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 Et si on recommençait? [Libre;]
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MessageSujet: Et si on recommençait? [Libre;]   Et si on recommençait? [Libre;] EmptyLun 4 Sep - 3:14:55

Drago allait et venait dans Pré-au-Lard, se promenant à travers maintes reprises à travers la multitude de ruelles disponible dans cet endroit légendaire. Il s'était absenté de Poudlard un bon moment et pourtant, il n'avait l'impression que de revenir quelques heures après son départ, si ce n'aurait été de la douceur de la température comparant à l'hiver vif qu'il avait quitté, il y a deux mois. Pourquoi s'était-il absenté si longtemps? C'était un secret que Drago gardait pour lui mais pourtant, en façade, c'était le même Préfet qu'à son départ, en faisant exception de minimes détails. Pourtant, le jeune homme, héritier du Serpent, acquiérait de plus en plus de connaissance, de plus en plus de confiance en soi et affinait sa manière de se donner l'avantage. Bref, rien de rassurant pour ceux qui n'était pas de ses alliés.

Pour tout dire, le même petit minois arrogant et vaniteux, agrémenté du sourire narquois qui lui conférait son charme glacial, la sublimité typiquement des Malefoy, que certains respectaient pour ce qu'il représentait, pouvoir, argent, gloire et respect et d'autres, pour le défi que cela représentait que de faire face au petit prince des Serpentards. Fol étaient ceux-ci mais heureusement, cela n'arrivait pas souvent. Drago, contrairement à l'année dernière, ne se mettait plus en premier plan et se contentait de faire ce qui était nécessaire et utile à ce qu'il désirait réussir et entreprendre. Certes, il jouait encore les troubles-fêtes parmis des Gryffondors effrontés ou des Poufsouffle intrépides mais guère plus. Le calme avant la tempète? Peut-être, ou peut-être que non.

Affublé d'un manteau noir élégant, il fini par passer les portes du tristement célèbre pub La Tête de Sanglier, renommée pour l'ambiance et la présence de certains Mangemorts ainsi que des élèves audacieux venu majoritairement des Maisons de Serpentard et de Gryffondor. Coïncidence voulant que les ennemis de Poudlard se rejoignent sur plusieurs points, l'ignorance et la témérité, le courage et l'audace, l'inusité ressemblement de points frôlant l'antonymes. Enfin, lui, Drago Lucius Malefoy, ne craignait pas cet endroit, sachant pertinemment que tant et aussi longtemps qu'il demeurerait neutre, du moins physiquement, ni les Aurors ni les Mangemorts ne s'accapareraient son cas, puisqu'une alliance avec sa famille ouvrirait nombre d'opportunités...

N'étant point narcissistique, du moins pas si optimiste que de se croire invulnérable, il ne resta pas longtemps sous les feux de la rampe, soi-dit en passant, dans le hall de ce pub légèrement miteux. Il alla s'assoir près du bar, ayant soigneusement dissimulé ses cheveux d'argent et son regard d'or blanc derrière le noir ténébreux et charbonneux de sa cape-manteau. Seul dépassait ses longues mains noueuses et blanches ivoires dont il se servit pour appeler le barman. Fidèle à ses habitudes, celui-ci ne prit guère attention à l'affublement du jeune homme qu'il avait à servir, en ayant vu des goules habillés de manière plus étrange. à La Tête de Sanglier, un homme encagoulé ne signifiait rien de spécial, c'était même anodin.


Bierraubeurres

Ce fut le seul mot que l'héritier daigna offrir à son interlocuteur qui y répondit par un grognement, irrité du nombre de personnes qui ne lui vouait aucun respect, c'est-à-dire la plupart des âmes passant le pas de la porte. Il fit apparaître rapidement le liquide devant le jeune homme et lui retira toute l'attention en allant s'occuper d'autres présent un peu plus loin...

Drago tira une longue lampée de ce liquide qui lui rendit la gorge ivre de chaleur, lassant apercevoir sa peau de porcelaine à ceux qui y portaient réellement attention. Un changement minime, Drago semblait ne plus avoir aperçu la lumière du jour depuis longtemps tellement sa peau semblait translucide sous le teint laiteux de l'héritier. Si ce serait d'un autre, on l'aurait cru maladif mais nul ne prétendrait croire cela venant d'un Malefoy, la fierté d'une famille ayant comme connotation génétique ce teint d'ivoire et ses prunelles de glace.

Lentement, d'un geste quasi répétitif sur de longues séquences, il but son breuvage en entier, laissant que de minimes gouttes s'abstenir de traverser la barrière de ses fines lèvres rosâtres. Poussant la bouteille désormais vide plus loin, légèrement trop fort qu'elle manqua tombé du comptoir si ça n'aurait été de l'intervention du barmaid qui jeta un regard contenu sur le jeune étranger que Drago se fit un plaisir d'ignorer. Pourquoi s'attarder à un cas si banal? Eh oui, le Rusé avait changé durant son périple suivant le Bal de Noël jusqu'à cette soirée douce de ce mois de Mars.

Il se préparait donc à retourner à Poudlard, reprendre les cours comme si de rien était, si rien n'avait perturbé son année scolaire. Bref, tout recommençait comme avant. Il devrait de nouveau rendre à sa Maison toute sa gloire, en collaboration avec les autres Serpentards qu'il avait su n'avait pas lésiner sur les efforts pour maintenir le calibre de leur noble et illustre Salazar Serpentard. Son travail de Préfet reprendrait, les rondes reprendraient de l'actualité et il irait de nouveau aux cours inscrits à son horaire. Et comment prennait ce changement de situation le jeune homme? Ni chaud, ni froid, sans empressement ni regret, seulement l'enivrant sentiment de changement.

Tandis que d'un pas lent, après avoir laissé le coût de sa consommation sur le comptoir, il se dirigeait inlassablement vers la sortie. Pourtant, il sentit un regard se poser sur lui sans pouvoir définir l'endroit d'où celui-ci venait, un hasard ou une coïncidence, ou encore tout simplement une rencontre en ce moment opportun?
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MessageSujet: Re: Et si on recommençait? [Libre;]   Et si on recommençait? [Libre;] EmptyLun 4 Sep - 6:41:56

[J’sais pas si c’est à ce que tu t’attendais, mais c’est écrit libre Very Happy ]


Zélie était là depuis un bon bout de temps. Je dirais même qu’elle était là depuis le début de l’après-midi. Pourquoi ? Allez savoir. Les trois-balais elle connaissait maintenant, et elle en avait légèrement marre. Mais maintenant la question était pourquoi être venu à la tête de sanglier ? Par hasard ? Non et oui. Oui car elle avait erré dans toutes les rues du Pré-Au-Lard jusqu’à un endroit qui lui avait attiré l’attention, ce qui était beaucoup dire. Attirer l’attention de Zélie était rare, même très rare, surtout dans des moments comme celui-ci. Bien que ce n’était qu’un pub comme les autres, Zélie c’était arrêtée devant la porte. Donc, ce n’était pas un hasard, pourquoi ? Tout simplement parce que si la première année n’aurait pas voulu y entrer, eh bah elle ne l’aurait pas fait, voilà tout.

Zél’ était rentrée comme si de rien n’était. Elle était rentrée en allant directement vers le comptoir. Arrivée là, elle avait commandé une bièraubeurre. Bien que les bouteille d’ici était un peu plus poussiéreuses qu’aux Trois-Balais, le contenu était exactement le même. Elle avait regardé la bouteille pour pouvoir enfin payer le barman. Puis, comme si elle connaissait les lieux, elle était partie s’asseoir à l’arrière du pub, un peu en retrait des autres personnes. Quand elle fut assise elle avait regardé attentivement les gens aller et venir. Parfois sans rien penser et parfois en les jugeant. Comme d’habitude.

La Serdaigle avait fait une entrée plutôt discrète par rapport aux autres. Elle, elle n’avait pas commençait à demander au barman, la météo du lendemain, elle lui avait à peine adressée la parole. Peut-être, qu’en effet, ses personnes la, demandaient un peu plus de mérite qu’il en ont. Peut-être vaut-ils la peine d’être salué. Pour Zélie non. Pour elle, ces gens là, avaient choisis leur vie, qu’ils soient contents ou non, peu lui apportait. Bien qu’au regard des autres, la rouquine était une personne normale, comme tout le monde. Ce qui était vrai, bien sûr, mais comment peut-on connaître l’avis des gens s’ils n’osent pas le dire. Zélie savait que des gens comme elle la jugeait. Comme elle, qui regardait les autres et après les classés dans ses différentes catégories.

Venons enfin au fait, du pourquoi Zélie se trouvait là. Certes elle en avait un peu ras le bol des trois balais. Mais il n’y avait pas que ça. Elle voulait être au calme, qu’il n’ait pas de bruit à côté d’elle. Qu’elle puisse réfléchir en paix. Après avoir fait ce rêve la nuit dernière, elle se demandait si elle existait vraiment. Si elle n’était pas en train de se regarder vivre. Comme dans son rêve, pourtant ce rêve avait été réel elle le savait. Quoi que, non, peut-être que Lellia n’était qu’une hallucination, tout comme ses étranges papillons qui nageaient avec leurs ailes. Pour n’importe qui, ce rêve était un rêve comme les autres, pour Zélie, c’était quelque chose. Et elle se demandait si Lellia, elle pensait la même chose.

Soudain, la porte s’ouvrit pour la énième fois. Alors on pourrait bien se demandé pourquoi Zélie avait levé la tête à ce moment là. Mais la poursuiveuse était douée, pour reconnaître les personnes qui valent le coup d’être connue, ou pas … Elle n’avait pas eut le temps de voir son visage. Mais ce qu’elle savait c’est qu’il était à Poudlard. Pourquoi ? Tout simplement parce que qu’il avait la taille d’un préadolescent. Bien sûr, beaucoup d’élèves à Poudlard se montrent plus grands et plus forts qu’ils le sont. Comme Ethan Matnik d’ailleurs. Zélie à chaque fois qu’elle pensait à lui, elle ne pouvait s’empêcher de revoir le moment où elle l’avait frappé. C’était un moment magnifique, le grand frappé par la petite. Ca la fit rire. La personne se dirigea vers le comptoir et fit passé sa commande. Zélie ne le quitta pas des yeux. Elle le fixait sans jamais sans lasser. Après quelques longues minutes il prit le chemin de la sortie.

Zélie se leva, elle n’avait aucune idée de se qu’elle faisait, mais elle était bel et bien en train de le faire. Le garçon avait un pas lent, tout comme Zélie. Mais Zélie, pour une fois elle se pressa. Lorsqu’elle fut à un mètre, à peu près, de lui elle sentit bien que lui avait sentit sa présence. Maintenant, autre problème. Passée devant lui, sans rien faire, ou … Passait devant lui en faisant quelque chose. Elle avait vraiment le choix pour une fois. Sous sa cape elle aussi glissa sa capuche sûr sa tête. Au moins, ils étaient quittes. Puis Zélie s’approcha encore un peu, et lui glissa à l’oreille.


C’est très malpoli de ne pas dire ni bonjour, ni au revoir. Le suis-je moi-même ?

Pourquoi avoir dit ça ? Peut-être qu’elle avait tout simplement l’impression que cette personne n’avait rien de gentil. Zélie avait dit ça sûr un ton doux, oui, elle savait bien cacher ses sentiments par moments, surtout dans ses moments comme ça. Peut-être que ce garçon, ou cette fille, allait lui répondre, ou peut-être pas. Zél’ avait fait ça juste pour voir si cette personne valait le coup d’être connue, ou alors, elle n’avait plus q’à l’oublier. C’était ça, rencontré des gens ses bien, mais est-ce qu’ils valent le coup d’être rencontrés hein ? Très bonne question. Surtout, est-ce que Zélie valait le coup d’être rencontrée. Certes, ce n’était pas l’amie parfaite, loin de là même. Mais au moins, elle, elle ne vous fatiguez pas de parole. Elle vous comprenez plus vite que vous ne le croyez. C’était Zélie tout simplement.

D’ailleurs, la rouquine se demandait à quoi pouvait bien penser cette personne. Avait-elle peur ? Ca, Zélie en doutait, car elle ne faisait pas peur du tout, en fait, Zélie était plutôt connue pour être bizarre, étrange. Par contre, elle se doutait bien que cette personne était sous l’effet de la surprise. Bon, ce n’était peut-être pas le cas, mais bon, l’espoir fait vivre. Autre question que Zélie se posait. Est-ce que cette personne prendrait la peine de se retourner ? Ou pas. Aha ! Très très bonne question, si cela devrait arriver, cette personne pouvait être sûr qu’il restera hanté par Zélie toute sa vie. Mais bon, souvent ça n’arrive pas, bien sûr, on ne peut pas prévoir à l’avance la réflexion des autres. Sinon l’être humain n’aurait plus aucun secret. Bref, Zélie attendait avec impatience ce qu’allait faire cette personne …
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MessageSujet: Re: Et si on recommençait? [Libre;]   Et si on recommençait? [Libre;] EmptyLun 4 Sep - 22:34:50

[hj: Je ne m'attendais à rien de précis, je ne suis qu'encore plus ravi de voir la qualité de ton post. J'y réponds avec plaisir]

La nuit tombait à l'extérieur, voilant le soleil qui réchauffait la poudreuse qui s'effritait pour laisser apercevoir à quelques endroits de minuscules bourgeons, la renaissance de la nature. Lui, eh bien il n'y portait pas une particulière attention. Drago ne se préoccupait presqu'en rien des facteurs extérieurs, sauf ceux le rejoignant directement, c'est-à-dire pas grand chose. Cela faisait de lui une personne intriguante et mystérieuse puisque rien ne paraissait l'atteindre, pas même de cette expression figée ne laissant percevoir aucune réaction de sa part à n'importe quel hasard et en toute situation.

Voilà ce qui l'avait donc amener dans ce pub, le réputé La Tête de Sanglier, pour les mystères planant sur cette établissement et l'envoûtant attrait d'un charme qui est fort bien caché. Lorsqu'on pénétrait, l'odeur suffocante d'alcool, d'épices et une douceureuse odeur de mort flottant au gré du vent, suivit par les gens plus suspicieux les uns que les autres. Lorsqu'on passait la porte, on pouvait certainement remarqué le mouvement des chapeaux et, en même temps, des têtes qui tentaient délibérément de percer à jour l'identité du nouveau venu, se heurtant aux façades édifiées par nombre de sorciers fréquentant de manière assidue l'endroit. De plus, ensuite on enlevait le privilège d'avoir l'impression d'exister à cette personne en l'ignorant complètement, si ce n'est de quelques regards interrogateurs par les moins expérimentés. C'était un sentiment intriguant, voir même envoûtant de se faire remarquer et ignorer à la fois, dont la présente manifestation était un questionnement intérieur du sujet. Plusieurs passaient par dessus mais d'autres laissaient libre court à leurs pensées. Pas Drago.

Il n'était pas à sa première visite mais n'était pas à ce point imbu de prétendre en être un habitué. Seulement un humble visiteur passant de manière espacé entre ces quatre murs quand l'occasion se présente. Le jeune Malefoy la saissisait donc à ces moments puisque chaque fois qu'il faisait acte de présence à La Tête de Sanglier, il s'y passait quelque chose. De bien ou de mal, quelle importance? Seulement quelque chose, tout simplement et c'était une ambiance que le Serpent ne refusait pas à s'y plaire.

Faisait-il impression ou seulement une personne y portait suffisamment attention pour prétendre reconnaître le rejeton Malefoy? Il en doutait sincèrement, sachant pertinemment que l'amusement se terminait quand on se faisait reconnaître de manière incontestable puisque, pour les gens «honnêtes» et le Ministère, l'endroit était proscrit pour tout bon sorcier prétendant à ce titre et ne désirant pas avoir une attention qui ne le servirait pas, Drago était suffisamment malin pour passer outre.

Pourtant, cette fois, il avait crut sentir un regard maintenu sur sa personne, sans pour autant y faire attention. Pourtant, la brûlure d'un regard contre son dos l'avait incommodé par moment, quand il se décidait à y donner un peu d'attention. Par contre, il ne s'était en aucun cas détourné ou esquisser le moindre mouvement vers l'origine supposée de ces yeux le regardant. Il crut que la sensation finirait par s'éteindre et que l'attention serait porté sur une autre gens mais ce ne fut pas le cas, tout en buvant lentement sa Bierraubeurre, les yeux le suivaient encore et toujours, lascivement. Comme si pour le propriétaire de ces yeux, le temps s'était fixé et que leur dernier espoir était de s'accrocher à ce petit morceau d'humanité pour sa survie propre. Il entendit un rire que, sans savoir pourquoi, il attribua à la personne dont le regard ne vascillait pas de sa silhouette longue et mince. Sans doute un intuition dont Drago donnait une confiance contrôlée mais qui lui avait souvent été confirmé juste. Enfin, il finit par ne plus y prendre garde et se délecta de son breuvage jusqu'à la dernière goutte puis se leva, vers la sortie.

Son regard gris de glace vaguant directement face à lui, il avait cependant pris connaissance, en balayant la salle d'un regard qui fut si bref que peu pourrait confirmer que Drago avait pourtant effectivement pris connaissance de la clientèle servie en ce moment même dans le pub. Tandis que ses pas le menait à la porte, une silhouette se redressa et marcha vers la sortie, ou encore vers lui qui s'y dirigeait également. Ne s'y attardant pas, il du tout de même prendre conscience de la voix qui s'éleva près de lui et lui souffla à l'oreille, d'une voix douce qu'il reconnut féminine en moins d'une seconde puis émit silencieusement l'hypothèse d'une élève de Poudlard puisque la voix n'avait pas la candeur d'une femme adulte.

Les mots auraient pu légèrement déboussolés quelqu'un par la confiance placé dans cette phrase unique et le ton employé mais, heureusement, Drago n'était pas de ceux à s'en laisser imposer. Il se donna même le droit de prendre quelques secondes d'espace entre les mots au creux de son oreille et ceux qu'il laissa s'écouler de ses lèvres, avec son intonnation propre mêlant un peu d'un ton amusé à un autre froid mais douceureux, comme un venin, typique du jeune Drago.


Il est également très odieux de fixer du regard une personne, mademoiselle.

Il prit une courte pause tandis qu'il invita la jeune femme à traverser la porte, la tenant de son bras frêle. À la suite, il passa également, quittant La Tête de Sanglier et laissant pour la seconde fois la possibilité à sa compagne d'entendre son timbre de voix.

Commençons donc poliment, si vous le voulez bien, je vous souhaites le bonsoir mademoiselle, je suis Drago Malefoy, en deuxième année à Serpentard. Et vous?

Il lui offrit un sourire légèrement narquois mais plutôt neutre, seulement pour ouvrir la possibilité de converser de manière civilisée avec l'interlocutrice. Il avait remarqué l'audace qui habitait la cliente du pub partageant en ce moment même quelques pas avec le Préfet de Serpentard. Pourtant, malgré les paroles échangées, sa compagne n'avait probablement aperçu que peu de chose du visage de Drago. Peut-être le teint porcelaine du jeune homme en face d'elle, mais guère plus. De toute manière, Drago ne s'ouvrait pas à quelqu'un s'il n'en décidait pas que cela en valait le coup et, pour l'instant, il se contentait donc d'avoir entre-aperçu la chevelure rousse de la jeune femme.

Drago n'avait pas la qualité, ou le défaut, qu'était le manifestement de la curiosité et, pour ainsi dire, il ne se posait pas des questions inutiles. Il n'appréhendait pas la réaction de son interlocutrice ni même cherchait à comprendre et à analyser après un si bref entretien. La seule chose qu'il laissait au hasard était le fait de savoir s'il avait en face de lui quelqu'un qui lui laissait présager une discution d'intérêt...
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MessageSujet: Re: Et si on recommençait? [Libre;]   Et si on recommençait? [Libre;] EmptyMer 6 Sep - 16:18:59

[Désolée, c'est un peu court Rolling Eyes J'me rattraperais au prochain]


Zélie attendit, regardant la personne avec beaucoup d’intérêts. Ce qui n’était pas en fait grand-chose, cela lui arrivait souvent de regarder les gens avec intérêt. Maintenant reste à voir si cette personne avait besoin d’intérêt. Mais Zélie avait apprit à ne pas sous-estimer les gens avant de les connaître. Défaut ou qualités ? Pour Zélie c’était les deux. Car ne pas sous-estimer les gens c’était leur faire confiance, croire qu’ils étaient peut-être bons, ou alors c’était croire qu’ils sont forts, grands et même intelligents. Mais c’était une qualité, car en ne sous-estimant pas les gens, on est sûr de ne pas être surpris par leurs caractères ou leurs réactions. Maintenant est-ce que Zélie devait faire confiance à ce garçon ? Peut-être … Peut-être pas. Zélie penchait pour le peut-être pas. Mais elle connaissait maintenant d’avoir des pensées avant de voir le caractère des autres. C’était même étrange, imaginer comment vivent les gens qu’on rencontre, car toutes personnes cachent un secret, pourquoi ? Tout simplement parce qu’un moment de leur vie, ils ont vécus quelque chose qui les a tourmenté, ou qui les tourmente encore. Regardez Zélie …

Puis, le garçon répondit. Après plusieurs longues secondes. Zélie leva les yeux au ciel, elle se dit que peut-être quelque part elle aurait préféré le voir partir. Bizarre ? Non, pas tellement. Enfin, ça dépend, bien sûr, si on est comme Zélie on peut trouver ça étrange. Attendre une réponse avec impatience, alors qu’au fond de soi-même on attend juste que la personne ne réponde pas. Mais, cette personne répondit. Certes qu’un ton qu’on ne pouvait même pas imaginé, mais elle avait répondu. Le plus étrange, n’était pas qu’il avait répondu, mais de la façon dont il avait répondu. Oui, ils avaient le même ton, tous, sans aucune exception. Bien sûr ils n’avaient pas le même caractère, certes ils n’étaient pas pareils à l’intérieur. Mais ils venaient du même endroit. Puis, il l’entraîna dehors. Un dehors fabuleux, fin, pour Zélie. Il y avait déjà quelques fleurs, peu, mais il y en avait. Oh, certes Zélie n’aimait pas spécialement les fleurs, mais elle trouvait ça joli à voir, à observer, à comprendre surtout. Oui, chaque chose a une vie, chaque chose a une histoire. Exactement comme un être humain, ou un animal.

Bon, Ok, la réponse du Serpentard n’est pas celle que tout le monde aurait souhaité, mais Zélie était contente qu’il ait répondu ça. C’était bien, au moins elle serait vite fixée, juste pour voir si ce garçon avait son caractère bien à lui. Voir s’il valait la peine de lui parler, bah oui ! Il fallait bien que la conversation soit importante, ou au moins intéressante. Bon, avec Zélie, il n’y a jamais de conversation, mais ce n’est pas tout, il ne suffit pas de parler pour comprendre, au contraire. Il suffisait juste de regarder l’autre. Zélie aurait du mal, certes, puisqu’elle ne voyait que la peau blanche du Serpentard, rien d’autre. Mais, lui, ne pouvait rien voir d’autre que la longue chevelure rousse de la Serdaigle, une fois de plus ils étaient quittes. Zélie essayait toujours de ne pas être en dessous des autres, mais elle n’essayait jamais d’être au-dessus des autres. Non, elle, elle était toujours comme les autres.

Puis, après un instant, un petit instant, le garçon reprit la parole. Les mots du Serpentard firent lever le sourcil gauche de Zélie. Oui, elle n’aimait pas quand on lui parlait de cette manière, d’ailleurs, elle détestait ça. Mais elle ne dit rien avant d’avoir retiré sa capuche. C’est qu’elle ne voyait presque rien avec. Maintenant, ce garçon pouvait tout voir de la rouquine. Ses yeux noirs, ainsi que son regard froid, son visage pâle, toutes les caractéristiques de Zélie. Zélie qui essaya de trouver le regard du Serpend, elle avait du mal, d’ailleurs, elle renonça. Elle finit par regarder la porte du pub. Pourquoi ? Pour ne pas avoir l’air idiote. Si jamais elle essayait de regarder le garçon dans les yeux, elle avait peur de ne regarder qu’en fait son nez, ou autre chose.


Ne me vouvoie pas, car moi je ne prendrai pas cette peine.

En aucun cas elle avait dit ça d’une voix agressive, elle l’avait juste mis en garde. En la vouvoyant, il la faisait croire qu’elle était intouchable. Certes, ce n’était sûrement pas ce qu’il pensait, mais c’était l’impression de Zélie. Et elle n’aimait pas ça. La rouquine remit une mèche de ses cheveux derrière son oreille avant de reprendre la parole, le regard rivé sûr la porte du pub.

Zélie Colien, première année à Serdaigle.

Ca y’est, Zélie avait fait ce qui avait à faire. Maintenant elle espérait que Drago comprendrait. Comprendrait quoi ? Qu’il comprendrait que Zélie n’est pas une fille qui parle tout le temps. Non, Zélie est une fille qui li sûr les visages. Alors si ce garçon est quelqu’un qui parle énormément, Zélie n’allait pas continuer à taper la causette avec lui. Elle, elle disait juste les choses qui étaient importantes. Les choses qui soient importantes à dire. La Serdaigle n’essayait jamais d’expliquer l’inexplicable, jamais elle ne faisait ça.
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MessageSujet: Re: Et si on recommençait? [Libre;]   Et si on recommençait? [Libre;] EmptyJeu 7 Sep - 0:00:27

[hj: Court Shocked? Moi je trouve ça bien, enfin, pas besoin de longueur inutile, ça s'est très bien. En tout cas, c'est mon avis.]

L'intérêt, un mot si simple mais tellement complexe à la fois, mais qu'est-ce qu'était réellement l'intérêt que possédait une chose, une espèce d'attraction sur des particuliers variant d'une personne à l'autre. Par exemple, le vieux sorcier rabougri là-bas, près de la ruelle menant à une boutique de grimoires usagés, eh bien on pourrait parier des dizaines de Gallions qu'il n'a rien d'intéressant aux yeux de la jeune enchanteresse, sur le coin, près de Zonko. C'était si précis et relatif. Une chose que, sans doute, jamais le monde sorcier pourra définir de manière certaine. Lui, Drago Lucius Malefoy, quel était ses intérêts, ses préférences, le désir d'en apprendre davantage sur une chose, un objet, une personne, bref l'infinité de possibilité?

C'était une excellente question. Pour lui, un bon grimoire était d'autant plus intéressant que de passer son temps à traîner dans les Cachots. Il appréciait également les conversations civilisés dont, entre autre, Sebastian Eidan avait pu se voir décerner une palme pour l'intérêt qu'avait porté à ce moment le jeune Malefoy aux mots glissant dans l'air lorsqu'ils s'étaient retrouvés face à face. Bon, passons. Donc, Drago laissa donc certaines de ses pensées de côté pour pouvoir avoir un tant soi peu d'attention à ce que disait sa compagne tandis qu'il passait le cadre de porte du pub, et il sentit la douce brise battre contre son visage, pris d'un second souffle de vie sous la tiédeur enivrante du printemps qui s'annonçait doux.

La neige avait fondue, commençait à crisser contre les bottes du Préfet de Serpentard et il se réjouissait à l'avance de ce renouveau contre l'hiver assez dur qui avait régi ce petit coin de pays, du moins quand il avait été présent. Maintenant, on était à un contraire des plus remarquable. Drago, possédant d'une certaine manière le Sang Froid, du moins Lucius le prétendait puisqu'en permanence, la peau de Drago semblait glacée et au toucher, aussi froide qu'un flocon effleurant la paume d'une main, appréciait le printemps pour ce qu'il représentait. L'intermède entre le froid et le chaud, comme lui. Froideur des plus méprisables ainsi que fiévreux personnage lorsqu'il daignait laisser cette partie de lui-même remonter à la surface, s'était l'intérêt, la flamme de l'intérêt qui réchauffait tel une torche l'expression glacée du Serpent.

La Serdaigle ne parut pas surprise lorsqu'elle remarqua l'intervalle marquée entre ses paroles et la réponse du jeune homme. En faites, elle semblait même étonnée qu'il lui ait répondu. Par Merlin, les Serpentard était à ce point irrespectueux, inintéressé par une possibilité de s'allier à la cause de personne digne d'un peu d'attention? Pourquoi se doutait-il des pensées de la jeune femme, tout simplement parce qu'en étant totalement fermé comme lui, il avait tendance à remarquer une crispation ou même un froissement d'un sourcil, ou bien de l'expression faciale. Rien de nécessaire très extravertie mais bon.

Tout en marchant, conservant un serein silence parfois, il la surprit regardant les bourgeons qui commençait à éclore et à laisser apparaître un mince tapis de fleur par endroit, quand magiquement la terre avait été séché de ses flocons d'hiver. De petites, minuscules fleurs mais qui donnaient une toute autre perspective à ce lieu que l'étendue blanche qui le recouvrait il y a à peine quelques semaines, un épais recouvrement endormant la terre sous sa givre.

Elle sembla plus ou moins être heureuse ou du moins toléré la réponse, le ton et la voix prise par le Serpentard lorsqu'il la dicta. Il ne demanda pas à aller plus loin, la laissant elle même analyser la situation, faire ses habitudes qui lui étaient propres et dont il ignorait tout. Chaque personne avait une manière différente de réagir à l'approche d'un autre, plus ou moins introverti et il remarquait des extrémums quand cet autre était nul autre que lui. On l'aimait, l'appréciait ou au moins on le respectait ou on le détestait, le méprisait, on était même horrifié par la représentation qu'offre gratuitement Drago Lucius Malefoy au premier coup d'oeil.

Elle découvrait sa longue chevelure d'un roux de feu et lui sa peau d'un ivoire blanc. Il n'y avait aucune contre-partie et aucun passe-droit des deux côtés. Vu de l'extérieur, on penserait à un Duel mais c'était tout autre chose, la simple rencontre entre deux personnes n'ayant pas comme particularité le don de s'entretenir facilement par ce dont la majorité du gens possède, la parole. De toute manière, les gestes étaient beaucoup plus expressifs que des simples mots. Avec un geste, on pouvait en trouver une infinité décrivant mieux les uns les autres, mieux que le précédent mais moins bien que le suivant. Une image vaut milles mots, expression qui prend son sens dans des moments comme celui-ci.

Ce fut finalement lui, l'héritier Malefoy, qui rompit ce silence pesant mais qui, étrangement, ne les incommodait ni l'un ni l'autre. Elle posa un geste des plus expressifs, un haussement de sourcil caractéristique, autant qu'un rictus ou d'un affaissement des sourcils, d'un clin d'oeil ou un regard de travers. Quelque chose dans les mots du Serpentard ne fut pas selon ses désirs et franchement, Drago en fut légèrement surpris. Rien ne laissait présager à ses mots une quelconque impolitesse, même un respectueux division entre leur deux personnes sans apposer de grade. Un autre geste, elle abaissa la capuche qui abritait sa chevelure et la protégeait des reflets de la Lune contre la poudreuse. Maintenant, elle brillait. Drago avait une certaine fascination pour cette couleur chaude, étincelante, rougeoyante et colorée. Pourquoi? Il l'ignorait. La chevelure de Sicada par exemple, bien que légèrement plus pâle et plus vif ainsi que celle d'une Serdaigle, Adanedhel, d'un roux flamboyant. Bien sur, on exclut les Weasley, par principe.

Des yeux noirs, un regard se confondant avec certains Serpentard que Drago avait eu l'aimabilité de côtoyer même si quelques uns n'auraient rien perdu à recevoir quelques Doloris pour s'enlever la fierté incandescente quand il ne connaissait rien, rien à rien. Fier d'un nom, sans prouver qu'eux ils sont quelqu'un. C'était tout autre sujet...

Pour répondre à ce geste pourtant ne signifiant rien, simplement par amour du défi, il se défit à son tour du tissu qui cachait son visage lorsqu'elle prit la parole., offrant son regard de glace, d'un gris légèrement bleuté, à la jeune femme dont les billes noirs des yeux semblaient chercher. Sa peau laiteuse, ivoire, ainsi que ses cheveux d'argent. Puis, il songea aux mots employés. Elle n'aimait pas se faire vouvoyer, fait étonnant tout de même. Il daigna donc lui répondre, d'autant plus que son ton était calme.


Je ne vois pas d'utilité précise à ce que tu en fasses de même, je le fais uniquement parce que cela est dans mes habitudes, je n'en demande pas autant de ta part.

Un ton neutre, peut-être un brin amusé mais rien de plus. Il avait donc concéder à son interlocutrice un léger tutoiement mais jamais Drago n'avait employé ce genre de langage, ou presque. Sa mère et particulièrement son père avait une rigoureuse politique sur le sujet. De plus, le jeune Malefoy était de ceux de la vieille école, lui pourtant jeune. Il ne supportait pas quelqu'un n'ayant pas de manière ni même qu'on lui manque de respect. Il avait cependant appris à prendre ce que l'autorité lui ordonne, son père avait été également très clair là-dessus.

Excellent, Zélie, et que viens-tu donc faire dans cet endroit miteux qu'est La Tête de Sanglier?

Il avait rapidement compris qu'il ne se trouvait pas en face d'une goule au débit de mots supérieure à la rédactrice de Sorcière Hebdo mais quand même, si la jeune Serdaigle s'était adressé à lui, elle devait se douter qu'il entamerait, du moins effleurerait, un sujet de conversation. Bien sur, il ne s'entêterait pas à parler pour rien dans le vide très longtemps. Pourtant, lui non plus n'était pas particulièrement porté sur la parole mais le strict nécessaire, il en parlait et tentait délibérément d'en mettre un peu et, sans le faire paraître, c'était déjà considérable..
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MessageSujet: Re: Et si on recommençait? [Libre;]   Et si on recommençait? [Libre;] EmptyDim 10 Sep - 14:16:44

On peut reconnaître des choses très légères, seulement si nous-même sommes légers. On peut reconnaître des choses simples, seulement si on ne pense pas qu’aux choses compliqués. Pourtant, reconnaître ses qualités et ses défauts n’est pas une chose légère, et encore moins une chose simple, mais, si on arrive à reconnaître ses choses là, on n’a déjà fait grande preuve de maturité. Zélie connaissait ses défauts, et quelques qualités, mais ce n’est pas pour ça qu’elle croyait qu’elle était mature, bien au contraire. En fait, Zélie savait surtout reconnaître les qualités et les défauts des autres. Etrange hein ? Non, c’est toujours comme ça, on n’ose pas avouer qu’on est égoïste, mais on dit souvent à l’autre que lui est égoïste. N’allait pas croire que Zélie pensait que Drago était égoïste, non, c’était seulement un exemple.

Le Serpentard retira lui aussi sa capuche. Jamais Zélie n’aurait pu deviner son visage. Il avait les yeux gris clair, penchant sûr le bleu, contraire à Zélie. Et ses cheveux, on aurait dit qu’il était vieux avant l’âge (XD) c’est même étrange, avoir les cheveux argent clair, Zélie aurait appelait ça gris, les cheveux blancs en fait. Certes il était unique à avoir ces cheveux là, mais ça avait ses inconvégniants. Imaginez quelqu’un qui vous voit de loin et qui vous prend pour une personne de soixante-dix ans. C’était bizarre à imaginer quand même… Mais possible.

C’était donc dans les habitudes de Drago de rendre les gens plus grands, plus fréquentables qu’ils ne l’étaient ? Zélie, ça, ne le croyait pas du tout. Elle appelait ça de la politesse, et encore, si le Serpentard n’était pas en train de se foutre d’elle. Mais si c’était le cas, elle l’aurait vu. Elle aurait vu les traits de son visage changer, elle aurait tout vu. Mais là, elle n’avait rien vu, et pourtant, elle ne le lâchait pas du regard. Elle plantait son regard dans le sien, sans jamais sans lasser. N’allait pas croire que Zélie avait des attirances pour ce garçon. Elle le regardait c’est tout. C’était souvent comme ça, même très souvent. Ca, elle le mettait dans ses qualités. Oui, c’était une qualités de regarder les gens et sans même qu’ils disent un mot, les comprendre.

Le Serpentard avait répondu d’une voix calme, exactement comme Zélie l’avait imaginé, ça aurait été idiot de s’emporter pour un rien. Et la première année savait très bien que ce n’était pas le genre de garçon qui s’emporte vite. Par contre, elle savait que Drago était parmi ceux qui cache leurs émotions, tout comme Zélie. Voilà un point commun. Le serpent avait l’air de quelqu’un qui avait suivit une très bonne éducation, une éducation stricte, par rapport à Zélie. Zélie, elle, n’avait pas eut des parents trop sévères, et elle ne s’en plaignait pas du tout. Il ne lui avait pas apprit à vouvoyer quelqu’un que l’on ne connaît pas, sauf si c’est un adulte, par contre, si c’est quelqu’un du même âge qu’elle, alors dans ce cas elle lui parlerait normalement. Si Drago le prenait bien, tant mieux, si Drago le prenait mal, tant pis. Zélie avait son caractère point. Zélie ouvrit légèrement les lèvres et formula ces mots :


Tant mieux …

Quelques secondes plus tard le Serpentard reprit une fois de plus la parole. Il n’imaginait quand même pas que ça serait Zélie qui allait commencer la conversation, de toute façon, ce n’était pas son genre. Zélie réfléchit à sa réponse. Que dire ? Puis, s’intéressait-il vraiment à la réponse de la Serdaigle ? Ou disait-il ça pour parler tout simplement ? Zélie pencha plutôt pour la deuxième question. Drago disait juste ça parce qu’il ne savait pas quoi dire d’autre pour engager une conversation. Certes, la rouquine pouvait se tromper, ce qui était sûrement le cas, mais peu importe. Les premières impressions sont toujours les meilleurs. Enfin, pour Zélie en tout cas. Donc, Zélie regarda ailleurs, évitant le regard du Serpentard, au moins, il ne se douterait pas qu’elle essayait de trouver une échapatoire. Tout compte fait, elle répondit quand même.

La même chose que toi sûrement
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MessageSujet: Re: Et si on recommençait? [Libre;]   Et si on recommençait? [Libre;] EmptyDim 10 Sep - 23:34:12

Les traces d'un passé rejoignant les pas d'un futur qui se dresse au-delà de murs aussi haut que long, bloquant l'accès aux curieux désirant connaître leur fin avant de tout vivre. C'était un phénomène de plus en plus présent que de se croire certain d'un fait qui n'est pourtant que le fruits des choix d'une existence entière. Il fallait faire preuve de beaucoup d'optimisme pour se rassurer sur l'issue de toutes les épreuves, toutes les erreurs, tous les sentiments, les rancoeurs, tous les éclats de rire pour arriver à un point précis. Drago avait une vague idée de ce qu'il désirait et travaillerait pour obtenir dans ce futur lointain et vague mais n'était pas dupe de savoir que tout pouvait arriver et tout bouleverser en moins de temps qu'il faut pour dire Goule. Le Serpentard l'avait appris à ses dépends, lorsque plus jeune, il avait annoncé à son père qu'il deviendrait semblable à lui. Mal lui en prit, Lucius lui expliqua, à sa manière, que jamais le fils, même s'il était identique en apparence, ne serait celui que le prédécesseur fut auparavant parce que, chaque fois, il devenait plus encore. Plus, Drago avait été hanté par le plus que Lucius avait toujours refusé de clarifier...

Serait-ce des mots qu'il ne tenait pas à mentionner, ne voulant pas s'insulter lui-même, est-ce que cela cachait une quelconque raison. Il y a longtemps que le jeune héritier avait cessé de chercher les réponses à ces questions n'en possédant aucune, ou encore la réponse était complètement inaccessible. Cela l'avait fait grandir, d'une certaine manière, de savoir que Pourquoi ne se terminait pas toujours par Parce que.. mais également par un vaste de champs de possibilités, allant du saugrenue au droit chemin.

Zélie sembla surprise, elle ne s'attendait visiblement pas à ce que le Rusé soit ainsi, camouflé sous sa cape. Pourtant, étrangement, elle cessa rapidement de le dévisager pour croiser son visage pour se concentrer sur les yeux, un regard échangé, peut-être. Lui, ne fixait pas continuellement la Serdaigle, ayant le réflexe de toujours balayer du regard les alentours, vieille habitude du Manoir. Pourtant, le visage du jeune homme demeurait encore et inlassablement des plus insensible et ne possédant aucune émotion. L'expression figée, comme celle d'une statue, le même visage laiteux, son regard froid et un léger esquissement de sourire, que certains prenaient pour une moue. Simplement.

«Cacher ses émotions»
Un terme plutôt vulgaire que jamais Drago nommerait en se qualifiant. Il demeurait cependant insensible à chaque fois qu'une émotion devrait le submerger. Jamais personne ne pouvait seulement laissé sous-entendre que le jeune Malefoy semblait triste, blessé, souriant, heureux, déçu. Non, le Préfet laissait ces faiblesses de côté, laissant seulement la colère, la fureur ou l'amusement transgressé son masque impassif. C'était, d'ailleurs, dans ces moments où le jeune homme semblait le plus figés car, contrairement à ce qu'on pense, seul les yeux virant au bleu semblait lancé des éclairs et Drago pouvait en venir à la violence, jamais physique, non, c'était beaucoup trop primitif mais plutôt à l'horreur des mots, la perforation d'une insulte et le coup poignant d'une remarque cinglante...

Décidément, son interlocutrice n'était pas mais alors pas du tout du genre à parler pour rien. Cela le soulagea un peu, car il eut crut être entourée de gargouilles parfois. Il avait croisé très peu d'élèves discrets et qui gardaient pour eux les mots inutiles. Lui, il n'avait pas eu d'intention réelle précise en formulant la simple question lui était venue à l'esprit. Pourquoi? Un parce que inexistant. Drago était plutôt avare de ses mots, ne les gaspillant pas au premier venu, ou seulement en cas de provoquation et encore là, c'était des répliques courtes mais dévastatrices. Ces situations tournaient souvent à l'avantage du jeune homme mais pas toujours, pour l'instant, personne ne lui avait claqué la porte au visage mais Drago était sur ses gardes, ce jour arriverait...


Et que fesais-je donc dans le pub La Tête de Sanglier, dans ce cas?
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MessageSujet: Re: Et si on recommençait? [Libre;]   Et si on recommençait? [Libre;] EmptyMar 12 Sep - 18:31:48

Ce n’était pas parce que quelqu’un vous dévisage qu’il est curieux, bien au contraire. Si quelqu’un vous dévisage, c’est qu’il cherche une explication. Et Zélie, elle cherchait une explication, au pourquoi du comment. Et le comment du pourquoi Drago avait les cheveux gris, fin … Argentés. La jeune fille n’avait jamais vu quelqu’un avec les cheveux argentés. Peut-être au chemin de traverse, ou quelque part d’autre. Mais là, la couleur des cheveux du Serpentard l’avait vraiment choqué. Pourtant, étant sorcière, on pourrait croire que le monde de la sorcellerie n’aurait plus de secret pour elle. Eh bah si ! Notamment, comment font les balais pour voler ! Hein ? Ca c'était une question que la jeune fille se posé très souvent. Certes il devait y avoir un sort ou n'importe quoi. Enfin, aucune importance.

D’accord, Zélie n’était pas du genre à parler avec qui que ce soit. Mais parfois elle pouvait avoir l’air heureuse. Non, mais c’est vrai. Zélie quand on la voyait, on croyait qu’elle était seine d’esprit et de corps. On voyait aussi son visage froid. Et son regard, encore pire. Mais dans le fond, Zélie était une fille bien, enfin, chacun son point de vue. Mais la première année n’était pas une fille qui cherchait les ennuis, ou qui provoquait quelqu’un pour le fun. Certes, la Serdaigle n’était pas l’amie parfaite. Parlant peu, on ne pouvait pas tout connaître sûr elle. Mais le principal, c’est qu’elle ne voulait pas savoir ce qui ne la regardait pas. Alors quand Drago lui demanda ce qu’il faisait dans le pub. Zélie faillit répondre tout de suite sûr un ton ironique. Mais elle attendit, tout d’abord, elle était en train de réfléchir à ce qu’elle pouvait bien lui répondre, après il fallait bien formuler la réponse. Certes, ce n’était qu’un Serpentard, mais souvent ces gens là, il faut leur faire bonne impression. Ce n’est pas qu’il faut se comporter différemment avec eux, non ! Il ne fallait pas faire de gaffe, c’est tout.

Zélie n’en fit pas, elle détacha son regard du visage de Drago et regarda ailleurs. Son regard allait du sol au ciel, et du ciel au sol. Mais à aucun moment elle répondit. Non, elle attendait le bon moment. Avec Zélie, il y a toujours un bon moment, et un mauvais moment. Et si elle aurait répondu juste avant, ça aurait été une catastrophe, alors valait mieux attendre. Surtout, la Serdaigle n’aimait pas trop dire des bêtise, elle préférait resté honnête, mais bien répondre. Et bien répondre était déjà un début. Pendant tout ce temps, en fait, il ne c’était passé que quelques petites secondes. Mais pas assez pour Zélie, qui attendait toujours. Elle attendait mais pour répondre quoi exactement ? Qu’elle ne savait pas pourquoi il était là ? En fait, non. Elle réfléchissait à pourquoi elle avait été envoyée à Serdaigle. Bizarre hein ? Mais elle aussi aurait très bien pu tomber à Serpentard.


Je suppose que tu étais dans ce pub pour boire. Après, à toi de me le dire. Sinon, pour ma part, j’étais là pour la tranquillité.

Elle avait répondu, trop tôt ? Elle n’en savait rien. Mais le problème était qu’elle n’avait pas tout à fait répondu ce qu’elle aurait voulu répondre. Le ton de la Serdaigle faible, elle se demandait même si Drago l’avait entendu. D’ailleurs, Zélie avait à peine articulé ses mots, elle les avait prononcé c’est tout. Que Drago comprenne ou pas, ce n’était pas son problème. Maintenant, il fallait que lui aussi trouve les bons mots pour répondre à la première année. Et oui, on ne parle pas à Zélie comme si on était son ami. D’ailleurs, Zélie avait peu d’amis. Souvent, ce sont les gens qui prennent Zélie comme leur amie, mais en fait, non.

Après, ne pensait pas que Zélie voulait être l’amie de Drago. Non, le Serpentard lui avait attiré l’attention. Il était rentré, il avait bu, et ensuite, il était repartit du pub. Mais Zélie aurait pu très bien tomber sûr un adulte ou sûr autre chose ! Non, elle était tombée sûr ce Serpentard, plus ou moins intéressent, puisque lui aussi ne parlait pas pour ne rien dire. Il formulait ses phrases, puis il les balancé. Enfin, ça, c’était l’impression que Zélie avait. Puis, les impressions de Zélie peuvent très souvent changer, plus souvent que vous ne le croyez. Ca pouvait varier selon le temps, ou son humeur. Enfin, tout ça pour vous dire, que Zélie ne savait pas comment parler au Serpentard. Elle n’était pas mal à l’aise, mais presque …
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MessageSujet: Re: Et si on recommençait? [Libre;]   Et si on recommençait? [Libre;] EmptyJeu 19 Oct - 2:01:04

[hj: Désolé pour l'immense retard, j'avais complètement perdu de vue ce topic, voilà donc la réponse avec un mois et six jours de retard, si un jour tu passes par là! Bon, c'est très moyen comme texte mais bonne lecture!]

La curiosité est une forme de questionnement, un questionnement profond concernant un sujet dont, pour l'instant, on ne possède pas nécessairement la réponse mais dont on soupçonne son accès parfois à des endroits inusités ou non, et le regard persistant que lui posait parfois la Serdaigle, d'autrefois qu'elle évitait de poser ses yeux sur le visage de porcelaine du Vert et Argent. Drago était toujours là, juste devant la porte menant au tristement célèbre pub La Tête de Sanglier, réputé pour les gens malsains et les rencontres noires qu'on peut y faire. On répète même que le Seigneur des Ténèbres vient y faire un tour de temps à autres, pour venir guetter ses disciples et y demander son tribut puisqu'on chuchotait aussi que ses Mangemorts se cachaient ici, sous ses apparats de serveurs, d'aubergistes, de barman. Stupides rumeurs. Que viendrait faire Celui-dont-on-ne-Doit-Pas-Prononcer-le-Nom dans ce trou à rat? Drago était très peu certain qu'un Mage Noir aussi puissant et aussi intelligent que Lord Voldemort viendrait risquer sa liberté dans un pub miteux quand certains Aurors s'imminscent dans la population de ce Bar, juste pour vérifier au cas où ce racontar de vieilles Sorcières avares crachaient pour rendre leur existence moins pittoresque.

Le Préfet de Serpentard posa ses prunelles grises sur la jeune fille en face de lui, une Serdaigle de deuxième année dont il venait de faire connaissance dans ce pub quand il était sorti et qu'elle avait fait de même. Ses cheveux se tortillant pour s'échapper de la prison qu'était la cagoule qui lui arrivait cependant maintenant derrière la nuque. Il ne l'avait jamais croisé, peut-être parce qu'elle avait un an de moins que lui, il l'ignorait. Ce qu'il savait, c'était qu'il voyait rarement une Bleu et Argent agir de cette manière, c'était plutôt le genre de comportement dont les gens croient être de Serpentard. Drago, lui, n'avait pas ce genre de jugement hâtif. Il ne laissait pas se perdre dans un rapide de préjugés, de jugements, de commentaires ou d'opinions personnels. Il se forgerait sans doute un croquis de la personnalité de Zélie Colien quand il partagerait plus de paroles avec celle-ci, bien que sachant pertinemment qu'aucun des deux interlocuteurs n'avaient la parole facile.

Zélie resta silencieuse pendant un moment, quelques instants, un labs de temps qui, dans l'esprit du Rusé, sembla prendre beaucoup plus de temps qu'il ne dut l'être dans la réalité. La cause était simple: le Préfet se perdait rapidement dans ses pensées dans le moindre espace qui lui permettait cette perte d'attention modérée. Il se rappela quelques escapades qu'il avait fait ici en compagnie de ses parents, Narcissa Black et Lucius Malefoy, il y a de ça quelques années, quand Lucius l'avait amené à cet endroit pour présenter son héritier à des connaissances du travail, ou du moins des gens qui avaient un tant soi peu d'importance pour que Malefoy Père daigne amener son jeune descendant avec lui dans un endroit aussi malfamé.

Drago remarqua que les prunelles noires de son interlocutrice allait de bas en haut, de haut en bas, de droite à gauche, de gauche à droite, bref, il passait rapidement d'un endroit à l'autre sans se soucier pour le moins du monde de l'allure pensive du visage de leur propriétaire. Lui ne dit rien, restant du moins physiquement non conscient de cette escapade défigeant la figure froide et le masque impassif de la jeune Aigle. Ce n'était pas la première fois qu'il faisait face avec des gens possédant le même genre d'attirail qu'il portait en permanence par dessus ses traits fins et ordonnés, agencé parfaitement avec le reste de son visage. Le jeune Malefoy était un personnage particulier, qu'on pouvait détester du premier coup d'oeil ou en être intrigué. Son air laissait présager quelqu'un de sage mais son regard, illuminé par une fougue purement enfantine, jeune. Ses traits formant celui d'un être pour le moins froid mais la chaleur que reflétait parfois ses prunelles grises pourrait faire fondre une banquise. Drago Malefoy était un univers de contre-sens, d'antonymes, de contraires. Par contre, il laissait rarement indifférent, on le détestait ou on le respectait, il n'y avait jamais de juste milieu entre ces deux extrêmes.

La Serdaigle reprit finalement la parole après un labs de temps qui demeurait imprécis, figé, incalculable, mais du moins assez court. Drago centra à nouveau son attention sur la jeune fille et l'écouta, attentivement, puis répondit à ses propos avec un ton neutre mais qui reflétait un certain amusement, pourquoi, lui seul devait le savoir.


Ce n'était qu'une coïncidence en fait, et l'achat d'une Bierraubeurre une conséquente de cette coïncidence. Je ne suis pas venu ici par une envie, et encore moins parce que l'endroit me plait, c'est plutôt le résultat d'une escapade dans ce village.

Donc, il n'était pas le seul parfois à rechercher cette tranquilité qu'il ne parvenait plus à acquiérir au Château, entouré de tant et tant de gens, de tant et tant de bruits, de paroles, de dérangement. Une présence qui gênait son besoin de s'évader, de s'isoler, de se retrouver loin d'une présence humaine, d'une présence spectrale pour faire le point, rester en tête à tête avec cet esprit qui lui volait tellement de temps pour n'en faire qu'à sa tête, selon ses propres désirs, le rendant prisonnier de cet esprit curieux, voulant avoir du temps pour comprendre, vivre, contrôler, voir, apprendre. Cet esprit qui le faisait revenir dans des moments, lui donnant une certaine nostalgie des temps où son esprit se contentait de suivre selon la volonté du Vert et Argent, ce temps révolu dont les connaissances, la soif d'apprendre devenait aussi plausible pour un esprit curieux.

Il vint de se rendre compte de la voix étouffée, faible, un ton qu'on aurait pu croire suppliant ou souffrant bien que ce n'en était pas du tout le cas. Pourquoi la Serdaigle qui semblait plutôt confiante avait été prise au dépourvue lorsque, finalement, les mots lui étaient venus à la bouche, après un léger délai qui n'était que brouillard de l'extérieur, pour le Rusé, pour Drago. Il s'agissait probablement uniquement d'une maladresse où les cordes vocales de l'Aigle avait décidé de faire des leurs ou simplement un faible mal aise en ce moment, un mal aise que le Vert et Argent n'était pas sûr de comprendre, ni pourquoi ni comment. Cette deuxième année, probablement intelligente puisqu'elle se trouvait à Serdaigle, lui tenait tête, dans le sens littéraire, bien sûr, et répondait avec aise et confiance. Il ne poussa pas sa réflexion plus loin, ni même ajoutant une quelconque parole. D'ailleurs, qu'aurait-il eut à dire de plus?
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MessageSujet: Re: Et si on recommençait? [Libre;]   Et si on recommençait? [Libre;] EmptyMar 27 Fév - 22:51:28

(Ce n'est pas beaucoup mais je vais faire mieux dans mes autres réponses. S'il y a quelque chose qui cloche, dites-moi le et je le corrigerai.)

Un jour comme les autres, un jour bien normal pour la petite Daphné. Tous les jours se ressemblaient et elle s’ennuyait à mourir. De plus, l’hiver la rendait maussade. Elle n’avait jamais aimé la neige et le froid, même si elle s’en accoutumait très facilement. Le pire, c’était qu’elle se sentait seule. Terriblement seule. Elle s’ennuyait aussi beaucoup de ses parents. Ils ne lui envoyaient plus autant de lettres qu’avant car ils étaient débordés. Sa mère venait juste de revenir de l’hôpital car elle avait été très malade et elle avait failli en mourir. Elle était restée dans le lit pendant deux longs mois d’attente et de prières pour qu’elle guérisse enfin et puisse leur revenir saine et sauve. N’ayant jamais été aimé par sa mère, Daphné n’avait pas été triste de l’apprendre mais son cœur se pinçait quand son père lui parlait de son état critique. Daphné disait qu’elle ne l’aimait pas mais au fond d’elle-même, elle savait bien que ce ne pouvait être vrai car c’était tout de même sa mère. Il y a de cela deux jours, elle avait enfin reçu un message de son père lui donnant des nouvelles de ce qui se passe chez eux.

Ma chère Daphné,

Tu n’as plus à t’inquiéter, ta mère va beaucoup mieux. Les médecins de l’hôpital moldu où on l’a emmené ont dit qu’elle était rétablie pour de bon et qu’elle pouvait désormais rentrer chez elle. Le sourire est réapparu sur ses lèvres et elle a hâte de te voir. On s’ennuie de toi…
Ton père


Dans cette lettre, Daphné savait qu’une partie était vraie car la vérité était que s mère ne s’ennuyait nullement d’elle. Son père lui disait cela pour simplement l’apaiser mais cela ne faisait qu’irriter sa fille qui n’acceptait que son père lui mente pour la réconforter et lui faire croire que sa mère l’aimait bel et bien. Il n’en avait pas toujours été ainsi… Avant que sa mère découvre qu’elle était une sorcière, elle aimait Daphné plus que tout l’or du monde mais ses sentiments avaient brusquement changés quand elle avait appris la terrible vérité sur sa véritable descendance. Seul son père l’avait bien aimée durant son enfance, ce qui l’avait tout de même permise de forger son caractère et d’apprendre à se débrouiller seule. En revenant de son cours de défense contre les forces du mal, qui avait été très intéressant avec le nouveau professeur que Daphné avait bien vite jugé, elle avait entendu la conversation de deux élèves de deuxième année, à Serdaigle.

« Tu sais la nouvelle! » Disait le premier à l’allure timide.

« Non, raconte-moi s’il te plaît. » Disait le deuxième.

« J’ai entendu plusieurs élèves de troisième année dirent que Drago Malefoy, le vrai fils de Lucius Malefoy, qu’il était parti subitement, sans laisser de traces et qu’il avait réapparu quelques temps plus tard sans dire pourquoi il était parti. Tout le monde se demande qu’est-ce qu’il a fait à l’endroit où il a passé tout ce temps. »Disait le garçon timide.

Daphné ne prêta pas attention aux restes de la conversation et s’empressa de courir vers sa salle commune pour aller demander à une de ses amies si c’était vrai. Celle-ci confirmait ce qu’avait dit le premier garçon et Daphné commença à son tour à se poser des questions. Qu’avait fabriqué Drago? Était-il allé voir son père? Tant de questions sans réponses divaguaient dans sa tête sans qu’elle ne puisse les chasser car sa curiosité était trop grande. Son amie, tant qu’à elle, disait qu’il préparait un plan sournois avec les mangemorts mais Daphné n’en croyait pas un mot. Elle se promit de lui poser des questions quand elle le reverrait. Elle ne le connaissait pas beaucoup, et elle aimerait que cela change mais elle ne le voyait pas souvent. Daphné regarda son horaire et se rendit compte qu’elle avait du temps libre car elle n’avait plus de cours de la journée. Elle décida par la suite d’aller avec son amie à La Tête de Sanglier pour prendre un verre et s’amuser.

Les deux jeunes filles s’habillèrent donc et partir vers Pré-au-Lard. En rentrant dans le pub, Daphné remarqua tout de suite un jeune homme encapuchonné, surement une personne qui voulait cacher son identité en déduisit Daphné, assis au bar. Elle ne put s’empêcher de le regarder et de l’espionner de sa table sans qu’il s’en aperçoive. Il avait chez lui quelque chose de familier à Daphné mais elle ne parvenait pas à découvrir qu’elle était sa véritable identité. Soudain, celui-ci laissa entrevoir sa peau blanche, comme celle des vampires, et elle sut instantanément qui il était. Elle ne voulut pas alarmer ses amies qui ne lui prêtaient déjà plus d’attention. Elle le vit sortir et elle s’empressa de prendre ses affaires pour le suivre subtilement mais elle ne fut pas assez rapide, comme d’habitude. Une autre jeune fille s’était levée d’une table dans le fond et s’était dirigée vers Drago. Elle la reconnut comme étant une élève de Poudlard mais elle ne connaissait pas sa maison, malheureusement. La deuxième année enfila à son tour son capuchon et passa tout près du jeune Malefoy, assez près pour que Daphné put se rendre compte qu’elle lui avait parlé. Elle se leva mais se rassit aussitôt. Qu’est-ce qu’elle pouvait faire? Rien à part voir ce qui allait ensuite se passer…

Drago se retourna, comme l’avait présagé Daphné et lui répondit. Daphné ne comprit pas ses paroles alors elle se rapprocha discrètement pour mieux comprendre leur conversation. Elle l’entendit se présenter et la jeune fille se présenta à son tour. Daphné aurait bien aimé aller les voir et parlé à Drago mais quelque chose l’en empêchait. Surement le fait qu’elle ne connaissait pas très bien ces deux personnes et qu’il aurait été stupide d’aller les voir ainsi et de commencer à leur parler subitement. Non, elle devait monter un plan subtil… Puis, les deux jeunes personnes sortirent du pub et Daphné ne les vit plus. Elle se rapprocha et les entrevit par la fenêtre. Soudainement, une lumière s’alluma dans sa tête. Elle sortit de sa cachette et marcha d’un pas rapide vers la sortie en regardant à terre. Comme prévu, en sortant du pub, elle fonça tête baissée contre Drago. Elle fit mine d’être surprise de le voir.


« Excuse-moi, je ne t’avais pas vu… »

Elle n’ajouta rien de plus, pour laisser le temps à Drago de se remettre du choc qu’il venait d’avoir.
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