Consignes :
* Cet examen s'adresse uniquement aux élèves de 5ème et 6ème année.
* Matière facultative
* La partie "Questions" est à envoyer par MP à Ludwig Van Muller, Albus Dumbledore et Minerva McGonagall.
* La partie pratique doit être rédigée dans ce sujet sur le forum juste après ce message.



Document

La ville de Paris vient enfin de se doter d'un service de location de vélos : Vélib' débute ce dimanche 15 juillet en proposant 750 stations et des milliers de vélos pour sillonner la capitale.


Où trouver des stations ?
Le vélo en libre-service propose dès aujourd'hui près de 11 000 vélos solides et dédiés à la ville via des stations automatiques à travers tout Paris. Pour aider les nouveaux bénéficiaires du service, dimanche et lundi des conseillers Vélib' seront présents sur des stations d'accueil.
Un site Internet dédié à Vélib' permet de localiser les stations.

Combien ça coûte ?
L'exploitation du service nécessite un abonnement délivré sous forme d'une carte qui permet, pour un an et 29 euros, d'effectuer un nombre illimité de trajets avec les 30 premières minutes de chaque trajet gratuites, ce qui correspond par exemple à un parcours entre la place du Châtelet et la Porte d'Italie. Ensuite, il en coûte 1 euro pour 50 minutes et 3 euros pour 1h15.
D'autres forfaits sont proposés : Ticket Vélib' 7 jours (5€) et Ticket Vélib' 1 jour (1€).

La place du vélo à Paris
La démocratisation du vélo à Paris doit s'accompagner du développement du réseau de pistes cyclables en assurant la sécurité des cyclistes. Force est de constater que ce n'est pas encore le cas, même si la ville de Paris compte 370 km de pistes cyclables.
Vélib' risque de multiplier le nombre d'accidents avec des personnes qui ne sont forcément habituées à la conduite en vélo au milieu des voitures, dans les bouchons quotidiens et sur des carrefours particulièrement dangereux, le tout dans une pollution atmosphérique importante sur les voies de circulation. Prendre son vélo à Paris demande une vigilance de tous les instants et la définition d'un itinéraire adapté.

Enfin, comme l'expliquait récemment Gwenaëlle Joffre, responsable de la communication à la mairie de Paris, qui supervise le projet : "nous espérons que l'utilisation des voitures va diminuer et que les gens vont choisir de prendre un vélo ou le bus".
C'est la condition indispensable mais non suffisante pour la réussite de l'opération : le péage urbain pourrait en être l'aboutissement alors qu'une ville comme New-York vient de lancer avec courage ce projet.

D'autres réalisations similaires existent depuis quelques années dans des villes européennes comme Barcelone et françaises comme Lyon, il était donc temps que Paris s'y mette. Fin 2007, le nombre de vélos et de stations devrait être doublé.

Questions (7 pts)

1°) Habituellement, le vélo est-il un transport en commun? Comparez-le avec les transports en commun usuels.

2°) Expliquez: "nous espérons que l'utilisation des voitures va diminuer et que les gens vont choisir de prendre un vélo ou le bus"

3°) Pourquoi peut-on parler de "regression technologique" ?

Écriture (13 pts)
Sujet au choix (1 OU 2)

Sujet 1 Dissertation: La régression technologique vous semble t-elle le seul moyen écologique possible?

Sujet 2 Invention: un ingénieur en développement durable (personne qui travaille dans le domaine de l’écologie) habite en banlieue (périphérie d’une ville) mais travaille au centre-ville. N’ayant pas de voiture, il emprunte donc les transports en commun. Décrivez une de ses journées.

JORDAN
Lee
Gryffondor

Écriture (13 pts)

Sujet 2 Invention: un ingénieur en développement durable (personne qui travaille dans le domaine de l’écologie) habite en banlieue (périphérie d’une ville) mais travaille au centre-ville. N’ayant pas de voiture, il emprunte donc les transports en commun. Décrivez une de ses journées.


Comme tous les matins, Mr Smith se réveilla à 7h auprès de sa compagne moldue, Mme Smith. Après le traditionnel bisou à l'haleine de chacal du matin, notre protagoniste se leva du lit, enfila ses charentaises et descendit à la cuisine pour se faire un café et lire son journal qu'il avait reçu dans sa boîte aux lettre pendant la nuit. Car oui, Mr Smith est un feignant :) Rien de bien intéressant dans le journal ce matin : une grand-mère éventrée dans une banlieue de Manchester, 8 villages du Darfour détruits par les rebelles soudanais, un énième attentat suicide à Bagdad... La routine quoi. Notre ingénieur en développement durable trempa son pain beurré dans son café et termina son petit déjeuner devant BBC News (les mêmes infos que sur son journal NDLR). Notre ami remonta à l'étage et sans adresser un regard à sa compagne, entra dans la salle de bain où il s'adonna aux traditionnels rites du matin à savoir : douche, rasage, after shavage, brossage de dents, parfumage et peignage. Après ce quart d'heure dans la salle de bain (1h15 pour les femmes :sifle: ), Mr Smith redescendit dans la cuisine, dans laquelle sa femme se trouvait désormais. Après un dernier bisou, notre héros du jour quitta sa maison, entra dans sa Vauxhall Vectra et prit la route en direction du Parcobus.

Dix minutes plus tard, notre protagoniste arrive au Parcobus où une douzaine de personnes attendent déjà. Là, Mr Smith retrouve Mr Stewart comme chaque matin. Comme chaque matin, ils discutent dans le bus qui les emmènent vers la station de King's Cross. Et comme chaque matin, le bus est prit dans les embouteillages. Mr Smith et Mr Stewart râlent contre ces abrutis d'automobilistes comme chaque matin et finalement, après 20 minutes passées dans les bouchons, ils arrivent en retard à King's Cross. Comme tous les matins.

Heureusement pour Mr Smith, il y a des métros toutes les 5 minutes. Malheureusement en revanche, il doit continuer le trajet seul car Mr Stewart doit emprunter une autre ligne pour se rendre à son travail. Et oui, Mr Smith est seul. Lorsque le métro arrive, c'est la cohue générale. Toutes les personnes sur le quai veulent monter sans laisser le temps aux occupants du métro de descendre et les occupants du métro ne se laissent jamais faire et ne veulent pas se retrouver piégés dans le métro. Et c'est donc le bordel. Mr Smith est de ceux là. Déjà pressé par son retard du bus, il ne peut se permettre de laisser passer un métro. Alors il joue des coudes et parvient à rentrer dans le wagon comme à chaque fois. Mais une fois dans le wagon, il est tassé de tous les côtés par les autres voyageurs. L'air est rempli des effluves nauséabondes des dessous de bras des messieurs qui ne savent pas que le déodorant existe (et croyez moi ils sont nombreux). Pendant les 10 minutes de voyage, Mr Smith observe les gens qui l'entoure. Et comme à chaque fois, il y a une ou deux personnes louche. Ce matin là, c'était un type en grand imperméable noir qui se trouvait derrière une femme qui n'arrêtait pas de se retourner vers lui l'air agacée. Un peu plus loin dans le wagon, un mendiant jouait de la musique tzigane avec son accordéon, et provoquant du même coup le désarroi de trois usagers restés sur le quai du fait du manque de place (place occupée par l'accordéon, il va sans dire...).

Enfin, notre Mr Smith retrouva la surface et se dirigea vers l'immeuble où se trouvait son bureau. En chemin, il manqua de se faire renverser 4 ou 5 fois par des fous utilisant l'équivalent londonien du Vélib'. Il faut savoir que le code de la route est très peu respecté par les utilisateurs de vélo.
Finalement, Mr Smith arrive à son bureau avec 20 minutes de retard et après s'êtref ait engueuler par son chef, comme tous les matins, il peut commencer paisiblement sa journée de boulot. Certes il est arrivé en retard, il a payé un ticket de bus et un ticket de métro, il a été coincé dans les bouchons, il a respiré les senteurs parfumées du métro et a croisé des gens pas nets. Mais lui au moins, il n'a pas pollué