Citation :

Nom : Liu
Prénom : Chang-O (qui signifie déesse de la lune, gardienne de l’élixir de l’immortalité)
Age en HJ : 15 ans
Age du personnage : 11 ans
Comment avez-vous connu ce forum : Par le plus grand des hasards... ^^

C’était une soirée douce, le ciel était dégagé et mélangé dans plusieurs tons différents. Une jeune chinoise s’apprêtait à aller se coucher, devant absolument pouvoir se lever correctement le lendemain matin. Elle profita quelque peu des dernières lueurs de cette journée d’été mais finit vite par s’endormir avec elles.

Ses songes furent sereins, sans préoccupations principales. Bien sûr, si son entrée prochaine à Poudlard était prise en compte, elle ne pensa qu’à ça durant toute la nuit. Elle en vînt à rêver de ce jour si important dans son cœur. Elle arrivait en retard à une sorte de sélection pour l’école et avait été virée pour sa non-ponctualité. Elle ne savait absolument rien de cette école, hormis que si on y allait c’est pour étudier la magie. La jeune fille avait toujours pensé que ce monde était irréel et complètement extravagant. Ce fut un jeune sorcier asiatique, qui avait étudié là-bas quelques années auparavant et que les parents de la jeune fille connaissaient bien, qui lui parla de magie pour la première fois en lui montrant une série de sorts qu’elle n’avait lu que dans les livres. A daté de ce jour, elle voulait simplement voir ce qu’était vraiment la magie. L’étudier, la pratiquer, et l’utiliser à bon escient dans quelque situation que ce soit.

Ainsi, son rêve fut coupé alors qu’elle retournait sagement dans le train pour pleurer toutes les larmes de son corps. Elle se réveilla, transpirante et stressée comme jamais par ce qui l’attendait. Il était à peine quatre heures, mais la fillette ne trouva plus le sommeil. Elle choisit de se préparer et d’en prendre le temps, plutôt que de devoir se dépêcher et d’oublier quoi que ce soit. La valise était prête depuis la veille, elle n’avait qu’à s’habiller et se pomponner. Elle n’avait pas tout à fait onze ans et était déjà très coquette. Elle n’était certainement pas la seule, mais elle adorait que tout le monde la regarde.

Alors qu’elle appliquait les dernières touches de fard sur ses joues, une voix douce et onctueuse se fit entendre dans la petite pièce qui lui servait de chambre.

- Chang-O… Vous êtes déjà levée… Rendormez-vous, vous n’avez pas attendu le soleil.

La jeune fille se détourna du grand miroir, qui donnait davantage de profondeur à la chambre. Elle sourit à sa mère.

- Ne vous en faîte pas, mère. Je pourrai dormir dans le train. La route sera longue…

Elle enfila une paire de bottines noires et saisit la valise par la poignée. Cherchant du regard si elle n’avait rien oublié, et ainsi pouvant dire ‘au revoir’ à son monde pour un moment, elle prit à nouveau la parole.

- Je suis prête à présent.

Elle arriva, accompagnée de son père, Heng, sa mère Fen, et de ses deux frères, Wang et T'Ien-Khuan, sur le quai. Après plusieurs longues minutes de recherche pour la voie 9 ¾, ils demandèrent à un vieux monsieur maigrichon qui semblait travailler là mais qui ne faisait rien d’autre que d’accompagner lui aussi son petit-fils à la gare du Poudlard Express. La jeune fillette n’avait pas comprit ce qu’il entendait par le ‘Poudlard Express’, mais après tout, elle allait bien voir dans quelques instants. Tout ce qui lui restait à faire, c’était de… franchir un mur. Beaucoup de passants ne daignèrent pas s’arrêter pour leur indiquer comment on devait faire, jusqu’à ce qu’une famille de rouquins leur disent qu’il fallait foncer dans le mur sans que les moldus les remarquent, avec assurance et détermination. La famille Liu les regarda faire et en firent de même, sous les yeux ébahis de certaines familles non-magiques. Arrivée au quai tant recherché, la première chose que la jeune fille vit fut le train rouge écarlate qui expulsait par une cheminée de grosses volutes de fumée blanche et qui sifflait à tout bout de champs. Emerveillée, la jeune fille salua respectueusement les quatre personnes auxquelles elle tenait le plus et embarqua avec ses affaires de voyage.

Enfin à bord, l’attente du départ fut longue, et Chang-O dû faire des signes de la main à sa famille jusqu’à ce que le train démarre. Et en effet, la route fut longue. Chang-O ne dormit pas. Elle avait acheté un livre récemment qu’elle n’avait pas encore commencé. Un livre sur les créatures magiques. Si elle pouvait se cultiver un minimum sur cette science qu’était la magie avant de pénétrer dans un monde totalement inconnu dont elle avait eut un bref aperçu en traversant le mur, elle n’allait pas s’en priver... Ce livre était celui qui l’avait le plus attirée.

Un vieille dame passa dans le train, poussant un chariot rempli de bonbons, et Ling fut surprise par sa force car il devait être, à première vue, assez lourd. Elle ne put résister à l’appel des friandises et lorsqu’elle eut finit son paquet de ‘dragées surprises de Bertie Crochue’, il fut temps de descendre du train. L’air doux du mois de Septembre l’apaisa immédiatement et elle fut plus encline à présent pour affronter cette rude journée à Poudlard. Elle ouvrit alors les yeux sur ce qui l’entourait. Une simple gare ou une masse de personne en grande quantité allait et venait sous une cape noire pour la plupart. Des sorciers, pour être précis... Un homme gigantesque se montra alors et demanda au groupe d’élèves que Chang-O formait avec une bonne cinquantaine d’autres de le suivre. Elle suivit alors les instructions et tenta de garder dans son champs de vision le géant barbu, ce qui lui fut plus difficile que prévu, étant donné sa petite taille.

Chang-O avait grandi de manière prestigieuse. Elle naquit d’une mère aux origines impériales, de la dernière dynastie Qing, et d’un père médecin. Elle a toujours été élevée dans le luxe d’une maison traditionnelle chinoise et n’a jamais manqué de rien. La sérénité des asiatiques l’habite depuis toute jeune et elle tient énormément à sa famille. Pourtant, l’envie de nouvelles découvertes lui tordaient l’estomac lorsqu’elle devait d’endormir à nouveau dans sa propre literie de satin...

La fillette aux longs cheveux noirs fut sortie de ses pensées par la grosse voix de l’homme géant. Il marmonna dans sa barde, comme si cette phrase s’était usée à force de franchir le seuil de ses lèvres :

- Les premières années, suivez-moi !

Sans broncher, Chang-O s’exécuta et ce fut à ce moment là qu’elle se rendit compte de la splendeur des environs. Ils étaient en train de marcher le long d’une allée, bordée de pelouse. L’herbe s’étendait à l’infini de chaque côté. D’un côté, elle allait se noyer dans un lac apparemment profond d’où jaillissait de temps à autres des créatures devant être de simples amphibiens, de l’autre, elle tentait de vaincre l’obscurité qui s’installait au fur et à mesure que l’on s’enfonçait dans la forêt. En face d’elle, un château imposant, illuminé de parts et d’autres, majestueux en tous points se dressait devant le groupe. La magie pouvait décidément faire des merveilles. Bien qu’elle ait déjà vu palais plus somptueux, elle pensait vraiment qu’elle se plairait ici.

Le géant poussa la porte et ils furent accueillis par un hall d’une extrême beauté, orné par ci par là de statues et par une femme portant un grand et long chapeau pointu – le stéréotype des sorcières, pensa Chang-O. Après un long discours mettant l’eau à la bouche des élèves, le professeur McGonagall de son nom les fit entrer dans une autre pièce qui aurait pu contenir peut-être deux palais. La ‘Grande Salle’. Mais avant de voir le plus haut plafond qu’elle n’avait jamais vu, ses yeux se posèrent avec crainte sur des jeunes gens qui les observaient chaleureusement. Ils étaient postés à quatre longues tables séparées. Tous leurs occupants les regardaient avec un sourire aux lèvres, exceptés ceux de la table la plus à gauche. Des personnes – étranges pour la plupart et toutes vêtues de noir et de vert – se retournaient sur leur passage et lançaient des mots qui effrayaient les moins téméraires. Chang-O était, bien sûr, délicate, calme et posée, mais pouvait se révéler véritable combattante D’ailleurs, il lui arrivait souvent de battre ses frères aînés au maniement des armes. Ainsi, apprenant toutes sortes de techniques de combat, mais aussi la ruse ancestrale sur laquelle elle avait mit la main, elle s’était forgé un caractère bien à elle, un caractère de battante. Son courage ne faisait pas tout. La maligne dont elle faisait preuve était à toute épreuve.

Ce fut alors qu’ils arrivèrent devant une autre table, complètement à part des quatre autres, où des hommes et des femmes, d’âge mûr pour la plupart – certainement les enseignants – étaient assis. Le géant alla s’y asseoir et les laissa en compagnie du professeur McGonagall, qui expliqua soigneusement mais brièvement les règles du jeu. Elle commença alors à appeler tous les élèves qui s’étaient rassemblés devant elle, les premières années, si Chang-O avait bien suivit, par ordre alphabétique. Lorsque son propre nom se fit entendre...

- Liu Chang-O ! scanda la dame.

La jeune chinoise s’avança avec précautions vers le tabouret et s’y assit. Elle allait être répartie dans une des quatre Maisons qui constituaient Poudlard. Mais elle ne savait vraiment pas à quoi s’attendre.

Hummmm.......





Je dirais.......





SERDAIGLE !!!


[HJ: Jolie fiche ! Cependant n'oublie pas de mettre toutes tes descriptions au passé, j'ai vu un tout petit peu de présent à un moment donné dans ton texte... Et n'oublie pas de mettre un avatar ! Bon jeu ]