-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

Partagez
 
 Romane Auriac (Serdaigle)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
  • Romane A
  • Invité
MessageSujet: Romane Auriac (Serdaigle)   Romane Auriac (Serdaigle) EmptySam 22 Avr - 15:36:45

Nom: Auriac

*Prénom: Romane, Hanae

*Age de vôtre personnage : 11 ans
*Age du posteur (au moins 14 ans) : 15 1/2 ans
*Comment avez vous connu le site? Recherche sur google



La jeune Romane a dit ses premiers mots à deux ans. Ils ne furent ni ‘‘papa’’, ni ‘‘maman’’, mais ‘‘pendue’’.Assez étrange pour le mot d’une gamine de deux ans. Mais c’est ainsi. Peut être avait elle compris que la corde lui causerait bien des soucis, ou peut être n’était ce que pur hasard. Toujours est il que cela a amplifié le trouble de Lord et Lady Auriac.

Les premiers pas de la petite fille furent faits en compagnie d’un oncle, puisqu’elle refusait catégoriquement que ses parents ne la tiennent debout, alors qu’elle avait déjà trois ans. Mais pour une enfant qui ne marche pas, elle n’avait pas d’embonpoint, même loin de la. Ses parents n’ont pas compris pourquoi alors qu’elle acceptait de courir en compagnie de son oncle, un certain Oswald Hope, elle refusait de faire le moindre pas avec eux.

Vinrent ensuite ses premières larmes et ses premiers cris. Elle avait alors trois ans et quatre mois, et paraissait enfin a peu près normale. Elle avait accepté de marcher en tenant la main de ses parents, et avait délaissé le mot ‘‘cadavre’’ pour ceux d’une enfant de son age.

Puis sa vie a continué, calmement, sous le regard déçu de ses parents. Ils ignoraient ses blessures, la réprimandant souvent… Un jour, elle avait trébuché en haut de l’escalier, dévalant les marches roulée en boule. Oh ce n’était pas bien grave, non. Mais la douleur était quand même présente, et les réflexions de ses parents l’avaient fortement marquée :


« Non mais regardez la celle là ! Toujours a faire le pitre ! Tu ne peux pas te comporter normalement petite sotte ? Il est vrai que lorsque l’on voit des pendus partout, on a du mal a se concentrer… Cesses tes pleurnicheries ! »

La petite en avait beaucoup pleuré, mais c’était devenu une habitude, au fur et a mesure. Peut être que le monde moldu ne lui convenait pas… C’était l’une des suppositions avancées par l’oncle Oswald au père de Romane. Mais celui-ci avait rejeté l’idée. Sa femme était une moldue et ne savait rien, alors la gosse ne saurait rien non plus. Elle n’irait pas à Poudlard et vivrait en parfaite moldue… Enfin bon. Moldue c’était une chose, parfaite en était une autre. Jamais l’enfant ne serait parfaite, elle, l’éternelle maladroite, l’enfant fragile et effacée.

Ainsi ont passées les dix premières années de sa vie, se ressemblant toutes, sans une année pour rattraper l’autre. Romane était toujours la petite fille fragile qu’elle était sept ans plus tôt, toujours aussi étrange. Seulement une vie comme cela n’est pas faite pour durer. Il fallait bien que tout bascule un jour ou l’autre. Ce fut lorsque la magie de Romane commença à se manifester. Lady Eleanor se rendit bien entendu compte que sa fille était étrange, différente même. Alors que certaines mères auraient tendance à surprotéger leur enfant sorcier, à ressentir une certaine fierté face au potentiel de leur descendance, la mère de Romane, elle, le prit très mal. Elle ne la battit pas, ne l’enferma pas ou ne la disputa pas, pas plus que d’habitude. Sa réaction fut peut être même pire pour la petite. Alors que d’autres lui auraient accordé une attention particulière, elle décida d’ignorer son enfant. Cela ne dura guère. Au bout de quelques mois, la jeune femme cessa cette indifférence à l’égard de sa fille. Au moment même ou elle cessa de vivre. Romane s’en souvenait parfaitement. Trois mois jour pour jour avant son anniversaire, alors que la demoiselle rentrait de l’école comme chaque jour, paisiblement, une surprise l’attendait au cœur du foyer. Ce fut tout d’abord une lettre, signée par sa mère. Après une brève hésitation, l’enfant l’ouvrit. C’était peut être un tort, mais c’était plus fort qu’elle. Les fines lettres de sa mère resteront sûrement a jamais gravées sur son âme. En fermant les yeux, il était facile à Romane de revoir le papier :


‘‘C’est fini. Alors que la corde glisse entre mes doigts, je me force a écrire ces quelques lignes. Pour mon mari, ma famille, mes amis. Pour que tous sachent que je n’étais pas folle. Il y a une raison a ma mort : Ma fille. Ou plutôt ce que je pensait être ma fille. Cette chose qui est sortie de mon corps, cette immonde créature, cette sorcière. J’ai essayé de vivre avec cette horreur, mais songer que j’ai donné la vie à un monstre me torture, c’est pourquoi j’ai choisi de me donner a mort. Peut être devrais-je emmener dans ma tombe celle que nous avons nommée Romane et que nous avons chéri, sans savoir quel pouvoir cachait sa fragilité. Mais je ne peux pas. La toucher, l’approcher est au dessus de mes forces. Je n’en suis pas capable. Je me souviens encore son premier mot : pendu. Cette gamine l’avait peut être pressenti, ou bien c’est elle qui me pousse a faire ce que je fais. Dans tous les cas, c’est par la corde que je vais périr. Je tenais a laisser quelques mots a mon dévoué mari. La mort nous séparera bientôt, je te prie de me pardonner. Saches que je t’ai toujours aimé.’’

Eh oui… la jeune Lady ne savait pas que son mari était aussi un sorcier. Toujours est il qu’en lisant cette lettre, la culpabilité a commencé à ronger l’enfant. Laissant tomber le mot, elle est montée dans la chambre de sa mère, pensant l’y trouver avant qu’un drame n’arrive. Mais la pièce, toujours identique, ne portait aucune trace de la mort. Ou bien Eleanor ne s’était pas suicidée, ou bien elle s’était pendue ailleurs. En effet, la petite Romane la découvrit dans sa propre chambre, pendue à la tringle du rideau de la chambre d’enfant.

Lord Auriac revint à son tour, et découvrit aussi la lettre abandonnée sur le sol. Sans une hésitation, il monta les escaliers et se précipita dans la petite chambre, où un bien triste spectacle l’attendait. Son épouse pendue et sa fille sans voix sur le sol. Il rejeta la faute sur Romane, il fallait bien un coupable, et décida de confier la gamine à son frère, Oswald. Celui-ci était sorcier et adorait la demoiselle, alors tout allait bien non ?
En apparence, tout allait bien. Mais les derniers événements avaient énormément affecté la jeune fille et elle avait plongé dans un profond mutisme. C’était devenu une jeune fille assez discrète et effacée depuis le suicide de sa mère. Elle aimait s’amuser et avoir de la compagnie, mais peu a peu, son mutisme l’avait poussée à se renfermer sur elle-même. La demoiselle est devenue extrêmement calme, assez studieuse, distante, et souvent froide, voire méchante. Non pas qu’elle soit une jeune fille cruelle ou sadique, mais le fait d’avoir perdu la parole l’a assez fragilisée, et elle se protège comme elle peut du regard des autres. Elle a horreur qu’on la croit plus faible et est prête a relever n’importe quel défi pour montrer qu’elle est forte, même si cela met sa vie en danger… Elle ne pleure jamais. le suicide de sa mère l'avait énormément transformée, mais peu importait. Elle était toujours en vie. Muette, fragile, toujours malade, mais en vie. Elle allait faire son entrée dans le monde de la magie, esperant qu'enfin elle serait considerée comme normale dans une école.

*****


La dénommée Mc Gonagall ouvrit en grand les deux portes de chêne qui donnaient sur la grande salle et s’avança entre deux tables, bientôt suivie des petits nouveaux. Ceux-ci étaient émerveillés et leurs murmures se joignaient aux discussions entre les élèves déjà attablés. Certains des anciens leur souriaient, d’autres les ignoraient, certains trouvaient drôle de les railler, oubliant qu’ils avaient aussi été a leur place, et combien les quelques pas menant au devant de la grande salle étaient difficiles.
La jeune Romane se tenait vers la fin du groupe, lançant quelques regards furtifs autour d’elle, faisant tout son possible pour ne pas être vue en train de s’émerveiller devant une telle splendeur. Elle avait lu le livre intitulé L’histoire de Poudlard de nombreuses fois, et se souvenait de certains détails, comme la mention du ciel magique de la grande salle. Cela dit, même si ces merveilles étaient expliquées et attendues, elles étaient assez extraordinaires pour qu’on s’étonne devant une telle beauté.
Ce soir-là, le plafond de la salle montrait un ciel d’un noir d’encre, sans un seul nuage, avec seulement quelques étoiles et une lune bien pâle pour l’éclairer. Les lustres répandaient une douce lumière sur les quatre longues tables auxquelles les élèves des quatre maisons étaient attablées.
Le professeur McGonagall s’arrêta, et tous les gamins qui se pressaient derrière elle afin d’être les premiers a voir ce qui se passeraient alors s’arrêtèrent a leur tour et certains, trop absorbés par le ciel magique ou l’imposante silhouette de l’homme qui les avait guidé durant la traversée du lac, ne purent stopper leur marche a temps pour éviter la collision avec leurs camarades. Le professeur monta sur une estrade, devant la table des professeurs, et disposa un tabouret de bois, un simple tabouret comme on en voit tant dans le monde moldu ainsi que dans celui de la sorcellerie, et déposa sur le siège un vieux chapeau pointu, rapiécé et décousu de toutes parts, un chapeau dont l’état n’aurait sûrement pas été pire s’il avait du faire les deux guerres mondiales.
La jeune Romane inclina légèrement la tête, d’un mouvement imperceptible, se demandant ce que tout cela signifiait. Le silence se fit, et le chapeau se mit a parler, arrachant des exclamations a certains, provoquant un léger sursaut chez Romane. La demoiselle écouta attentivement les mots du vieux galurin et se perdit dans ses pensées, songeant aux paroles du chapeau, alors que Mc Gonagall commençait à appeler les élèves, avant de placer le choixpeau sur leur tête. La jeune Auriac, par son nom de famille, fut dans les premiers appelés, et il lui fut difficile de fendre la foule encore dense. Elle s’avança sur l’estrade et s’assit sur le tabouret, la tête bien haute, une lueur de défi dans les yeux. Elle sentit le contact du chapeau, et se raidit. Elle inspira calmement et tenta de faire le vide en elle, tentant de laisser flotter dans son esprit ses interets, tels que l'écriture ou les recves, illustrant cela comme elle l'avait toujours fait toute sa vie, a l'aide de couleurs, esperant que le choixpeau comprendrait ses gouts pour la nuit, et son dégout pour tout ce qu'elle ne comprenait pas. Elle se concentra sur les choses les plus importantes de sa vie, tentant tant bien que mal d'oter la mort de sa mere de cette liste, et soupira, attendant le nom de sa nouvelle maison.


Dernière édition par le Sam 22 Avr - 16:37:03, édité 4 fois
Revenir en haut Aller en bas
  • Invité
  • Invité
MessageSujet: Re: Romane Auriac (Serdaigle)   Romane Auriac (Serdaigle) EmptySam 22 Avr - 17:19:50

Hummm.....



Je dirais......




SERDAIGLE!
Revenir en haut Aller en bas
  • Invité
  • Invité
MessageSujet: Re: Romane Auriac (Serdaigle)   Romane Auriac (Serdaigle) EmptySam 22 Avr - 18:20:40

Une holla générale retentit à la Table des Serdaigle, certains faisant même les idiots...Tous applaudissèrent plus fort encore lorsque la jeune fille se leva.Les bruits retentirent dans toute la salle tel un orchestre niveau du son.Tous les Serdaigles souriaient et applaudissaient encore jusqu'à ce que la fille vienne à la magnifique table.Alex applaudissant et voulant acceuillir la jeune fille, il alla vers elle puis dit.

Salut, bienvenu parmi les Serdaigles, viens avec nous là au milieu de la table si tu en as envi.A oui au fait je me présente, Alexandre War mais tout le monde m'appelle Alex ici.Très heureux en et enchanté de te connaître!
Revenir en haut Aller en bas
  • Romane A
  • Invité
MessageSujet: Re: Romane Auriac (Serdaigle)   Romane Auriac (Serdaigle) EmptySam 22 Avr - 23:51:34

"SERDAIGLE !"

Au beuglement du choixpeau, un léger sourire se dessina sur les levres de la jeune fille. Elle jeta un regard rapide vers la table d'ous'elevaiet des exclamations et es applaudissements, se demandant s'ils seraient toujours ravis en comprenant que la demoiselle était mutique.
Romane se leva doucement, et se dirigea vers la table de Serdaigle, son sourire s'estompant peu a peu. Elle qui n'avait jamais peur, elle sentait le doute l'envahir. Pourrait elle s'integrer ? Ne s'était-elle pas bercée de douces illusions ? Peut etre qu'elle serait jugée, que les autres éleves allaient la prendre pour une folle... après tout, les gens qui enferment leur voix ne sont pas nombreux, ceux qui l'enferment parce qu'ils ont provoqué la mort de leur mere le sont encore moins...
La demoiselle sursauta en entendant un jeune garçon s'adresser a elle. Elle le détailla rapidement tout en l'écoutant, puis s'inclina doucement, signe qu'elle était ravie de faire sa connaissance. Songeant que ce ne serait pas aussi facile qu'avec son oncle, elle soupira et mit les mains dans ses poches. Il fallait qu'elle le trouve. C'était important pour se faire comprendre... quelques secondes passèrent, et la demoiselle sortit de ses poches un petit carnet et un bic, offert par son oncle avant la rentrée. C'était des objets moldus et donc peut etre étranges dans ce monde, mais ils étaient bien plus pratiques qu'une plume et qu'un rouleau de parchemin pour s'exprimer.
La petite lady posa la pointe du stylo sur le papier et griffona quelques mots, avant de montrer le bloc-note au jeune homme


"Enchantée, je suis Romane. Désolée si cela te parait impoli de m'exprimer ainsi, mais je suis mutique."

Elle n'aimait pas vraiment écrire ainsi, et elle ne répondit pas a la proposition du jeune élève qui était de s'asseoir avec lui et d'autres vers le milieu de la table. A la place, elle jeta un coup d'oeilvers le lieu désiigné par le garçon et hocha la tete pour montrer son accord. Elle rangea son bloc-note et s'appreta a le suivre.
Revenir en haut Aller en bas
  • Invité
  • Invité
MessageSujet: Re: Romane Auriac (Serdaigle)   Romane Auriac (Serdaigle) EmptyDim 23 Avr - 18:09:10

Ah désolé je ne savais pas.Ne t'en fais pas ça ne me gêne pas que tu sois mutique je comprend tout à fait mais peut-être un jour tu m'expliqueras pourquoi tu l'es devenu enfin seulment si tu en as envi bien entendu.

Alex emmena la jeune fille à la table des Serdaigles.Tous la saluèrent et lui souhaitèrent la bienvenu parmi eux!Ils s'assierent puis en attendant les prochains Serdaigles, commencèrent à manger, en tout cas Alex oui.Les lumières scintillaient de tous côtés dans la salle, il y aviat une douce chaleur réchauffante et un buffet vraiment magnifique.Les elfes de maison avaient bien et surtout beaucoup travaillés pour faire ces plats...
Revenir en haut Aller en bas
  • Contenu sponsorisé
MessageSujet: Re: Romane Auriac (Serdaigle)   Romane Auriac (Serdaigle) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le Miroir du Riséd :: Accueil :: Personnages :: Présentation des personnages :: Fiches Acceptées-