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 Zadig Octopus Stuart Wings [A venir]
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MessageSujet: Zadig Octopus Stuart Wings [A venir]   Zadig Octopus Stuart Wings [A venir] EmptyLun 28 Mai - 11:18:54

Nom: Octopus Stuart Wings
Prénom: Zadig
Age de votre perso: 21 ans
Age réel: 14 ans

Maison ou Profession: Membre de L’ordre du Phénix

Motivation: Pourquoi Voulez vous acquérir ce don?

Zadig, de sa première année à sa dernière année, fut un grand passionné de métamorphoses, buvant littéralement les paroles du professeur durant chaque cours. Le jeune homme faisait preuve, contrairement aux apparences, d’une grande curiosité, et aimait découvrir des choses en tout genre. Devenir Animagus lui ouvrirait des portes qu’il n’explorerait jamais autrement, des mondes encore inconnus… Il se demandait bien ce que l’on pouvait ressentir dans le corps d’un animal. Une sensation agréable sans aucun doute. Zadig désire aussi acquérir le don de se transformer en animal pour affiner sa force en combat, avoir la capacité de se changer à volonté en un animal était sans aucun doute très utile pour écraser un adversaire au cours d’une confrontation.

Enfin, que dire d’autre, sinon que le simple défi de réussir ce tour de force, que tant ont tenté sans y arriver, le rendrait encore plus fier et insolent qu’il ne l’est déjà.

Première Partie: Livre Envoûtant, Filet Du Diable, et Camaraderie Dans l’Infirmerie

Il était une fois un jeune homme d’à peine 17 ans, sur son lit, ne dormant pas malgré l’heure tardive. Depuis quelques temps, Zadig peinait à dormir, la cause de ses insomnies? Le cours du Professeur de métamorphose de la semaine dernière, durant duquel la classe et l’enseignant avaient traité de la transformation humaine. Après ce cours, le Serdaigle s’était bien sur empressé de demander un mot de la part de McGonagall pour se rendre dans la réserve emprunter le livre de Sebastian Eidan sur les Animagus. Depuis, il passait de longues nuits à veiller sous sa couette, dévorant l’ouvrage page après page, voulant encore en savoir plus sur les méthodes à suivre pour pouvoir parvenir à ses fins… Zadig commençait sérieusement à envisager une transformation. Tel que le bouquin en parlait, cela pouvait prendre des années… Ou bien à peine quelques heures. Combien de temps cela durerait il pour lui? Il n’en avait pas la moindre idée, mais il allait essayer. Le lendemain marquerait le début de son investissement dans cette voie, s’annonçant si ardue.

Le réveil magique de John O’Bryan sonna d’une mélopée stridente à l’heure habituelle. Les comparses de dortoir se dirigèrent les uns après les autres à la douche, comme chaque matin. John remarqua avec étonnement que Zadig ne se trouvait déjà plus dans sa chambre, alors que les cours ne débutaient que dans une bonne heure. Ce dernier était pourtant le premier à prendre tout son temps pour se rendre à leur première heure du Lundi, le cours de Botanique.

Zadig sillonnait la lisière de la forêt interdite d’un pas lent, bloc-note et stylo bic en main. Il notait chaque petit détail, reproduisant par un croquis d’une étonnante fidélité ce qu’il pouvait voir des bois où il comptait s’enfoncer dès ce soir. En effet, le jeune homme devait tout d’abord, pour la révélation de l’Animae, récupérer des ingrédients magiques… Le premier à obtenir était une corne de licorne morte naturellement réduite en poudre. A l’instant même où il avait posé ses yeux sur la liste d’ingrédients, la jusque là farouche détermination de Zadig avait soudain baissé… Trouver des composants pareils s’avérait être extrêmement dangereux… Malgré tout, il ne défaillirait pas maintenant. Pas avant d’avoir tenté… Lorsque l’heure vint enfin, Zadig rangea le bloc-note dans son sac d’école, mit le stylo dans la poche de sa robe de sorcier, puis se dirigea d’un pas rapide vers les Serres.

Il pénétra cet endroit où les cours de Botanique avaient lieu d’un air ennuyé, il n’aimait pas cette matière… Les plantes, toutes plus grandes et plus dangereuses les unes que les autres étaient contenus derrière des larges vitres, on entendait leurs cris, leurs grognements, leurs petites bagarres derrière le verre, subissant de multiples cassures au fil des jours, des mois, des années… Le professeur Chourave, toujours vêtue de sa robe si sale, le regarda entrer en premier d’un air surpris, puis un large sourire éclaira son visage couvert de terre, la femme était sans doute contente de le voir à l’heure. Naïve que celle-ci, ce n’était que pour mieux partir, en effet, Zadig avait établi un plan en ce qui concernait le déroulement de sa journée…

Le reste de sa classe, dont ses camarades de dortoir, pénétra la Serre quelques minutes plus tard, et pendant que Chourave faisait l’appel, John s’approcha de Zadig puis lui chuchota, malgré le bruit produit par les plantes et les élèves:


Ou étais tu passé ce matin…?

-Ca ne regarde que moi… répliqua Zadig du tac au tac.

Qu’à cela ne tienne. On s’inquiétait.

Chourave ordonna alors aux élèves, une fois l’appel terminé, de prendre leurs gants en peau de dragon. Chacun s’exécuta, et se disposa, comme chaque Lundi depuis le début du troisième trimestre, autour d’un Filet Du Diable de jeune age, par conséquent de petite taille. Pour réussir les ASPIC de fin d’année, les élèves devaient être capable d’entretenir un embryon de cette plante, mourrant si vite à état non développé. Zadig regarda sa créature d’un œil ferme à travers la vitre, puis ouvrit celle-ci pour prendre le pot du végétaux. Il posa, comme les autres, son Filet sur la table en bois de chêne de la Serre.

Face à ce genre de créatures, les gants ne représentaient qu’une protection secondaire. Il fallait surtout éviter de laisser la plante s’attacher à une des parties de son corps. Minimes comme l’étaient celles du cours de Botanique, la plante pouvait commencer une étreinte sur une victime quelconque, mais cette dernière pourrait très facilement la délier. Avec quelques séquelles.

Zadig, pendant que les autres adolescents s’affairaient à protéger leur Filet de la lumière, et à lui donner de l’eau, retira son gant, puis tendit son poignet vers la plante. La créature se fit un plaisir de l’enrouler. Le jeune homme ressentit la désagréable sensation d’avoir la circulation coupée. Quelques minutes plus tard, il s’effondrait lamentablement sur le sol de la Serre.

XXX

Il se réveilla une bonne heure plus tard, dans un petit lit de l’infirmerie, le bras lourdement embourbé dans de gros bandages. L’infirmière débarqua dans la pièce à cet instant précis.

-Encore un accident en cours de Botanique… Si un de tes camarades ne t’avait pas ramené ici au pas de course, tes parents seraient sans doute devant ce lit en train de pleurer ta mort… fit elle d’un ton mi-déprimé, mi-ironique


-Je sais… Combien de temps vais-je devoir rester ici?

-Le temps que ton bras gauche reprenne de la vigueur mon garçon.

-Pff…

-Je ne te laisserai pas sortir ainsi, foi de Pompom Pomfresh.

Ainsi se conclut l’échange, la femme s’apprêtait à franchir la porte de son bureau, lorsqu’elle ajouta:

-Au fait, celui qui t’as conduit ici tient à passer te voir.

Elle disparut alors dans l’autre pièce. Quelques minutes s’écoulèrent, au cours desquelles il se contenta de regarder les murs blancs de l’infirmerie. Quelqu’un frappa à la porte. Il ne prit pas la peine de répondre. John O’Bryan fit irruption dans la pièce. Zadig soupira. L’autre Serdaigle s’assit sur une chaise en face de lui, puis attendit que son camarade dise quelques chose. Il n’en fit rien. Un silence de mort régna pendant un temps absolument indéterminable. Enfin, Zadig lança:

-Je ne suis pas ton ami, ni ton copain. On m’a dit que tu m’avais sauvé. Merci. Au revoir.

-Toujours aussi froid et cassant avec moi, hein? Je ne m’intéresse pas à toi en particulier mais je suis juste venu te poser une question. répondit John d’un ton neutre

-…

- Pourquoi t’être laissé mordre par cette créature? Je t‘ai vu tendre le bras vers elle.

Zadig étouffa un cri de surprise. John l’avait vu faire. Il pourrait le laisser dans le doute, mais l’acharnement dont faisait preuve ce garçon pour aider les autres le touchait. Il hésita un moment, buta sur les mots qu’il devait sortir de sa bouche, puis à son grand étonnement, comme si sa langue agissait d’elle, même, il parla, simplement.

-Je veux devenir Animagus. Il me faut trouver les ingrédients adéquats pour cela.

John ne parut pas surpris.

-Je m’en doutais. J’ai la couverture de ce livre que tu lisais sans arrêt et je l‘ai feuilleté un peu. Tu t’es laissé avoir par la plante pour aller à l’infirmerie, et de là, partir chercher ces ingrédients pendant la nuit, et ainsi éviter des questions de la part des membres du dortoir, n’est-ce pas? C‘était assez évident de faire le lien.

-Et dire que je croyais mon plan plein d’ingéniosité…

-C’est moi qui suis bien trop intelligent.

Les deux jeunes gens se mirent à rire aux éclats, la glace était brisée. Comme par un mauvais concours de circonstance, Mme Pomfresh déboula dans la pièce, déclarant soudain que son patient avait besoin de repos. Le visiteur ne protesta pas. Pour la deuxième fois de la journée, il se rapprocha de l’oreille de Zadig quelques secondes avant de partir, puis lui chuchota:

-Je passe te prendre ce soir.

Puis il sortit. Durant le reste de la journée, couché sur son lit, Zadig médita sur les paroles de son camarade. Allait-il véritablement prendre le risque de passer? Quoi qu’il en soit, il semblait que Zadig avait mal calculé son coup, son bras gauche était en compote, et le simple fait de bouger un doigt sous le bandage le rendait mort de douleur.

La voie qu’il voulait arpenter, insolent qu’il était, allait être longue et pleine d’embûches. Il ne la traverserait cependant pas seul, c’était déjà ça.
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MessageSujet: Re: Zadig Octopus Stuart Wings [A venir]   Zadig Octopus Stuart Wings [A venir] EmptyLun 28 Mai - 17:04:27

Deuxième Partie: Du Sang sur les mains

22H22.

John ouvrit la porte de l’infirmerie, alluma les lumières d’un air tranquille, puis se rapprocha de Zadig. Ce dernier étouffa une exclamation.


-Pas d’inquiétude, Pomfresh doit dormir fit il d’un ton serein, comme pour répondre à une question muette. Il fouilla la poche de son pyjama, et en sortit une petite fiole de verre contenant un liquide couleur or.

Zadig le saisit, puis regarda John d’un air interrogatoire.


- C’est de La Félix Felicis dérobée ce midi en cours de potions. La mixture de la chance. Boit en et on pourra être surs qu’ils ne nous arrivera rien dans la forêt. J‘en ai déjà avalé en venant.

-Comment ça la forêt ? On peut bien trouver une corne de licorne morte dans la réserve du professeur de potions, non?répondit Zadig d’un ton incertain

-Pas Morte. Dumbledore interdit avec virulence le meurtre des créatures de la forêt. De plus, il s’agit là d’une licorne Zadig…

John fit la moue, on sentait que ce qui allait suivre ne le contentait pas vraiment… Zadig posa la question que les deux jeunes gens redoutaient.

-On va devoir tuer une …Licorne?

-…Oui.

L’aspirant Animagus avala sa salive, et des pensées multiples pénétrèrent son esprit. John voulait il vraiment se salir avec lui les mains en commettant un acte aussi horrible? Le jeune homme en face de lui semblait avoir parfaitement conscience de la dureté de la situation. Se résignant, Zadig finit le peu de Félix Felicis encore présent dans la fiole. Il n’était plus temps de reculer. Comprenant, une fois que Zadig eut finit la potion de chance, que leur accord était scellé, et que pour toujours à présent, il serait lié par ce crime qu‘ils s‘apprêtaient à commettre , John prit soin de doucement retirer les bandages de son compagnon. Il finit l’opération en quelque minutes, et Zadig se leva doucement. C’était clair, il ne pourrait pas se servir de son bras gauche avant longtemps.

-Comment allons nous trouver la licorne?

-C’est dit dans ton bouquin, d’où le fait qu’il se trouve dans la réserve… Elles sont attirées par les Bézoards, ces pierre qu’on trouve dans les estomacs de chèvres… J’en ai un dans mon sac, ça faisait partie de notre équipement de base pour les potions.

Il regarda sa montre puis continua d’un ton plus sec:

-On décolle.

Tournant les talons, il passa la porte accompagné d’un Zadig quelque peu inquiet. Étrangement, ils ne rencontrèrent pas le moindre professeur, ni surveillants, dans les couloirs. La potion de la chance faisait son effet. Savoir que tout allait se passer selon ses envies donnait une sensation toute particulière. Les deux garçons arrivèrent devant le portail, que Rusard avait apparemment oublié de fermer. Chanceux qu’ils étaient, Si l’on pouvait dire.

Ils ouvrirent celui-ci, pour se retrouver au bon air du parc, noir en cette heure tardive, un ciel éclairé par les étoiles, brillantes et lumineuses, dégageant une impression de bienveillance. Ils avancèrent tranquillement, l’herbe doux sous leur semelles, tous deux en pyjama. En quelques minutes à peine de marche vive, ils rallièrent la forêt. Sombre, et inquiétante, ses hauts arbres cachaient la lumière jusque là produite par le lune et les cieux.


-On va devoir continuer en se servant de nos baguettes.

Les deux jeunes gens sortirent leurs baguettes magiques, chose plus difficile à faire en ce qui concernait Zadig, du fait de son bras où le sang ne passait presque plus. Ensemble, ils informulèrent un lumos, et un fin trait de lumière éclaira l’extrémité des baguettes. Leur progression débuta alors à travers le forêt interdite. Ils avançaient lentement, s’enfonçant véritablement dans ces bois inconnus. Zadig, avait de plus en plus la sensation que John s’engageait comme si ce problème le concernait directement. Pourquoi s’investissait il tant pour que Zadig devienne Animagus? Peut être par grand cœur… Ou par intérêt. Ou parce que c’était là un véritable ami. Quoi qu’il en soit, plus lui et Zadig progressaient en suivant le sentier, moins ce dernier se voyait capable de rester ici tout seul… Des araignées passaient, des bruits bizarres sans explications aucunes se faisaient entendre. Tout cela s’annonçait bien dangereux, même avec la Félix Felicis.

Enfin, au bout d’une trentaine de minutes, ils s’arrêtèrent. Zadig leva les yeux vers l’horizon, le château semblait à présent si loin… Personne ne les entendrait crier.


-Ok, sors le Bézoard… fit Zadig, tentant de maîtriser as voix au maximum, et désireux de prendre le contrôle des opérations.

John s’exécuta. Les deux Serdaigles se trouvaient au centre de la foret, au point même où tous les arbres convergeaient. John ouvrit la fermeture de son sac avec des gestes hachés d’où l’on sentait l’inquiétude puis il déposa le Bézoard, pierre ronde, d’une noirceur sans faille. On aurait presque dit une sphère de Divination.

- On va se cacher…

-Pas la peine, même si on reste en plan devant le Bézoard, elle va venir.

-Comment ça…?

-Félix Felicis répondit il simplement

Ainsi, ils se mirent à attendre, devant le Bézoard. La potion de la chance fit tous son effet. Une dizaine de minutes, et déjà, ils entendaient des bruits de sabots frappant le sol à un rythme régulier. La créature la plus magnifique qu’avait jamais vu Zadig arriva alors, éclairé par les baguettes des deux comparses. La Licorne possédait des poils blancs, presque fluorescents, si brillants que l’on aurait dit qu’il étincelait même dans l’obscurité ambiante, ses yeux, grands et bleus, étirés, presque en amande étaient d’un bleu brillant, et une longue crinière aussi blanche que ses poils, luisaient derrière son crane.

La créature commença à jouer avec le Bézoard comme jouerait un chat avec une pelote de laine, et cela sans prendre gare aux deux garçons présents à quelques mètres d’elle. Comme pour lui rappeler ce qu’il avait à faire, lui donna une petite tape dans l’épaule. Zadig était cloué là où il se tenait comme si on l’y avait fixé avec de la glue. Il soupira, puis sortit sa baguette de sa poche, sans geste brusque. La licorne leva un œil vers lui, et parut sourire, puis elle détourna son regard vers son Bézoard.

Il repensa à un livre de magie noire qu’il avait lu il y a quelques temps de cela à dans la réserve de la bibliothèque. Saisissant sa baguette, il la tendit vers le sombre ciel, et d’un geste vif, fendit l’air de haut en bas. Un trait de lumière violette partit de sa baguette pour frapper la licorne avec force. Celle-ci n’eut pas le temps de pousser le moindre cri, qu’elle était déjà étalée là, sur l’herbe de la forêt, morte. Une tristesse sans nom envahit alors Zadig, qui avala sa salive lentement. Combien de fois s’était il exercé pour tuer avec ce sortilèges? Beaucoup. Malgré ça, la pratique et la théorie se trouvaient véritablement être différente. Une larme coula sur la joue du Serdaigle. Il sentit la main de John lui donner une tape derrière le dos, puis ce dernier s’approcha du cadavre, un canif en main. Zadig se retourna pour ne pas voir ce qui allait suivre. Lorsque John eut finit, il revint, la fameuse corne de licorne en main. Zadig jeta juste un regard, et vu la licorne, pleine de sang.

Durant le reste de son parcours pour devenir Animagus, cette image hanta ses nuits.
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