Fin Janvier, temps grisâtre pour ce week-end en Angleterre. Mais pas en Allemagne! Pour ces deux jours qu'était le samedi et le dimanche, la météo promettait un temps ensoleillé avec tout de même des températures fraîches.

Dans sa chambre, Tomas vérifiait une dernière fois que tout était prêt. Il avait un sac contenant tout ce qui était nécessaire pour une sortie de deux jours. Sous-vêtements, nécessaire de toilette, baguette magique, appareil photo X2, potion de développement magique, des sous moldus et sorcier, vêtements de rechange, pyjama. Oui, tout était là.

Ce week-end, Tomas l'attendait avec impatience! Il s'y était pris deux semaines en avance. Il avait d'abords été au secrétariat de l'université pour demander une autorisation de sortie, ainsi lui et sa compagne de voyage seraient excusés si jamais il venait à Crazy Murray de refaire la même blague à ses élèves, c'est-à-dire reporter un cours un jours de congé. Ensuite, il avait envoyé une chouette à ses deux amis allemands en leur demandant d'embarquer sa sœur pour un week-end camping. Tous quatre adorait ce genre de sortie en fin de semaine, il était sûr que sa jumelle accepterait sans hésiter. Hans et Erik lui avait répondu qu'Engel avait accepté mais qu'elle était triste de ne pas en profiter avec lui. Jurant qu'ils en referait un tous ensemble, il avait pu avoir l'affirmation d'avoir l'appartement pour le week-end. Et enfin, il s'était arrangé avec Alan, lors d'une pause entre deux cours, pour que celui-ci entraine Lavande chez lui. Lui donnant un prétexte à donner à leur amie qui était plus que logique: Madame Desoya était encore sous le choc de son agression et aurait été ravie d'avoir de la compagnie pour le week-end.

Pourquoi tant de précaution? Tout simplement parce que le grand brun avait une idée derrière la tête et qu'il avait besoin que deux des femmes de sa vie ne soient pas au courant. Il avait l'intention d'apprendre à mieux connaître son coup de foudre pendant le week-end, en l'emmenant voyager. Elle qui n'avait presque jamais voyager, il voulait lui servir de guide dans son pays. Il le lui avait déjà proposer lors de leur rencontre et tenait bien à tenir cette « promesse ». Il faudrait déjà qu'elle accepte, me diriez-vous. Mais c'était fait! Voilà plusieurs semaines que Tomas préparait ce moment. Depuis qu'ils s'étaient rencontré il avait tout fais pour passer du temps avec elle.

Oui mais enfin, tu vas nous dire qui c'est?! Bande d'impatient crétin. Je parle bien sûr de Maureen, qui d'autre?

Donc, je disais plus haut qu'il avait passer beaucoup de temps avec elle pour qu'elle accepte plus facilement. Non, ce n'est pas machiavélique, voyons! Il n'avait pas fait tout ça pour la sauter! Bande de pervers! Bref, quelque jours avant le début de la semaine, il avait pris son courage à deux mains et était aller la voir après un cours. Il avait été plus qu'heureux quand elle accepta avec son plus beau sourire.

Wally regarda son colocataire fermé son sac après une énième vérification et lui assura qu'il prendrait bien soin de Leckerbissen. La petite gerboise était maintenant habitué au Français et Tomas ne se faisait plus de soucis pour le bien-être de sa petite compagne à poils. Une dernière caresse entre les oreilles et il mit son sac sur son dos.

En avant pour l'aventure!

Tomas descendit un étage et alla à la porte numéro 15 qu'il connaissait si bien. Il toqua deux fois et attendit que Maureen en sorte. Il se prépara mentalement à leur rencontre. Il ne fallait surtout pas lui sauter dans les bras pour la remercier et par dessus tout ne pas l'embrasser... pas tout de suite. Ou du moins sur le front, elle avait l'air d'apprécier ce geste d'affection, au plus grand plaisir de son admirateur.

La jeune femme apparut enfin avec son habituel sourire charmeur. Le cœur léger, Tomas la salua et s'accorda un tendre bisou sur le front roux de la demoiselle. Il lui proposa aimablement son bras et sortir ensemble à l'extérieur du campus pour transplaner vers un lieu tenu secret où les attendait un portoloin collectif. Des familles de sorciers qui partait aussi en voyage y était déjà présent, ils entourait une roue de vélo rouillé.

Tomas avait joué le grand jeu. Il voulait partager son amour du voyage avec celle qui avait gagner son coeur. Tout deux rejoignirent les sorciers et attendirent le signale de départ. Quelques minutes plus tard, ils tendirent la main vers la roue et une fois que leurs doigt la toucha, ils se soulevèrent du sol, tournoyèrent sur eux-même et en deux seconde ils étaient dans une gare. La gare sorcière de Paris. Tomas prit la main de Maureen, plus histoire de ne pas la perdre que pour lui faire du rentre dedans. Sans tarder, il commença à lui raconter l'histoire de la gare tout en se dirigeant vers le guichet où attendait un sorcier habiller d'un uniforme violet.

Dans un français correct, Tomas lui demanda deux billet pour la gare allemande. Une fois les billets entre les mains et la bourse un peu moins pleine, le jeune homme entraina sa compagne vers le quai adéquat. Une fois dans le train, ils s'installèrent confortablement en compagnie des autres voyageurs. Pour immortalisé ce moment, Tomas sortit son meilleur ami l'appareil photo et prit une photo de Maureen. Spécialement pour elle, il avait réglé le flash de son appareil pour qu'il n'agresse pas les yeux fragile de la belle rousse.

Vers midi, le train démarra. Durant le voyage, une sorcière poussant un caddy ouvrit la porte de leur compartiment et leur proposa quelque chose à manger. Plusieurs heures plus tard, ils arrivèrent à Berlin et de là ils prirent le conduit des cheminées, vu qu'il n'était pas possible de transplaner jusque chez la soeur de Tomas.

Heureux d'être de retour au bercail, Tomas sortit en sautant de la cheminé et respira le parfum d'encens aux mûres qui régnait dans l'appartement. Il s'étira de tout son long, faisant remonter légèrement ses vêtements, en poussant un gémissement digne d'un ours sortant de son hibernation.

-C'est bon d'être chez soi! Déclara-t-il

Sortant sa baguette, il fit le geste habituel de quand il rentrait. Mouvement léger et gracieux du poignet vers les bagages et direction chambres! Pour plus de « confort » et de conscience tranquille pour Tomas, il était prévu que Maureen dorme dans la chambre d'Engel. Il se retourna vers l'irlandaise et lui déclara.

-Voilà, ici c'est l'univers coloré de ma jumelle. Prends le temps de visité, je vais voir ce qu'elle a laisser dans les placards.

Lorsqu'il était aller la chercher, Tomas avait été soulagé d'apprendre que Lavande ne savait rien de son projet week-end et avait été (encore) charmé par Maureen mais surtout amuser en voyant ses bijoux, ils auraient beaucoup plu à Engel.

Sans plus attendre, revenons là où je m'en suis arrêter : dans l'appartement coloré d'Engel Herz où Tomas et Maureen venait d'arrivés. Tomas affirma à son invitée que sa petite soeur était bien quelqu'un de chaleureux, même électrique. Pas moyen de la faire s'arrêter et si par hasard il lui arrivait de s'assoir dans un fauteil et de ne plus y bouger, cela signifiait qu'elle était malade. Et c'était très rare. Pendant qu'il fouillait les placards où Engel rangeait la nourriture, le jumeau entendait que Maureen avait trouvé un album photo et lui donna l'autorisation de l'ouvrir. Si c'était des photo compromettant de sa sœur avec un de ses prétendants, tant pis pour elle, elle n'avait pas à le laissé trainer.

Alors, qu'y a-t-il dans les placards? Mmh, céréales évidement, Engel ne pouvait pas faire un petit-déj sans ses céréales noyées dans du lait. Pain avec sa panoplie de confiture et choco, parfait. Multiples conserves et bocaux. Sachets de pâtes et riz, dont du japonais en quantité. Boites de biscuit et une boite en fer qui contenait... des cookies. Oh! Engel en avait fait?! Génial! Tomas la sortie du placard et la déposa sur le plan de travail. Passons au frigo, encore un appareil moldu dont elle avait eu la permission de faire fonctionné. Forcement, à l'intérieur il y avait du lait et plusieurs jus de fruits. Charcuteries et fromages. Tiens, un reste de choucroute, oh la vilaine! Elle avait mangé de la choucroute sans lui!

Après avoir aussi fouiller le congélateur, Tomas fit chauffer de l'eau par magie et servi du thé à lui et Maureen. Il sortit les MAGNIFIQUE tasse fantaisie de sa petite soeur. Elles étaient ovale et de couleur verte, ce qui était original là-dedans étaient leur sous tasse qui étaient en forme de fleur rose. Après avoir versé le thé, Tomas déposa les tasses sur un plateau ainsi que la boite de douceur et, d'un coup de baguette, mit en route le lecteur de musique qui s'était arrêter sur de la musique celtique.

Il rejoignit ensuite Maureen dans le salon et remarqua qu'elle fermait l'album avec un peu de malaise dans le regard. Curieux. Tomas déposa les tasses et proposa un cookie à Maureen en lui assurant qu'Engel les réussissait toujours! S'assit à côté d'elle et prit l'album sur les genoux. Il l'ouvrit et tomba directement sur leur faire part de naissance. Tomas souri, ses yeux pétillaient. Il le montra à Maurren en s'approchant un peu d'elle et lui expliqua que c'était sa mère qui les avaient réalisé. Vu qu'elle avait fait des études artistique, c'était un jeu d'enfant pour elle! Surtout qu'elle n'en avait pas beaucoup à faire. Pour ses parents, qui n'étaient pas réapparut après la réception de la nouvelle et les quelques amis qu'elle avait encore et qui l'aidait autant qu'ils le pouvaient. C'était un faire part au couleur beige et blanc, sur sa première face, il y avait deux plumes peinte à l'aquarelle, et des empreintes de petits pieds courait sur l'arrête. En l'ouvrant, on pouvait lire à l'encre bleue nuit les noms des jumeaux dans une calligraphie soignée. Ainsi que leur date de naissance, le 12 avril, l'heure, 04h pour Engel et 05h pour Tomas, et leur poids avec leur taille. Engel pesait 2kg500 pour 48 cm et Tomas 2kg100 pour 49cm. Le jeune homme justifia son faible poids en rappelant à Maureen qu'il était « mort né », cliniquement parlant.

-Maman m'a certifié que j'ai pris énormément de poids par après et que j'avais dépassé ma soeur, rigola-t-il

Tomas tourna la page de l'album et pus se voir en bébé, ainsi que sa sœur. Photos en noir et blanc ou en sépias qui montrait deux bébés nus ou en grenouillères sur des couvertures formant un nid. Le jeune homme confia que c'était certainement ces photos qui lui avait donné l'envie de devenir photographe. En continuant de parcourir l'album (tous en buvant un peu de thé), on pouvait assisté au défilé du manège de la vie et voir les jumeaux grandir. Puis vient les photos qui avait mis mal à l'aise Maureen.

-Ah... Oui, c'était l'année où maman est morte.

Tomas posa sa tête sur le sommet du crâne de Maureen. Vieille habitude qu'il avait avec sa soeur quand ils regardaient leur album. Il ne s'en rendit pas compte.

-Une sale période pour nous deux. Mais grâce à Hans et Erik, les deux que tu vois là, on a pu sortir la tête de l'eau et revivre... Ah, voilà Amélia. Je savais pas qu'Engel avait encore des photos de elle et moi.

Sur ces photos, on pouvait voir Tomas et Amélia, une jeune fille blonde aux yeux bleu pétant, qui se tenait par la main ou s'embrassaient. Tomas expliqua à Maureen que c'était son premier amour sincère et comment celle-ci l'avait jeté.

-Pas drôle comme expérience, dit-il en continu de tourner les pages, ah, ça c'est des photos que je lui ai envoyé en arrivant à l'UMA.

(Pas aussi long que le tien; mais en même temps c'est toi qui mène XD)

Un album photo était le concentré de souvenirs par excellence, tant sorciers que moldus. L'animation ne faisait pas tout, de l'émotion, non, des émotions vives et puissantes pouvaient jaillir de ces photos comme des témoins du passé à jamais écoulé, des petites joies simples de la vie comme des grands évènements, comme des malheurs quelquefois, mais des témoignages dont on ne saurait plus se passer, sans risquer de perdre une grande part de son identité et de la construction de cette dernière; Voir les visages qui se dessinent doucement, les yeux qui pétillent ou pleurent, les bras et les jambes qui s'allongent, les formes qui se précisent avec les années, c'était une identité aux yeux de Maureen. La jolie irlandaise quand Tomas revint et lui offrit un cookie l'accepta avec politesse et un brin de sourire aux lèvres :

- "Je veux bien te croire ! Avec plaisir pour un cookie... merci beaucoup !"

Car les longues distances donnaient toujours un petit creux, c'est bien connu, et la demoiselle préférait ne pas savoir combien de kilomètres ils avaient parcouru par les voies magiques comme les voies terrestres moldues. Ce n'était pas très bon pour sa ligne, mais bon, on pourrait pardonner un petit écart en faisant très attention par la suite, pas vrai ? La proximité avec l'allemand ne la dérangeait pas plus que cela, ce qui était assez curieux, mais elle s'habituait peu à peu à la présence de ce dernier, et donc avait de moins en moins peur. Elle observa sagement les photos avec lui, curieuse mais attendrie par les photos d'enfance, avant de rire doucement à la plaisanterie de Tomas, d'un léger rire clair. Puis ils continuèrent leur périple dans le passé de l'étudiant par la photographie, avant que la déclaration que tue l'ambiance ne tombe comme un coup de tonnerre dans la douce atmosphère qui s'était installée :

"Ah... Oui, c'était l'année où maman est morte."

Oh by Merlin's name ! Cela c'était l'élément qui prenait au corps ! Le temps de quelques secondes, la jolie irlandaise voulut aussitôt s'excuser et se blâmer de sa curiosité qui avait ramené de certainement bien tristes souvenirs. Tomas... semblait sur les photos en question avoir seize ans. Soit deux trois ans en arrière. Deux ou trois ans en arrière... ! Oh... c'était ces années là ! Oui, ces terribles années là en Angleterre ! Si elle s'en était bien remise, les souvenirs étaient encore là. Les années des Carrows, les terribles dictateurs, les années des guerres ouvertes, de la Bataille finale... ces années là. Jamais elle n'avait pensé que le mal s'était entendu au delà de la région anglophone et britannique. Certes, en Irlande, il y avait eu également des problèmes - chez ses voisins moldus par exemple - mais ses parents à elle, sorciers, avaient préféré rester neutres dans le conflit, préférant protéger tout le monde que de risquer leurs vies. Ils avaient enjoint à Maureen de rentrer sur le champs à la maison du Connemara, mais la demoiselle avait surprit tout le monde en déclinant la demande. Non. Elle voulait rester avec ses camarades, au moins défendre son école. Même si maintenant elle n'était pas sûre de vouloir remettre cela si les choses... non, n'imaginons pas d'aussi terrifiantes idées. Le geste de Tomas la surprit beaucoup, ce qui la fit se tendre légèrement, inquiète, avant de demander de sa voix douce :

- "Tomas ?"

Elle avait un regard plein de compassion, mais le geste l'avait un peu surprise. Elle n'était guère habitué à tant de... tant de... tant de. Indescriptible par des mots. Cela inquiétait un peu, autant que ce n'était pas désagréable. Puis elle se détendit en comprenant après coup que l'allemand ne faisait pas cela à mal, plus sans en avoir conscience. Elle aurait voulut ajouter quelque chose, mais heureusement Tomas revint bientôt à son état normal, et la jolie irlandaise commenta simplement en hochant doucement la tête :

- "Oui... les amis, c'est important. Surtout dans ces moments là..."

Aucun de ses amis n'avait demandé de ses nouvelles à elle. Nul n'était venu à Poudlard, ce qui faisait qu'elle se sentait un peu toute seule comme ex Serdaigle à avoir continué ses études avant de rentrer dans la vie active. Seule... elle rejeta ce sentiment affreux dans un coin de sa tête. Profiter de l'instant présent. La jolie irlandaise vit ensuite une élégante jeune femme blonde aux yeux bleus, et les yeux outremer contemplèrent la photo avec une étrange songerie tout en écoutant Tomas, puis répondant d'une voix calme et douce comme du velours ou de la soie :

- "Ce genre d'expériences n'est jamais amusant en effet ! J'y suis passé moi aussi... dans mes dernières années à Poudlard. J'ai même oublié son nom, son apparence... je n'ai pas voulu m'en souvenir je crois. C'était dans ma troisième année. Les amours de jeunesse... ils me trouvaient trop bizarre en général !"

Puis elle tomba sur un bâtiment familier effectivement, et apprécia la qualité de la série de photos... elle s'y croirait presque, presque dedans la photo dans sa vie de tous les jours tant la qualité était au rendez-vous ! Des bâtiments familiers, des visages familiers... ou pas. D'ailleurs. Elle reconnut bien sa nouvelle colocataire sans trop de difficulté, mais certains visages lui restaient inconnus. Perplexes, les yeux bleus-verts restaient songeurs, à chercher un nom. Ou plutôt des noms. Et ce n'était pas gagné, c'est moi qui vous le dit !"

Tomas sourit en voyant toutes les photos dans le bon ordre. Beaucoup d'entre elles montraient Alan et Lavande. Les plus récentes montraient Wally sur son lit dans la chambre que l'allemand partageait avec lui. Wally lisait un magazine français puis sursautait de surprise, une petite boule de poil brune lui avait sauter dessus et atterrit sur son crâne décoiffant le jeune homme. Sur d'autre, Tomas s'était photographier lui-même en offrant un immense sourire à l'appareil. Le jeune homme se moqua de lui-même et commenta à quel point il avait l'air idiot. Ils arrivèrent sur des pages blanches. Tomas referma l'album et le reposa sur la table, cependant, une photo s'en échappa. Le jeune homme la ramassa et contempla le visage inanimé, mais souriant, que l'image représentait. Une jeune femme aux cheveux brun parsemé de mèche mauve lilas, de beaux yeux bleu, un visage rond et un nez qui ressemblait beaucoup à celui de Tomas.

-Maman, murmura-t-il

Tomas resta immobile pendant tout le temps où il regardait la photo de sa mère. Après quelques minutes, il la reposa aux côté de l'album avec précaution comme si le cliché était fragile. Ensuite, il vida d'un trait sa tasse de thé et prit celle de Maureen qui était déjà vide. Il retourna à la cuisine et déposa les tasses dans l'évier. Le photographe retourna dans le salon et proposa à Maureen de lui montrer la chambre de sa sœur où elle allait dormir.

L'appartement comprenait cinq pièce. En arrivant par la chemin, on entrait directement dans le salon. Juste à droite de la cheminée, il y avait une porte qui conduisait dans la boutique d'Engel, un étage plus bas. En continuant à droite, il y avait un couloir qui menait vers les chambres et la salle de bain. Juste avant le couloir, une arcade s'ouvrait vers la cuisine. Tomas guida Maureen dans le couloir et ouvrit la première porte à droite où il y avait des lettres de bois qui annonçait le nom d'Engel. Dans l'ordre, les lettres étaient en rose, jaune, orange, bleu cyan et mauve pâle. La chambre d'Engel était encore plus coloré que le reste de l'appartement. Le plus surprenant des meuble était le lit, il était entièrement rose et en forme de carrosse! Le reste des meubles étaient « simples » mais colorée.

-Je pense que tu dormiras comme une princesse, cette nuit, rigola Tomas.

Au pied du lit, la valise de Maureen s'y trouvait déjà prêtes à l'emploi.

Sur la demande de l'Irlandaise, Tomas se dirigea vers la porte d'en face qui annonçait le nom de Tomas dans des lettres de bois de pin. Il ouvrit la porte et invita Maureen à entrer à sa suite. Les murs étaient resté blanc, à certain endroit il y avait des cadres remplies de coupure de presse et de photos. Les meubles étaient sobre et en bois; un bureau, une commode, une bibliothèque remplie de classeurs, de livres et de grimoire, et évidement un lit dont les couvertures étaient verte. Dans un coin, il y avait un chaudron taille 1. Après une brève visite de l'antre du garçon, il lui montra la salle de bain en lui disant que cette pièce, il l'avait décoré lui-même. La salle d'eau était blanche et brun taupe. Un lustre décoré de pierres de lune pendait juste au dessus de la baignoire, celle-ci était ovale et en pierre. Le robinet ressemblait à un levier de pompe à eau. Il y avait une douche ouverte faite de pierre ronde brune avec un plafond qui distribuait l'eau en comme une cascade. Deux éviers dans un coin étaient aussi rond que la baignoire et quelques plantes vertes étaient posées près des fenêtres, dont un bambou. Une armoire en bois flotté se trouvait près des éviers.

-Si tu veux prendre une douche ou un bain, fais comme chez toi. Tu trouveras des essuies et peignoirs dans l'armoire. Sur ce, moi j'vais ranger mes affaires et voir ce qu'on peut faire ce soir.

Tomas sorti de la salle d'eau, laissant Maureen tranquille. Après avoir ranger les quelques affaires qu'il avait apporté, il retourna dans le salon et prit les quelques coupures de presse qu'Engel avait conserver. Dedans, il vit que les moldus de la ville organisait une kermesse. Ce serai une bonne idée d'y aller!

Maureen était tendue, cela se sentait. Tomas lui expliqua en murmurant qu'elle n'avait rien à craindre tant qu'elle était avec lui. Les délinquant moldus allemands cela le connaissait! Ils ne savaient qu'aboyer, et comme l'on dit : chien qui aboie ne mord pas! Quand elle posa sa tête sur son épaule, il ne fallait pas mentir, Tomas en profita. D'un coup, le jeune homme eu une idée. Il se retourna vers le dernier, qui était celui de quinze ans et lui lança un regard froid sans provocation. Le moldu le remarqua et lui lança un signe de tête du genre :« ziva kestuveu! ». Même regard froid de la part de Tomas, une petite tentative de provocation de la part du gamin qui ne mena à rien. L'adolescent descendit à la prochaine station, les mains dans les poches.

-Voilà, ya plus de problème.

Tomas sentit la main de l'Irlandaise se détendre entre la sienne. Par mesure de sécurité, Tomas vérifia la position des deux autres. Celui qui était dans la quarantaine était toujours aussi concentré sur son journal, il se tenait même le menton et fronçais les sourcils. Oui, lui était vaincu. L'autre avait trouver une nouvelle proie et ne la lâchait pas des yeux.

Quelques stations plus loin, Tomas invita Maureen à descendre et de remonter à la surface. A quelque mètres de la sortie de métro, la fête battait son plein. Des cris de joie en provenait ainsi que de la musique. Des spots de lumières aux multiples couleurs illuminaient le ciel et le sol. Des stands de tirs et de jeux en tout genre couraient le long de la rue, tournoyaient, partaient en ligne droite : il y en avait partout! Un vrai labyrinthe. Des moldus de tout âges se promenaient, s'arrêtaient pour jouer ou pour se payer des verres.

-Bon, c'est pas la même ambiance que la fête de la bière, mais c'est pas loin.

Tomas s'arrêta à un stand de tir à la carabine et se paya vingt-deux plombs. Il invita Maureen à rester près de lui et un peu en retrait pour qu'elle ne se prenne pas un coup de fusil. Après avoir armé sa carabine sur son épaule, Tomas se pencha et visa les petites craie de plastique qu'il devait casser. En appuyant sur la gâchette, il y eu une faible détonation, un bruit de percussion et la tige qu'il visait se cassa automatiquement et dans son entièreté. Tomas sourit, il n'avait pas perdu la main. Le jeune homme poursuivit les même actions jusqu'à avoir épuiser ses balles de plomb. Il avait assez de point pour les échanger contre une peluche ou autre cadeau de son choix. Que choisir? Il hésitait. Finalement, il allait demander à Maureen ce qu'elle en pensait quand il remarqua qu'elle avait les yeux rivé sur un panda. Souriant, il demanda à l'homme qui tenait le stand de lui donner l'ours de chine que Tomas offrit directement à Maureen.

Le panda entre les bras de l'Irlandaise, les deux jeunes gens continuèrent leur chemin. Tomas leur payèrent un hot-dog choucroute moutarde. Les yeux de Tomas brillaient en regardant le commerçant lui servir une double dose de choux. Lui qui d'habitude mangeait assez vite, mais proprement, cette fois il dégustait lentement son pain. Voyant le regard que lui lançait son amie, il lui expliqua que son péché mignon était la choucroute surtout le plat traditionnel.

Bien entendu, l'Allemand n'allait pas laisser son amie partir sans avoir été dans la grande roue. Ils eurent la chance d'avoir la nacelle juste pour eux. Tomas s'approcha de Maureen pour profiter, avec elle, de la vue qu'ils avaient du haut de la roue. Le soleil se couchait et offraient son explosion de couleur. Souriant légèrement, il se souvient de ce qu'Alan lui avait conseiller de faire: emmener Maureen voir un couché de soleil. Et ben c'était fait.

Il y a des couples qui vont dans le train fantôme et où la donzelle pousse des cris à vous glacer le sang. Tomas et Maureen se moquaient du manque de ressemblance des fantômes, vampires et autres créatures.

Par curiosité, ils s'arrêtèrent devant un podium où un animateur invitait ses spectateurs à monter sur scène et chanter. Il y avait de tout en musique, de la française, rock'n roll, hip-hop et même du classique comme du Mozart. Les chansons à interpréter était sélectionner au hasard. Généralement, le public accompagnait la victime qui se trouvait sur scène. Tomas devait bien avouer que parmi tout les candidats, il y avait de belles voix comme des casseroles. Tomas expliqua à son amie à quoi servait l'engin que les moldus apportaient devant leur bouche pour parler et chanter.

-Merci beaucoup pour ce merveilleux moment, mademoiselle! Dit l'animateur en invitant une casserole à descendre, bien qui aura l'honneur maintenant de venir nous faire profiter de son talent de chanteur? Qui donc. Ah! Vous jeune homme? Oui, vous avec le manteau beige!

Tomas pâlit un peu en voyant qu'il n'y avait que lui qui portait ce genre de veste. Ravalant sa salive, il escalada la scène et vient près de l'animateur qui était beaucoup plus petit que lui.

-Ouille! J'ai choisi un géant! Alors, qu'aller vous nous chanter?

Tous deux tournèrent la tête vers l'écran qui servait de prompteur. En deux secondes, Tomas vit le titre de sa chanson: En apesanteur. On lui mit un micro dans les mains et la musique démarra. Tomas suivit les paroles en essayant de chanter juste, au passage du: Je suis en tête-à-tête avec un ange  , Tomas accrocha son regards à celui de Maureen et prit instantanément un peu plus d'aisance. Tout le reste de la chanson, il la chanta en regardant son amie dans les yeux. Il savait chanter une fois qu'il se sentait à l'aise et le français, il le maîtrisait. Sans le remarquer, sa voix devient plus sensuelle et fit l'effet du Charme d'une vélane sur la gente féminine. Avec les jeunes adolescentes présentes, on se serait cru à un concert d'un boy's band entourés de leur groupies. Quand il eut fini, Tomas fut géné de ce voir autant applaudir et déclina l'invitation de recommencer. Il descendit de scène et pria Maureen s'éloigner au plus vite.

Ils se réfugièrent sur la terrasse d'un chalet-taverne avec une tasse de chocolat chaud pour Maureen et un vin chaud pour Tomas, il gardait un mauvais souvenir du choco chaud en présence de Maureen.

-Rassure-moi Maureen, j'ai pas utilisé de magie là-bas?

[HJ: Alors? Enfin en vacances? ^^]

Ses pires craintes se furent confirmer, il avait bien utilisé de la magie en chantant. Dans un sens, heureusement qu'il était majeur et que la Trace n'était plus sur lui, sinon... Il aurait eu de gros ennuis! Avec autant de moldus dans son rayon, il aurait été difficile, voir impossible de trouver des excuses plausible.

-Oh mein Gott, das ist nicht möglich. Ich bin ein Idiot!

Pour marquer le coup, il finit d'un coup son vin chaud. Mauvaise idée, c'est bien plus fort qu'une bière et chaud en plus... Voilà qu'il se sentait brumeux. Bon relativisons, il fait beau, on est en de bonne compagnie, le vin était très bon. Il ne faut surtout pas faire encore plus l'idiot. Malgré la joie due à l'alcool qui montait en lui, le jeune allemand se força à rester conscient de ce qu'il faisait et de ce qu'il dirait! Maintenant qu'il avait une idée de comment avouer ses sentiments à Maureen, il ne fallait pas tout gâcher.

-Jeune homme! Je vous ai enfin trouvé!

Tomas leva les yeux et aperçut le petit animateur. Il devança l'homme en lui clament qu'il ne retenterai pas une nouvelle prestation.

-Non, non. Ce n'est pas pour cela que je vous ai cherché. En faite, vous êtes partis avant qu'on ne puisse vous donner votre prix.

-Mon... prix? Demanda Tomas pris au dépourvu.

-Évidement! Il y avait des prix à gagner, sinon où serai l'utilité de monter sur scène? Beaucoup de personnes n'auraient pas tentées leur chance sans cela! Répondit l'animateur comme si c'était évident.

Sans attendre, il donna deux tickets à Tomas en lui apprenant qu'il avait été élu à l'unanimité comme vainqueur. Il méritait bien sa récompense pour avoir offert un spectacle de cette grandeur. Après lui avoir demandé s'il était professionnel, il retourna vers sa scène bredouille. Le prix que le jeune homme avait gagné était deux bons pour un grand restaurant.

-Durch Merlins Bart!

Tomas tendit les tickets à Maureen pour qu'elle découvre elle même ce que c'était. Malgré l'allemand, il y avait des détails qui ne trompaient pas. Une photo inanimée montrant un couple dinant aux chandelles dans un environnement chaleureux. Quatre belles étoiles étaient mises en valeur sur le billet et au dos, il y avait un plan et les coordonnés du restaurant. Curieux et complètement à côté de ses pompes, le jeune homme observait la réaction de son amie. Il n'avait pas du tout prévu cela, qui aurait pu d'ailleurs? Gagner des places pour un repas haute gastronomie juste en chantant. Les organisateurs de la fête ne s'étaient pas emmerdés! Après que le coup soit passé, il recommanda un autre vin chaud tout en promettant à Maureen que se serai le dernier, sinon, il ne sait pas comment ils rentreraient.

D'ailleurs, la nuit était tombée depuis un bon moment. Selon l'annonce dans la presse, vers 23heure, il y aurait un feu d'artifice. Tomas ne savait pas si son amie en avait déjà vu un. Cependant, il s'en voudrait si jamais ils le rataient. Après avoir bu modérément son vin, ils allèrent ensemble vers le point de rencontre de beaucoup de couples, de familles et de bandes d'amis. Des hommes de la sécurité invitèrent la foule à reculer de quelque mètres pour être dans un périphérique de sécurité. Tomas mit Maureen juste devant lui pour qu'elle puisse admirer le jeu des lumières. Pour qu'elle ne s'inquiète pas d'où il était, il posa ses mains sur les épaules frêles de la jeune femme. L'excitation de la foule était à son comble. Tout le monde parlait avec enthousiasme, même si l'on ne se connaissait pas. Un homme de la trentaine d'année demanda à Tomas s'il était du coin.

-Oui, mais j'étudie à Londres pour devenir journaliste, expliqua Tomas

-Gut! Félicitation. Et votre petite amie est splendide, dit-il en un clin d'œil

Gêné mais flatté, Tomas espérait que Maureen n'avait pas comprit cette dernière phrase. Soudain, une première détonation inaugura les festivités et une lumière blanche éclaira tout les visage. D'autres la rejoignirent en éclatant dans tout les sens. Des bleues, des vertes, des oranges, toutes les couleurs y passèrent! D'autre montèrent vers le ciel en tournant sur elles-même. Les expressions les plus connues, aussi amusantes qu'inutiles sortir du groupe. Des « Oooooh! » et des « Aaaaaah! » allaient et venaient. Quelqu'un siffla même d'enthousiasme avant d'applaudir. Les crépitements furent le bruit de fond pendant un long moment. Tomas resserra son étreinte sur Maureen, sans arrière pensée. Quand le spectacle pyrotechnique fut fini, le jeune homme invita son amie à rentrer. Il se faisait tard et mieux valait ne pas trop trainer. Sur le chemin, il lui proposa d'utiliser les bons le lendemain soir.

*Ainsi pas de vaisselle de dernière minutes*

Une fois revenu à l'appartement, Tomas ne put s'empêcher de pousser un bâillement digne d'un ours tout en s'étirant de tout son long. Devant la porte de la chambre d'Engel, Tomas souhaita une bonne nuit à son Irlandaise et lui offrit un bisou sur le front. Histoire de se plonger dans une belle léthargie, il alla prendre une douche bien chaude avant de se mettre en pyjama. La nuit serai belle.




Le lendemain matin, Tomas se réveillant un peu avant Maureen et en profita pour préparer le petit déjeuner. Ne prenant pas le temps de s'habiller, il resta dans son pyjama – c'est-à-dire juste un pantalon un peu ample de couleur vert bouteille – d'un coup de baguette, il fit sortir cafetière, poêle, lait, œufs, lard, viennoiseries et tout le tralala. Il y en avait pour tout les goûts. Il surveilla la cuisson des œufs brouillés avec attention et ne remarqua pas l'arrivée de son invité dans la cuisine.

[ Parole en Allemand]

(HJ Désolée d'avance de la qualité du post, je suis un peu nase, j'ai pas trop le moral mais je n'aime pas te faire attendre trop longtemps )

"Hallo Maureen. Bah, comme tu peux le voir j'ai pas la gueule de bois. Merci, j'ai fais plusieurs trucs sans trop savoir ce que tu préférais manger au matin."

Effectivement, tout sentait très bon dans cette cuisine, signe que son ami allemand était bien fidèle à la réputation des gens de son pays à l'étranger, comme en Irlande. La miss se souvenait bien des quelques touristes allemands qui venaient en Irlande et discutaient avec son père de gastronomie au pub, dans des débats très animés parsemés de francs éclats de rire. La jolie jeune femme s'installa avec grâce sur l'une des chaises libres, bien décidée en dépit de son modeste appétit normal de faire honneur à la cuisine de l'étudiant, et lui répondit avec un joyeux sourire bien éclatant et pur de ses soins :

- "Je suis contente de le constater en effet, tu as une résistance presque aussi bonne que celle de mon père, c'est dire, et pourtant tu avais pas mal bu... mais je suis soulagée de voir que tu vas bien, le pire aurait été la migraine et les douleurs intestinales... je ne bois beaucoup pas d'alcool, mais il suffisait de voir les lendemains des fêtes mortuaires en Irlande pour se faire une idée de ce qu'une gueule de bois pouvait être ! Merci en tout cas, c'est très attentionné de ta part, mais ne t'en fais pas, je ne suis pas du tout difficile sur ces questions ! Alors, par quoi commencer... ah, essayons cela ! Bon appétit Tomas ! C'est une belle journée qui se lève ! Oh sinon et bien j'ai très bien dormi dans le carrosse, une loge royale pour un superbe week end !"

La journée fut bien remplie, comme Maureen découvrait avec des yeux émerveillés presque aussi purs que ceux des enfants, son coeur enfantin et léger se réveillant au fil des boutiques qu'ils visitaient sur le Chemin de Traverse "mode allemand" qui avait un nom fort complexe qu'elle avait bien du mal à retenir, à mémoriser à long terme. Mais quoi qu'il en soit, elle s'amusa beaucoup à déambuler ainsi avec Tomas, sans complexe que ce soit, riant comme la trille délicate d'un rossignol, d'une foulée légère et dansante dans chacune de leur allée et venue sur le chemin, avant de jouer à des jeux de sociétés. Si elle remporta de peu le jeu sur les potions, Tomas gagna haut la main pour celui du Cluedo version sorcier, comme aux échecs version sorcier, mais Maureen, bonne perdante, ne déchanta pas pour autant, un sourire ravi toujours planté sur ses lèvres. A la pause de midi, la jeune femme qui avait commandé pour sa part une généreuse salade bien garnie - c'était plus raisonnable après le petit déjeuner copieux de ce matin, sinon elle ne rentrerait plus dans ses robes préférées, ce qui serait un drame interplanétaire dans la chambre 15 du campus de l'UMA - et répondit avec une joie et un enthousiasme sincères au jeune allemand qui lui montrait ainsi son pays :

- "C'est amusant comment cela ressemble à notre Chemin de Traverse ! Pour peu, j'aurais presque cru m'y retrouver, quelques boutiques en plus et aussi leurs noms totalement différents ! C'est plein de vie, c'est vivant, c'est... c'est si joyeux, on respire la vie ici, tellement de joie et de curiosités à découvrir, je suis aux anges, vraiment !"

[HJ: Pas de problème, cela m'a laissé le temps de réfléchir à la suite ^^]

La matinée avait été magnifique, à la limite du parfait. Après cette visite de la Zeil Zauberer, Tomas fit visité la ville moldue à Maureen. Ils passèrent dans la Zeil et flânèrent un moment parmi les boutique de la galerie. Ils purent ainsi admirer les nouvelles tendances mode des moldus ainsi que les nouveaux gadgets de technologie. De ce côté de la Zeil, il y avait encore plus de monde et de bruits. En ce dernier jours de semaine, les jeunes allemands et allemandes étaient de sortie. Les adolescents allaient de magasins en magasins en parlant haut et fort, comme s'ils étaient seuls au monde et que rien d'autre ne comptait à part leur petite personne.

Outre les jeunes, il y avait des couples et des familles. Quelques un d'entre eux étaient de jeunes parents et se promenait avec une poussette devant eux. En passant à côté d'un de ses promeneurs, Tomas sourit en entendant le bambin chanter à tue tête tout en mâchouillant l'un de ses jouets.

Une fois sortis de la Zeil, les deux étudiants passèrent dans la ville de Frankfurt. Après avoir visité les points historiques, ils tombèrent sur une vieille salle de cinéma qui projetait d'ancien film. En regardant leur affiches, Tomas découvrit qu'il y avait une légende du cinéma en projection aujourd'hui: Jurassic Park. Ni une, ni deux, il se dépêcha de payer leur place et d'aller dans la petite salle de projection et expliqua à son amie ce qu'il allait se passer dans cette salle. Il n'avait jamais imaginé que cela aurait été si difficile d'expliquer ce qu'était un film. Bien préciser que ce qu'on allait voir sur la toile n'était pas réel et que les personnes dans le film étaient toujours vivantes au final, sauf leur personnage évidement.

Revoir ce film avait rappelé de bon souvenir au jeune allemand. A la sortie de ce film, il avait tout juste 13 ans et était aller le voir avec sa sœur et sa mère. Engel en avait fait des cauchemars toute la nuit et n'avait pas quitté son frère d'un poil. Et le lendemain au petit déjeuner, leur maman avait cru bon de le faire des pancakes en forme de T-Rex. Au passage où la plus part des gens sursautait, Tomas fut étonné de voir que Maureen contenait ses cris à grand peine et serrait son bras au point de lui faire mal. Pour lui, cela avait été un bon moment.

Après le film, les deux jeunes gens retournèrent à l'appartement pour se changer avant d'aller à ce fameux restaurant quatre étoiles. Pour l'occasion, Tomas avait invité Maureen à choisir parmi les nombreuses robes que sa sœur possédait, tout en lui répétant que cela ne la dérangerait pas. Vu qu'elle avait à peut près la même taille, quoi que Maureen avait quelque cm de plus, les robes lui irait parfaitement. Pendant que son amie choisissait, le jeune photographe cherchait son costard, où avait-il bien pu le mettre? Finalement, il retrouva le pantalon, la veste et la chemise, mais pas la cravate.

Une fois habillé, ils se rendirent tout les deux en transplanant dans une petite rue déserte non loin du restaurant. Rien ne sert de dire que le maître d'hôtel charger d'accueillir les clients était un peu septique en les voyant apparaître, néanmoins, il se montra plus aimable une fois leur bons présenter. Il les invita à entrer dans la salle et les installa à une table pour deux. La salle était immense et déjà bien remplis par des couples beaucoup plus âgés qu'eux. La salle était entièrement peintes en beige et avait été construite en moitié avec des boiseries, ce qui donnait un côté chaleureux. Tomas et Maureen étaient installé juste à côté d'un véritable feu de bois dans une cheminé. Un serveur vient leur apporter la carte et en profita pour allumer leur chandelle. Il estima préférable de leur donner ses conseils que Tomas accepta, traduisant pour Maureen.

-Alors en plat principal, nous vous conseillons le steak de Skrei accompagné de son risotto.

-Du Skrei? Qu'est-ce-que c'est? Demanda Tomas

-C'est un cabillaud norvégien qui n'a pas pondu. C'est très tendre.

*Un poisson mâle, quoi *

Après avoir concerté Maureen, Tomas averti leur serveur qu'ils allaient prendre le menu découverte comme il le leur avait conseillé. Pendant que les jeunes gens discutait de la décoration, Tomas remarqua un couple au loin qu'il connaissait et espérait bien ne pas être repérer. Son père et sa femme. C'était bien sa veine de se trouvé dans un restaurant moldu et de tombé sur son sang-pur de père.

Peu après, on leur apporta leur petit amuse-bouche. Une petite verrine rempli d'une salade de thon avec sa crème de fromage blanc à la ciboulette. Délicieux. Entre deux cuillères, Tomas demanda à Maureen si son week-end en Allemagne lui avait plu. Après qu'elle lui eut répondu, leur entrée fut servis. Un canelonie solitaire sur une assiette blanche carrée. Le jeune homme fut soulagé que ce ne soit que l'entrée car le pauvre rouleau n'aurait pas suffit à remplir son estomac d'ogre, néanmoins, il était délicieux. Encore heureux pour de la haute gastronomie me diriez-vous.

Quand Tomas eut avalé sa dernière bouchée, il fut au dernier moment que son père s'était levé et avançait vers lui.

-Oh nein. Und Scheiße, murmura-t-il

Au dernier moment, il fit semblant de s'intéresser à la tapisserie qui se trouvait derrière lui, qui était particulièrement banale, tournant ainsi le dos au compte.

-Bonsoir Tomas, dit le compte
-Je ne vois pas de qui vous parlez, répondit aussitôt Tomas d'une voix catégorique

L'homme soupira avant de saluer Maureen en lui faisant un baise main et en se présentant, il recommença en anglais quand il remarqua que la jeune femme ne comprenait pas un mot d'allemand. Alors seulement, le jeune homme consenti à se retourner.

-Que veux-tu?
-Simplement saluer mon fils.
-Je ne suis pas ton fils, répondit Tomas en détournant les yeux
-Pourtant, Dominika t'appelle « grand frère » quand elle nous parle de toi.
-Oui, mais elle, n'ai pas responsable de ce qui est arrivé à maman.

Le compte soupira et demanda à Maureen si elle passait une agréable soirée en compagnie d'un Tomas de si bonne humeur. Ce dernier avait presque peur que son père ne les invite à se joindre à leur table en compagnie de son affreuse belle-mère tellement fière du statut de son sang.

[Parole en Allemand]

(encore post court et attente, mais en ce moment faut que je me remette dedans )

Maureen avait l'impression d'être une véritable princesse en visite d'un pays étranger avec l'accueil très galant et chaleureux que décidément lui offrait. C'était comme s'il l'avait très bien cernée et savait quels endroits titilleraient sa curiosité naturelle, du coup la demoiselle était d'humeur rayonnante. La visite de la ville s'était révélée fort captivante, et la jeune femme s'était laissé entraîner par l'étudiant, plus du tout méfiante, tout à l'art de profiter du moment délicieux de ce week end, bien que des questions sur certains moments de l'attitude étrange de l'allemand tournaient encore dans sa tête, mais bon, pour l'instant elle préféra les laisser dans un coin de sa tête et en profiter le plus possible de ces moments uniques en leur genre. Puis il y eut ce moment terrifiant... la séances de cinéma. Le film proposé par Tomas se révéla fort effrayant pour la demoiselle, déjà très étonnée par le fonctionnement du ciné, et s'excusa dans un léger souffle, encore blanche de peur tout en relâchant le bras de l'allemand :

- "Désolée... mais c'était... c'était tellement réaliste ! Jamais je ne me serais attendue à ce que... cela le soit autant... vous en avez bien des merveilles de ce genre, chez vous..."

Puis vint le moment de l'habillage. Alors que Tomas se préparait de son côté, Maureen prit trois plombes à le faire. Pas qu'elle ne voulait ni ne pouvait se dépêcher, seulement plein de pensées l'envahissaient sur le moment alors qu'elle reposait un peu sur le lit, la porte fermée à clé de la chambre, serrant dans ses bras la petite peluche en forme de Panda. Les joues légèrement rosies de ce qu'il s'était passé au cinéma. By Saint Patrick's name, si elle n'avait pas réussi à garder son calme relatif, la catastrophe que cela aurait pu apporter >< ! Toutes ces robes étaient magnifiques, mais elle se sentait un tout petit peu gêné d'emprunter une robe de la soeur de Tomas, bien qu'elle ait apparemment l'autorisation de le faire. Repoussant la peluche, elle se redressa pour aller se coiffer et dresser les boucles naturelles de ses cheveux en de très légères boucles délicates dans la cascade de feu qu'était ses cheveux roux. Ceci fait, elle finit par se décider pour une robe bleue clair très élégante qui pourrait aller dans un grand restaurant gastronomique, elle voulait faire honneur à son ami allemand, et choisit l'une de ses propres paires de talons hauts qui, miracle, pouvaient aller avec, au vu de leur couleur chair. Elle installa avec délicatesse infinie la robe, comme si elle fut faite de porcelaine, quand elle l'enfila avec soin, avant de prendre ses bijoux "toc" avec le même bleu ciel, des anneaux assez grands aux oreilles et un sobre collier de famille avec un pendentif serti d'une opale , qu'elle attacha à son cou, mettant comme seule et unique bague celle en argent avec les symboles de L'Irlande : les mains à gauche et à droite pour symboliser la fidélité en amitié, le coeur au milieu d'elles pour la fidélité en amour et trônant au dessus de lui la couronne pour la fidélité à la Couronne, un bijou répandu en Irlande du Nord... Elle se maquilla avec grand soin, se souvenant de cette après-midi manucure où sa colocataire et elle avaient refait respectivement leurs vernis, elle prenant toujours ou presque celui d'un bleu outremer allant avec ses yeux, puis une fois prête, prit son sac à main, le plus important dedans, puis rouvrit la porte en souriant et lançant d'une voix enthousiaste :

- "Voilà, je suis prête, j'arrive !"

Le restaurant était à la hauteur des attentes qu'ils pouvaient avoir en parcourant les cartes qui leur avaient été remises. Maureen, curieuse et joyeuse au possible, se laissa guider par Tomas, parlant de tout comme de rien avec lui avant qu'on ne vienne prendre commande, et écoutant les traductions offertes par l'étudiant, elle hocha de la tête, avant de lui confier d'une voix basse pour ne pas se faire surprendre des autres convives du restaurant :

- "C'est... vraiment magnifique ! Jamais je n'aurais imaginé que cela puisse être aussi... surprenant de beauté ! Et toi, tu es déjà venu en ce genre de restaurants ? Oh et oui, mon week end ici me plait beaucoup, c'était vraiment une brillante idée, et puis tu es un hôte remarquable, tu sais ! J'espère pouvoir en faire de même si un jour tu viens visiter notre belle Irlande !"

Le repas fut aussi somptueux qu'annoncé, et les papilles de la demoiselle furent à leur comble, elle plutôt habituée à la nourriture populaire irlandaise ou à celle des pubs, n'étant pas d'une famille très riche, et s'ensuivit une discussion animée avec l'étudiant, avant que quelque chose ne vienne perturber ce petit moment d'intimité très agréable. Elle surprit le regard de Tomas vers un autre couple, et le suivit. Un couple de personnes plus âgées, des adultes fort probablement. Et l'homme... il y avait comme un air de famille avec...

Puis l'homme en question revint à leur table, et discutait en allemand avec Tomas, une discussion tendue bien que la demoiselle n'y comprit pas un mot et ne savait plus où se placer, avant de demander d'une petite voix trahissant son léger accent irlandais, une voix aussi douce et apaisante que celle d'un ange :

- "Excuse me, sir, but... you know each other ? Who are you ?"

Puis l'homme se présenta encore dans cette langue inconnue, devant les yeux perdus de la jeune irlandaise qui se laissa faire, bien que surprise, par le baise-main en se rappelant où ils se trouvaient, et posa ses yeux clairs un peu perdus vers le nouvel arrivant, glissant vers Tomas régulièrement pour s'assurer de sa présence rassurante, et trouvant des familiarités. Effectivement, quand tout lui fut expliqué, elle ne put en effet le nier. Sa joie s'étouffa en voyant la tête du jeune homme, et elle essaya de tout faire pour sauver l'ambiance et ne pas faire de scandale qui gâcherait la soirée avec le jeune homme, et répondit cordialement bien qu'avec réserve naturelle au comte et père du jeune homme, un peu gênée avant de se reprendre en se souvenant de ses stages en pub avec son père quand elle avait eut à faire face à des situations assez proches :

- "Oh... sure, c'est vraiment une très belle soirée. Je suis Maureen Doherthy, aussi étudiante à la même université que votre fils... qui est vraiment quelqu'un de charmant ! Et l'Allemagne est vraiment un très beau pays... sir..."

[HJ : Bah, je le trouve d'une longueur respectable! Je te laisse faire la conclusion et on peut y mettre fin =)]

Sans vraiment d'étonnement, ce qui n'empêchait pas d'être éblouis, Tomas trouvait que Maureen était encore plus belle habillé de cette façon qu'en temps normal. Et c'était peu dire. D'ailleurs, il n'avait su quoi dire devant tant de beauté. Il resta presque silencieux, mais ses yeux parlaient pour lui pendant toute la soirée.

Une fois au restaurant, les deux jeunes gens furent servis comme des invités royaux. Leurs papilles gustatives s'en trouvaient fort aise.

"C'est... vraiment magnifique ! Jamais je n'aurais imaginé que cela puisse être aussi... surprenant de beauté ! Et toi, tu es déjà venu en ce genre de restaurants ? Oh et oui, mon week end ici me plait beaucoup, c'était vraiment une brillante idée, et puis tu es un hôte remarquable, tu sais ! J'espère pouvoir en faire de même si un jour tu viens visiter notre belle Irlande !"

-Ben, je suis allé une seule fois dans un grand restaurant, un deux étoiles en France, et ce n'était pas du même niveau. On a eu tous faim, ce jours-là. Mais ici, c'est autre chose. Je suis impressionné. Je suis content que mon idée de sortie te plaise, j'espère t'avoir donner une idée de mon amour du voyage. Et j'avoue que cela me plairait beaucoup que tu me fasse visiter ton Irlande.

Hélas, la suite fut gâchée par le père du jeune homme. Du moins pour ce dernier. Le comte se comportait comme le voulait son rang et restait charmant. Ce qui avait encore plus le don d'agacer son fils. Lui et Maureen faisait connaissance pendant que Tomas regardait ailleurs. Voilà un détails qu'il n'avait pas prévu. En même temps, comment prévoir qu'un sorcier de sang-pur viendrait dans un grand restaurant moldu? Ben heureusement pour le garçon, le comte retourna à sa table au moment où son plat principal fut servit. Il refit un baise main à Maureen en signe d'adieu, jeta un dernier coup d'oeil à Tomas et s'en alla. Le jeune allemand daigna se remettre droit sur sa chaise une fois que son géniteur soit à plusieurs mètre de lui et s'excusa auprès de son invitée dans un murmure.

Leurs plats arrivèrent, le serveur les avertis que les assiettes étaient très chaudes. A présent, ils pouvaient admirer ce qu'était le skrei. A première vue, c'était un steak de poisson comme les autres, mais au goût... Même une personne qui ne soit pas amateur de poisson le trouverait délicieux. C'était vraiment un met fin. C'est fin, c'est fin, ça se mange sans faim. Ce steak était accompagné d'un risoto cuit à point, il était encore croquant. Sur les bords de l'assiette, il y avait de l'écume. Curieux, Tomas gouta cet étrange composant. C'était salé. Leur assiette vide, Tomas avait le ventre rempli et avait oublié la visite de son père. Ce dernier était justement au dessert et n'allait certainement plus tarder de rentrer chez lui.

Quelques minutes plus tard, au moment où le comte et la comtesse sortaient, les desserts des étudiants arrivèrent à leur table. Ce qui les empêchaient de remarquer le signe d'au revoir du père de Tomas. Cela ressemblait à une crème, mais une fois que la cuillière transperçait la surface on pouvait remarque une nuance ambre dessiner des courbes sur la surface jaune. C'était effectivement une sorte de crème avec une liqueur dans le fond. Tomas chercha longuement le nom de cette liqueur, ce qui l'énervait un peu car le nom lui restait sur le bout de la langue.

-De l'Amaretto! Dit-il enfin, triomphant.

Ce fut vraiment une belle soirée. Après ce dessert alcoolisé, Tomas et Maureen étaient sortis du restaurant bras dessus bras dessous. Maureen était légèrement joyeux, elle était presque en train de chanter contre le torse du jeune homme qui avait préféré prendre un bus au lieu de transplaner. Il avait été désartibuler une fois, une deuxième expérience ne l'enchantait pas.

Seuls à l'arrêt au bus, Tomas veillait sur son amie. L'Amaretto n'avait pas fais beaucoup d'effet sur lui, par contre, s'il y en avait eu deux de plus... Il ne garantissait pas son état, mais il aurait certainement été capable d'embrasser Maureen s'il avait eu un verre d'alcool en plus pour compléter son début d'état d'ivresse. D'ailleurs, l'envie de l'embrasser était bien là, les jolies joues roses de l'irlandaise ne faisait que le narguer. Mais qu'est-ce qu'il le retenait? S'il le faisait, qui dit qu'elle s'en souviendrait? Oui, mais, et si elle s'en souvenait? Oh et puis merde! Doucement, Tomas baissa son visage vers celui de la jeune femme. Leur souffle se mélangèrent pour ne former plus qu'un. Leur lèvres n'étaient plus qu'à quelque centimètre l'une de l'autre...

Quand soudain, les phares du bus fit, brusquement, relever la tête à Tomas. Ils entrèrent tout les deux dans le véhicule et allèrent s'installer dans le fond après avoir payer. Légèrement déçu, Tomas souria en regardant la jeune femme, pas troublée pour un sous, s'installer confortablement sur son torse et commencer à dormir. Une fois arriver à leur arrêt, Tomas se chargea de porter Maureen jusqu'à l'appartement et de la déposer délicatement sur le lit d'Engel.

-Bonne nuit Maureen..., murmura-t-il amoureusement



Le lendemain, Tomas avait encore l'épisode du baiser loupé en tête pendant qu'il refermait son sac à dos. Aujourd'hui, ils retournaient à l'UMA. Après avoir posé son sac près de la cheminée, il partit préparer le petit déjeuné comme la veille. Le jeune homme était déjà douché et habillé. Histoire de ne pas avoir à faire trop de vaisselle, Tomas avait juste fais du cacao chaud et des viennoiseries chaudes. Maureen arriva dans la cuisine et si vit saluer avec un tendre bisou sur la joue de la part de l'allemand. Après avoir déjeuner, ils prirent la poudre de cheminette et se retrouvèrent presque directement à l'UMA, ils avaient le temps de déposer leur affaire dans leur chambre respective et d'aller en cours.

(ok je conclue rapidement alors ! )

"Ben, je suis allé une seule fois dans un grand restaurant, un deux étoiles en France, et ce n'était pas du même niveau. On a eu tous faim, ce jours-là. Mais ici, c'est autre chose. Je suis impressionné. Je suis content que mon idée de sortie te plaise, j'espère t'avoir donné une idée de mon amour du voyage. Et j'avoue que cela me plairait beaucoup que tu me fasse visiter ton Irlande."

Maureen hocha de la tête, captivée sur un sujet qu'elle pouvait se targuer de maîtriser quelque peu - son père en bon tenant de pub irlandais, pouvait se montrer aussi fin gourmet que gastronome de grosses portions de nourriture typiquement irlandaise - et répliqua d'une voix joyeuse et angélique, de très bonne humeur :

- "Il est vrai qu'on ne profite pas assez des choses quand on mange trop vite les plats qui nous sont présentés ! Encore, au pub, le problème n'est pas là, mais quand ma mère fait la cuisine elle le reproche systématiquement à mon père et mes deux frères cadets. Je peux t'assurer en tout cas que tu as réussis, on voit que tu es passionné par le voyage, et... je peux comprendre en partie cette passion. Merci encore, vraiment ! Oh, ne t'en fais, on se fixera cela... l'Irlande est très belle au printemps et en été, mais après il pleut beaucoup le reste du temps, donc cela perd un zeste de son charme ! Mais cela reste quand même très intéressant !"

Le reste du repas fut aussi exquis que ce que laissait pressentir l'entrée, et Maureenette se fit violence pour dépasser son appétit de petit oiseau et honorer la qualité de leur repas en les terminant comme il se devait - d'après le responsable du clan Doherthy, on pouvait indiquer que l'on avait apprécié un repas en n'en laissant rien et en disposant les couverts d'une certaine manière - et quand les plats furent finis, la jeune femme prit ses couverts dans les mains et croisa sur l'assiette vide sa fourchette et son couteau, indiquant par là qu'elle avait apprécié le repas, mais qu'elle n'en voulait plus. Le plat principal, puis le dessert... elle avait l'impression de vivre un conte de fée lors de ce voyage d'un week end en Allemagne. Une nuit en carrosse, un petit déjeuner royal, un accueil digne des plus grands, une gastronomie variée et raffinée, des robes de princesse qu'elle pouvait utiliser pour la soirée... puis elle fronça des sourcils en attaquant le dessert et découvrant un autre parfum, que Tomas identifia très rapidement comme...

"De l'Amaretto !"

Tiens ? De l'alcool ? Arf, c'était attendu dans de la grande cuisine, les desserts alcoolisés faisaient légion ! Mais bon, c'était loin de lui déplaire : l'alcool, elle aimait bien cela ! Alors elle ne laissa rien de son dessert, avant de se sentir assez... "joyeuse" dirons-nous, dans les bras de la douces ivresse, un peu fofolle, et se laissa emmener par un Tomas qui apparemment était plus au contrôle de lui-même qu'elle. Elle avait l'impression qu'une nuée de folle joie imbibait tout son cerveau à la manière du brouillard en montagne, elle ne répondait presque plus de rien. Ivresse, douce ivresse, mère des folies, protectrice des fêtards et de la fiesta, idole de la plupart des jeunes étudiants, remède aux déprimes... son cerveau s'emballait, pas dans le bon sens. Elle eut vaguement conscience de l'arrêt de bus, de s'y asseoir, et de parler de tout et de rien avec l'allemand, tout ce qui lui passait par la tête, avant que, complètement passive à ce qu'il se passait autour d'elle....

Ouah... elle n'avait pas encore réalisé que déjà le geste était fait. Le contact de lèvres étrangères sur les siennes, un souffle étranger qui embrassait le sien. What the... mais elle ne recula nullement, sous l'influence de l'alcool qui décuple l'effet des émotions, et répondit à l'invitation labiale de la même manière, fermant les yeux sans être complètement maîtresse de ses actions, avant que tout cela ne soit interrompu.

Le matin venu, choquée, elle se redressa, se demandant si tout n'avait été que le fruit de son imagination, avant de blêmir en songeant que tout avait été vrai. Le rouge vint farder ses joues délicates alors que de ses doigts fins elle frôla ses propres lèvres, toujours dans le lit carrosse qui lui avait été attribuée. Cela devait faire un moment qu'elle n'avait pas ressenti... ce genre de choses. Un sentiment amoureux... ouh là là ! Elle ne se souvenait pas bien de tout ce qu'il s'était passé, sinon du contact, elle aurait préféré être consciente du fait ! C'est pourquoi, une fois douchée, parée de ses vêtements habituels consistant en un leggings, de grandes chaussettes noires et rouges, une jupe courte en kilt rouge, un tee-shirt des Bizzar's sisters mettant en valeur ses formes sans être indécent, lissant ses cheveux, se maquillant, avec son manteau noir d'un côté bordé de rouge, et rouge à l'intérieur. Elle rangea ses affaires, enfila ses bottes à talons hauts remontant jusqu'aux genoux, et moulant ses jambes sans excès, et sortir, ses affaires parées. Elle n'évoqua pas le sujet directement, salua Tomas comme si de rien n'était advenu, toujours aussi dynamique et joyeuse, extravagante parfois - elle avait tout rédigé sur son journal intime ce qui était arrivé - et profita d'un sobre mais bon petit déjeuner. Le seul signe qu'elle donna du fait qu'elle se souvenait de ce qui s'était passé fut un léger baiser un peu plus tendre sur la joue du jeune homme et un petit clin d'oeil amusé, avant de reprendre son attitude normale et de repartir avec lui à l'UMA. Elle lui laissait une chance de se rattraper et lui indiquait ainsi qu'elle n'était pas indifférente. Après tout, elle savait ce que c'était, ce n'était pas son premier flirt amoureux depuis les débuts de sa scolarité sorcière...

(fini pour moi ^^)