Enfin un endroit calme? [PV. Evan Sullivan]

Entre les rencontres nocturne et son étrange tendance à toujours flâner sans but Morgwen se retrouvait toujours dans des endroits plus où moins normaux.
Bien sûr il fallait d'abord trouver quelque chose de normal à Pudlard chose impossible en soit. Elle avait donc d'abord eu l'occasion de visiter un placard à balais étrangement agressif : les balais s'étaient mis en tête de la mordre pour on ne sait quelle raison...
Elle avait bien sûr découvert des endroits plus calme comme la bibliothèque, seulement l'ambiance studieuse et la bibliothécaire trop attentive l'avaient disuadé d'entrer.
La gamine avait donc réinvestie les couloirs et escaliers. Ces endroits étant on ne peut plus fourbe elle finit par se demander où elle pourrait être en sécurité dans cette étrange école.
La réponse ne tarda pas lorsqu'elle finit par se décider à ouvrir une porte au risque de sa vie (xD)

La porte en question d'une simplicité, simple? S'ouvrit en oubliant de grincer, était on vraiment dans un château ? Pour sûr, elle avait presque oubliée l'esprit frappeur.
C'est cette horrible image qui la motiva à refermer précipitament la porte.
Jetant un regard dans la pièce, vide. Vide? Non, meublé d'un miroir qui était bien aussi haut qu'un homme adulte.
Vraiment ils ne savaient plus quoi inventer à Poudlard pour impressionner les élèves.
Morgwen soupira, dans la pièce seul le bruit de ses pas résonna alors qu'elle se dirigeait vers le miroir.
L'encadrement était délicatement ouvragé, il était indéniablement beau et...inutile?
Morgwen esquissa un sourire en coin légèrement teinté de mépris. Ce miroir était inutile. Il lui renvoyait son image point!
A moins que...? La gamine se retrounât comme si de rien n'était. Scruta la pièce derrière elle, il n'y avait personne ?
Etrange, elle était pourtant certaine d'avoir vu quelqu'un s'approcher. Un nouveau coup d'oeil dans le miroir et la gamine laissa échapper un hoquet de surprise.
A côté d'elle se tenait un homme, un homme aux yeux gris. Pour ne pas se faire avoir une seconde fois elle choisit de tendre la main du côté de l'homme.
Rusée la gamine, ou intelligente au choix. En bref elle avait compris que l'homme n'était que dans le miroir.
Il ne lui restait qu'une chose à faire : Trouver le moyen de le rejoindre.
Elle en était certaine, c'était lui. Lui.
S'approchant doucement comme ayant peur de faire disparaitre l'illusion elle finit par toucher la surface lisse du miroir.
Sa main contre celle de l'homme.
Son visage d'ordinnaire si ironique devenu celui d'une fillette de onze ans. Une fillette un peu perdue.

"Papa?..."

Sa voix était légèrement brisée, l'émotion surment. Elle n'en avait rien à faire, personne n'était là pour la voir.
Son autre main se colla contre la surface lisse et froide alors que l'homme lui souriait de l'autre côté du miroir. Mr Sullivan.

"Comment tu t'appelles?Papa..."

Etrange question pour un observateurs éventuel...
Morgwen passerait pour folle mais elle en avait cure. Elle l'avait retrouvé et elle resterait avec lui n'était ce pas le plus important?
Un sourire doux, rarissime, étira les lèvres tremblante de la fillette.

Les escaliers étaient vraiment de sales bêtes qui s'étaient tous concerté pour entrainer la perte du jeune homme. Evan se tenait les côtes essouflé, il allait devenir un esprit errant comme Peeves si son destin l'entrainait toujours à ne jamais retrouver ce qu'il cherchait éperdument. Mourir de faim et de soif en cherchant la salle de métamorphose, c'était pitoyable comme fin. Pas plus que de se faire manger par des balais, sans doute.
Le jeune garçon s'adossa à un mur et se laissa glisser contre celui-ci pour s'assoir par terre. Pour arrangé, il était arrivé dans une des partie les plus désertes du château. Si ça se trouve plus tard, on racontera son histoire aux nouveaux pour leur expliquer qu'il ne faut pas ce promener seul ici. Il y aura même une plaque commémorative, comme pour les disparus en mer, lui il sera disparu en errance... Un sourire passa sur ses lèvres, sa propre bétise l'étonnera toujours. Il se releva et commença à nouveau à marcher. Il allait bien finir par tomber sur personne qui l'aiderait à se repérer.

Après quelques minutes,il vit une jeune fille, elle portait la robe aux couleurs de Serpentard. Mais avant qu'elle ne remarque sa présence, la Serpentard avait ouvert une porte pour s'y engouffrer. Evan resta immobile quelques instant. que faire ? La rejoindre et peut être avoir quelques reinseignements ou continuer son errance parmis les couloirs ? Il opta pour la première, il n'était pas un Gryffondor tout de même. Il marcha les cinq mètres restant pour atteindre l'ouverture qu'était la porte. Elle l'avait mal refermées, il poussa sur le bois vieillis par de longue années passées dans le chateau. Quelques cheveux blancs se glissèrent dans l'entrebailement tandis qu'Evan y collait son oeil droit, le bleu.

Il vit une pièce un mur vide, en son centre un énorme miroir et au centre du miroir, une enfant. Oui, ce n'était qu'une enfant. Ce n'était pas la Serpentard qu'Evan avait vu rentrer, ce n'était pas possible ! Son visage avait vraiment changer dans ce cas, elle était plus mignonne avec cette bouille là en tout cas. Il poussa un peu plus la porte, il n'était pas conscient qu'il découvrait une Morgwenn affaiblie par ce qu'elle voyait dans le Miroir du rèsid. il ne suposait pas non plus que la jeune fille soit un peu enervée par le fait d'être vu alors qu'elle souriait. Non, sérieux, quel enfant de onze ans aurait pensé à ces probabilités ? Evan n'était, de plus, pas un génie... Bref la porte s'oouvrit sur le jeune homme albinos, sans bruits. La serpentard parlait au miroir, y invoquait son père.
Evan ne comprenait pas. C'était son premier mois à Poudlard, comment aurait-il pu connaitre l'existence de ce miroir ? Fait aggravant, le père que Morgwenn voyait dans le miroir était monsieur Sullivan, père du présent evan Sullivan. Mais le jeune homme ne voyait pas le miroir correctement pour l'instant, il ne voyait qu'une surface de biais.

Doucement, comme pour ne pas casser le culte de la Serpentard, il s'avança pour mieux voir le miroir. Il était si grand ce miroir, son tour était décoré joliment. mais en son milieu...
Le miroir ne reflètait ni Evan, ni la Serpentarde, ni même l'adulte que celle-ci appelait. Il n'y avait rien. Dans un premier temps seulement, puis enfin apparu l'image d'Evan, seul. Puis Brown apparu à l'arrière de son reflet, dans ses mains une carte de Poudlard. (XD)
Il regarda derrière lui, très vite, dans l'espoir d'y trouver Brown et la carte. Personne. Il comprit très vite que le miroir était machine à illusion. C'était agréable à regarder, agréable de sentir Brown poser son regard chocolat sur lui, mais c'était factice. Il vit bien que la jeune fille aux couleurs de serpentard devant lui ne s'en était pas rendu compte. Il réfléchit quelques moments à l'attitude à adopter puis finit par demander :

"Tout va bien ?"

C'était si simple comme question. Mais que dire d'autre ? Si cela se trouve, la jeune fille serait trop plongée dans le miroir pour l'entendre. Il se voyait mal la secouer comme un prunier en lui criant dessus. Il espérait qu'elle lui réponde. Si elle voulait elle pouvait même lui présenter son père imaginaire, un sourire aimable pris place sur les lèvres d'Evan. Elle n'était pas aussi folle tout de même.

Il ne bougeait pas, il se contentait de lui sourire. Pourquoi ne lui parlait-il pas?
Que lui avait elle fait pour mériter cette indifférence ? Était-ce elle qui en demandait trop ? Oui ça venait surment d'elle, si elle avait été plus intéressante ou plus belle il serait resté.
Il aurait peut être voulut au moins la rencontrer? Elle était on ne peut plus inintéressante et c'était ça qu'avait voulu lui faire comprendre sa mère. La détresse marqua les traits de la fillette alors que le sourire tendre quittait ses lèvres.
Elle avait peur.
Peur d'avoir raison, elle se montait la tête. Une voix retentie :

"Tout va bien ?"

C'était lui qui lui avait parlé ! Il l'aimait peut être un peu au fond ? Mais alors pourquoi ses lèvres n'avait-elle pas bougé ?

Enchantée elle glissât un doigt sur la joue de son père. C'était étrange de caresser un miroir.
Elle n'avait même plus conscience de ce qui l'entourait . Si elle avait vu quelqu'un à sa place elle aurait rit de sa faiblesse.
Seul un murmure tremblant s'échappat de ses lèvres.

"Oui je vais bien, je vais bien, tant que tu es là ."

Elle s'assi à même le sol, trop épuisée pour rester debout . L'homme s'accroupi face à la fillette en tailleur.
Il continuait de lui sourire, ce sourire secouait la gamine de sentiments contraires. Colère, soulagement?
Pourquoi ne lui parlait-il pas? Pourquoi se contentait-il de sourire?
Pourtant ce sourire était si doux et si aimant !
C'est d'une voix plus forte et légèrement coléreuse qu'elle ordonna.

"Parles moi si tu m'aimes ! Dis moi que tu m'aimes..."

*s'il te plait*

Et puis quelque chose de raisonnable au fin fond de son crâne lui fit remarquer qu'un homme de cet âge ne pouvait pas avoir une voix d'enfant...
Doucement elle se retourna détachant difficilement son regard de son père.
Lorsqu'elle vit le garçon son regard se durcit. Elle essuya rageusement ses yeux trop humides.
C'est de la voix la plus neutre qu'elle put, qu'elle parlat.

"C'est toi qui m'a parlé ?"

Une question parfaitement idiote. ils étaient seuls dans la pièce, son père avait décidé de rester dans un mutisme énervant.
Et puis en y réfléchissant était-il vraiment là ? N'était-elle pas simplement entrain de devenir folle ? Le manque de père rent-il fou ?
Surment, quel soulagement !
Elle finirait sa vie à St Mangouste et pourrait vivre avec l'iluusion d'une famille. Quelle chance !
Un sourire détendu apparut sur ses lèvres, un sourire un peu désorienté...

"Oui je vais bien, je vais bien, tant que tu es là ."

Coucou. Ton père n'est pas là. La jeune fille s'assit tandis qu'Evan repassait son regard dans la pièce. Celui-ci s'atarda sur une fenêtre il regarda le soleil qui atteignait dangeureusement l'horizon. C'était la nuit qui tombait et le diner qui arrivait. Il ne voulais pas rester coincée ici pour le reste de sa vie ou pire se faire attraper perdu dans une partie du chateau par un professeur. Sa couleur de cheveux n'était pas très apte au camouflage... Ces yeux dépareillés se reposèrent à nouveau sur la Serpentard.

"Parles moi si tu m'aimes ! Dis moi que tu m'aimes..."

S'en était fini de lui, il était destiné à secouer cette fille comme un prunier en espérant que la tête serait bien accrochée aux épaules. Il voyait très bien la jeune fille le repousser et lui dire de s'en aller. Elle avait a parler avec son géniteur. Il pourrait donc s'en aller se perdre plus loin tout seul puisqu'elle aurait déja perdu la tête. Mais apparement son destin n'était pas de cela. La gamine se retourna pour voir Evan, son regard trahissa une grande deception et un peu de haine.

"C'est toi qui m'a parlé ?
-Oui."

Pour guérir les patients, il faut un grand coup sur la tête. Il regarda le miroir ou Brown secouait les bras. Il fit semblant de ne pas la voir. Thérapie de choc pour la fille aux couleurs de Serpentard.

"Il n'y a personne d'autre dans cette pièce."

Les yeux déparaillé du gamin se posèrent sur celle qu'il avait en face de lui avec solanité comme si il procédait à un jugement et que Morgwenn avait été décrétée coupable. Coupable d'avoir taté à quelques choses qui n'existe pas vraiment. Le regard d'Evan ce fit plus doux après mais pas vraiment, son père lui avait répété : N'offre pas ta pitié à un Serpentard, c'est la pire des choses pour lui. Il attrapa le bors d'une de ses manches et la serra. Pas vraiment impatient de voir comment se passerait la réaction de la fille, peut être allait-elle exploser ? Evan avait un peu peur au fond de lui même en fixant cette fille qui le regardait assise au sol.

Morgwen chassa sur sourire d'une claque mentale. A moins que ce ne soit le "oui" dur et tranchant qu'avait prononcé le garçon.
Comme si elle reprennit doucement contact avec la réalité elle commença à noter les étrangetés qui constituaient son interlocuteur.

Deux yeux dépareillés, des cheveux blancs.
Une façon trop sûr de s'exprimer pour un Poufsouffle.
Le garçon en rajouta une couche, mais elle avait commencé à comprendre. Son père n'était pas présent dans la pièce.
C'était triste mais vrai.

Le regard de Morgwen était devenu suspicieux, méfiant. Le charme du miroir s'était dissipé et ne ferait plus d'effet tant qu'elle ne tournerait pas le regard vers la surface lisse.
La jeune fille n'était pas si idiote qu'elle n'était apparut au jeune garçon.
Enfin elle se releva, épousseta sa robe et se recomposa un visage impassible. Une serpentarde en somme.

Elle fit quelque pas vers celui qui l'avait arraché à sa "discution".
Pas plus grande que lui, mais pas plus timide pour autant elle le regarda d'un air méfiant.
La gamine n'explosa pas, elle ne le prit pas de haut non plus, sachant pertinemment qu'elle ne serait pas crédible alors qu'un instant plus tôt elle était assise à même le sol... Déclarant son amour à un miroir.
C'est d'un ton neutre bien qu'un peu sec qu'elle parla :

" Qui es-tu ? "

Son regard détaillait le garçon quitte à la mettre mal à l'aise. Elle avait honte, horriblement honte. D'avoir cru en un artifice si ridicule. De s'être fait surprendre dans une telle preuve d'idiotie.
Son visage se fit plus dur, pas envers le garçon, envers elle.
Après tout, c'était lui qui l'avait sorti de sa torpeur, elle aurait pu tomber bien pire.
Tomber sur quelqu'un comme elle par exemple. Quelqu'un de méprisant et insensible à la douleur des autres.

Morgwen remarqua que le regard du garçon avait légèrement évolué, elle n'y prêta pas attention.
A cet instant elle aurait adoré être légiment, pour savoir ce qu'il pensait de ce qu'il avait vu et pour le plaisir de mettre à nue l'âme de celui qui l'avait arraché à son rêve.
Un rêve ridicul, mais réel, un rêve d'enfant. Elle pouvait encore se le permettre n'étant agée que de onze ans.