* Titre de ta nouvelle : The New Avenger
* Présentation de l'histoire Fan Fiction The Avengers tournant autour de Spider Man et de son homonyme féminin Spider Girl. Ma Spider Girl n'est pas la fille de Peter Parker ou autre adaptation, c'est une demoiselle que j'ai rencontré en rêve (mon amour! Je t'ai vu au beau milieux d'un rêveuh!)
* Protagonistes : Connu des Avengers, pour l'instant, répondent à l'appel: Spider Man (forcément!) Iron Man, Captain America, Aurora et Iron Fist (d'autre apparaîtront certainement)
* Catégorie : Fan fiction
* Genre : Action/Drama/Romance
* Nombre de chapitres : Inconnu pour l'instant
* Complet : Non

Remarque:
-Les dialogues seront en couleur, mais seulement pour les personnages importants. Les personnes qui ne font qu'un passage éclair n'auront pas de couleur.
- Le Spider Man de cette histoire est un mixte des deux versions du film. Donc, ici il produit sa toile lui même et n'a pas besoin de recharges. Il crée également ses petits mécanismes, amoureux de nouvelle technologie oblige!

Chapitre premier.


Les States, quel européen digne de ce nom n'a jamais rêvé d'y aller au moins une journée?
Il y en a qui on la chance d'y aller pour les vacances, d'autre qui on réussi à obtenir un passeport travail et ainsi partent pour l'aventure et pour découvrir le « rêve américain ». C'est le cas de cette jeune femme de 20 ans prenant sa douche, le lendemain matin de son arrivé au USA. Le matin, pour elle, ça démarre tout doucement. Tellement, que la plus part du temps, elle est obligée de se laver les dents en même temps que de prendre sa douche. Gain de temps et possibilité de flemmarder sous l'eau chaude plus longtemps. Une fois propre et l'eau coupée, elle attrape la serviette posée sur le haut de la porte de douche, s'essuie et ensuite sort de la cabine. Elle jette un coup d'œil à son reflet et y voit une jeune femme blonde cendré. Oui, car elle n'est pas totalement blonde, ni complètement brune. Il y a une nuance, il faut la respecter! Ses cheveux sont attachés en chignon vite fait, et quelques mèches sont mouillées. Bon! Pas le temps de trop s'admirer, il faut se dépêcher. Une fois qu'elle se juge assez séchée, elle attrape ses sous-vêtements et les enfiles. Maintenant, elle est assez vêtue pour prendre le temps de se coiffer et se maquiller. Rien de bien provoquant ou voyant. Juste un trait blanc de crayon sur les yeux, une pointe de rouge à lèvre discret et le tour est joué. Une fois habillée, la demoiselle chopa une viennoiserie, attrapa son sac et sortit de son appartement.

Encore une fois, elle fut éblouie par la immensité des immeubles américains. Elle soupira avant de s'élancer dans la foule compacte. Elle réussit à se faufiler parmi les personnes rassemblées qui regardaient toutes le ciel en pointant du doigts quelque chose qui devait se trouver au dessus de leur tête. Elle entendit un bruit de moteur, surement un petit avion qui venait de passer, puis un cris d'homme lançant un « wouuhou! ». Il devait surement avoir un groupe d'acrobate dans le coin. Mais, elle n'avait pas le temps de s'y intéresser. Elle avait bien trop traîné sous la douche pour pouvoir s'attarder dans la rue.

Enfin, elle arriva devant le bâtiment du Daily Bugle où elle devait passer un entretient d'embauche. C'est principalement grâce à cette possibilité d'emploi qu'elle avait obtenu son passeport sans trop de difficulté. Un poste de rédactrice web, avec la possibilité de toucher au code source du site web du quotidien. Le rêve absolu! Il lui fallait ce poste! Elle enfourna le reste de son croissant au beurre dans sa bouche de manière déterminé et entra dans le bâtiment. Tout en elle transpirait la confiance en soi et la volonté de vaincre. Bien gentiment, on la dirigea vers la salle d'attente pour l'entretien. Plusieurs femmes étaient déjà présentes et deux hommes. Tous bien habillés et stressés. Ce détail la mis encore plus en confiance. Généralement, c'était ceux qui semblaient le plus à l'aise qui étaient pris. Après avoir saluer les personnes présentes, dans un assez bon anglais, elle s'installa à une chaise libre et commença à patienter en observant les employés qui couraient d'un point à un autre. On se serait cru dans une fourmilière. Cette comparaison la fit sourire. Soudain, elle sursauta en entendant sa voisine crier. Non pas crier, hurler. Elle hurlait tout en montrant du doigt quelque chose part terre. Les autres femmes virent, elles aussi, la chose et se mirent à crier à leur tour. Toutes, à par la jeune demoiselle et les hommes, se mirent debout sur leur chaise. La jeune jeune fille regarda dans la direction indiquée et vit ce qui les effrayait tant. Une araignée. Une belle araignée de la largeur de sa paume de main. Tout en douceur, elle se leva et alla s'accroupir à la bonne distance de l'arachnide. Elle la regarda fascinée avant de tendre la main pour que la bête puisse y monter. La danse de ses pattes la chatouillait. Elle l'approcha à hauteur de son regard et admira ses pattes élancées.

-Tuez la! Supplièrent les Effrayées.

La jeune fille les regarda, surprise. Tuer cette magnifique araignée? Elles n'y pensaient tout de même pas? Elle reporta son attention vers sa protégée et soupira. Non, se serai pas bien. Elle avait autant le droit de vivre que les autres.

Elle se leva, sous les regards des personnes présentes, et se dirigea vers la fenêtre. L'ouvrit et laissa l'araignée descendre pour s'accrocher aux vitres lisses et se sauver.

-Va ma Belle. Ne reviens pas, tu n'auras pas une seconde chance, murmura la jeune fille.

Sans plus de discourt, elle referma la fenêtre et retourna s'assoir. Les hommes la regardèrent avec un sourire amusé et les femmes avec suspicion. Qui était cette femme qui n'avait pas peur des araignées et semblait les admirer?

La suite se passa sans mésaventure arachnéenne. L'un après l'autre, les candidats entraient dans le bureau où se passait les entretiens. Enfin, se fut son tour.

-Ever Leen?

La demoiselle se leva souriante et entra dans la salle d'entretiens.







-Regardez! C'est Spider Man!
-Et Iron Man!

Dans les rues de New York, les enfants étaient dans tout leur états, les Avengers étaient de sortis. Pas pour une parade, comme s'amusait à faire Tony Stark, mais pour arrêter une bande de braqueurs échappés de prison. Une équipe avait été envoyée sur place, elle était composée de Spider Man, Iron Man, Captain América, Aurora et Iron Fist. La plus part étaient au sol et se frayaient un chemin parmi la foule. Ils étaient en constante communication les un avec les autres grâce à un gadget de la filière Stark. Grâce à cela, ils pouvaientse coordonner au moindre changement de direction des malfaiteurs. Actuellement, ils étaient occupés de les encercler. Tout se passait pour le mieux, ce qui était assez étonnant.

-Ça y est, on les a! Commenta Tony Stark, au prochain tournant on les cueille. Tous le monde est en place?

Après avoir obtenu la confirmation des positions des autres Avengers, l'homme de métal poussa son armure à la vitesse maximum. En un rien de temps, il arriva au point de rendez-vous où les autres le rejoignirent quelques microsecondes après, ainsi que les voleurs pris par surprise. Étant donné que ces derniers étaient des malfaiteurs normaux, le combat ne dura pas longtemps. Maitrisés par Captain et attachés, ensemble, par une superbe toile de Spider Man, l'équipe des vengeurs ne mirent pas longtemps à attendre l'arrivée de la police suivie de près par les médias. De l'équipe, tous partirent pour éviter la horde de journaliste, tous sauf Iron Man et Captain America qui se chargèrent de combler les questions inévitables. Aurora et Iron Fist retournèrent directement au Q.G tandis que l'homme araignée se promena entre les immeubles pour récupérer ses appareils photos, avant de rentrer à son minuscule appartement et de développer ses photos pour pouvoir les apporter au boulot le lendemain. D'ailleurs quand on parle de boulot... Il arrivait juste à temps pour recevoir l'appel de M. Jameson.

-Parker! Ce n'est pas trop tôt! Est-ce que je vous paie pour regarder aux alouettes?!
-Non, bien sûr que non, M. Jameson, répondit Peter tout en retirant son costume.
-Il y a eu un rassemblement des Avengers à l'instant, j'espère que vous étiez sur les lieux.
-Évidement.
-Parfait! Je veux les photos à la première heure demain matin, et soyez à l'heure! Il va falloir que vous rencontriez le nouveau rédacteur!

Ce fut sur cette dernière phrase que le directeur du Daily Bugle mit fin à la conversation. Le jeune homme envoya son portable atterrir sur le matelas mou de son lit et entreprit de mettre une tenue plus adéquate au développement des photos prisent durant l'affrontement. Comme d'habitude, il y avait peu de photos floue, mais comment faisait-il pour avoir des clichés d'aussi bonne qualité, à la bonne seconde tout en étant dans le feu de l'action et que ses appareils étaient tous accrochés à une toile dans New York?

Durant la sélection des photos, Peter repensait à la dernière phrase dite par son patron. Il avait entendu parler de cette appel d'offre pour un rédacteur. S'il se souvenait bien, les sélections avaient dû se passer aujourd'hui. Mais pourquoi devait-il rencontrer cette personne? Il était photographe, pas rédacteur, alors pourquoi devait-il le rencontrer? Connaissant Monsieur Jameson, il serait étonnant qu'il y ai un cocktail de bienvenu.

Quelque heure plus tard, Peter rangea ses photos dans une chemise de transport. Elles étaient prêtes pour l'inspection de demain matin et il n'était que 22heure. Satisfait, il se laissa tomber sur son matelas juste au moment où il reçu un nouvel appel. Et cette fois, la sonnerie l'informa qu'il s'agissait de Stark.

-Peter, désolé de te déranger. On a un petit délit dans le centre. Vu que tu es tout près, tu peux venir?
-J'arrive.

En peu de temps qu'il faut pour le dire, le jeune homme sauta par sa fenêtre et déjà en costume, prêt à en découdre. Il ne lui fallut que peu de temps pour arriver sur les lieux. Il y avait déjà quelqu'un qui s'occupait des bandits et ce n'était pas Iron Man. Spider Man se percha sur le haut d'un immeuble et observa l'affrontement. Trois hommes venaient de cambrioler une petite épicerie, deux d'entre eux étaient emprisonnés dans une toile d'ar... Une toile d'araignée semblable à celles qu'il tissait! Le troisième homme était soulevé de terre par une fine silhouette dans une combinaison noire faite de vieux vêtements.

Toujours sous le choc, il entendit le bruit de l'armure de Tony approcher et aussi l'appel qu'il lui envoya.

-Spidey, tu es en place? Tu t'en sors? Demanda-t-il ironiquement
-Euh, oui, je suis là, mais... Comment dire...
Il ne fallut pas longtemps pour que Tony Stark arrive sur place et de constater l'étonnante scène devant eux.

-Tiens donc. Tu ne m'avais pas dis que tu savais te dédoubler.
-Je l'ignorais aussi...
-En tout cas, c'est bien gentil de nous mâcher le travail, mais il serai temps de laisser les professionnels s'en charger mademoiselle! Lança-t-il à la silhouette

Sur le coup, Spider Man allait lui demander comment il pouvait savoir qu'il s'agissait d'une femme. Mais en se retournant vers la mystérieuse silhouette, il remarqua une tignasse de cheveux blonds et des courbes bien féminine. L'étrange apparition sursauta et pris la fuite grâce à des câbles identiques au siens. Sans prendre la peine d'aider Iron Man (à faire quoi d'ailleurs?) il partit à la suite de son double. Il n'eut pas trop de mal à la suivre, elle s'arrêta sur le toit d'un immeuble et s'apprêtait à retirer sa cagoule mais s'arrêta quand Peter atterrit derrière elle. Tout deux en position araignée, se dévisageant. Enfin, ça se remarquait plus chez elle, car on voyait ses yeux. De magnifique yeux bleu turquoise, pareils à deux pierres précieuses.

Le silence dura entre les deux araignées, mais ne fut nullement gênant. Il aidait à la découverte de son soi opposé. Étonnant pour eux deux.

Enfin, Spider Man osa parler le premier.

-Qui es-tu?

Il n'eut pas, tout de suite, une réponse. Mais cela ne l'ennuyait pas. Il voyait son interlocutrice le dévisager et le détailler. Enfin, elle s'autorisa à parler.

-La même chose que toi, j'imagine.

Elle avait un accent. Mais lequel? Il se rapprocha d'un pas, en douceur pour ne pas l'effrayer.

-Tu croyais pouvoir t'occuper de tout les malfrats de la ville toute seule? Pourquoi ne pas avoir tenter de contacter les Avengers?
-Les quoi?

Nouveau silence.

-Les Avengers. L'Élite des Super-héros, fini par répondre Spider Man
-Je... Je n'en ai jamais entendu parler, avoua la demoiselle gênée
-Voilà qui est curieux. D'où viens-tu pour ne pas avoir connaissance de notre existence?
-D'un trou paumé d'Europe...

Soudain, elle se remit sur la défensive et ne mit pas longtemps à partir. Ce ne fut que quelque seconde plus tard, que l'homme araignée comprit ce qui l'avait fait fuir: Iron Man. Tony Stark était de retour. Le Tisseur de toile se redressa pour accueillir son partenaire qui atterrissait.

-Alors, l'araignée? Tu es arrivé à rattraper l'insecte?

Bon, techniquement les araignées de sont pas de la famille des insectes. Mais le moment n'était pas choisi pour corriger cette erreur. Spider Man entreprit donc d'informer l'homme de métal de ce qu'il avait appris. C'est à dire, pas grand chose.

-Tu ne lui a pas fait bonne impression, Tony, se moqua Peter
-Il semblerai. Dommage, j'aurai bien aimé avoir cette charmante arachnide sous mon bras pour la présenter au S.H.I.E.L.D. Bon, nos voleurs sont en route vers la prison, je te laisse tranquille pour la nuit. A bientôt Peter.

Et il s'en alla. Spider Man resta un moment seul sur le toit à regarder la direction que son homonyme avait prise. Il était tenté de la pister et d'avoir une chance de la retrouver. Mais maintenant, allez savoir où elle était. Avait-il, seulement, une chance de la recroiser dans New York?




A quelque immeuble de là, la nouvelle araignée était accrochée par les pieds et une main à la parois d'un immeuble vitré. Ses cheveux blonds flottaient librement, car la cagoule se trouvait dans l'autre main. La jeune femme épiait Spider Man. Elle avait l'espoir de le voir s'élancer à sa recherche. Même si elle savait qu'il n'en ferait rien car dans la même situation, elle n'aurait pas tentée de retrouver une personne qui devait normalement être à des kilomètres.

C'est un peu déçue, mais pas étonnée, qu'elle le vit partir dans une autre direction. C'est seulement après qu'elle partit, elle aussi, pour son nid.

Chapitre deux


Peter Parker arriva devant l'immeuble du Daily Bugle à l'heure, pour une fois. Il s'étonnait lui même. Pour une fois, il n'y avait pas eu d'alerte surprise qui demandait sa participation en tant que Spider Man. Tant mieux, au moins il n'aurait pas à trouver une énième excuse pour son retard.

Saluant les visages connus, il se dirigea vers le bureau vitré de M. Jameson. Ce dernier n'était pas seul, il y avait une demoiselle assise devant le bureau. Timidement, il toqua à la porte vitré après avoir saluer la secrétaire. Quand, il daigna remarquer sa présence, le directeur lui fit signe d'entrer. Peter trouva surprenant qu'il n'y ai pas de va et vient dans ce bureau, ce matin.

-Parker! Le salua M. Jameson, vous tombez à pique! Voici Ever Leen, notre nouvelle rédactrice!

Ah! Voici donc cette fameuse personne qu'il devait rencontrer pour une obscure raison. Il sourit à la personne. Son cœur rata un battement en rencontrant les yeux turquoises de la femme. Serai-t-il possible que... Ou alors, c'était juste une coïncidence?

-Asseyez-vous Parker! Je n'ai pas toute la journée. Montrez-moi ces photos.

D'un pas mal assuré et ne lâchant pas la demoiselle des yeux – qui ne le quittait pas du regard non plus – il s'approcha du bureau et tendit l'enveloppe à son patron. Il attrapa le dossier du fauteuil libre, le recula et s'assit. Après avoir avaler sa salive, il tendit sa main à la demoiselle qui la lui serra en retour avec un immense sourire.

-Pas trop mal, vos photos Parker... Parker! Vous m'écoutez?! Toujours dans la lune, bon sang! Je sais que mademoiselle est charmante mais ce n'est pas pour la reluquer que je vous paie! Bon! Revenons aux choses sérieuses. Miss Leen va travailler pour nous en tant que rédactrice, mais aussi en tant que master web. Il s'est avéré qu'elle connaissait plutôt bien les langages de programmation et notre image sur le web à besoin d'entretien. C'est donc pour cette raison que vous allez travailler en étroite collaboration! Je veux vos meilleures photos sur notre site! Allez! Au travail! Et n'oubliez pas de prendre des photos du parasite!

Le « parasite » sortit du bureau en même temps que la nouvelle employée. La secrétaire de M. Jameson les conduisit au nouveau bureau de Mlle Leen. C'était une pièce vitré translucide complètement aménagée pour une seule personne mais qui pouvait en accueillir trois. Et les deux jeunes gens se retrouvèrent seuls à se dévisager l'un l'autre. Finalement, ce fut elle décida de se présenter.

-Bonjour, je m'appelle Ever Leen. J'ai 22 ans, et toi, c'est?

Un accent. Identique à celui qu'il avait entendu hier.

-Peter Parker, j'ai 23 ans. Enchanté. Tu as un accent particulier, tu viens d'où?
-Parker! Les Avengers sont de sortis! Allez, tout de suite, me prendre des photos! Lança M. Jameson, entré en irruption dans le bureau.

La jeune femme n'eut pas le temps de répondre que le photographe officiel de l'homme araignée dut partir en toute vitesse. Peter était presque certain d'avoir retrouvé la jeune fille araignée de la soirée précédente. Et encore une fois, il avait été coupé au moment d'en savoir plus sur elle. Il était presque prés à jurer que c'était elle. Mais en même temps, la retrouver sur son lieu de travail était trop beau. Il décida de ne pas prendre de décision hâtive. Une fois dans la rue, il prit le temps de vérifier son portable. Si les Avengers étaient de sortit, Spider Man aurait été avertit. Non, il n'y avait rien. Pas d'appels, pas de messages. Peter se rendit tout de même à l'endroit indiquer par le directeur. Il se retrouva devant la tour Stark où s'étaient réunis toutes la presse et des dirigeants d'autre compagnie. Peter sourit, un seul Avengers était de sortit et c'était Tony qui présentait un nouveau gadget.

Durant le discours d'Iron Man, sans son armure, Peter se rendit compte que la tour Stark n'était pas si loin de l'endroit où il avait échangé quelques mots avec son homonyme. Laissant les photos de côté pour un moment, il se laissa aller à se demander où était cette femme et si c'était bien celle qui était devenue sa nouvelle collègue.



La décision n'avait pas été longue à prendre. Le soir même, Peter enfila son costume de Spider Man et partit à la recherche de la nouvelle araignée. Avec un peu de chance, il la retrouverait à un coin de rue à appréhender les petits délinquants. Et ce fut le cas, enfin presque. Il la rencontra bien à un coin de rue, mais sans délinquants à arrêter. Tout deux accrochés, à un immeuble, à se regarder longtemps, s'observer, s'évaluer. Puis, sans prévenir, elle se lança au bout d'un fil et partit vers un autre immeuble où elle se retourna pour voir s'il la suivrait. Ce qu'il fit et au moment où il arrivait à sa hauteur, elle partit dans une autre direction. L'homme araignée la regarda, interloqué. Pourquoi faisait-elle ça? Après une minute d'immobilité, il se relança et elle repartit sur l'immeuble suivant. Ce fut à ce moment qu'il comprit, c'était une invitation à danser. Et c'est bien ce que pensaient deux sentinelles au sommet d'un toit en les voyant tourner et slalomer entre les immeubles. Les phares des voitures accentuaient cette impression de danse de couple.

-A votre avis, lequel des deux est la proie?
-On n'est pas là pour ça, Roger.


De leur côté, les araignées continuaient leur ballet aérien. Après avoir tourné autour des immeubles aux bouts d'un câble de toile, la jeune araignée se posa sur la façade d'un immeuble et s'y mit droite à la perpendiculaire défiant toute attraction terrestre. Son homonyme ne tarda pas à la rejoindre et de faire un pas vers elle. Seulement, elle recula d'un pas. Déconcerté, il resta immobile avant de retenter une approche mais elle reculait systématiquement du même nombre de pas. Elle le narguait ou elle voulait voir jusqu'où allait leur similitude? En tout cas, une fois arrivée au bord elle lança encore un fil de soie pour repartir dans une avenue, bientôt suivit par Spider Man qui commençait à se lasser de ce petit jeu.

La demoiselle continuait de se balancer avec espièglerie sur une ligne droite. Elle tourna la tête pour voir où en était son double masculin et fut déconcertée en remarquant qu'il n'était plus derrière elle. Deux secondes plus tard, elle fut désorientée en étant déviée de sa trajectoire par des bras qui l'entouraient et la projetaient contre les vitres d'une building. C'était lui. Il avait fait un détour pour la rattraper.

-Ca suffit maintenant, souffla-t-il à son oreille


-Ouh! Ca devient chaud!
-Roger! Arrêtez maintenant, ce n'est pas le moment!


La jeune araignée était paralysée, non pas par le corps de Spider Man contre elle, mais bien par son souffle. Il y avait pourtant, entre eux deux, deux masques qui séparaient leur visage. Mais, étrangement, l'entendre -et partiellement le sentir- la bloquait. Elle n'osait plus bouger. D'aussi prêt, elle se rendait compte que la partie des yeux du masque de son vis-à-vis n'étaient pas entièrement opaque – encore heureux – ils laissaient entrevoir une partie de ses yeux. Mais pas assez pour savoir de quel couleur ils étaient.

-On a à parler, si tu veux bien, dit-il au bout d'un moment.

Pour toute réponse, la jeune femme hocha la tête. Suite à cela, le Tisseur se mit de côté pour lui permettre de se dégager. Une fois qu'elle fut accrocher de son côté au building, ils montèrent tout deux vers le toits. Quand ils furent assis au bord, Spider Man et son homonyme féminin restèrent silencieux à observer la ville. Dans ces moment, on aimerait dire que seule le bruit des oiseaux perturbait la sérénité de l'instant, mais en ville c'est un rien plus difficile. Au lieu des représailles de pies, nous avons des klaxons. Finalement, l'homme araignée reposa sa toute première question.

-Qui es-tu?

La demoiselle pencha la tête légèrement de côté avant de répondre:

- Qui? « Qui » n'est autre que la forme qui résulte de la fonction de « qu'est-ce-que » et ce que je suis est une femme sous un masque.
-Ca, je le vois... Mais attends, ce n'est pas tiré d'un film ça?
-Bien vu. « V pour Vendetta ». Puis-je poursuivre le dialogue?
-Je t'en prie.
-Bien..., la demoiselle se racla la gorge avant de reprendre la tirade, De toute évidence. Je ne mets pas en doute ton sens de l'observation, je ne fait que mettre en exergue le paradoxe qui est de demander à une femme masquée qui elle est.

Spider Man ricana pendant quelque seconde avant de demander si elle allait également poursuivre dans la tirade de v.

-Je ne connais pas encore ce passage par cœur, malheureusement.
-Dois-je tout de même t'appeler V?
-Je ne pense pas que ce choix soit judicieux. C'est déjà pris. Comment t'appelle-t-on?
-Spider Man...
-Alors, permets-moi de me nommer Spider Girl. Après tout, nous avons les mêmes dons.
-En parlant de don, tu pensais réellement être la seule à en avoir?

Spider Girl resta un moment silencieuse. On n'entendait plus que les bruits de la ville en contre-bas.

-Quand tu as eu les tiens, tu savais qu'il y en avait d'autre?
-Non. Je savais juste que le PDG des industries Stark avait une armure spécial qui faisait de lui un super-héros. J'avais entendu parler de Captain America durant mes cours d'histoire. Mais jamais je ne me serai douter qu'il y avait d'autre gens incroyable comme Iron First, Withe Tiger et tout les autres.
-Nous sommes tellement que cela? S'étonna-t-elle
-Oh oui! Il y a ceux, comme moi, qui on eu leur don par après du à un évènement extérieur. Et il y a ceux qui les ont reçu dés la naissance, comme...
-Comme moi.
-Raison de plus pour rejoindre le S.H.I.E.L.D

Les deux araignées se retournèrent en même temps pour voir une silhouette vêtue d'un long manteau. L'homme araignée le reconnu directement pour « travailler » pour lui. Nick Fury. Seulement, il n'était pas seul, un homme en fauteuil roulant le suivait, lui aussi il l'avait déjà rencontrer, le professeur Charles Xavier. La Spider Girl se leva prête à se défendre, son homonyme masculin vient directement la calmer.

-Tout doux, ce ne sont pas des criminels, ils... tu vas bien?

La jeune femme dévisageait le professeur X, elle tremblait.

-Je... Je ne suis pas seule?

Elle semblait parler seule à première vue, mais connaissant l'homme présent, l'araignée comprenait bien qu'il utilisait son don pour la mettre en confiance.

Il ne fallut pas longtemps pour qu'elle tombe à genoux, toujours tremblotante, et presque en sanglot.

-Maintenant, si vous le voulez bien, nous continuerons cette conversation dans l'héliporteur. Vous y voyez un inconvénient Fury?
-Aucun, je préfère même.