désespoir...(libre)

La Neige d'une blancheur pure et éclatante recouvrait peu à peu le toit immense du sublissime château à la hauteur vertigineuse. Emmitoufflé dans une épaisse cape d'hiver d'une teinte noire, d'une écharpe agréablement douce au toucher aux couleurs de Gryffondor et de gants doublés à l'intérieur, Olivier le visage éteint, le sourire effacé et les yeux ternis par la tristesse, l'anxiété et le désespoir, errait près du lac, son chemin étant éclairé uniquement par la faible lueur du ciel grisâtre. Indifférent au vent glacial qui lui fouettait les joues commes des gifles sèches et dures, il s'assit près du Lac, appuyant son visage meurtri par le froid dans le creux de ses mains...Le cuir de ses gants adoucit quelque peu ses pommettes ankylosées par le froid rude de cette période de Noël. Mais, ce n'était pas exclusivement à cause du manque de chaleur qu'Olivier cachait son doux visage qu'on aurait dit sculpté à main de maître.
Il espérait qu'en l'enfouissant ainsi, sa douleur s'enfouirait en même temps, que son coeur d'une lourdeur insupportable s'allègerait un peu et qu'une part de souffrance s'évaderait de son corps raidi par la détresse.

Pourquoi son père? Une des personnes qu'il aimait le plus au Monde, personne dont le sang coulait dans ses propres veines, qui avait toujours été présent, dans les meilleurs moments comme dans les pires...Blessure de travail, lui avait t'on dit...Non, pour lui, ce n'était qu'un coup bas réalisé ignoblement par le plus grand spécimen de traître...Son père avait toujours éte un homme bon, loyal et honnête, offrant toujours son aide sans hésitation aux personnes dans le besoin. Il commençait à croire avec amertume que, pour se faire respecter sur cette Terre, il fallait être cruel, égocentrique et d'une méchanceté sans égal, car c'étaient les gens honnêtes qui payaient un jour ou l'autre leur gentillesse infinie. Si la justice pouvait être faite un jour... Son père n'avait eut pour tort que de faire son travail avec ardeur et sérieux... Lui et plusieurs de ses collègues du département des Jeux et Sports Magiques avaient eut pour tâche très plaisante de s'occuper de la mise en place d'un match amical de Quidditch qui devait se dérouler le lendemain. La veille, ils y avaient tout préparer avec soin, n'attendant que les supporters et les joueurs dont la date d'arrivée était prévue le lendemain au matin, à dix heures pour être précis...Après un match commenté par des cris de joie, de lamentations, de menaces, de joie, les gagnants fêtèrent bien sur leur belle victoire avec des hurlements de bonheur, des bousculades joyeuses et toutes ces choses un peu folles que l'on peut faire lorsqu'on se trouve dans un tel état d'euphorie.. Mais, cela à mal tourné... Les supporters de l'équipe perdante faisaient preuve d'une frustration plus grande qu'ils ne l'avaient prévus et les fans des deux équipes en sont très rapidement venus aux mains... Le Département des Jeux et Sports Magiques, qui étaient aussi censés s'occuper de la sécurite, tentèrent de les séparer mais un homme, plus excité que les autres, lança un sort qui atteignit Mr Dubois dans le dos, faisant d'énormes dégâts... Il fut transporté à Ste Mangouste dans un état plus que déplorable et sa mère, en proie à une crise de nerfs et d'affolements, s'empressa d'écrire le plus vite qu'elle put à son fils unique pour lui annoncer la sinistre nouvelle.

*... Il est dans le coma... Les Guérisseurs jugent son état grave, très grave...*

Cette phrase était restée en suspens dans sa tête durant plusieurs heures, son âme déchirée par le fait de ne pas savoir s'il allait resté en vie ou... Il ne voulait pas prononcer ce mot, il ne le pouvait pas, il ne mourrait pas, c'était impossible, impensable, inimaginable...Pourtant, il n'avait pas s'empêcher de repenser, avec un immense pincement au coeur, les meilleurs moments qu'il avait passé avec son père... Olivier avait six ans et son père le faisait monter sur un balai pour la première fois, n'ayant pas prêté attention à l'interdiction de Madame Dubois, ayant peur que son fils unique adoré se blesse. Il se souvenait qu'il avait glissé du manche à la seconde même ou le balai se préparait à décoller et que son père l'avait rattraper avant que son petit postérieur de bambin ne s'écrase sur le sol dur et qu'a ce souvenir, tous deux riaient aux éclats. Cependant pour la première fois à l'évocation de ce souvenir, une énorme vague de tristesse envahi Olivier jusqu'au plus profond de lui même, et une larme brûlante roula lentement sur sa peau gelée...Pourquoi cela? Il avait besoin de lui, besoin de son plus grand fan lorsqu'il jouait au Quidditch, besoin ses sourires bienveillants dont Olivier avait hérité, besoin de lui, tout simplement...

Dawn avait envie de sortir, profiter de la neige, enfin, il avait enfin neigé ! Sa joie était immense à cette simple idée, la neige était en quelque sorte le seul souvenir de la Roumanie, alors la voir tomber, et s’étaler sur le paysage ne pouvait que lui rappeler de formidables souvenirs, la joie, le bonheur, la peine n’avait pas de place dans son cœur quand elle voyait les premières neiges tomber sur le paysage. La jeune serdaigle s’était empressée de sortir, dès qu’elle l’avait pu, une fois que son emploi du temps lui laissait du temps libre, elle sortait dans la cour, juste le temps de profiter de la neige, de cet air glacial, qui vous mordait et vous emmenait dans un autre monde, le monde de l’hiver, du froid éternel, des beautés que seule la neige peut révéler.

Dawn s’était levée tôt le matin, un étrange pressentiment l’avait empêchait de dormir correctement, puis quand elle avait jeté un regard à la fenêtre du dortoir, elle avait poussé un hurlement de joie, réveillant par la même occasion, la moitié des serdaigles. Peut-être même les tableaux qui se trouvaient non loin de la salle par la même occasion. Ce cri de bonheur lui avait attiré les regards noirs des autres serdaigles, ses adorables collègues, mais elle n’en avait que faire, une chose restait clairement affiché dans sa tête : la neige, la neige… Elle ne voyait plus qu’elle seule, comme si elle était hypnotisée par ce doux phénomène, son attirance vers la neige était très forte, mais pas comme celle de n’importe quel gamin, bien évidemment, elle adorait jeter des boules de neiges, se jeter dans cette étendue blanches, laisser le plus d’empruntes possibles… Mais il y avait autre chose : cette neige lui rappelait ses origines, sa mère qu’elle aimait tant, et aussi son père… les dragons, la famille au grand complet. Mais contrairement aux autres fois où elle y pense, elle ne pleure pas, considérant que la neige, par sa présence les unis de nouveau, un bref instant certes, mais c’est toujours mieux que jamais…

La serdaigle était donc dehors à présent, et elle avait tout le temps qu’elle voulait devant elle, elle était libre ! Elle était souriante, et commença à marcher d’une bonne allure dans la neige. Ses cheveux roux étaient détachés, lui tenant chaud par la même occasion. Elle avait mis une cape d’hiver, de façon à se sentir bien et ne pas devoir rentrer au bout d’une heure à peine. Elle avait aussi une écharpe bleue et bronze autour du coup. Elle ne savait pas où elle allait, pourquoi elle allait par là bas, et pas dans le sens inverse, mais elle ne cherchait pas à comprendre, laissant le vent décider pour elle, elle allait dans son sens, sans plus réfléchir, laissant son esprit partir… il partait à des kilomètres d’ici…Il partait en Roumanie. Puis quand Dawn voulu regarder où elle se trouvait, elle reconnu l’étendue gelée qui était celle du lac, elle était donc ici maintenant, parfait, c’était un très bel endroit. Mais elle remarqua aussi qu’il y avait quelque chose, ou plutôt quelqu’un non loin de là, un jeune garçon… gryffondor, oui c’était bien ça, elle vit les couleurs rouge et or sur sa cape. Il ne semblait pas très bien, avait-il fait un malaise ? Dawn inquiète, s’avança, tout en faisant attention où elle mettait les pieds et une fois à côté, demanda doucement :

« Tout va bien ? »

Recroquevillé sur lui même, son corps frémissant sous les bourrasques de la bise de Décembre, ses joues humidifiées par ses larmes déchirantes, Olivier, habituellement sympathique et souriant, s'était métamorphosé en un jeune homme foudroyé par le chagrin. La période de Noël était sa préférée en temps normal, mais cette année là, il ne la voyait que comme un mauvais rêve, un affreux cauchemar dont il se réveillerait le front en sueur, l'esprit soulagé lorsqu'il se rendrait compte que ce n'était qu'un effet effrayant de son imagination endormie. Malheuresement, il savait au plus profond de son âme que ce n'était que la triste réalité, et que, malgré la bravoure qu'il possédait, il n'osait pas l'admettre, étant déjà trop affecté par sa sensibilité à fleur de peau. Son cerveau trop occupé par ce qu'allait devenir son père, (vivre, trépasser ou s'en sortir avec des séquelles incurables?)
il ne remarqua pas qu'une très jeune fille à l'épaisse crinière rousse s'avançait vers lui.

Elle portait autour de son cou grâcile les couleurs de Serdaigle. Quand il la vit ainsi s'approcher de lui, un éclair de compréhension le traversa ; elle venait voir si il allait bien car être le visage dans ses bras, appuyé sur un tronc d'arbre, grelottant de froid et qui ne rentrait pas plutôt à sa salle commune à la tiédeur envoûtante, se mêlant à ses camarades qui débattaient avec animation de leurs projets pour le Bal de Noël devait sans nul doute paraître bien mystérieux pour une jeune fille qui n'avait surement pas d'autres soucis en tête que de savoir quel garçon l'accompagnerait danser au Bal.
Le Bal, cela lui semblait si lointain, si dérisoire...Il n'irait certainement pas. Non, il n'infligerait pas sa mine morbide aux gens heureux qui seraient venus se délecter de gaieté et de bonne humeur et non de peine et de souffrance... Et de toute manière, il n'en avait aucune envie...Il serait incapable de faire la fête, de danser joyeusement en buvant des Bièraubeurres et en savourant les innombrables plats délicieux qui auraient été exposés, alors que son père se trouvait allongé dans un lit d'un des services de Ste Mangouste pendant que sa mère se morfondait toute seule dans la humble petite maison des Dubois frappés par le malheur. Comment pourrait-il songer à s'amuser??? Peut-être que les Serpentards le feraient sans mauvaise conscience, eux, mais lui, c'était inconcevable, ce serait leur manquer de respect, il resterait dans son dortoir à laisser couler ses larmes sans risquer d'être surpris par quelqu'un...

Il sursauta, les yeux rougis et boursouflés ; la frêle Serdaigle aux cheveux roux lui avait parlé, le forçant à sortir de ses pensées déprimantes. Il savait qu'elle poserait cette question, c'était toujours ce que l'on demandait lorsqu'on ne savait pas quoi dire devant quelqu'un démoralisé... La voix chevrotante et bégayante, étouffée par les sanglots, il lui répondit :

- Euh...Ca...Ca va très bien...Merci...

Dans les dortoirs des Poufsouffles, assez tôt dans la matiné, un seul lit commençait à s'agité, une jeune fille aux cheveux blonds s'enroulait dans ses couvertures jaunes, cette jeune fille avait pour prénom Océane, prénom que son arrière grand mère avait porté bien avant elle. Mais c'est s'enroulant dans ses couvertures qu'elle finit par voir de très près le sol. Comme vous pouvez l'imaginer, la jeune fille venait de tomber de son lit, maladroite même pendant son sommeil, complètement désespérant...

La chute que venait de subir Océane ne l'avait pas pour autant réveillée, ce ne fut seulement que le premier rayon de soleil qui lui chatouillait le nez qui la fit commencer à emerger. Océane s'étira, les bras bien allongés, elle se cogna contre sa table de chevet.

AÏE !!!

**Chut !!! tu vas finir par les réveillers !!**

Océane se parlait souvent à elle-même, c'était une habitude. Apparement ses copines de chambres n'avaient pas l'air troublées par les bruits que faisaient Océane depuis le début de la matinée. Elle se dépêcha d'ouvrir son armoir, elle y sortit sa robe de sorcier, son manteau et enfin son écharpe jaune couleur poufsouffle. Elle enfila ses chaussures noires en pensant tout en faisant une grimace.

**Quelles sont moches ces chaussures, mais bon j'ai pas le choix...**

Elle se posa devant la glace en prenant sa brosse à cheveux.

**Quelle coiffure aujourd'hui, simple queue de cheval !!!**

Océane finit de se préparer ce qui mit encore bien une dizaine de minutes. Elle sortie en trombe de son dortoir et elle se dépêcha de rejoindre la grande salle pour y prendre son petit déjeuner. Des tartines, du jus de citrouille, hum ça donne faim ^^. Heureusement pour elle, Océane ne se tâcha même pas, quelle chance, elle se brossa les dents après son repas puis hop direction le lac...Océane avait envie de sentir la fraîcheur de l'hivers lui parcourir le corps et finalement c'est ce qu'il se passa, le petit vent frais lui faisait irisser tous ses poils ^^.

Océane marchait d'un pas vif, rapide. Elle se cogna contre ~~un très beau et très attirant~~ garçon (the technique lol)

Aïe oups pardon, roo je ne sais pas ce que j'ai depuis ce matin, j'en ai marre, je me cogne de partout...

Elle regarda la jeune fille et le jeune garçon

"Je vous dérange ? hum, je vais vous laisser..".

Océane récupéra son livre qui était à terre, son livre avait pour thème les étoiles, l'astronomie, ce qu'on voit dans le ciel en gros...

"Et mince !!!"

Toutes ses lettres de ses parents qui étaient dans le livre étaient sorties, il y en avait de partout, et avec le vent qu'il y avait ce n'était pas facile de les récupérers, défois la neige les recouvraient...Pour quel genre de fille allait elle passer ?

Dawn remarqua que le jeune garçon qui était adossé à l’arbre avait été dérangé par elle. Elle se mordilla la lèvre, n’aimant pas vraiment déranger les gens, mais elle sentait tant de détresse en lui ! Elle s’approchait encore, quand il lui répondit d’une voix hésitante, bégayante, et avec une légère intonation triste. Dawn inclina la tête sur le côté, le regardant sans savoir quoi faire exactement… Après une hésitation plus ou moins longue, elle alla s’asseoir dans la neige à côté de lui et dit :

« Je… je te prie de m’excuser, mais tu sais, quand on est triste, se confier peut aider à faire partir la douleur. Je comprendrais très bien que tu refuses de parler de tes ennuis à une gamine comme moi, mais si ça peut t’aider, ce que je crois… Je suis là… »

Elle savait bien qu’il lui avait di qu’il allait très bien, mais elle n’était pas sourde, et encore moins aveugle. Il lui avait répondu ce qu’elle aurait répondu si c’était elle qui était dans cette situation. Elle resta assise dans la neige, ne faisant pas vraiment attention au froid mordant de l’étendue blanche, regardant le lac qui s’étendait sous ses yeux. Elle tourna de nouveau la tête vers le gryffondor et vit alors, ce qu’elle n’avait pas encore remarqué avant, il était vieux ! Ah oui, il devait bien avoir 15 ans au moins ! Et encore, c’était gentil ! un ancêtre de poudlard face à elle, elle n’en avait pas croisé beaucoup… ils devaient être en voie de disparition… Oui, ce devait être ça… ou ils étaient tous virés, ils devaient faire les idiots… Et oui, la crise d’adolescence vous pousse à faire des choses qu peuvent vous faire renvoyer de poudlard si ça se trouve… enfin bref, aussi vieux soit-il, il avait le droit d’être malheureux… elle vit ensuite ses yeux, ses yeux rougis par des larmes sans aucun doute…

Puis soudain, un grand bruit retentit, ou plutôt, un choc, une jeune fille venait de rentrer dans le gryffondor, elle s’était carrément cassée la figure dessus. Dawn aurait ri dans d’autres circonstances, mais là, elle vit le livre de… astronomie ! Oua ! L’astronomie !!! Le cours, enfin un des très nombreux cours que Dawn adorait… Elle vit alors que la poufsouffle s’excusait et ramassait son livre, que des tonnes de lettres volaient de partout, Dawn se leva d’un bond rapide et souple, pour aller récupérer les lettres qui se faisaient la malle direction le lac. Un était même en équilibre sur la surface gelée. Elle aurait pu demander au gryfondor d’effectuer un accio, mais ne voulant pas le déranger, elle, elle alla sur la glace et se dirigea doucement vers la lettre, heureusement qu’elle n’était pas lourde… elle récupéra la lettre et partit rapidement, avant que la fine épaisseur de glace ne cède.

« Tiens, c’est à toi… je crois qu’elles sont sauvages ces lettres là… »

Elle esquissa un sourire, tout en rendant à la poufsouffle ses lettres. Elle l’avait rejoint alors qu’elle aussi ramassait ses quelques lettres fugitives. Dawn attendit qu’elle les ait bien en main et rangé, puis la poufsouffle demanda si elle dérangeait, et Dawn répondit doucement :

« Eu je ne sais pas, je ne pense pas… enfin j’en sais rien… »

Tout en parlant, elle regardait le gryffondor, voire comment il réagissait…

Lui qui avait fait l'effort de s'exiler de la salle commune pour se rendre dans les tourbillons de flocons et de s'asseoir dans une couche de Neige de trente centimètres d'épaisseur dans l'espoir de trouver un peu de solitude, ce qui était bien sûr la plus mauvaise des solutions dans son cas personnel, la meilleur étant bien entendu d'être entouré. Mais lui ne supportait pas les bavasseries euphoriques et enjouées de ses camarades, trouvant le bonheur grossier... Quoi qu'il en soit, après la jeune Serdaigle à la chevelure flamboyante, en arriva une autre, de Poufsouffle cette fois-çi, aussi jeune mais ses cheveux étant couleur blond des blés sous un soleil d'été...Il leva vers elle son visage rongé par la peine lorsqu'elle le bouscula maladroitement, réveillant soudainement ses membres endoloris par le vent froid tranchant comme une lame de poignard...

- Non, ce...ce n'est rien...

Sorti de sa torpeur, il se rendit soudain compte des picotements désagréables qu'il ressentait tout au long de son corps, et se demandait en quoi cela lui servait t-il de se faire du mal au point d'aller sangloter dans un endroit figé par le silence et au climat que seul un Inuit aurait supporté. Reprenant un peu conscience qu'il continuait de vivre malgré son chagrin, il tenta de se lever pour regagner un endroit plus chaud, au moins...Lequel? Il ne le savait pas encore...Mais oui !! Une idée lui vint aussitôt...Pourquoi n'y avait t-il pas penser plus tôt? La Salle Sur Demande !! Il y trouverait un endroit minutieusement chauffé et ou il pourrait songer pendant des heures à ses sombres pensées, sans se faire torturer par le froid... Alors qu'il essayait tant bien que mal de se mettre debout, la jeune fille, apparemment atteinte d'une maladresse incontrôlable, laissa glisser d'un livre quelconque une dizaine de lettre qui s'éparpillèrent aux pieds d'Olivier, le papier devant mouillé au fur et à mesure que la Blanche Neige s'imprégnait dessus...

D'un geste lent et précautionneux, il lui ramassa ses lettres, enfin, ce qu'il en restait, et tendit son bras pour qu'elle lui prenne, ce qu'il fit à grand-peine (tendre le bras), puique ses muscles étaient affreusement tendus... Les lettres qui avaient glissées plus loin furent ramassées par la jeune Bleu et Bronze

- Ben...maintenant que tu es là...si tu veux rester vas y...

Il s'adressa ensuite à la jeune Serdaigle qui lui avait parlé d'un compatissant qui avait touché Olivier, qui décida de se confier à elle, mais, il en était incapable, trop fragilisé par le froid cruel... Il se contenta détirer ses lèvres en un minuscule sourire, qui voulait dire, " à un autre endroit", puis retenta une nouvelle fois de lever son postérieur de la Neige gelée...

- Je ne te prends pas pour une gamine, simplement, je ne vais pas t'ennuyer avec mes histoires, tu comprends...

Océane se rendait compte que le garçon n'allait pas très bien, quiconque aurait pu le remarquer, pas un sourire, le regard vide, Océane connaissait ça en ayant vu la mort de sa grand mère...Elle récupéra tranquillement ses lettres, elle les remit doucement dans son livre, elle ne savait pas trop ce qu'elle devait faire, apparement le garçon voulait être seul, parce que dans les moments de déprime c'est la seule chose que l'on veut même si c'est souvent la pire chose à faire...Océane connaissait bien ça, elle ne s'était jamais confié pour sa grand mère, et sa lui pesait encore sur le coeur...

"Hum, je ne sais pas si ça peut t'aider mais on m'a toujours dit de se confier...A ce qu'il parrait ça apèserait la conscience...et après on pourrait être un peu plus libérer...Mais je ne me confie jamais donc je ne peux pas vraiment te certifier que ça te fera du bien..."

Océane tenta un peu d'humour s'en étaler du bonheur, juste un tout petit sourrire sur le coin de sa bouche.

"Et puis on est des filles, donc bon, c'est les personnes à qui il faut se confier...Je suppose que c'est important d'avoir confience en la personne pour se confier...Mais pour ça tu ne nous connais pas depuis assez longtemps..."

Elle laissa un petit silence reposer, elle n'aimait pas parler parler parler sans s'arrêter, elle aimait prendre le temps d'expliquer les choses...

"Alors je me présente ~~( je m'appelle Henry )~~ on m'appelle Océane..."

"Et merci pour le coup de main..."

Elle alternait tour à tour son regard une fois vers Olivier une fois vers Dawn.

"Tu as raison, elles sont sauvages, il va falloir que je les éduque !!!"

Océane parlait d'une voix très douce et reposante, quand il fallait faire la fête, elle pouvait hurler mais quand c'était le moment de remonter le morale elle prenait une voix tranquille et amicale.

Océane ressera doucement son manteau, un petit vent frais, celui de décembre lui carraissait délicatement les cheveux.

Dawn regarda le jeune gryffondor, oui, il était bel et bien déprimé, il n’y avait plus le moindre doute à ce sujet, c’était certain. Il lui répondit qu’il ne la prenait pas pour une gamine, qu’il voulait simplement ne pas l’ennuyer avec ses ennuis ; Dawn le regarda, étonnée, elle ne s’attendait pas du tout à une telle réponse, et elle lui répondit donc :

« Mais que dis-tu ! Tu ne m’ennuis pas du tout ! Au contraire, j’aime aider les gens quand je le peux… bon, je dis pas que je suis extrêmement douée dans ce domaine, mais je donne tout ce que j’ai pour aider les personnes qui en ont besoin ! Et là, en l’occurrence, toi tu sembles avoir besoin peut-être pas d’aide, mais de te confier peut-être… »

Puis la poufsouffle en rajouta, aidant ainsi Dawn, elles ne se connaissaient pas, mais allaient bien s’entendre, Dawn le sentait bien, elles étaient toutes les deux aussi ~~pot de colle~~ adorable… et semblaient bien déterminées. Puis la poufsouffle dit une chose qui était vraie, ils ne se connaissaient pas… Donc il fallait commençait par se présenter, la jeune fille donna son prénom : Océane, joli prénom, soit dit en passant. Dawn en fit donc de même :

« Ah, oui, c’est une bonne idée, Océane, bon ben moi, c’est Dawn… »

La rouquine adressait des regards aux deux autres personnes ici présentes. Océane les remercia ensuite pour le coup de main, et Dawn lui répondit, souriante :

" Ben c’est normal attends on est pas des ~~serpentards~~ hypocrites ! "

Olivier, jugeant les deux jeunes filles dignes de confiance, leur raconta son histoire, s'arrêtant quelques fois pour soupirer tristement, la mine songeuse, mais elles continuaient de l'écouter patiemment et il leur en fut infiniment reconnaissant, car cela lui en levait un poids au coeur de ne pas garder tout cela au fond de lui...Lui qui ne voulait rien dire au début, il se rendit compte à quel point cela faisait du bien de s'exprimer. Il leur fit part de ses inquiétudes, il attendait des nouvelles au plus vite, mais il avait si peur...Si elles étaient mauvaises, très mauvaises même...Non, ca n'arriverait pas... Mais une grimace d'horreur se forma tout de même sur son visage à cette simple pensée... Il s'efforcait de ne pas y penser mais y était bien obligé. Il était en même temps empressé de prendre connaissance du verdict mais apeuré aussi...Aurait t-il même le courage d'ouvrir la lettre qui portera l'écriture de sa mère? Pourrait t-il deviner à peu près en laissant la lettre fermée? Il n'en savait rien...Mais il redoutait ce moment en même temps qu'il en avait hâte.

En tout les cas, il n'oublierait pas la gentillesse des deux jeunes filles qui l'avaient écouté et soutenu dans ce passage difficile de sa vie. Lorsqu'il eut fini de narrer son récit, il rebaissa son visage vers le sol et attendit la réponse des jeunes filles, trouvant les premières années beaucoup plus mûrs qu'auparavant, puisqu'ils écoutaient et comprenaient les tourments d'un sixième année...

hs : désolé pour la courteur

Océane sourit à Dawn qui s'était présentée, elle regarda Olivier, bien plus vieux qu'elle, enfin apparement. Il était sur le point de commencer à raconter ses soucis, ne voulant pas le perturber, elle relâcha son sourire et son regard, elle regardait désormais tout droit en face d'elle, le lac noir...Qui semblait d'ailleurs froid, voir glacial, ce qui était normal en cette période hivernal..Parfois elle haussa les sourcils, parfois elle les fronçait, l'expression de son visage changeait souvent. Parfois elle éprouvait de la tristesse, parfois de la compation, ou alors de l'espoir...

Océane trouvait cette histoire bien triste, apparement Olivier se trouvait soulagé à la fin qu'il ai tout raconté...Un peu de silence arriva, Océane regarda à nouveau Olivier, elle se disait que si elle prononçait les mots tel que "je suis désolé" ça ne le ferait pas sourire au contraire, "je suis désolé" étaient vraiment les mots à utiliser en cas de décès et dans ce cas présent, Olivier n'aurait pu d'espoir et c'était la dernière chose qu'il devait avoir...le désespoir...Mais alors que dire ?

Océane finit enfin par ouvrir la bouche...La voix légèrement tremblante...

"Tu dois garder l'espoir, car beaucoup de personnes sortent du coma...C'est une sorte de sommeil profond, et il faut soutenir ton père pour qu'il revienne à la vie et non de l'autre côté...Autre côté dont il n'ira pas de toute façon...Puisqu'il a certainement une vie formidable avec un garçon très sympathique. Ton père doit être très fière de toi..."

Elle lui fit un légé sourire, toujours d'une voix douce, compréhensive et amicale.

"Et le mieux est de ne pas se renfermer sur sois même..."

"Et pour ton inquiétude pour la prochaine lettre, elle est tout à fait normal, tout le monde n'aurait peut être même pas le courage de l'ouvrir, et si tu as besoin d'aide à ce moment là..Je serais là..."

Océane regarda Dawn avec un petit sourire

"On sera là..."

Océane posa doucement sa main sur l'épaule du jeune homme en se taisant un peu...

Le jeune homme se décida finalement à parler, sa voix montrait parfaitement sa tristesse, elle semblait presque désespérée, mais au fond de lui, on sentait un léger espoir… Il fallait que cet espoir reste en lui, il ne devait surtout pas abandonner, au que non ! Surtout pas, c’était la dernière chose à faire, la chose la plus insensée à faire… Dawn et océane restaient toutes les deux là, à l’écouter, aucune des deux ne l’interrompit durant son histoire, qui par ailleurs était loin d’être gaie, plutôt triste, mais surtout, garder espoir avant tout. Océane parla la première, Dawn la laissa faire. Puis elle acquiesça :

« Je suis tout à fait d’accord avec océane, tu dois être courageux… Et surtout, n’hésites pas à aller voir ton père… Même si le voir ainsi que te rendre triste, te faire mal, entendre ta voix, car je suis sure qu’il pourra l’entendre lui fera le plus grand bien et lui redonnera de la force pour se battre, il fera tout ce qu’il peut pour toi. Pour toi et ta mère… j’en suis persuadée ! »

Dawn écouta ensuite Océane qui prenait la relève, elles étaient assez bien coordonnées toutes les deux… la blondinette continua, parlant de la lettre, et Dawn était encore une fois parfaitement d’accord avec la poufsouffle, un regard avait fait qu’elles se comprenaient parfaitement, oui, elles seraient là toutes les deux s’il en avait besoin. Même s’il ne dirait rien, elles finiraient par le retrouver et si par hasard, il hésitait face à la lettre, elles le forceraient à l’ouvrir !

La rouquine resta assise dans la neige à côté du gryffondor, océane était de l’autre côté et posait doucement une main sur l’épaule du jeune homme. Dawn regarda pensivement le lac gelé, la triste histoire du gryffondor lui faisait pensé à sa famille… Son père… où était-il ? Que faisait-il ? La regardait-il de là où il se trouvait ? Oui, elle en était persuadée, il l’accompagnait partout où elle allait, il la surveillait étroitement, la protégeait… elle soupira doucement puis revint lentement à la réalité, regardant la surface de glace du lac…