Le premier cours donné par Dorian (
x) est une introduction à la matière. Plusieurs sujets sont abordés, rarement en détails cependant, et seront approfondis dans les cours à venir (joués ou non, sachant que seuls certains cours non joués auront droit à leur synthèse).
Sommaire des points abordés
► En quoi consiste le cours de Magie Fondamentale ?
► Comment se dérouleront les TP ?
► Comment peut-on étudier la Magie ? S’agit-il de quelque chose d’immatériel qui a toujours été présent ? Comment différencie-t-on les différents types de magie ?
► Ce qu’on appelle « Magie sans baguette » est-il la même chose que la magie exercée naturellement sans l’aide de la baguette (et non après avoir appris à s’en passer) ?
► Les magies produites par les créatures magiques seront-elles étudiées elles aussi ?
► Quelle est l’utilité d’une baguette magique ?
► Dans la mesure où l’état de servitude des elfes de maison semble avoir été imposé par une ancienne forme de magie, serait-il possible de l’annuler ou la briser ?
► La magie des enfants compte-elle comme de la Magie sans baguette ou répond-elle à une autre appellation ?
► Qu’est-ce qu’un rituel ?
► A quoi servent les symboles lors d’un rituel ?
Questions/Réponses
► En quoi consiste le cours de Magie Fondamentale ?
« La Magie Fondamentale en tant que matière consistera donc à étudier la Magie, celle avec un grand M, pas celle qui vous permet de couper vos carottes en carrés. Pour ça, nous verrons tout au long de l’année quels sont les différents types de magie, les différentes formes de magie – ce qui n’est pas la même chose –, les rituels, etc. La structure même de la magie, pour résumer.
Je ne sais pas ce qui est encore enseigné à Poudlard maintenant, mais je pense ne pas me tromper en affirmant qu’il s’agit surtout d’un usage pratique de la magie plus que de son étude anatomique. En ce qui nous concerne, il s’agira moins d’apprendre à jeter un sort qu’à savoir les reconnaitre, les créer et les briser. Les plus manuels d’entre vous peuvent donc se rassurer : il y aura aussi de la pratique. » (Dorian)
► Comment se dérouleront les TP ?
« Les TP se feront sans groupes de niveau, mais les plus en difficulté pourront avoir des cours pratiques supplémentaires le vendredi après-midi. Pour ce qui est des travaux de classe, vous les ferez individuellement ou en groupe selon les sujets. Les évaluations des TP porteront sur la méthode et la qualité du résultat final. » (Dorian, en réponse à Cassandra Duval)
► Comment peut-on étudier la Magie ? S’agit-il de quelque chose d’immatériel qui a toujours été présent ? Comment différencie-t-on les différents types de magie ?
« L’existence de la Magie est attestée dans de très nombreuses civilisations, parfois très anciennes. Il serait présomptueux d’affirmer qu’elle a toujours été là puisque nous n’en savons rien, bien que les théories les plus récentes abondent dans ce sens. Mais elle est effectivement immatérielle tant qu’un sorcier ou une créature magique ne la module pas à son gré.
A l’heure actuelle, le seul moyen pour l’étudier sous toutes ses coutures consiste à étudier ses manifestations, et j’en arrive à votre deuxième question. Les types de magie ne sont que des étiquettes posées sur les manifestations de la magie selon plusieurs critères comme l’intention ou les résultats. Comme pour toute classification néanmoins, les limites entre les différents types de magie sont parfois floues, ce d’autant plus qu’on distingue des sous-catégories.
En somme, il s‘agit surtout de catégories légales ou éthiques, mais elles ne se traduisent par rien de particulier en pratique, au contraire des formes de magie. » (Dorian en réponse à Lavande Brown)
► Ce qu’on appelle « Magie sans baguette » est-il la même chose la magie exercée naturellement sans l’aide de la baguette (et non après avoir appris à s’en passer) ?
« Excellente question également, et deux points pour la filière académique. La Magie Sans Baguette telle qu’elle est pratiquée dans la plupart des pays occidentaux est assez similaire à la magie naturelle. Je dis « assez similaire » parce qu’elle passe par un conducteur qui la modifie, à savoir le sorcier qui s’en sert. Il existe toutefois un certain nombre de formes de magie qui ne passent pas par l’utilisation de la baguette et sont encore différentes de la Magie Sans Baguette, même si elles tendent à se perdre avec l’influence de l’Occident sur le reste du monde sorcier… Nous verrons ça plus en détails une autre fois. » (Dorian en réponse à Maureen Doherthy)
► Les magies produites par des créatures magiques seront-elles étudiées elles aussi ?
« Nous étudierons aussi la magie produite par d’autres êtres vivants, qu'ils soient réputés intelligents ou non. Comme je le disais tout à l'heure, la meilleure façon d'en apprendre plus sur la Magie est de se pencher sur ses différentes manifestations. Faire l'impasse sur celle-ci serait une erreur. » (Dorian en réponse à Hermione Granger)
► Quelle est l’utilité d’une baguette magique ?
Une baguette est un outil qui permet aux sorciers de concentrer leur magie pour jeter des sorts. On en trouve des traces en Europe depuis l’Antiquité. Certains d’entre vous savent peut-être que la maison Ollivander date d'ailleurs de plus de 2000 ans. Les baguettes de l’époque étaient toutefois beaucoup plus sommaires et bien moins répandues qu’elles ne le sont de nos jours. C’est seulement à partir du Haut Moyen-âge – vers le Vème siècle après Jésus Christ, pour ceux qui ont trop dormi en Histoire de la magie pour l’avoir retenu – qu’elles se démocratisent vraiment.
L’usage des baguettes est très largement majoritaire dans le monde maintenant, mais il existe encore de nombreux endroits où ce sont d’autres objets magiques – ou enchantés – qui servent à canaliser le flux magique pour que les sorciers puissent s’en servir, comme des sceaux, des cristaux… Enfin, certains usages de la magie ne nécessitent pas de baguette, mais ne sont pas moins puissants ni moins précis. Je parle évidemment des rituels. (Dorian)
► Dans la mesure où l’état de servitude des elfes de maison semble avoir été imposé par une ancienne forme de magie, serait-il possible de l’annuler ou la briser ?
« Je n’ai jamais entendu parler auparavant d’une telle malédiction qui les lierait à nous, mais il existe un moyen très simple de les en libérer : offrez-leur des vêtements. Les solutions les plus complexes ne sont pas toujours les meilleures.
Une malédiction peut toujours être levée ou brisée, tout comme un sort peut l’être. La question n’est pas "est-ce possible ?" mais "à quel prix ?". Dans l’exemple que vous citez, je crains cependant qu’il s’agisse plus d’un problème d’ordre politique et social que lié à la magie fondamentale. » (Dorian en réponse à Cassandra Duval)
► La magie des enfants est-elle comptée comme de la magie sans baguette, ou répond-elle à une autre classification ?
« On l'appelle de la magie instinctive. La Magie sans baguette implique que le sorcier fasse un effort conscient pour obtenir l'effet désiré, c'est assez rarement le cas des jeunes enfants, mais ça arrive, et dans ces cas-là seulement on pourrait parler de Magie sans baguette. Par simplicité, ce cas spécifique est rarement évoqué, d'autant qu'il concerne très peu de sorciers. » (Dorian en réponse à Tomas Herz)
► Qu’est-ce qu’un rituel ?
« Pour résumer un peu ce qui a été dit, un rituel est effectivement utilisé pour obtenir un résultat plus complexe, plus puissant et plus durable qu’un simple sortilège.
Il s’agit d’une magie ancienne et primitive, utilisés bien avant la première apparition des baguettes. Le processus employé sert de base, mais il est nécessaire d’utiliser des catalyseurs pour limiter la portée du rituel. Usuellement, ils sont physiques. Pour reprendre les propos de Miss Brown, on peut effectivement se servir d’objets comme des gemmes, mais également dans le cas des rituels les plus sombres, de sang ou d’autres éléments liés à la vie d’un sorcier. Pour répondre à votre question miss Söerensen, non, tous les rituels ne sont pas affiliés à la magie noire. Certains servent par exemple à des fins de protection.
Un rituel n’est finalement qu’une incantation utilisant plusieurs catalyseurs et un processus spécifique – mais pas unique – pour définir ses effets. Et ils sont tous indispensables. A l’inverse, un sortilège est la manifestation de la volonté du sorcier. Je sais qu’on nous enseigne généralement qu’il faut un mouvement précis du poignet pour faire fonctionner tel ou tel sorts. Ca aide, c’est indéniable, mais ce n’est pas indispensable. Il s’agit surtout d’un moyen de focaliser ses pensées, puis d’un automatisme.
A l’inverse, un rituel exige qu’on suive un processus très particulier, qui demande de la concentration et une très bonne compréhension de son fonctionnement. C’est pour cette raison que les sorciers les moins doués et ne comprenant pas ce qu’ils font sont incapables de la pratiquer, si ce n’est au prix de dégâts importants. » (Dorian, résumant et complétant les réponses à sa question)
► En prenant l’exemple des symboles en alchimie (souffre, mercure, sel et arsenic), à quoi les symboles servent-ils lors d’un rituel ??
« Les symboles servent à orienter l’effet du rituel, délimiter son champ d’action et le rendre aussi précis que possible. Ils en sont une partie intégrante et tout aussi nécessaire que les incantations.
Les exemples que j’ai utilisés [les runes] ne sont valables uniquement qu’en cas de passage par le stade de l’écrit, chose qui n’est en rien indispensable et dépend beaucoup de leur complexité et de leur force. Il en existe de nombreux autres, comme le sang ou les ossements pour certains rituels occultes, qui servent à modéliser des concepts. » (Dorian, répondant à sa question et synthétisant les réponses obtenues)
Travail pratique pour ce cours :
Aucun.
Devoir à rendre au prochain cours :
QCM + question subsidiaire