Observe sans un bruit

Dante n'était guère mécontent de lui. Il avait attérit dans la même maison que ses parents. Il n'en était pas peu fier. Serpentard...la seule qu'il trouvait à son goût, à la mesure de son audace. Il admirait peu à peu la splendeur de son passé, son histoire qui avait pourtant si mal finit. Les héritiers du pouvoir s'étaient eux, il en était convaincu. L'émotion le submergait peu à peu, mais il savait, aujourd'hui plus que jamais, qu'il lui faudrait la contrôler.

Il ne paraissait en rien derrière son apparence de grand brun entêté - ce qu'il était en effet - qu'il était envahit d'une nervosité qui le possédait. Il métrisait désormais toute impulsion depuis ses 6 ans. Age où il fut contrint de devenir un petit soldat indépendant. Mais il n'allait pas se plaindre, du moins pas aujourd'hui. Ne se lassant pas d'admirer son nouvel écusson, fiévreux à l'idée de prouver à quiconque qu'il n'était pas un gamin sans vergogne. La haine ne poursuivait partout, mais derrière ses bels pensés, il voulait vaincre, vaincre la vermine et les faibles. Il était convaincu qu'une phrase comme: " L'union fait la force " n'était qu'une bavure qu'avait inventé des faibles pour les faibles.

Il contempla un instant le paysage, laissant vaguer son regard vers quelques élèves qu'il fixa amèrement. Des gryffondors... quels plaies!

Alexis se baladait tranquilement dans le parc, seul il voulait rencontrer d'autres personnes de sa maison et espérait qu'ils seraient dans le parc étant donné qu'il n'y avait personne dans la salle commune. C'est alors qu'il appercu une silhouette toute de noire vétue qui portait fièrement l'écusson de serpentard, il regardait d'un regard haineux un groupe de bouffon d'or sans cervelle qui jouaient. Il s'avança vers lui et lorsqu'il fut arrivé à sa hauteur, il lui dit :

Bonjour jeune homme, tu es nouveau à Serpentard je ne t'ai jamais vu... Si c'est le cas, bienvenue, je m'appelle Alexis Rewkiewicz. J'ai remarqué que tu fixais ce groupe de bouffon d'or, tu dois les trouver pitoyables, ils se comportent comme des gamins... Heureusement, nous les évitons le plus souvent possible et quand ils croisent trop souvent notre chemin, gare à eux...
Je me permets de m'asseoir si tu le veux bien

Et il s'assit en attendant une réponse du nouvel arrivant. Espérant qu'il ne le dérangeait pas trop dans ses pensées.

[ Désolé pour le retard, mais il se fait que demain, ma présence ne se fera pas ressentir car je serais sur la route d'Italie. Alors, on se prépare. ]

Dante se retourna brusquement, dévisagea le serpentard et fixa un bref instant son écusson. Il ne lui adressa pas pour autant un sourire. Il se méfiait de tout tant qu'il ne s'en était pas fait un préjugé assez concluant. Même après cette ultime épreuve, il continuait à douter que cet personne n'était pas fausse, comme il aimait se faire voir auprès du premier venu. Il avait simplement l'air de le juger sur sa façon de regarder les gryffondors. Bien sûr, il ne pouvait s'empêcher de les haïr. Mais était-ce suffisant? Il était plus âgé que lui, et pourtant, il atteignait presque sa taille. Il aimait changer de caractère et d'attitude selon la personne qu'il avait devant lui. Ainsi, on ne pouvait jamais vraiment le saisir.

" Je vois que tu es perspicace. En effet, je suis nouveau chez les serpentard. Enchanté, mon nom est Dante Méryona. "

Ses impressions se certifiaient. Il était venu en grande partie car il épiait les bouffondors avec beaucoup trop de persistence. Mais il ne voulait exprimer aucun ressentiment, ni traïre le soupson de convoitise qu'il éprouvait en voyant que le serpentard était plus âgé que lui.

" Je ne dirais pas qu'ils sont pitoyables. Tant qu'il reste à une longueur acceptable de moi, j'essaierais de résister à l'envier de leurs envoyer une bombe à bouse sans faire expres. "

Il aquiesça un sourire satisfait. Il aimait déjà cette maison, elle lui correspondait en bien des points. Il passait énormement de temps à se demander la façon la plus efficace pour qu'il évite de les approcher sans tomber dans un coma profond face à l'indégniable évidence qu'il refoulait une odeur inssuportable de décoposition. Mais c'était peine perdu, une demi douzaine d'hystérique traversait la pelouse en riant, comme ci celà ne suffisait pas.

" Comment fais-tu pour vivre avec çà? La seule chose d'à peut près acceptable à laquelle on peut les comparer, c'est des hyènes. Et je ne parle pas de l'insulte que je leur fait en disant çà. "