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 Comment socialiser quand il n'y a personne...
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MessageSujet: Comment socialiser quand il n'y a personne...   Comment socialiser quand il n'y a personne... EmptyLun 7 Mai - 21:27:16

Ivy pénétra dans le foyer : elle avait vu la description sur le plan du campus et s'imaginait qu'elle y ferait sans doute des rencontres intéressantes. Après tout, elle s'était juré de sortir de son cocon, d'être plus détendue et avenante. Et cela commençait aujourd'hui !
C'est pourquoi, vêtue d'un cardigan bleu à carreaux et d'une paire de jans (un look qu'elle estimait "relax"), Ivy entra dans la pièce, déterminée, affichant son sourire le plus adorable.

Bien sûr, étant donné que le foyer était vide, il n'était guère utile qu'elle se force. La jeune fille cessa de sourire, faisant la moue. Évidemment ... c'était bien sa chance !

Elle avait pressenti la situation, et avait amené, au cas où, un livre avec elle. Soupirant, la jeune fille s'écrasa dans un fauteuil, une grimace sur les lèvres, et ouvrit le livre. Fredonnant une vieille chanson de son enfance dont elle avait oublié les origines ou le titre, Ivy était si happée par sa lecture qu'elle n'entendit pas la porte s'ouvrir...
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  • Alan Desoya
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MessageSujet: Re: Comment socialiser quand il n'y a personne...   Comment socialiser quand il n'y a personne... EmptyLun 7 Mai - 22:01:25

(Avec ton autorisation Wink )

Février 2000, comme toujours. Décidément un mois à rebondissements ! D'abord Lavande qui décide de se mêler de ce qui ne la regarde absolument - ou presque pas - dans les affaires qu'il pouvait mener dans l'ombre pour ses enquêtes personnelles, puis la bonne nouvelle en ce que Lynn et lui essayaient de se donner une chance pour sortir ensemble ou au pire renouer l'amitié forte et chaleureuse qu'ils avaient partagé avant le geste malheureux de sa propre part. Sans oublier le père Tomas qui "l'abandonne" à son tour depuis qu'il s'était trouvé une petite amie idéale en la jolie et douce irlandaise Maureen Doherthy, Lavande qui passe le clair de son temps avec Kaelir - et après lui reproche ce qu'il fait pour ne pas s'ennuyer quand il se retrouve aussi soudainement tout seul - et lui qui, comme un pauvre cabot délaissé par ses proches, avait le sentiment de se retrouver tout seul comme un glandu de première. Et s'il ne le vocalisait pas trop, il n'aimait guère cela, bien que par son caractère humble ordinaire et altruiste, il faisait passer le bien être des autres avant le sien. Et peu importe ce que pensait sa meilleure amie, elle se trompait sur toute la ligne : il ne jouait pas aux imprudents simplement pour l'adrénaline, mais aussi pour s'assurer que des innocents puissent dormir sur leurs deux oreilles quand il avait été face à une injustice flagrante, comme pour l'affaire J ou celle d'actualité du LG écossais. Pourtant Merlin sait combien il adorait Lavande, sa meilleure amie, autant des fois il aimerait bien qu'elle le comprenne un peu mieux, et réalise le pourquoi du comment il s'était retrouvé à reprendre ses mauvaises manies et ses vieux hobbys pas toujours des plus sympathiques, il fallait l'avouer.

Néanmoins, ces dernières semaines, tout en surveillant et enquêtant pour sa dernière enquête en catimini, il s'était recentré sur ses recherches en potion sur son projet de potion "de régénération mémorielle" comme l'avait baptisée sa meilleure amie, et s'était décidé à se trouver une occupation autre que la natation et les enquêtes : l'acceuil des nouveaux étudiants. En effet, sa demande d'adhésion au BDE avait été acceptée, et si désormais il était responsable de l'accueil des petits nouveaux - ce qu'il faisait avec un plaisir évident Very Happy du haut de son immense sociabilité habituelle quand l'humeur était au beau fixe, ou fabriquée en cas de besoin - son gage était aussi en cours, et des plus rudes à réaliser pour lui : venir au prochain cours... travesti en fille. My god, se travestir en l'ennemi, vous imaginez l'horreur Sad ! Mais joueur et aimant les défis impossibles, le jeune homme avait acquiésé dans la minute qui suivait, désireux de trouver la manière de réaliser le gage tout en permettant à ses camarades de le reconnaitre un peu : en gros, féminiser son "lui" de mâle bien assumé. Voilà qui promettait, surtout qu'il avait fait jurer à Kaelir de ne rien dire sur sa candidature, nomination et son gage à la dulcinée de ce dernier, précisément Lavande Brown, sa meilleure amie. Il n'avait non plus rien dit à Tomas, pas très fier non plus de son gage, bien que décidé à le remplir. Au diable la dignité, mes amis !

Il voulait en ce moment précis se détendre, et à cet effet il y avait un endroit de rêve au sein de l'UMA ou Université de Magie Avancée d'Angleterre : le foyer. Il s'y était déjà rendu dans le passé et y avait brièvement fait la rencontre de Lisbeth Mc Ferry, et d'autres personnes. Un manuel compliqué et hors programme de potions dans la besace, son calpin de notes, le carnet offert par Ophélia et sa trousse et le minimum nécessaire dans son sac-besace en ce Vendredi après-midi après les cours, il avait donc ouvert la porte du foyer, s'étonnant de ne trouver personne, ce qu'il vocalisa dans un léger murmure et un léger haussement de sourcils :


- "Dingue... personne ? A cette heure pourtant... ils ne peuvent pas tous avoir la grippe quand même ! Bon, on fera avec hein..."

Il glissa sa grande silhouette élancée entre la porte et l'espace libre, avant de la refermer normalement, et le grand dadais au mètre quatre-vingt sept chercha où il allait s'installer en attendant - la place ne manquait pas, assurément niarkhéhé - avant que ses yeux noirs intenses et insaisissables ne se posent sur une silhouette isolée qu'il n'avait pas remarquée en en entrant... un étudiant ! Et une fllle en plus... c'était bien sa dévaine ! Par pitié, pas une de ces groopies qui le harcelaient continuellement dans l'UMA et en soirée... pas une tête connue... ah si. Si ! Une première année ! Son visage lui disait vaguement quelque chose dans ceux du TD de son meilleur pote Tomas Herz, de la filière généraliste. Et seule... il pouvait la laisser tranquille et... non ce ne serait pas correct de sa part. Elle lui rappelait Granger, à lire ainsi. La griffone et lui s'étaient d'ailleurs rapprochés depuis la mésaventure commune d'il y a quelques temps dans l'Allée des Embrumes. Mais autant il n'aimait pas les filles inconnues qu'il trouvait cavalier de laisser une pauvre demoiselle seule, surtout si elle semblait aussi triste. Pas normal ! Maudissant son bon coeur, l'étudiant s'avança à grandes foulées, avant de s'installer dans le fauteuil en face de celui de la jeune femme - séparés par une petite table basse - et prit sans rien dire son propre volume énorme de potions hors programme et complexes, restant silencieux quelques minutes en le lisant un peu avant de redresser légèrement son regard de nuit et essayer de lancer une conversation, d'humeur à le faire pour une fois :

- "Hello ! Le foyer est désespérement vide aujourd'hui, n'est ce pas ? C'est franchement étonnant, d'habitude il grouille de monde à cette heure là..."

Pas une accroche terrible, mais c'était mieux que rien ! L'aspirant médicomage était alors vêtu d'un simple jean et d'un polo noir aux armes de sa filière, avec un léger gilet noir par dessus car il ne faisait pas bien chaud. Ses cheveux bruns étaient comme d'habitude en bataille - guerre perdue d'avance par nature le matin venue, depuis toujours et encore plus depuis son rituel secret et illégal d'animagus - mais ses traits secs étaient radoucis par un sourire chaleureux et bienveillant, bien que son attitude montrait une certaine prudence derrière son élan de sociabilité. Ayant hélas été pourvu du don d'être un beau garçon - alors qu'il détestait que les filles l'observent autrement que par amitié ou camaraderie sans son autorisation préalable - il restait prudent, ne sachant à qui il avait affaire précisément. Mais bon, qui sait, peut-être pourrait-être se montrer d'une plaisante compagnie de discussion tandis que Tomas et Lavande visiblement "l'abandonnaient" une fois de plus...
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MessageSujet: Re: Comment socialiser quand il n'y a personne...   Comment socialiser quand il n'y a personne... EmptyLun 7 Mai - 22:17:35

(Oui, bien sûr que tu as ma permission... c'est gentil de venir RP avec moi, c'était d'ailleurs le but visé de ce topic ! ^^)

Ivy sursauta légèrement quand le jeune homme s'assit en face d'elle. Elle ne l'avait pas vu, totalement envoûtée par le livre qu'elle lisait. Lorsqu'il prit place, elle leva légèrement les yeux, pour les baisser aussitôt. Mince. Elle sentait ses joues rougir sous l'effet de la compagnie, à laquelle elle n'était guère habituée. De plus, il était vraiment beau garçon. Ivy, qui s'était toujours estimée fière de n'être pas comme ces filles qui se comportaient comme des poules gloussantes en compagnie d'un joli garçon, maudit sa faiblesse. "Non, se réprimanda-t-elle. Pas de ça, Ivy ! C'est un garçon, pas une oeuvre d'art. Pas de minauderies !" Elle garda donc les yeux baissés, déterminée à chasser la rougeur qui envahissait ses joues.

Heureusement, celle-ci disparut bien vite. Ivy avait une remarquable maîtrise d'elle-même. Elle se racla légèrement la gorge, tâchant de faire le moins de bruit possible. Une bataille sauvage se jouait en elle : devait-elle aborder le garçon ? Mais c'était un inconnu parfait ! Comment pouvait-elle engager la conversation ? Certes, elle s'était promis d'être sociable et de se faire enfin des amis, mais, maintenant que l'opportunité était là, elle était paralysée. Pourquoi n'existait-il pas un manuel avec des instructions précises sur la socialisation ?

La jeune fille jeta un coup d'oeil au livre impressionnant du nouveau venu, et se sentit alors encore plus minuscule. Il lisait un livre de potions très avancé, alors qu'elle avait, poussée par un désir de familiarité inexplicable, emmené avec elle sa vieille copie d'"Oliver Twist", son livre préféré. Quel manque de maturité ! se lamentait-elle.

Non, Ivy, se dit-elle ensuite. Pas de retour en arrière. Cette fois, tu vas parler. Ressaisis-toi ! Tu vas ouvrir la bouche, et saluer le jeune homme. Tout de suite !

Nooon, trépignait la fillette en elle. Je ne le connais même pas ! Qu'est-ce que je vais lui dire ?

IVY ! Cesse de faire l'enfant !

- "Hello ! Le foyer est désespérement vide aujourd'hui, n'est ce pas ? C'est franchement étonnant, d'habitude il grouille de monde à cette heure là..."


Ivy tressaillit : le jeune homme avait pris la parole avant qu'elle ne se décide à le faire. À la fois soulagée et terrifiée, Ivy déglutit, puis s'efforça de sourire. Finalement, lorsqu'elle parla, elle ne laissa rien paraître de son tourment intérieur. Seule son dos et sa nuque raide témoignaient de sa nervosité. Elle ouvrit la bouche, et sa voix fluette, digne d'une adolescente de quatorze, se fit entendre :

" Vraiment ? dit-elle. C'est la première fois que j'y viens, en vérité. Je m'attendais à y rencontrer d'autres élèves, j'ai été surprise de le voir désert."

La jeune fille prit ensuite une inspiration, posa son livre sur ses genoux, gardant d'une main sa page, puis tendit sa main libre au-dessus de la table, avec une certaine nervosité :

" Je m'appelle Ivy Wilkinson. Enchantée", dit-elle avec un sourire qui, elle l'espérait, était à la fois poli et détendu.
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  • Alan Desoya
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MessageSujet: Re: Comment socialiser quand il n'y a personne...   Comment socialiser quand il n'y a personne... EmptyMar 8 Mai - 11:30:57

" Vraiment ? C'est la première fois que j'y viens, en vérité. Je m'attendais à y rencontrer d'autres élèves, j'ai été surprise de le voir désert."

Curieuse demoiselle. Plutôt dans le genre "miss coincée" qui lui donnait non l'urticaire mais une folle envie de la prendre par les épaules et de la secouer en lui martelant l'esprit d'injonctives à se décoincer, se détendre et se montrer plus naturelle. Mince quoi, il n'était ni un prof, ni un pion et ils n'étaient plus à Poudlard quoi ! Si jamais elle avait été à Poudlard d'ailleurs soit dit en passant... ou dans d'autres écoles de magie, car y en avait pas qu'une dans le monde !

Pour en revenir à notre analyse, le jeune homme, par un simple acte d'observation et de déduction, devina sans trop de mal que la demoiselle lui faisant face était une grande timide, sans doute une intello, mais pas dans le genre désagréable. Le fait qu'elle ait entre ses mains un livre - de cours ou de loisir, il devrait l'analyser quelques secondes plus tard dans sa suite logique de pensées - et sa raideur dorsale et de cou en étaient des exemples flagrants. En outre, elle l'observait sans oser l'observer franchement depuis qu'il s'était assis en face d'elle - il se demandait parfois s'il puait ou quoi comme elle n'osait pas le regarder en face - et essaya de la détendre de son mieux en riant chaleureusement, se détachant un peu plus de son propre livre avec une grande malice nichées dans son regard de nuit :


- "Allons, détends toi, je ne vais pas te mordre ! Personne ici n'est anthropophage, t'inquiètes pas. Suis-je si intimidant que cela ? Loin de moi de le vouloir ! En tout cas, en ce qui concerne le foyer, je peux t'assurer que d'ordinaire ça grouille de vie, parfois jusqu'à devenir insupportable pour moi. Sinon, t'es plus du genre à rester dans la BU, je me trompe ? T'en donnes l'impression en tout cas !"

Puis la jeune femme finit par prendre une profonde inspiration avant de - pas trop tôt ! - daigner se présenter, quitter sa réserve timide et tendre la main vers lui. Ça se voyait qu'elle était timide, d'habitude les filles préféraient faire la bise - à sa grande horreur, il n'était jamais à l'aise quand il la recevait et prenait des rougeurs gênées, ce qui amusait grandement et à ses dépens les quelques et rares amies qu'il avait - et du coup là ça l'arrangeait drôlement. Amusé toutefois, il vint serrer en restreignant sa force naturelle la main tendue, de manière respectueuse mais chaleureuse et répliqua d'un ton enjoué et dynamique :

- "Ravi de te rencontrer, Ivy ! Moi c'est Alan Desoya, tu peux m'appeler Alan ! T'es en première année, si je ne m'abuse ? Il me semble t'avoir vue de loin dans la filière d'un de mes meilleurs potes qui est en deuxième année... t'es dans quelle filière ? Moi je suis en deuxième année de magico-soins, spécialité médicomagie ! Alors ça va, tu te plais à l'UMA, tu t'y retrouves ? Et tu étais où avant ? Oh excuse moi, je parle beaucoup je sais, mais je suis d'un naturel très curieux, c'est plus fort que moi ! Surtout si cela te dérange, n'hésite pas à me le signaler, je ne serais pas vexé !"

Bon visiblement elle n'était pas une groopie, donc il pouvait se permettre plus de sympathie cordiale avec une collègue étudiante - et si cela se trouvait une "bleue" comme il le pressentait, ou "noobs" dans le langage geek. Finalement, peut-être se révélerait-elle plus intéressante que son livre de potions comme compagnie ! Curieux, il jeta un coup d'oeil rapide au livre, lisant à l'envers le titre avant de commenter avec un sourire complice :

- "Ah, tu lis un classique n'est ce pas ? Oliver Twist... rah ça ramène des années en arrière ça ! Très bon choix de lecture... corrige moi si je me trompes, mais tu es d'origine moldue, non ? Les sorciers connaissent hélas pas trop la culture de l'Autre Monde comme ils l'appellent souvent, et encore moins la littérature..."
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MessageSujet: Re: Comment socialiser quand il n'y a personne...   Comment socialiser quand il n'y a personne... EmptyMar 8 Mai - 12:05:28

- "Allons, détends toi, je ne vais pas te mordre ! Personne ici n'est anthropophage, t'inquiètes pas. Suis-je si intimidant que cela ? Loin de moi de le vouloir ! En tout cas, en ce qui concerne le foyer, je peux t'assurer que d'ordinaire ça grouille de vie, parfois jusqu'à devenir insupportable pour moi. Sinon, t'es plus du genre à rester dans la BU, je me trompe ? T'en donnes l'impression en tout cas !"

Ivy, mise mal à l'aise par le fait que sa gêne semblait si évidente, fut soulagée quand le jeune homme se présenta à son tour, changeant ainsi le sujet de la conversation.

- "Ravi de te rencontrer, Ivy ! Moi c'est Alan Desoya, tu peux m'appeler Alan ! T'es en première année, si je ne m'abuse ? Il me semble t'avoir vue de loin dans la filière d'un de mes meilleurs potes qui est en deuxième année... t'es dans quelle filière ? Moi je suis en deuxième année de magico-soins, spécialité médicomagie ! Alors ça va, tu te plais à l'UMA, tu t'y retrouves ? Et tu étais où avant ? Oh excuse moi, je parle beaucoup je sais, mais je suis d'un naturel très curieux, c'est plus fort que moi ! Surtout si cela te dérange, n'hésite pas à me le signaler, je ne serais pas vexé !"

Ivy serra la main d'Alan avec un sourire nerveux , répondant au fur et à mesure à ses questions :
" Enchantée, Alan ! Oui, je suis en première année ! Je suis en filière générale, mais je compte poursuivre en droit. En fait, j'ai failli aller en magico-soins ... enfin, c'était une option, à un moment, mais ... bref, j'ai décidé de me diriger vers le droit, finalement. Mais tout m'intéresse beaucoup !"

Les paroles commençaient à sortir de la bouche d'Ivy rapidement : une fois qu'elle était lancée, elle avait, en réalité, beaucoup de choses à dire.
Je me plais bien à l'UMA ... le campus est assez facile à parcourir, en fait. J'ai lu tous les livres que je pouvais sur l'endroit alors, une fois arrivée, je me situais plutôt bien ! Avant d'être ici, j'ai fait mes études à Poudlard.

En parlant de Poudlard, la voix de la jeune fille devint un peu plus rauque. Elle regarda un instant le jeune homme en face d'elle : était-il un ancien élève de Poudlard ? Maintenant qu'elle y pensait, il lui semblait l'avoir déjà vu, parmi les élèves des années supérieures à la sienne. Se souviendrait-il d'elle comme de la petite Serdaigle maigrichonne et boutonneuse dont beaucoup se moquaient et qui ne parlait à personne ? Par chance, elle avait beaucoup changé. Elle espérait franchement qu'il ne la reconnaîtrait pas.

- "Ah, tu lis un classique n'est ce pas ? Oliver Twist... rah ça ramène des années en arrière ça ! Très bon choix de lecture... corrige-moi si je me trompes, mais tu es d'origine moldue, non ? Les sorciers connaissent hélas pas trop la culture de l'Autre Monde comme ils l'appellent souvent, et encore moins la littérature..."

Le visage d'Ivy s'éclaira visiblement lorsqu'Alan se mit à parler de son livre. Ceci eut l'effet (plutôt bienvenu) de la détendre davantage, alors qu'elle sourit en répondant :

" Tu connais ? Tu as raison, souvent, les sorciers ne connaissent pas ce genre d'oeuvres... tu as bien deviné, je suis d'origine moldue ! Mes parents ont une cordonnerie dans la banlieue de Londres. Rien de très magique, ajouta-t-elle avec un petit sourire. Est-ce que ... est-ce que tu es d'origine moldue, toi aussi ?" demanda-t-elle après une légère hésitation.

Après tout, elle ne voulait pas se montrer trop curieuse, mais le jeune homme était plutôt sympathique. Il avait l'air de vouloir entretenir une conversation avec elle... que demander de mieux ? Elle avait tout intérêt à faire la conversation, elle aussi. Elle était là pour ça !
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MessageSujet: Re: Comment socialiser quand il n'y a personne...   Comment socialiser quand il n'y a personne... EmptyMar 8 Mai - 13:30:46

" Enchantée, Alan ! Oui, je suis en première année ! Je suis en filière générale, mais je compte poursuivre en droit. En fait, j'ai failli aller en magico-soins ... enfin, c'était une option, à un moment, mais ... bref, j'ai décidé de me diriger vers le droit, finalement. Mais tout m'intéresse beaucoup !"

Bon paaaas trop tôt, elle commençait enfin à se décoincer ! Monsieur était donc plutôt content de lui sur ce coup là : autant il n'éprouvait pas un grand amour envers la gente féminine - sauf très rares exceptions bien connues sur le campus, du genre Lavande, Lisbeth ou Izlaya, ou encore Ophélia Benson hors campus - qu'il aimait quand même bien mettre à leur aise les petits nouveaux. Car après tout, il avait été un jour dans leurs baskets - précisément un an et demi auparavant - puis des fois ils pouvaient se révéler être très intéressants. Puis de toute manière, c'était plus sympa d'aider quelqu'un qui est perdu à retrouver son chemin ou quelqu'un de timide à s'ouvrir petit à petit ! C'était l'esprit de solidarité étudiante qu'il aimait tant, loin des conflits inter-maisons de Poudlard... ici, peu importe d'où tu venais - bien qu'il y avait des restes logiques des anciennes relations des maisons de Poudlard - on ne te mettait normalement pas à l'écart, que tu viennes de Serpentard, Poufsouffle, Griffondor, Serdaigle ou même d'ailleurs ! Bien que les vétérans de Poudlard fussent plus nombreux, les "étrangers" n'étaient pas non refusés, au contraire, comme Tomas Herz et lui, qui entretenaient une vive amitié bien que l'un fut allemand et l'autre anglais pure souche, et pur moldu de surcroit ! Il l'écouta avec attention avant de commenter sur le ton de la conversation :

- "J'avais donc bien deviné ! Filière générale... tu connais un peu de monde ? Sinon, de cette filière je connais des gens comme Tomas Hertz, mon meilleur ami allemand, Hermione Granger que tu dois au moins connaitre de nom, et Lisbeth Mc Ferry. Ils sont sympas, donc si t'as besoin d'un renseignement, hésite pas à leur demander. Perso je savais déjà que j'irais dans la magico-soins. Travailler au ministère me branchait pas vraiment, après ce qui est advenu me sentait pas d'humeur à la carrière d'auror, le quidditch je le préfère en loisir et académique non merci, trop de boulot ! Puis médicomage, ça me plait bien. C'est classe, et en plus tu peux sauver des vies, te rendre utile quoi de manière concrète ! En plus, comme tu as du te rendre compte, j'adore la création des potions, j'ai juste hésité sur ma spécialisation en deuxième année entre magibiologie et médicomagie... mais bon, j'ai fini par trancher ! Droit donc pour toi... tu veux devenir avocate plus tard ?"

"Je me plais bien à l'UMA ... le campus est assez facile à parcourir, en fait. J'ai lu tous les livres que je pouvais sur l'endroit alors, une fois arrivée, je me situais plutôt bien ! Avant d'être ici, j'ai fait mes études à Poudlard. "

Ces derniers mots lui donnèrent un léger sourire amusé aux lèvres, alors qu'il contenait un rire d'amusement certain entre ses lèvres. Pas moqueur, juste amusé hein. Dingue... encore une intello, c'est pas vrai, ça pullule ou quoi en ce moment ? D'abord Hermione, puis Lisbeth, et maintenant Ivy... et ben on n'est pas sortis de l'auberge mes amis, c'est moi qui vous le dis niarkhéhé ! Et lui, comme un idiot, se trouvait maître proscrastinateur aux côtés de Lavande Brown, sa meilleure amie, mais à la différence qu'en plus il était fainéant mais aussi un génie. Il faisait, sauf rares exceptions, le boulot minimum alors qu'il était capable de bien plus, ce qui parfois agaçait un peu les professeurs, surtout à Poudlard. Refermant son pesant livre, il fronça légèrement des sourcils en essayant de se souvenir de la jeune femme qui aurait été une cadette à l'école de magie anglaise-écossaise, mais très vite dut reconnaître son incapacité à le faire et s'excusa avec une légère gêne :

- "My bad, mais à t'entendre j'ai vraiment l'impression d'entendre Granger ! Le prends pas mal, c'est pas forcément une critique... juste que je ne marche pas comme vous. T'es prévoyante... non moi j'avais rien lu en première année, résultat je me suis paumé plus d'une fois dans l'UMA. Les catacombes sont pas mal pour se perdre, quand les couloirs ne vous achèvent pas avant, ne parlons pas de l'immensité du parc du campus... une fois, je me suis retrouvé enfermé dans la BU avec Emilien Dawster... doit être en troisième ou quatrième année maintenant dans ta section maintenant... parce que je me suis perdu et je voulais à tout prix rendre un livre à l'heure. Sinon tu étais à Poudlard... voyons... laisse moi deviner ! A t'observer, je dirais que tu as été une Serdaigle, n'est ce pas ? Ta tête me dit vaguement quelque chose... mais je restais surtout avec mes deux meilleurs amis de l'époque, que tu ne dois pas connaître je pense, et ne pourras pas les connaître désormais. Désolé ! Moi j'étais à Poufsouffle, et fier de l'avoir été et de le rester, comme Kaelir Gammach et Emmanuel Perks si tu vois qui c'est. Le vice président du BDE et notre professeur-stagiaire en magie noire."

Pas moyen qu'elle se souvienne du "fouteur de m*****" provocateur et téméraire des noirs et bronze... si ? Néanmoins, son attachement aux noirs et or pouvait se vérifier aisément de par sa loyauté inébranlable, son extrême sociabilité en temps normal et ses capacités de travail réveillées par moment, en dépit de sa témérité d'alors - un peu gardée à l'heure actuelle d'ailleurs niarkhéhé - et son goût très prononcé pour les blagues, bonnes ou pas. Pas moyen qu'elle se souvienne non plus de celui qui s'était fait connaître pour avoir avec ses complices fait tourner en bourrique Dolorès Ombrage quand il s'était fait passé avec succès pour un inspecteur du travail du ministère, Mister Wisefall, et qui était passé dans quelques classes des années inférieures pour sauver la peau de certains élèves avec l'aide des enseignants de Poudlard pour le silence de ces derniers. Ou potentiellement d'un des batteurs de l'équipe de Quidditch de Poufsouffle entre sa deuxième et sa cinquième année, aux côtés de Manu Perks. Non, il était tellement discret à l'époque que c'était impossible, n'est ce pas niarkhéhé ? Bref... peu lui importait maintenant, il ne pouvait pas entièrement renier ce "lui" d'alors. Ce diablotin avec ses complices en Honor Mc Tansey la verte et argent "agent double" et Patrick Blake, compatriote noir et bronze, celui avec qui il était "inséparable" depuis sa première année. Ou d'autres hauts faits d'armes dont il n'était pas toujours très fier de nos jours dirons nous...

" Tu connais ? Tu as raison, souvent, les sorciers ne connaissent pas ce genre d'oeuvres... tu as bien deviné, je suis d'origine moldue ! Mes parents ont une cordonnerie dans la banlieue de Londres. Rien de très magique. Est-ce que ... est-ce que tu es d'origine moldue, toi aussi ?"

L'hésitation de la jeune le surprit un peu, comme il haussa légèrement un sourcil. Quelle honte y avait-il à être né moldu ? Au contraire, il en ressentait une immense fierté, surtout qu'il était le premier sorcier de toute sa famille, suivi de sa soeur cadette, Honor Desoya, actuellement à Poudlard en deuxième année. Il garda un sourire chaleureux et répondit sans la moindre hésitation, franc comme à son ordinaire et sans la moindre honte que ce soit :

- "Yup, je l'ai lu quand j'étais gosse. Et oui aussi pour la suite, je suis né-moldu et sacrément fier de l'être, bien que peu m'importe que les gens soient sangs purs, sorciers, ou même cracmol, tant qu'ils sont sympas, moi ça me convient ! Mon père est informaticien, et m'a transmis le virus au passage, bien que je préfère la programmation. Quand à ma mère... disons qu'elle est femme au foyer, ils vivent séparés, le premier à Chattam - où je suis né - et la deuxième à Brighton. J'ai aussi une frangine, de sept ans plus jeune que moi, Honor de son prénom. Elle est en deuxième année à Poudlard, mais chez les sang et or. Et je peux t'assurer que nous sommes pas peu fiers d'être les seuls sorciers de toute la famille, c'est assez marrant aux différentes réunions de famille, on reste du coup très complices l'un et l'autre, bien que sinon c'est plutôt comme chien et chat si tu vois ce que je veux dire Wink "
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MessageSujet: Re: Comment socialiser quand il n'y a personne...   Comment socialiser quand il n'y a personne... EmptyMer 9 Mai - 0:13:38

- "J'avais donc bien deviné ! Filière générale... tu connais un peu de monde ? Sinon, de cette filière je connais des gens comme Tomas Hertz, mon meilleur ami allemand, Hermione Granger que tu dois au moins connaitre de nom, et Lisbeth Mc Ferry. Ils sont sympas, donc si t'as besoin d'un renseignement, hésite pas à leur demander. Perso je savais déjà que j'irais dans la magico-soins. Travailler au ministère me branchait pas vraiment, après ce qui est advenu me sentait pas d'humeur à la carrière d'auror, le quidditch je le préfère en loisir et académique non merci, trop de boulot ! Puis médicomage, ça me plait bien. C'est classe, et en plus tu peux sauver des vies, te rendre utile quoi de manière concrète ! En plus, comme tu as du te rendre compte, j'adore la création des potions, j'ai juste hésité sur ma spécialisation en deuxième année entre magibiologie et médicomagie... mais bon, j'ai fini par trancher ! Droit donc pour toi... tu veux devenir avocate plus tard ?"

Ivy hocha la tête, reconnaissant les noms familiers qu'Alan énumérait. Ce que lui disait ce dernier était intéressant, et Ivy l'écouta avec l'intérêt que les discussions sur les études lui inspirait toujours.
"Oui, avocate ! J'ai longtemps hésité sur la carrière que je désirais mais... Avocate, ça m'intéresse vraiment. Mais médicomage, c'est vraiment une profession honorable ! J'ai un respect fou pour ce métier."


- "My bad, mais à t'entendre j'ai vraiment l'impression d'entendre Granger ! Le prends pas mal, c'est pas forcément une critique... juste que je ne marche pas comme vous. T'es prévoyante... non moi j'avais rien lu en première année, résultat je me suis paumé plus d'une fois dans l'UMA. Les catacombes sont pas mal pour se perdre, quand les couloirs ne vous achèvent pas avant, ne parlons pas de l'immensité du parc du campus... une fois, je me suis retrouvé enfermé dans la BU avec Emilien Dawster... doit être en troisième ou quatrième année maintenant dans ta section maintenant... parce que je me suis perdu et je voulais à tout prix rendre un livre à l'heure. Sinon tu étais à Poudlard... voyons... laisse moi deviner ! A t'observer, je dirais que tu as été une Serdaigle, n'est ce pas ? Ta tête me dit vaguement quelque chose... mais je restais surtout avec mes deux meilleurs amis de l'époque, que tu ne dois pas connaître je pense, et ne pourras pas les connaître désormais. Désolé ! Moi j'étais à Poufsouffle, et fier de l'avoir été et de le rester, comme Kaelir Gammach et Emmanuel Perks si tu vois qui c'est. Le vice président du BDE et notre professeur-stagiaire en magie noire."

Alors qu'Ivy écoutait Alan lui raconter ses mésaventures, elle ne pouvait s'empêcher de sourire, réalisant à quel point parler avec ce jeune homme lui semblait facile et naturel.
"Tu as l'air d'en avoir vécu, des aventures ! dit Ivy en souriant. Et tu as deviné, encore une fois... j'étais bien à Serdaigle. Si je ne te dis rien, c'est normal... je restais plutôt dans mon coin. "

(L'euphémisme du siècle, songea Ivy, avant de poursuivre.)

"Mais maintenant que tu me dis que tu étais à Poufsouffle, je me souviens de t'avoir déjà vu, au détour d'un couloir !

- "Yup, je l'ai lu quand j'étais gosse. Et oui aussi pour la suite, je suis né-moldu et sacrément fier de l'être, bien que peu m'importe que les gens soient sangs purs, sorciers, ou même cracmol, tant qu'ils sont sympas, moi ça me convient ! Mon père est informaticien, et m'a transmis le virus au passage, bien que je préfère la programmation. Quand à ma mère... disons qu'elle est femme au foyer, ils vivent séparés, le premier à Chattam - où je suis né - et la deuxième à Brighton. J'ai aussi une frangine, de sept ans plus jeune que moi, Honor de son prénom. Elle est en deuxième année à Poudlard, mais chez les sang et or. Et je peux t'assurer que nous sommes pas peu fiers d'être les seuls sorciers de toute la famille, c'est assez marrant aux différentes réunions de famille, on reste du coup très complices l'un et l'autre, bien que sinon c'est plutôt comme chien et chat si tu vois ce que je veux dire "


Le coeur d'Ivy se gonfla de joie lorsqu'Alan affirma sa fierté d'être né-moldu. Elle l'écouta en souriant, imaginant vivement le jeune homme dans sa famille, avec la petite soeur qu'il décrivait.

Je suis bien d'accord avec toi, dit-elle. Moi aussi, je suis fière d'être née moldu ! Je crois que le sang n'a pas d'importance, en vérité. Après tout, on ne doit ce qu'on est qu'à nous-même, non ?

C'était une philosophie qu'Ivy s'était forgée au cours des années. Un brin individualiste ? Vrai, mais c'était ce qu'elle connaissait. Réalisant qu'elle amenait la conversation sur un terrain plutôt sérieux, elle ajouta, d'un ton plus léger :
Enfin, je veux dire... que le sang n'a aucun effet sur notre valeur. Il faut juger les gens par leurs actes, tu vois ce que je veux dire ? En tout cas, c'est bien que tu t'entendes si bien avec ta soeur ! Ça doit être vraiment agréable, d'avoir quelqu'un qui peut comprendre la magie, au sein de ta demeure. Je n'ai pas eu cette chance, je suis fille unique. Et mes parents... enfin, ils essaient, mais ... la magie, ça ne les intéresse pas vraiment, je crois. J'aurais bien aimé avoir un frère ou une soeur !

Elle souriait à s'en faire mal aux joues : en réalité, elle était presque euphorique. Elle parlait avec un autre être humain, comme une personne normale ! C'était vraiment une première. Elle savait qu'elle en serait capable. Peut-être cette année serait-elle différente, après tout ?

Partie sur sa lancée, elle regarda un instant le livre de potions :

Alors, tu aimes les potions ? Je dois avouer que cela n'a jamais été ma meilleure matière. Mais bon, je ne m'en suis pas trop mal sortie, aux examens.

Elle sourit, se rappelant les E qu'elle avait obtenus aux BUSE et aux ASPIC en potions.

Mais il n'y avait rien de pire que la divination ! J'ai toujours détesté. Après les BUSE, j'ai abandonné Divination.

Elle grimaça, se souvenant de ce sujet qu'elle avait haï comme nul autre. Elle sourit un moment : la conversation se déroulait si bien, qu'elle se sentit assez courageuse pour partager une anecdote, qu'elle raconta avec un certain humour qui n'avait pas été présent dans ses paroles précédentes.

Lors de mon second cours, le professeur Trelawney a vu un caméléon et une casserole dans mes feuilles de thé. Elle en était devenue toute pâle, et elle s'est exclamée, à ma grande horreur, que j'allais probablement finir par assassiner sauvagement une personne qui se trouvait dans la pièce. Tu imagines ! Je dois dire, ça n'a pas aidé le reste de la classe à m'apprécier davantage ! Mais en bout de compte ... le professeur Trelawney avait tort. Je n'ai assassiné aucun de ceux qui se trouvaient dans la pièce... enfin... pour l'instant ... , ajouta-t-elle avec un petit sourire amusé.

Elle aurait pu sautiller sur sa chaise, tant elle se sentait joyeuse et de bonne humeur. Quelle bonne tournure avait pris la journée !
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MessageSujet: Re: Comment socialiser quand il n'y a personne...   Comment socialiser quand il n'y a personne... EmptyMer 9 Mai - 11:29:00

"Oui, avocate ! J'ai longtemps hésité sur la carrière que je désirais mais... Avocate, ça m'intéresse vraiment. Mais médicomage, c'est vraiment une profession honorable ! J'ai un respect fou pour ce métier."

Avocate hein... non idiot, pas le fruit féminisé, le métier triple andouille ! Bref ressaisis-toi Al', si tu te lances dans un concours de blagues vaseuses on n'est pas rendu mon grand... Il était content de lui, le monsieur ! Réussir à faire sortir de sa réserve une grande timide, cela tenait d'un bel exploit, et en plus c'était une bonne action, voyez le bon calcul ! Donc nous disions... Alan l'écouta avec grande attention, toujours curieux de connaître l'avis des autres, et il relança la discussion sans le moindre effort, rebondissant comme il avait l"habitude de le faire sur les propos révélés par mademoiselle Ivy :

- "Avocate... plutôt en Accusation ou en Défense ? Après j'sais pas bien comment ça fonctionne dans le monde sorcier - les détails hein, je connais quand même le fonctionnement global - mais en tout cas t'as du courage et de l'ambition pour désirer travailler dans le domaine de la Justice. Je respecte cela. Hum... en fait je voudrais aussi en parallèle du médicomage faire des recherches, tu l'auras deviné, plus portées vers la chimie et la biologie. Disons que j'ai quelques projets dont je ne peux te parler à l'heure actuelle Wink et que j'espère pouvoir les concrétiser dans quelques années, si j'y arrive bien entendu. Je m'attaque à un assez gros morceau dirons-nous."

La remarque suivante d'Ivy concernant le fait qu'il avait vécu beaucoup d'aventure le fit éclater de rire - bon d'accord quand il était de bonne humeur il s'en fallait de peu de choses pour qu'il soit prit d'un fou-rire comme il en avait le secret et qui réchauffait les coeurs de ses proches - avant qu'il ne se reprenne quelques peu, toujours un grand sourire très amusé aux lèvres alors qu'il glissa à la manière d'un euphémisme :

- "Cela, je ne peux pas le nier, et j'pense que j'en vivrais encore pas mal ! Lav' m'a d'ailleurs gentiment donné le surnom de "monsieur casse-cou de première" si cela peut te donner une idée. Franchement... j'ai juste une poisse monstre doublée de maladresse et triplée d'une curiosité trop maladive. Je sais, je suis un cas irrécupérable, j'en ai conscience. Mais bon, après j'dis ça, mais j'suis comme ça : si on m'enlève cela je perd un peu de... how to say it... my way of being ? That's it ! Ma manière d'être ! Et encore, je pourrais t'en raconter d'autres, j'ai pas mal de hauts faits derrière moi, comme quoi même en étant chez les Pouffys... 'fin si on peut appeler vraiment ça comme des hauts faits et non pas des actes de "stupidité congénitale" comme dirait ma meilleure amie. Prenons... je suppose que tu te souviens de l'inspecteur Wisefall ? Je crois qu'il est passé dans certains de tes cours..."

Il laissa sa phrase en suspens, pour voir si elle ferait le lien, et laissa la discussion glisser sur un autre terrain sur lequel il était tout aussi à l'aise : le fait d'être né-moldu, une fierté pour eux-deux apparemment, ce qui enchantait drôlement le jeune homme, qui écouta les propos de la demoiselle avec ouverture d'esprit et grande attention :

"Je suis bien d'accord avec toi. Moi aussi, je suis fière d'être née moldu ! Je crois que le sang n'a pas d'importance, en vérité. Après tout, on ne doit ce qu'on est qu'à nous-même, non ? Enfin, je veux dire... que le sang n'a aucun effet sur notre valeur. Il faut juger les gens par leurs actes, tu vois ce que je veux dire ? En tout cas, c'est bien que tu t'entendes si bien avec ta soeur ! Ça doit être vraiment agréable, d'avoir quelqu'un qui peut comprendre la magie, au sein de ta demeure. Je n'ai pas eu cette chance, je suis fille unique. Et mes parents... enfin, ils essaient, mais ... la magie, ça ne les intéresse pas vraiment, je crois. J'aurais bien aimé avoir un frère ou une soeur !"

Il hocha légèrement la tête face à ces dires avec un air approbatif, bien qu'il sentait que la jeune femme était -logiquement- mal à l'aise sur ce terrain glissant aux vues des problèmes politiques actuels sur la question, prit un air rassurant et commenta simplement pour laisser cette discussion gênante pour son interlocutrice de côté et réaliser un de ses mythiques glissements de sujet dont il était passé maître absolu dans l'art :

- "Yup, les actes comptent plus que l'origine, tant pour nous que les sangs-purs... j'ai connu une sang-pur... disons qu'elle a disparu depuis... et je m'entendais bien avec elle, bien qu'elle fusse de Serpentard et de noble maison. Mon défunt meilleur ami lui était sorcier simple, notre trio était donc assez mixte comme tu peux le constater. Au pire c'était juste pour se balancer des vannes quand on en avait marre de l'une ou de l'autre - souvent c'était entre la verte et argent et moi - mais pour moi ça rimait à rien. Mais bon, laissons ce débat de côté, j'sens qu'il n'est agréable ni pour toi, ni pour moi. Perso, ça me rappelle de mauvais souvenirs que je préférerais laisser au fond de ma tête, en oubli..."

Effectivement, puisque cela lui rappelait la Bataille de Poudlard et ses cruelles conséquences. Il n'évoqua donc pas explicitement le sujet, de peur de raviver des blessures toujours à peine refermées, qui déjà se rouvraient quand il se retrouvait tout seul trop longtemps. Il ravala le poids du remord en lui, ce remord qui le tiraillerait toujours, bien qu'à intensité variable selon son entourage. La mauvaise conscience du seul survivant d'un groupe d'amis, le second mort physiquement et la dernière morte mentalement. Et métaphysiquement, quelque chose en lui s'était éteint ce triste jour. Bref, chassons au loin ce mauvais sujet, et il embraya aussitôt sur le reste des propos de la demoiselle, voulant effacer ces ombres glissant dans son regard à l'évocation trèèèès lointaine de cette époque, prenant un ton badin et joyeux :

- "J'comprends ce que tu ressens question famille, j'ai eu la même chose avant que ma cadette y soit sensible. Mon père est plutôt sceptique, ma mère a du accepter le fait, mais le plus drôle c'est aux réunions de famille : les oncles, tantes, cousins - cousines - sans exceptions ! - pensent tous que sorcellerie est égal à charlatanisme et folie. Si si, je t'assure ! Ils détestent que quelque chose de "paranormal" vienne briser leur petit quotidien douillet, et ont en horreur les enfants qu'ils jugent "anormaux", es dire ma soeur et moi. On n'est pas vraiment acceptés par la famille quoi... encore moi j'm'en fous, je les vois pas souvent, autant ça m'ennuie pour ma cadette. J'veux bien croire qu'elle est pénible des fois, mais bon quand même... faut dire que je l'ai pas beaucoup vue avant qu'elle rentre à Poudlard : elle avait un an ou deux seulement quand j'suis rentré à l'école de magie, et j'rentrais que deux mois sur toute l'année. Et quel pot de colle quand je rentrais ! Et j'peux t'assurer que cela n'est pas allé en s'arrangeant quand elle est entré dans le monde magique... en plus j'suis son responsable du coup dans ce monde-çi. Bref ! Mais des fois j'm'éclate à faire des visites surprises quand je sais qu'ils sont là, j'adore plomber l'ambiance en leur rappelant que j'existe encore niarkhéhé et rappeler à mes terreurs de cousins qui est au sommet de la hiérarchie. Oh j'suis pas méchant de nature, juste pour leur rappeler que personne n'a le droit d'embêter ma cadette, SAUF moi. Privilège de l'aîné, que veux-tu Wink !"

Puis la discussion glissa de nouveau vers les cours, et Alan s'amusa en l'écoutant de voir que devant lui se tenait un étrange spécimen d'élève sérieuse, une espèce humanoïde qu'il n'avait jamais vraiment compris en sa qualité de fainéant surdoué et incorrigible, et il rit franchement à l'évocation de la divination, commentant avec enthousiasme et son énergie habituelle :

- "Ah les potions, mes grandes amies ! En plus, au début, c'était juste pour faire râler Rogue, puis j'y ai prit goût par la suite ! J'ai beaucoup aimé les sortilèges ensuite, pour les blagues c'était assez pratique ! Sinon pour la divination, je compatis entièrement, j'étais pareil. J'ai souvent des petits débats avec Lavande sur l'utilité ou non de la matière, elle pour le "oui", moi pour le "non". J'me souviens m'être endormi un nombre incalculable de fois à ses cours, avoir été pas mal en retenue du coup pour cela, puis elle me faisait marrer dans ses délires, surtout quand elle pétait un câble en disant qu'elle ne comprenait pas pourquoi elle gardait dans sa classe un élève aussi démuni de troisième oeil que moi ! Et c'est bien une des rares fois où j'ai admiré Granger pour son joli départ en plein cour. Total respect, vraiment ! J'ai eu pas mal d'ennuis avec Ombrage aussi... mais c'est une autre histoire ! Dis moi, juste pour savoir : tu arrivais à rester éveillée aux cours de Binn's ?"
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MessageSujet: Re: Comment socialiser quand il n'y a personne...   Comment socialiser quand il n'y a personne... EmptyMer 9 Mai - 12:05:28

(HJ : C'est génial de RP avec toi ! Ta blague sur l'avocate (le métier, pas le fruit) m'a bien fait rire !!!)

- "Avocate... plutôt en Accusation ou en Défense ? Après j'sais pas bien comment ça fonctionne dans le monde sorcier - les détails hein, je connais quand même le fonctionnement global - mais en tout cas t'as du courage et de l'ambition pour désirer travailler dans le domaine de la Justice. Je respecte cela. Hum... en fait je voudrais aussi en parallèle du médicomage faire des recherches, tu l'auras deviné, plus portées vers la chimie et la biologie. Disons que j'ai quelques projets dont je ne peux te parler à l'heure actuelle et que j'espère pouvoir les concrétiser dans quelques années, si j'y arrive bien entendu. Je m'attaque à un assez gros morceau dirons-nous."


Ivy écouta Alan parler de ses recherches avec un grand intérêt : il est évident que les études et les recherches la passionnent.

En fait, tout me prédisposait à faire une carrière dans les recherches, en théorie plus qu'en pratique ... j'ai toujours été plus douée pour l'étude que pour l'exercice. Mais je veux vraiment être Avocate. Je crois que j'aimerais davantage être en Défense, mais je t'avoue que j'ai encore à comprendre le fonctionnement précis du système ! C'est assez complexe ... mais en général, ça ressemble plutôt au système moldu. C'est dommage que tu ne puisses parler de tes recherches, mais je comprend ! Ça a l'air fort intéressant... crois-moi que dans quelques années, je serai la première à dévorer tes traités, si tu en écris !


- "Cela, je ne peux pas le nier, et j'pense que j'en vivrais encore pas mal ! Lav' m'a d'ailleurs gentiment donné le surnom de "monsieur casse-cou de première" si cela peut te donner une idée. Franchement... j'ai juste une poisse monstre doublée de maladresse et triplée d'une curiosité trop maladive. Je sais, je suis un cas irrécupérable, j'en ai conscience. Mais bon, après j'dis ça, mais j'suis comme ça : si on m'enlève cela je perd un peu de... how to say it... my way of being ? That's it ! Ma manière d'être ! Et encore, je pourrais t'en raconter d'autres, j'ai pas mal de hauts faits derrière moi, comme quoi même en étant chez les Pouffys... 'fin si on peut appeler vraiment ça comme des hauts faits et non pas des actes de "stupidité congénitale" comme dirait ma meilleure amie. Prenons... je suppose que tu te souviens de l'inspecteur Wisefall ? Je crois qu'il est passé dans certains de tes cours..."


Ivy songea un moment, puis secoua la tête. Inspecteur Wisefall... cela lui disait quelque chose, c'est vrai, mais elle n'en avait guère de souvenir précis.


- "Yup, les actes comptent plus que l'origine, tant pour nous que les sangs-purs... j'ai connu une sang-pur... disons qu'elle a disparu depuis... et je m'entendais bien avec elle, bien qu'elle fusse de Serpentard et de noble maison. Mon défunt meilleur ami lui était sorcier simple, notre trio était donc assez mixte comme tu peux le constater. Au pire c'était juste pour se balancer des vannes quand on en avait marre de l'une ou de l'autre - souvent c'était entre la verte et argent et moi - mais pour moi ça rimait à rien. Mais bon, laissons ce débat de côté, j'sens qu'il n'est agréable ni pour toi, ni pour moi. Perso, ça me rappelle de mauvais souvenirs que je préférerais laisser au fond de ma tête, en oubli..."

Ivy hocha la tête. Lorsqu'il avait prononcé le mot "défunt meilleur ami", elle avait légèrement écarquillé les yeux. L'idée que tant de gens aient perdu des êtres chers la bouleversaient encore, même après la défaite de Voldemort.

Oui... il y a des sujets plus joyeux. Pour moi non plus, ça n'a pas été toujours agréable.

Ivy écouta ensuite Alan parler de sa famille avec un grand sourire : le sujet la mettait de bonne humeur, et elle était contente de parler avec quelqu'un qui comprenait ce sentiment qu'on a, lorsqu'est sorcier dans une famille de moldus.

Quand ma tante - la soeur de ma mère - a su que j'étais sorcière... elle a cru que mes parents étaient fous. Elle les a accusés de prendre des substances... illicites, disons ! Pendant des années, elle a cru qu'ils étaient cinglés. Et puis, un jour, elle est entrée dans ma chambre, un été, et est tombée sur mes livres de métamorphose et mes ingrédients de potion.... tu l'aurais vue. Elle nous a accompagné à la gare cette année-là, et quand elle m'a vu disparaître dans le mur... la crise de nerfs ! La pauvre. C'est quand même dur à croire, la magie ! Même moi, des fois, je me demande si je rêve. Quand j'étais petite, je rêvais d'appartenir à un autre monde ... c'est fou, non ?

- "Ah les potions, mes grandes amies ! En plus, au début, c'était juste pour faire râler Rogue, puis j'y ai prit goût par la suite ! J'ai beaucoup aimé les sortilèges ensuite, pour les blagues c'était assez pratique ! Sinon pour la divination, je compatis entièrement, j'étais pareil. J'ai souvent des petits débats avec Lavande sur l'utilité ou non de la matière, elle pour le "oui", moi pour le "non". J'me souviens m'être endormi un nombre incalculable de fois à ses cours, avoir été pas mal en retenue du coup pour cela, puis elle me faisait marrer dans ses délires, surtout quand elle pétait un câble en disant qu'elle ne comprenait pas pourquoi elle gardait dans sa classe un élève aussi démuni de troisième oeil que moi ! Et c'est bien une des rares fois où j'ai admiré Granger pour son joli départ en plein cour. Total respect, vraiment ! J'ai eu pas mal d'ennuis avec Ombrage aussi... mais c'est une autre histoire ! Dis moi, juste pour savoir : tu arrivais à rester éveillée aux cours de Binn's ?"

À ceci, Ivy rougit légèrement, et fit un aveu qui la gonflait à la fois de honte (d'avoir été peu studieuse) et de fierté (d'avoir fait preuve de cet esprit de rébellion si peu commun chez elle !):

Eh bien... je restais éveillée, oui... mais je dois avouer que sous mon livre... j'avais parfois des mots croisés à portée de main ! Ah, Ombrage... je me souviens. Je crois que je n'ai jamais autant haï un professeur de ma vie. Sinon, j'adorais les cours de McGonagall... tu vas me trouver folle mais j'aime bien les professeurs sévères. Quand un prof en demande beaucoup, ça me donne envie de me donner ! Un challenge, quoi ! Je déteste les cours faciles... je veux me dépasser !

Après un moment, Ivy se décida à poser une question à Alan : après tout, il saurait peut-être la réponse :

Sais- tu si on a le droit d'avoir un animal dans les chambres sur le campus ? Je pensais peut-être avoir un hibou, je n'en ai jamais eu jusqu'à présent. Mes parents étaient plutôt réticents, mais maintenant que je suis à l'université... j'ai toujours voulu une chouette. Je me sentirais moins seule, comme ça, dans ma petite chambre. Est-ce que tu habites sur le campus, toi aussi ?
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MessageSujet: Re: Comment socialiser quand il n'y a personne...   Comment socialiser quand il n'y a personne... EmptyMer 9 Mai - 21:03:58

(HJ C'est Al' tout craché I love you Oui j'adore mon perso qui me permet ces libertés. Tu RP bien toi aussi; tu as bien progressé depuis ton premier post - ce n'est pas une critique, tout le monde est passé par là - je t'assure !)

"En fait, tout me prédisposait à faire une carrière dans les recherches, en théorie plus qu'en pratique ... j'ai toujours été plus douée pour l'étude que pour l'exercice. Mais je veux vraiment être Avocate. Je crois que j'aimerais davantage être en Défense, mais je t'avoue que j'ai encore à comprendre le fonctionnement précis du système ! C'est assez complexe ... mais en général, ça ressemble plutôt au système moldu. C'est dommage que tu ne puisses parler de tes recherches, mais je comprend ! Ça a l'air fort intéressant... crois-moi que dans quelques années, je serai la première à dévorer tes traités, si tu en écris !"

Défense donc... remarque, il s'attendait bien à une réponse de ce genre face à ce genre de demoiselle - qui déjà étant une demoiselle était plus prédisposée à ses yeux en pareil exercice niarkhéhé . Hum le droit... très peu pour lui ! Trop de textes théoriques à apprendre, vous comprendrez, cela risquerait de faire griller sa brillante cervelle, au vu de la logique laissant fortement à désirer de certaines lois anglaises - car visiblement ils étaient rois en ce domaine aussi. Il l'écouta avec grand intérêt - le magenmagot, il connaissait très mal - et répondit avec enthousiasme et un brin de mystère sur la fin :

- "Moi c'est plutôt l'inverse, je suis plus doué sur l'exercice que l'étude ! Fin, disons que j'ai pas besoin de beaucoup bosser pour retenir ce qui m'intéresse ou le minimum syndical, j'ai été doté d'une excellente mémoire, tant phonique que visuelle. Bien une des rares choses dont je puis être fier en dehors des potions et le dessin. Mais de là à en écrire des traités, je crois que j'ai encore pas mal de temps devant moi ! J'en suis encore à la recherche et aux premières expérimentations là ! C'est encore un peu en schéma tu sais... mais cela me touche, vraiment ! Et crois bien que je serais le premier à écouter tes argumentations quand tu seras une avocate super célèbre !"

Lui cela ne le branchait pas puisqu'il se méfiait des "Cas Indéfendables" dont ceux de la défense récupéraient souvent. Il préférait faire sa propre justice lui-même, des fois en flirtant avec les limites du judiciairement acceptable, mais bon, personne n'était censé le savoir, ou bien peu étaient au courant. Ou du moins, aider la justice à être réalisée en donnant les indices nécessaires lors de l'étape précédente - la récolte des preuves/contre-preuves selon les cas - là où les forces de l'ordre ne pouvaient obtenir des réponses, avec quelques trucs dont il avait le secret et qu'il gardait jalousement sous scellé et silence. Bref...

"Oui... il y a des sujets plus joyeux. Pour moi non plus, ça n'a pas été toujours agréable."

Puis la discussion vira de nouveau, comme le silence se faisait sentir à peine installé. 'Tin, il était toujours aussi coincé sur cette question, peu importe les efforts qu'il réalisait pour essayer de dépasser le traumatisme et le blocage, c'était plus fort que lui et échappait à sa sacrosainte logique. Il ferma les yeux un moment avec douleur pour taire les ombres qui glissaient dans les prunelles noires, se concentrer de nouveau et étouffer dans l'oeuf la peine mélancolique qui naissait ainsi. Il voulait éviter ce sujet. Et il allait donc essayer de louvoyer avec délicatesse pour ne pas heurter son interlocutrice, contourner prudemment la difficulté. Il ouvrit à nouveau les yeux au bout de quelques secondes, plus maître de ses émotions résorbées qu'avant et reprit son assurance, posant un calme sourire enjoué mais plein d'une rare sagesse sur ses lèvres, tandis que sa voix se faisait bien plus douce et plus grave, seule marque de son malaise vis à vis du sujet contourné avec plaisir :

- "Effectivement. Je veux bien le croire, tu sais. Seulement... non. Non. Rien, oublie ce que j'ai dis ! Ce n'est pas important... et pas très prudent, donc changeons de sujet."

Patrick... son coeur se serra au souvenir du meilleur ami perdu, de son cadavre plus blanc qu'un ectoplasme, de ses yeux révulsés, sa tétanie bien caractéristique du sort qu'il avait reçu à sa place - pour le protéger - et ses bras croisés en forme de croix sur sa poitrine... non, non et non ! Il ne devait pas se souvenir de CELA maintenant Mad ! C'est pourquoi il reçut à bras ouverts la discussion sur la famille qui s'ouvrait, et renchérit tout en éclatant franchement de rire aux propos de Ivy :

- "Pas mal, j'imagine bien la scène ! Ils ont su comment que t'étais sorcière ? Moi j'm'en souviens, je devais avoir sept ans je crois. A l'école. Le fait plus marquant c'était quand un abruti de première avait shooté son ballon de foot boueux sur le dessin que je réalisais soigneusement, dans mon coin, sage et tout. Il a fait style de s'excuser, pour se moquer, mais il a été surprit quand le ballon - sans rien qui ne puisse le provoquer naturellement - s'est dégonflé tout seul comme un grand entre mes mains comme j'étais furieux. J'en ai explosé un autre ensuite, j'sais plus quand, mais ma mère a commencé à comprendre que quelque chose allait pas avec moi. Si tu veux, on ment à ma famille pour ma soeur et moi - elle est censée être dans une prestigieuse école hypra sélective comme moi avant, et moi j'suis censé être à l'école de médecine londonienne la plus sélec'. Et ils foncent droit dans le panneau, ces idiots. Enfin... déjà qu'ils me prennent pour un "djeune" rebeu raté dans sa vie, autant ne pas aggraver mon statut !"

Elle ne sembla pas se souvenir pour Wisefall, alors il explicita en riant doucement, sous cape, tout en faisant un peu de cet humour dont il était maître vers la fin de son propos pour garder un ton ironique - critique, se moquer gentiment mais franchement de cette enseignante - si on pouvait appeler CELA une enseignante - qu'il avait tant détesté :

- "Un inspecteur du ministère, soit disant venu pour contrôler comment allaient les choses quand Ombrage était Grande Inquisitatrice. Je te dirais pas comment, mais cet inspecteur... c'était nul autre que moi, avec la complicité de mes deux amis - l'une qui faisait le "double-jeu" dans la milice de Ombrage, l'autre qui faisait le faux-document pour justifier la venue de l'inspecteur et justifiait mes absences par moment. Ça a tenu un moment, ce petit jeu, les autres étaient hilares quand ils ont comprit le truc, et même Mc Go ne m'a pas dénoncé, bien que je sois persuadé qu'elle m'ait reconnu. Same thing for Flitwick. Mais un jour un milicien nous a grillé, et j'ai pris toute la responsabilité pour couvrir mes amis. Résultat, j'ai été à ses fameuses retenues jusqu'à son départ et j'ai été privé de Quidditch. J'étais batteur mais... je n'ai jamais eu le courage de reprendre ensuite. J'étais trop dégoûté du niveau que j'avais perdu... mais cela n'a rien fait pour enrayer nos modestes actes de protestation et de résistance à la tyrannie de la Vache rose... franchement, pire que la Vache Folle et bien moins sympa que la Vache Milka avec son armée de chats diaboliques !"

"Eh bien... je restais éveillée, oui... mais je dois avouer que sous mon livre... j'avais parfois des mots croisés à portée de main ! Ah, Ombrage... je me souviens. Je crois que je n'ai jamais autant haï un professeur de ma vie. Sinon, j'adorais les cours de McGonagall... tu vas me trouver folle mais j'aime bien les professeurs sévères. Quand un prof en demande beaucoup, ça me donne envie de me donner ! Un challenge, quoi ! Je déteste les cours faciles... je veux me dépasser !"

Il contint un nouveau rire enjoué derrière un sourire très fortement amusé et complice à l'écoute de ces propos de la demoiselle lui faisant face et reprit ensuite sur un ton badin et énergique comme à son ordinaire quand la météo de son humeur était au soleil éclatant de printemps ou d'été :

- " J'aime l'honnêteté ! Non sérieux, soit je dormais soit je dessinais dans ses cours ! J'ai trouvé les bouquins de la Biblio plus pédagogiques et clairs que ses cours en cas de besoin ! Mc Go était une bonne prof, une des rares que j'ai respecté d'ailleurs. Bien que j'avoue ne pas comprendre ta logique concernant les profs sévères ! Vrai qu'ils sont efficaces, mais lourdingues pour certains ! J'aime pas trop l'autorité professorale, certains en ont abusé quand j'étais gosse et résultat quand je juste que c'est injustifié, je deviens TRÈS rétif, quitte à faire le contraire de ce que l'on me demandait. Mais tant que cela reste juste et non tyrannique... par exemple, j'adorais les potions mais j'ai détesté Rogue. Il était vraiment injuste avec les rouges et or, je trouvais cela dégueulasse de sa part, et favorisait sa maison. J'aimais bien ne lui donner aucune raison pour critiquer mes potions tout en le faisant suer dans mon attitude. Mais j'étais assez futé pour savoir quand m'arrêter avant la sanction... ou ne pas me faire prendre ! Rusard sur ce point était mon meilleur ennemi ! D'ailleurs tu sais qu'une fois je me retrouvé coincé dans la Réserve contre mon grès ?"

La question qu'elle lui posa ensuite l'étonna franchement, tant la réponse lui semblait évidente, et sans masquer sa surprise face à une telle question, il répondit naturellement tout en haussant d'un sourcil, perplexe :

- "Si ce n'était pas le cas, 98% des étudiants de cette université seraient dans l'illégalité ! Bien entendu qu'on y a droit ! Sans trop de restrictions sur les bestioles d'ailleurs, tant qu'elles sont pas dangereuses et prennent pas trop de place... par ex j'ai gardé ma chouette... que voici d'ailleurs ! Excuse moi, elle a l'air d'être pressée !"

En effet, une chouette des neige toute blanche de plumage - sauf quelques endroits sur les ailes - venait tapoter d'un air insistant et outré à la fenêtre fermée, une lettre attachée à l'une de ses serres, et le jeune homme se leva temporairement pour aller lui ouvrir et refermer la fenêtre après le passage du volatile. L'oiseau, tournoyant un moment autour de son maître, tout en jetant un regard mauvais, méfiant et jaloux à l'interlocutrice, hulula doucement à l'intention de son propriétaire tandis qu'il saisissait la lettre, puis qu'il lui caressa le plumage duveteux après avoir eut sa friandise de miam-hibou. La caractérielle chouette vint ensuite se percher sur le sommet du dossier du siège occupé par le jeune homme, jetant un regard de tueuse vers l'entité féminine. Riant doucement de cela, l'étudiant excusa le comportement de sa chouette :

- "J'suis désolé, elle a un peu mauvais caractère. Et une aversion que je n'ai jamais compris envers les filles. J"suppose que ma mère a du lui inculqué cela quand j'avais le dos tourné... m'enfin... elle est intelligente et sympa une fois qu'elle t'a accepté, avec le temps. J'peux plus me passer d'elle... hein, satanée Calypso va ! Pour en revenir à notre discussion... une chouette, c'est une chouette idée, si je puis me permettre le mauvais jeu de mots un peu facile à mon goût Wink . Et oui j'habite sur le campus, toi aussi ? En même temps t'as vu le prix du logement sur Londres ? Ahurissant, et hors de portée du budget étudiant de base ! J'roule pas sur l'or non plus ! Sinon... je t'ai jamais vue à mon étage... t'es pas au troisième, hein ? T'es pas obligée de répondre, mais p'têtre que je connais des gens de ton voisinage..."
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MessageSujet: Re: Comment socialiser quand il n'y a personne...   Comment socialiser quand il n'y a personne... EmptyJeu 10 Mai - 23:13:16

- "Effectivement. Je veux bien le croire, tu sais. Seulement... non. Non. Rien, oublie ce que j'ai dis ! Ce n'est pas important... et pas très prudent, donc changeons de sujet."

Ivy sentit le malaise d'Alan. Il était visible que la conversation lui rappelait de mauvais souvenirs, mais Ivy ne poussa pas plus loin. Après tout, elle détestait elle-même que les gens cherchent à lui faire parler de choses qu'elle n'avait pas envie d'aborder. Elle était plutôt discrète, et ne divulguait guère ses sentiments. Elle n'était donc pas sur le point de faire subir à Alan des questions qu'elle-même aurait rebroussé.

- "Pas mal, j'imagine bien la scène ! Ils ont su comment que t'étais sorcière ? Moi j'm'en souviens, je devais avoir sept ans je crois. A l'école. Le fait plus marquant c'était quand un abruti de première avait shooté son ballon de foot boueux sur le dessin que je réalisais soigneusement, dans mon coin, sage et tout. Il a fait style de s'excuser, pour se moquer, mais il a été surprit quand le ballon - sans rien qui ne puisse le provoquer naturellement - s'est dégonflé tout seul comme un grand entre mes mains comme j'étais furieux. J'en ai explosé un autre ensuite, j'sais plus quand, mais ma mère a commencé à comprendre que quelque chose allait pas avec moi. Si tu veux, on ment à ma famille pour ma soeur et moi - elle est censée être dans une prestigieuse école hypra sélective comme moi avant, et moi j'suis censé être à l'école de médecine londonienne la plus sélec'. Et ils foncent droit dans le panneau, ces idiots. Enfin... déjà qu'ils me prennent pour un "djeune" rebeu raté dans sa vie, autant ne pas aggraver mon statut !"

Ivy sourit à l'histoire d'Alan : cela lui rappelait, elle-même, des souvenirs.

En fait, les signes, pour moi, étaient plutôt subtils. Des choses banales. Les livres s'ouvraient aux bonnes pages pour moi, mais mes parents se disaient : "Cela doit être un courant d'air!" On me laissait quelque part, et je disparaissais mystérieusement ailleurs en quelques secondes... ils se disaient qu'ils n'avaient pas dû faire attention ! Mais le jour où ils ont vraiment compris qu'il y avait quelque chose d'étrange chez moi... c'est quand j'ai fait voler dans les airs notre vieux chien, Miko ! Le pauvre ! Ma mère a failli avoir une attaque. Et puis, le pire, c'est qu'on avait bien du mal à le faire redescendre, Miko ! Et puis moi, je contrôlais rien du tout ! Je ne savais pas comment le faire redescendre ! Toute une aventure !
[/i]
- "Un inspecteur du ministère, soit disant venu pour contrôler comment allaient les choses quand Ombrage était Grande Inquisitatrice. Je te dirais pas comment, mais cet inspecteur... c'était nul autre que moi, avec la complicité de mes deux amis - l'une qui faisait le "double-jeu" dans la milice de Ombrage, l'autre qui faisait le faux-document pour justifier la venue de l'inspecteur et justifiait mes absences par moment. Ça a tenu un moment, ce petit jeu, les autres étaient hilares quand ils ont comprit le truc, et même Mc Go ne m'a pas dénoncé, bien que je sois persuadé qu'elle m'ait reconnu. Same thing for Flitwick. Mais un jour un milicien nous a grillé, et j'ai pris toute la responsabilité pour couvrir mes amis. Résultat, j'ai été à ses fameuses retenues jusqu'à son départ et j'ai été privé de Quidditch. J'étais batteur mais... je n'ai jamais eu le courage de reprendre ensuite. J'étais trop dégoûté du niveau que j'avais perdu... mais cela n'a rien fait pour enrayer nos modestes actes de protestation et de résistance à la tyrannie de la Vache rose... franchement, pire que la Vache Folle et bien moins sympa que la Vache Milka avec son armée de chats diaboliques !"

Maintenant qu'Alan en parlait, Ivy se souvenait vaguement de l'inspecteur Wisefall : les yeux écarquillés, elle n'en revenait pas ! Quelle supercherie excellente ! Elle hocha la tête vigoureusement, de nombreux souvenirs de Poudlard lui revenant en tête. Elle rit de bon coeur à la plaisanterie d'Alan, qui comparait Ombrage à une vache
Oui, je me rappelle de lui maintenant ! C'était toi ? Mon dieu, j'aurais jamais cru ! J'arrive pas à y croire ! Tu as du culot, dis donc... et c'est un compliment ! Je t'avoue que je n'ai jamais vraiment eu de problème, même du temps d'Ombrage... je n'ai pas vraiment l'âme rebelle, ou du moins... je ne l'avais pas, à l'époque. Mais je la détestais, moi aussi ! En plus d'être horrible... on n'apprenait rien du tout avec elle... l'horreur ! ... C'est vraiment triste, que tu aies été privé de Quidditch. Quelle injustice ! J'avoue que je ne suivais pas trop le Quidditch... je crois bien ne pas jamais avoir vu un match entier. Je partais souvent avant la fin du match ... Mais j'aimerais bien en voir un... et peut-être même apprendre à jouer, même si je suis aussi doué sur un balai que... eh bien, qu'une vache sur un balai, disons ! !

- " J'aime l'honnêteté ! Non sérieux, soit je dormais soit je dessinais dans ses cours ! J'ai trouvé les bouquins de la Biblio plus pédagogiques et clairs que ses cours en cas de besoin ! Mc Go était une bonne prof, une des rares que j'ai respecté d'ailleurs. Bien que j'avoue ne pas comprendre ta logique concernant les profs sévères ! Vrai qu'ils sont efficaces, mais lourdingues pour certains ! J'aime pas trop l'autorité professorale, certains en ont abusé quand j'étais gosse et résultat quand je juste que c'est injustifié, je deviens TRÈS rétif, quitte à faire le contraire de ce que l'on me demandait. Mais tant que cela reste juste et non tyrannique... par exemple, j'adorais les potions mais j'ai détesté Rogue. Il était vraiment injuste avec les rouges et or, je trouvais cela dégueulasse de sa part, et favorisait sa maison. J'aimais bien ne lui donner aucune raison pour critiquer mes potions tout en le faisant suer dans mon attitude. Mais j'étais assez futé pour savoir quand m'arrêter avant la sanction... ou ne pas me faire prendre ! Rusard sur ce point était mon meilleur ennemi ! D'ailleurs tu sais qu'une fois je me retrouvé coincé dans la Réserve contre mon grès ?"

Aux propos d'Alan, Ivy s'empressa d'expliquer sa vision des choses.
Je suis d'accord avec toi au sujet des professeurs injustes ! Un professeur qui abuse de son pouvoir n'est pas un bon professeur, selon moi. Mais un prof sévère peut être juste ... Rogue faisait preuve d'un favoritisme aberrant, je te l'accorde ! C'était un maître des potions, mais il n'avait pas la moindre pédagogie. Comme tu dis, c'était un tyran !
Ivy écarquilla ensuite les yeux : coincé dans la Réserve ? Elle aurait bien voulu, elle, être coincée dans la Réserve ! Plein de bouquins à dévorer sans être dérangée ! Cependant, devinant qu'une telle remarque la ferait sembler encore plus étrange qu'elle le semblait déjà, elle s'exclama :
Vraiment ? Qu'est-ce qui t'est arrivé ? Je devine une mésaventure passionnante !

- "Si ce n'était pas le cas, 98% des étudiants de cette université seraient dans l'illégalité ! Bien entendu qu'on y a droit ! Sans trop de restrictions sur les bestioles d'ailleurs, tant qu'elles sont pas dangereuses et prennent pas trop de place... par ex j'ai gardé ma chouette... que voici d'ailleurs ! Excuse moi, elle a l'air d'être pressée !"

Ivy poussa un petit cri d'admiration à l'arrivée de la chouette ... puis fut prise par surprise devant les regards mauvais de cette dernière. Ivy baissa les yeux, un peu craintive. Ce n'était pas une chouette très sympathique ... elle semblait prête à lui donner des coups de bec ! Ivy recula légèrement son siège, un peu déstabilisée.

- "J'suis désolé, elle a un peu mauvais caractère. Et une aversion que je n'ai jamais compris envers les filles. J"suppose que ma mère a du lui inculqué cela quand j'avais le dos tourné... m'enfin... elle est intelligente et sympa une fois qu'elle t'a accepté, avec le temps. J'peux plus me passer d'elle... hein, satanée Calypso va ! Pour en revenir à notre discussion... une chouette, c'est une chouette idée, si je puis me permettre le mauvais jeu de mots un peu facile à mon goût . Et oui j'habite sur le campus, toi aussi ? En même temps t'as vu le prix du logement sur Londres ? Ahurissant, et hors de portée du budget étudiant de base ! J'roule pas sur l'or non plus ! Sinon... je t'ai jamais vue à mon étage... t'es pas au troisième, hein ? T'es pas obligée de répondre, mais p'têtre que je connais des gens de ton voisinage..."

[i]Ivy ne put s'empêcher de sourire, appréciant le "mauvais" jeu de mots d'Alan : elle avait elle-même un sens de l'humour parfois... discutable, même si elle ne l'exprimait que très rarement.
Oui, j'habite sur le campus ! Je suis au deuxième. J'Imagine que Londres, c'est hors de prix ! Et puis, j'avais envie d'habiter sur le campus. Vivre l'expérience universitaire à fond ! Je me suis inscrite au Bureau des Étudiants, aussi... j'ignore encore si je contribuerais réellement à la vie étudiante mais... j'aimerais vraiment faire ma part ! Je veux m'impliquer, participer... je ne veux pas que ces années me passent sous le nez !

Ivy avait parlé avec une certaine ferveur, emportée par ses émotions. Il était vrai que pour elle, vivre réellement ses années d'université comptait plus que tout. Elle avait du temps à rattraper, et les différents récits d'Alan ne faisaient que lui confirmer ce qu'elle avait soupçonné : jusqu'à présent, Ivy n'avait pas vécu. Elle avait existé, ombre solitaire, plongée dans les livres, avec pour seuls liens humains ses parents, et une cousine qui habitait loin désormais. Coûte que coûte, Ivy serait heureuse à l'université : elle aurait des amis, un entourage. Des gens pour qui elle compterait, et qu'elle marquerait, du moins pour un temps. Et qui sait ? Peut-être Alan en ferait-il partie.
Réalisant son léger emportement, elle rougit légèrement, et continua, sur un ton moins intense et plus léger :

Désolée... je m'emporte, des fois ! Mais, merci pour l'info, pour les animaux... je crois bien qu'une chouette, ça me plairait. Il va falloir que je lui trouve un joli nom ! Ça demande réflexion... et je te félicite pour ton choix... Calypso, c'est ravissant... et cela lui va très bien !
À ceci, Ivy jeta un regard à la chouette, qui semblait toujours la fusiller du regard.
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MessageSujet: Re: Comment socialiser quand il n'y a personne...   Comment socialiser quand il n'y a personne... EmptyVen 11 Mai - 11:28:12

L'histoire qu'il reçut en réponse de celle qu'il avait livré valait aussi son pesant de gallions, et si tout au long du récit il parvint à ne rester que sur un sourire franchement amusé, venu à l'épisode du chien volant, il ne put retenir un éclat de rire soudain, franc et clair. C'était vraiment excellent, encore plus que son ballon de foot crevée ! Bien entendu, il avait quelques autres petits faits derrière lui - du genre les crayons de couleurs qui coloriaient tout seuls, sans aucune petite main pour les guider, ou les chaussures qui étaient arrivées on se sait trop comment dans le chemin de son beau-père pour le faire trébucher - mais celles là il préférait les garder pour lui. Bien qu'il n'en fut pas peu fier, pour une fois. En somme, ses talents magiques s'étaient surtout fait ressentir après le divorce brutal et un peu tumultueux de ses parents, ce qui sans doute avait été l'élément déclencheur de leur éveil face à l'abandon progressif qu'il ressentait... mais je laisse le psychologue amateur s'amuser sur ces faits, et je reviens à mon récit sinon je risque de me prendre une baffe du grand dadais en commentant qu'il répliqua après cet aveu :

- "Ah ha ! La scène que cela devait donner, j'aurais payé pour voir cela ! J'ai pas assisté à ceux de ma petite soeur - j'étais à Poudlard quand elle a commencé les siens - mais il me semble avoir entendu parler de poupées barbies qui se mettaient à danser toutes seules, et ma petite soeur se rendant compte de rien qui riait aux éclats chez ma mère. Bah, je pense qu'on a tous notre petit fait amusant remontant à cette période..."

Enfin elle venait de faire le lien ! En même temps, cela le rassurait un peu, puisqu'à l'époque - pour ridiculiser plus encore la Diablesse Rose - il avait fait en sorte que ses camarades aient un moyen de l'identifier sous cape tout en trompant la vigilance de la harpie rose poupon, bien moins sucré et agréable que cela de barbe-à-papa. Il la rassura aussitôt, sa voix au fur et à mesure de la discussion passant progressivement du simple registre cordial à celui un peu plus chaleureux et tout de suite plus dynamique :

- "Culot, tu peux le dire, j'assume entièrement, tant du côté positif que négatif ! Et ben là dessus non plus on se ressemblait pas, j'étais un peu le gosse à problème... bien que souvent je les cherchais pas, j'avais juste un don absolument miraculeux de me trouver au mauvais endroit au mauvais moment. Bon, que j'ai peut-être un peu exploité les années d'après. J'crois que ça s'est aggravé en troisième année, j'étais plutôt sage les deux premières années, mais la pétrification a du déranger quelques neurones je suppose niarkhéhé . Nan, sérieusement, t'as pas de reproche à te faire sur le fait de ne pas t'être rebellée, c'était franchement casse-cou. Par exemple, si je l'avais moins été... disons que je ne serais pas seul à l'heure actuelle en train de te parler au foyer..."

La pause qu'il marqua fut très légère comme il se reprit aussitôt de son relâchement premier après un léger soupir un peu las, et se jeta dans son dynamisme habituel pour reposer un sourire léger et joyeux sur ses lèvres en répliquant comme si de rien n'était :

- "Bah, c'est comme ça et pas autrement je présume ! Puis j'regrette rien, j'y pouvais rien et puis je n'aurais pas rencontré les personnes géniales qui sont mes meilleurs amis actuellement sinon. Aller de l'avant, comme disait Lavande ! Je devrais l'écouter plus souvent... mais pour le Quidd, tu viens au cours de vol ? Je sais, c'est très théorique, j'adorerais que l'on puisse un jour refaire un match amical entre étudiants, ou même avec les pétiots de Poudlard, ce serait fun ! Tu verras, c'est pas compliqué à retenir les règles ! J'espère vraiment que cela pourra se faire avant que je ne termine mes études ici..."

La discussion revint ensuite sur les études, et plus précisément sur les professeurs vus comme injustes. Il approuva complètement les propos d'Ivy sur Ombrage puis même Rogue - dont pourtant il estimait le grand savoir sur l'art des potions - avant de reprendre sur le ton de la discussion :

- "Vrai qu'on apprenait rien du tout dans les cours d'Ombrage, sinon la manière de s'ennuyer le plus possible. Quant à Rogue... tu vois ce que je veux dire. Y parait que cette année ils sont pas mal gâtés à Poudlard, d'après ma frangine. J'ai rencontré quelques uns des professeurs, pour des occasions diverses ou quelques réunions parents-profs inévitables. J'avoue que certains ont un sacré caractère ! Concernant ce qu'il m'est arrivé... bah tu sais, rien de faramineux ! Une fois j'ai essayé de me tirer en cinquième année de la surveillance des miliciens après une colle avec Dolorès, et je ne sais plus trop comment mais j'ai découvert malgré moi un passage secret d'un mur menant directos à la Réserve. By Night, of course, ce serait moins marrant sinon. J'sais plus l'étage non plus, mais au vu des marches que j'ai dévalé, je dirais un ou deux. J'ai fais une jolie nuit blanche avant que mes potes ne viennent me tirer d'affaire discrètement, l'un s’apercevant que je ne revenais pas au dortoir et ayant prévenu la deuxième qui a su où j'avais disparu approximativement. L'enfer ! Même pas de quoi lire, et comme on était en Janvier, je me caillais ! Je crois que c'est un de mes plus gros moments de solitude de toute ma scolarité à Poudlard. Attends, imagine l'ironie ! Moi qui n'aime pas étudier comme un fou, me retrouver bloqué à la Réserve !"

C'est à cet instant que Cally - comme la surnommait Lynn titeuple - se décida à voleter pour se poser sur l'un des bras croisés du jeune homme, qui la flatta machinalement de l'autre main en caressant son blanc plumage au délice du volatile auquel il n'avait accordé une telle gâterie depuis un moment, et il plaisanta alors :

- "Y a pas de mal, une chouette c'est vraiment pratique ! Et merci pour le nom, je trouve qu'il lui va très bien aussi, tant pour son élégance que pour son... aie ! Mauvais caractère ! Aie arrête Cal', ça suffit ! Et j'oubliais... non mais elle va se calmer madame la chouette... pour sa... bon maintenant ça suffit... susceptibilité !"

Vous l'aurez compris, Cally, très futée, s'était mise à tirailler les cheveux déjà bien en bataille de son propriétaire, alternant aussi avec des pincées d'oreilles bien ressenties, s'immobilisant cependant quand ce dernier la regarda fixement avec un regard noir... très noir. Autoritaire. Il prit sa baguette magique pour ouvrir la fenêtre et invita la chouette à prendre congé, ce qu'elle fit en comprenant qu'il était agacé, et il referma avec un autre sortilège, usant de sa baguette magique de bois de mimosa, la fenêtre avant de revenir vers son interlocutrice :

- "Sorry for that... donc... ah oui ! Tu loges donc au deuxième ! Ah, tu es donc dans le voisinage de Lavande je crois ! Et de quelques autres connaissances... un bon quartier ! Et tu me disais aussi... tu es du BDE ! Welcome ! J'en suis aussi, depuis peu, m'enfin tu dois le savoir du coup ! Je me suis dis, comme je voulais m'occuper un peu tout en faisant quelque chose d'utile et qui me plairait... l'année dernière ils s'étaient pas mal débrouillés pour le bal d'Halloween en coopération avec des membres du monde sorcier "adulte". Bien que cela se soit terminé en queue de poisson par un imprévu, c'était vraiment inoubliable !"
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MessageSujet: Re: Comment socialiser quand il n'y a personne...   Comment socialiser quand il n'y a personne... EmptyLun 14 Mai - 21:10:17

(Désolée pour la réponse tardive, j'étais partie tout le week-end !)


- "Bah, c'est comme ça et pas autrement je présume ! Puis j'regrette rien, j'y pouvais rien et puis je n'aurais pas rencontré les personnes géniales qui sont mes meilleurs amis actuellement sinon. Aller de l'avant, comme disait Lavande ! Je devrais l'écouter plus souvent... mais pour le Quidd, tu viens au cours de vol ? Je sais, c'est très théorique, j'adorerais que l'on puisse un jour refaire un match amical entre étudiants, ou même avec les pétiots de Poudlard, ce serait fun ! Tu verras, c'est pas compliqué à retenir les règles ! J'espère vraiment que cela pourra se faire avant que je ne termine mes études ici..."


Ivy avait bien remarqué le léger trouble d'Alan, mais ne chercha pas à l'empêcher de changer de sujet. Lorsqu'il parla du Quidditch et du cours de vol, la jeune fille ne put s'empêcher de se rappeler de mauvais souvenirs de Poudlard. Elle avait abandonné les cours de vol sur balai dès qu'elle avait pu. Elle était peu douée en la matière, et l'idée de jouer au Quidditch l'avait toujours terrifiée. Elle était de ces élèves qui, dans les sports, était toujours choisie en dernier, et qui faisait soupirer ses camarades lorsqu'on la mettait sur le terrain. De plus, elle n'avait pas été une joueuse d'équipe... mais c'était un trait qu'elle cherchait à corriger. Malgré tout , elle s'efforça de sourire :

Je pense que je serai une piètre élève ! Mais je m'inscrirai peut-être au cours de vol... c'est toujours bien d'ouvrir ses horizons... mais je t'avoue qu'un match ... je serai la pire équipière que quiconque puisse avoir ! Mais c'est vrai que j'aimerais apprendre ... on verra bien, ça pourrait être... amusant !

Ivy eut du mal à cacher son sourire amusé lorsque Calypso s'amusa à taquiner son maître. La chouette avait du caractère, il n'y avait aucun doute !

- "Sorry for that... donc... ah oui ! Tu loges donc au deuxième ! Ah, tu es donc dans le voisinage de Lavande je crois ! Et de quelques autres connaissances... un bon quartier ! Et tu me disais aussi... tu es du BDE ! Welcome ! J'en suis aussi, depuis peu, m'enfin tu dois le savoir du coup ! Je me suis dis, comme je voulais m'occuper un peu tout en faisant quelque chose d'utile et qui me plairait... l'année dernière ils s'étaient pas mal débrouillés pour le bal d'Halloween en coopération avec des membres du monde sorcier "adulte". Bien que cela se soit terminé en queue de poisson par un imprévu, c'était vraiment inoubliable !"

Lavande... voilà un nom qui lui disait bien quelque chose. Elle se rappelait de la jeune fille, du temps de Poudlard... mais elle ne faisait pas vraiment partie du même groupe, c'était le moins que l'on puisse dire. Lorsqu'Alan se mit à parler du BDE, la jeune fille manifesta un vif intérêt :
Un bal d'Halloween ! Ça a l'air merveilleux ! Moi aussi, j'en suis membre depuis peu, et je t'avoue que j'ai bien hâte de contribuer... j'ai des tonnes d'idées, seulement... je ne sais pas trop où les soumettre ! Je préfère attendre, je sais que les autres sont plus anciens et plus expérimentés en la matière... J'ai bien hâte d'obtenir ma première... "mission", disons. Pour l'instant, c'est plutôt calme, je crois ! Mais il y a tellement de possibilités ! J'espère qu'il y aura bientôt une réunion : j'ai vraiment hâte de rencontrer tous les membres.
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MessageSujet: Re: Comment socialiser quand il n'y a personne...   Comment socialiser quand il n'y a personne... EmptyMar 15 Mai - 19:55:51

"Je pense que je serai une piètre élève ! Mais je m'inscrirai peut-être au cours de vol... c'est toujours bien d'ouvrir ses horizons... mais je t'avoue qu'un match ... je serai la pire équipière que quiconque puisse avoir ! Mais c'est vrai que j'aimerais apprendre ... on verra bien, ça pourrait être... amusant ! "

Alan fronça légèrement de "mécontentement" - il n'aimait guère que les gens n'aient pas confiance en eux et en leurs capacités de progression - les sourcils. L'étudiant, dans ses tous débuts de Quidditch - entendons par là ses premiers cours de vol en première année - avait eu un peu de mal à croire que les balais puissent vraiment voler, donc avait eu du mal à décoller. Non mais c'est vrai, attendez deux secondes : un balai, défini en moldu comme "ustensile du domicile servant au ménage, usité en un mouvement de balancier manuel vertical ou horizontal, permettant de rassembler la saleté communément appelée "poussière" qui sera ensuite ramassée et débarrassée par la pelle avant de terminer dans la poubelle", voler ? Comment y croire, sans le voir ? Pour une fois qu'il accepte l'expression niaise "le voir pour le croire". Les premières semaines, il avait sincèrement pensé à un trucage - cherchant en vain les fils invisibles géants que sa petite tête rationnelle mais d'une naïveté infantile d'un gosse de onze ans avait imaginé pendre des bâtiments, extensibles pour permettre à tous les balais de donner cette illusion d'optique - et se faire obéir de son balai n'avait pas été aisé en raison de son impatience presque maladive face à la moindre difficulté rencontrée. Mais au cours de l'année, il avait dépassé ses à priori, ce qui lui avait permit de prendre confiance en la magie et de s'envoler, jusqu'à devenir pendant presque trois ans depuis sa deuxième année l'un des batteurs de l'équipe de Quidditch des blaireaux. Maintenant, quand il repensait à cela, il en restait toujours amusé, le sourire aux lèvres devant sa propre capacité à douter de tout ce qui était "sur-naturel". Il se redressa un peu, plantant ses yeux noirs dans ceux de la jeune fille avant de répliquer avec cette fougue et cette hardiesse qu'il avait sur une discussion passionnée :

- "Non miss, pas de doutes permis ! Du moins, pas avant d'essayer de nouveau. T'sais, on peut avoir eu des difficultés dans le passé, mais faut se dire un truc, et se le planter dans le crâne en lettres de feu : elles sont là pour être dépassées un jour, les difficultés ! Mais pour se faire faut essayer de s'y frotter, pour qu'un jour on puisse les franchir et se sentir fier d'avoir avancé sur quelque chose ! Alors ne te juge pas négativement avant, faut pas partir perdante ! Au contraire, l'optimisme, c'est la clé de la réussite ! Prends confiance en toi, et tu auras alors la capacité à progresser ! J'connais personne de "nul" comme personne de "parfait" au Quidd', puis il est jamais trop tard pour apprendre les bases. Bien sûr, si t'as pas envie, te force pas. Mais alors tu risques de perdre une occasion que cela puisse te plaire Wink ! Si tu savais combien j'étais froussard en première année à Poudlard... j'arrivais les premières semaines même pas à décoller ! Et les premières fois, je faisais pas le fier, je peux t'en assurer, mais après le déclic, je me suis vraiment marré !"

Puis la discussion revint sur l'un des rares points communs qu'ils partageaient : l'appartenance fort récente au BDE - Bureau Des Etudiants, pour ceux qui avaient pas capté niarkhéhé - bien qu'à des postes fort différents, et Alan écouta les propos de la demoiselle avec un léger sourire entre cordialité et chaleur avant de répliquer à son tour :

- "Yes, un bal d'Halloween ! Et déguisé, c'était plus marrant comme cela ! J'étais venu en vampire, et ma meilleure amie n'avait pas pu me reconnaître avant que je ne me trahisse par un messager volant, pour moi c'était délirant niarkhéhé ! Ils avaient vraiment géré pour l'ambiance et le déguisement... j'me souviens même qu'ils avaient caché un épouvantard dans les vestiaires... je crois que personne y a échappé, moi compris ! Ce serait marrant qu'il le refasse l'an prochain, ou un truc pour Noël, j'en sais rien, quelque chose quoi ! C'est calme pour l'instant, mais j'suis sûr que quand ça aura redémarré, on aura du pain sur la planche !"

(court, mais j'espère que cela te va)
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MessageSujet: Re: Comment socialiser quand il n'y a personne...   Comment socialiser quand il n'y a personne... EmptyMar 15 Mai - 23:13:23

- "Non miss, pas de doutes permis ! Du moins, pas avant d'essayer de nouveau. T'sais, on peut avoir eu des difficultés dans le passé, mais faut se dire un truc, et se le planter dans le crâne en lettres de feu : elles sont là pour être dépassées un jour, les difficultés ! Mais pour se faire faut essayer de s'y frotter, pour qu'un jour on puisse les franchir et se sentir fier d'avoir avancé sur quelque chose ! Alors ne te juge pas négativement avant, faut pas partir perdante ! Au contraire, l'optimisme, c'est la clé de la réussite ! Prends confiance en toi, et tu auras alors la capacité à progresser ! J'connais personne de "nul" comme personne de "parfait" au Quidd', puis il est jamais trop tard pour apprendre les bases. Bien sûr, si t'as pas envie, te force pas. Mais alors tu risques de perdre une occasion que cela puisse te plaire ! Si tu savais combien j'étais froussard en première année à Poudlard... j'arrivais les premières semaines même pas à décoller ! Et les premières fois, je faisais pas le fier, je peux t'en assurer, mais après le déclic, je me suis vraiment marré !"


Ivy fronça les sourcils, elle aussi : elle avait toujours été du genre à se "braquer" lorsqu'on essayait de lui faire la morale, ce qu'elle avait l'impression qu'Alan cherchait à faire dans ses premiers mots. Cependant, la jeune fille vit bien vite que le jeune homme ne cherchait qu'à la mettre en confiance. De plus, Ivy s'était jurée d'être plus détendue, et n'eut pas de réaction excessive, comme elle l'aurait peut-être fait il y a quelques temps. Elle finit par répondre, s'efforçant d'abord de sourire, laissant bien vite son sourire devenir sincère et naturel :
J'imagine. Comme je te dis, j'aimerais bien apprendre ... mais honnêtement, mes essais sur balai en première année à Poudlard n'ont pas été couronnés de succès ! J'ai un peu le vertige, à vrai dire.


- "Yes, un bal d'Halloween ! Et déguisé, c'était plus marrant comme cela ! J'étais venu en vampire, et ma meilleure amie n'avait pas pu me reconnaître avant que je ne me trahisse par un messager volant, pour moi c'était délirant ! Ils avaient vraiment géré pour l'ambiance et le déguisement... j'me souviens même qu'ils avaient caché un épouvantard dans les vestiaires... je crois que personne y a échappé, moi compris ! Ce serait marrant qu'il le refasse l'an prochain, ou un truc pour Noël, j'en sais rien, quelque chose quoi ! C'est calme pour l'instant, mais j'suis sûr que quand ça aura redémarré, on aura du pain sur la planche !"


Ivy hocha la tête, souriant : cela semblait amusant, en effet ! Elle devait avouer ne jamais être aller à une véritable fête. Mais cela relevait toujours de son passé de solitude... Elle jeta un coup d'oeil à l'horloge sur le mur et sursauta : cela faisait déjà presque une demi-heure qu'elle discutait avec Alan ! Elle s'était jurée d'avancer un peu son devoir d'Histoire de la magie. Certes, il n'était pas à remettre avant deux semaines, mais Ivy était du genre à s'y prendre à l'avance. Cependant, elle ne voulait pas se montrer impolie et quitter Alan au milieu d'une conversation. De plus, il était très sympathique et elle aimait bien parler avec lui ... et elle ne s'était pas jurée de s'intégrer pour fuir devant la première personne qui lui adressait la parole !
Tu es en deuxième année, n'est-ce pas ? , demanda-t-elle après un instant de réflexion. Vous avez beaucoup de travail, en deuxième année, si on compare avec la première ?

(HJ : Pas de problème, moi aussi c'était assez court les deux dernières fois ... mais j'avoue qu'Ivy est plutôt timide donc, elle n'est pas du genre à relancer la discussion ! Oh, et j'ai mis que j'avais un cours d'Histoire de la magie parce que, même si les cours ne sont pas actifs sur le forum, on est censés les suivre quand même, si je ne me trompe pas ! Very Happy )
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MessageSujet: Re: Comment socialiser quand il n'y a personne...   Comment socialiser quand il n'y a personne... EmptyMer 16 Mai - 22:25:09

(Dans ce cas restons sur la forme courte, moi cela m'ira tout autant Razz )

"J'imagine. Comme je te dis, j'aimerais bien apprendre ... mais honnêtement, mes essais sur balai en première année à Poudlard n'ont pas été couronnés de succès ! J'ai un peu le vertige, à vrai dire."

Le vertige... un véritable fléau pour tous les jeunes gens qui voulaient se mettre au vol sur balai en entrant dans le monde des sorciers - ou en obtenant enfin la précieuse autorisation parentale. Personnellement, il n'en avait guère souffert - comme quoi des fois être téméraire, ça paye mieux que l'on ne pourrait le croire niarkhéhé comment cela je plagie Fun Radio ? Nooon... et une fois qu'il avait comprit comment contrôler son stupide morceau de bois et de paille enchanté, c'était comme dans du beurre ! Un vrai poisson dans l'eau... ou, en ce contexte, un vrai vivet doré dans les cieux. Mais il pouvait comprendre ceux qui souffraient de ce mal, à l'instar de Manu Perks, si ses souvenirs de l'époque étaient encore assez performants et ne le menaient pas en bateau. Il n'insista pas trop toutefois et conclut ce moment de la discussion par une simple petite remarque cordiale, de bon conseil :

- "Oh, ça c'est un mal plus répandu qu'on ne pourrait le croire ! Mais j'crois que y a une potion contre cela, non ? Attends voir... oui ! La potion Anti-vertige ! Madame Pomfresh en avait préparé une fois, je m'en souviens... j'connais des gens qui en prenaient. Perso pas eu besoin, mais à ce que j'ai entendu, c'est drôlement efficace. Tu devrais essayer, ça aiderait peut-être. Fin j'dis ça, j'dis rien. Moi, en tout cas, tu me demanderais jamais de faire le funambule sur un fil, où que ce soit. Je refuserais tout net. J'suis pas trop fou, non plus !"

Bavard de son état, Al ne se rendait pas compte du temps qui passait, un point qui le rapprochait de sa meilleure amie Lavande d'ailleurs... bref. Un petit silence s'installa ensuite, et ne souhaitant pas mettre trop de pression sur son interlocutrice, Alan prit discrètement son bloc note de dessins et un de ses crayons de papier, masqués par son énorme livre de potions avancées ouvert, dos contre le regard de la jeune femme. Il le maintint ainsi avec un équilibre instable par l'action de ses genoux, tandis qu'il crayonna - on ne lui ôterait jamais ses "vilaines" habitudes siflote - un portrait crayonné de la première année, avec une finesse de plume assez remarquable et un souci du détail marqué dans une vision réaliste. Car oui, le jeune homme de la vingtaine aimait beaucoup le dessin, et par lui avoir un moyen de se souvenir des personnes dignes de l'être qu'il rencontrait, esquissé à leur insu ou de leur plein grès, et gardé soigneusement dans ses trieurs ou sa pochette à dessin. Il s'y adonna un bon moment, avant que la nouvelle prise de parole de la jeune femme ne le fasse frissonner alors qu'il achevait à peine le croquis - derniers traits un peu précipités pour la peine - et il rangea rapidement le tout, bloc note comme feuillet et crayon avec précipitation.

"Tu es en deuxième année, n'est-ce pas ? Vous avez beaucoup de travail, en deuxième année, si on compare avec la première ?"

Boulot, encore Shocked ? Et ben, il finirait par avoir une indigestion de ce sujet avant la fin de la journée ! Mais n'ayant guère envie de froisser la jeune femme, il se plia au sujet, s'autorisant quelques instants de réflexion, de méditation sur sa prochaine réponse, avant de lui livrer ces quelques mots :

- "Yup, en deuxième année. Ben franchement... j'dirais que ça dépend des périodes, des semaines et des matières. Des fois, c'est plutôt cool, mais d'autres, on croule sous le boulot, surtout des procrastinateurs comme votre serviteur. M'enfin, j'dois avouer que j'ai du me donner un coup de cravache vis à vis de l'an dernier, c'est plus régulier et plus compliqué aussi. Le bon truc par contre, c'est qu'on a la méthode, donc ça aide pour le taf. Par ex, Brittania, le prof de potions, et Vawdrey donnent beaucoup de trucs. Crazy Murray, moins, si ce n'est pas, comme y a pas vraiment de cours structuré avec lui. T'as quoi comme matières que tu suis ?"
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MessageSujet: Re: Comment socialiser quand il n'y a personne...   Comment socialiser quand il n'y a personne... EmptyJeu 24 Mai - 18:29:49

(Pardon si ca a été long !!)


- "Oh, ça c'est un mal plus répandu qu'on ne pourrait le croire ! Mais j'crois que y a une potion contre cela, non ? Attends voir... oui ! La potion Anti-vertige ! Madame Pomfresh en avait préparé une fois, je m'en souviens... j'connais des gens qui en prenaient. Perso pas eu besoin, mais à ce que j'ai entendu, c'est drôlement efficace. Tu devrais essayer, ça aiderait peut-être. Fin j'dis ça, j'dis rien. Moi, en tout cas, tu me demanderais jamais de faire le funambule sur un fil, où que ce soit. Je refuserais tout net. J'suis pas trop fou, non plus !"


Ivy hocha la tête, intriguée. Une potion Anti-Vertige ? Elle n'en avait jamais entendu parler, mais d'un côté, elle n'a jamais vraiment faire des recherches sur le sujet, non plus.

Après avoir posé sa question au sujet des deuxième année, Ivy remarqua alors qu'Alan rangeait avec urgence quelque chose dans son sac : elle aperçut, très rapidement, ce qui semblait être un dessin assez réussi. La jeune fille écouta, distraite, la réponse d'Alan au sujet de la charge du travail, intriguée par le dessin qu'elle n'avait qu'entrevu.


- "Yup, en deuxième année. Ben franchement... j'dirais que ça dépend des périodes, des semaines et des matières. Des fois, c'est plutôt cool, mais d'autres, on croule sous le boulot, surtout des procrastinateurs comme votre serviteur. M'enfin, j'dois avouer que j'ai du me donner un coup de cravache vis à vis de l'an dernier, c'est plus régulier et plus compliqué aussi. Le bon truc par contre, c'est qu'on a la méthode, donc ça aide pour le taf. Par ex, Brittania, le prof de potions, et Vawdrey donnent beaucoup de trucs. Crazy Murray, moins, si ce n'est pas, comme y a pas vraiment de cours structuré avec lui. T'as quoi comme matières que tu suis ?"


Oh, Histoire de la magie, étude des moldus... techniques administratives... J'ai aussi Botanique avancée, mais ce n'est pas un sujet qui me plaise beaucoup ! Par contre, Histoire de la magie, j'adore...

Il était bien rare qu'Ivy réponde vaguement à des questions qui portaient sur le cursus scolaire. Cependant, la jeune fille observait le sac d'Alan avec curiosité. Au bout de quelques secondes, elle se décida, un sourire un peu timide sur les lèvres.

J'espère que tu ne me trouveras pas trop indiscrète mais... est-ce que tu dessinais ? J'ai cru voir ... enfin... J'ai cru entrevoir un croquis !

Ivy sourit, une certaine nostalgie sur le visage.

Ma tante préférée... la soeur de ma mère, était peintre. Elle faisait des portraits, surtout de personnages âgées, mais elle fait quelques paysages. Des aquarelles... je suis peu artistique, mais les tableaux ... on dirait que cela me touche, d'une certaine façon.

Ivy rougit légèrement : elle venait de confier quelque chose de plutôt personnel sans même s'en rendre compte. Alan la trouverait sans doute singulière... mais il ne pouvait pas savoir que, durant les moments difficiles, Ivy avait tenu bon grâce aux ravissants croquis que lui envoyait sa douce tante Melanie, qui vivait à l'époque en Irlande. Ivy avait d'ailleurs plusieurs des toiles de sa tante, accrochées actuellement dans sa chambre sur le campus. Cependant, sa tante Melanie était morte, emportée par un accident de voiture, lors de la dernière année d'Ivy à Poudlard. C'était un souvenir qui emplissait toujours Ivy de tristesse, mais qui ne manquait jamais de l'attendrir.
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MessageSujet: Re: Comment socialiser quand il n'y a personne...   Comment socialiser quand il n'y a personne... EmptyDim 27 Mai - 12:39:42

"Oh, Histoire de la magie, étude des moldus... techniques administratives... J'ai aussi Botanique avancée, mais ce n'est pas un sujet qui me plaise beaucoup ! Par contre, Histoire de la magie, j'adore... "

Le jeune homme grimaça franchement à l'écoute des matières que la jeune femme suivait. Franchement pas de ses préférées, très loin de là, heureusement qu'il avait renoncé à la dernière minute à l'éventualité de suivre cette filière au lieu de celle qu'il suivait actuellement. Néanmoins la fin de la phrase de la demoiselle eut le mérite de le faire sursauter de surprise. What the... Shocked ! Y avait vraiment des masos au point d'aimer les cours d'Histoire de la magie ? En dehors de Granger, il n'en connaissait pas des masses qui avaient survécu aux cours de Binn's. Perso, lui cela l'avait dégoûté de la matière, et il ne le cacha pas à son interlocutrice :

- "Y a rien qui me branche dans ce que tu m'as donné comme matière... j'regrette pas de ne pas avoir prit cette filière, sans vouloir te vexer bien entendu ! Sauf Botanique et étude des moldus, c'est bien le genre de matières qui me barberaient au premier cours ! Comment aimer l'histoire de la magie après avoir enduré sept années de Binn's... sérieux, comment tu fais pour ne pas avoir une indigestion ?"

Il avait un moment constaté la lueur intriguée de la jeune femme vis à vis de son geste furtif de rangement express de croquis fait à l'arraché - mauvaise manie de sa part à lui dont il ne parviendrait jamais à se défaire complètement - et la question survint rapidement, plus qu'il ne s'y attendait :

"J'espère que tu ne me trouveras pas trop indiscrète mais... est-ce que tu dessinais ? J'ai cru voir ... enfin... J'ai cru entrevoir un croquis ! Ma tante préférée... la soeur de ma mère, était peintre. Elle faisait des portraits, surtout de personnages âgées, mais elle fait quelques paysages. Des aquarelles... je suis peu artistique, mais les tableaux ... on dirait que cela me touche, d'une certaine façon. "

L'espace de quelques secondes, les joues du garçon virèrent au pivoine d'avoir été chopé en flagrant délit, avant qu'il ne se reprenne et n'émette un rire gêné, une main ébouriffant encore plus ses cheveux dans un geste de gêne profonde :

- "Crap... Y'got me... désolé, c'est plus fort que moi... en fait... j'aime beaucoup dessiner, en particulier les portraits et les crayonnés. J'ai quelque peu progressé sur les paysages avec quelqu'un qui m'est très important, mais j'ai encore quelques difficultés. Je dessine plutôt bien d'après mes proches, bien que cela reste un hobby en ce qui me concerne. C'est le pouvoir de l'art, que d'être ému par des toiles ou d'autres créations plus modernes. Heu... en fait... j'avoue, c'était un croquis. De toi. Te fais pas de fausses idées, hein ! C'est juste que..."

Il tira le croquis de son trieur et le tendit à la jeune femme, affreusement gêné sur le moment, avant qu'il ne se reprenne pour expliquer avec modestie :

- "Rien de faramineux, hein... juste que j'aime bien faire le portrait des personnes que je rencontre... pour mieux me souvenir d'elles, encore plus si ces personnes sont liées à un souvenir positif."

Combien de croquis n'avait-il pas fait de ses meilleurs amis, et de ses anciens et perdus meilleurs amis ? Combien de dessins n'avait-il pas fait de Lynn ? Il serait tout bonnement incapable de le dire. Et ses pochettes à dessin conservaient soigneusement ces trésors immémoriaux du passé et du présent...
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