Oups I did it again ! [libre]

Certains réveils sont parfois difficiles et certaines matinées sont parfois mal entamées, et certaines journées mal embouchées, et certains week end... bon c'est bon on a compris je crois ! C'était samedi, des samedis comme il en existe beaucoup dans cette région de Grande Bretagne, vous savez, ces samedis qui arrivent après le vendredi et tout juste avant le dimanche ? c'était un de ces samedis là. Après avoir passé une dure semaine à travailler, quand je dis travailler, je veux dire faire tout autre chose, et quand je dis dure semaine, je veux vraiment dire semaine, le p'tit Jak s'était difficilement levé, réveillé par le raffut qu'avait fait ses camarades de dortoir en allant prendre leur petit déjeuner. Il avait émergé lentement, la tête dans le gaz il avait enfilé deux chaussettes dépareillées (quand je vous dis que c'est une journée de merde je mens pas) enfilé ses pompes sans même utiliser ses mains, car trop fatiguant, esquissé un semblant de nœud à ses lacets pour ne point paraitre trop pouilleux , et enfilé son t-shirt de la veille par dessus ses épaules de jeune garçon. Une fois ceci fait, il s'était rassis sur son lit quelques minutes pour récupérer de cet intense effort.

La faim devenant plus forte que le sommeil, son estomac criait famine plus fort que son lit l’appelait, il avait finit par se décider, il s'était relevé, non sans soupirer et se plaindre de son sort, et s'était dirigé vers la grande salle pour prendre son petit-déjeuner. Ainsi, tel la fleur qui s'ouvre, s'épanouit et dévoile tous ses charmes à l'approche du soleil, après s'être repus de tarte à la rhubarbe, et avoir bu tout son saoul de jus de citrouille, Jak se sentait.... et bah non, Jak était toujours autant dans le gaz, et rien ne semblait pouvoir dissiper la brume qui empêchait son cerveau de s'éveiller correctement. Décidément, son lit semblait s'affirmer comme étant "The place to be" il reprit la direction de son dortoir.

Mais ! Car bien sur il y un "mais"... il y a toujours un "mais" un événement imprévu pointa le bout de son nez pendant qu'il empruntait l'escalier du premier étage. En effet, l’inconvénient du jus de citrouille, c'est que ce liquide insidieux exerçait un chantage sur la vessie de Jak, l'obligeant à faire un arrêt pipi avant de retourner aux dortoirs, et ce de manière exponentiellement urgente.

"Fichtre, diantre, que soient maudites les citrouilles, courges et toute leur famille sur des générations !"

Heureusement les toilettes se situaient sur son chemin, ou presque, et s'est en courant qu'il se jeta sur la première porte portant le petit écriteau bénit "W.C." C'était trop beau pour être vrai, et le mauvais sort vint bientôt se remettre sur son chemin. L'esprit encore mal éveillé, il n'avait pas regardé le petit symbole dessiné sur la porte, juste en dessous du fameux écriteau. Vous savez, ce symbole représentant une personne grossièrement dessinée... Et ben ce symbole là portait une jupe !

C'est en refermant la porte derrière lui qu'il se rendit compte de son erreur en tombant nez à nez avec une Serdaigle qu'il n'identifia pas tout de suite.S'excusant rapidement, il se retourna pour ressortir par la porte par laquelle il s'était introduit dans les toilettes de filles. Vous savez, cette porte même qu'il avait refermé deux secondes auparavant ? Et bien, il avait déjà oublié qu'il l'avait refermé cette porte...

C'est donc ainsi que nous laissons notre héros, gisant à terre, le nez endolori par sa rencontre avec le bois de la porte, ridiculisé dans les toilettes des filles, devant une inconnue...

(J'adore

)

Février 2000, donc. Akiko avait été convoquée juste avant au bureau de la directrice de Poudlard pour y apprendre sa nomination au rang de préfète de sa maison, ce qui l'avait grandement surprise ! Quoi, elle, préfète ? Mais, mais... elle n'était qu'en deuxième année ! Pourquoi personne de ses aînés n'avait eu l'honneur de reprendre la petite insigne ? Clarisse ? Ah non, elle était déjà préfète en chef... et Lucie, pourquoi elle n'avait gardé son insigne ? Elle faisait pourtant du bon boulot ! Je vous assure, c'est à ne plus rien y comprendre mes amis ! Et surtout, pourquoi elle ?

La directrice de l'école et le directeur de maison avaient insisté sur son sérieux et son bon comportement général, presque exemplaire dans sa maison, ainsi qu'une sociabilité relativement correcte avec les autres membres de l'école. Bon, Akiko craignait un peu de ne pas se faire entendre des plus grands au début, mais elle se consola en se disant qu'elle demanderait à Ambrine et Nikolaï - une amie à elle des blaireaux, et son meilleurs amis des serpents, tous deux préfets, en deuxième et troisième année respectivement - comme ils faisaient pour se faire écouter. Ethel lui serait aussi sans doute de précieux conseil ! Ah là là, elle en connaissait qui seraient aussi surpris qu'elle en ce moment ! Personne ne savait sa promotion pour le moment, et très nerveuse et choquée, elle avait décidée de passer par les toilettes des filles pour reprendre de son calme et réfléchir en paix, face à une telle nouvelle. Comment allait-elle briser la nouvelle à ses amis ? A son petit ami ? Ah ! Son cerveau tournait décidément trop vite en ce Samedi matin, à plein régime, ce qui n'était pas forcément la meilleure des choses, elle allait avoir mal à la tête si ça continuait comme cela !

Surtout qu'elle n'avait pas encore mangé, la petite aiglonne, comme elle avait été convoquée de bonne heure et était restée enfermée dans les toilettes depuis - dans une cabine le temps qu'elle reprenne la maîtrise de ses émotions - puis devant le miroir et les lavabos, s’aspergeant le visage d'eau fraîche pour se calmer et s'assurer que ce n'était pas un rêve, mais la réalité. Elle y était enfin parvenue quand le bruit de la porte de la salle indiqua que cette dernière s'ouvrait, et intriguée Akiko redressa la tête vers le miroir, avant que la petite fille ne pousse un cris de stupeur violent :

- "Hiiiii ! Qui va là ?!"

Elle eut vaguement le temps d'entendre un murmure d'excuse bien masculin alors que la petite française se retournait, puis le son d'une rencontre percutante avec la porte, alors que la deuxième année avait prit baguette magique en main pour punir ou repousser le mauvais blagueur. Un... un garçon ? Dans les toilettes des filles ? Oh non, elle ne voulait pas avoir à sévir tout de suite... se reprenant de sa frayeur, elle s'avança vers lui en restant un peu inquiète :

- "Heu... tout va bien, tu ne t'es pas fait mal ? J'espère que ce n'est rien de grave... mais tu sais que ce sont les toilettes des filles ici ? Tu ne devrais pas être là !"