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 Un temps idéal pour courir [Alan, mais ouvert à ceux qui veulent]
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  • Tomas Herz
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MessageSujet: Un temps idéal pour courir [Alan, mais ouvert à ceux qui veulent]   Un temps idéal pour courir [Alan, mais ouvert à ceux qui veulent] EmptyMar 12 Fév - 20:34:15

Déjà une semaine de cours et il se sentait déjà las. La troisième année, ça ne pardonne pas. Surtout si l'on veut être au dessus de la liste pour toute l'année et réussir l'année prochaine. La semaine n'était pas encore terminé que le jeune allemand avait déjà commencé à faire une liste de chose à faire. Comme trouver un lieu de stage. Pour cela, il avait rédiger une lettre de motivation qu'il avait afficher sur le tableau d'affichage. Il espérait qu'un directeur d'un quelconque hebdomadaire ou autre revue de presse prendrait connaissance de sa demande et le contacterai. Dans le cas contraire, il contacterai lui-même des gens.

Deuxième mercredi du mois. Le soleil devait être levé depuis deux heures maintenant et Tomas était déjà debout et bien avant le soleil! Au moins une heure avant ce dernier, le jeune homme avait mise au propre toutes ces notes de cours et les avaient classées. Ensuite, il avait ouvert son manuel de Potions Avancées et avait révisé les dernières préparations qui lui avait posé problème au premier test. Quand il eut compris son erreur, il inscrivit une note dans la marge au crayon et reposa le tout. S'étirant de tout son long, il regarda les couleurs dont le ciel se vêtait en ce beau matin. Il ouvrit la fenêtre et prit connaissance de la température extérieur. C'était un temps idéal pour aller courir. D'un coup de baguette, ses vêtements de sport apparurent sur son lit prêt à être enfilé. Tomas prit le temps de passer à la salle de bain commune à la chambre qu'il partageait, pour l'instant, avec personne et se passa de l'eau fraîche sur le visage. Après ça, il s'habilla et sortit de sa chambre.

Il se dirigea vers la chambre numéro 21 et toqua à sa porte. Vu l'heure, il y avait des chances pour que l'occupant dorme encore mais qu'importe! Le temps était idéal pour aller courir! Et si son ami le voulait, Tomas était d'accord pour aller à la piscine par après.


-Debout Alan! Il fait beau, il fait bon, il fait parfait pour aller courir!

[HJ: Petit certes, mais je suis sûre qu'on fera mieux par après!]

Si il dormait, Tomas imaginait sans mal tout les noms d'oiseaux dont Alan devait lui lancer.
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  • Alan Desoya
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MessageSujet: Re: Un temps idéal pour courir [Alan, mais ouvert à ceux qui veulent]   Un temps idéal pour courir [Alan, mais ouvert à ceux qui veulent] EmptyMer 13 Fév - 6:46:46

Ah, doux présent donné aux hommes que celui de pouvoir profiter du sommeil. Surtout en milieu de semaine, après deux journées épuisantes qu'étaient le Lundi et le Mardi. Le lundi : en théorie sa journée la plus courte, mais ces derniers temps son après midi était remplie par les devoirs à rendre, ses recherches approfondies en potions pour peaufiner et vérifier avec minutie son sérieux projet de potion qu'il comptait, si tout se passait bien, essayer de faire tester, puis peut-être breveter, d'ici le mois prochain d'Octobre. Le Lundi et le Mardi étaient toujours conclus soit par une soirée entre potes avec ses deux meilleurs amis si dispos, ou sinon une séance plus prolongée de natation intensive histoire de s'entretenir et de terminer complètement la rééducation de sa jambe meurtrie d'Août. Donc, en général, il était de règle commune de ne JAMAIS réveiller le propriétaire de la chambre 21 du troisième étage du campus sans une excellente raison le Mercredi matin, la semaine au matin s'il n'y avait pas cours ou le weekend sans avertissement la veille, sous peine de se risquer à endurer la mauvaise humeur et les foudres matinales du concerné pendant une bonne part de la matinée dans le meilleur des cas, de la journée dans le pire. Alors s'il pouvait dormir autant qu'il lui était possible le Mercredi matin avec le reste des cours, cela l'arrangeait grandement pour attaquer aussi bien que possible la journée à venir.

Alan n'était pas quelqu'un de matinal, bien au contraire. Paresseux patenté le matin la plupart du temps, difficile à réveiller s'il ne le faisait pas de lui-même, il était bien connu que l'étudiant pouvait se montrer caractériel et susceptible le matin si pas réveillé ou dérangé dans ses sacrosaints cycles de sommeil déjà trop courts de son point de vue. Il était encore bien trop tôt pour lui d'être éveillé à cette heure précoce de la journée. Jusque lors, il avait tout juste cinq heures de sommeil de cumulées, et comptait bien en ce deuxième mercredi du mois de Septembre parvenir à atteindre ses huit - neuf heures réglementaires de repos. L'étudiant reposait sagement la tête sur l'oreiller confortable soutenu par un polochon simple en cale-tête, un tee-shirt usé gris de nuit et en caleçons tranquillement, serrant inconsciemment ses draps déjà pas mal en désordre par l'agitation naturelle du cycle humain dans la nuit, la tête fuyant naturellement par instinct les quelques rayons de lumière matinales échappant à la barrière de tissu du petit store filtrant les rayons du soleil venus de l'extérieur. Mercredi était son jour de repos, il comptait bien en profiter après la nuit un peu courte qu'il venait de passer... pour une fois, pour l'étude et les recherches plus que pour la fiesta. L'échéance de ses projets de potion approchait à grands pas, bien qu'il n'eut touché mot à ses amis de sa décision de tenter de faire breveter son protocole de potion quelque part dans le mois d'Octobre. Donc très occupé et très fatigué ces derniers temps, il apprécierait grandement qu'on le laisse profiter de ses songes...


Hélas il semblerait que ce ne fut pas ce qu'avait voulu lui réserver Hasard en ce beau matin de Mercredi Huit ou Sept Septembre 2000. En effet, alors qu'il profitait avec joie des vertus apaisantes et relaxantes, énergisantes de l'état de repos profond, des bruits de pas étouffés se firent entendre dans le couloir menant à sa porte, la première du troisième étage du campus, s'arrêtèrent devant et toquèrent fermement à sa porte. Au début, grommelant et se retournant, il essaya de les ignorer et de rester dans son sommeil léger. Problème, ils se faisaient plus insistants et restaient bien présents continuellement, d'intensité augmentant de manière graduelle et progressive. Ce qui ne manqua pas bien tendu d'arracher au si peu matinal étudiant en médicomagie quelques jurons contenus en anglais et des marmonnements d'une voix grave encore fatiguée et embuée de sommeil :

- Go to hell... pas l'heure de s'lever un Mercredi... damn it... fiche moi la paix, y en a qui veulent dormir ici...

Mais le malheureux - ou le fou possible - insistait tant que l'étudiant finit par grincer des dents de mécontentement bien ressenti et se tendre plus encore. Il se redressa furieusement de son lit, goguenard, le regard noir-bleuté s'étrécissant en une mince fente de colère noire et sourde droit figé sur sa porte, tandis que sa main gauche cherchait maladroitement sa baguette magique de bois de mimosa et de plume de phénix sur sa table de chevet proche, décidé à faire comprendre 'subtilement' à l'inconscient qu'il valait mieux ne pas insister avec l'aide d'un maléfice bien ressenti. Mais ses intentions s'adoucirent légèrement en reconnaissant le timbre de la voix de l'audacieux étudiant osant braver le risque de ses foudres matinales pour le réveiller :

- Debout Alan!

Il se figea, encore à moitié allongé - assis sur son lit, les draps reposant toujours sur la moitié de son corps jusqu'au niveau du tronc humain, recouvrant ses jambes et les enveloppant dans un cocon de chaleur qu'il n'était pas bien décidé à quitter de sitôt. Maudit Allemand aux heures impossibles pour l'Anglais si peu matinal... par habitude massant paresseusement ses cheveux courts auparavant impossibles à coiffer avant de les couper cet été, il marmonna encore joyeusement, levant légèrement sa voix sans rien cacher de son ton ensommeillé et un peu ronchon de se faire ainsi tirer du lit aussi cavalièrement :

- C'me on... c'est pas une heure pour se l'ver. Laisse moi dormir en paix, Tomas. Ou reviens dans deux heures minimum, c'est mon jour de congé et je compte bien en profiter, tu veux oui ?

Marmonnant encore quelques injures en anglais populaire et sorcier mêlé entre ses lèvres serrées de mécontentement et de fatigue, l'étudiant en médicomagie grommela encore devant l'insistance de son meilleur ami. Chanceux d'ailleurs d'être l'un des deux seuls élus à occuper le poste, puisque presque immunisé de ses foudres caractérielles sauf rares occasions. Maugréant, il rejeta avec un profond soupir non dissimulé ses draps d'un geste sec et un peu brutal. Paresseusement, baguette magique en main, il glissa ses pieds au sol, chopa le premier jogging à portée et l'enfila histoire d'être un minimum présentable - il avait apprit sa leçon depuis la fois où Lavande avait déboulé sans prévenir un Mercredi matin dans sa chambre - avant d'aller à pas lents et lourds de sommeil et de mauvaise humeur vers la porte. Avec mauvaise volonté, il ouvrit le verrou, puis la porte et jeta un regard noir et embué de sommeil à l'étudiant venu d'Allemagne... en tenue de sport. Le dévisageant d'un regard un peu moins mauvais et plus conciliant en s'assurant que c'était son meilleur ami, il l'écouta en se dressant de toute sa hauteur, un bras posé en soutien contre le mur de la porte la voix trop énergique et trop enthousiaste à ses yeux de l'allemand :

"Il fait beau, il fait bon, il fait parfait pour aller courir !"

Mm... il fit la tête du "attends tu te fous de moi là ou quoi ?", attendit quelques secondes avant de voir que Tomas ne faisait pas mine de changer d'avis ou d'aller voir ailleurs. Déterminé à le faire sortir à une heure aussi infâme de la matinée, après l'avoir dérangé dans son précieux sommeil. S'il n'avait pas de cernes aux yeux, ces derniers étaient néanmoins embués de sommeil et il avait grand peine à retenir de justesse derrière sa main de profonds bâillements bien généreux. Il le regarda avec incrédulité, se frottant paresseusement les yeux, et eut la folle envie de lui claquer la porte au nez... s'il ne s'agissait pas de son meilleur ami et non pas d'une mauvaise blague du BDE. On sait jamais, avec ces oiseaux là dont il faisait partie, vrai... après un énième bâillement prononcé, l'étudiant anglais pesta une dernière fois entre ses dents avant de laisser le passage libre à l'allemand, en se reculant, grommelant tout en attrapant à la volée du change de sport rapidement rangé dans son placard à vêtements :

- You're crazy, y'know ? T'as rien de mieux à faire, sérieux ? J'sais pas moi, comme dormir par exemple... comme si les semaines étaient pas assez folles comme cela... m'enfin... bon puisque c'est toi... on va dire que je vais faire un effort... y a intérêt à ce que cela en vaille la peine mon vieux... tu me laisses me rafraîchir et attraper un truc genre bananes séchées à la cafet' et on y va à ton fichu jogging...

Et ainsi, encore d'humeur assez maussade, Alan se prépara et suivit de mauvais grès son meilleur ami, attrapant ce qu'il voulait avant de se diriger vers le parc. Brr, trop tôt... fais frais en plus... y a personne d'assez fou pour être levé un Mercredi matin... Il s'étira généreusement pour essayer de décoincer son corps encore endormi, demandant d'une voix encore endormie :

- ... ça remonte à quand la dernière fois qu'on a fait un jogg' matinal à deux ? J'fais vraiment cela pour te faire plaisir, tu sais, j'espère que t'en as conscience... j'aimerais mieux être encore en train de dormir... mais j'me vois mal te planter là tout seul, ça ferait pitié et je ne suis pas cruel à ce point. Alors allons y, qu'on en finisse et vite... quel parcours, le long ou le court ? Combien de temps... ?
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  • Tomas Herz
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MessageSujet: Re: Un temps idéal pour courir [Alan, mais ouvert à ceux qui veulent]   Un temps idéal pour courir [Alan, mais ouvert à ceux qui veulent] EmptyMer 13 Fév - 9:48:18

« C'me on... c'est pas une heure pour se l'ver. » fut les premières paroles intelligibles que Tomas entendait. Et cela ne l'étonnait pas! Au contraire, cela le faisait même sourire. Il imaginait bien un Alan emmitouflé dans ses draps, tel une chenille dans son cocon, en train de regarder la porte d'un air mauvais occupé à trancher sur un cruel dilemme: laisser la vie sauf à l'opportun ou au contraire lui faire sentir la frustration de ce réveil matinal?

Malheureusement pour l'anglais, Tomas n'était pas prêts de le laisser retourner dans les bras de Morphée. L'année venait peut-être de commencé, ce n'est pas pour cela qu'il allait le laissé poireauté dans son lit comme un légume en vacances. D'ici deux ou trois mois, tout les élèves seraient assez débordé pour profiter de ce mercredi matin pour dormir avant de récupéré le retard accumulé sur les travaux à rendre. Après deux années similaire à l'UMA, Tomas était bien placé pour le savoir... Surtout que l'année dernière, il avait tout laissé de côté pour profiter de chaque instant avec Maureen. Et Merlin sait qu'il était à moitié soulagé que l'UMA ferme et ne fasse pas passé d'examen pour savoir si ses élèves passaient en classe supérieur. Il aurait été recalé de suite.

Pour cette raison, l'allemand était bien décidé à profiter au maximum de ce mois de septembre où les travaux arrivaient en rythme constant et gérable pour s'adonner à des activités matinal et bonnes pour la santé!

Quand la porte s'ouvrit – au miracle! Elle s'est ouverte! - l'allemand accueilli la face endormi avec un sourire franc! C'était déjà un excellent point que son ami se soit lever pour lui parler en face.


-You're crazy, y'know ?

-Yeah! C'est pour ça que tu m'adores, non?

En plus d'être en forme, il était d'humeur taquin. Si ce n'est pas magnifique ça?

-T'as rien de mieux à faire, sérieux ? J'sais pas moi, comme dormir par exemple...

-Ça fait trois heures au moins que je suis debout. J'ai fini tout ce que j'avais à faire, mettre au propre mes notes, réétudier un peu mes potions, développer les rares photos que j'avais à faire. Non, j'ai rien de mieux et dormir par un temps pareil? Non, très peu pour moi.

-Comme si les semaines étaient pas assez folles comme cela...

-Arrêtes! Elles ne sont pas encore folles, et tu le sais. Tant mieux d'ailleurs! Si elles devaient déjà l'être en début d'année, je n'ose même pas imaginé comment on sera dans deux mois.



Sur ce, l'anglais alla se passer un coup d'eau sur la tronche et tout deux partir à la cafétéria ou bizarrement – ou non – il n'y avait personne. Aux mêmes heures, les autres jours, il y avait tout les étudiants mal réveillé devant leur tasse de café ou autres boissons énergisantes occupé à émergé ou sortir du coma pour certain. Miraculeusement, il y avait aussi quelque rare qui était déjà en forme et au taquet pour entamé la journée, des personnes comme Maureen, tiens. Tomas lui se situait entre les deux, des fois il était en forme (comme aujourd'hui) des fois, il était la parfaite copie d'Alan. Après avoir pris une viennoiserie toute chaude que lui apporta un elfe de maison et de l'avoir gobé, l'anglais suivit son meilleur ami dans le parc.


Tomas s'étira en respirant avec volupté cet air frais. Il sentais encore l'été, la promesse d'une journée ensoleillé, la rosé du matin et tout ce qui faisait les vacances. En fermant les yeux, le jeune homme se sentait encore sur les routes qu'il avait emprunté avec Maureen.


Pendant qu'Alan s'étirait encore, Tomas commençait déjà à s'échauffer. Il sautillait sur place, allongeait ses bras, faisait des moulinets avec ses poignets et puis entama des pompes.

-... ça remonte à quand la dernière fois qu'on a fait un jogg' matinal à deux ?


-Bien trop longtemps, si tu veux mon avis. Je pense que ça doit remonté au mois d'avril.

-J'fais vraiment cela pour te faire plaisir, tu sais, j'espère que t'en as conscience... j'aimerais mieux être encore en train de dormir... mais j'me vois mal te planter là tout seul, ça ferait pitié et je ne suis pas cruel à ce point.

Tomas ricana et changea de position pour échauffer ses abdos.

-Moi aussi, je fais ça pour toi! Au train où arrivent les travaux ... On aurait bientôt plus de temps pour nous ... Et si... On s'entretient pas un peu ... On finira obèse! Tout mou! ... Remarque, ainsi tu n'auras plus de groupies à ton cul!

Et il se marra. Comment peut-on faire une meilleure journée?

-Alors allons y, qu'on en finisse et vite... quel parcours, le long ou le court ? Combien de temps... ?

- Le grand! Et assez longtemps pour que je ne sente plus mes jambes. Ou si tu préfère, on fait le petit et on passe à la piscine pour finir.
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  • Alan Desoya
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MessageSujet: Re: Un temps idéal pour courir [Alan, mais ouvert à ceux qui veulent]   Un temps idéal pour courir [Alan, mais ouvert à ceux qui veulent] EmptySam 16 Fév - 5:48:28

Tomas était un fou, en effet. Plus les minutes passaient, plus le britannique en était persuadé, tandis que les deux étudiants se 'confrontaient' face à face, l'un devant le porche de la porte ouverte de la chambre vingt et un, l'autre derrière ce dernier, un bras comme support de son corps encore tendu et endormi, et son visage était encore bien endormi. Il ne comprenait pas, sérieux, comment diable les gens pouvaient se débrouiller, dès le début de la matinée, à être...

"Yeah! C'est pour ça que tu m'adores, non ?"

Inspirant profondément d'agacement, il secoua vivement sa tête devant la réplique emplie de taquinerie de son allemand de meilleur ami. Voleur de réplique. D'ordinaire, c'était plutôt lui - ou Tomas certes - qui pouvaient balancer cela à leur meilleure amie commune et troisième larron du trio d'étudiants, Lavande Brown, quand cette dernière était exaspérée par leur comportement parfois... typiquement de jeunes gens facétieux prêts aux quatre-cent coups ensembles si en forme, un immense sourire ravi, amusé et taquin aux lèvres, l'air aussi irréprochable que des diablotins derrière des visages d'anges. Ses pensées étaient encore bien embrumées, ses traits encore tirés par la fatigue, et l'anglais ne put que murmurer avec un léger ton grave et assez proche d'un grondement entre des dents humains d'un air ronchon et vraiment très, très, très peu motivé encore :

- Honestly... qu'est-ce que j'ai fais à Merlin tout puissant pour mériter cela ? Ça va, ça va... t'abuse de ta chance, tu sais ? T'as de la chance que tu sois mon meilleur ami et que ce soit pas une blague pour le BDE, ou je te jure que tu l'aurais senti le Tarantallegra ou autre maléfice plaisant de ce genre...

En toute honnêteté, Alan ne serait nullement retenu s'il n'avait pas s'agit d'une urgence, en dehors d'être quelqu'un de ses plus proches connaissances et rares véritables amis. Comment Tomas pouvait-il être aussi en forme, aussi souriant à une heure aussi précoce ? Marmonnant une incantation aisée dans sa barbe après un autre bâillement, sa baguette magique pointée dans un bref moment où il s'était tourné vers sa table de chevet, droit vers sa montre à gousset dorée. Délicatement et à la vitesse de l'éclair, d'un simple sortilège d'attraction des objets appris en quatrième année à Poudlard, l'instrument portable de mesure du temps lui étant si cher vint se loger dans sa main droite libre. Se retournant vers Tomas, tout en tenant sa baguette magique d'une main, de l'autre il ouvrit maladroitement la montre à gousset, et du s'y reprendre à trois fois, frotter ses paupières lourdes et pesantes, pour lire ce qu'indiquaient les minces aiguilles, grommelant en lisant l'heure qu'elles affichaient comme Tomas continuait sur un même ton décidé et énergique :

"Ça fait trois heures au moins que je suis debout. J'ai fini tout ce que j'avais à faire, mettre au propre mes notes, réétudier un peu mes potions, développer les rares photos que j'avais à faire. Non, j'ai rien de mieux, et dormir par un temps pareil ? Non, très peu pour moi."

Dardant un oeil mauvais et encore grincheux d'ours mal léché le matin au réveil, l'étudiant en médicomagie redressa son regard noir toujours un peu plus étréci sous la colère légère qu'il ressentait, qu'il planta dans les ambres vivantes, malicieuses et déterminées qu'étaient les prunelles de son énergique meilleur ami étudiant lui en filière générale. Dans un geste sec, il pointa d'un bref regard l'heure affichée par sa montre à gousset, un peu plus calme, moins agacé mais toujours un peu contrarié. Têtu, il répliqua d'un ton grave et sourd :

- C'est bien ce que je disais, tu es fou. Sérieusement, être levé à huit heures ? Tu t'es levé à cinq heures du mat' ou quoi ? T'es malade... j'sais pas comment tu fais. Hermione Granger t'as influencé ou quoi ? Ou ton Irlandaise peut-être ? Tu sais que normalement je dois 'au moins' encore trois-quatre heures supplémentaires c'matin. Toi, tu bosses le matin, moi j'bosse le soir, chacun ses heures de boulot, du coup j'suis nase là, et tu viens me réveiller ? A huit maudites heures du matin ?!

Néanmoins, par curiosité, il agita de nouveau sa baguette magique en direction de sa fenêtre de chambre, et les stores qui la recouvraient commencèrent doucement à se mouvoir. La manivelle contrôlant leurs petites lamelles de métal fit avec délicatesse une mince ronde, comme les lamelles se dressèrent doucement vers le haut, laissant passer un peu la lumière du jour tout en filtrant un minimum la luminosité offerte et protégeant sa vie privée de l'extérieur. Il jura entre ses lèvres, détournant le regard devant le vif éclat de lumière qui parut alors, le temps que ses fragiles pupilles s'adaptent au changement de lumière. Ceci fait, il dut admettre, entre ses lèvres, que bon, Tomas était fou mais concernant la météo il avait pas totalement tord : le ciel était pas trop moche ce matin. Sans doute frisquet, mais au moins pas trop moche... brr... il en frissonnait d'avance. C'est pourquoi il protesta vivement une fois son attention revenue vers l'allemand, qui lui répliqua avec le même entêtement que le sien :

"Arrête ! Elles ne sont pas encore folles, et tu le sais. Tant mieux d'ailleurs ! Si elles devaient déjà l'être en début d'année, je n'ose même pas imaginer comment on sera dans deux mois."

Alan poussa encore alors un gros soupir de circonstance, comprenant plusieurs choses à la fois comme son esprit se faisait plus clair une fois éveillé : d'un, il n'arriverait pas ce matin à avoir le dernier mot avec Tomas. De deux, ce dernier était décidé à rester fermement planté où il était, jusqu'à gagner gain de cause, soit que l'anglais daigne venir avec lui en cette heure ignoble du matin faire un jogging. De trois... il avait perdu la joute verbale amicale de ce matin. Damn it. Tomas avait raison, bien qu'il ne l'admettrait pas vocalement... même son expression entre ennui et amusement devait sans doute le trahir au yeux de son meilleur ami venu de la lointaine Allemagne et présent sur le sol anglais depuis bientôt trois ans. Il se rendit ensuite compte qu'il n'avait pas parlé avec ses amis de la reprise de ses recherches en potions, et des longues, minutieuses vérifications et autres tests pour dépister de potentiels effets secondaires indésirables avant de se risquer à soumettre son protocole de potion de régénération mémorielle et tenter, si tout allait bien, de le faire breveter en Octobre. Il n'avait rien dit, tant pour leur faire la surprise que ne pas être mis sous pression involontaire sur ce projet. Et il y oeuvrait, en plus de bosser un minimum à son taf et ses devoirs à rendre, jusqu'à très tard dans la soirée, sans en parler à qui que ce soit. Pas même Elena, qui pourtant par un mystérieux instinct essayait de deviner la vérité, en l'accablant de questions d'une curiosité maladive jours et nuits. Fichue future journaliste. Mais aussi amie d'enfance, c'était indéniable. Il ne pouvait pas en parler, sinon il était certain que l'américaine ne serait pas assez discrète pour garder cela pour elle, ne pas être trop enthousiaste involontairement et que lui ne pourrait ainsi garder autant qu'il le pourrait sa sacrosainte discrétion et son incognito étudiant si délectable à ses yeux. Si ses projets fonctionnaient néanmoins, il n'était pas tout à fait sûr que cette chance puisse durer, au moins quelques temps. Ce serait ennuyeux au possible, vraiment... sur ce point, il n'avait vraiment pas hâte d'y être, tout en étant impatient d'enfin en finir avec ce projet, le premier sérieux qu'il concrétiserait... Il haussa des épaules et décida, pour cette matinée, de rendre les armes et prier pour qu'il ne le regrette pas... abandonnant la lutte coutumière inhabituellement rapidement de sa part.

... Finalement il ne faisait pas aussi frais qu'il l'aurait craint. Faisait même encore assez chaud, surprenant pour le matin. Se sentant déjà plus réveillé - définitivement - par l'air légèrement frais et doucement piquant ainsi que les sucres rapides pris avec l'aide du modeste croissant rapidement acheté à la cafétéria universitaire, l'étudiant inspira profondément, réprimant un ultime bâillement tout en ajustant ses longues et amples foulées pour suivre l'enthousiaste et énergique Tomas. L'eau passée sur le visage, la très rapide douche fraîche avait fait son effet, il se sentait nettement moins engourdi à chaque minute s'écoulant. Il s'étira de tout son long et de toute sa grandeur, essayant de décoincer en douceur et détendre son échine dorsale, comme Tomas répondait à sa question en sautillant sur place, commençant déjà l'échauffement de base :

"Bien trop longtemps, si tu veux mon avis. Je pense que ça doit remonter au mois d'Avril."

Surpris de la réponse, l'anglais regarda du coin de l'oeil d'yeux incrédules l'allemand, avant de considérer sa réponse tout en restant quelques secondes figé dans sa position d'étirement, mains jointes et paumes vers le ciel matinal. Avril, vraiment ? Si longtemps que cela ? Il n'en avait pas eu l'impression, gardant la forme aux Etats-Unis en aidant comme il le pouvait aux exercices souvent physiques de la gestion de la ferme Darsy à Salem, jouant au Quidditch régulièrement avec des amis et amies étudiants américains de Elena sur l'un des terrains inoccupés et ouverts du gigantesque campus universitaire magique de la faculté américaine, et faisant dès que sa jambe le lui avait permit un jogging régulier en fin de journée, seul sur les routes de campagne du petit village proche de Salem, ou parfois accompagné de Len', quand cette dernière n'était pas occupée à droite et à gauche. Il ne l'avait pas avoué, mais ces petits moments amicaux avaient resserré leurs liens avant émoussés par la distance et le temps, ne s'étant pas revus depuis l'enfance, depuis la séparation brutale de ses parents. Une grimace légère lui échappa à ce souvenir. Décidément, pas du tout un de la catégorie des "bons à se rappeler". Il le laissa néanmoins glisser vers son inconscient, répliquant à son allemand préféré :

- Avril, you say ? Damn. En effet, ça fait une paye. Me suis pas rendu compte, il s'est passé tellement de choses en peu de mois. Mais pense pas que j'étais inoccupé aux States. Me suis entretenu avec les travaux à la ferme, à défaut de la natation. Pour pas que je me morfonde je présume... sympathie des Darsy. Dis pas à Len' ou Jack que j'ai dis cela surtout. Ils te croiraient pas de toute manière. Si déjà il me pardonne le coup de la potion de rajeunissement dans son café du matin. Wink

Il se mit doucement lui aussi à faire ses échauffements, étirant délicatement ses longues mais légèrement musclées jambes de nageur. Il avait gardé un jogging, il ne faisait pas assez chaud à son goût pour risquer le short de footing, un léger sweat assorti bleu marine de sport, des baskets de running confortables, faites à son pied bien qu'un peu usées... par l'usage précisément, souvent raccommodées habilement par enchantement magique de manière invisible et un rare soin de sa part. Puis ce fut le tour des poignets, des cervicales, des épaules, tandis que Tomas de nouveau répliquait à l'une de ses remarques encore légèrement ennuyées par principe, bien que sa bonne humeur facétieuse revenait au fur et à mesure qu'il émergeait complètement des vapes du sommeil interrompu brutalement. Sans doute, la potion énergisante concoctée, préparée par ses soins y avait joué un grand rôle dans l'accélération du processus :

"Moi aussi, je fais ça pour toi ! Au train où arrivent les travaux ... On aurait bientôt plus de temps pour nous ... Et si... On s'entretient pas un peu ... On finira obèses ! Tout mous ! ... Remarque, ainsi tu n'auras plus de groupies à ton cul !"

Le rire de Tomas eut le mérite d'être contagieux, en dépit que son meilleur ami se faisait visiblement un délice de le contredire dans la moindre de ses protestations. En effet, le peu matinal étudiant aux cheveux bruns courts laissa échapper un bref mais sincère, lumineux, grave, vibrant et chaleureux rire si franc, secouant sa tête avec amusement ennuyé de certains sous-entendus de l'allemand sur sa maudite popularité vis-à-vis d'une grande partie de la gente féminine de l'université. Ses échauffements finis, il toisa son ami de toute sa hauteur de deux mètres moins treize centimètres, bras croisés sur son sweat, un mince sourire amusé et légèrement plaisantin éclairant son visage aux traits plus secs qu'il n'y a un an et demi, sa voix grave, taquine reprenant certains mots épistoliers de son ami lors d'une des dernières lettres estivales échangées entre eux avant Août 2000 :

- Et après c'est toi qui me dis que je te materne, hein ? Oui Maman, je ferais attention à moi, promis. Je ne mangerais pas de cochonneries, je ferais de l'exercice chaque jour, je... hey ! What was that for ?! Come on, tu sais bien que c'est vrai !

Il l'avait vu à moitié venir devant la taquinerie qu'il avait lancé à son ami voire "presque-frère" depuis trois ans qu'ils entretenaient une vive amitié d'années communes dans la même université de magie anglaise. En effet, Tomas lui fit rapidement comprendre sa pensée, il supposa rieur, en lui décochant une tape derrière la tête comme Lavande avait commencé à le faire deux ans auparavant quand il se mésestimait ou disait/faisait une bêtise. Joueur et taquin, Alan se jura de se 'venger' quelque part pendant le trajet qu'ils prendraient. Son regard de nouveau noir, chaleureux et facétieux pétilla d'une lueur pas forcément entièrement rassurante, un léger sourire en coin ne présageant pas forcément quelque chose de bon, en dépit de son visage en apparence innocent et angélique, comme Tomas proposait suite à sa question encore bougonne juste pour la forme :

"Le grand! Et assez longtemps pour que je ne sente plus mes jambes. Ou si tu préfères, on fait le petit et on passe à la piscine pour finir."

Hum... voilà deux offres intéressantes. Mais il avait une meilleure idée derrière la tête, enfin plusieurs, et il proposa sur le ton du défi, provoquant amicalement l'allemand comme un frère le ferait envers un autre frère. Sa voix chaleureuse et grave lança joyeusement, jouant volontairement sur une fausse provocation et vantardise non réellement pensée quand on connaissait sa modeste naturelle, voire presque pathologique :

- Je pense que j'ai même une meilleure idée : que dirais-tu du grand parcours ET de la piscine ensuite ? Comme ça chacun est content. A moins que tu ne sois pas capable de tenir mon rythme de course ET ensuite me défier en courses de nage. Je serais 'incroyablement' déçu si c'était le cas, je t'aurais pensé nettement plus endurant... mais tu es libre de refuser, tu sais. Il n'y a pas de honte à cela. Si tu as peur de ne pas être à la hauteur, on peut prendre le facile... niarkhéhé

Des plans s'échafaudaient déjà dans son esprit. Des plans où il pourrait se 'venger' tout en s'amusant allègrement avec son presque-frère. Se venger du réveil matinal, de la tape derrière la tête. Bien entendu, le premier supposait qu'ils soient seuls, sans intrus pour que la farce fonctionne sans leur attirer plus d'ennuis que nécessaire dans une certaine portion du long parcours idéale pour l'atmosphère et la discrétion, passant dans le petit bois proche des serres. Le second accepterait des 'intrus', mais il devrait sans doute d'être attendre la piscine, inspiré pour celui là tant de ses jeux de lutte sous-marine avec Kael que des plaisanteries de Manu il y a un ou deux ans déjà. Mais un troisième pouvait venir, selon les circonstances... quoiqu'il en soit, il allait s'assurer qu'ils allaient bien s'amuser et pimenter le trop simple jogg' de santé...
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  • Liliana Vanloock
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MessageSujet: Re: Un temps idéal pour courir [Alan, mais ouvert à ceux qui veulent]   Un temps idéal pour courir [Alan, mais ouvert à ceux qui veulent] EmptyLun 18 Fév - 19:35:59

Sept heures du matin. Cela faisait bien deux heures que Liliana, déjà, tournait en rond. Les insomnies n'étaient pas rares depuis son retour en Angleterre, et son existence n'avait encore tout à fait repris un cours normal. Bien sûr, comme toute étudiante, elle suivait le planning de son année avec assiduité, révisait, apprenait, et passait, d'ailleurs, un temps particulièrement conséquent à la bibliothèque. C'était, d'une part, le meilleur endroit pour apprendre tranquillement, et d'autre part, celui où personne n'oserait venir l'indisposer dans le but de faire sa connaissance. Depuis le début de l'année, Liliana n'avait tout bonnement parlé à personne, ou presque pas. La seule exception était Émilien, qu'elle n'avait fait que recroiser au détour d'un couloir ou à la sortie d'un amphithéâtre, sans avoir l'occasion de discuter davantage avec lui.
Cela lui convenait très bien comme cela. C'était, du moins, ce qu'elle s'efforçait de se dire pour ne pas se sentir complètement perdue et démunie. Et quand même cela ne suffisait plus à la rassurer, elle rendait visite à Kilian, pour cinq minutes ou pour une heure, avant de repartir comme elle était venue. Et, même s'il ne s'agissait que d'un simple bonjour et de prendre succinctement de ses nouvelles, cela lui faisait du bien.

Néanmoins, la vie en université lui pesait plus qu'elle ne se le serait imaginé. Elle ne se sentait pas à sa place, et il n'était pas rare qu'elle se réveille au milieu de la nuit en se demandant où elle était, et ce qu'elle faisait là. Les images cauchemardesques de la mort de Rodolphus Lestrange venaient, également, régulièrement, la hanter, comme pour lui rappeler que jamais elle n'expierait complètement ses fautes. Elle souffrait, et ignorait quoi faire contre.

Assise sur le rebord de son lit, déjà vêtue, maquillée et coiffée, Liliana observa ses notes éparpillées sur le sol et le bureau, qu'elle avait étalé pour mieux les recopier ou les relire alors que le sommeil lui échappait. Elle en avait assez des révisions et des recherches. Elle avait la sensation que sa tête était pleine à craquer d'informations, qu'elle aurait pu réciter de mémoire sans la moindre hésitation. Il fallait qu'elle trouve autre chose, une occupation. Quelque chose susceptible de lui permettre de se dépenser sans s'accaparer l'esprit. Et, tout naturellement, elle se vit courir. C'était ce qu'elle avait pris coutume de faire lorsque l'ennui et le néant qui semblait l'entourer devenaient insupportables. Ne réfléchissant pas une seconde de plus, Liliana troqua sa robe de sorcière pour un short, un débardeur et une paire de baskets, qu'elle avait acheté sur un coup de tête peu après la rentrée.
Ainsi parée, elle dévala les escaliers qui menaient au rez-de-chaussé et sortit dans le parc, où elle marcha un instant en fermant les yeux, recueillant, presque pieusement, l'air froid et vivifiant porté par la bise.

Après quelques petits échauffement, l'ancienne Serpentard s'élança, d'abord doucement, puis trouvant, très rapidement, sa cadence idéale. Elle qui n'avait, à Poudlard, jamais été particulièrement sportive, s'était trouvé des dons en la matière depuis qu'elle s'y était mise. Elle s'amusait à penser qu'elle courait pour échapper à ses problèmes, à ses questions et ses angoisses, et que plus longtemps elle courait, plus elle était épuisée à la fin de sa séance, et plus ses ennuis tardaient à la rattraper de nouveau. Et c'était, quelque part, un peu vrai.

Un sourire aux lèvres, Liliana accéléra, le vent dans le dos. Ses enjambées souples et vives l'amenèrent, bientôt, à un duo qu'elle ne faisait que deviner encore, et elle pesta pour elle-même. Par Morgane, fallait-il vraiment qu'elle croise quelqu'un aussi tôt dans la matinée ? Elle n'avait pas le choix, cependant. À moins de faire demi-tour, elle serait forcée de passer devant eux. Et même si elle le faisait, elle serait vouée à les rencontrer à un moment où un autre.
Maintenant qu'elle s'approchait, elle remarqua qu'il s'agissait de deux garçons. Elle perçut bientôt la rumeur, d'abord diffuse, de leur voix, avant d'entendre très nettement leurs chamailleries, d'à qui est le plus fort. Ben tiens. C'était bien des mâles. Toujours à se la mesurer pour faire jouir leur égo. La Miss Vanloock eut un sourire pour elle-même, alors qu'elle n'était plus qu'à quelques mètres dans leur dos. C'était peut-être une occasion du ciel pour repousser encore un peu ses limites, après tout...

Dans un nouvel effort, Liliana accéléra encore, et passa à côté d'eux sans ralentir, mais en prenant le soin de leur adresser un regard et un sourire goguenard, digne de la Serpentard qu'elle avait été. Un sourire qui ne signifiait rien d'autre que : « Hey les mecs, vous vous la jouez, mais regardez, pendant ce temps là, une nana vous dépasse ! L'air con, hein ? ». ...En des termes plus élégants, bien entendu.


« Salut ! »

Clama-t-elle par-dessus son épaule. Puis elle accéléra de plus belle, plantant là les deux zigotos qui n'avaient peut-être même pas fini de lacer leurs chaussures, au final.



HJ : Et un rp débile pour vous ! niarkhéhé
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  • Tomas Herz
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MessageSujet: Re: Un temps idéal pour courir [Alan, mais ouvert à ceux qui veulent]   Un temps idéal pour courir [Alan, mais ouvert à ceux qui veulent] EmptyLun 18 Fév - 20:30:36

[HJ: Tu m'as bien fait rire! ^^]

-Je pense que j'ai même une meilleure idée : que dirais-tu du grand parcours ET de la piscine ensuite ? Comme ça chacun est content. A moins que tu ne sois pas capable de tenir mon rythme de course ET ensuite me défier en courses de nage. Je serais 'incroyablement' déçu si c'était le cas, je t'aurais pensé nettement plus endurant... mais tu es libre de refuser, tu sais. Il n'y a pas de honte à cela. Si tu as peur de ne pas être à la hauteur, on peut prendre le facile..


Ah bon, il voulait la jouer comme cela? Et bien le petit anglais allait voir de quel bois un allemand se chauffe!

Finissant ses pompes, Tomas se redressa de toute sa hauteur et braqua son regard dans celui de son acolyte.


-Challenge accepted! Le perdant offre une bièrreaubeurre au gagnant...


Sans savoir pourquoi, une idée saugrenue traversa la tête de Tomas. Un sourire malicieux fleurit sur ses lèvres et poursuivit sa phrase.

-ET il invite la première fille qu'il rencontrera dans les couloirs du deuxième étage à aller chez Madame Pieddodu!

-Salut!


Surpris, Tomas regarda une des créatures qu'il venait de citer passer devant eux en courant. Abasourdi par le sourire qu'elle leur lançait, il resta un moment sur place à ce demande ce qu'elle leur voulait. Après avoir abandonné l'idée de comprendre ce comportement, Tomas proposa à Alan de commencer le parcours. Au plus vite il verra perdre Alan, au plus vite il rigolerait.

Mais pourquoi le deuxième étage? Parce qu'il n'y avait que deux amphi à cet étage et que presque personne ne s'y promenait le mercredi. Si Tomas avait voulu être plus cruel, il aurait dit « la première personne, homme ou femme » et aurait certainement dit d'imiter l'intérêt de sortir avec cette personne.

Sans plus attendre, les deux étudiants débutèrent leur parcours du combattant avec à la clé, une soirée tranquille à observer l'autre dans une situation qu'il aurai préféré éviter. N'est-ce-pas?
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MessageSujet: Re: Un temps idéal pour courir [Alan, mais ouvert à ceux qui veulent]   Un temps idéal pour courir [Alan, mais ouvert à ceux qui veulent] EmptyLun 18 Fév - 21:50:32

[HJ : Idem que Tomas Liliana, mais je te l'avais déjà précisé niarkhéhé et PS, j'ai édité la fin ]

Les bras croisés fermement sur son sweat, Alan juste après sa provocation amicale guettait les réactions de son meilleur ami Allemand. Allons, pourvu qu'il morde à l'hameçon, ce serait tellement drôle. Surtout que l'anglais se permettait une très rare, rarissime même, démonstration de confiance bien assumée sur un terrain où il savait avoir un léger avantage secret comparé son acolyte des quatre cent coups et défis débiles depuis trois ans bientôt. Ce n'était pas très juste, mais il n'y pouvait rien contre son rituel d'il y a un an et demi, et puis ce ne serait que juste vengeance après s'être fait tiré du lit si brutalement à une heure impossible pour lui. Allez, viens petit poisson, viens jeune padawan, viens mordre à l'hameçon...

"Challenge accepted ! Le perdant offre une bièrreaubeurre au gagnant..."

L'étudiant en magicosoins ne put retenir un sourire satisfait et presque carnassier de glisser sur ses lèvres, confrontant avec aisance le regard ambré de l'allemand, aussi rude et déterminé que l'écorce d'un érable. Sans ciller une seconde, les prunelles d'un noir de nuit restèrent pleinement confiantes et assurées, joueuses et un peu joyeuses aussi du défi relevé. Se tenant lui aussi bien redressé de toute sa hauteur, mais de manière encore détendue et assurée, il allait rétorquer quelque chose quand l'allemand ajouta tout à coup :


"ET il invite la première fille qu'il rencontrera dans les couloirs du deuxième étage à aller chez Madame Pieddodu !"

Les sourcils du britannique se froncèrent quelque peu de contrariété soudaine. Damn, il ne devait surtout pas perdre, pour son honneur ! Sinon il ne cesserait d'entendre parler de cette histoire de la bouche d'Elena et Lavande, qui sans doute se feraient un malin plaisir de le taquiner là dessus, en plus de Tomas. Mais il n'était pas couard au point d'ignorer un défi avec une difficulté supplémentaire. Disons que... cela pimentait un peu l'épreuve. Et du coup la rendait diablement plus intéressante à réaliser. Même s'il n'avait aucune envie de se risquer à remettre un pied chez Pieddodu en compagnie d'une fille, cela ne le motivait que plus encore à remporter ce défi. Il avait posé les règles après tout, Tomas avait le droit totalement loyal de poser les gages du perdant. Il répliqua d'une voix amusée et joviale, bien que ses prunelles noires étaient on ne peut plus sérieuses sur le défi :

- I'm in. Mais prépare-toi à récolter ce que tu viens de semer, mon vieux. Tu ne vas pas voir venir ce qui va t'arriver, mon pauvre ami.

Mais il laissa un sourire franchement malicieux démolir toute trace de trop de sérieux dans son expression, l'air jovial et mutin reprenant rapidement ses droits, décroisant ses bras et faisant les dernières vérif's avant les hostilités, quand une voix féminine suivie d'une silhouette passant en coup de vent à côté d'eux retentit et attira son attention :

"Salut !"

Une chevelure d'un blond si clair qu'elle en paraissait presque blanche disparu bientôt dans les ombres de l'une des pistes possibles de jogging étudiant. La voix ne lui était pas si inconnue, il l'avait déjà entendue en cours il lui semblait... mm... en cours de magie fondamentale... et aussi lors du traditionnel accueil des nouveaux étudiants au sein de l'UMA de cette année. Une première année donc, normalement. Son nom... ah oui, voilà ! Vanloock ! Liliana Vanloock ! Qui s'il ne se trompait pas traînait souvent avec des noms tels que Cassandra Duval, A-C Doeringer, Lisbeth, et compagnie. En dehors de la dernière, pas son genre de fréquentations habituelles, mais passons. Pour l'heure, elles ne lui avaient rien fait de mal et lui en conséquence non plus. Bien que Tomas ne soit pas toujours d'accord avec lui sur certains cas. Un mince sourire aux lèvres, l'aspirant médicomage lança d'une voix grave et chaleureuse :

- See ? Tu ne voudrais quand même pas laisser une fille nous planter là trop longtemps comme des idiots. Come on ! You're ready ? Fine, I'll go first. Comme ça tu auras une barre assez haute à laquelle te confronter. The game is afoot !

Et, prenant un bon élan et directement une bonne foulée, le jeune homme s'élança avec l'allemand à ses trousses, sur ses talons, en direction du parcours le plus long. Qui commençait assez doucement au début, avant de se compliquer après une trois centaine de mètres quand il arriverait dans le sous-bois de l'UMA, proche des serres. Et là les choses amusantes commenceraient, et il pourrait mettre à profit l'agilité et l'endurance procurées à sa forme humaine de son animae pour conforter son avantage et prendre de l'avance. Les bois étaient le terrain de prédilection du loup, et il allait le prouver au cours de ce petit défi. Même si en dehors de ses deux protégés d'Ecosse, Ophélia et de Lavande, personne n'était au courant de sa condition d'animagus, ce qui rendait les choses encore plus drôles. Confiant et joueur, il tenta Tomas de s'épuiser en restant volontairement ni trop près, ni trop loin de lui en avant, un sourire presque rieur aux lèvres bien que concentré. Il revit apparaître bientôt sur leur chemin l'étudiante de tout à l'heure, et se fit un devoir d'augmenter légèrement sa foulée pour se retrouver à sa hauteur, certain que Tomas le suivrait sans trop de mal sur cette portion du parcours. Chaleureusement il la salua comme une collègue étudiante :

- Salut à toi aussi ! Belle foulée, je dois avouer. Tu fait du jogging depuis longtemps ?

Il n'y avait aucune prétention que ce soit, sinon de se montrer juste amical et cordial comme nécessaire, et répondre à sa salutation première. Il ne comptait pas s'attarder de toute manière, sachant que Tomas risquerait sinon de le rattraper s'il forçait trop vite ou ralentissait trop l'allure. Mais bon, soyons poli et aimable. La journée commençait trop bien pour ignorer une personne vous ayant gentiment moqué quelques minutes plus tôt.

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MessageSujet: Re: Un temps idéal pour courir [Alan, mais ouvert à ceux qui veulent]   Un temps idéal pour courir [Alan, mais ouvert à ceux qui veulent] EmptyMar 19 Fév - 13:00:41

Sa queue de cheval virevoltant derrière elle, Liliana ne prêtait plus attention à son souffle, ni même à ses pieds. Elle observait le paysage défiler, devinant, encore au loin, les serres et leur sous-bois où Liliana aimait parfois s'arrêter pour profiter du calme de cette partie du parc. Cependant, elle n'était pas certaine de l'avoir, cette fois, le calme. À peine avait-elle dépassé les deux zigotos que ceux-ci s'étaient élancés à sa suite. Elle entendait leur pas derrière elle, et sentait ce fourmillement, désagréable, que l'on éprouvait lorsque l'on avait quelqu'un dans le dos. Elle aurait peut-être mieux fait de faire demi-tour, finalement, car elle ne doutait pas que la présence des deux autres allait la déconcentrer dans sa course. Tant pis. Elle ne se laisserait pas dépasser ! L'idée de mettre deux étudiants dans le vent l'amusait beaucoup.

Cependant, Vanloock se rendit compte que cela n'allait pas être si simple. En effet, elle percevait déjà l'un d'eux la rattraper, et sans avoir l'air de faire trop d'effort, en plus. Liliana fronça les sourcils tout en écoutant les bruits de course se rapprocher. Quelques instants plus tard, le plus grand des deux parvenait à sa hauteur, et elle ne put s'empêcher de lui jeter un regard qui oscillait entre l'agacement et l'amusement. Et évidemment, cela ne loupa pas. Il ouvrit la conversation. Allez, pourquoi pas. C'était un bon exercice de discuter en courant. C'était ainsi que l'on pouvait garder un rythme idéal, et c'était également un bon indice d'essoufflement. Lorsqu'elle ne serait plus capable de répondre sans haleter, elle saurait au moins qu'il était temps d'arrêter avant de s'écrouler. Aussi se décida-t-elle à sourire au compliment du garçon.

« Ça doit faire un an, environ. J'avais pris l'habitude de suivre un parcours en forêt, entre deux cueillettes de plantes. »

À l'époque, cependant, Liliana se gardait bien de se rendre en forêt affublée de la panoplie parfaite du joggeur moldu. En bottes et en pantalon épais, L'ancienne Serpentard avait souvent couru à travers le bois qui bordait le refuge d'elle et de son mentor, rêvant de s'échapper, d'oublier la guerre et ce qu'elle avait fait d'elle, et de découvrir, à son retour, la maison vide, comme si Rodolphus n'y avait jamais été présent. La jeune femme se rappela ces souvenirs avec une certaine aigreur. Aujourd'hui, elle courait bien loin de Lestrange, mais pourtant, elle avait la sensation d'en être toujours au même stade. Une angoisse lui crispait parfois l'estomac lorsque le passé rattrapait l'instant présent et qu'elle croyait pendant une seconde que lorsqu'elle cesserait de courir, le Mangemort serait là, derrière elle, à attendre son retour. Mais il était mort et bien mort. Et c'était à des centaines et des centaines de kilomètres de là qu'elle courait dorénavant. Liliana évacua ces pensées néfastes en se focalisant sur son interlocuteur.

« Tu te défends bien aussi, finalement. » Ajouta-t-elle, avant de tourner un regard et un sourire railleur à son adresse. « Par contre, ton copain a l'air un peu mou. Tu n'as pas peur de le perdre en cours de route ? »

Son sourire s'accentua, et elle jeta un regard en arrière pour apercevoir l'individu dont elle parlait. Il n'était pas si loin, en réalité, mais se moquer était bon pour le moral. Assertion que Liliana avait mainte fois vérifié, et qui se prouvait encore aujourd'hui. À peine la vanne avait passé ses lèvres que son cœur sembla s'alléger, comme s'il reconnaissait enfin la personnalité de la jeune femme qu'il habitait. Tiens, c'était vrai, ça. Depuis combien de temps n'avait-elle pas chahuté et raillé autrui pour le jeu ? Trop longtemps, certainement. Assez longtemps pour que Liliana semble soudain redécouvrir cette facette de son caractère, qui l'avait pourtant suivi tout au long de sa scolarité à Serpentard. Ou presque, les dernières années qu'elle y avait passé avait plus ressemblé à cette bulle de solitude dont elle s'était entourée depuis la rentrée. Cela ne serait peut-être pas désagréable, finalement, d'avoir quelqu'un à défier.
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  • Tomas Herz
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MessageSujet: Re: Un temps idéal pour courir [Alan, mais ouvert à ceux qui veulent]   Un temps idéal pour courir [Alan, mais ouvert à ceux qui veulent] EmptyMar 19 Fév - 14:27:26

-See ? Tu ne voudrais quand même pas laisser une fille nous planter là trop longtemps comme des idiots. Come on ! You're ready ? Fine, I'll go first. Comme ça tu auras une barre assez haute à laquelle te confronter. The game is afoot !

Oh que non! Loin de lui d'être macho, mais il devait bien avoué que c'était dur de se voir battu par une fille. La fierté en prenait un méchant coup et aujourd'hui, il n'en avait pas envie. Il faisait trop beau pour que toute la journée soit gâchée par une défaite inégale. Oui, inégale, pour que Tomas prenne bien ce fait, il aurait fallu qu'elle démarre en même temps qu'eux. Et là, elle avait déjà une longueur d'avance.

Sans plus attendre, les deux jeunes hommes se lancèrent pour la rattraper. Commençant gentiment, Tomas se laissa dépasser par Alan qui rattrapa assez vite la donzelle. Durant les vacances, il avait juger bon de courir avec des poids, là il n'en avait pas et se sentait déjà plus léger, donc plus rapide. Mais n'allons pas trop vite en besogne et prenons le temps de mesurer son allure comme il se doit. Pourquoi courir avec des poids? Cette idée lui était venu quand il s'était imaginer courir (avec surement beaucoup de mal) avec son sac de photographe sur le dos. Avec un tel objet encombrant et lourd, il se ferai prendre facilement sans entrainement. Alors depuis, il avait commencer avec des poids. Une fois habitué, il testerai avec son sac.

De là où il était, c'est à dire pas très loin, il entendit clairement les dire de la donzelle et il lui sourit quand elle se retourna.


*Tu va voir ma gazelle! Je ne suis peut-être pas un guépard, mais je saurai te rattraper.*

Sur ce, il allongea sa foulée et rattrapa les deux étudiants.


-Je te rends ton salut et je ne suis pas mou!


Aucun sous-entendu là dessous, mais une petite voix taquine chuchota dans la tête de Tomas qu'il y avait une jeune femme qui pouvais le confirmer.
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  • Alan Desoya
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MessageSujet: Re: Un temps idéal pour courir [Alan, mais ouvert à ceux qui veulent]   Un temps idéal pour courir [Alan, mais ouvert à ceux qui veulent] EmptyMer 27 Fév - 16:52:06

(HJ : Je rappelle que si d'autres étudiants/profs/etc veulent se joindre à nous, ils le peuvent sans aucun problème HJ)

Finalement, ce n'était pas exactement la fille à laquelle il pensait quand il l'avait entraperçue, comme elle filait comme le vent et les narguait d'un air joueur et taquin. Tant mieux d'ailleurs, le type de personne avec lequel il l'avait confondue... n'était très souvent celui qu'il fréquentait et appréciait d'ordinaire. Le petit bois se laissait voir approcher au devant d'eux, dans quelques deux cent mètres. Pour l'heure, le petit sentier de terre claire était plutôt facile, stable. L'avantage de ce Grand Parcours était qu'il commençait doucement, avec gentillesse, avant de se corser dès les limites du petit bois franchies. Et là les choses amusantes commenceront. Il adapta ses foulées à celles, déjà rapides heureusement, de la jeune femme blonde, et se détendit légèrement en voyant qu'elle se montrait un minimum cordiale, un sourire venant se glisser sur le visage de l'étudiante devant son compliment sincère et réel concernant sa foulée de course, à ce qu'il avait pu observer quand elle était devant eux et eux encore non partis de leur point de départ :

« Ça doit faire un an, environ. J'avais pris l'habitude de suivre un parcours en forêt, entre deux cueillettes de plantes. »

En retour, le jeune étudiant de troisième année ne put s'empêcher de retourner un sourire cordial et amusé de glisser sur ses lèvres, le regard d'un noir de nuit curieux et pétillant. Un des points positifs de l'influence de Elena, et de la venue de cette dernière sur le sol anglais et dans l'UMA, était qu'elle avait entreprit de le "rééduquer" un minimum vis-à-vis de son aversion de la gente féminine. Certes, les progrès arrivaient, très, très doucement, mais ils commençaient à se faire sentir. Il ne serait jamais aisément confiant envers les filles, mais du moins leur était-il moins méfiant, moins critique et plus hostile. Comme si, en commençant avec sa proche et étroite amitié avec Lavande, il avait commencé à enfin comprendre que certaines échappaient à la définition générale, et qu'il pouvait leur laisser une chance de conduire une banale, légère, badine, normale discussion entre étudiants... il répondit brièvement tout en veillant à son souffle, souriant :

- Impressive. J'aurais juré que cela faisait plus longtemps, au vu de ta foulée. Parcours en forêt, mm ? Ça doit aider je suppose. Perso ça doit me faire deux - trois ans. Ça complète la natation.

Attention, veiller à sa respiration, sinon Tomas pourrait le surprendre et bien gagner le pari. Alors, il ne fallait "surtout" pas que l'allemand remporte le défi. Sinon il serait dans une situation peu agréable pour lui, et Elena ne manquerait pas de rendre les choses plus compliquées encore pour lui faire la morale avec ces "défis de gamins immatures". Bah, elle n'avait jamais pu comprendre cette philosophie. Sans doute son état de "fille" précisément l'empêchait de saisir la délicate subtilité de ces défis entre gars. C'était le genre de défis que pouvaient se lancer des frères, cadets, aînés ou jumeaux... ou dans le cas présent des presque-frères, des "frères de coeur" diraient les demoiselles. C'était bon pour la forme, pour eux deux, et permettait de leur donner des occasion d'essayer de se dépasser et dépasser l'autre, de se détendre en même temps et de s'amuser, aussi. Tout en surveillant l'avancée et la progression de Tomas du coin de l'oeil, il écouta avec bonne humeur l'étudiante commenter avec une pointe de raillerie à la fin et un sourire radieux, provocateur :

« Tu te défends bien aussi, finalement. Par contre, ton copain a l'air un peu mou. Tu n'as pas peur de le perdre en cours de route ? »

Sans perdre une once de sa foulée, Alan eut un sourire doucement amusé qui s'accentua à ses paroles, contenant un éclat de rire joueur et plaisantin envers son allemand préféré. Et encore, il se retenait un peu. Son terrain préféré serait l'accentué, l'accidenté, celui de la forêt. Tomas devait s'en douter ou sinon rester sur la réserve. Tout se jouerait réellement dans le terrain forestier accidenté du petit bois. Le même dans lequel il avait terminé son rituel animagus, au fin fond, et effectué sa toute première transformation. Le lieu où la douleur avait été telle qu'il n'avait pas eu la force de hurler. Où la sensation grisante de liberté, de contentement et de fierté l'avait fait filer comme le vent, tester en vrai pour la première fois les sensations de son animae, sa vitesse, sous le secret d'une nuit nuageuse d'un noir de charbon. Ah... déjà un an et demi, déjà... comme le temps passait vite...


"Je te rends ton salut et je ne suis pas mou !"

Ah tiens. Une tête familière vint se joindre à leur compagnie, les yeux d'ambre de son meilleur ami vifs, déterminés autant que lui à remporter le défi et ne pas rester seul en arrière. Alan lui afficha un sourire très amusé et joueur, avant de reporter son attention vers la jeune femme, lui lançant alors que le petit bois s'ouvrirait très bientôt devant eux :


- Oh je pourrais essayer de le perdre, mais ce ne serait pas du jeu Trop facile, et j'ai bien envie de remporter cette compétition amicale entre lui et moi. Si t'en as envie, tu peux te joindre à nous pour le footing, à moins que tu ne préfères le solo. Alors Tomas, déjà la traîne ? Ne me rends pas la victoire trop facile, ce ne serait pas drôle.
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MessageSujet: Re: Un temps idéal pour courir [Alan, mais ouvert à ceux qui veulent]   Un temps idéal pour courir [Alan, mais ouvert à ceux qui veulent] EmptyLun 1 Avr - 15:25:05

[HJ : Mille pardons, en remettant mes rps à jour, j'ai totalement oublié que j'avais celui-là en cours. N'hésitez pas à m'envoyer un mp sous Aïlin quand je vous fait trop attendre, il se pourrait simplement que je me sois paumée parmi tous les rps auxquels je dois répondre. x)]


Un petit air fier passa fugacement sur le visage de Liliana, lorsqu'elle reçu le compliment d'Alan. Effectivement, courir en forêt était un exercice bien plus difficile que sur terrain plane, et cela avait contribué à lui conférer vitesse et endurance sur les parcours plus accessibles. Et puis, il fallait dire que lorsque la jeune Vanloock avait un but ou une envie, elle ne faisait jamais les choses à moitié. Elle n'était pas du genre à hésiter, et encore moins à se dégonfler.
Alors qu'elle taquinait Desoya sur son ami, ce dernier parvint à sa hauteur en lui rétorquant que non, Monsieur n'était pas mou. Un sourire glissa sur ses lèvres alors qu'elle tournait un rapide regard en direction de l'étudiant.


« Oups, tu m'as entendu. »

Rétorqua-t-elle en feignant la culpabilité. Le double sens ne lui effleura même pas l'esprit, cependant. Ce n'était pas le genre de Liliana, qui n'éprouvait qu'un intérêt très limité pour ce genre de sujet.

« Et bien... Pourquoi pas. répondit-elle à Alan. Il ne faut jamais proposer à des Serpentard de participer à une compétition, ils ne peuvent jamais s'empêcher d'accepter. »
Sourit-elle en renvoyant un regard taquin à son interlocuteur.

« Sauf si vous craignez les coups bas, bien sûr... » ajouta Liliana en regardant alternativement les deux garçons, avec un petit air de défi.

Quoi ? Quitte à courir ensemble, autant se rendre la tâche plus difficile. Un parcours ponctué de quelques sorts était un meilleur entraînement physique qu'une simple course. C'était le genre de pratiques que Liliana avait déjà expérimenté, auprès de son mentor. En revanche, les sorts qu'il lui jetait et qu'elle devait lui renvoyer, les pièges qu'il déposait sur sa route n'avaient, eux, rien d'enfantin. C'était ainsi que Lestrange lui avait appris à mieux se servir de sa baguette, et à aiguiser ses réflexes, en la forçant à courir de longues minutes tout en essuyant divers assauts, sans jamais devoir s'arrêter. La jeune femme se souvint de cela avec un pincement de cœur. Même si elle avait souvent beaucoup souffert lors de ces entraînements, Rodolphus avait fait cela pour son bien. Il l'avait préparée, et sans cela, elle n'aurait pas survécu trente secondes lors de la bataille finale.

Dans cette circonstance précise, il s'agissait plutôt d'un jeu qu'elle proposait, un jeu amical dépourvu de sorts qui pouvaient blesser réellement. Elle ne tenait pas franchement à se faire renvoyer si vite de l'UMA.


« D'ailleurs, il paraît que c'est en faisant des courses tout en s'envoyant des mauvais sorts que les duellistes s'entraînent entre eux... C'est plus stimulant d'en faire un jeu... Par exemple, un simple... »

Liliana sortit sa baguette magique de l'étui à sa ceinture avec une rapidité saisissante, pour l'agiter en direction d'Alan.

« Impedimenta ! N'est pas aussi facile à contrer en pleine course, n'est-ce pas ? »

Et, avec un éclat de rire, elle accéléra pour dépasser les deux garçons et se retourner pour leur faire face.

« Bah alors, Alan, c'est toi qui te traînes maintenant ? »
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