Le Deal du moment :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur ...
Voir le deal
600 €

Partagez
 
 Who you are [Clarisse] [1999 - 2000]
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
  • Aïlin Bower
    • Nombre de messages : 978
    • Age : 34
    • Date d'inscription : 29/07/2007

    • Pensine
      Statut sanguin: Sang-Pur. Mère cracmole (tenu secret)
      Baguette magique: Noyer et plume de phénix, 28,72 cm, assez rigide
    Aïlin Bower
  • Langue-de-Plomb Langue-de-Plomb
MessageSujet: Who you are [Clarisse] [1999 - 2000]   Who you are [Clarisse] [1999 - 2000] EmptyMar 16 Oct - 19:13:46

Aussi occupé était-il, les deux mois passés sans Clarisse avaient été longs pour Aïlin. Son travail, ses retrouvailles avec Mégane avaient beau avoir focalisé son attention sur autre chose que la beauté rousse, sa présence à ses côtés lui avait désespérément manqué. Particulièrement lorsque, le soir, il se retrouvait seul face à un désir impérieux, tyrannique, qu'il n'arrivait jamais à contrôler plus de quelques heures. Celui de se droguer en secret, de s'isoler dans une chambre, enfermé, le temps d'un trip où ses pensées mouraient, où le réel perdait toute matérialité. Mégane avait juré de l'aider, mais il n'y était, finalement, pas encore prêt. Il avait repoussé au lendemain, prétextant bien des choses, de son travail prenant durant lequel il ne pouvait pas se permettre d'être affaibli au fait qu'il devait encore, finalement, s'y préparer psychologiquement. Tout cela était vrai. Et tout cela l'emplissait de désespoir, bien qu'il ne montrait rien à quiconque. Le fait qu'il ait malencontreusement transmis ce penchant à sa sœur ne faisait rien pour l'aider. Comme tout individu soumis à une dépendance, savoir qu'un autre consommait était une véritable torture pour sa propre volonté.
Les derniers jours qui avaient précédés la fin de l'année scolaire avaient été un véritable supplice pour le jeune lord. Il éprouvait, désespérément, le besoin d'une présence à ses côtés, et pas n'importe laquelle. Celle de Clarisse, et il comptait bien l'enlever à son foyer dès lors qu'elle poserait le pied sur le quai 9 ¾.

C'est ainsi qu'Aïlin se trouvait à attendre l'arrivée du train parmi une foultitude de parents, d'amis et de sorciers en tout genre. Les enfants qui n'étaient pas encore en âge de descendre du Poudlard Express se chahutaient allègrement, heureux de retrouver un grand frère ou une grande sœur, et une nostalgie douçâtre s'emparait de l'âme de l'irlandais à la vue de ces sourires et ces rires impatients. De toute sa scolarité, Aïlin n'avait jamais partagé cette euphorie générale, bien au contraire. Le retour au manoir avait toujours été source d'angoisses et de craintes, celle de voir le visage austère de Torin ou, lors de ses quatre premières années, le regard sévère et ennuyé de son père. Il lui aura fallu dix-neuf ans pour éprouver du plaisir à se trouver là parmi les autres, bien qu'encore, au fond de lui, il se sentait intrus à cet éclatement d'humanité. Il était pourtant tout aussi heureux et impatient de retrouver une jeune personne chère à son cœur, devenue, qui plus était, sorcière à part entière. Ce jour-là était le dernier jour où Clarisse aurait l'occasion d'effleurer le bitume du quai en sortant d'un des rutilants wagons du Poudlard Express. Dès lors, elle serait libre d'entrer à l'UMA ou de poser les premières bases de l'avenir qu'elle désirait embrasser. C'était un jour particulier, pour elle, et compte tenu des tensions qui régnaient dans la famille de sa compagne, l'alchimiste désirait être là pour l'accueillir. Il ne lui en avait rien dit, cependant, soucieux de lui en laisser la surprise.

Lorsque le train arriva enfin à son terminus, la chance sembla sourire à l'irlandais. Il n'eut aucun mal à la localiser dans la foule d'élèves qui descendaient. Aïlin l'accueillit à bras ouverts, un sourire sincèrement heureux sur les lèvres, l'un de ses rares sourires vrais, entiers. Lorsque leurs lèvres se rencontrèrent, le chahut de la foule et la chaleur des corps agglutinés lui semblèrent moins oppressants.


« Avec ou sans ta permission, je compte bien te kidnapper à ta famille. Nous avons du temps à rattraper, et j'ai deux présents pour toi, l'un que tu attendais depuis longtemps. »

Murmura-t-il, charmeur, près de son oreille. Il la serra dans ses bras et ne lâcha son étreinte que lorsqu'il sentit une présence que, dans son impatience de retrouver Clarisse, il avait oublié. Un peu coupable, il se tourna vers Lynn qui l'observait avec un sourire à la fois ravi et taquin. À n'en pas douter, elle avait deviné que son aîné l'avait totalement oubliée, mais ne s'en formalisait pas. L'alchimiste lui adressa un sourire d'excuse et lui proposa de dîner au manoir, mais la cadette refusa, prétextant être épuisée par le voyage. Une façon subtile de laisser seuls les deux anciens Serdaigle, ce dont Aïlin lui fut reconnaissant. Il embrassa sa soeur et laissa Clarisse la saluer, puis entraîna cette dernière en retrait, où il transplanèrent, main dans la main.

Bien évidemment, Aïlin laissa planer le mystère pendant une bonne partie de la soirée, quant à ce qu'il désirait offrir à Clarisse. Ils discutèrent longuement et simplement, comme deux jeunes gens heureux de se retrouver enfin, dinèrent dans le petit salon coquet au fin fond de l'imposant manoir, goûtant avec plaisir aux savoureux mets que leur avait préparé Jenny. La vieille cuisinière avait redoublé d'efforts pour faire plaisir à son maître, et cela se ressentait. Tout, jusqu'au dessert, avait été un véritable délice, que la présence de la belle écossaise ne faisait que sublimer.
Lorsqu'ils furent repus, autant de ce qu'ils avaient dégusté que de la douce léthargie qui suivait les bons repas, Aïlin se leva de table et enjoignit Clarisse à faire de même, prenant sa main délicate dans la sienne. Alors, il se plaqua doucement à elle et posa un baiser aérien sur ses lèvres.


« Clarisse. » chuchota-t-il contre ses lèvres, avant de se reculer légèrement. « J'ai la potion. Evangeline a bien voulu me la préparer dans les plus bref délais. J'ignore si tu as trouvé les éléments nécessaires à son utilisation, mais si tel est le cas, nous pourrons faire le test dès que tu le désires. Mais d'abord, j'ai autre chose pour toi... Si tu le veux bien, j'aimerais te l'offrir dès à présent. »

Les deux jeunes gens ignoraient quel serait le résultat du test qu'ils s'apprêtaient à faire. Aïlin redoutait le pire. Cette histoire de parenté ne lui disait rien qui vaille pour Clarisse, et si la potion confirmait les soupçons du frère, le choc serait redoutable pour la jeune femme. Il voulait profiter encore, quelques instants, du plaisir de voir un sourire illuminer son regard d'azur. Après les résultats du test, si jamais ils le faisaient ce soir, l'ambiance serait certainement plus austère, affadie par les doutes et les questions de l'écossaise, face auxquels Aïlin se trouverait impuissant, sans réponse. Le lord attendit néanmoins la réponse de sa compagne, soucieux de respecter son choix.

« Je comprendrais cependant que tu veuilles t'occuper des choses sérieuses immédiatement. »

Acheva-t-il de la rassurer, les yeux dans les yeux. Sa main, qui glissait dans les cheveux flamboyants de Clarisse, libérait l'arôme à la fois discret et envoûtant de son parfum, mélange délicat de la saveur de sa peau et des effluves fruitées de son shampooing, fragrance qu'Aïlin lui avait toujours connue mais qui, aujourd'hui, s'avérait plus mûre et puissante qu'à l'époque de leur quatorze ans, à la façon dont se dégage un arôme d'une fleur en plein épanouissement. Ce parfum là transportait Aïlin dans un ravissement à la fois puissant et éphémère. Il aurait volontiers occupé sa soirée à des distractions bien plus enthousiasmantes qu'un test de parenté, mais c'était important pour Clarisse, et plus tôt cela serait fait, plus vite ils laisseraient derrière eux l'angoissante préoccupation de McBrien. Du moins, c'était ce qu'il osait encore espérer. Autant sa propre souffrance lui était indifférente, lorsqu'il ne choisissait pas de s'en gorger, autant celle de Clarisse lui était insupportable.
Revenir en haut Aller en bas
  • Clarisse McBrien
    • Nombre de messages : 632
    • Age : 32
    • Date d'inscription : 29/12/2006

    • Pensine
      Statut sanguin: Sang mêlé
      Baguette magique: 28.3 cm Ronce d'acajou nervurée, Plume d'Occamy
    Clarisse McBrien
  • Apothicaire Apothicaire
MessageSujet: Re: Who you are [Clarisse] [1999 - 2000]   Who you are [Clarisse] [1999 - 2000] EmptyMer 7 Nov - 16:57:33

Clarisse était assise seule sur une banquette du Poudlard Express, le front appuyé contre la vitre froide. C'était étrange de se dire qu'elle quittait Poudlard pour la dernière fois. C'était à la fois un soulagement et une terriblement angoisse. Elle était heureuse de s'en aller, laisser derrière elle ce vieux château chargé de souvenirs, mais qui ne lui ressemblait plus depuis quelques années déjà. D'un autre côté, ces vieilles pierres étaient tout ce qu'elle connaissait. C'était là qu'elle avait plus ou moins appris à côtoyer d'autres sorciers et sorcières, qu'elle avait découvert les animagus, qu'elle en était devenu un, qu'elle était tombée amoureuse... enfin pas nécessairement dans cet ordre. La jeune fille ignorait comment elle allait s'en sortir par la suite. Elle ne savait même pas ce qu'elle voulait faire et ce qu'elle pourrait faire. La prochaine rentrée serait pour elle un immense saut dans le vide, avec ce que ça comportait d'angoisse et d'adrénaline. Mais en attendant, il était question de rentrer au cottage, ou bien d'aller chez son oncle en Irlande, mais quoi qu'il en soit, de se retrouver face à face avec son frère. Et c'était bien là la dernière chose qu'elle souhaitait. Après avoir passé des mois sans le voir, elle voulait passer un peu de temps avec Aïlin. Seulement ils n'en avaient jamais parlé dans les lettres qu'ils s'étaient échangées alors elle s'était résignée à ronger son frein un peu plus longtemps. Sans doute irait-elle lui rendre une petite visite d'ici une semaine... ou avant si elle ne parvenait plus à supporter sa famille!

La locomotive siffla et la jeune fille sentit le train ralentir. Ça y était, ils étaient arrivés. C'était donc la fin d'une période. La rousse inspira lentement, caressa une dernière fois le cuir usé de la banquette et se leva. Elle prit sa valise, la cage de sa chouette et franchit la porte du wagon. Elle vit les autres élèves se précipiter vers la sortie en se bousculant, innocents, inconscients. Clarisse prit sa place dans la queue et descendit à son tour les deux marches qui la séparaient du quai. Poudlard était définitivement derrière elle. L'écossaise fit quelques pas au milieu de la foule, peu pressée de rejoindre son frère. Merlin seul savait de quoi il était capable et quel plan machiavélique son petit esprit étriqué avait bien pu imaginer pour lui pourrir l'existence. Alors que son regard scannait les visages, elle reconnut une silhouette bien familière. Ses yeux s'illuminèrent immédiatement et un sourire étira le coin de ses lèvres sans qu'elle ne s'en rende compte. Hypnotisée, elle bouscula sans s'excuser les quelques sorciers qui eurent le malheur de se trouver sur son chemin. A quelques pas du jeune homme, elle lâcha valise et oiseau et se jeta dans les bras d'Aïlin. Il était venu. Pour elle. Rien à cet instant ne pouvait lui faire plus plaisir que de sentir ses bras autour d'elle. Peu lui importait les gens qui s'agitaient sur ce quai de gare et ce qu'ils pouvaient bien penser d'eux maintenant que le jeune homme la serrait fermement contre lui. C'était sans doute la dernière leçon qu'elle avait appris à l'école.


-Avec ou sans ta permission, je compte bien te kidnapper à ta famille. Nous avons du temps à rattraper, et j'ai deux présents pour toi, l'un que tu attendais depuis longtemps.

La voix grave de Bower susurrant à son oreille lui donna des frissons dans le dos. A présent qu'elle l'avait retrouvé il était hors de question qu'elle le laisse s'échapper et était tout à fait disposée à se laisser kidnapper. Il ne lui traversa bien l'esprit une seconde qu'elle avait des engagements auprès de son oncle et de ses grands-parents par exemple, que Flynn devait l'emmener elle ne savait ou voir elle ne savait plus qu'elle antiquité, mais tout ça n'avait plus aucune importance.
Alors que le beau brun se détournait d'elle pour saluer sa sœur, Clarisse sortit un morceau de parchemin de sa poche et agita sa baguette. Quelques mots apparurent sur le papier avant qu'il ne prenne la forme d'un petit avion et ne s'envole pour atterrir à quelques mètres de là, dans les mains d'un grand métis. Edwin déplia le papier et jeta un coup d'œil à sa cousine. Il n'appréciait pas Bower, Morgane lui en soit témoin, mais ça faisait bien longtemps qu'il n'avait pas vu sa cousine aussi heureuse. Après tout, c'était peut-être mieux comme ça, songea-t-il en s'éloignant avec les jumelles et Lilian. Il se chargerait d'expliquer la situation aux parents.

Clarisse salua à son tour brièvement Lynn, lui accordant un beau sourire. La brune ne s'attarda pas et leur souhaita de bonnes vacances avant de filer à Londres, désirant rentrer chez elle. C'était un peu bizarre de parler à son amie en compagnie de son petit ami du fait de leur situation familiale, mais heureusement ce fut bref. Il faudrait tout de même qu'elle s'y fasse, en fréquentant Aïlin, elle serait immanquablement amenée à voir sa camarade dans ce genre de circonstances.
Quoi qu'il en soit, elle se rapprocha à nouveau du jeune homme, déposa un léger baiser sur ses lèvres et lui murmura quelques mots.


-Emmène-moi!

Aussitôt, Aïlin l'entraîna dans un coin discret et ils transplanèrent au manoir. La fin d'après-midi se passa pour le mieux. Ils discutèrent longuement, restant proches l'un de l'autre. Il lui avait manqué. Tellement. Puis ce fut l'heure du diner et Clarisse put constater que Jenny avait mis beaucoup d'ardeur à préparer le repas. La vieille bonne semblait absolument ravie de la revoir, même si parfois ses petites regards et sourires entendus la gênaient. Quoi qu'il en soit, ce fut un délicieux repas et une excellente soirée, la jeune fille ne manqua pas de le signaler à la cuisinière qui en rosit de plaisir avant de s'éclipser.

Le maître des lieux se leva soudain et l'attira à lui. Ils n'avaient pas encore parlé de choses qui fâchent, la jeune fille avait tout fait pour l'éviter. Mais le moment semblait venu d'aborder la question qui les avait occupé lors de leur dernière rencontre. La rousse se raidit inconsciemment lorsqu'il évoqua la potion. Il l'avait enfin. C'était étrange, elle avait attendu et redouté ce moment lorsqu'elle était à Poudlard, priant pour savoir enfin, et à présent elle n'était plus certaine de rien. Elle se mit à trembler légèrement à l'idée de ce que ça pourrait chambouler dans sa vie, dans le cas ou les résultats du test s'avéreraient différents de ce qu'elle pensait.


-Je... oui... je... j'ai ce qu'il faut. Murmura-t-elle.

Très exactement dans une petite poche qu'elle gardait constamment sur elle. Elle avait réussi à collecter des cheveux appartenant à Lilian et d'autres à Sayannel. Il ne restait hélas aucune trace ADN de son père pour comparer. Mais que les soupçons de son frère soient avérés ou qu'elle ait raison, ces petits prélèvements seraient amplement suffisants. Seulement au pied du mur, était-elle vraiment prête à savoir? Il lui semblait qu'elle n'avait plus le choix et pourtant, il y avait tellement en jeu qu'elle aurait aimé y réfléchir encore. C'était trop important pour faire ça n'importe comment. Heureusement, le jeune homme lui offrit une porte de sortie. Il dit avoir un cadeau pour elle. La rousse n'était pas habituée à ce genre d'attention, mais à chaque fois, Aïlin la surprenait. Était-ce son éducation de jeune Lord? Elle l'ignorait, mais si elle se sentait toujours un peu gênée de recevoir des présents, elle devait reconnaître que cette fois, ça tombait à pic.

Elle fit un sourire timide au jeune homme et caressa sa joue du bout des doigts.


-Je suis étonnée que tu aies déjà cette potion. Je ne sais pas comment tu as fait, mais je ne sais pas non plus comment j'aurais fait sans toi. Mais... Elle se mordit la lèvre. Eh bien tu as raison. Maintenant que tu m'as parlé d'une surprise, je suis impatiente de voir ce que c'est! On verra le reste plus tard.
Revenir en haut Aller en bas
  • Aïlin Bower
    • Nombre de messages : 978
    • Age : 34
    • Date d'inscription : 29/07/2007

    • Pensine
      Statut sanguin: Sang-Pur. Mère cracmole (tenu secret)
      Baguette magique: Noyer et plume de phénix, 28,72 cm, assez rigide
    Aïlin Bower
  • Langue-de-Plomb Langue-de-Plomb
MessageSujet: Re: Who you are [Clarisse] [1999 - 2000]   Who you are [Clarisse] [1999 - 2000] EmptyMer 7 Nov - 21:23:32

À voir son regard qui se ternissait, Aïlin regrettait d'avoir parlé dès leur première soirée de retrouvailles de la potion. Merlin seul savait ce que ce maudit test allait leur révéler, et quelles seraient les conséquences pour la jolie rousse. Si les soupçons de son frère venaient à être confirmés, nul doute qu'elle passerait une période difficile. Il était prêt à l'épauler, mais, tout comme elle, il n'était pas impatient de se confronter à la dure réalité. Il était bien, là, auprès d'elle. Sans souci, ce qui leur arrivait tout de même rarement. Trop rarement pour ne pas vouloir profiter de la moindre seconde qu'il passait auprès d'elle. S'il resta impassible, tout à l'écoute, tandis qu'elle bredouillait avec incertitude, Aïlin espérait au fond de lui que Clarisse lui laisse le plaisir de lui offrir le présent qu'il lui préparait. Un gage de sa bonne foi et du sérieux de ses sentiments pour elle. Aussi, quand elle caressa sa joue en s'enthousiasmant pour sa petite surprise, un large sourire apparut sur le visage d'Aïlin.

« Je t'avoue que j'ai bien envie d'envoyer le reste du monde au Diable, maintenant que je te vois sourire. »
Répliqua-t-il, charmeur. Et cela était on ne peut plus vrai.
« Très bien. Va pour la surprise. »
Déclara-t-il en se redressant et en lui adressant un regard complice.
« Mais pour cela, j'aimerais que tu fermes les yeux. »

Aïlin attendit que Clarisse s'exécute pour prendre sa baguette magique et informuler un sortilège qui fit apparaître un large écrin violet sur la table du salon. Il passa derrière Clarisse pour ouvrir le boitier et en sortit un collier d'argent et d'aigue-marine, puis s'approcha d'elle pour le glisser autour de son cou. Il releva sa chevelure flamboyante et la laissa retomber en douceur dans son dos, avant de la mener vers un petit miroir accroché au mur, près du canapé. Il la laissa apprécier le bijou en se reculant de quelques pas, puis se décida à lui préciser la véritable raison d'être du collier. Car c'était là l'essentiel. Un beau bijou était certes un présent raffiné, mais cela n'en demeurait pas moins atrocement commun. Et Aïlin ne pouvait pas se contenter de dépenser son argent en gage de son amour. Ce n'était absolument pas son genre, surtout pour un premier cadeau.

« Il y a quelque chose que tu dois savoir sur ce collier. Je ne suis pas le seul auteur de ce présent, en quelques sortes. Il a été enchanté par Lynn, avec ma modeste collaboration. Quelques gouttes de mon sang, pour être plus précis. Lorsque tu porteras ce collier, tu sauras au plus profond de ton cœur si je te dis la vérité, ou si je tente de me dérober comme... j'ai tendance à le faire malgré moi. »

Il laissa une seconde de silence s'installer, avec un sourire d'excuse.
« Comprend-moi bien. Je n'ai absolument pas le projet de te mentir sur quoi que ce soit. Néanmoins, je pense que cela peut nous aider tous les deux. »
Il inspira profondément, gêné.
« J'ai essayé d'arrêter de prendre des drogues, ces dernières semaines. Je n'aurais pas imaginé que ça me coûterait tant. Je crois que Jenny m'en veut encore de mes sautes d'humeur, bien qu'elle tente de n'en rien laisser paraître. Je ne voudrais pas que tu en sois la victime, toi aussi. Ainsi, quoi que je puisse te dire, tu sauras ce qu'il en est vraiment. »

Aïlin glissa une main dans ses cheveux. Il n'était pas aussi sûr de lui qu'il le laissait paraître, et encore moins certain que Clarisse soit des plus ravie qu'il lui avoue clairement qu'il pouvait encore lui mentir. Néanmoins, c'était le risque à prendre. Il se souvenait très clairement des états dans lesquels il avait sombré en tentant de résister aux appels de la drogue, et avait conscience qu'il pouvait lui opposer bien des mensonges pour avoir « sa dose » ou, au contraire, la convaincre qu'il n'avait rien pris. Son présent était sa sincérité quoi qu'il lui en coûte, ni plus, ni moins. Si l'idée n'était pas venue de lui mais de sa sœur, avec laquelle il avait longuement discuté avant de s'arrêter sur un tel enchantement, ce n'en était pas moins brillant.
Et puis, il n'y avait pas que des inconvénients à ce qu'elle porte le collier, lorsqu'on y réfléchissait bien. Son regard d'azur étincela, et il se rapprocha de Clarisse, jusqu'à pouvoir effleurer sa hanche du bout des doigts.


« Il n'y aura pas que des inconvénients à son usage... Ainsi, je peux te dire à quel point je t'aime sans que tu en doutes une seule seconde. Cela vaut toutes les situations embarrassantes dans lesquelles j'aurai le don de me mettre, si d'aventure je l'osais. »

Il jeta un regard au miroir pour observer leur visage, puis le collier, qui s'associait admirablement bien aux yeux de Clarisse. Et aux siens aussi, d'ailleurs. Aïlin s'étonna de remarquer seulement maintenant à quel point la clarté de leur regard était semblable, avec, au fond, discrète mais pourtant bien présente, cette légère mélancolie propre à ceux qui ont déjà plus vécu qu'ils ne l'auraient dû.
Ses yeux revinrent à Clarisse. Il lui adressa un clin d'oeil, bien décidé à user de tout son charme pour lui faire oublier la potion dont ils parlaient un peu plus tôt. La séduire était une optique autrement plus attirante. À peine eut-il formulé cette pensée que ses lèvres vinrent trouver les siennes. Il l'embrassa, d'abord avec douceur, puis en versant au goutte à goutte la passion qui le consumait lorsqu'il était auprès d'elle.


« Tu n'imagines pas comme je suis heureux que tu aies enfin quitté Poudlard... Je n'aurais pu imaginé une nuit de plus sans toi... »
Murmura-t-il tout contre ses lèvres.
Revenir en haut Aller en bas
  • Clarisse McBrien
    • Nombre de messages : 632
    • Age : 32
    • Date d'inscription : 29/12/2006

    • Pensine
      Statut sanguin: Sang mêlé
      Baguette magique: 28.3 cm Ronce d'acajou nervurée, Plume d'Occamy
    Clarisse McBrien
  • Apothicaire Apothicaire
MessageSujet: Re: Who you are [Clarisse] [1999 - 2000]   Who you are [Clarisse] [1999 - 2000] EmptyJeu 8 Nov - 0:30:42

Bien qu'elle s'interrogea encore sur ce que pourrait révéler la potion, Clarisse se laissa faire docilement lorsque le jeune homme lui demanda de fermer les yeux, l'excitation prenant le pas sur l'inquiétude. Elle avait l'impression d'être un gamin le matin de noël devant les paquets cadeaux. Elle entendit Aïlin ouvrir quelque chose, une boite très certainement. Il glissa délicatement sa main dans ses cheveux et elle sentit quelque chose de froid conte son cou. Un collier. Il lui avait offert un collier et elle était impatiente de pouvoir ouvrir les yeux pour le contempler. Mais elle était certaine avant de le voir qu'il lui plairait. Le Lord avait du goût, probablement plus qu'elle-même d'ailleurs. Il la poussa gentiment sur quelques pas et l'invita à se regarder dans un charmant petit miroir. La rousse ouvrit timidement les yeux et son regard azur accrocha immédiatement l'éclat bleuté de la pierre qui pendait à son cou. C'était...très joli. Une belle courbure, pas de fioritures inutile. Efficace, raffiné et distingué, mais tout de même portable.

-Oh.. je..

L'écossaise ne savait pas comment lui exprimer ce qu'elle ressentait. Sans imaginer le prix qu'il avait du mettre là-dedans, c'était sans aucun doute l'un des plus beaux cadeaux qu'elle ait reçu. Cependant le brun ne lui laissa pas l'occasion de le remercier et lui expliqua que ce n'était pas un simple collier. Clarisse sourit. Elle n'était pas vraiment surprise de l'entendre. Son petit-ami, et il était étrange pour elle de le nommer ainsi dans sa tête, son petit ami donc, n'avait rien de banal ou de commun et il s'évertuait à offrir des choses à son image. Rien de commun donc. Il ne savait pas faire comme les autres, elle non plus, et c'était une des choses qui lui plaisait chez lui. Ainsi ça lui permettrait de jauger la sincérité de Bower. Elle ne s'attendait pas vraiment à ça. Même pas du tout. Mais c'était intéressant. Elle écouta le jeune homme lui expliquer pourquoi il tenait à ce qu'elle le porte et elle en fut bien plus touchée qu'elle n'aurait pu le dire. Il voulait la protéger de lui et de ses possibles crises de manque. Ça aussi c'était un sujet qu'elle avait voulu éviter ce soir. Ne pas évoquer la drogue parce qu'elle souhaitait passer une soirée tranquille avec lui et fêter dignement leurs retrouvailles. Mais voilà qu'il en parlait de lui-même, et Merlin savait à quel point ça devait lui en coûter.

La rousse était bien incapable d'articuler le moindre mot, alors elle fixa son regard dans le sien, tentant de faire passer tout son amour à travers ses yeux. Aïlin en profita pour se rapprocher un peu plus, passant encore une fois la main dans ses cheveux et caressant sa hanche de l'autre. C'est ce moment précis qu'il choisit pour lui dire qu'il l'aimait. Ces mots résonnaient tellement bien à ses oreilles. Elle aimait les entendre, ça faisait comme un million de papillons qui lui chatouillaient l'estomac et étrangement c'était plutôt agréable. La logique aurait surement voulu qu'elle réponde en lui faisant une déclaration à son tour, mais elle s'abstint. Après tout ils n'étaient pas comme tout le monde. Alors Clarisse se contenta de lui sourire et de murmurer un seul mot qui avait plus de sens qu'un roman tout entier.


-Merci.

Ils restèrent un instant immobiles. Le jeune homme regardait leur reflet dans la psyché et elle l'imita, plutôt curieuse. Elle fut frappée de constater qu'elle les trouvait beaux tous les deux. Il était un peu plus grand qu'elle, brun à la peau pâle et la cicatrice sur sa joue n'enlevait rien à son charme, bien au contraire. De son côté, ses cheveux roux encadraient un visage fin devenu adulte. Et leurs yeux bleus s'harmonisaient pour éclairer leur visage. Un sourire et on aurait pu croire qu'ils n'avaient rien connu des atrocités d'une guerre. Peut-être aurait-elle du prendre une photo pour immortaliser cet instant précieux. Trop tard, ses lèvres rencontrèrent celles du Lord.

-Je n'aurais pu imaginer une nuit de plus sans toi...

Clarisse sourit, une idée ayant subitement germé dans son esprit quelque peu dérangé, il faut bien l'avouer. Elle frotta sa joue contre celle légèrement râpeuse du jeune homme tout en glissant ses mains entre les boutons de son veston.

-Je suis contente moi aussi d'avoir quitté le château...

Elle fit agilement sauter les boutons l'un après l'autre. Elle qui d'ordinaire pouvait se montrer si maladroite faisait soudain preuve de dextérité. C'est avec un sourire espiègle qu'elle s'éloigna légèrement d'Aïlin, tenant toujours un pan du veston dans sa main. Elle tourna autour de lui, lui ôtant son vêtement au fur et à mesure pour finir par l'abandonner dur le dossier du fauteuil le plus proche.

-Une nuit avec moi?

Face au jeune homme, elle fixa son regard dans le sien et plaqua ses mains sur son torse. Elle agrippa la chemise blanche et bien repassée, la froissant légèrement au passage et poussa Bower, pas à pas, le faisant reculer jusqu'à ce que son dos touche le mur. Alors elle se recula légèrement, tirant au passage un peu plus sur la chemise avant d'ôter ses mains de son torse.

-Les jeunes filles de bonne famille ne restent pas après le dîner, Lord Bower. Vous devriez savoir ça. Elle prennent un dernier thé et se font raccompagner chez elles. On en reste à un sage baise-main et on souhaite le bonsoir.

Elle avait pris un ton gentiment réprobateur, faisant semblant de lui donner une leçon. C'était amusant parce qu'elle n'avait absolument pas envie de rentrer chez elle et l'idée de passer la nuit ici … était plus que séduisante. Cette nuit et … les autres aussi?
Elle rit et fit un pas en avant. Elle tendit la main et posa son index sur le front du brun, le laissant glisser jusque sur le bout de son nez qu'elle tapota gentiment.


-Heureusement pour vous, il se trouve que vous avez eu la brillante idée de demander ma main. Et bien que la réponse fut négative, cela fait de nous... des presque fiancés si je ne m'abuse. Or par chance il me semble que dans ce cas-là, et dans ce cas-là uniquement, les jeunes filles de bonne famille peuvent se laisser convaincre, moyennant un argumentaire solide, de s'attarder un peu...

Son index glissa de son nez sur les lèves douces du jeune homme, s'y attarda quelques secondes et finit sa course sous son menton.

-A vous de me convaincre...
Revenir en haut Aller en bas
  • Aïlin Bower
    • Nombre de messages : 978
    • Age : 34
    • Date d'inscription : 29/07/2007

    • Pensine
      Statut sanguin: Sang-Pur. Mère cracmole (tenu secret)
      Baguette magique: Noyer et plume de phénix, 28,72 cm, assez rigide
    Aïlin Bower
  • Langue-de-Plomb Langue-de-Plomb
MessageSujet: Re: Who you are [Clarisse] [1999 - 2000]   Who you are [Clarisse] [1999 - 2000] EmptyVen 9 Nov - 12:45:12

Le simple fait d'embrasser Clarisse mettait Aïlin dans un état difficilement supportable. Il se sentait flamber de l'intérieur. La texture de sa langue contre la sienne, le mouvement langoureux de sa bouche, la saveur onctueuse de son parfum étaient autant de détails qui, ensembles, éveillaient en lui cette vague de désir qui détruisait tout sur son passage, en remontant de son ventre où elle se nichait, jusqu'à son esprit. Sa joue, si douce, si tendre contre la sienne, et ses doigts qui venaient se glisser sur sa boutonnière ne l'aidaient d'ailleurs pas à reprendre ses esprits, si tenté qu'il le désirât.
Il ouvrit les yeux au son de sa voix, mais n'eut pas le temps de s'étonner des intonations langoureuses qui enrobaient sa prononciation, comme une exquise promesse. Car, déjà, elle faisait sauter les boutons de son veston, avec juste ce qu'il fallait de lenteur et d'habilité pour tisonner le feu qui brûlait déjà en lui. Aïlin se sentit pourtant pris au dépourvu lorsque le dernier bouton lâcha et qu'il rencontra le regard plein d'espièglerie de Clarisse. Il ne s'était pas attendu à cela. Elle le prenait à son propre jeu, avec une féminité et une grâce qui le subjuguaient. Elle était tout simplement sublime, alors qu'elle tournait autour de lui, superbe et nonchalante alors que lui, pantois, se trouvait à se laisser docilement débarrasser de son gilet, comme un vulgaire pantin. Et elle insista, reprenant les mots qui avaient échappés à Aïlin en y sous-entendant une promesse qu'Aïlin avait rêvé depuis longtemps. L'espace d'un instant, il se demanda s'il n'était pas tout simplement en train de planer, là, dans le pays des songes où l'emmenait la drogue, quelque part entre le rêve et l'éveil. Finalement, ses rêves avaient été bien plus fades que la réalité. Car dans ses songes, il se voyait bien maître de la situation. Dans ses songes, il ne la découvrait pas telle qu'il la découvrait à présent, désarmante de sensualité et pourtant, pleine de naturelle alors qu'elle froissait sa chemise en l'acculant au mur. Aïlin ne put retenir un grondement de plaisir en sentant ses doigts s'appuyant contre son torse, tout en lui lançant un regard éperdu de désir alors qu'elle commettait son ultime provocation.
Ce n'était pas du jeu. Voilà qu'il se retrouvait être le chasseur chassé, comme en témoignait la façon dont Clarisse tapotait son nez en lui donnant une leçon de savoir-vivre. Allons bon ! Voilà qu'il en perdait ses moyens et se montrait aussi docile et silencieux qu'un jouet, aussi hébété que s'il n'avait jamais connu d'autres femmes que celle qu'il avait devant les yeux, et qui glissait, taquine, son doigt tout contre sa bouche.
Un argumentaire, c'était donc cela, qu'elle voulait ? Aïlin émit un rire franc, tandis que ses mains venaient trouver tout naturellement la taille gracile de sa compagne.
Il était temps qu'il se reprenne, par Merlin ! Pour peu, il serait bêtement resté immobile, sans trouver quoi répondre à la belle rousse si ce n'était un baiser ardent, qui n'aurait pris fin que lorsqu'il se serait repus de chaque parcelle de sa peau, que ses lèvres auraient visité chacun des secrets de son corps. Aïlin frémit en l'imaginant, puis baissa un regard brûlant sur Clarisse. Il inspira légèrement, pour retenir la passion qui fourmillait dans le moindre de ses membres, puis fit courir sa main jusqu'à sa hanche, pour finalement attraper sa main. Il la baisa, sans retenir un sourire en coin, et se laissa aller contre le mur. Là il empoigna la jeune femme à bras le corps.


« Peut-être devrai-je vous convaincre, Miss McBrien... Cependant... il y a un léger détail que vous avez omis de mentionner, et qui change toute la situation. »

Un sourire enjôleur glissa sur les lèvres d'Aïlin, et son regard étincela. L'irlandais se pencha en douceur sur les lèvres de Clarisse, tandis que le plat de ses mains descendaient avec une lenteur exacerbée sur ses cuisses. Sa bouche effleura le front de la belle rousse et descendit, le long de l'arête de son nez, sur ses lèvres, sur son menton, puis dans son cou, sans s'y attarder cependant. Alors, il s'approcha de son oreille, où il se figea. Ses mains, pourtant, vagabondaient toujours, remontant ses cuisses pour saisir le galbe de ses fesses.


« King's Cross tout entier m'en est témoin. Je vous ai enlevé sur le quai de la gare, au vu et au su de tous... ce qui fait de vous non pas mon invitée, mais ma prisonnière. »


Ce fut à son tour de froisser le tissu que portait Clarisse, pliant et maltraitant entre ses doigts les pans de sa robe, tout en la forçant à reculer, peu à peu, jusqu'au canapé, où il la renversa. Au-dessus d'elle, sa bouche à quelques millimètres de sa bouche, il plongea dans ses grands yeux clairs, y cherchant l'étincelle qui l'autorisait à continuer, à lui exprimer son désir et son amour comme jamais, encore, il n'avait eu l'occasion de le faire. Presque allongé sur Clarisse, celle-ci ne pouvait rien ignorer du désir qu'elle avait su éveiller en lui. Il s'appuya encore un peu plus, brisant définitivement le peu d'écart qui demeurait entre leurs corps.

« Par chance... vous avez eu la charmante idée d'y consentir. Dans ce cas là, et ce cas-là uniquement, je veux bien accéder à votre requête, et user de tous mes arguments pour vous convaincre, Miss McBrien. »

Aïlin déposa un baiser fugace sur les lèvres de sa bien aimée, puis descendit dans son cou, sur ses épaules, sa poitrine, pinça la peau sous le tissu de sa robe alors qu'il descendait sur son ventre, n'épargnant pas son entrejambe qu'il effleura avec une infinie douceur. Il s'oubliait lui-même, tout au plaisir de la femme qu'il aimait, désireux de faire de leur première fois un moment que ni lui, ni elle n'oublieraient. Il ignorait si Clarisse avait déjà connu l'amour avec un autre avant lui, mais si tel était le cas, il était bien décidé à lui faire oublier tout ce qu'elle avait pu connaître jusqu'à ce soir. Sa bouche continua son chemin, glissant sensuellement le long de ses jambes jusqu'à ce que le lord se retrouve à genoux devant elle. Alors, seulement, il se recula légèrement et entreprit de délacer les chaussures de Clarisse, pour les ôter et les déposer un peu plus loin. Son regard se releva dans le sien, et il se redressa en faisant rouler sous ses doigts le tissu de sa robe, jusqu'à l'en défaire complètement. Le parfum de sa peau l'assaillit alors qu'il enfouissait son visage tout contre son ventre, et refermait ses bras autour de ses hanches pour l'attirer contre ses lèvres ouvertes, prêtes à se repaître d'elle jusqu'à ce moment où son plaisir deviendrait intolérable, où elle s'abandonnerait complètement à lui.
Revenir en haut Aller en bas
  • Contenu sponsorisé
MessageSujet: Re: Who you are [Clarisse] [1999 - 2000]   Who you are [Clarisse] [1999 - 2000] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le Miroir du Riséd :: Hors-Jeu :: Archives :: 1999-2000-