Veux pas partir! (libre)

Malicia monta quatre à quatre les escaliers. Elle entra vivement dans la volière effarouchant au passage quelques malhuereux hiboux qui se reposaient paisiblement. Elle reprit son souffle. Ses joues étaient empourprées tant par le froid que pas l'effort qu'elle venait de fournir. Elle avait couru pour arriver ici le plus vite possible. Sa mère devait changer d'avis. La colère lui était monter la tête, ele était hors d'elle. Ses cheveux étaient emmêlés, ses vêtements froissés. Elle tenait dans sa main une lettre déchirée. La petite Serdaigle l’avait reçue ce matin de bonne heure.

Sa chère et tendre mère avait trouvé un nouveau travail. Malicia s’en était réjouie. Elle savait que la petite librairie familiale vivotait tant bien que mal depuis des années, écrasée qu’elle était par ses concurrents.
Mais sa mère devait pour son nouveau travail déménager. En effet pendant leur voyage en France, Mme Parker, de son nom de jeune fille qu’elle n’avait jamais quitté, avait rencontré un jeune libraire, enfin plus jeune qu'elle. Et au fil des correspondances avec ce libraire, elle en était tombé amoureuse et il l’avait exhorter à la rejoindre. Après tout sa mère était encore jeune, étant donné qu'elle avait eu Malicia à 18 ans.

Malicia était certes heureuse pour sa mère qu’elle adorait mais cette dernière voulait absolument qu’elle vienne avec elle en France.La petite fille ne l’entendait pas de cette oreille. Elle aimait beaucoup la France surtout le sud qu’elle avait visité mais pour rien au monde elle n’aurait quitter Londres où elle était né, pour un pays dont elle ne comprenait pas la langue. Elle ne voulait pour rien au monde quitter Poudlard pour une autre école fut-elle meilleure, ce qui est quasiment impossible.

Elle s’assit sur le mur ne cessant de maugréer puis elle sortit une plume , de l‘encre et un parchemin. Elle commença alors à écrire une courte et catégorique missive à sa mère. Non, elle n'irait pas là bas. Qui voudrait quitter une école pour une autre où elle ne connaitrait personn et ne parlerait pas la langue.
Mais il eut un bruit de pas qui la fit sursauter et répandre de l’encre sur sa jupe. Elle recommença à pester à moitié contre elle même et à moitié contre ce visiteur qui l'avait déranger.

Ah! Non, dites moi que c’est pas vrai! Ma jupe toute neuve! mais quel imbécile est obligé d'arriver aussi silencieusement. On veut ma mort ou quoi?