Voilà maintenant quelques temps que la communauté magique de Grande-Bretagne a découvert la menace terrifiante qui plane sur chacun de ses membres. Le syndrome de déficience magique s’annonce déjà être le défi des prochains mois, défi dont l’enjeu n’est rien de moins que les vies des sorciers et l’équilibre biologique de notre faune. Face à cette menace gravissime, toute la société doit saisir le taureau par les cornes, à commencer par le Ministère, pour protéger la population britannique. Cependant, le Mouvement du Centre Raisonné se veut toujours un des fers de lance de la défense des intérêts du peuple anglais. A ce titre, trois initiatives labellisées MCR ont vu le jour.

Citons d’abord la création d’un groupe de travail étudiant à l’UMA, chapeauté par le professeur et membre du Congrès, Arsène Vawdrey, notamment grâce à Lavande Brown, ancienne figure de la résistance que nous tenons à saluer. Grâce à ce groupe de travail, les chercheurs de Sainte-Mangouste bénéficieront d’une assistance pour la création des potions et soins, pour l’application des traitements expérimentaux, tant sur créatures que sur sorciers malades, et pour la prévention et la gestion administrative de l’épidémie.

Ensuite, comment ne pas évoquer la prochaine réception de Noël organisée par la famille Bower, dont les deux héritiers sont membres actifs de notre mouvement ? Une fois encore, les mondanités se mettent au service de la bonne cause, puisqu’il s’agit de récolter des fonds pour la recherche contre l’épidémie. Aïlin et Lynn Bower sont la preuve vivante qu’aristocratie et vieille famille de sorciers ne riment pas avec conservatisme radical.

Enfin, Margaret Bailey, présidente du parti et Sous-Secrétaire d’Etat, a invité chacun des hauts fonctionnaires et des membres du Congrès étiquetés MCR à faire don de 10% de leur salaire à la recherche universitaire. Selon ses propres termes, « tant que le gouvernement n’impose pas aux membres importants du Ministère une certaine éthique, des initiatives extérieures doivent être menées pour rendre aux gouvernants la dignité qui doit être la leur ».