[tout titre de livre ressemblant à quelque chose de déjà existant est totalement fortuite j'avais juste pas d'idées en fait...]



Parce qu'elle avait lu toute la soirée son nouvel ouvrage, "Je voudrais être ton oisillon", et qu'elle avait essayé de mémoriser le début, elle avait eu l'envie de commencer à s'entrainer dessus. Après tout, à quoi lui servait de lire autant de théâtre et à les retenir par coeur, si ce n'était pour en faire une application réelle?

C'était d'autant plus difficile pour elle qu'elle devait trouver un moyen de dire les répliques correctement avec son accent italien. Même si elle était dans ce pays depuis l'âge de cinq ans, il n'en restait pas moins qu'elle avait continuer à parler couramment sa langue maternelle avec ses parents, si bien que son accent n'était jamais partit. La difficulté résidant alors dans le fait de pouvoir s'exprimer en anglais de manière compréhensible avec l'intonation italienne.

L'ennui, c'est qu'elle si elle aimait beaucoup évoluer devant une foule, elle detestait en revanche s'entrainait en publique. Et sa salle commune n'aurait pas été vide avant une certaine heure du matin. C'était bien gentil tout ca, mais elle aussi voulait se coucher à une heure raisonnable. Faussant alors compagnie à ses camarades, elle avait donc décidé que le lieu le plus approprié pour cela serait sans nul conteste la tour d'astronomie. Quel élève serait assez "studieux" pour étudier aujourd'hui et à cet heure avancé, mine de rien, les astres? C'était un lieu parfait.

Avec son livre sous le bras, essayant de commencer à mémoriser dans les couloirs, puisqu'elle était absolument certaine d'être seule, elle ouvrit la porte qui menait à la tour d'observation, et continuait ses récitations.

- Ne dis pas heu.... de ... libro stupido, stupido! Idiota di parola che non vuole essere detta!

S'arrêtant au milieu de l'escalier, elle reprit son souffle, après avoir donné libre cours à sa colère passagère. Elle était plûtôt furieuse envers elle-même: elle se souvenait bien que la replique finissait par "il n'y aurait pas de situation plus malheureuse de par le monde", mais décidement, impossible de savoir ce que le protagoniste disait à son ami au début. Elle tenta bien de reprendre, mais son accent était bien trop audible, à présent. Elle n'aurait peut-être pas du s'emporter aussi vivement. Qu'est-ce que son père en aurait pensé, lui?

Elle finit alors de monter, essayant de continuer, en marmonnant le début dans sa barbe, plus pour elle-même, pour se souvenir, que pour travailler la manière dont elle le prononcerait. C'est alors qu'elle fit face à une autre jeune fille.

Totalement surprise, elle resta un instant, là, interdite, la main gauche encore posé sur la porte en bois qu'elle venait de pousser pour finir de monter, un pied encore posé sur une marche, avec la bouche formant un petit "o". Reprenant ses esprits, elle examinant la jeune élève, désireuse surtout de savoir la maison de cette dernière: si c'était un gryffondor, elle pourrait toujours finir de se défouler. A première vue, c'était une jeune fille de son âge, aux longs cheveux blonds, aux grands yeux bleus. Puis son regard chercha l'insigne de maison de cette dernière. Une serpentard. Bon, au moins, c'était censée être une camarade. Rester encore à en avoir la preuve: à la moindre phrase trop familière, Rossana savait très bien qu'elle risquait de ne pas garder sa patience longtemps, ce soir-là. Elle n'en était pas vraiment d'humeur, camarade de maison ou non.

Entrant completement, donc, et refermant doucement la porte derrière elle, elle avanca de quelques pas, faisant bien attention à rester droite. Une première impression était importante, n'est-ce pas? C'est ce qui determinait généralement la suite de la conversation ou de l'entretien. Lancant un regard le plus aimable possible à son interlocutrice, elle prit la parole, tentant cette fois de garder son accent venitien un maximun: c'était une chose qu'elle aimait bien. Donner l'image d'une étrangère fière et droite, avec un accent, parlant un parfait anglais, essayant de tourner toutes ses phrases comme le lui avait appris sa mère, capricieuse, mais élevée dans une famille aisée, après tout.

- Bonjour. Je vous demande de me pardonner d'avoir interrompue votre moment de solitude, j'ignorais totalement que quelqu'un se trouvait déjà ici. Je ne voulais pas vous embeter par ma présence, croyez-le bien. J'espère que vous êtiez en train de passer cependant un agréable moment, ce qui, je n'en doute pas, devait être le cas par cette soirée au temps fort agréable.



[hj: petit commentaire, pour que tout les curieux qui liront puisse comprendre.
"[...] libro stupido, stupido! Idiota di parola che non vuole essere detta!" ==> "Stupide, stupide livre! Idiot de mot qui ne veut pas être dit!" ]

Calicia se retourna brusquement à l'entente du grincement et découvrit sur le pas de la porte une fille de son âge aux chevux bruns et yeux chocolat. Une nouvelle qu'elle ne connaissait pas et qui, au vu de son écusson, était une Serpentard. La jeune fille semblait s'être changé en statut, ce qui réveilla notre jeune Calicia de sa propre stupéfaction. Calicia allait dire quelque chose, mais n'ayant rien à dire pour le moment elle laissa la jeune fille se présenter.

Celle ci revint enfin à la vie et décida e rentrer complètement dans la salle et de s'avancer un peu dans la pièce.

*On dirait bien que je ne resterai pas seule se soir. Je vais peut être faire une connaissance intéressante. Enfin, la suite le dira.*

Calicia observa l'inconnue et quand eclle ci prit la parole, Calicia entendit une douce voix chantante s'élever dans la pièce, parlant dans un parfait anglais.

* Une italienne. Décidément je dois les attirer. Par contre j'adore leur accent, ca me rappelle les beautés des contrées irlandaises. Cette accent chantant, qui évoque la liberté..... Allez Calicia secoue toi! Tu te dois d'être aussi polie qu'elle! Question de respect.*

- Vous ne me déranger point. Je profitait en effet de ce magnifique paysage pour laisser vagabonder mes pensées. Ne devenant qu'un corps parcouru de sensation. Vous avez certes coupé ce procédé, mais je ne vais pas vous en vouloir pour ceci. Je m'appelle Calicia Malaverta. Et à qui ai-je l'honneur?

Calicia avait parlé d'une voix calme et adopté le vouvoiement de sa camarade. Elle hésita un instant puis lui posa une question qui lui tenait à coeur.

- Accepteriez vous que l'on passe au tutoiement? Ce n'est pas par manque de respect, très loin de là même, mais cela me parait hautement bizarre de vouvoyer quelqu'un du même âge que moi et de la même maison.

Calicia attendit patiemment la réponse de son interlocutrice, espérant ne pas l'avoir froissé. Sa demande lui paraissait justifié mais on ne savait jamais.

[ Désolé de la justesse du message, mais je ne vois pas quoi rajouter ]

[c'est pas grave, et tu t'en tires même bien je trouve ceci dit, les yeux de Rossana sont bleus... j'vais mettre un avatar legerement plus grand --" on verra mieux.]


A peine avait-elle finie de s'adresser à la jeune demoiselle blonde aux yeux bleus comme elle, qu'elle obtint une réponse qui l'enchanta au plus haut point. Comment aurait-elle pu expliquer cela? Tout à l'heure, elle avait eu le droit à un petit lionceau dans les couloirs, d'une impolitesse rare et d'une familiarité horrifiante. A présent, elle avait en face d'elle une petite fille de son âge, qui lui répondait avec autant de politesse que possible, prenant même son vouvoiement. Rossana en était même... aux anges, adressant un sourire franc à son interlocutrice. Elle avait toujours été attirée par les gens polis.

"Je me nomme Rossana Farazzi, mais vous pouvez juste dire "Rossa", si vous preferez."

Après tout, "Rossana" étant typique italien, le prononcer correctement avec l'accent n'était pas chose aisé pour un anglais. Et comme cette jeune fille lui était sympathique, elle pouvait bien lui facilier la tache et lui autoriser une familiarité de ce genre-là.

"Je suis également ravie et enchantée de faire votre connaissance."

C'est alors que Calicia, un nom qui avait de jolis consonnances à son avis, lui demande la permission de la tutoyer. Merveilleux! Elle était si polie qu'elle ne se permettrait même pas de le faire sans l'accord de Rossana! Elle sentait déjà qu'elle allait beaucoup aimer cette serpentard.

"Bien sûr! Je suis désolée, excusez... excuse-moi! Mais c'est que c'est ainsi qu'on m'a élevé alors... Mais tu as raison, vouvoyer quelqu'un de sa maison, du même âge, et dont on a eu l'occasion de se présenter, cela fait peut-être un peu lourd. Et puis, je déteste qu'on vienne me parler comme si j'étais une fille... de la rue."

Elle l'avait dit! Elle l'avait enfin dit! Une "fille de la rue", à qui l'on parlait familierement... Brrr, quelle horreur d'imaginer cela. Où se trouvait le respect? C'était si important à ses yeux.

"Après tout, certaines "personnes" ici ne sont pas toujours aussi poli que vo... que toi."

Ajouta-t-elle avec une amertume certaine en repensant au petit lionceau, qu'il lui avait parlé comme s'il était tout simplement un maitre des lieux se pavanant et parlant à une vieille amie.

"En tout cas, je suis sincèrement désolée, je ne pensais pas trouver quelqu'un ici, mais je suis heureuse qu'au moins, cela s'avère visiblement une bonne compagnie."

Puis elle se tut. Elle avait beaucoup parlé, la moindre des choses seraient à présents d'écouter son interlocutrice.

[Désolée... J'avais pas vu qu'ils étaient bleux ]

Calicia fu surprise par le franc sourire de Rossana et lui répondi en lui faisant un petit sourire naissant. Elle ne pouvait être aussi franchement ouverte avec quelqu'un, sa méfiance était trop profondément ancré en elle et elle ne pouvait ni ne voulait s'en débarasser. Néanmoins, devant une fille aussi polie et ouverte, affichant un sourire éblouissant, elle ne pouvait opposer un mur de glace. C'est pourquoi Calicia avait souri, même si c'était un petit sourire. Elle écouta la jeune fille débiter ses paroles avec une gaieté visible. Calicia profita du fait que Rossana lui permettait de la tutoyer pour lui répondre.

- Je préfèrerais t'appeller Rossana, j'ai fais un peu d'italien avec mes précepteurs. Mais si tu trouves que j'écorche trop ton nom avec mon accent irlandais, qui fort heureusement pour moi est moins affreux que l'accent anglais, alors je t'appellerais Rossa. Sinon, je comprend que tu puisses détester que l'on te traites comme une fille de la rue, c'est une erreur impardonnable que d'être trop familié. Mais même en utilisant le tutoiement il est possible d'avoir une conversation soutenue. Malheureusement il y a ici certaines âmes qui ne comprennent pas ce respect de l'étiquette.

En disant cela Calicia pensait bien sûr aux fameux Bouffondors qui ne comprenaient pas que pour eux, les Serpentard, le respect de l'étiquette était une marque de respect envers la personne à qui on s'adressait, ainsi qu'une marque de politesse. Mais leurs esprit étaient trop fermés sur une seule explication. Pour eux il n'y avait qu'un degré et qu'une couleur, et c'était là sans doute une des raisons de la guerre entre les Serpentard et les Gryffondors.

Voyant que son esprit recommencait à dériver, Calicia se donna une claque mentale et se remit à écouter Rossana qui s'exprimait toujours avec autant d'allégresse. Les yeux de Calicia brillèrent d'amusement durant de trop brèves secondes. Rossana laissait certainement cours à son tempérament italien, ce qui expliquait facilement cet épanchement de bonne humeur. Mais en voyant comme Rossana butait sur le tutoiement, Calicia lui proposa un compromis.

- Tu sais, je vois bien que tu as du mal à me tutoyer. Si tu le souhaites, tu peux continuer à me vouvoyer, cela ne me gènes pas. C'est juste que je ne suis pas sûre de pouvoir en faire de même. Je suis plus à l'aise avec le tutoiement.

Calicia écouta la fin de la tirade de son interlocutrice et resta un instant statufiée suite à ces propos.

- Merci. Tu es toi aussi d'agréable compagnie. Et ne t'excuses pas de m'avoir surpris dans ma solitude, après tout cet endroit n'est pas réservé à une seule personne. Ce serait d'ailleurs dommage car ce lieu est vraiment magnifique.

En disant cela Calicia rejeta un coup d'oeil au paysage lunaire et se retrouva attirée par la fenêtre. Ne résistant pas à l'appel du paysage elle repromena son regard sur l'étendue de Poudlard, avant de reposer son regard bleu vers Rossana.

- Dis moi, tu es venue toi aussi admirer la vue de ce lieu, ou bien était ce pour autre chose que tu as monté l'interminable escalier qui mène à cette tour?

[HJ: je crois qu'au niveau longueur c'est plus correct. ]

En entendant que cette dernière pourrait l'appeler "Rossana", sans écorcher sans prénom, elle en fut ravie. Pensez donc: c'était quelque chose qui continuait à la lier à sa chère petite Venise, et de plus, elle trouvait son prénom très jolie... lorsqu'il était correctement prononcé. A ses oreilles, elle trouvait que cela rappelait parfaitement le chant de l'accent italien. Et le fait que la donzelle ait eu l'occasion d'apprendre quelques notions sur sa langue maternelle la ravit d'autant plus. Les élève sachant parler autre chose de que de l'anglais, ou une autre langue plutôt proche de la Grande-Bretagne était assez rarissime, il fallait l'avouer. Cependant, aussi ravie qu'elle le fut, elle se rappela à l'ordre mentalement. La jeune élève était polie, calme et posée; cela semblait être quelqu'un de bien. Mais pour l'heure, ce n'était pas vraiment le lieu pour se laisser emporter par l'enthousiasme. Il était tard, après tout, et il fallait rester sur leurs gardes pour éviter de gros ennuis.

Elle fut néanmoins agréablement surprise de voir qu'au moins, les autres serpentards avaient une tendance à partager son point de vue: la familiarité, pouah! Tout de même, c'était vrai. Quel mal y avait-il à respecter l'autre? A lui prouver ce même respect? C'était bien mieux de savoir que notre interlocuteur nous respectait!

"Je suis d'accord avec toi."

Acquiesca alors Rossana, oubliant toutes les "étiquettes" copiées sur sa mère.

"La moindre des choses est de se saluer et de se présenter, afin de savoir à qui l'on à affaire, et cela ne compte rien, bien au contraire: une marque de respect et de politesse fait toujours plaisirs."

Ne pouvant s'empecher de se souvenir décidement de sa rencontre avec le petit lion, elle se permit également d'ajouter:

"D'ailleurs, j'ai croisé aujourd'hui même un gryffondor. Sais-tu comment il m'a abordée? Avec de grands airs, en se pavanant, et en commencant par: "t'es perdue?". "

Elle s'arrêta quelques instants, le temps de froncer les sourcils et de marquer sa désapprobation. Flute, tout de même. Elle était une jeune fille dans un château, perdue certes, mais dont la seule chose qui venait à l'esprit d'un garçon était: "t'es perdue?". Même dans la rue, elle avait entendu des jeunes hommes plus poli, qui eux, prenaient généralement la peine de placer un "salut" au début de la phrase.

"Ce que je suis venue faire?"

C'était une bonne question. Elle n'avait nullement envie de dire la vérité à sa camarade, aussi sympathique fût-elle. Cependant, elle n'avait pas trop envie de lui mentir non plus. Elle trancha finalement entre les deux, en levant son livre, afin que l'autre puisse voir qu'il s'agissait d'un bouquin.

"Je voulais continuer ma lecture, et j'ai trouvée que sous les étoiles, ce serait super."


[désolée, pas beaucoup d'inspi.... >_< je me rattrape au prochain, promis! ]

Calicia écouta Rossana. Elle secoua la tête quand celle ci lui parla d'un Bouffondor et de la manière dont il lui avait parlé. Décidémment cette maison se dégradait de plus en plus, même les poufsouffles allaient finir par avoir plus d'estime aux yeux des serpentards que les rouges et ors!

- Les Gryffondor... un sujet dont on pourrait parler durant des années! D'ailleurs, les gryffons sont de plus en plus surnommés les bouffons. Limite si les blaireaux ne sont pas plus intéressant aux final. Enfin, les serdaigles semblent être les seuls personnes respectable en dehors des habitants de notre illustre maison! Enfin, là encore ca dépend qui. Car il y'a des serpents qui font vraiment honte.

En disant cela Calicia laissa ses pensées dériver vers un certain Serpentard qui avait défié toute les lois des serpents en sortant avec une Gryffondor! Vraiment c'était à se demander si certains Serpentard n'avait pas reçu un sort pour altérer leur pensées!

- Tu es donc venue pour lire à la douce lumière du ciel étoilé. Et tu lis quoi? Si je en suis pas indiscrète. Et de quel genre est l'oeuvre?

Calicia ne connaissait pas Rossana donc abordée un sujet aussi simple lui permettrait de mieux la connaître. ce qui ne voulait pas pour autant dire qu'à la fin de cet nuit se serait la grande amitié entre elles deux. Calicia était méfiante et elle avait déjà dérogé à cette règle une fois! C'était bien suffisant pour elle, même si elle avait un bon feeling au sujet de cette fille.

Malgré tout, au vu de ce que lui avait fait subir sa mère, toute la confiance que Calicia avait placé en elle et que sa mère avait piétiné, déchiré jusqu'à la réduire en poussière. ne pouvant enseigner l'amour à sa fille, Griselda Malaverta lui avait enseigner la méfiance. C'était bien une des rare chose que Calicia remerciait sa mère de lui avoir enseigner.

[HJ: Désolé, j'ai moi aussi un manque d'inspiration.]

H.J [J'ai eu la permission d'incrustation, alors je viens. J'espère que ça ne te dérange pas Calicia ]

La journée avait été éprouvante pour la brunette aux cheveux frisés. En effet, Ambre avait passé la plupart de sa journée à essayer de se débarrasser en vain de vermines. Ils étaient partout! E, malheureusement, ce n'était pas de la paranoïa!

Les impurs semblaient apparaître chaque jour venant ainsi gâché le chef d'oeuvre de toute une vie! C'est pour cela que toute la journée Ambre se retrouva obligée de devoir aider dame nature à reprendre le dessus sur les êtres inférieurs.

Ainsi elle s'amusa à verser une potion d'enflure dans le repas d'une pauvre petite Gryffondor... Comme quoi, ce cher professeur Rogue avait vraiment des tas de qualités! Il n'était pas seulement beau, il donnait des cours instructifs et avait surtout de superbes cheveux!

Oui, Ambre avait une fixation sur les cheveux de ce professeur mais il y avait une raison à cela: avait-on jamais vu des cheveux aussi beaux que les siens?! Non et pour cause: ce professeur avait un tel style qu'il était impossible de lui arriver à la cheville.

Pourtant, elle essayait d'atteindre sa grandeur en prenant le même champoing que lui

Tout ça pour dire qu'Ambre, après avoir fait son shampoing et avoir commis quelques maladresses sur son petit bonhomme de chemin, décida qu'il était temps pour elle de voir le monde d'en haut. Oui, la nuit était tombée et elle voulait regarder un aperçu global de ce lieu.

De plus, le phare semblait regorger un mystère... A ses yeux, c'était synonyme d'aventures et qui dit aventures dit monstres! Qui dit monstres dit qu'ils gardent un trésor et qui dit trésor dit succès facile pour la petite Ambre!

Et oui, une fois qu'elle serait montée en haut de cet immense phare, elle filerait une raclée aux monstres et empocherait le pactole! Mieux que le super bingo! Elle sentait son avenir devenir meilleur à chaque marche qu'elle gravissait...

Au bout de cinq minutes, elle montait encore et toujours ces foutus marches... Les monstres étaient sacrément malins pour mettre autant de marches! A tous les coups c'était une ruse pour épuiser les aventuriers et les pousser simplement une fois en haut.

Ce serait dur comme fin tout même... Etre raplatie comme une crêpe en bas des marches, servant ainsi de paillasson aux téméraires voulant réussir le périple qu'elle n'aurait su accomplir...

Mais, ça y était: elle était en haut des marches, elle entra alors dans le phare, elle ouvrit brusquement la porte. Elle s'apprêtait à lancer un sort avec sa baguette lorsqu'elle vit que deux élèves se trouvaient là! Zut, alors tout ce qu'elle avait entendu au sujet du phare s’avéré être des sornettes!

Le désespoir la prit soudainement: tous ces escaliers gravis tout cela pour voir deux élèves! Heureusement pour elle, c'étaient des membres de sa noble maison.

Elle les regarda un moment sans dire un mot, elle ne montrait aucune expression et dévisagea les deux jeunes filles...

* Où ai-je atterrit moi... *

[HJ: Pas de problème c'est bien marqué libre sur le titre du post. Et puis ca va relancer l'action, bien que je sens que ce post va pas être super long de ma part. Je m'en excuse d'avance.]


Calicia attendait une réaction, et surtout une réponse, de la part de Rossana quand la porte de la tour s'ouvrit avec fracas! [Ca rime!!! Yattah!! hmmm excusez une pauvre auteur au cerveau un peu déjanté.] Calicia n'eut pas le temps de réfléchir, la seul chose qu'enregistra son cerveau se fut une baguette dirigée vers elles et Calicia n'avait pas encore réfléchi à la conduite à tenir que son cerveau et ses réflexes avaient déjà décidé eux. C'est donc une Calicia au visage totalement fermé, au regard devenue noir comme de l'encre, exprimant toute la froideur possible, et sa baguette de houx avec un crin de licorne sortit et pointé sur le potentiel ennemi qui observa l'intrus tout en réfléchissant au sort qu'elle allait jeter.

Comme lui avait répété son père mieux valait prévenir que guérir. C'est pourquoi Calicia était prête à combattre l'inconnu si jamais il s'avérait qu'il s'agissait d'un imbécile qui espérait pouvoir les attaquer sans qu'elles répliquent. Après tout les idiots étaient partout et quand on voulait faire un mauvaéis coup il valait mieux le faire avec précaution et profiter d'un effet de surprise, mais la rentrée de la personne était loin de ne pas attirer l'attention.

Toujours dans une attitude froide et prête à en découdre Calicia jeta un regard en coin à Rossana pour savoir comment celle ci réagissait, tout en continuant de fixer la personne qui c'était pointé brusquement dans la tour d'astonomie qui était censée être un lieu e tranquilité. Censée parce qu'elle commencait franchement à en douter. Elle espérait que l'intrus allait bientôt se présenter et expliquer sa présence ici, car ce n'était certainement pas elle qui allait engager la conversation. Pas avec une baguette pointait sur elle.

[HJ: c'est bien ce que e disais c'est très court, enfin je me rattraperai au prochain post.]

[j'implore votre pardon pour un post aussi ridiculement court...]


Elle était décidement entièrement d'accord avec sa nouvelle connaissance. Comment aurait-il pu en être autrement, de toute façon? Cet horrible lion qui l'avait harcelé et malmené dans les couloirs en était une preuve vivante. D'ailleurs, elle pourrait à présent le dessiner les yeux fermés, les doigts crispées d'une violente haine et le visage déformé par du dégout. Elle n'oublierait jamais ce miserable et méprisable individu, même après ses sept années d'études, elle en était plus que certaine: c'était une évidence.

"Oh, et bien je lis "Je veux être ton oisillon". Tu en as déjà entendu parler?"

Mais avant qu'elle ne puisse continuer, ou même attendre une réponse de sa camarade, la porte s'ouvrit à nouveau, laissant voir une fille figée, baguette à la main. Gardant ses méfiances, comme sa voisine, elle réflechit à toute allure. Voyons voir... c'était un badge vert et argent, ce devait donc être une élève de serpentard. Ne voyant pas le moindre problème, elle tenta alors de détendre l'atmosphère, et surtout, de s'enquerir des intentions de cette dernière. Lui adressant alors un petit sourire bienveillant, mais évitant toutefois d'avancer -on sait jamais, hein- elle essaya de briser la glace.

"Hem... Bonjour? Ou plutôt bonsoir."

HJ [ Désolée, j'avais pas vu que vous aviez répondu!!! PARDON!! ]

Ambre regarda avec un air un peu déçu les deux jeunes filles. Elles n'avaient pas l'air d'être des tueuses, bien que l'une d'entre elle voulait certainement montrer de l'assurance en la pointant de la baguette. En même temps, cela se comprenait. Elle avait presque oublié qu'elle pointait la sienne!

Elle la rangea doucement lorsqu'elle vit que l'autre fille semblait vouloir sympathiser. Après tout, entre membre d'une noble maison, il fallait faire connaissance non?

C'est en ces termes qu'Ambre regarda d'un air plus neutre les deux jeunes filles. Elle répondit donc à celle qui lui avait parlée:

" Bonsoir... "

Dit-elle d'un air peu convaincu. Elle voyait bien que les deux jeunes filles devaient être en pleine discussion et elle arrivait comme ça... Elle les regarda tour à tour, cherchant désespérément ç trouver quelque chose à dire.

Elle ne cherchait pas à s'expliquer mais elle ne fit que constater:

" Il n'y a pas de monstres ici... Et pas de trésor non plus... "

Quelle superbe remarque me direz-vous? C'était plein de sens et... C'était tout!

Ambre continua sur ses remarques pertinentes:

" Vous êtes de Serpentard à ce que je vois. Alors, vous êtes de nouvelles recrues ou vous êtes nouvelles? "

Il était toujours intéressant de savoir à qui on affaire, non? Et ça, c'était la spécialité d'Ambre! Enquêter c'est son balais! Ouais... Et alors, ça gêne quelqu'un? :