Malicia se promenait seule, dans la parc. La nuit n'était pas encore tombée mais on apercevait déjà distinctement la lune. La jeune Serdaigle la comtempla longuement en silence. Elle repensait encore à ce qui, quelques jours plus tôt avait chamboulé sa vie.
Elle s'assit dans l'herbe et se plongea dans ses souvenirs. Malicia avait l'air si pâle, si triste dans cette fin de journée, qu'elle ressemblait à la lune qui ne sourit pas même au soleil. En effet la jeune fille était depuis quelques temps moins "présente ". Elle qui était si studieuse, ne venait plus en cours. Elle était le plus souvent seule et appréciait de moins en moins la compagnie. Elle qui avait été joyeuse ne sourait plus que rarement. Qu'est-ce qui avait pu à ce point perturbé la petite Malicia?

Elle avait reçu il y avait quelques jours une lettre qu'elle avait si longtemps espéré qu'elle y avait à moitié cru quand elle avait vu une chouette apporté une lettre pour elle. C'étaiot la première depuis bien longtemps. Elle n'avait pas voulu la lire dans la grande salle et était alors montée dans son dortoir. Et là d'une main fébrile elle l'avait décacheté. Elle s'était attendu au nom de sa mère, à la fin de la lettre mais elle ni avait vu que le nom de "M. Fowl". Des quantités de questions s'étaient alors bousculés dans sa tête. Pourrait-il que se soit son père, celui qui avait abandonné sa mère. C'est avec le coeur prsè à exploser que la jeune fille avit lu la lettre. Elle qui s'attendait à une lettre chaleureuse de la père de ce père inconnu fut vite refroidi. Le ton était froid et morne. On sentait que l'homme qui avait écrit cette lettre l'avait fait contraint et forcé. Malicia avait alors sentis ses yeux s'humidifiaient et avant qu'elle n'est eu le temps d eréprimé ce soudain abandonnat elle s'était mise à pleurer. Son père n'était vraiment pas ce héros dont elle avait tant de fois rêver. Mais à quoi s'attendre avce un homme qui l'avait abandonné avec sa mère alors qu'elle n'était même pas née.

Malicia sentit une larme s'échapper de ses grands yeux mauves. Ses rêves s'étaient brisés en quelques jours. Elle tendit la main sur cette lettre qui l'avait fait amèrement regretter de l'avoir ouverte.
Voici ce que cette lettre disait:

Citation :

A Malicia Fowl,
Si je vous écris ce n'est que pour mettre fin aux pleurnichements de votre mère.
Elle n'a cessé au cours de ces derniers mois d'essayer de me persuader de vous écrire. Moi, le grand Anathème Fowl, érire à une sang de bourbe, Cette tâche ne s'enlèverait que difficilemnt de mes mains. Mes mêmes des liens tenus du sang peuvent vous émouvoir quelques peu.
Donc je vous écris, mademoiselle ma fille.
Il parait que vous ne savez qui je suis. Votre mère a mal fait votre éducation, vous avez reçu celle d'un sang de bourbe mais il faut croire que mon sang pur est parlé. Vous êtes une sorcière.
Alors voilà, je suis un sang pur, un sorcier ayant beaucoup travaillé la magie noire. Et si on se fit à certaine rumeur, je serai un Mangemort. A vous de bvoir si cela est vrai.
Mademoiselle, n'oubliez paz votre sang. Ne lui faîtes pas honte.
Et surtout cesser de vouloir me connaitre, cela ne mènera à rien.

M.Fowl

Malicia comtempla à nouveau la lune. Pourquoi avait-elle voulu revoir ce père? Cela lui avait été si dur de voir cette lettre. Elle laissa à nouveau une larme lui échapper et n'essaya même pas de l'essuyer. Elle était trop abattu.
*Oh lune si belle, toi seule comprend ma peine.
Mais pourquoi être si triste? Le soleil ne se détourne pas à ton passage...
Oh Lune, tu ressemble à mon coeur...*

Malicia plongée dans ses pensées n’avait pas entendu arrivée la jeune fille. Elle n’avait même pas pu lui signaler sa présence et ce devait arriver arriva. La jeune fille percuta alors Malicia. Surprise la petite Serdaigle leva la tête et regarda l’inconnue qui était étendu par terre par sa faute. Elle se maudit intérieurement,, espérant qu’e s’était pas fait mal.
Elle rougit légèrement et voulut s’excuser mais la jeune fille de Griffondor à en croire le blason qu’elle arborait, prit la parole avant que Malicia n’est pu dire quoi que se soit. La Griffondor s’inquiéta de son état. Malicia se demanda pendant un instant pourquoi elle était comme ça puis elle sentie des larmes qui coulaient encore sur son visage. Elle les essuya d’un revers de la main puis d’une petite voix répondit:

Non, ça va aller… Je vais bien…*Façon de parler* Tu ne m’as pas fait mal..

Il y eut un silence puis elle continua
C’est de ma faute… je …je t’ai pas vu arriver….j’étais dans mes pensées… Tu t’es pas fait mal au moins?

Puis à nouveau elle se tut. Elle regarda ses jambes, elles n’avaient rien. Elle n’aurait que des bleus. Elle leva la têt et une nouvelle fois regarda la lune. Elle plongea son regard bleu dans le ciel. Elle oublia un instant tout. Elle aurait aimé à ce moment précis être une étoile et n’avoir rien d’autres à faire qu’à briller. Elle aurait tant voulu quitté cette terre et s’envolait là haut, au loin.
Son regard perdu se posa sur la jeune fille et lui fit un pâle sourire. Puis elle aperçu la lettre et une larme perla à nouveau au coin de ses yeux.

La "victime" de Morrigane lui répondit qu'elle allait bien, les larmes roulant sur ses joues.
** Ouh là. Elle n'a pas l'air en forme, quoi qu'elle en dise.**
Puis, la Serdaigle, d'après son blason, lui demanda si elle ne s'était pas fait mal.
Ah, non, non, pas du tout. De toute façon, je commence à avoir l'habitude. Ce n'est pas de ta faute, c'est de la mienne. Je ne regarde jamais où je met les pieds. Il y a tellement plus interessant que le sol.
Elle sourit à la jeune fille, essayant de trouver une blague pour lui remonter le moral, mais voir quelqu'un pleurer devant elle coupait toujours son inspiration à Morrigane. Elle remarqua alors que la jeune fille jetait de fréquents coups d'oeil à un bout de parchemin, et qu'a chacun de ses coup d'oeil, une larme ou plus roulait sur ses joues. Cela ressemblait à une lettre. Le jeune Serdaigle souffrirait-elle d'un chagrin d'amour ? Un lâche qui n'avait pas eut le courage de lui dire en face que tout était terminé ? Ou bien venait-elle de perdre un de ses proches, deuil qu'elle devrait supporter seule loin de sa famille ?
Morrigane décida de s'improviser ours en peluche consolateur et posa un main réconfortante sur l'épaule de la Serdaigle.
Tu n'a pas l'air joyeuse. Qu'est-ce qui se passe ?
Puis Morriganne pensa -trop tard- que c'était peut-être un peu prétentieux de sa part de demander à quelqu'un qu'elle avait sauvagement percuté quelques instants au par avant de se confier à elle.
Enfin, se ratrappa-t-elle, tu me le dis si tu veux.

La petite Serdaigle regarda plus attentivement la jeune fille qui lui souriait. Elle avait l’air sympathique. Malicia avait envie de parler avec quelqu’un , de crier au monde sa rage et sa haine. Elle était en train de se décidé à parler quand la jeune Griffondor le lui proposa. D’une petite voix mal assurée elle prit la parole
C’est gentille… mais je ..je ne sais pas…si enfin…

Et là, une larme coula à nouveau sur son visage. Elle l’effaça avec rage et reprit alors sa respiration. Elle devait absolument se calmer. Elle respira un grand coup et sans regarder en face la Griffondor commença à parler:
Je sais que j’ai pas l’air très …joyeuse… mais … enfin…
Elle se tut cherchant un instant ses mots. Elle reprit d’une voix où se mêlait la rancoeur et la haine mais aussi où perçait de la tristesse.
Je viens de recevoir la première et il faut croire dernière lettre de mon père. Il me déteste, il ne veut même pas savoir qui je suis… Je ne croyais pas ma mère mais maintenant je sais qu’il est pire. Oh comme je le hais…
**Le haïr c’est un mot faible, j’aimerais le tuer de mes propres mains.**
Une lueur folle se lut un instant dans ses yeux, sa haine était visible, palpable. Puis tout passa et il n’y eut plus que la lune qui se refléta dans ses yeux bleues.

Elle resta un moment silencieuse, perdue dans ses pensés. Puis elle tendit la lettre qui ressemblait à présent à un vieux chiffon. Avec un sourire sans joie, elle ajouta en le présentant à la jeune Griffondor.
Lis-la si tu veux, tu comprendras mieux pourquoi je suis pas à la fête aujourd’hui.
*Mais elle en a peut-être rien à foutre de ta vie!*
**M’en fout!! Si elle veut elle la lit, de toute façon fallait que je le dise à quelque un, non?**