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 I'm the shadow of the man I used to be (pv Thomas Herz) [TERMINE]
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  • Alan Desoya
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MessageSujet: I'm the shadow of the man I used to be (pv Thomas Herz) [TERMINE]   I'm the shadow of the man I used to be (pv Thomas Herz) [TERMINE] EmptyLun 10 Sep - 19:21:56

Mai 2000. Vous allez finir par le comprendre à la longue, il détestait ce mois. Il revenait de l'hôpital, du moins il y avait été la veille. Moment épique qui s'est soldé par une rencontre avec une étudiante ancienne de Poudlard, très... animée comme discussion dirons nous ! Mais elle s'était révélée pas trop désagréable et ils s'en étaient sortis en assez bons termes, comme des collègues étudiants ou plutôt des membres de cette communauté des anciens de Poudlard de cette génération maudite et perdue. Et il s'ennuyait à mourir depuis. Pourquoi ?

Enfermé dans sa chambre à l'étage de la petite maison résidentielle proche des quais de l'ancienne ville portuaire de Chatham, près de l'ancien port et musée naval, il entendait son père écouter la télévision en bas. Encore une de ces séries à la noix ou à l'eau de rose ... qu'est ce que ce serait cette fois ? "Plus belle la vie ?" "Coup de foudre sous les tropiques ?" Ou quelle niaiserie de ce genre ? Alan des fois descendait quand son père regardait des documentaires du genre E=MC2 ou des reportages intéressants, mais cela était fort rare. Surtout depuis que les disputes s'enchaînaient les unes après les autres avec son père, et impossible d'aller chercher asile chez sa mère, qui recevait de la famille moldue persuadée qu'il travaillait encore à l'université de médecine moldue de Londres, qui elle n'était pas fermée, donc comment justifier sa présence à Brighton ? Impossible. Et le doc lui avait interdit la moto et trop de marche intensive le temps qu'il aurait besoin du pansement à sa jambe gauche, brûlée par le pot d'échappement de sa propre moto suite à un accident de voiture la veille. Donc pas de sport possible, pas de footing, c'était la mort totale ! Il était tant irascible du contre-coup de l'affaire avec Lynn que d'inactivité, et paradoxalement ses amis lui manquaient autant qu'il n'avait pas du tout envie de les voir ou de les contacter, en démontrait le large tas de lettres qu'il n'avait pas ouvert depuis quatre jours, sa boîte vocale et messageries pleines à rabort de messages non consultés. A la fin, très las, il avait installé sur son téléphone portable un petit programme qui déportait automatiquement les appels de certains contacts droit vers sa messagerie vocale sans la moindre sonnerie. Mode déprimé asocial, ON.

Avachi dans son lit une place de sa petite chambre, il l'observait d'un oeil morne, triste et ennuyé. Les murs étaient plutôt vierges, hormis quelques posters mobiles de Quidditch, des photos souvenirs des temps à l'UMA dont la plupart étaient faites par son meilleur ami masculin Tomas Herz. La chambre était blanche, avec du parquet au sol, un parquet plutôt de couleur claire, assez ancien, juste assez lumineuse, et surtout en bazar organisé. Les feuillets de recherche en potions traînaient ici et là, tenant compagnie à d'imposant manuels de potion très avancées et de biologie, son balai délaissé dans un coin, avec ses affaires de Quidditch de Poudlard. Son bureau, occupant une grande part de sa chambre en dehors des deux bibliothèques, avait un petit espace de travail, où était rangé son ordinateur portable, et reposant un qu'il devait réparer, débuguer et reprogrammer, son passe-temps en attendant. La magie lui manquait sacrément quand même, et quand il fut sûr d'être seul, il s'y exerçait simplement dans sa chambre, quand il avait la tête à cela... une télévision poussiéreuse restait inactive, avec une petite chaîne audio silencieuse, une console de jeux vidéos assez ancienne, des manettes, des dvds, des jeux...

Il soupira avant de détourner la tête de la fenêtre, ennuyé. Rien à faire à Chatham, mais rien envie de faire non plus. Rien envie de penser, rien envie de déduire, rien envie de tout... pas envie de parler, pas envie de dormir... et trop d'énergie à consommer sans pouvoir le faire. Furieux, il était toujours, et préférait à l'instar de la bête blessée s'isoler pour lécher ses plaies en espérant qu'elles guérissent toutes seules, qu'elles fussent de coeur ou physiques. Il portait un pantacour bleu marine d'été, ainsi qu'un tee-shirt blanc tout simple, délavé et ancien, ses cheveux maintenant courts n'étaient pas du tout coiffés, en épis complets. Pas envie de se bouger... l'amulette de Lynn restait abandonnée dans un des tiroirs mal fermés de son bureau, la lanière de cuir dépassait. La pochette à dessin restait délaissée ailleurs, son téléphone portable abandonné ailleurs. Sa fenêtre ouverte laissait filer doucement l'odeur du bord de mer, étrangement apaisante derrière le bruit des rues. Cela faisait du bien à sa gueule de bois, soit dit en passant... la veille, en sortant de Sainte Mangouste, il avait été faire un détour pour rendre visite à la tombe de son meilleur ami, dans un cimetière alors déserté, un peu pompette certes. Lui parler de tout et de rien surtout, sachant très bien que le marbre froid ne lui répondrait pas. Comme un idiot... comme l'idiot qu'il était... un idiot incapable, un idiot qui avait dû forcément rater quelque chose, un idiot incapable...


"Mon grand, je vais faire des courses en ville. Tu ne veux pas sortir ? On pourrait aller se prendre un verre quelque part, tous les deux, cela fait longtemps que..."

Cette voix bourrue. Son père. Il soupira profondément, daignant à peine redresser la tête alors que par magie il entrouvit sa propre porte pour répondre sans avoir à hurler non plus :

- Pas envie. Merci quand même. Plus tard peut-être.

Un son de mécontentement, alors que des pas pesants se faisaient entendre sur le bois grinçant de l'escalier menant à l'étage. Pas lourds, difficiles. Agacés aussi. Dérangeants. Sur le parquet ensuite, en approche rapide. La porte qui claque, faisant grimacer l'étudiant qui se redressa avec sa tête des mauvais jours tandis que monsieur Desoya insistait :

"Va prendre l'air. Rester enfermé ici ne t'aideras pas. Je ne sais pas ce qui ne va pas avec toi, puisque tu ne veux rien me dire, mais c'est pas en te morfondant comme une larve que les choses changeront..."

- Je sais, mais pas envie quand même. Merci du souci, papa, mais t'en fais pas. Perds pas de temps, tu comprendrais pas...

"Et après c'est toi qui me hurle dessus pour que je fasse attention à moi, tu voudrais que je te laisses dans cet état déplorable sans rien faire ? Non ! Alan, je suis ton père, et en tant que tel..."

- Et moi je suis apprenti médecin, et en tant que tel, j'insiste pour que tu arrêtes la clope immédiatement et que tu réduises ta consommation de boisson. On ne t'as jamais dis que les docs sont les pires patients ? Laisse moi tranquille. I'll be fine alone.

Bien entendu, comme prévu, cela termina mal, en dispute assez violente qui résulta à ce que son père hors de lui claque la porte de la maison, la laissant silencieuse avec un étudiant déprimé à l'intérieur. Ne rien faire, dormir sans réussir à le faire. Pitoyable. Précisément, s'il refusait de voir Lavande ou Tomas, c'était parce qu'il ne voulait pas qu'ils le voient en cet état et puissent se risquer à être victime de sa colère déraisonnée et explosive. Il était inquiet pour son père, mais cela se terminait en hurlements. Il avait envie d'aide, mais il refusait tout net la moindre proposition. Il se redressa tant bien que mal, ayant mal à la tête et à la jambe, et se traîna jusqu'à son bureau, à inspecter les programmes mères de son client mécanique pour la énième fois. Sans grande conviction. C'est alors que...

(HJ je te laisse poursuivre ^^ J'espère que cela te va, sinon MP ^^ Pour le caractère de son père, je l'ai pas mal dessiné dans mes fics, si cela peut t'aider ^^)


Dernière édition par Alan Desoya le Mar 20 Nov - 13:48:00, édité 2 fois
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  • Tomas Herz
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MessageSujet: Re: I'm the shadow of the man I used to be (pv Thomas Herz) [TERMINE]   I'm the shadow of the man I used to be (pv Thomas Herz) [TERMINE] EmptyLun 10 Sep - 21:04:13

[HJ: ... Uh uh uh!! XD]

Quatre jours! Quatre pu**** de jours que ce fainéant ne daignait pas répondre au nombreux hiboux et appel qu'il lui envoyait. Mais qu'est-ce-qu'il foutait encore celui-là?! Il avait intérêt à avoir une bonne excuse à lui donner pour éviter de se faire botter le derrière. Et oui, le jeune allemand est d'humeur meurtrière. Bien moins grave que la fureur dans laquelle était Lavande. Oh oui! La blonde avait déjà acheter la fameuse enveloppe rouge que les jeunes collégiens redoutent tant voir arriver à leur du courrier. Une magnifique beuglante prête à l'emploi qui attendait d'être timbrée. La lettre était déjà prête et n'avait pas été envoyée grâce à l'intervention de Tomas. Ce dernier avait convaincu l'anglaise d'attendre encore un peu. Il allait se charger du phénomène de foire lui-même et si seulement il n'arrivait pas à le faire sortir de son trou, là, elle pourrait envoyé le fauve.

Le voici devant la maison du père Desoya. Tomas avait eu l'occasion de parler un peu avec ce dernier qui n'était pas faché de voir un ami de son fils débouler pour lui remonter les bretelles. « Bon courage » avait lancé ce dernier avant de partir vers la ville. Il n'en manquait pas de courage et de rage non plus d'ailleurs. Monsieur desoya aillant laisser la porte ouverte, il fut plus simple (et légal) d'entrer dans le foyer et de monter quatre à quatre les marches de l'escalier en faisaint le plus de bruit possible. Autant prévenir du danger, non?

Arrivé dans la chambre du jeune homme, Tomas mis qu'une seconde à se rendre compte du bordel ambiant. Pas normal connaissant Alan. Bon, il n'était pas un model d'ordre et de méticulosité au niveau du rangement, mais là ça puait le laisser-aller. De quoi remonter encore un peu le visiteur. Il s'avança vers le lit du « malade » platrer et planta son regard de miel dans celui de son ami. Habituellement, les yeux de Tomas offrait toute sa gaieté et sa joie de vivre. Aujourd'hui, la météo annonçait plutôt un orage.


- Et alors?

Telle fut sa première phrase. Même pas un bonjour.


-Et alors?! Qu'as-tu à dire pour ta défense?! Vier Tage ohne Nachrichten! Vier! Sie wissen in welchem ​​Zustand ist Lavande?!

Oui, dans un tel état, Alan aillait devoir manger de l'allemand.


- Und ich? Sie sehen, in welchem ​​Zustand ich bin? Sie wissen? Und das alles wofür? Für diese? Dit-il en montrant la jambe d'Alan
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  • Alan Desoya
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MessageSujet: Re: I'm the shadow of the man I used to be (pv Thomas Herz) [TERMINE]   I'm the shadow of the man I used to be (pv Thomas Herz) [TERMINE] EmptyLun 10 Sep - 23:10:11

Le programme mère ne semblait pourtant avoir aucun problème, avoir qu'il avait contrôlé le moindre fichier, le moindre pixel, le moindre code binaire sans rien trouver d'anormal et l'ordinateur ne marchait pas mieux. Damn it ! Tout semblait vouloir aller contre lui ces derniers temps. D'un geste furieux il frappa du poing son bureau, d'une frustration à la fois contre tout et tous, mais aussi contre lui-même. Tout lui glissait entre les mains, entre les doigts, que ce soit Lynn ou même ses passions. Lui qui avait échappé à plus d'un accident de voiture avec sa prudence et sa maîtrise du guidon s'était fait fauché au pire des moments. En voulant aider son père, il ne faisait qu'aggraver la situation... soupirant, il relâcha un temps la souris pour laisser son regard se perdre sur l'écran noir tacheté de chiffres blancs sur un fond noir d'une fenêtre, le marqueur de la souris laissé au repos, en suspension, en suspens. La barre blanche clignotait doucement, comme pour l'inviter à poursuivre le programme qu'il était en train de rentrer. Même l'informatique, matière des plus logiques qu'il soit, refusait de se plier à ses propres règles pour une fois ! Il murmura avec un dépit bien sincère :

- Someone, please, take me out of that bad dream...

Il imaginait fort bien la fureur de ses meilleurs amis, à vrai dire il était étonné de n'avoir eu encore aucune beuglante à faire brûler au feu de cheminée ou par magie. Et à vrai dire, cela ne le rassurait pas du tout, bien au contraire. Mais normalement, ici, il serait à l'abri, puisque Lavande normalement était toujours chez ses parents coincée et Tomas... il supposait toujours avec son irlandaise quelque part au Connemara. C'est alors qu'un léger crissement de porte qui se rouvrait le fit sursauter et tourner légèrement la tête, demandant à voix haute et claire :

- Is there somebody ? Dad ? Who's there ?

Un voleur ? Non, vu la discrétion du pas, à moins qu'il fut extrêmement confiant, ce n'était pas possible d'être aussi peu discret en voulant commettre un méfait. Il sentit une sueur froide transir ses os : était ce Jay ? Jay Mc Lee qui l'aurait retrouvé et potentiellement fait du mal à son père ? Il fronça des sourcils en percevant l'odeur qui devenait de plus en plus forte et de plus en plus familière à chaque marche lourdement gravie. C'était pas Jay, à coup sûr. C'était... mais qu'est ce qu'il ferait là, supposé être en Irlande avec sa douce Maureen ? Pas logique... il songea un moment que ses sens avaient été affectés par ses émotions et surtout sa gueule de bois magnifique. Par réflexe, sa main se posa sur sa baguette magique alors qu'il se redressait lentement de sa chaise de bureau, ouvrant avec prudence la porte...

Pour découvrir Thomas planté au pas de cette dernière. Oh God. Décidément même Merlin était contre lui ces derniers temps ! Il mettait du temps à réfléchir, du temps à saisir que effectivement son meilleur ami se tenait là, devant lui, au pire des moments et au pire des endroits. Goddamn... surpris, il se recula précipitément, ce qui lui arracha une petit grimace de douleur tout droit venue de sa jambe sous le pansement magique de Sainte Mangouste, et il retomba sans un seul mot sur sa chaise de bureau tout d'un coup, devant s'accrocher aux accoudoirs pour ne pas glisser et tomber alors qu'un allemand en colère nette déboulait dans la chambre. Pas un bonjour, rien, juste de la colère. Comme s'il avait besoin de cela... il sentit la colère grimper en lui malgré sa volonté, commençant à gronder d'une colère un peu injustifiée et irrationnelle :


- What the hell is going on here ? Et alors quoi ? Ma chambre ? C'est ma pièce, j'ai le droit de la ranger ou de ne pas la ranger non ? Il est où ton problème ? Qu'est ce que tu fiches chez moi alors que...

Le problème fut que Thomas - ce qui était si rare chez son allemand de meilleur ami masculin - le devança question colère, ce qui le prit totalement de court alors qu'il essuyait un coup de tonnerre verbal mêlant anglais et allemand. Perplexe et encore furieux de recevoir des leçons, il se redressa pour se retrouver à hauteur de regard de Thomas, répétant avec une furieuse incrédulité la seconde juste avant de réfléchir quand aux raisons possibles de la venue de l'Allemand en ce coin paumé qu'était Chatham, tout en croisant ses bras sur son tee-shirt :

- Ma défense ? Quelle défense ? De quoi tu parles, et arrêtes de parler Allemand je comprends rien à ce que tu dis, ça m'énerves !

Puis petit temps de réflexion qui arrive un peu tard, alors que ses traits se décrispent très légèrement et que son regard se détourne tour à tour vers les lettres non touchées et entassées, son téléphone portable et sa chouette boudeuse au dehors de la maison. Et il se souvint précisément de pourquoi il refusait de voir ses deux meilleurs amis en ce moment

- Oh, you mean... ok je vois... bon pas la peine de hurler s'il te plait, j'ai encore mal au crâne, je suis énervé, pas de bonne humeur, pas dans un bon jour, alors...

Il s'interrompit à temps de crier alors que toujours sans rien comprendre au baratin de l'allemand - et il n'avait pas une potion de polyglotte sur lui bien entendu ça aurait été trop simple - néanmoins le langage universel des gestes vint à son secours quand l'allemand pointa du doigt sa jambe. Ah ça... c'était pas important. Bon, visiblement, il ne pourrait pas chasser Thomas et il ne voulait pas lui faire de mal... alors moindre mal... il soupira profondément avant de répliquer avec agacement et pas envie de s'étendre sur le sujet :

- Accident de la route hier. Percuté par une voiture. Jambe brûlée à je ne sais plus quel degré par le pot d'échappement de la mob de mon père. Me regarde pas comme cela, ça arrive à tout le monde. Bon... maintenant, je vais être franc avec toi, Thomas. Qu'est ce que tu fous ici, à débouler sans prévenir ? T'étais pas en Irlande avec ta copine en ce moment ?

C'était encore la colère qui parlait à travers lui que sa réelle pensée. Inconscient du fait qu'il avait besoin d'une remise à l'heure par un proche, au moins une légère. Il ne s'étendait pas, peu décidé à vocaliser toutes les raisons de cette colère furieuse qu'il ne pouvait évacuer sur le moment et le dévorait de l'intérieur sans qu'il ne s'en rende compte. Minimisant la gravité de son accident - omettait volontairement la légère hernie discale et la migraine - et faisant l'ignorant, bien qu'il sache parfaitement ce qui amenait son meilleur ami. Son comportement depuis quelques jours, son silence du à un début de sérieuse déprime. Et comme il leur en avait déjà fait une plus tôt dans l'année, ils connaissaient les symptômes et, comme la présence de Thomas l'indiquaient, ne le laissaient pas plus tranquille même avec de la distance. Après tout... c'était ça des amis non ?
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  • Tomas Herz
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MessageSujet: Re: I'm the shadow of the man I used to be (pv Thomas Herz) [TERMINE]   I'm the shadow of the man I used to be (pv Thomas Herz) [TERMINE] EmptyMar 11 Sep - 13:25:17

-Ma défense ? Quelle défense ? De quoi tu parles, et arrêtes de parler Allemand je comprends rien à ce que tu dis, ça m'énerves !

Tomas allait relancer la tirade allemande mais s'arrêta en voyant les traits d'Alan changer. Enfin, il comprenait son erreur.

Oh, you mean... ok je vois... bon pas la peine de hurler s'il te plait, j'ai encore mal au crâne, je suis énervé, pas de bonne humeur, pas dans un bon jour, alors...

Ouais euh, je suis énervé, pas de bonne humeur, pas dans le bon jour et puis en plus t'as vu, j'ai une blessure de guerre !

-Und was dann? Tu te crois le centre du monde ? Aber nicht! Faut te réveillé mon gars, t'es pas tout seul ! Ya des gens qui pense à toi ! Egoistisch!

Il n'arrivait pas à le croire. Lui le premier à engueler les autres pour une connerie que seul un ado encore à Poudlard ferait, le voilà seul dans son coin à ruminer comme un gosse privé de sucette. Au moins, il eut la délicatesse de lui expliquer le comment du pourquoi et lui demanda ce qu'il faisait ici. Oh ! Pincez-moi, Monsieur demande des nouvelles ! Lui qui ne sais même pas ouvrir ses lettres et prendre une plume pour répondre ne serai-ce qu'un « ça va ».

-Oui, j'étais en Irlande. Mais là, j'y suis plus. Et pourquoi ? Parce que je suis trop bon pour te laisser mourir sous une montagne de beuglante. Oui, monsieur, des beuglantes, tu crois que Lavande t'aurai laissé croupir ici sans t'envoyer sa fureur ? Et tu crois aussi que moi je n'aurai pas lever le petit doigt ?

Tomas soupira, exaspéré.

-Non. Toi, tu as cru qu'on allait te laisser tranquillement pourrir dans ton coin et qu'on ne tenterai rien. Aber ja ! Das ist unsere Art!

Non, mais, ce qu'il ne fallait pas entendre ! Lui qui était parti en catastrophe d'Irlande en transplanant, après avoir reçut plusieurs lettre affolée de Lavande. S'il n'avait pas rassuré cette dernière, elle aurait été capable d'engager un détective privé pour retrouver des signes de vie d'Alan.
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MessageSujet: Re: I'm the shadow of the man I used to be (pv Thomas Herz) [TERMINE]   I'm the shadow of the man I used to be (pv Thomas Herz) [TERMINE] EmptyMar 11 Sep - 15:56:49

"Und was dann? Tu te crois le centre du monde ? Aber nicht! Faut te réveiller mon gars, t'es pas tout seul ! Ya des gens qui pensent à toi ! Egoistisch !"

Il grimaça car le ton restait quand même haut, et ce n'était pas des choses très douces qu'il entendait de la bouche de son ami allemand. S'il eut été en forme, il aurait très volontiers continué cette longue et virulente dispute, mais là il devait s'admettre vaincu et pas en forme de disputer précisément. Restant pour une rare fois quand agacé assis et non debout dans un pas de rage - peut-être en raison du caractère exiguë de la pièce, c'est possible aussi Rolling Eyes ou de sa jambe meurtrie qu'il ne devait pas trop malmener. Ne parlant toujours pas allemand, il resta perplexe devant certaines expressions, se forçant à réfléchir malgré sa gueule de bois pour décoder le sens de la langue étrangère, de faire plus ou moins dans la devinette et de serrer les dents de colère contenue devant l'insulte allemande dont le sens anglais ne lui échappa nullement en raison de la proximité phonétique des deux morphèmes. Il répliqua lors de manière virulente, cinglante mais au moins un peu contrôlée quand même par respect de son ami :

- Egoist ? That's the best I've ever heared ! Bien sûr que je sais que je ne suis pas tout seul, Thomas ! Mais tu y vas un peu fort là ! Égoïste ! C'est précisément faute de n'avoir pas été assez égoïste que je me retrouve dans l'état que j'suis là, mon gars ! Ainsi que par manque de perspicacité, je dois bien l'avouer. Excuse moi d'être humain et de désirer avoir un peu de calme pour... réfléchir en ce moment ! Bon ok, CERTES, je...

Sans perdre de vue Thomas, sentant une longue discussion - dispute venir, il tendit sa baguette magique vers son lit et marmonna quelques paroles incompréhensibles qui se révélèrent être un sortilège bien connu de lui, l'Evanesco, pour repousser quelques feuillets et livres et les reposer dans un coin en bas du lit, ne se sentant pas d'humeur à les ranger mais laissant assez de place à l'allemand pour qu'il puisse s'y asseoir à son aise. Suite à cela, il fit venir de l'une de ses étagères un de ses cocktails maison de potions contre la gueule de bois/migraine sous contenant de fiole, en but le contenu et reposa la fiole vide dans le reposoir prévu à cet effet sur le bureau, où siégeaient déjà un nombre conséquent de fioles de même genre ainsi que d'autres énergisantes en seulement quatre maudits jours, en disant long sur l'état dans lequel il se trouvait depuis. Et l'animagus en lui ne l'aidait en rien à maîtriser ses émotions blessées, au contraire les redoublait en intensité !

"Oui, j'étais en Irlande. Mais là, j'y suis plus. Et pourquoi ? Parce que je suis trop bon pour te laisser mourir sous une montagne de beuglantes. Oui, monsieur, des beuglantes, tu crois que Lavande t'aurait laissé croupir ici sans t'envoyer sa fureur ? Et tu crois aussi que moi je n'aurais pas levé le petit doigt ? [...] Non. Toi, tu as cru qu'on allait te laisser tranquillement pourrir dans ton coin et qu'on ne tenterait rien. Aber ja ! Das ist unsere Art!"

Il allait profiter du temps mort du soupir de Thomas pour commenter quelque chose sous l'influence de la colère sourde, mais heureusement l'allemand l'en empêcha en poursuivant sa lancée verbale, et se résigna à l'écouter cette fois toute oreille tendue, une première depuis ces maudits quatre jours comme pourrait le confirmer le vieux. Al', aussi colérique et ronchon qu'il pouvait se montrer, estimait trop ses meilleurs amis pour ne pas daigner les écouter au bout d'un moment plus ou moins loin. Bien qu'il garda cette moue agacée des mauvais jours, il daigna capituler en faisant un léger signe agacé de la main, inspirer un grand coup pour récupérer son oh combien précieux bouclier de calme pas totalement naturel et un peu fabriqué, néanmoins visiblement touché des efforts de ses deux incorrigibles amis. Il se redressa de sa chaise pour la tourner et s'installer dessus de manière à, après avoir replié les accoudoirs sous le dossier, pouvoir avoir le petit dossier comme reposoir pour y placer ses bras crois tandis que le regard sombre du jeune homme passa progressivement de l'orage violent à la nuit plus calme qu'on lui connaissait. Il marmonna alors très rapidement en anglais entre ses lèvres :

- Damn it, 'm sure Lynn told her. Thank you so much for the attention, as if I needed that more, added to the rest. Damn girls...

Avant de racler légèrement sa gorge pour se reprendre et vriller son regard noir toujours un peu énervé, mais déjà plus apaisé et quand même reconnaissant dans les ambres de son ami, et faire l'effort de prononcer deux des rares mots qu'il connaisse de l'idiome allemand avec un accent anglais fortement prononcé avant de revirer vers l'anglais à tonalité oxfordienne :

- ... Danke. Entschuldigung. J'préférais pas que vous me voyiez ou m'entendiez dans c't'état précisément pour pas me brouiller avec vous, comme je sais que vous ne comprendriez pas, et que si je vous perdais là je déprimerais sévère. Bon, tu vois, tu n'as pas reçu de billet noir , je suis encore vivant, et presque en un seul morceau, t'es rassuré ? T'es content ? Damn it...

Il resta silencieux un long moment, contemplant la rue donnait sur le port un instant, avant de soupirer. Thomas avait fait le premier pas, à lui de faire le sien s'il ne voulait pas perdre les amis qui lui étaient si précieux. Un peu de mauvaise grâce, certes, il lança de cette voix bourrue et tendue qu'il avait quand il était encore agacé tout ou presque de ce qu'il avait sur le coeur en ce moment, sans le moindre avertissement au préalable :

- Comme si le cas Lynn ça suffisait pas, il a fallut que ce crétinus de chauffard qui ne sait pas conduire sa bagnole ne respecte pas une priorité et me renverse comme un fétu de paille deux jours après, que j'endure une trèèèès longue aprem à Sainte Mangouste enfermé avec une ancienne serpentarde aussi difficile que moi comme patiente, et que mon idiot de paternel continue de se ruiner la santé alors que son corps n'en peut vraiment plus. Et que tout cela bien entendu advienne pile quand l'université ferme, pile quand je ne peux pas aller à Brigthon parce que tout le gratin de la famille moldue conservatrice y est et pense que j'étudie à la faculté de médecine moldue de Londres qui pour une fois n'est pas en grève quand on voudrait qu'elle le soit, et pile quand du coup vous vous retrouvez à trois mille bornes plus loin. Et pour couronner le tout, parce que sinon ce ne serait vraiment pas marrant pour le bon Merlin, que ce crétinus de pc ne veuille pas se laisser être réparer alors que j'en ai traité des pelletées de plus compliqués avant lui, que je m'ennuie comme un rat mort, que j'ai envie de rien faire et que j'ai enfin trouvé le bon contenu pour le protocole de la première version de la potion de "régénération mémorielle". J'en ai marre ! Marre !!!

Il inspira profondément pour conclure sur un ton nettement plus calme et chaleureux maintenant que l’abcès avait été en partie percé de sa propre initiative devant le pauvre Thomas dont la seule "faute" était de se trouver là quand la bulle de noirceur et de colère contenue implosait :

- Et ça fait quatre malheureux jours que je suis dans l'état d’extrême amabilité que tu me vois, et que je préférais attendre que le pire passe avant de reprendre contact avec vous pour ne pas vous envoyer au diable sous l'effet d'un coup de sang. Tu peux au moins comprendre cela non ? Attendre juste que je puisse laisser ce crétinus de bestiasse en... enfin que je suis libérer le gros de la tempête, non ? Elle a dû te mettre au parfum j'imagine... Vous vous attendiez à quoi ? A ce que je danse la samba et que je chante l'hymne national ou une chanson des Bizzar'sisters de joie ?

Petit silence, avant que sa voix ne retombe aussi subitement que sa colère explosive et qu'il ne marmonne pour terminer :

- Et encore Entschuldigung ou je sais plus quoi pour que ce soit sur toi que ça tombe, c'était pas réfléchi. Désolé aussi d'être un idiot sanguin, irréfléchi, incorrigible et incompétent sur tous les points... un incapable...

Une fois la colère passée, c'était le calme après la tempête et la pluie après l'orage, la déprime après le coup de sang magistral. Il venait de se rendre compte qu'il avait faillit sous le coup de la colère révéler sa nature d'animagus illégale s'il ne s'était pas maladroitement rattrapé de justesse sur la fin, et terminait en son humeur d'auto-dépréciation comme l'avait si bien redouté Lynn, hors de la connaissance de notre protagoniste bien entendu. Et encore, la tempête aurait été pire si cela n'avait pas été Thomas...
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  • Tomas Herz
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MessageSujet: Re: I'm the shadow of the man I used to be (pv Thomas Herz) [TERMINE]   I'm the shadow of the man I used to be (pv Thomas Herz) [TERMINE] EmptyMer 12 Sep - 9:59:13

-Egoist ? That's the best I've ever heared ! Bien sûr que je sais que je ne suis pas tout seul, Thomas ! Mais tu y vas un peu fort là ! Égoïste ! C'est précisément faute de n'avoir pas été assez égoïste que je me retrouve dans l'état que j'suis là, mon gars ! Ainsi que par manque de perspicacité, je dois bien l'avouer. Excuse moi d'être humain et de désirer avoir un peu de calme pour... réfléchir en ce moment ! Bon ok, CERTES, je...

Un peu de calme ? Là, ce n'était plus du calme, c'était de l'isolation totale. Et c'est bien ce qui exaspérait, au plus haut point, le jeune Allemand. Il le regarda prendre une fiole – qu'il reconnu l'odeur comme étant une potion innofensif – et en boire le contenu. Il le vit débarrasser son lit de tout ce qui l'encombrait. Ensuite, il marmonna quelque chose que Tomas n'en compris même pas une bride.

-... Danke. Entschuldigung.

D'un coup, la fureur de Tomas retomba. Pas totalement disparue, encore présente, mais diminuer. C'était la première fois qu'il entendait un de ses amis essayer de lui parler dans sa langue natale. Accent médiocre, certe, mais l'initiative le touchait. Lui qui avait envie de lui faire manger un poing.

-J'préférais pas que vous me voyiez ou m'entendiez dans c't'état précisément pour pas me brouiller avec vous, comme je sais que vous ne comprendriez pas, et que si je vous perdais là je déprimerais sévère. Bon, tu vois, tu n'as pas reçu de billet noir , je suis encore vivant, et presque en un seul morceau, t'es rassuré ? T'es content ? Damn it...

Tomas soupira. Il s'approcha de son ami et s'accroupit à sa hauteur.

-Evidement, je suis content que t'es en un seul morceau. Mais le silence total n'arrange rien...

Et sans prévenir, voilà qu'Alan déballait tout ce qui n'allait pas. Le ballon était percé, il larguait tout. Et Tomas ne l'arrêta pas, c'était rare quand il se lançait dans le discours de ses problèmes alors pourquoi lui dire stop ? Le voir dans cet état n'était pas joyeux, forcément. A part un sadique – genre le Seigneur Noir – qui aimerai voir quelqu'un souffrir autant dans son fort intérieur.

-Et ça fait quatre malheureux jours que je suis dans l'état d’extrême amabilité que tu me vois, et que je préférais attendre que le pire passe avant de reprendre contact avec vous pour ne pas vous envoyer au diable sous l'effet d'un coup de sang. Tu peux au moins comprendre cela non ? Attendre juste que je puisse laisser ce crétinus de bestiasse en... enfin que je suis libérer le gros de la tempête, non ? Elle a dû te mettre au parfum j'imagine... Vous vous attendiez à quoi ? A ce que je danse la samba et que je chante l'hymne national ou une chanson des Bizzar'sisters de joie ?

Ah oui, ce fameux détails. Cette rupture. Tomas était la meilleure personne pour ce genre de situation. Il planta ses yeux dans ceux de son meilleur ami.

- Oui, je sais. Une rupture ce n'est jamais génial, surtout quand c'est toi qui est largué. Donc, elle  t'as quitté? Très bien, mais est-elle partie avec une fille? Non? T'as bien de la chance mon gars! Je touche du bois pour que ça ne t'arrive jamais! Parce que crois moi que ton égo en prend un sacré coup! Tu as langui après elle pendant un an alors qu'elle zeutait sur un autre et qu'ils sont finalement ensemble? NON?! Alors qu'est-ce-que tu fous encore là?! Lève-toi et plus vite que ça! Tu peux la mort ! Va prendre une douche, on sort !
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MessageSujet: Re: I'm the shadow of the man I used to be (pv Thomas Herz) [TERMINE]   I'm the shadow of the man I used to be (pv Thomas Herz) [TERMINE] EmptyJeu 13 Sep - 1:18:42

Il sentit le regard de Tomas se poser sur la fiole qu'il prenait avec moins de délicatesse méticuleuse que d'ordinaire. Quoi, il croyait quand même pas qu'il allait s'empoisonner ou quoi ? Ses poisons, ils n'étaient pas stockés ici - peut-être en avait-il un ou deux exemplaires au cas où dans sa trousse de secours mais le gros des réserves étaient dans sa cache sur l'Allée des Embrumes et dans sa chambre étudiante à l'UMA, donc en sécurité - et il était trop attaché à la vie pour se risquer à de pareilles mesures... vraiment déshonorantes à ses yeux. Il haussa légèrement des épaules comme pour le rassurer, avant de la déboucher et d'en humecter l'odeur pas forcément agréable, plutôt fade même, alors que le liquide de couleur lilas ondoyait doucement à l'étroit dans la fiole. Ayant réussi par miracle à éviter de retomber dans la clope ou la drogue - il lui suffisait de voir l'état de son père ces derniers jours pour s'en détourner - il devait "compenser" avec un de ces vices qui affectaient souvent ceux de sa famille, et les jeunes de sa patrie : l'alcool. Se perdre dans les vapeurs doucereuses de la boisson, s'y noyer pour oublier certains soirs, ou pour aller papoter avec la tombe de son meilleur ami sans en ressentir la moindre honte que ce soit. Mais pas avec des gens en boite, non, tout seul, dans un coin isolé ou sa chambre, ayant verrouillé par magie en ces moments là les loquets de sa chambre pour avoir la paix et insonorisé le tout pour ne plus entendre son père crier à juste cause contre lui. Et du coup, le lendemain souvent difficile, il buvait un de ces petits breuvages faits maison pour se requinquer et éviter les contre-coups désagréables, protéger un minimum sa santé physique bien qu'il ne puisse rien faire pour celle morale...

Alors que la colère menaçait de revenir entre les deux jeunes gens, les deux meilleurs amis, Alan eut la bonne inspiration de choisir de glisser ses mots sincères et désespérés d'excuse dans la langue maternelle de l'aspirant journaliste, histoire que ce dernier ne comprenne pas mal ses propos colériques et aussi pour lui éviter de dire autre chose que ce qu'il pensait vraiment. Il était moins furieux que désespéré. Désespéré de la situation, désespéré de lui, désespéré... c'est fou le pouvoir des mots, qui en deux temps trois mouvements pouvaient étouffer aux braises un incendie naissant, le réduisant ainsi en cendres, en poussières avant qu'il ne puisse prendre de l'ampleur et tout dévaster sur son passage, tant en son état naturel qu'en son état purement dans la sphère du relationnel. En tout cas, il fut rassuré de sentir la colère de son meilleur ami reculer singulièrement, ce qui encouragea la sienne à prendre également du recul et à mieux réfléchir surtout avant d'agir, avant de parler et de dire des bêtises qu'il pourrait regretter par la suite. En dépit de son agacement lent à descendre, il sembla que Merlin lui donna raison puisque l'allemand sembla se calmer lui aussi, s'approchant de lui pour s'accroupir à sa hauteur, le regard de miel ne laissant aucune chance à celui de nuit de regarder ailleurs, pour lui porter un message à comprendre, insister sur son importance alors qu'il reprend :

"Evidemment, je suis content que t'es en un seul morceau. Mais le silence total n'arrange rien..."

Alan le regarda un moment, hésitant sur l'attitude à adopter, avant de baisser très légèrement le regard vers le dossier de sa chaise de bureau et de fermer les yeux, les traits tirés par cette douleur qui le rongeait de l'intérieur, ce sentiment de trahison cumulé à celui d'abandon qui le dévastaient jusqu'aux tréfonds de son être. Qui ne cessaient d'affecter certains de ses proches, même avec les années qui passent. Néanmoins, il fut sensible au message de son meilleur ami allemand, lui offrant alors qu'il redressait sa tête à sa hauteur une esquisse de sourire au coin des lèvres, avant d'admettre avec une certaine amertume dans sa voix alors qu'il rectifiait, commençant à enfin laisser le volcan de pensées obscure entrer en éruption, dans ses préliminaires :

- Je sais... mais je ne peux pas m'en empêcher, c'est plus fort que moi... quand je suis blessé, soit que je casse la gueule au responsable ou à ceux qui sont à portée, soit je m'enfuis et je me coupe de tout comme le couard que je suis. Puis... si de corps je suis en entier ou presque, de coeur le tout est en miettes... she has bursted it... she... of all others... she...

Et il avait tout dit, tout crié, tout ce qui lui martelait le coeur en petits fragments tranchants et brisé. Tout était sorti avant qu'il n'y pense même, tous ces petits éléments de pression qu'il n'avait pas pu évacuer, que par la force des choses il n'avait pu exprimer à temps. Et Tomas était resté calme devant cette avalanche tourbillonnante et poudreuse de colère, cet incendie étouffant et dévorant de fureur, de désespoir, d'impuissance enfin avouée, de colère contre les autres, de colère contre soi-même, de colère contre le monde. Après la hargneuse rage, était venu s'inviter à la fête noire le désespoir si cruel, l'impuissance vicieuse et l'ironie mordante, habitant tour à tour ses propos, ses confessions si rares à entendre à l'allemand. Lui qui avait eu si peur, comme avec Lavande auparavant, que tôt ou tard ils l'abandonneraient eux aussi, comme ses parents, comme il avait délaissé sa soeur pendant sept longues années, comme Patrick l'avait abandonné par la force des choses, comme Adler l'avait abandonnée à son tour, ils s'étaient abandonnés, comme Lynn... il sentit une boule se nouer dans sa gorge comme dans son estomac toute emplie de sentiments négatifs comme la tristesse, le pessimisme et le ressentiment, et seules son inébranlable fierté et la parole qu'il s'était donnée sur la tombe de Patrick l'empêchaient de céder à la faiblesse de laisser des larmes s'écouler sur son visage, bien que son corps tremblait légèrement de cette négativité qu'il ne pouvait récuser, ni évacuer...

"Oui, je sais. Une rupture ce n'est jamais génial, surtout quand c'est toi qui est largué. Donc, elle t'as quitté ? Très bien, mais est-elle partie avec une fille ? Non? T'as bien de la chance mon gars ! Je touche du bois pour que ça ne t'arrive jamais! Parce que crois moi que ton égo en prend un sacré coup! Tu as languis après elle pendant un an alors qu'elle zieutait sur un autre et qu'ils sont finalement ensembles ? NON ?!"

Surpris, il recula légèrement sa tête, bien que le regard sérieux et ambré de son meilleur ami refusait de lâcher le sien, plus efficacement encore que s'il ne l'avait ligoté à sa chaise ou autre... Son regard se relâcha légèrement dans sa dureté, compréhensif alors qu'il se souvenait d'une discussion avec le concerné, quelque part entre Brighton, l'UMA et Pré Au Lard, au cours des repas, des soirées, des aprems shooting qu'il redoutait tant alors qu'ils s'amusaient comme des petits fous en dehors des photos obligatoires. Des moments précieux à sa mémoire, et aussi ponctués de confessions sérieuses entre gars, parfois entre une bière ou bièraubeurres à la main et quoi que ce soit qui allait retrouver leurs estomacs dans peu de temps. Il l'écouta sans mot dire, n'ayant rien à répliquer dessus. Point sévère pour Tomas, Home Run comme l'on dirait en baseball. Tomas lui montrait les choses sous un autre angle, de manière plus optimiste, ouvrait son champs de vision restreint par son sentiment de souffrance pour lui montrer qu'au delà du tunnel noir et sinueux de sa déprime, il y avait un moyen de recouvrer le chemin vers une ou plusieurs lumières. Il baissa sa voix à un timbre très bas et très calme qu'il n'employait que peu en ne trouvant que ces quelques mots à dire, le chagrin restait quand même encore bien là, ainsi que l'amertume et la rancoeur:

- Oui, certes, mais toi au moins tu sais POURQUOI elle t'as quitté. Moi elle a refusé de me le dire. Elle a refusé, elle ne m'a jamais fait confiance... je me suis senti trahi. Elle ne m'a même pas expliqué clairement pourquoi... je me suis senti abandonné. Ça a fait mal. Comment je peux être assez stupide pour me faire avoir par deux fois en deux ans... pour accorder ma confiance trop tôt, et trop que de raison... je m'illusionne... je... non, d'accord. Je n'avais pas vu les choses sous cet angle. Mais...

Mais Tomas ne lui laissa guère l'occasion de continuer à se morfondre et leva la voix de la même manière ferme qu'avait prit son père à la belle époque pour lui coller une remontrance qui le terrifiait à l'époque et le remettait à sa place. Son meilleur ami, fidèle à la confiance qu'il lui avait donné, faisait que ce lui n'arrivait pas à faire : se secouer et surtout arrêter de rester dans l'immobilisme de celui qui se morfond et oublie de ne plus regarder en arrière, qui se met des oeillères et oublie de regarder autour de lui, qui oublie que s'il perd une personne, son monde ne s'effondrait pas entièrement, d'autres personnes restaient là pour le soutenir, d'autres personnes qui refusaient qu'il se fasse du mal et cesse d'avancer.

"Alors qu'est-ce-que tu fous encore là?! Lève-toi et plus vite que ça! Tu pues la mort ! Va prendre une douche, on sort !"

Il le regarda un moment interloqué, tétanisé comme le profond dormeur que l'on viendrait de tirer de manière brutale de son sommeil droit vers la réalité, ou comme le rêveur auquel on viendrait d'appliquer une claque pour le sortir de ses nuages plus ou moins sombres. Ironie, c'était exactement la situation inverse que de quand c'était Tomas qui était à sa place et lui en train d'essayer de lui secouer les puces par tous les moyens possibles pour le tirer de sa morosité suite à la déception lavandienne après le retour des vacances du précédent été et du bal de Halloween. L'allemand lui défendit par ses propos la moindre protestation qu'il aurait pu vocaliser, ce qui était très rare comme performance quand on connaissait le verbe intense de l'anglais et surtout son caractère tête de mule bien affirmé, son désamour pour laisser le dernier mot quand il y avait conflit. Il aurait pu se fâcher de l'usage de l'impératif - du genre "eh oh, je ne suis pas ton chien, tu me causes meilleur !" - mais curieusement là les mots lui manquaient, comme s'il avait le cerveau anesthésié, incapable de réfléchir, complètement planté comme après une "fatal error" informatique. Il se redressa lentement, comme s'il eut été en mode automatique, et sortit rapidement des affaires plus sortables de ville - composées de l'un de ses jeans aux manches plus larges pour les jambes, prenant en considération sa jambe meurtrie et le pansement, une chemise légère de lin bleu d'encre légèrement dillué aux manches courtes, des chaussettes et le nécessaire - pour obtempérer sans un bruit. Ce ne fut que sur le pas de la porte qu'il semblât se réveiller un peu et avec un faible sourire essaya de lancer une de ces répliques qu'il aurait eu en situation normale :

- Pendant ce temps, tu fais ce que tu veux dans la chambre, j's'rais pas long. Si ça te dit tu peux jeter un oeil au protocole version un de la potion de régénération mémorielle. Je te laisse le privilège d'être le premier à en découvrir la composition, tu devrais t'en sentir flatté Wink

Il prit donc sa douche, en profitant comme si de ce biais il essayer non seulement de chasser la saleté naturelle mais aussi tout ce qui l'avait rongé ces derniers temps, de se laver des émotions négatives, au moins pour un petit moment. Une fois ceci fait, s'étant séché et s'occupant de renouveler le pansement de sa jambe encore bien brûlée, son regard tomba sur la légère cicatrice grisée et un peu creusée qui traversait la paume de sa main droite. Repensant à cet incident au couteau suisse enchanté, il se souvint aussi de l'un des rares secrets qu'il n'avait pas partagé avec l'allemand. Granger avait oublié sa malencontreuse découverte à l'aide d'un petit complément bien dosé en potion d'amnésie distillée habilement, Lavande était au secret, de même que Ophélia, qui avait accepté sans qu'il ne le lui demande de garder cela pour elle alors qu'elle était encore directrice des aurors en Angleterre. Le départ de Ophélia vers la lointaine Grèce avait été dur pour lui, car plus qu'une alliée c'était à ses yeux une référence, une sorte de mentor moral, une amie qu'il perdait inévitablement à cause des chemins de la vie et de la distance. Les lettres se raréfiaient avant de disparaître inévitablement aussi. Et il ne l'avait toujours pas dit à Tomas, qui pourtant montrait ici toute la force et la sincérité de son amitié. Même s'il était différent dans le bon sens du terme, il lui rappelait un peu Patrick par moment, comme en cet instant. Et il était exceptionnel que Alan mette quelqu'un au même niveau que son défunt meilleur ami, la seule qui y eut droit auparavant et toujours était Lavande précisément. Il faudrait qu'il le lui confie, ce secret que même sa propre famille ignorait. Il faudrait...

Avec un léger soupir à l'idée de la liste de tout ce qu'il aurait à révéler à Tomas avec le temps - l'affaire Mc Lee, la raison de son absence l'année passée en début Mai pendant une semaine, l'affaire du loup-garou dans toute son horreur, le cas Adler dans son entièreté, sa planque dans l'Allée, qui sait, ses anciennes et réduites enquêtes dans les sombres ruelles. Mais ce côté sombre, il redoutait qu'il fasse fuir l'un de ses plus précieux amis, alors il se taisait, et attendait. Le bon moment viendrait forcément tôt ou tard... - le jeune homme termina son pansement et prit le temps de s'habiller sans ruiner son ouvrage curatif, grimaçant à la vue de son teint encore pâle d'un reste de gueule de bois et les cernes. Pour sûre, il avait sale tronche. Il ne lui fallut guère de temps pour coiffer légèrement ses cheveux désormais courts qui arrivaient encore à se mettre en épis parfois pour que, prêt et rafraîchi, il ne sorte de la pièce après avoir tout rangé à sa place, toquant légèrement à la chambre pour avertir de son retour avant d'ouvrir la porte et lança en se tournant vers Thomas, son sac de soins dans une main, s'efforçant de paraître un minimum mutin et joyeux en dépit de sa déprime qui ne s'était pas encore envolée comme par magie, seulement amoindri :


- Sooo... c'est bien beau de vouloir sortir, as-tu seulement une idée d'où aller ? Y a rien à faire à Chatham, c'est assez mort comme coin, comme tu as dû le constater. If you don't, maybe 'got an idea...
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MessageSujet: Re: I'm the shadow of the man I used to be (pv Thomas Herz) [TERMINE]   I'm the shadow of the man I used to be (pv Thomas Herz) [TERMINE] EmptyJeu 13 Sep - 16:31:36

-Pendant ce temps, tu fais ce que tu veux dans la chambre, j's'rais pas long. Si ça te dit tu peux jeter un oeil au protocole version un de la potion de régénération mémorielle. Je te laisse le privilège d'être le premier à en découvrir la composition, tu devrais t'en sentir flatté.

Tomas eu un sourir. Qu'Alan recommence à parler de potion était une bonne chose. Une fois qu'il fut sorti de sa chambre et en entendant le bruit de l'eau, le jeune homme se permis de jeter un coup d'oeil aux pattes de mouche de son ami. Toujours aussi difficile à déchiffrer. Néanmoins, l'allemand fit un effort de déchiffrage et put comprendre le mode de fonctionnement de la potion. Un moment de mélancolie s'empara de lui, voilà bien longtemps qu'il n'avait plus eu l'occasion de s'entrainer en potion. Quand l'UMA était encore ouverte, il avait été sous des tonnes de travaux pratique à faire sur le terrain et n'avait plus eu le temps de faire une ou deux potions compliquées qui se trouvaient dans son manuel. Cela le chagrinait un peu. Et pour l'instant, en Irlande, l'occasion se présentait encore moins. Entre la découverte du pays et le scannage au rayon X de monsieur Doherthy, il n'avait pas eu réellement le temps de souffler.

Après un bout de temps, Alan revint propre et frais. Pas encore d'humeur joyeuse – il ne fallait pas trop rêver – mais disponible à se laisser changer les idées.


-Sooo... c'est bien beau de vouloir sortir, as-tu seulement une idée d'où aller ? Y a rien à faire à Chatham, c'est assez mort comme coin, comme tu as dû le constater. If you don't, maybe 'got an idea...

Où l'ammener? Tomas avait bien une idée qui le fit sourire et allumer une petite étincelle de malice dans le miel de ses yeux.

-Oui j'en ai une. Pour cela, tu vas devoir accepter le transplanage d'escorte long. Tiens toi bien mon vieux...

Sans attendre de réponse, Tomas empoigna le bras de son ami et lança avant de transplaner.

-On va chez moi!

Et ils disparurent, laissant un silence de mort dans la petite maison et un petit mot à l'attention du papa d'Alan l'informant de l'endroit où était son fils.

Quelques secondes plus tard, plus longue que pour les voyages dans le même pays, les deux étudiants attérir dans un petit salon d'appartement aux diverses couleurs. Les meubles avaient encore changés depuis la dernière visite de Tomas. A la place des fauteuils, il y avait maintenant des poufs de toutes les couleurs, les divans étaient en forme de panier en osier et la table basse ressemblait à un galet. Par contre, elle était toujours remplie des derniers croquis d'Engel. [/i]

-Bienvenu chez les Herz, Alan. Tu vas pouvoir te rendre compte à quel point ma sœur est excentrique!

Le jeune homme aida son ami à s'assoir sur le sofa, au moment où une chouette passa par la fenêtre et déposa une pile de lettre sur la table basse. Tomas les prit et y jeta un coup d'oeil. Il semblait que c'était toute des lettres de commande. Il informa son ami qu'il descendait à la boutique – plus précisément, à l'atelier – pour les donner à sa soeur et en même temps, l'informer de leur visite.

Une fois à l'atelier, il ne prit même pas la peine de frapper et salua sa soeur comme si de rien n'était et lui informa de l'arriver de ses lettres.


-TOMAS!!

Une furie brune se jeta à son cou, ce qui provoqua un fou rire à son jumeau. Frère et soeur se saluèrent avec les câlins adéquat, s'échangeant les dernières nouvelles. Tomas lui expliqua qu'il était venu avec un ami qui n'avait pas le moral et qu'il comptait sur elle pour lui faire une cure made in Engel.

-Compte sur moi, Tom. Par contre, j'aurai bien aimé que tu viennes avec ta chérie! Il faudra que tu te décide à me la présenter.

-Ca se fera. Pour l'instant, mon principal soucis est de plaire à mon futur beau-père. Bon! Montons le rejoindre, que tu constate l'ampleur du problème.

[HJ: si tu veux faire la description d'Engel, c'est une brunette (cheveux long), les même yeux que Tomas. Et pour ses habits, tape "style japonais kawaii" et prend une photo qui est le plus coloré ^^ T'aurai une bonne description d'Engel]
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MessageSujet: Re: I'm the shadow of the man I used to be (pv Thomas Herz) [TERMINE]   I'm the shadow of the man I used to be (pv Thomas Herz) [TERMINE] EmptyJeu 13 Sep - 17:47:32

"Oui j'en ai une. Pour cela, tu vas devoir accepter le transplanage d'escorte long. Tiens toi bien mon vieux..."

L'étudiant fronça légèrement des sourcils en entendant cette réponse. Transplanage de longue durée en escorte ? Où diable voulait-il l'emmener, au pôle nord ? Puis zut quoi enfin, il avait sa fierté, et si c'était pour aller à Londres ou tout autre endroit de sa connaissance, il pouvait très bien transplaner tout seul comme un grand ! Hey oh, pas envie d'être considéré et traité en assisté malade non plus ! Il allait soulever cette remarque quand Tomas s'empara de son bras le plus proche en annonçant qu'ils allaient... chez lui ! Ni plus, ni moins Shocked ! Non mais l'allemand est fou ou quoi ? Il imaginait seulement l'effort demandé pour escorter quelqu'un jusqu'à une destination aussi lointaine ? Lui, il le savait, et encore sur plus petite distance quand il avait eu à transplaner avec lui deux blessés graves depuis l'écosse jusqu'à Sainte Mangouste, épisode qui lui avait valu la jolie cicatrice argentée en forme de griffure issue d'une des "papates" griffues d'un loup garou. Ah tiens, ça aussi il l'avait pas dit à son pote, du moins la partie concernant le combat contre un loup-garou.

- W... wait a sec' ! Wait... !

Ce fut tout ce qu'il eut le temps de dire et de protester que déjà la magie de téléportation se mettait en oeuvre, et que ses pieds quittèrent le sol ferme. 'Tin il aimait vraiment pas cette sensation de chute on ne sait trop où, comme si un siphon soudain dans un fleuve les entraînait droit vers une noyade certaine. L'étudiant se prit à s'excuser en silence d'avoir fait endurer cela à Lavande la dernière fois : d'ordinaire, dans ce genre de magie, c'était lui qui prenait les rênes et les autres qui le suivaient de bon ou mal grès. Et avant même qu'il n'en eu conscience, il avait déjà quitté sa chère et tendre Angleterre vers où Merlin et Tomas seuls savaient...

La réception fut un peu rude, comme il ne s'y attendait pas du tout, et roi dans l'art de la maladresse, il fallut que comme ses transplanages solitaires habituels, il rate son atterissage. Heureusement que Tomas le tenait et qu'il put ainsi recouvrer son équilibre. S'étirant légèrement, il marmonna à son ami sans aller trop vite pour que ce dernier puisse comprendre :

- Me refait jamais cela. Next time, préviens moi s'il te plait quand tu fais ce genre de trucs... damn it... et où on est précisément en Allemagne ?

Tout ce qui était à sa portée de compréhension en cet instant était que ce n'était plus la Grande Bretagne, mais sans doute l'Allemagne à laquelle devait faire référence avant son meilleure ami. Dans un appartement totalement inconnu, plutôt... original et très coloré, sans doute le loft d'une ou d'un styliste. Y a que ceux dans la création qui ont ce genre de goûts très colorés pour leur résidence...

"Bienvenue chez les Herz, Alan. Tu vas pouvoir te rendre compte à quel point ma sœur est excentrique !"

Restant silencieux un petit moment sans pouvoir retenir une ombre de son sourire franchement amusé en temps normal, le grand brun aux yeux noirs observa avec attention ce qui les entouraient, avant de glisser d'une voix en chemin vers sa badinerie légère :

- Thanks... de toute manière j'crois qu'on s'était dit un jour que je devrais faire le déplacement jusqu'à ton Allemagne... c'est chose faire d'une certaine manière. Joli logement. Oh je n'en doute pas une seule seconde... d'ailleurs, elle sait qu'on est là ? J'aimerais pas trop jouer la carte de l'incruste, tu comprends...

Quand Tomas l'eut laisser pour aller précisément avertir et saluer sa jumelle dans la boutique qu'il disait se trouver en bas. Bien qu'il n'aima guère rester assis - sa jambe un peu maltraitée ne le lui permettait guère autre chose, punition de sa "fuite musclée de l'institut en position originelle d'otage" - il se contraint à la patience quelques minutes. Avant que son énergie débordante ne devienne insupportable à canaliser et qu'il ne se redressa laborieusement, se stabilisant avant d'ausculter du regard la pièce histoire d'en apprendre un peu plus sur l'esprit de son propriétaire. Le jeune homme avait remarqué que Tomas semblait repérer les choses à leur arrivée, ce qui pouvait sous-entendre un changement, sans avoir l'air trop surpris. Donc, un appartement qui change souvent d'apparence. Point vers le stylisme ou la mode. Ensuite, les éléments qui le composaient, très divers en genres, mais révélateurs d'une très grande convivialité et de chaleur des propriétaires - connaissant son meilleur ami, il ne douta même pas sur ce fait. Très coloré, très chatoyant, donc très vivant, très accueillant, et... excentrique en effet pour reprendre le mot de l'allemand. Il se servait encore à la mauvaise saison de la cape fabriquée par la soeur de Tomas que ce dernier lui avait offert pour le Noël dernier, et devait admettre avoir ressenti et ressentir toujours une certaine curiosité à découvrir quel genre de personnage était sa créatrice et jumelle de son meilleur ami...

Continuant son observation tout en marchant d'un pas mesuré et tranquille - ne faisant pas de bêtises et trop curieux et survitaminé de nature pour tenir en place - il remarqua des croquis qui reposaient sur la table basse. Curieux pour tout ce qui concernait le dessin - une autre de ses passions - il prit avec délicatesse et respect le tas de feuilles comme si elles furent en porcelaine, et observa avec un air appréciateur le trait professionnel de l'artiste et créatrice. Là on reconnaissait les pros, avec cette maîtrise du trait, de la colorisation et de cette harmonie, ce respect des perspectives, des dimensions, de... il entendit du bruit, signe sans doute que les jumeaux étaient sur le retour. Reposant avec soin le paquet de croquis là où il était resté, il resta debout et ferme près de la cheminée non utilisée, les guettant de ses yeux noirs et concentré. Odeur de Tomas sans erreur, plus une qui lui était très proche en restant très différente, celle d'une fille, vraisemblablement celle de sa jumelle. Avouons qu'il était curieux de mettre un visage sur cette fameuse jumelle dont Tomas ne tarissait pas d'éloges...
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MessageSujet: Re: I'm the shadow of the man I used to be (pv Thomas Herz) [TERMINE]   I'm the shadow of the man I used to be (pv Thomas Herz) [TERMINE] EmptyJeu 13 Sep - 19:15:20

Les deux jumeaux arrivèrent dans la pièce de séjour. La première chose que l'on remarquait en les voyant était sans nul doute leur ressemblance frappante! La parfaite réplique de l'autre, à quelque détails près, mais dans le sexe opposé. Les yeux, exactement les mêmes, autant dans la forme que dans la couleur. Les cheveux, même teinte, mais ceux d'Engel étaient beaucoup plus long et cette fois coiffé en chignon décontracté, ça et là, des mèches ressortaient de leur matient. Ils avaient le même nez, un petit nez fin se terminant par de rondes narines. Les lèvres d'Engel étaient plus rondes et généreuse, à l'inverse de Tomas qui les siennes étaient plus fines. Son jumeau était grand et musclé, la jumelle était petite et presque chétive. Autres points important: le style vestimentaire! Tomas avait l'habitude de porter des couleurs neutre et des vêtements sobre. Engel était tout le contraire! Même dans le noir, on la remarquerai! Couleur en veux-tu en voilà! Aujourd'hui, l'honneur était au rose et au bleu cyan. Elle portait un corset rose flash, au lacet noir nuit. Une jupette à étage en nylon bleu cyan au dessus de chaussettes montantes dépareillées, une bleue rayée noire et une rose à poids bleus. Au pieds, elle portait des ballerines couvertes de paillettes et de noeuds. Et les bijoux! Tous plus originaux, les uns que les autres, un colier de chat avec une clochette (rose, s'il vous plait!), des boucles d'oreilles en forme d'anges, de banane et autre fruit et comme bagues... des pralines?

Engel avança vers Alan avec un sourire communicatif sur les lèvres et en sautillant presque, à la manière d'une écolière.

-Wilkommen! Dit-elle de sa petite voix fluette remplie d'énergie

Elle s'empressa de prendre Alan dans ses bras et de lui offrir une accolade chaleureuse. Derrière elle, son jumeau souriait de manière amusé. Engel était comme ça : « j'te connais pas, mais c'est comme si on avait élevé les cochons ensemble! ». Au bout d'un moment, elle relacha son étreinte.


-Tomas m'a expliqué la raison de votre venu. Ne t'inquiète de rien, on va s'occuper de toi! Quand tu rentreras chez toi, tu te sentira déjà beaucoup mieux! Foi de Herz!

-T'aura le temps pour la journée? Demanda Tomas

-Oui! Aujourd'hui, c'est normalement mon jour de congé. Hans et Eric n'étaient pas disponible pour sortir, j'ai donc pris un peu d'avance sur mes nouvelles créations. Mais vu que t'es là avec Alan, ça change tout!

Loin d'être génée, elle prit la main d'Alan et l'embarqua avec elle pour la visite guidé de l'appartement. [HJ: plus de détails, je te renvoi à ma fic et au w-e en amoureux avec Maureen] Encore une différence avec les jumeaux étaient la décoration de leur chambre respective. Sobre pour Tomas, colorée et remplie pour Engel. Une fois cela fait, elle l'entraina dans la salle à manger/cuisine. Tomas nota, encore, les changements. La table, autrefois en forme de champignon, était maintenant en forme de vagues avec des chaises qui épousaient les courbes. La vaisselle aussi était différente, les verres étaient courbés et de couleur différentes, les couverts étaient argentés avec leur fin en torsade, les assiettes ronde avec des tâches de peintures de diverse couleur. Pour une fois, Engel avait fait dans le soft.

Tu as été sage, ce mois-ci, remarqua Tomas

-Oui, les designers moldus sont en pénurie d'originalité ces derniers temps, informa la jeune femme en agitant sa baguette pour que les plats sortent des placards.

En toute bonne dame de maison, Engel prépara un repas digne de ce nom pour ses invités, un bon plat typique d'Allemagne, non pas une choucroute mais un Sauerbraten. Un plat à base de viande de bœuf, avec une sauce aigre-douce. C'est l'un des grands plats allemands, comparable par exemple au Bœuf bourguignon ou le Coq au vin dans la cuisine française. Quoi de mieux pour commencer une cure de démoralisation amoureuse qu'un bon plat gastronomique?
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MessageSujet: Re: I'm the shadow of the man I used to be (pv Thomas Herz) [TERMINE]   I'm the shadow of the man I used to be (pv Thomas Herz) [TERMINE] EmptyJeu 13 Sep - 20:46:57

Ses yeux s’agrandirent en voyant une parfaite copie féminine ou presque copie de son meilleur ami apparaître à ses côtés. Heu... merci Tomas d'avoir prévenu pour le côté excentrique, sinon il ne s'en serait pas remit de sitôt. Son regard encore blessé et surtout méfiant de nuit passa de l'un à l'autre des jumeaux, constatant les ressemblances et les différences, tant génétiques que surtout vestimentaires. De vrais faux jumeaux - oui puisque des jumeaux parfaits dans le sens scientifique du terme seraient deux personnes semblables en tout points sur le patrimoine génétique, l'apparence et le sexe na - très convainquant. Même s'il n'était pas un très grand fan du style très coloré et très original il respectait le goût de chacun puis elle le portait bien, donc bon, monsieur Desoya n'avait rien à redire, sinon qu'il pensait que sa petite soeur serait totalement fan du style. Elle ressemblait un peu en apparence vestimentaires à ces mangakas féminins que l'on pouvait croiser par moment à Londres, ces passionnés de la culture animée du japon et des mangas de tout poil. 'Fin lui il y connaissait rien là dedans - pas grand fan du dessin manga - mais avoir une petite soeur pouvait servir à quelque chose des fois niarkhéhé siflote ...

Quoiqu'il en soit, la jumelle de Tomas s'avança d'un pas presque sautillant - énergique demoiselle sans nul doute - et un sourire des plus communicatifs qui le força malgré lui, malgré sa méfiance première envers les inconnus surtout les interlocuteurs féminins, malgré sa déprime et tout, à esquisser une ébauche de sourire entre cordial et chaleureux. Il s'étonna du mot qu'elle employav: "Wilkommen" ? Qu'est ce que cela voulait dire ? Aaaah si seulement il connaissait un peu plus de mots allemands ! Perplexe un moment, il réfléchit pour trouver un correspondant, faisait résonner le mot dans son esprit avant que naturellement le "Welcome" anglais, par proximité phonétique double, ne vienne s'accoler à son esprit. Son visage, heureux d'avoir peut-être la bonne réponse et de sortir de l'embarras de l'étranger qui ne connaît pas la langue locale, s'illumina très brièvement alors qu'il s'apprêtait à répondre poliment. Mais pas le temps, Miss Herz venait de le serrer dans ses bras... Whaaaat ? Shocked

Pas habitué du tout à cela, avec l'envie de reculer précipitamment contenue par sa bonne éducation, il tourna un regard apeuré et perdu vers le sieur Tomas, découvrant le sourire amusé de ce dernier. Ne m'aide pas, ne me renseigne pas surtout... na Bon c'est pas trop comme cela que ça marche chez les britons normalement, mais il devait se souvenir qu'il était à l'étranger là. Ca devait être une coutume de la maison. Bon autant se plier aux règles, aussi frileux et horrifié qu'il puisse être au naturel de ce contact physique avec des inconnus voire même des amis sauf exceptions, plus encore depuis la rupture avec Lynn dont il ne comprenait toujours pas les raisons, c'était trop récent sans doute... Gêné sur le moment, il bafouilla et ne put corriger son accent à couper au couteau anglais quand il répliqua par respect les quelques mots qu'il connaissait en allemand, incertain quand à leur bon usage :


- Heu... Well... Guttentag ? Hello... heu... how to say it... Danke ? Bon je vais arrêter le massacre linguistique... Razz Hello ! Nice to meet you, how do you do ?

Heureusement que l'anglais était langue presque universelle, elle vola à son secours pour le tirer de l'embarras - Alan se savait toujours doué comme un pied en terres étrangères, ça avait été pareil quand il s'était réfugié en France, les parisiens avaient bien rit de ses difficultés notoires en français, donnant lieu à des quiprocos majestueux et à des moments de franche marade, un peu ébréchés ou pas d'ailleurs... siflote bref là n'est pas le sujet. Heureusement elle le relâcha bien vite - déteste contact physique de ce genre son côté bourru et sauvage qui ressort un petit peu malgré lui.

"Tomas m'a expliqué la raison de votre venue. Ne t'inquiète de rien, on va s'occuper de toi ! Quand tu rentreras chez toi, tu te sentira déjà beaucoup mieux ! Foi de Herz !"

Cela inquiétant un peu l'étudiant en médicomagie. Oh là, à quoi il devait s'attendre le pauvre ? Sceptique quant aux taux de succès de l'entreprise des jumeaux Herz en la matière, il daigna néanmoins leur laisser une chance. Après tout Tomas avait réussi jusque là à lui remonter un peu le moral... alors... il répliqua d'une voix cordiale et respectueuse, plutôt amicale, bien qu'encore très peu convaincu à l'enthousiasme des deux jumeaux allemands :

- Heu... sure thing. Sure thing... Bon ben s'il t'a déjà expliqué... j'espère quand même ne pas déranger. J'imagine que même en congés tu dois être pas mal prise par tes créas. J'ai regardé tes croquis, on reconnaît le trait de maître ! Je suis impressionné.

Il n'eut même pas le temps de protester et d'achever son débat interne entre si c'était une bonne ou une mauvaise idée d'avoir accepté de venir là plus ou moins volontairement, puisque les jumeaux venaient de terminer la discussion et que sans la moindre gêne elle lui prenait la main et lui faisait la visite des lieux. Tout en retenant et appréciant la chaleur du foyer, il resta plutôt silencieux, mais appréciateur de la franchise et du caractère chaleureux de Engel. Il aurait presque envie de dire, ça l'étonnait pas de la soeur jumelle de son meilleur ami, qu'il résuma d'une ombre de sourire amusé en direction de ce dernier.

Une fois revenus dans la cuisine et que Engel préparait le repas - avec adresse au vu de ce qu'il pouvait sentir - il resta plutôt silencieux et réservé en écoutant débattre le frère et la soeur, s'amusant quelque peu de la répartie de la soeur de Tomas. Il est vrai qu'il avait vu mieux la dernière fois qu'il avait flâné dans Londres pour tuer le temps, question originalité sur le design. Bien que cela ne le préoccupa pas plus que cela. Même s'il se demandait un peu ce qu'il fichait ici, et s'il avait eu raison de ne pas rentrer immédiatement...
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  • Tomas Herz
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MessageSujet: Re: I'm the shadow of the man I used to be (pv Thomas Herz) [TERMINE]   I'm the shadow of the man I used to be (pv Thomas Herz) [TERMINE] EmptyVen 14 Sep - 14:45:50

Voir Alan aussi perdu était amusant. La facilité qu'Engel avait à parler au gens était toujours déconcertante pour l'étranger. Encore plus quand c'était un ami d'un ami (ou de son frère), car pour elle, cette personne faisait déjà partie de la bande !

" Heu... sure thing. Sure thing... Bon ben s'il t'a déjà expliqué... j'espère quand même ne pas déranger. J'imagine que même en congés tu dois être pas mal prise par tes créas. J'ai regardé tes croquis, on reconnaît le trait de maître ! Je suis impressionné."

-Et il est mignon en plus, avec ça ! Mais vous ne me dérangez pas ! Merci pour le compliment.

Ni une, ni deux, Engel avait embarquer Alan pour la visite de l'appartement, aussi petit soit-il. Une fois à la cuisine, Tomas aida sa soeur du mieux qu'il peut car la demoiselle voulait le faire toute seule. Soit disant, parce que c'était un jeu entre eux. Il se donnait des coups de cul pour faire dégager l'autre et faire son travail à sa place.

Au final, le plat était quand même prêt et mangeable. A la fin du repas, quand ils furent tous repu, Engel demanda à Alan comment il avait trouver le repas. D'un geste paresseux, Tomas fit voler la vaisselle sale dans le lavabo et enchanta les éponges pour qu'elle nettoie tout. Pourquoi ce privé de magie, tout de même ?


-Bon alors, qu'allons-nous faire pour le jeune ?

-Une cure de ta spécialité, répondit Tomas sans laissé le temps à Alan de dire quoi que ce soit.

-Bien ! Alors, allons-y.

La demoiselle se leva en entraînant l'anglais. Tous trois allèrent dans le salon qu'Engel métamorphosa en trois formule complexe. Le sofa se transforma en une table de massage, la table basse l'allongea pour devenir plus grande. Quelques sorts d'attraction suffirent à apporter sur l'ancienne table basse plusieurs petit flacons diffusant d'agréables parfums. Deux trois bougie apparurent alors que les fenêtres se virent tamisées. Les poufs se rangèrent contre le mur sauf un qui resta en plein milieux.

-Installe-toi, Alan, invita la jeune fille en préparant ses flacon.

Tomas s'approcha furtivement d'Alan et lui glissa :


- Veinard ! T'aura droit à un massage made in Engel. Tu as de la chance. Tu vas voir, elle a des doigts de fée.
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  • Alan Desoya
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MessageSujet: Re: I'm the shadow of the man I used to be (pv Thomas Herz) [TERMINE]   I'm the shadow of the man I used to be (pv Thomas Herz) [TERMINE] EmptyVen 14 Sep - 22:30:51

(HJ le violet me tue les yeux Sad )

"Et il est mignon en plus, avec ça ! Mais vous ne me dérangez pas ! Merci pour le compliment."

Ajoutez à cette remarque de la jumelle le sourire amusé mais sans aucune aide que ce soit du jumeau, et vous aurez les éléments parfaits pour perturber totalement notre pauvre anglais déprimé débarquant totalement à l'improviste en Allemagne en monde totalement inconnu et ayant pour seul repère son meilleur ami d'étudiant allemand. Complètement déboussolé, tant qu'il en devenait même passif et ne se débattait - pas encore - contre ce contact physique qu'il détestait tant quand il ne connaissait pas bien les gens, encore plus des filles quoi. Il murmurait d'un ton presque inaudible, comme complètement ahuri :

- M... Mignon moi ? Doit y avoir erreur sur la personne... oh you're welcome...thanks I guess...

Puis ils en vinrent au moment repas - bien que personnellement il n'était pas en grand appétit en raison de son moral dans les chaussettes et son prochain passage dans sa période disette influencée par l'animagus en lui - et le jeune homme plutôt sur la réserve et l'observation regarda les jumeaux se disputer comme des gamins pour faire quelque chose. Ce qui lui arracha malgré lui un léger sourire amusé. Chez lui, ce genre de scènes était presque inexistant, en général c'était lui qui se tapait les corvées. Sa mère avait joué des pieds et des mains pour lui apprendre à se servir à se servir de la laveuse et de la sécheuse, ainsi que de la table à repasser - ce à quoi Alan répliquait très souvent "A quoi bon ? J'ai la magie, c'est dix mille fois plus simple !" na - et s'était essayé à lui apprendre la cuisine, mais le pauvre garçon s'était montré aussi peu doué aux fourneaux que maladroit dans la vie de tous les jours. Et après quelques ratés spectaculaires, et une seule réussite à son actif, ils prirent très tôt la sage résolution de le tenir très loin de la cuisine, sinon pour faire la vaisselle. Quand avec son père... mm... disons qu'ils ne mangeaient pas très souvent et quand ils le faisaient restaient dans des plats de base très simples ce qui sied pas mal à un divorcé endurci et à un étudiant ayant soif d'indépendance et de liberté. Bon, la diététicienne hurlerait probablement, mais ils n'en n'étaient pas à cela près niarkhéhé .

Il les regarda avec un peu plus de vie dans son regard sombre encore bien brumeux et songeur. Cela lui rappelait quand même un peu son enfance, avant les évènements dramatiques de ses trois dernières années à Poudlard. Oui, juste avant les fatidiques onze ans, ou plus loin encore, avant ses sept ans, avant le divorce de ses parents. Loin d'Angleterre ou à Chatham, le lieu importait peu. Il se souvint effectivement de scènes de ce genre, de joyeuses disputes sans réel fond, de joie totalement innocente, mais pour une complicité de frère et soeur de coeur en ce qui le concernait. Avant la naissance de Honor, même, quand l'odeur des crêpes parfumait la cuisine, quand deux femmes dont l'une à la voix haut perchée avec un accent non britannique discutaient aimablement, l'autre n'étant pas sa mère. Le soleil de Chatham, l'odeur salée de la mer, les rires d'enfants qui se disputaient gentiment pour avoir la première crêpe qui émergerait de la poêle, tandis que les fées gardiennes du précieux trésor les repoussaient avec une douce fermeté, leur faisant remarquer combien ils étaient tout crottés. Ils se regardaient, et riaient aux éclats, innocents. Son lui enfant de six ans, et... et ? Qui était-elle ? Il ne se souvenait pas de son visage. Etrange. Il se rappelait pourtant bien de son accent bien particulier. Qui...


La question de la jumelle de Tomas le fit sortir de ses pensées, qui l'avaient poursuivi tout le long du repas fort animé. Surpris, il sursauta légèrement, se reprenant avant de répondre avec une ombre de son chaleureux sourire et approuva d'un geste de la tête en répliquant :

- Vraiment très bon ! Je ne connaissais pas, c'est une spécialité d'ici ? C'est assez surprenant au début, mais j'ai beaucoup aimé. Je crois que vous valez aussi bien votre réputation pour la gastronomie que ces maudits français ! Et que nous faisons un peu pâle figure en Angleterre quand on se lasse de la sauce à la menthe Wink

Ca, c'était un clin d'oeil direct pour Tomas qui n'avait cessé de se plaindre de la nourriture anglaise pour son manque de généreuses proportions - Al' avait pourtant essayé de lui faire goûter le fish and chips ou autres choses de ce genre pas trop mauvaises et calant bien l'estomac - et son manque de variété en saveurs. Et là il se moquait gentiment de ses préjugés sur la gastronomie anglaise, bien qu'il pouvait comprendre en partie...

"Bon alors, qu'allons-nous faire pour le jeune ?"

Whaaat ? Shocked Avait-il bien entendu ? Il serra un peu plus fermement le verre qu'il tenait alors qu'il reprenait un verre d'eau fraîche, manquant de boire la tasse de travers. Et oh ! Il n'était pas - plus - un gamin Mad ! Cela le vexa profondément sur le moment, et il aurait dans son caractère impulsif probablement dit parole malheureuse et involontaire si Tomas ne lui avait pas coupé la moindre tentative de prise de parole furieuse. Il fronça légèrement des sourcils devant ce manque cruel de précisions. Par prudence il s'apprêtait à décliner poliment l'offre mais une fois de plus on ne lui laissa pas le temps d'exprimer son opinion et il fut entraîné vers le salon. Son cerveau tournant plus au ralenti que d'ordinaire, il mit du temps à comprendre ce qui se tramait à son encontre, comme s'il était perdu à observer les choses aller et venir dans la pièce qui se transformait, ne comprenant qu'à la minute précise où Tomas s'approchait de lui ce qu'il se passait suite à l'invitation de Engel à ce qu'il s'installe :

"Veinard ! T'auras droit à un massage made in Engel. Tu as de la chance. Tu vas voir, elle a des doigts de fée."

Heu... mxm dans le fond, il avait rien contre l'idée du massage, mais quand même... il n'avait non plus rien contre Engel, mais quand même... pourtant il ne voulait pas paraître impoli alors que les deux Herz essayaient vraiment de lui changer les idées en déclinant. Et à vrai dire, il avait l'impression d'avoir autant de marge de manœuvre que face à une Lavande énervée qui voudrait le faire parler de force... bon, peut être un peu plus, mais quand même niarkhéhé . Puis dépendant du type de massage prodigué, il devrait ôter sa chemine et le garçon n'avait pas eu le temps de masquer par magie ses "superbes trophées de guerre" depuis deux ans. Du genre, je sais pas moi, le reste de marque profonde de griffure du loup garou écossais l'été dernier pas totalement effacée, ou la partie supérieure du tatouage japonais de magie noire en forme de dragon oriental qui dévorait sa hanche droite, lui rappelait l'humiliation à chaque jour qui se passait. Donc, bon.. puis les meilleurs doc's ou aspirants doc's étaient les pires patients, c'était bien connu. Mais les intentions des jumeaux étaient bonnes, il pouvait très bien le sentir sans même se concentrer. Arf... dur dilemme... en même temps, il avait accepté de sortir de chez lui, donc il n'avait guère trop de choix, hein ? Il regarda son meilleur ami et demanda avec une voix résignée :

- Si tu le dis, je veux bien te croire mais bon... bref. Je peux rester comme cela, si possible ?

(HJ Mp si besoin éd)
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  • Tomas Herz
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MessageSujet: Re: I'm the shadow of the man I used to be (pv Thomas Herz) [TERMINE]   I'm the shadow of the man I used to be (pv Thomas Herz) [TERMINE] EmptySam 15 Sep - 19:40:03

"Si tu le dis, je veux bien te croire mais bon... bref. Je peux rester comme cela, si possible ?"

Tomas haussa un sourcil. Il se savait pas son ami si pudique. Néanmoins, sa jumelle ne vit pas ce détails sur le visage de son frère vu qu'elle leur tournai le dos. Ce qui l'empêcha d'être douteuse. Engel venait de retirer ses bracelets et bijoux pour pouvoir étendre de l'huile essentiel sur ses mains.

-Ca ne me dérange pas, mais ça sera beaucoup moins facile pour les huiles, fit-elle remarquer, Enlève seulement ta chemise, tu peux garder ton pantalon.


Alan était dans une impasse. Tomas s'en rendait compte. Finalement, son ami commença à retirer sa chemise à contre-coeur. Quand il l'eut enlever, l'allemand haussa encore plus les sourcils. L'anglais avait des griffes partout sur le torse et un étrange tatouage sur la hache. Aussi loin qu'il s'en souvenait, JAMAIS il n'avait remarquer ses détails. Durant leur première année, ils avaient tout les deux été à la piscine plusieurs fois pour s'entrainer et l'allemand était absolument sûr que toutes ses marques n'y était pas. Toutefois, il ne fit rien remarquer. Ça devait être pour ça qu'il avait préférer sr faire masser habiller. Alors, mieux fallait attendre qu'il se décide au confidence. D'un regard, il le fit comprendre à Alan, qu'il prenne son temps mais il n'y échapperait pas.

Quand il arriva près d'Engel, celle-ci se retourna et détailla le torse du jeune homme. C'était subtile mais son jumeau y découvrit un petit soupçon de gourmandise. C'est vrai que la jeune fille était plutôt libertine. Un autre point qui les différenciait: Tomas cherchait la stabilité en amour et Engel s'en fichait royalement. Les aventures s'étaient son truc, si son partenaire de la nuit ne souhaitait pas la revoir après, peu lui importait. Un partenaire plan cul lui allait parfaitement aussi.

Tomas ferma les yeux, l'idée qu'elle couche avec Alan le dérangeait à moitié. La vie sexuelle de sa sœur ne l'intéressait pas, mais s'il fallait qu'elle se tape son ami, il préférait ne pas le savoir! En même temps, Engel était assez intelligente pour ne rien proposer à ce dernier vu qu'il essuyait une défaite amoureuse. Cependant, s'il en venait à succomber (et ça, ça l'étonnerai beaucoup), la jeune femme ne dirait pas non à un peu de débauche.


-Woua, t'en a des cicatrices de la guerre! Ils mentaient pas les journaux en disant que les anglais s'était plongé corps et âmes dans cette affaire!

Tomas eut un petit sourire. Évidemment, elle ne le connaissait pas donc l'hypothèse la plus logique était sans nul doute les derniers évènements violent des derniers années. Voilà qui pourrait aider Alan à être moi tendu. Sur ce, Tomas parti vers sa chambre aller chercher sa guitare, un peu de musique détendrait certainement l'atmosphère. En revenant, il fit déplacer un pouf et le mit plus près de la table de massage et s'y installa. Cela faisait un bon moment qu'il n'avait pas pu gratter. Il allait songer à reprendre sa guitare en retournant en Irlande... Quoi qu'il y avait un piano là-bas... Non, même si ce sont deux instruments à corde ce n'était pas la même chose!

-OH! La guitare! Chante moi « Alles Roger!

-Ok

(la musique)

Sans les autres instruments, cela n'allait pas être génial, mais bon. Tomas se mit tout de même à gratter et à chanter et sa sœur à masser le dos d'Alan. Le frère semblait toujours impressionner par le professionnalisme qu'elle y mettait. Pourquoi était-elle simplement devenu styliste? Au bout d'un moment, les deux jumeaux chantait ensemble.

- Ja ne
Sicherlich klar
Alles Roger
Alles wunderbar.
Ja ne
Nix ist klar
Wer ist Roger?
Wer ist Roger?
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MessageSujet: Re: I'm the shadow of the man I used to be (pv Thomas Herz) [TERMINE]   I'm the shadow of the man I used to be (pv Thomas Herz) [TERMINE] EmptySam 15 Sep - 21:05:03

(HJ : j'adoooore la chanson, je ne connaissais pas Razz HJ)

Bien évidemment que Alan n'était pas trop pudique, sinon il ne voyait pas comment il aurait pu prendre goût à un sport tel que la natation où, bon, on était pas exposé au regard des autres -et des groopies hélas Sad - et cela ne le dérangeait pas plus que cela en vestiaire, en témoigne ses entraînements réalisés avec les autres bons nageurs de l'UMA : entre autres, Sean Vanel, Manu Perks, Kael Gammach, Tomas lui-même, voire encore Lavande, ou d'autres nageuses féminines ! Seulement...

Seulement là il n'avait pas pensé - en même temps il ne s'attendait pas à ce que son pote débarque chez lui comme ça sans le moindre avertissement et le tire de son trou jusqu'en Allemagne avec option massage en prime na - à renouveler le sortilège de dissimulation - désillusion pour être plus précis - qui d'ordinaire masquait les minces lignes argentées déchirant son épaule gauche, reste de griffure de loup-garou écossais, le tatouage du dragon japonais dessiné par le feu de la magie noire au cours d'une fin de journée humiliante et terrorisante qu'il préférait laisser dans l'oublis, et quelques autres mais celles-là étaient vraiment des marques de guerre, comme le tout petit reste de l'estafilade licornienne, et quelques éraflures d'origine draconiques. Mais bon, pour ces dernières, Tomas été au courant, c'était pas la même chose. Il enleva donc sa chemise - tombez la , tombez ! Tombez la chemise, tombez la, trombez... SBAF ! Mais heu comment ça c'est pas le sujet ? - et accusa sans trop marquer sa gêne évidente le regard éloquent de Tomas, prenant bien sur lui, alors que la soeur jumelle de ce dernier commentait :


"Wouah, t'en a des cicatrices de la guerre ! Ils mentaient pas les journaux en disant que les anglais s'était plongé corps et âmes dans cette affaire !"

... Mmm mxm mouais en un sens. N'empêche qu'il la remerciait, la Engel, de se tromper presque totalement de supposition cheers ça permettait de retarder l'interrogatoire d'avec son meilleur ami ! Prenant la perche qui lui était tendue - toutefois en modérant un peu ses propos pour que Tomas ne croie pas qu'il se foute de sa gueule non plus - il répliqua avec un léger sourire amusé et ironique envers lui-même alors que sa voix restait chaleureuse et faussement badine :

- Oh, ça ? Rien de grave ! Oui on a pas mal douillé ces temps là, mais avec le temps ça partira... puis il est un fait très connu que je suis "particulièrement" maladroit, "particulièrement" malchanceux et je le reconnais encore plus "particulièrement" casse-cou à mes heures, ton frère pourrait te le confirmer sans mal, n'est ce pas Tomas ?

Il rit doucement d'auto-dérision pour alléger l'atmosphère, bien qu'il n'aimât guère la manière dont la jumelle le regardait alors qu'il était torse nu. Crap. Bon, c'était pas comme si c'était la première fois qu'il était sans tee-shirt devant une fille - Lavande lui avait fait le coup en fin de première année de débarquer dans sa chambre à l'UMA sans prévenir au beau milieu de sa matinée, et aussi quand il lui avait montré pour la première fois sa forme lupine alors qu'ils allaient ensuite parler des évènements survenus en Ecosse - mais il ne connaissait que trop bien ce genre de regards, il en endurait pas mal à l'UMA et ce qui ne manquait pas de le faire râler dans la vie de tous les jours. Il se racla légèrement la gorge et lança d'un ton voulu joyeux et aimable :

- I'm ready, I leave the rest up to you two !

Autant était-il parti frileux sur l'idée du massage que finalement il ne le regretta pas. Tomas n'avait exagéré en rien, sa soeur était vraiment douée dans le domaine ! Même lui, peu connu pour sa capacité à se détendre et sa souplesse - plus pour sa raideur d'ailleurs - il arrivait à se relaxer un peu. Le jeune homme accepta de se détendre un peu, d'oublier tous ces tracas qui lui pourrissaient la vie ces derniers temps, écoutant les jumeaux chanter dans une langue qu'il ne connaissait pas - sans doute l'allemand - sur la mélodie dynamique de la guitare une chanson qu'il ne connaissait pas. Faudrait qu'il se renseigne dessus, ou mieux encore qu'il demande à Tomas le titre ou le groupe musical, cela le changerait un peu des Beattles et de Queen qu'il écoutait particulièrement souvent dans sa chambre. Une fois qu'ils eurent finis la chanson, il ne manqua pas de les féliciter de leur performance :

- That's awesome ! Une musique franchement sympa, je ne connaissais pas ! C'est un groupe connu de chez vous ? C'est vraiment entraînant, même si je ne comprenais pas un mot aux paroles !

Une fois le massage terminé - et il dû reconnaître qu'il se sentait bien plus serein, comme quoi le corps et la tête étaient vraiment liés d'une manière ou d'une autre - et il félicita Engel pour ses talents avec un enthousiasme sincère. Il renfila sa chemise l'air de rien - comme si rien ne s'était passé et comme si Tomas n'avait rien vu - et s'étira légèrement, ne masquant rien de son bien être temporaire. Avec pour la première fois un sourire vraiment sincère, il regarda les jumeaux, répliquant tout en réfléchissant :

- C'était vraiment sympa de votre part, à tous les deux et pour tout... comment je pourrais vous repayer cela... ah oui, je sais, j'ai ma petite idée ! Engel, y a-t-il la moindre potion que tu voudrais que je te fasse ? Et pour toi Tomas... hmm... si je te proposes d'être entièrement disponible pour une séance shooting où tu en as envie sans ronchonner ou y mettre de la mauvaise volonté une seule fois ? Avec un petit supplément dont je me garde le secret et que je ne donnerais qu'une fois prêt. Surprise !

Puis il songea à profiter de l'occasion pour tout dire à Tomas - et quand je dis tout, c'est tout, il était déterminé et comptait bien profiter de son état à lui pour ne pas reculer par la suite - et s'approchant de l'allemand, il le saisit par l'avant bras et demanda avec un immense sourire chaleureux à Engel :

- Oh right, avant que j'oublie ! Engel, ça ne te dérange pas si je t'emprunte ton frère quelques minutes avant qu'il n'aille je ne sais trop où et que moi je retourne dans mon trou paumé anglais ? Ce ne sera pas trop long, normalement !

Puis il se tourna vers le concerné avec un regard insistant - et résigné puisqu'il était pour ainsi dire dans une impasse virtuelle - et demanda l'air de rien d'un ton léger et badin une fois l'accord de la jumelle obtenu :

- Connaîtrais tu un coin sympa et pas fréquenté dans ton pays où l'on ne puisse pas risquer d'être dérangés et parler sans craindre que quelqu'un puisse "overhear" notre conversation ?
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MessageSujet: Re: I'm the shadow of the man I used to be (pv Thomas Herz) [TERMINE]   I'm the shadow of the man I used to be (pv Thomas Herz) [TERMINE] EmptyLun 24 Sep - 8:35:40

Point de vue : Engel

Quel bonheur de retrouver son frère si tôt. Normalement, il était prévu qu'ils se retrouvent en avril pour leur anniversaire. Malheureusement, avec le fiasco de la manifestation et la punition de Lavande, l'anniversaire surprise n'avait pas pu se faire. Engel en avait été la première déçue. Elle s'était fait une joie d'aller en Angleterre et de rencontrer Lavande avec qui elle correspondait depuis des mois pour préparer une fête digne de ce nom. Pour finir, elle avait fêter leur anniversaire seule avec Erik et Hans pendant que Tomas le fêtait de son côté avec sa petite amie (qu'elle n'avait toujours pas rencontrée!). Alan aussi, il avait été prévu dans les inviter mais voilà que son jumeau le lui apportait sur un plateau d'argent. Bien mignon, tout comme il faut ! Dommage qu'il soit en si mauvaise états. Les partenaires au cœur brisé sont de mauvais amant... Mais qui sait, peut-être qu'un jour... Bien entendu, il ne faudrait pas en dire un mot à Tomas (même s'il s'en doute), mieux vaut conserver son intégrité mentale.

Pendant que la jeune femme s'occupait du dos de sa nouvelle proie, son jumeau s'occupait de pincer les cordes de sa guitare pour mettre un peu d'ambiance. Par la même occasion, la demoiselle prenait le temps d'observer les moindres détails de ce dos, plus professionnel qu'autre chose. Son côté styliste prenait le dessus sur son besoin primitif de sexe. Elle imaginait déjà plusieurs chemise qui pourrait aller à ce dos. De quelle couleur ? Blanc ? Vert ? Non, bleu. Oui, bleu, un bleu avec des mouchetés blanches. Des perles peut-être, oui, une rangé de perle minuscule sur les contours de coutures. Des perles minuscules pour ne pas faire féminin. Oui, c'est une bonne idée cela !

Une fois le massage fini, Engel fit apparaître un essuie et entreprit de s'essuyer les mains pendant qu'Alan se releva, la remercia et demanda à Tomas de parler avec lui en privé. Engel écoutait d'une oreille, son cerveau bouillait d'information et de dessin à réaliser tout de suite. Même son attirance pour l'anglais ne comptait plus, ses crayons l'appelaient et ses mains désiraient répondre. Une fois que les garçons furent partis, Engel se jeta sur ses papiers à dessin et se lança dans la création ! Des dizaines et des dizaines de dessin de futur création rien que pour l'anglais. Toujours des pièces uniques qui iront à la personne comme une seconde peau.





Point de vue Tomas :

«  Connaîtrais tu un coin sympa et pas fréquenté dans ton pays où l'on ne puisse pas risquer d'être dérangés et parler sans craindre que quelqu'un puisse "overhear" notre conversation ? »

-Euh... En première réponse, je dirais ma chambre, mais je pense pas que ça soit ce genre d'endroit que tu désires.

Le plus simple fut de descendre dans la rue piétonne où se situait le magasin d'Engel et de passer par la porte de derrière pour ne pas ameuter les potentielles clientes en leur donnant un faux espoir d'ouverture. Une fois sorti, les deux hommes purent découvrir la foule de personnes se promenant sur la rue pavée. Mieux rangée et moins étroite que le chemin de Traverse, la  Zeil Zauberer était couverte par une verrière comme son homonyme moldue. L'allemand entraîna son ami sur le chemin jusqu'à trouver une auberge fréquenté par la jeunesse sorcière. C'était un petit bâtiment en pierre jaune vu de l'extérieur, mais une fois la porte massif passé, l'intérieur était immense ! Éclairée par des torches flottantes, peinte entièrement en jaune crème, meublée de tables et de chaises en bois c'était une auberge accueillante et pleine de vie. Tomas alla s'installé à une table passa une commande de deux chopes de bière de la région et lança des sorts d'intimité. Ensuite, il se retourna vers son ami.

-Vas-y, raconte moi tout.
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MessageSujet: Re: I'm the shadow of the man I used to be (pv Thomas Herz) [TERMINE]   I'm the shadow of the man I used to be (pv Thomas Herz) [TERMINE] EmptyLun 24 Sep - 18:58:46

Décidément, il avait fait une victime de plus de son charme totalement involontaire et si détesté de lui-même. Alan essaya de ne pas y penser - cela risquerait de le déprimer bien plus qu'il ne l'était déjà - et de profiter de l'instant massage offert, et de la musique apportée par Tomas. Il repensa à sa dernière entrevue avec Lynn, si emplie de tristesse, de colère, de rage et de laquelle ils étaient tous deux sortis absolument misérables. Avait-il été trop dur ? Non, à ses yeux non. Il avait exprimé avec justesse sa pensée. Il fallait qu'il montre à Lynn combien elle l'avait blessé, peu importe les raisons qu'elle avait. Même si bon, elles devaient être bonnes, mais cela n'excusait pas entièrement le fait. Alan pouvait se montrer rancunier comme un français à ses heures noires. Il n'avait pas coupé totalement les ponts, mais exigé un laisser-tranquille à durée indéterminée avant qu'il ne pense à lui pardonner. Même si pour l'heure il pensait plutôt en terme de "jamais", l'étudiant se connaissait assez et avait suffisamment mûri depuis son départ de Poudlard pour savoir que cela se compterait plutôt en l'espace de quelques mois, ou d'années dans le pire des cas. Mais Jamais, jamais. Il avait laissé sa chance à Adler, pourquoi ne la laisserait-il pas après une accalmie à Lynn ? Enfin...

Sans doute trop distraite, Engel ne répondit pas à son offre de créer une potion de son choix, et riant légèrement l'anglais en question se résolut à poser la question au jumeau un de ces quatre. Mais surtout, il voulait tout exposer à Tomas. Parce que, Merlin soit témoin, y en avait quand même pour un an passé à rattraper et relater ! Il n'était pas sorti de l'auberge le coco ! Mais bon, il songeait quand même que l'heure était venue de lui dire....


"Euh... En première réponse, je dirais ma chambre, mais je pense pas que ça soit ce genre d'endroit que tu désires."

Al' eut un léger sourire un peu amusé, avant d'effectivement hocher négativement de la tête, et de répliquer d'un ton calme mais avant tout sérieux au possible, ce qui pouvait inquiéter au possible avec lui :

- Tu ne te trompes pas. Je désirerais un lieu plus... adapté au confidentiel. J'ai pas mal de choses à te dire, et je crois que je ne peux plus les délayer au vu de la tête que tu as tiré tout à l'heure... une idée ? C'est toi l'indigène après tout ici...

Le grand jeune homme suivit son meilleur ami en silence, observant avec attention et une certaine fascination la rue dans laquelle ils se trouvaient. Elle avait une ressemblance totalement "uncanny" avec leur Chemin de Traverse londonnien, et des échoppes qui ne manquaient pas d'attirer son attention et sa curiosité. Il commenta d'un ton un peu plus enjoué et badin que son humeur réelle, trop curieux pour rester silencieux face à ce spectacle :

- Alors, c'est l'équivalent allemand de notre bon vieux Chemin de Traverse, si je ne m'abuse ? C'est... magnifique. Autant j'adore mon île britannique que là je dois reconnaître que le Chemin fait pâle figure à côté... ça s'appelle comment ici ?

Tout en laissant conduire par Tomas, il dû reconnaître que l'architecture du lieu le fascinait, en dépit tant de sa dépression, tant des sujets graves qui allaient être abordés, et tant aussi de son agoraphobie légère. Très vite ils parvinrent à une sorte d'auberge - à laquelle Al' aurait jumelé sans hésitation le bar des Trois Balais de Pré Au Lard - où ils prirent place dans un coin de salle isolé, isolation que Tomas renforça par magie pour que rien qui y fut dit ne soit transmit

"Vas-y, raconte moi tout."

Mm... par où commencer surtout ? Autant avec Lavande il l'avait fait au fur et à mesure que là il ferait mieux de tout dévoiler. L'anglais fit mine de réfléchir, avant de demander tant sérieusement que aussi pour détendre un peu l'atmosphère :

- Alors... si je dois tout raconter on en a pour un moment, mais soit, je vais essayer. Je commence dans l'ordre chronologique ou d'importance ? Voyons... faisons de manière thématique. Ca simplifiera les choses. Déjà, qu'est ce que tu sais de mes activités post scolaires ? Pas grand chose, je m'en doute, c'est normal. Commençons par le commencement en ce cas...

Il prit une légère inspiration, cherchant ses mots avec le plus de justesse possible avant de commencer ce qui allait être le prolongement logique d'une très longue discussion :

- Je n'ai pas que la natation ou les potions comme hobbies. Il en est un autre que j'essaye de limiter depuis le début de l'année, et qui... disons... augmente ma propension naturelle aux ennuis. En fait, je fais des enquêtes. Sur des sujets qui me préoccupent depuis la Grande Bataille. Tu te souviens je crois que je t'ai dis comment Patrick est mort, tué par un criminel bien particulier, qui a torturé Adler aussi, que j'ai cru morte. Seulement, en première année, j'ai découvert totalement par hasard qu'elle était en vie. Suite à un épisode malheureux sur lequel je ne m'étendrais pas sauf demande contraire de ta part, qui a mêlé Lavande à mes affaires pour la première fois de manière totalement involontaire. Il s'est conclut sur un le fait que Adler soit en vie en m'ayant laissé croire du contraire, deux que sans Lavande j'y aurais laissé ma peau, trois je n'ai plus de soucis à me faire sur ce mercenaire pourpre, quatre je pouvais faire entièrement confiance à notre amie commune, cinq je devais remercier ma chouette et six je n'étais pas sorti de mes ennuis. Je fais des enquêtes sous alias, à mon propre profit. Ca m'amène mon lot d'ennuis, mais surtout des révélations plutôt dérangeantes. Sentant l'eau trouble et désireux d'essayer de tirer de là mon ancienne meilleure amie, je m'y suis jeté à corps perdu. Mais en général, bien que Lavande refuse de me croire, je joues surtout de malchance particulièrement pathologique.

Déjà un truc de lancé, il y reviendrait plus tard s'il jugeait Tomas en état de les accepter et désireux surtout de l'entendre. Pour l'heure, il lui laissa le temps de digérer le bloc déjà, et reprit en pointant du regard sa hanche malmenée :

- Concernant ce truc sur ma hanche, ça fait partie de cette dernière catégorie. Et ça remonte maintenant à presque exactement un an. Fin Avril ou début Mai, je ne sais plus, tu dois te souvenir normalement que j'ai été absent en cours pendant une semaine au moins, non ? C'est lié. Je revenais de Gringott's pour payer mon loyer quand j'ai été témoin malgré moi d'une conversation des moins rassurantes, puis d'un meurtre à l'Avada, par le type que j'appellerais "le japonais au furet". Rassure toi, j'ai fais prévenir les Aurors, mais désireux que ce type soit coincé et que j'en sache plus sur ses intentions... j'ai commis l'erreur de le suivre, sous invisibilité. Je résume, il m''a tendu un piège, ça a été un mauvais quart d'heure pour moi, torturé une bonne part de l'aprem, j'ai réussi à me tirer, essayé de lui échapper dans un état lamentable. M'a rattrapé, a essayé de me tuer pour la deuxième fois de la journée, s'est ravisé, m'a tracé ça avec de la pourriture de magie noire en souvenir et s'est tiré avant que les aurors n'arrivent, et aller direct à l'hosto. Les médicomages savent toujours pas comment me l'enlever... et je ne leur ai pas vraiment dit que cela continuait à me lancer des fois. De peur que vous soyez mis en danger à cause de cela, j'ai mis presque une demie-année avant d'en parler à Lavande, et un an du coup pour toi. Et oui, elle m'a passé l'engueulade de ma vie - ou presque - et ça m'a servi de leçon. Des questions jusque là ? Tu en sais assez ou je poursuis ?

(HJ déjà je te sers cela, je te laisse réagir et on poursuit l'heure des révélations XD ! MP si commentaire ^^)
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MessageSujet: Re: I'm the shadow of the man I used to be (pv Thomas Herz) [TERMINE]   I'm the shadow of the man I used to be (pv Thomas Herz) [TERMINE] EmptyDim 30 Sep - 20:05:29

Point de vue Engel:

Bien! Le croquis était achevé. Oh bien sur, il avait fallut en faire plusieurs avant de trouver l'esquisse parfaite! Mais cette fois, elle le tenait! La chemise parfaite pour un jeune sorcier au regard ténébreux, la seconde peau! Maintenant, il ne restait plus qu'à vérifier qu'elle avait le bon tissu dans sa réserve. Sans plus attendre, la jeune demoiselle se leva, donna un coup de baguette pour que ses autres croquis se rangent dans leur farde et descendit à l'atelier.

L'atelier. A chaque fois qu'elle en ouvrait la porte son cœur se trouvait au bord de ses lèvres. N'y a-t-il pas plus bel endroit sur terre? Tout ces rouleaux de tissus, tous plus beaux les uns que les autres. Des rouleaux de soie de toute les couleurs, du coton, du nylon, du satin, du velours, ... TOUT! Tout ce dont un styliste pouvait rêver pour laisser libre court à sa créativité. Cette caverne au merveille, Engel avait réussi à lui donner vie au bout de trois ans de dur labeur pour trouver tout les types de tissus, de fils et d'accessoires indispensables.

Après un soupir de plénitude à la vue de tant de beauté, Engel épingla son nouveau croquis sur son tableau en bouchon de liège au dessus de tout les autres croquis. Ensuite, elle passa en revu tout ses tissus de couleur nuit et trouva le bon. Elle pointa son mètre ruban, ce dernier s'envola vers la porte et parti pour sa mission. Laquelle? Prendre les mesures du futur propriétaire d'une nouvelle œuvre d'art!


Point de vue Tomas:


Cela faisait des révélations. Tomas en avait été tout perturbé. Il savait qu'Alan n'était pas un enfant de choeur, mais ce que l'anglais lui racontait l'avait déjà laisser sur le pet. Heureusement qu'entre deux histoires le serveur était venu leur apporter leur chope. Tomas avait ainsi eu l'occasion de boire une gorgée de bierre pour faire passer tout cela. Il n'imaginait pas que la suite pourrait être pire.

-Et bien...

C'est tout ce qu'il trouvait à dire. Il leva sa chope afin de se rincer le gosier avec une nouvelle gorgée de liquide auburn quand un mètre ruban rose enchanté l'interrompit et commença à prendre les mesures des épaules d'Alan. Au regard perturber de celui-ci, Tomas sourit et avertit son ami qu'il allait certainement recevoir un cadeau de la part de sa sœur. Petit veinard. Cependant, Tomas faillit s'étrangler en voyant le mètre faire glisser la braillette de son ami et partir dans les fin fond du creux du pantalon de l'anglais. Pour mesurer quoi?! Engel n'allait quand même pas lui faire un slip en plus?!
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MessageSujet: Re: I'm the shadow of the man I used to be (pv Thomas Herz) [TERMINE]   I'm the shadow of the man I used to be (pv Thomas Herz) [TERMINE] EmptyDim 30 Sep - 20:40:33

S'il y avait bien une chose qu'il appréciait énormément de son ami Allemand, c'était la capacité de ce dernier à ne pas péter un câble sans une excellente raison. Finalement, c'était une bonne idée, de venir dévoiler certains trucs autour d'une bonne bière qui se respecte - et les breuvages allemands ne manquaient pas aux éloges dont on les parait à l'international ! Ainsi Tomas sembla mieux le prendre qu'il ne se s'y serait attendu, et l'étudiant en médicomagie ne laissa donc pas passer sa si rare bonne fortune en le rassurant aussitôt, un sourire malicieux et assuré dans le coin des lèvres :

- But don't worry, c'est derrière moi toute cette histoire ! Le nippon s'est barré d'Angleterre, après les quelques ennuis qu'il a effectué, et je serais prêt à parier qu'il ne reviendra pas...

A vrai dire, il était loin d'être aussi confiant qu'il ne semblait l'être, mais Tomas n'avait pas besoin de le savoir... se contenter de ce que ses recherches appuyées de celles de Malefoy avaient abouties serait amplement suffisant. Bon, déjà deux trucs difficiles de passés, il en restait encore un certain nombre à évoquer... hmm... le LG écossais ou son état illégal d'animagus ? Choix difficile... il méditait dessus quand un élément imprévu vint s’immiscer dans leur discussion entre gars, sous la forme d'un mètre mesureur de couleur rose et enchanté qui mesurer ses épaules. Perplexe et perturbé, il allait s'en débarrasser comme d'un serpent ou d'une araignée quand son ami sourit et le rassura :

"... tu vas certainement recevoir un cadeau de la part de ma soeur"

Oh... really ? So nice... méfiant et pas à l'aise du tout, il surveilla du coin de l'oeil l'objet enchanté et sa progression, essayant de reprendre malgré tout le flux des révélations qu'il voulait faire à son ami allemand :

- Oh... right... pourrait juste prévenir avant... bref. Bon déjà, ça c'est le plus gros qui me soit arrivé. Après y a une autre affaire sur laquelle je suis qu'est pas nette du tout mais... punaise il me fait suer ce ruban... ah mais qu'est ce qu'il fout ? Holy crap ! Hey, what's going on here ?

Il prit sa baguette magique presque dans un réflexe et concentré il la pointa vers l'insolent bout de tissu qui abusait franchement de la situation, les joues fardées d'un rouge délicat bien qu'il veilla à rester aussi calme que possible, et d'un informulé fit léviter le petit mètre mesureur devant lui, avant de le figer par magie, et de le reposer sur la table, essayant de relativiser sa gêne et de lancer d'un ton badin autant que le permettait son reste de déprime, tout en remettant les choses en l'ordre qu'elles étaient avant le petit incident :

- Hum... tu peux me dire à quoi s'amuse ta frangine ? Mesurer les épaules, encore je veux bien, mais là... ça va un petit peu trop loin à mon goût. Un peu trop audacieux quand même.

Mais il rit quand même pour montrer qu'il était plus perplexe que réellement vexé - habitué aux folies des groopies universitaires - bien que gêné de l'effet qu'il semblait avoir sur certaines filles. Dire qu'il voulait juste être tranquille, pas envahi... il rangea sa baguette magique à sa place, avant de reprendre en virant de la plaisanterie à une immense gravité :

- Bon, plaisanteries à part... concernant les deux dernières choses dont je voudrais te faire part, il faut que je sois sûr de ton silence absolu. J'ai demandé la même chose à Lav'. C'est trop important. Un me concernant, l'autre... concernant d'autres tiers. J'ai ta parole ?
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MessageSujet: Re: I'm the shadow of the man I used to be (pv Thomas Herz) [TERMINE]   I'm the shadow of the man I used to be (pv Thomas Herz) [TERMINE] Empty

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