Discussion

Pénombre avançait dans les ruelles de Pré au Lard, il n'était pas tard, aux alentours de 16 heures tout au plus. Le jour déclinait à peine, laissant briller un soleil doré, un vent léger jouait avec la capuche de sa veste, ses pas résonnant dans l'allée qui conduisait à la tête de Sanglier, un pub plutôt sombre mais idéal pour ne pas être entendu par des indiscrets. Et ce jour là, elle n'avait pas envie que naissent des rumeurs plus débiles les unes que les autres sur ses fréquentations secrètes, elle avait juste reçu un hibou de Cédric qui lui avait proposé un rendez vous pour discuter de certaines choses et elle avait accepté, proposant ce lieu bien spécial. Ils avaient en effet besoin de clarifier certaines choses vis à vis de bien des évènements, comme ce qu'il s'était passé dans la salle commune des jaunes et noirs avec une fille de Poufsouffle, ou encore les récents évènements au bal donné en l'honneur de la remise de la Coupe des quatre maisons.
Elle reconnut rapidement l'enseigne du pub pour s'y être de nombeuses fois rendu, dont une particulièrement interessante, ce souvenir mémorable et impérissable de sa première rencontre avec la Noble Dame Malfoy....
Elle chassa ses pensées de son esprit pour se diriger vers une table légèrement en retrait par rapport aux autres, elle s'y posa, défaisant les liens qui enserraient sa veste avant de commander un jus de citrouille en attendant Cédric....

Un homme était vetu d'un grand veston noir, d'un pantalon noir, sous sa veste il portait une chemise de la couleur du liquide qui coulait dans les veines de chaques etres, avec un foulard noir comme de l'encre d'un encrier autour du cou qui autour du collet de sa chemise. Il portait son capuchon sur sa chevelure brune, entra
dans une endroit frequenter par la plupart des personnes de la société haute. Ce bar était sombre, avait une ambiance romantique avec des torches éclairant
l'auberge avec un feu de foyer fumait dans la cheminée d'un petit salon avec des canapées de velours. Il savait les gouts distincter de la mademoiselle donc il avait rendez vous. Il avancait la tete haute, son regard gris n'était plus le meme, il etait moin chaleureux, mais superieur. Il se mettait a genoux devant la dame,il prennait sa main du bout de ses doigts argiles posant ses levres sur la paume de la main de porcelaine de Mademoiselle Craft, embrassant chaques parcelles de sa peau satinée montant vers son poignet. Il se relevait passait ses doigts sous sa gorge, la tena fermement sans lui faire mal car il ne ferait jamais de mal a personne pour qu'elle soit obligé de le fixer droit dans les yeux.

Tu deviens de plus en plus belle, de jour en jour...Ta beauté ne cesse de m'envouter, Ta beauté m'a briser le coeur, tu portes toujours ma bague cela signifie que tu es toujours a moi

Il semblait avoir changer depuis le bal, devenu plus possesif, elle lui avait dechirer le coeur avec ses griffres de feline. Sa tenue vestimentaire avait meme changer, il portait des tissus de nobles de sang pur. Il devoilant sa chevelure chataine qui etait soigneusement soigné peigner vers l'arriere. Il savait meme laisser pousser legerement la barbe. Physiquement il devait un homme mais au fond de lui continuerait-t-il sur la voie de l'homme? Il lacha Penombre,regardant sa main, l'approcha de ses narines, le parfum de la dame savait graver sur un membre de son corps, sa main. Il s'asseoit a coté d'elle sur la chaise.

Desolé, je voudrais discuter avec toi, et je voudrais te demander si tu voudrais passer une nuit avec moi, j'ai emprunter une chambre a l'auberge, mon pere a convaincu Monsieur Dumbledore qu'on serait absent, tu veux?

Il fouilla dans la poche de son veston, sorti une clé doré que lui avait donner le barman quelques jours auparavant, la pose dans la paume de la main de Penombre attendant une reponse.

L'aubergiste venait d'apporter sa consommation à la jeune fille, un grand verre de jus citrouille frais aux aromes légers. Elle s'en saisit puis trempa quelque peu ses lèvres dans le liquide orangé, puis elle le vit, arborant des couleurs étonnament sombes pour son habitude, son regard quelque peu froid, ce qui étonna la jeune fille mais elle ne perdit pas son sang froid, s'il voulait discuter, elle était là pour ça , rien de plus rien de moins.
Lorsqu'il fut à distance raisonnable, elle le vit s'approcher davantage, poser un genou à terre devant elle, la jeune fille haussa un sourcil, elle n'avait pas l'habitude de telles situations, mais venant de lui, ce n'était guère étonnant, les hommes de sa famille avait la réputation d'être des gentlemans, des chevaliers servants et par cela même avaient un succès fou chez les filles, c'était un inconditionnel avantage. Mais pas pour Pénombre, elle qui était profondément indépendante et qui tenait par dessus tout à sa liberté, Cédric l'étouffait quelques peu de ses manières.

Lorsqu'il s'empara de son poignet pour le couvrir de baiser, elle resta pensive, immobile le laissant faire, elle nourrissait encore de vives rancoeurs sur ce qu'il avait pu lui faire subir, de ce qu'il avait fait avec cette jeune fille de Poufsouffles. Pas qu'elle soit jalouse, non mais elle détestait qu'on lui force la main, surtout de cette manière, elle n'eut pas le temps de dégager son bras qu'il se défit d'elle.
Puis il l'attrapa au cou et un frison d'excitation la parcourut, s'il pénétrait sur son terrain de prédilection, il regretterait certainement sa témérité. Ils échangèrent un regard muet durant quelques minutes, puis sa voix se fit entendre, elle répondit à ses paroles d'une voix claire.

" Je n'appartiens à personne. "

Elle remarqua qu'il portait une barbe naissante, ce qui lui donnait l'allure d'un jeune homme, il faisait plus que son age, c'était certain. Elle fut tirée de ses pensées une fois de plus apr le son de sa voix masculine, elle le regarda pour le moins étonnée et surprise avant de sentir le contact froid et métallique d'un clé dorée. Cédric disait vouloir passer une nuit à ses côtés... Plaisantait il ? Ca ne pouvait qu'être cela, que croyait il ? S'il avait envie de discuter, il pouvait tout autant le faire ici, dans ce pub.

" La nuit n'est que dans quatre heures, si tu veux discuter, je suis prête à le faire. Mais ici et maintenant."

Son regard gris, te foudroyait on pouvait appercevoir a l'interieur de ses prunelles des eclairs, une tempete ravagueuse.
Il fermait ses mains fermement , les serrant sous la table.
Il ressenta une haine montée en lui, il avait garder ses emotions a l'interieur de lui depuis le bal.
Il n'était plus lui meme ses temps-ci.
Les paroles de Penombre, avait sortir la lave du volcan qui bouillait dans son coeur.
Il se levait brusquement, prenant la table devant lui la levait legerement la lancait contre le bar avec une violence.
Il s'approchait de la jeune serpentard, dans des pas lourd lentement.
Il la fixait droit dans les yeux, les flammes dansait dans ses pupilles.
Les gens de l'auberge le devisagait, se levait pour l'empecher de faire du mal meme si il ne desirait pas.
Il sortait sa baguette, les pointant un a un.

Ne m'approche pas.... N'appelez pas le ministre...

Les personnes n'osait pas le contre-dire. Cedric s'effrondit sur le plancher de bois devant les pieds de la jeune fille.
La retenant par la cheville pour l'empecher de partir.

Penombre je m'excuse.... Pardonne moi je veux pas....Pourquoi j'ai embrasser Eloreyenne je voulais pas...mais j'en pouvais plus que tu me remplaces...par Bann ....Par Zabini.... Tu veux plus de moi je sais...Je m'excuse...Je suis jaloux.

Les larmes chaudes coulaient sur ses joues, il n'en pouvait plus...Il ne trouvais plus sa force au fond de lui pour combattre le malheur.
Il la lacha il ne voulait pas l'etouffer, il s'assesoit au sol regardant le verre de la coupe qui a briser en lancant la table.
Il prennait ses deux mains, contre sa tete. Le souffle de sa respiration était rapide.

Je t'Aime Penombre...mais toi tu m'Aimes plus...Je suis un faible...je ne trouve plus la force...Va t'en avant je te fasse du mal...Je ne veux pas te
faire de mal

Son corps tremblait, sous la presion que son amour qui le detrusait a petit feu. Il souffrait terriblement mais elle en avait rien a faire.
Il pointant sa baguette contre la tempe de sa tete. Il perdait la raison. Les gens de l'auberge etaient terrifier.
Son regard fixait la bague qui etait toujours presente dans le doigt de Penombre.

Lorsqu'il plongea son regard dans le sien, elle sentit toute la rage et la passion destructrice qui le rongeait de l'intérieur, tout ce qu'il gardait pour lui et qui avait fini par lui faire perdre la raison semblait réclamer de toute son âme, haine et vengeance. Il se dégagea brusquement du banc où il était assit et elle fut une fois de plus surprise par cette réaction aussi inatendu que brutale. Cédric s'était levé et son visage fermé ne présageait rien de bon. Il renversa la table ce qui la fit instinctivement bondir sur ses pieds, la situation dégénérait. Elle dégaina sa baguette, face à lui, elle ne désirait pas lui faire du mal, bien aucontraire mais il semblait tellement aveuglé de sentiments qu'il paraissait hors de controle. S'il se retournait contre elle, Pénombre n'aurait pas droit à l'erreur, cela même si cet acte eventuel la répugnait, elle devait impérativement sauvegarder sa vie devant la folie de souffrance du Poufsouffle.

L'adrénaline courrant dans ses veines, la Serpentarde se snetait plus aux aguets que jamais, prête à agir dans l'urgence. Mais contre toutes attentes, le jeune homme sembla reprendre quelques peu ses esprits, il reprenait lucidité, lentement comme s'il s'éveillait d'un mauvais rêve.
La jeune fille n'aurait jamais imaginer qu'il puisse tant souffrir, il le lui avait si bien dissimulés, lui faisant éternellement croire que tout allait bien alors qu'il mourrait à petit feu.Lorsqu'il parla d'une voix quasi éteinte, Pénombre en eut le coeur crevé, il était là à sa mercie, seul et torturé.
Il se laissa lourdement tombé au sol aux pieds de la jeune fille, soufflant quelques brides de phrases, s'excusant, se justifiant, perdant pieds dans ses propres sentiments, dépassé et englouti par sa passion, sa colère, Cédric semblait completement perdu, passant de la violence aux larmes.Lorsqu'il la lacha, elle s'agenouilla pres de lui, posant sa main sur sa baguette à lui, la lui faisant baisser doucement pour ecarté la menace qu'il proférait à son encontre même :

" Tu en attend trop de moi, je ne suis pas prête à te donner ce que tu me désires. Je ne te cause que souffrance et peine et quoiqu'il puisse y avoir eu entre nous, la douleur et la colère ont tout détruit, nous sommes trop différents pour nous aimer, nous ne parvenons qu'à nous blesser."

Elle marqua un temps , rencontrant son regard gris :

" Notre seul salut dépendra de la distance que nous mettrons entre nous..."

Eloryene marchait dans la rue sombre de la tête au sanglier. Le soleil allait bientôt se coucher et son escapade l’avait bien fatiguée. Elle croisa le chemin de la tête au sanglier, et décida s’aller prendre un verre avant de renter au château.
Elle poussa la porte étrange et entra. Une vague de fumée de cigarette vint lui chatouiller les narines, elle éternua un bon coup. Avec la chaleur, qu’il faisait dans la pièce, elle décida de défaire sa cape. On put voir qu’elle portait un jupe noire qui descendait jusqu’au dessus du genoux, ainsi qu’une chemise blanche légèrement transparente.
Une fois ses yeux habitués, elle fouilla la salle du regard pour voir s’il y avait une table vide ou elle pourrait se mettre. Son doux regard s’arrêta sur Cédric, ce dernier était parterre et Pénombre le regardait. Apparemment il s’était passé quelques choses de triste vu leurs mines déconfites. Elle décida dans un premier temps de ne pas les déranger mais se résigna en voyant leurs têtes cela avait l’air grave. Elle s’approcha tout doucement de ses deux amies.

« je vous dérange, désolée mais vous avez l’air tellement mal. Je peux faire quelques choses pour vous deux. »

Pénombre regardait encore Cédric, sa main toujours posée sur la baguette de celui ci pour l'empecher de faire une bétise. Elle allait de nouveau s'adresser à lui, lui dire combien elle regrettait de tant le faire souffrir mais qu'il n' y avait pas d'autres solutions pour eux, ils ne faisaient que se blesser mutuellement lorsqu'une voix qu'elle peu familière parvint à ses oreilles, la Serpentarde leva la tête pour poser son regard sur un visage qu'elle connaissait, Eloryenne la Capitaine de l'equipe de Quidditch des Poufsouffles.
Elle semblait avoir compris que quelque chose de fort et de dramatique venait d'avoir lieu ici même, seulement quelques secondes avant son arrivée. Elle appuya doucement sur le poignet de Cédric, le libérant de sa baguette, puis se leva vers la jeune fille :

" Prend soin de lui..."

Lui souffla t elle pour seules explications, un dernier regard vers son ex amant, son ancien amoureux, un regard d'adieu, rempli de tristesse et de regret avant que la jeune fille ne se saisisse de sa veste et ne sorte de l'auberge, sortant par là même de la vie du jeune homme. Une fin, un achevement, Drago s'était trompé en Divination, ce qui avait été appelé à se terminer avait été clos, ce soir même.

Eloryene c’était approcher tout doucement et avait chuchoter ces mots. Pénombre l’entendit quand même. Elle les regarda un par un l’air grave, Pénombre retenait le poigner de Cédric qui lui avait semble t il lever sa baguette contre elle.
Effectivement ça devait être grave. Elle regarda Cédric avec intensité apparemment il avait pleure. Le voir ainsi, lui brisa le cœur, lui qui était si gaie et si charmant, il avait l’air d’être six pieds sous terre.
Elle vit Pénombre relâcher son étreinte, et elle se tourna vers elle lui disant à voix basse de prendre soin de Cédric. Elle resta un moment sur place sans rien faire regardant Pénombre partir. Lui adressant quand même un regard qui voulait dire on en reparlera toutes les deux plus tard.

Elle se retourna vers son camarade de poufsouffle et s’accroupit à sa hauteur, elle posa une main sur sa joue pour lui effacer ses larmes.

« Ne pleure pas tu déchires mon cœur. Qu’est il arrivé ? » Elle lui sourit tendrement.