Correspondance de William Mc Carter

Lettre adressée à Ophélia Benson en juin 1998 via un hiboux grand duc. La lettre est dans une enveloppe fermée, cachetée par de la cire rouge. L'ensemble est écrit avec soin et élégance. Se trouve joint à la lettre, le curriculum vitae du professeur Mc Carter.

Chère Madame Benson,

C'est dans l'espoir d'une compréhension juste et mesurée que je m'adresse à vous, avec l'espoir que vous saurez mieux apprécier mes qualités à leur juste valeur, que vos prédécesseurs. Je souhaiterais solliciter un entretien d'embauche, dans le but d'envisager mon emploi au bureau des aurors, à titre partiel, car je reste professeur de duel au collège Poudlard, mais néanmoins sur une durée qui serait, je l'espère, la plus longue possible.

Comme vous pouvez le constater grâce aux éléments de mon parcours professionnel ci-joint, il ne fait aucun doute que j'ai l'expérience et les compétences requises pour le poste que je demande à obtenir. Dans ce but, je vous prie de m'accorder une séance d'entretien au cours de laquelle, si vous êtes disposée à revenir sur l'opinion de vos prédécesseurs, nous pourrons plus amplement examiner ce que je vous propose. Si toutefois vous doutiez de mes aptitudes en la matière, je suis bien évidemment disposé à subir tous les tests physiques et psychologiques qu'il vous semblera. Par ailleurs, si certains éléments vous paraissent nécessiter des explications supplémentaires, il va de soi que je serai tout à fait prêt à vous les expliciter de vive voix lors de notre discussion.

Fixez la date et le lieu de notre entretien à votre convenance, votre choix sera le mien.

En vous remerciant d'ores et déjà pour votre compréhension, veuillez agréer, Madame Benson, l'expression de mes plus nobles et distingués sentiments.

Dans l'espoir de vous lire.

Professeur W. Mc Carter

La lettre est envoyée par le même hiboux grand duc. Cette fois-ci, néanmoins, on peut remarquer que derrière la qualité de l'écriture et son caractère soigné, se cache un peu de précipitation dans la rédaction du courrier.

Chère Madame Benson,

Veuillez, à nouveau, recevoir l'expression de mes plus vifs remerciements. Je suis agréablement surpris par votre réponse, qui diffère de celles des précédents directeurs du cabinet des aurors, et le temps nécessaire à l'expédition de votre réponse ne peut en aucun cas atténuer la satisfaction que je ressens à l'idée de, peut-être, à nouveau faire partie du prestigieux service dont vous avez la direction. Je comprends tout à fait que vous ayez des occupations plus urgentes que l'emploi de nouveaux membres et que le délai de réponse soit donc plus important que l'ordinaire, à fortiori si vous étiez en Grèce.

A ce propos, je vous remercie pour présent que vous m'avez envoyé. Pour moi, il va sans dire qu'en dégustant ce divin nectar aux arômes puissants de soleil du sud, la personne qui l'a choisi ne peut être qu'une personne de goût, comme il y en malheureusement trop peu de nos jours.

Je ne peux pas m'empêcher de partir serein pour l'entrevue que vous m'avez accordée ce dimanche cinq septembre aux Trois Balais. Afin de pouvoir discuter plus posément et d'avoir la place d'étaler les papiers divers qui accompagneront notre dialogue, j'ai pris la liberté de réserver un salon privé, qui nous permettra d'avancer efficacement, en dehors de l'atmosphère bruyante et animée du café. Soyez également assurée que je veillerai à me munir de tous les papiers et documents, administratifs ou autres, que vous pourriez avoir besoin de consulter.

En vous remerciant pour la compréhension et la vivacité d'esprit dont vous avez fait preuve, veuillez recevoir, Madame Benson, l'expression de mes sentiments distingués et de ma profonde reconnaissance.

Professeur W. Mc Carter