Emma resta un instant sans bouger, elle n'avait jamais vu autant de souffrance apparaître sur un visage. Elle resta figer. Elle avait l'impression que son coeur s'était arrêter. La serpentard n'avait plus une seule lueur de vie dans le tréfond de ses yeux. Seul le désespoir et la tristesse s'y reflétait. Et pourtant, malgré que c'était une serpentard, elle était humaine, elle éprouvait de la pitié et de l'impuissance devant cette situation. Elle ne savait toujours pas ce qui tracassait la jeune fille et à vrai dire, si elle n'avait pas l'air aussi mal au point, elle s'en serait fichée éperdument.

La réaction de la serpentard ne se fit pas attendre, elle brisa le miroir, son sang coulait le long de son bras, elle était tellement mal, celà se voyait. Elle avait ressentit ce sentiment. Ce sentiment de mal être qui vous envahit comme un feu qui ne s'éteind jamais. Ce jours-là, personne n'avait été là pour elle, pour l'aider, pour la consoler. Une larme apparut sur la joue d'Emma, elle se voyait à travers elle. Elle détestait cette école, la vie, sa vie et la mort. Celle qui prenait ce qu'elle avait de plus chair en ce monde, et qui l'a narguait à travers ses sourires, hippocrite et forcené. Elle devait se défendre, mais à quoi bond quand on a plus de raison, çà raison était morte à y avait de celà un an et quatres mois.

Elle s'approcha de Lyane, lui prit le bras avec douceur et déchira un bout de sa robe pour entourer sa blessure. Elle afficha un sourire remplit de tristesse, ses yeux étaient humides et des larmes persistaient sur se joues. Elle aurait aimé être un ange, un ange gardien. Elle avait toujours voulu aider les autres, comme sa mère. Mais cette pensée, elle l'avait refoulée, au plus profond d'elle, comme un cauchemar qui ne finirait jamais. Elle ne put que balbutier quelques mots.

" T...tu...ne crois pas...le malheur doit cesser. Alors... pour les 7 ans, on dit qu'on n'a rien vu. "

[ Je fais référence au miroir pour les 7 ans de malheur. ]

La jeune fille se tut pendant quelques instants, sa tête debordait de questions, à telle point qu'elle ressentait une douleur inconnue auparavant. Pourquoi cette fille voulait l'aider, c'était ce qui la perturbait, durant son enfance, elle n'avait eut personne à qui se fier, grandissant seule et affrontant les dangers qui lui faisaient face sans aide de personne. Bien que cela fut dure, ça l'endurcit de l'interieur que de l'extérieur. En regardant la Serdaigle enroulant encore une fois le chiffon autour de sa blessure une voix entêttée lui disait de l'arrêter et de lui crier qu'elle n'avait pas besoin de l'aide de quiquonque, mais une autre le lui interdisait la clouant sur place sans que celle ni fasse quoi que se soit.
Au fond elle fulminait contre elle de n'avoir pas emmener sa baguette magique, bien que affaiblie, elle n'avait jamais eu la moindre intention de laisser gagner une maison indigne soit elle sur la plus pure qui est bien évidemment Serpentard. Des que la Serdaigle eut finit d'attacher le chiffon, ce fut la première voix qui prit le dessus.

J'ai pas besoin de toi tu entends!J'ai besoin de personne! Et permets moi de te dire que même si j'étais en piteux état, je ne laisserai pas une fille d'une maison indigne que la tienne me battre ou même me toucher!...

Elle enleva le chiffon de sa main et commença à sortir des toilettes. Elle entendait l'eau couler en même temps que les gouttes de sang circuler à travers sa main. Mais que lui importait à present ce qui se passerait après, puisque tout etait finit. Essayant de retenir les larmes accrochées à ses yeux, elle se rappela plein de chose qu'elle aurait voulut oublier en ce moment. Ce moment qui etait si proche mais pourtant à ses yeux si lointain.
hj: J'adore ce que tu as ecrit dans le dernier message! Je te jure que j'étais scotchée à mon ordin en le lisant! :hj

Hj: Merci, mais toi tu écris bien mieux que moi. Moi c'est de temps à autres. Quand je veux quoi. Au faites, si tu as le temps, va voir sur le forum, il y a une surprise

Emma resta figer. Laissant les plaintes de la jeune serpentard basculer sur elle comme un rideau de pluie. Que pouvait-elle faire à part l'écouter? Elle savait au plus tréfond d'elle même qu'elle ne comprendrait pas son geste. Peut-être que si elle avait appartenu à serpentard, elle aurait voulu éclairer ce point? Mais à travers les larmes de Lyane, elle percevait de la peur, de la colère et bien d'autres sentiments qui refoulait sa curiosité au dernier plan. De toute façon, elle ne lui aurait rien dévoiler de sa vie et de ses malheurs. Comme elle se résignait à le faire désormais. La cruauté des humains l'avait serrer à la gorge au point qu'elle ne puisse puis sourire comme avant, tout avait changer en elle depuis un moment et elle ne s'expliquait lpus pourquoi elle était venu ici.

Lyane avait l'air perdue entre ses actes et sa pensée. Elle ne semblait pas pouvoir réagir et la situation semblait abstraite pour elle. Son coeur et son âme était partagé en deux égôts parfaitement opposer. Cependant, à travers le visage fin et froid de la serpentard, on pouvait déceller de l'hésitation et de la raideur.

Je ne dis pas que tu as besoin de quelqu'un. Mais tu as besoin de quelques choses, quelques choses que tu as du oublié.

Ses paroles lui avaient été arrachés. Elle n'était guère voulu mais plutôt pensée avec une intensité trop forte. Elle l'a regarda partir, elle n'était plus aussi mal qu'à son arrivée, elle ne pouvait en dire autant d'elle. Son orgeuil était resté dans cette endroit, maudit et malveillant, elle l'avait quitté et desormais voulait plus que jamais le retrouvé.

hj: arrêtte d'être modeste Emma!XD...Sinon va voir aussi! :hj

Lyane s'arrêtta à mi chemin en entendant les dernières paroles de la brune. La jeune fille avait ressentit comme un soupçon de verité dans cette voix. Elle recherchait bien quelque chose, quelque chose qu'elle avait perdu cette nuit et qui de desespoir ne la retrouverai plus. C'etait ça la cause de toutes les larmes de cette nuit, cette blessure qui l'avait transperser de l'extérieur comme de l'interieur. Elle repensa à sa vue dans la voilière. La serpentarde ne l'etait plus, brisée par le chagrin tel le venin d'un serpent, un serpent qui etait mort. Elle s'y etait vraiment attachée, et pourtant il l'avait laissée, toute seule, dans ce monde infame qu'elle detestait le plus. Il avait craché son venin avant de mourrir, celui qui l'avait fait pleurer et celui même qui l'avait fait rabaisser à cottoyer une Serdaigle.

Elle l'aimait et il s'était fichu d'elle en la laissant dans ce ficheux etat. Elle aurait voulut crier sur sa tombe, lui dire d'en sortir mais la tristesse de l'avoir perdu l'avait vraiment affaiblie à tel point qu'elle ne pouvait plus aller du chateau au cimetière sur ses pieds. La jeune fille essayait tant bien que de mal de se dire qu'il n'était pas mort, de se consoler mais elle ne pouvait pas. C'était trop dure d'admettre la vérité. Se rappelant de son sourir qui illuminait son visage, son regard si doux avec elle et si froid avec les autres. Elle ne le reverrai pas, elle ne le reverrai plus...

La jeune fille tomba brutallement sur ses genoux et ses mains se posèrent sur le sol en mabre. Elle entendait encore l'eau couler, couler... Elle n'en pouvait vraiment plus.

*Je te deteste*
Elle resserait sa main et en même temps la lettre qui etait dedans.

Tu touches un point! Mais je ne le reverrai plus...

Elle s'arrêtta là, pourquoi elle avait dit ça à cette idiotte. La culpabilité envers elle ne faisait qu'augmenter, mais ce n'était surement pas ça qui allait allier Serpentard et Serdaigle...ça non...

Emma avait atteind le pas de la porte. Sa main se replia sur la poignée quand elle entendit les dernières paroles de Lyane. Elle n'avait pas le courage ni la volonté de la laisser seule. La blonde avait l'air désemparée mais conservait tous son esprit. Une pensée négative l'envahissait mais la haine ne se ressentait plus dans sa voix. Elle l'a fixa, elle était retombé, à bout de force apparement. Son visage se détourna du triste spectacle de désespoir qui s'offrait à elle. A travers les vitres, un nuage de brume s'était formé. Comme si le temps, peu à peu, prenait les couleurs d'une tristesse apparante. Elle partageait la même douleur sans même le savoir. La douleur d'un trésor perdu à jamais, dans l'oublie et le néan.

Elle se rapprocha d'elle, renonçait à l'idée de la laisser seule. Elle s'agenouilla à ses côtés. Elle ne l'a toucha pas, de peur qu'elle se sente attaquée ou offenser. Car elle savait combien les serpentards détestaient la simple vue d'un sang impur. Mais elle ne l'était pas. Comment pouvait-elle le savoir? Après tout, elle n'en avait rien à faire de tout ses préjugés, sa défense, son rideau d'insolence, elle l'avait perdue. Elle restait désormais sur l'offensive sans vraiment l'être. Son visage reflétait de jours en jours un peu plus le sentiment de terreur qui l'envahissait. Elle était désespérement seule. Celà faisait de celà un an qu'elle avait intégré l'école et, au grand jamais, personne ne l'avait accepter. Son regard brouillé par l'aveuglante réussite, et par le sourire de sa mère, elle n'avait penser qu'à leurs faire honneur. Mais pour qui se battre aujourd'hui?

Son visage tout près du sien, elle lui tendit un mouchoir couleur crème et se releva. Elle portait une jupe bleu et son habituel uniforme. Elle se dirigea vers la fenêtre, s'accouda contre la pierre froide et fixa l'horizon. Dans sa tête, elle était ailleurs, repassant son enfance heureuse. Se morfondant contre eux, qui avait détruit tout celà. Elle les haissait tous. Elle murmura à haute voix, plus pour elle même qu'autres choses.

Ne meurd jamais pour la personne que tu aimes, car pour que cette personne soit heureuse, tu dois vivre, quoi qu'il arrive.

Elle se souvenait de ses paroles, c'était la conclusion d'un conte que lui avait lu sa mère pour l'endormir lors de ses 6 ans. Elle ne l'avait jamais oublié, il s'intitulait " Une larme de colombe ". Elle n'avait pas pu dormir ce soir là tellement l'histoire l'avait touché. Ce soir là, elle avait décidé et prié le ciel pour que rien ne l'éloigne de sa famille. Un larme coula sur sa joue. Dans le lointain, la pluie commencait à tomber, annoncant un orage.

Pourquoi ma prière n'a pas été exaucé? Pourquoi ne sont-ils plus là? Pourquoi m'ont-ils laissé?

Lyane commença à se relever difficillement. Elle n'allait pas pleurer non. Que drait sa mère si elle la voyait ainsi, peut être la ferait elle enfermée dans une des nombreuses chambres noires du manoir après plusieurs Endoloris dans le but qu'elle soit plus forte et ne laisse pas la aiblesse la consumer comme le feu consume le charbon. Et son père, il etait rarement là quant elle avait besoin de lui et générelement quand il etait là il s'enfermait dans son bureau ne laissant personne y entrer à part lui. La jeune fille haïssait vraiment sa vie, même celle d'un chien etait mieux que la sienne. Elle releva de la main non ensanglée ses cheveux en arrière avant de la remettre sur celle qui etait un peu endommagée, la lettre y était toujours, tâchée de sang. Voilà ce qui l'en coutait de pleurer au jupon d'une fille indigne de la noble maison qu'est Serpentard. Serpentard, c'était le seul mot digne dans cette école, a part ça il n'y avait que des gamins qui voudraient être plus forts, qui rêveraient de combattre le Lord et de gagner la bataille qui se dérole pour que le bien l'emporte lui aussi. Lyane a toujours été une fille de l'ombre et se fichait pas mal des Gryffondors, Pouffsoufles et Serdaigle. Ce qui l'avait toujours encouragé à poursuivre ses rêves etait bien la pensée qu'un jour tout cela sera finit, que Voldemort gagnerait enfin et que les fils de moldus n'existeraient plus. Et puis elle pourrait enfin le rejoindre, sinon à quoi sert tout ça....

Les paroles de la Serdaigle sortirent Lyane de ses pensées. Cette voix paraissait si lointaine et profonde mais en même temps triste. La blonde sentit comme une boule dans sa gorge mais n'ayant pas le Pourquoi du comment elle continua d'observer la brune en repensant à ses paroles. Pendant un instant la serpentard sembla troublée. Pourquoi autant de peine dans son regard, elle se le demandait. La serdaigle semblait comme enlevées par ses pensées lointaines. Une larme lui perlait la joue, elle pouvait en devinez qu'elle aussi était perdue à des moments tristes et déchirants.

Lyane entendait le tonerre gronder suivit de la pluie. Il n'y avait pour elle aussi belle musique que celle que faisait apparaittre la pluie en tombant. La jeune fille trouvait ça triste mais en même temps heureux, elle restait parfois là sous la pluie, fermant les yeux, s'ennivrant en ecoutant la douce musique detendante. ça la faisait oublier ce monde ignoble où elle vivait, les gens qui fréquentait et surtout sa famaille dont le nom avaitt autrefois fait sa fierté mais qu'en ce moment ne comptait plus à ses yeux. Elle aurait vraiment tout donné pour que "lui" revienne, pour que tout cela ne soit que pure inventition et que cette lettre soit brûler en même temps que le sentiment qui l'avait brûlée cette nuit...

L'amour n'est que pure invention! Crois tu que dans le monde où nous vivons, il y ait un temps soit peu d'amour d'une personne pour une autre! Il n' y a qu'à voir la guerre qui a deja commencer, il n' y a pas d'amour dans cette vie, sinon celle ci deviendrait ennuyeuse! Je n'ai jamais cru en ce sentiment et ce n'est pas maintenant que je vais y croire! C'est de la haine que je ressens pour cette personne et non de l'amour!

Le fait qu'il était mort etait pour la jeune fille le signe qu'il l'avait abondonnée et trahit. La voix dont elle s'était exprimée n'etait pas le moin du monde chaleureuse. Ses yeux même vides avaient reprit leur froideur mais sa main blessée tremblait légèrement, en même temps que les goutes de sang qui ne pouvaient s'empêcher de circuler de l'autre main qui les retenait.

EDIT:[euh...Desolée j'ai un peu fait trop long!^^Quand j'ai commencé je pouvais plus m'arrêter! ]:hj

Emma fixa la fenêtre, le vent claquait avec force sur la vitre et léger voile de grivre s'y était installé. Ce qu'elle disait n'était pas fond, au fond d'elle, elle savait que la vérité ressemblait malheureusement à ses paroles. Durs et froides et en même temps remplit de confiance et de certitude. Elle ne savait que trop quoi penser de sa vie, sombre et annonime, elle se croyait obligé de ressembler à sa famille. Elle remprit son calme peu à peu. Baissant sa baguette à la hauteur de sa blessure.

" S'il est mort, c'est pour une raison, et ce n'est sûrement pas toi qui cherchera à la savoir. Tu dis que tu le hais, mais tu ne sais pas ce qu'est la haine, celle à laquelle on s'accroche pour ne pas mourir. Celle à laquelle on se brûle malgré que notre coeur est de pierre. L'amour aura toujours sa place dans ce monde, quoi que tu en dises. "

Emma se retourna, épiant les gestes de la serpentard du coin de l'oeil, elle vacillait légérement. Elle l'a savait mal au point, mais elle voulait qu'elle se rende compte d'abord qu'elle avait tort. Tord de croire que la mort était la vie, tord de croire que tout était tout blanc ou tout noir. Elle aussi on lui en avait fait des promesses, la promesse de rester à jamais avec elle. Cette promesse c'était envolé au delà des montagnes comme un parfum de hantise dans sa tête. Emam vit plonger sa main dans le lavabos et l'eau devint poupre. Elle se mit à genox et prit le morceau de que la serpentard c'était tant appliqué à rejeté et lui entoura le bras avec précaution. Sa main était devenu bleuté.

" Tu ne peux rien, en effet, pour me contredire. Je n'ai d'ailleurs plus de famille pour m'en empêcher. L'amour émane une plus grande force que la haine ne pourra jamais en produire. C'est celà même que ton maître devrait savoir. "

Emma prit Lyane par l'épaule et la déposa sur le carrelage, froid et sobre. Elle ne semblait plus chercher le conflit dans ses propos. Ses blessures la rendaient de plus en plus faible. Elle prit dans sa poche un flacon et lui tendit.

" Tiens bois çà. Je ne tient pas à t'empoissoner. Mais l'infirmerie est tout en haut des escaliers et la plupart du temps, ils ont la bougeote. C'est une potion innofensive pour calmer la douleur des blessures profondes. "

Emma s'asseya à ses côtés. Peu lui importait si elle rejettait la potion. Elle n'en avait que faire. Elle posa sa tête sur le mur noir corbeau, ses yeux bleus se perdant dans les mosaïques du plafond.

" Il est vrai que je souffre de ne plus les voir. Mais c'est égoïste de ne penser qu'à moi. Si eux ils sont heureux, je le suis également. "

Emma marqua un pause. Son esprit sa faisait plus vaste et plus compréhensif. Et puis, quelques murmures sortirent de sa bouche sans qu'elle ai pu rien y changer.

" A chaque fois qu'une étoile brillera, c'est qu'on pensera à toi. "

Ses paroles lui avaient échappés. Elle se rendit compte qu'elle devoilait beaucoup de choses à cette étrangère et qu'elle ne consentait pas à en faire autant. Malgré celà, un sourire apparut sur ses lèvres. Le premier vrai sourire depuis qu'elle était entrée. Elle repensait aux paroles de sa mère avant de partir en ses lieux. Elle se souvenait de son sourire, de son si jolie rire. Elles aimaient,toutes deux, regardées le ciel et ses milles de lueurs pasagères. Ses étincelles de bonheur qui apparaissait dans le ciel. Ses brins d'histoire qui se perdaient dans l'infini. D'après sa mère, chaque étoiles avaient son histoire et chaque soir, elle lui en racontait une. Elle noublirait jamais ces moments.