[HJ: Et voilà pour ce petit bottage de fesses, mon post est nul mais je ferais mieux par la suite, promis ^^]

La vengeance est un plat qui se mange froid…..mouais celui qui a dit ça était de toute évidence un lâche totalement dénué d’imagination et qui par conséquent avait besoin d’un maximum de temps pour trouver ce qu’il allait bien pouvoir faire à son ennemi. Or, heureusement pour elle, Lellia était très loin d’être une lâche et en plus son imagination était débordante. En effet, elle en voulait à une seule et unique personne dans tout le collège (enfin y en avait bien d’autres mais celui là il était number one dans son top 5 des pires freluquets de l’école !) Julian Cooper ! Elle aurait pu excuser à ce petit imbécile de l’avoir embrassé, elle aurait même pu l’excuser de l’avoir planté au bal d’halloween de l’année précédente, et elle aurait aussi pu l’excuser d’avoir marqué des buts contre les Gryffondors au dernier match de sa 2ème année….en revanche, ce qu’elle ne lui excusait absolument pas c’était de se comporter comme le plus parfait imbécile à chaque fois qu’ils se croisaient, que ce soit en cours ou à l’extérieur. A croire qu’il prenait un malin plaisir à l’énerver et à lui dire des méchancetés. Alors que Lellia elle, avait commencé cette nouvelle année avec les meilleurs intentions du monde : soit travailler et se faire un maximum d’amis ! Mais, bien entendu JC le terrible ne l’entendait pas de cette oreille et avait attaqué dès le premier cours de l’année ! C’était donc décidé, cette fois, elle allait agir.

Elle lui avait donc fait passer un mot lui demandant de la rejoindre dans les serres à 20h soit le moment où la plupart des autres élèves étaient bien trop occupés à manger pour se balader dans le reste du château. Elle y était arrivée en avance et avait préparé la salle de manière à ce qu’il se souvienne trèèèèèèèèèès longtemps de cette entrevue. Et pour commencer, elle avait gentiment placer un seau d’eau juste au dessus de la porte d’entrée, enfin le terme d’eau n’était peut être pas très approprié étant la quantité de terre qui s’y trouvait….donc le terme de boue était sans doute le meilleur qualificatif possible pour sa petite surprise. La jeune fille après avoir installé tout ses magnifiques pièges s’était ensuite refait une beauté en se recoiffant un peu, laissant ses longs cheveux bruns onduler dans son dos et le teint naturellement hâlé de sa peau ressortant magnifiquement bien grâce à la chemise blanche de son uniforme. Elle avait pris quelques centimètres durant les vacances et ses traits enfantins commençaient peu à peu à s’affiner pour faire place à ceux d’une adolescente. Le soleil n’était pas encore couché et il faisait bon dans la serre…nul doute que l’atmosphère se glacerait rapidement lorsque Julian et elle seront face à face. Elle regarda une dernière fois sa montre et voyant qu’il était pratiquement 20h, elle alla se cacher derrière une énorme plante dont elle ne connaissait même pas le nom et attendit patiemment que la chère tête blonde de Julian arrive. Que cela allait être amusant de le ridiculiser…

Julian sortait de la douche quand un de ses camarades l’informa qu’il avait reçu un petit mot. Le jeune Poufsouffle se dépêcha donc de se sécher les cheveux avec sa serviette brodée à ses initiales « J.C » 8) . Quand ce fut fait, Julian enfila une chemise blanche repassée, un pantalon gris bien coupé et sa montre dernier cri. Il ne manqua pas aussi de mettre son habituel parfum qui faisait fondre les filles et se passa un petit coup de gel dans les cheveux pour avoir une coiffure détonante. Bref, la toilette habituelle d’un jeune homme à succès .
Julian se dépêcha d’aller lire ce curieux petit mot. Sans doute une fille folle de lui qui désirait plus que tout un rencard et n’avait pas eu le courage de lui demander en face. Après l’avoir déplié, Julian fit la moue.

*Ah non pas elle !!!!! TOUT SAUF ELLE ! Dans les serres en plus ! Elle veut ma mort je le sais !*

*En plus elle va me faire louper l’entraînement de Quidditch avec les copains la mégère !*

Cependant Julian était loin d’être un dégonflé. Il comptait bien y aller ! Ah ça oui jamais il ne reculerait !

Julian regarda l’heure. 19h00. Il avait donc une heure précise pour s’organiser et lui faire regretter de l’avoir invité.

~ 1 heure plus tard ~

Julian commença doucement à se diriger vers les serres, un bouquet non identifié à la main et un sac à dos rempli de choses trèèèèèèèèèèès utiles pour ce rendez-vous qui promettait d’être orageux. Le Poufsouffle avait décidé de ne pas se presser pour y aller. Il n’était pas question qu’il arrive à l’heure pour elle de toute façon. Dans la vie il faut savoir se faire désirer 8) .

Les mains dans les poches, Julian arriva enfin pas loin de l’entrée de la fameuse serre. Il fit quelques pas devant mais en prenant bien garde de ne pas entrer. Qui sait ce qu’il pouvait y avoir à l’intérieur ?? Connaissant Lellia, elle aurait à tous les coups prévus un moyen assez ragoûtant de l’accueillir.

*Si elle a prévu de m’envoyer des choux à la crème dans la gueule et de me salir ma chemise toute neuve elle va le regretter !*

Julian resta devant l’entrée, déposa son sac à dos à terre, en sortit un bout de papier et une plume et écrivit :

Citation :

Je t’attend juste devant la serre ma chérie, j’ai un cadeau pour toi. Ton cher et tendre, J.C.

Julian plia ensuite le mot, sortit sa baguette de sa poche et formula discrètement un sort. Le bout de papier passa sous la porte d’entrée de la serre et se déposa juste devant les pieds de Lellia.

Julian fit les cents pas devant l’entrée de la serre en attendant la mégère. Il rigolait intérieurement à l’idée de sa réaction quand elle verrait son charmant cadeau.

En effet, dans la main du jeune homme se trouvait un bouquet de brocolis….

[HJ : Sympa ton nouveau kit ]

« Oh mais non Lellia il ne fallait pas ! C’est trop d’honneur que de recevoir un si beau cadeau de ta part ! Je ne peux accepter, je me sens trop gêné, trop ému ! »

Jouant au maximum la carte de l’émotion, Julian réussit à faire apparaître une petite larmichette au coin de son œil. Comme quoi il pouvait être un bon comédien parfois !

« Oh moi aussi sache que cela fait tellement longtemps que j’attend ce rendez vous ! Oh oui Lellia je rêve de toi toute les nuits ! J’étais sur que toi et moi étions comme des âmes sœurs ! J’étais trop malheureux de réaliser que tu ne t’en rendais pas compte ! »

*Arrête Juju t’en fais trop ! Le coup des âmes sœurs c’est beaucoup trop cliché ! Elle va comprendre que tu te fiches de sa gueule*

Ne voulant pas se faire griller, Julian s’approcha immédiatement d’elle et prit dans ses mains la plante de la Gryffondor. En échange, il lui tendit le bouquet de brocolis.

« Moi aussi j’ai pensé à toi ma belle et tendre. J’espère que ce simple bouquet de fera plaisir et surtout qu’il te fera penser à moi cette semaine. »

Julian s’approcha alors d’elle encore plus près et glissa sa main sur ses hanches. Il ne pouvait nier au fond de lui que même si elle était chiante, capricieuse, garce, ignoble et cruelle, il la trouvait quand même attirante dans son petit chemisier blanc moulant. Enfin de toute façon, attirante ou pas, il n’allait pas se gêner pour lui gâcher sa soirée.

Quand Lellia lui refit un de ses petits regards innocents et faux au possible, Julian décida qu’il était temps de passer à l’action. Il regarda la plante bizarre et sûrement dangereuse qu’elle lui avait donné et la jeta par terre. Fixant Lellia droit dans les yeux, il piétina son comme il aurait écrasé un insecte sur un mur.

« Je te connais trop bien Lellia pour savoir que ce petit regard est tout sauf innocent ! Arrête de jouer les petites filles toute gentilles avec moi, ça ne te ressemble pas ! Certes je suis loin d’être un mec hyper intelligent mais j’ai suffisamment de neurones pour ne pas tomber dans le panneau ! Je sais très bien que tu me détestes et que me faire un vrai cadeau sans piège ni poison serait la dernière chose qui te viendrait à l’esprit ! »

Julian se remémora alors les paroles qu’il venait de lui dire il y a même pas 5 minutes et fut soudain pris d’un énorme fou rire.

« J’espère que tu n’as pas gobé tout ce que j’ai dis juste avant ? Tu veux savoir la vérité ? Ton cadeau j’en ai rien à faire, si il m’arrive éventuellement de penser à toi la nuit c’est seulement pour trouver un moyen de te pourrir la vie et je suis bien heureux de ne pas être ton petit copain ! L’inverse doit être un enfer au quotidien ! »

Bon il avait été trop loin.. Surtout qu’il ne pensait pas tout ce qu’il avait dit. Certes elle était casse pied et garce à ses heures perdues mais d’un autre côté il l’aimait bien.

Bref Julian ne savait plus du tout où il en était avec Lellia. Il l’aimait ? Il la détestait ? Il n’en savait rien, il était complètement perdu. Tout ce qu’il savait c’était qu’il allait bientôt devoir courir vite car la mère Lellia allait sans doute sortir les griffes !

[HJ : Totalement et sincèrement désolée pour le temps de réponse, à l’avenir je serais bien plus rapide !]

C’était quoi ce nouveau jeu ? Pourquoi personne ne lui avait expliqué en quoi ça consistait ? Pourquoi c’était elle qui se prenait toues les insultes ? Lellia était littéralement tétanisée par la tournure que prenaient les choses, déjà qu’elle avait trouvé le petit numéro de charme de Julian des plus repoussant cette fois il allait beaucoup trop loin. C’est vrai ça, elle avait fait quoi au juste pour mériter autant de haine de sa part ? Elle l’avait blessé il y a un an sans le vouloir et depuis c’était la guerre ouverte, si pendant un temps c’était amusant maintenant ça devenait franchement insupportable. Pendant quelques instants la jeune fille ne trouva rien à dire, rien à faire, elle le regardait stupéfaite, elle savait qu’il ne l’aimait pas mais elle n’aurait jamais imaginé que c’était à ce point. En fait, elle ne le comprenait absolument pas, ce n’était pas un jeu au départ ? Une petite chamaillerie entre enfants qui ne portait pas à conséquence ? Lellia avait toujours cru qu’en fait c’était parce qu’ils s’aimaient bien mais apparemment elle s’était trompée sur toute la ligne, elle, elle aimait bien Julian mais lui la détestait tout simplement. Désemparée comme elle ne l’avait encore jamais été, elle ne trouvait rien à dire, rien à faire, tout sourire ou expression joyeuse avait déserté son visage et étrangement elle se sentait malheureuse, pourquoi les paroles de ce….ce…ce type arrivait a avoir autant d’importance pour elle ? Sans même s’en rendre compte ou pouvoir faire quoi que ce soit contre, elle sentit bientôt des larmes couler sur ses joues et pourtant il n’y avait toujours aucun son qui ne s’échappait de ses lèvres et aucune expression particulière sur son visage, le calme semblant bien régner en maître derrière ses prunelles sombres. C’était déjà la deuxième fois qu’il la faisait pleurer, d’ailleurs c’était bien le seul à avoir réussi un tel exploit dans cette école.

Reprenant peu à peu pied dans la réalité, Lellia porta son regard jusqu’au bouquet de brocolis qu’elle tenait encore fermement entre ses mains, ses yeux paraissaient toujours aussi triste mais étrangement un sourire se forma enfin sur ses lèvres tandis qu’elle brandissait le bouquet au dessus de la tête du perfide. Non, elle ne pouvait de toute évidence pas faire ça, lui donner raison d’une manière aussi puérile et ridicule, elle n’était pas comme ça, elle n’était pas cette mégère que tout le monde se complaisait à voir en elle. Rabaissant le bras, elle laissa tomber le bouquet par terre alors que les larmes s’étaient enfin arrêtées de couler et qu’elle reprenait une attitude sûre d’elle. Même si elle ne comptait pas frapper cet imbécile, elle allait se faire un plaisir de lui dire ce qu’elle avait sur le cœur. Prenant une grande bouffée d’oxygène, elle essuya ses larmes du revers de la main avant de sourire froidement et de parler, sa voix tremblant un peu au départ avant de devenir plus assurée.

« Merci…..Merci pour tant de franchise, je n’en attendais pas tant de ta part Cooper. Je te rassure je ne pensais pas un instant ce que j’ai pu te dire avant et je ne t’ai pas cru non plus. En revanche je ne pensais pas que tu me détestais à ce point, j’ai été un peu surprise mais je te prie de croire que ça ne se reproduira pas, maintenant que je sais très exactement ce que tu penses de moi je vais cesser de penser que malgré toutes nos querelles on aurait pu bien s’entendre. Et oui, parce que vois tu je voyais nos petites bagarres sous un autre angle mais j’étais la seule de toute évidence. Donc je crois que je vais te laisser, je me suis assez ridiculisée comme ça et puis comme ça tu pourras te vanter auprès de tous tes amis d’avoir fait pleurer la mégère que je suis. C’est fou ça qui aurait pu penser que moi aussi je pourrais ressentir quelque chose ? Pas moi en tout cas. »

Ce qu’elle essayait de dire ? Elle n’en avait pas la moindre idée, en revanche elle était sûre d’avoir été terriblement blessée par la méchanceté de Julian, ils étaient allés très loin ce soir dans la cruauté et elle n’était pas prête de lui pardonner. Lui jetant un dernier regard à la fois emplis de peine et de résignation elle fit enfin demi tour bien décidée à quitter cet endroit le plus rapidement possible. Jamais elle ne lui aurait dit des méchancetés aussi blessantes, jamais elle n’aurait pu jouer la comédie comme il l’avait fait, il était pire qu’un serpentard et pire qu’elle de toute évidence mais elle n’était même pas sûre de vouloir se venger…en fait, elle voulait juste ne plus le voir et ne plus jamais avoir à lui parler, sa seule satisfaction serait dorénavant de l’ignorer autant que faire se peut.