le moindre détail, de la largeur des narines au plus discret des grains de beauté.

« A- Arya … »

Balbutia Lou. Elle en oublia de tenir correctement Biscotte, qui s’agitait de plus belle entre les mains de la Serdaigle. Elle n’avait pas pris la peine de faire un geste, elle le tenait toujours tendu devant elle, et pour montrer son mécontentement, le petit chat roux commença à sortir les griffes et à balancer ses pattes dans tout les sens en miaulant comme un fou, tant et si bien qu’il griffa la joue de Lou d’une profonde entaille.

Aussitôt, Lou le laissa tomber comme une masse sur le sol, sans prendre garde à lui, si bien qu’il aurait pu se casser quelque chose : mais c’est bien connu, les chats retombent toujours sur leurs pattes, et Biscotte ne fit pas exception à la règle. Il détala comme un lapin, tandis que Lou portait la main à sa joue. Elle la retira, et ses doigts étaient tachés de sang. Néanmoins, ce n’était pas grave, et tandis qu’elle effectuait ces gestes qui auraient pu s’apparenter à des réflexes, mais qui étaient en fait des mouvements parfaitement étudiés, Lou ne pensait qu’à une chose : Arya. Son cœur battait au même rythme que celui d’Arya. Ses yeux fixaient ceux d’Arya. Son cerveau n’était plus qu’un mélange de questions qui concernaient toutes Arya : Que faisait-elle là ? Était-ce vraiment elle ? Pourquoi était-elle partie ? Était-elle revenue pour de bon ? Allait-elle rester, ou repartir ? Allait-elle bien ? Que s’était-il passé pendant tout ce temps ? Etc.

« Arya … »

Répéta Lou un peu plus bas, comme pour se persuader qu'elle était bien réelle, que ce n'était pas un mirage. Et puis elle tendit la main effleura les cheveux de son amie. Rassurée par le contact, Lou se jeta au cou de sa sœur de cœur, de sa meilleure amie, de son âme sœur, la sienne, la seule, l’unique, l’irremplaçable, Arya.

« Tu m’as tellement, tellement manqué ! Tu me reconnais dis ? C’est moi Lou ! Ta meilleure amie ! Tout va bien ? Ooooh, Arya, dis moi que tu vas rester près de moi maintenant, je ne supporterais pas de te perdre à nouveau. Je ne t’ai jamais oublié tu as vu, je t’ai écris tous les jours, tous ! Je t’aime d’accord, ne pars plus comme ça. Mais je ne t’en veux pas-tu sais. Comment pourrais-je t’en vouloir ? Tu m’aimes toi ? Il s’est passé plein de choses, tu m’as lu au moins ? Je me suis fait une pire ennemie, c’est Lavande, tu as lu ? Et je sors avec Christopher, mais il est nul, il m’a trahit, alors je vais plutôt sortir avec Lee ! Je sais c’est bête de dire ça maintenant, mais j’en ai pour des heures à tout te raconter, même si je te l’ai déjà écrit, et puis toi aussi tu vas me raconter hein ? Dis ? Je veux savoir ! Enfin si tu ne veux pas ce n’est pas si grave, c’est déjà merveilleux que tu sois revenue, que tu sois là, dans mes bras, contre moi. »

Pour un peu, elle en aurait pleuré de joie.

Arya ne savait pas quoi dire. Et puis, dire quoi? Sa langue ne tenait plus en place tout comme son corps. Ses dents, elles lui faisaient une profonde entaille dans sa joue gauche pour s'empêcher de se laisser aller aux sentiments. Non, elle n'avait rien à dire, ou plutôt trop. Ses mains n'en puirent plus, elle se mit toucher le visage de sa chère et tendre soeur de coeur qu'elle n'avait pas vu depuis tellement de temps! Elle avait eut peur qu'elle l'ait oubliée... barrée de sa vie même si elle lui avait envoyer des lettres et des lettres toujours de plus ne plus sans aucun intervalle particulier. Une par jour. Son hibout devait bien être fatigué avait-elle osé penser. Maintenant, elle la remerciait avec une grande joie, avec amour. Sa famille n'allait pas très bien et elle avait un peu de mal à se retrouver, elle qui avait quitté sur un coup de tête sa chère demeure, sa soeur, sa soeur de sang. Oui, de sang. Lorsque l'on éprouve autant d'amour et d'attachement pour une personne extérieure à sa famille mais que l'on considère comme telle et bien on peut dire que c'est la famille. Et... Arya n'aurait pas pu survivre si elle n'avait pas eu ce soutien si particulier et encourageant. C'est ainsi que d'un doute de ne plus revenir elle avait eu la certitude de faire son retour un jour ou l'autre. C'en était devenu vital pour la jeune fille. 5e anné à Poudlard même en ayant loupé la plupart des cours. Elle avait grandit, dans sa tête. Son corps, quant à lui était encore plus mince qu'auparavant, seule sa grande taille la différenciait des nouvelles. Elle était assez jolie voire jolie et attirante mais elle s'en fichait. Elle avait plus tendance à suivre son coeur que son cerveau ou les tendances du moment. (Ce qui n'est pas le cas de tout le monde...)
Lorsque Lou se jeta à son cou, Arya pâlit violemment. Elle n'avait plus eu de contacts aussi francs avec une personne autre que sa maman et son petit frère. Un mouvement de recul osa se former dans ses membres mais qu'elle refoula bien vite. Elle avait tan attendu ce moment. Tant redouté aussi. Le chaton s'était enfui, les pensées de la jeune Serdaigle (plus si jeune), le suivirent un certain instant, lui permettant ainsi de se remettre de ses émotions. Une longue tirade pleine d'exclamations sensuit. Elle l'écoutait en souriant. Elle ne pouvait plus partir, il ne fallait plus qu'elle parte. Elle n'en avait pas la force. Arya repoussa tendrement son amie et lui prit la main. D'une voix calme, posée mais tout de même un peu tremblotante, elle parla:

Ma Lou. Je ne t'ai jamais oublié tu sais. Je ne pensais pas te voir si vite.. ça me prend un peu au dépourvut... tu m'as tant manqué... Comment vivre sans toi? Ma Soeur?! Tu ne m'en veux pas. Tu es si gentille! Je suis désolée de ne pas t'avoir répondu mais c'était dur tu sais. Tellement dur. Grâce à toi, je suis revenue et je ne pars plus, PROMIS. Oh Ma Lou, Je t'aime Je t'aime Je t'aime!!! Si je t'ai lu? OH oui je t'ai lu. Tous les jours. Lu et relu! Lavande, je la trvouais gentille! Mais les gens changent. Et maintenant, tu sors avec qui? Tu es encore plus jolie que dans mes souvenirs et crois moi, tu étais magnifique, tu l'es toujours d'ailleurs.

Elle finit en soupirant et caressa d'un petit geste timide la joue de sa Lou. **C'est dur de revenir et de la voir déjà avec tout le monde, entre garçons et ennemies.** Arya leva les yeux vers une fenêtre, elle avait tant à dire . . .

Serrant Arya dans ses bras, Lou avait l’impression d’être remonter dans le temps. Cette étreinte, c’était comme un souvenir d’enfance trop doux pour cette époque révolue. Yaya disait que les gens changeaient, et Lou étouffa un sanglot. Oui, els gens changeaient, parce que le temps passait. Lou aussi avait changé, et Arya tout autant qu’elle. D’une petite fille malade à l’allure fragile, elle était devenu quelqu’un d’autre. Lou haussait la voix, disait ce qu’elle pensait, s’énervait. Elle était plus ure d’elle maintenant. Et Arya ? Qu’était devenue Arya pendant tout ce temps ? Avant, c’était la brune qui avait ce caractère fort, et Lou devinait qu’elle avait imité inconsciemment sa meilleure amie. Mais après tout, lorsque l’on passait tan de temps avec la même personne, il était inévitable de finir par lui ressembler un peu, non ?

« Moi aussi je t’aime. Mais tu le sais déjà. … Oh arrête, tu es bien plus belle que moi ! Tu vas me faire rougir ! Et puis les compliments, ça me donne la grosse tête ! »

S’exclama la jeune fille avec un petit éclat de rire, rejetant ses cheveux blonds en arrière, tandis que sa sœur de cœur lui effleurait la joue du bout de ses doigts fins. Quand la brune leva ses yeux brillants au ciel, Lou cru y voir des larmes, mais peut-être n’était-ce qu’un effet de lumière après tout. Toujours est-il que la blonde préféra changer de sujet, pour ne pas faire pleurer son Arya tant adorée.

« Mais dis-moi, depuis combien de temps t’es là ? T’arrivais à la tour là ? Tu vas revenir dans le dortoir hein ? Tu sais, personne ne t’a remplacé. Enfin, je veux dire, NON, bien sur, personne ne pourrait jamais te remplacer ! Mais je parlais de ton lit en fait. On l’a gardé comme ça. Enfin, Lulu s’est étalée, mais tu sais comment elle est hein … On va reformer la bonne vieille troupe. ^^ On refera des veillées ! Je me suis toujours demandé si il y avait moyen d’allumer un feu au milieu de la chambre pour faire chauffer des chamalows … Enfin, faudra pas qu’on crame le château. T’imagines la bourde. xD »

Pendant qu’elle lui parlait, Lou prit son amie par la main, l’entraînant vers la tour des Bleus et Bronzes. Biscotte le chat avait disparu, mais c’était tant pis pour lui. Lou le retrouverait probablement le lendemain, meurtri, quelque part dans un couloir. Ou bien il viendrait réclamer à manger dans la soirée ... Mais de toutes façons, pour le moment, l'esprit de la poursuiveuse était obnitulé par quelque chose de bien plus important : le retour d'Arya.