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 On croise de ces gens louches, parfois... [PV Ambrine]
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MessageSujet: On croise de ces gens louches, parfois... [PV Ambrine]   On croise de ces gens louches, parfois... [PV Ambrine] EmptyMar 23 Aoû - 23:49:51

(HRP/ Désolé, le début est naze mais on se rattrapera sur la suite. Mais bon il es presque deux heure du matin... Dit mi si tu veux que j'édite Ambrine)

Sa victime était acculée. Elle avait fuit longtemps, elle avait fait montre de beaucoup de vigueur et c'était révélée agile, rapide... Elle aurait pu avoir ses chances mais lui était l'un des meilleurs tueurs qui soient. Entrainé à chasser depuis sa naissance, il avait eu les meilleurs maîtres. Aucune proie ne pouvait lui échapper. Ainsi sa silhouette ténébreuse surplombait-elle sa victime geignante, celle-ci cherchant à se cacher désespérément dans un recoin entre quelque racine. Sa victoire était assuré. Il jouissait déjà de la souffrance et de l'agonie de cette pauvre créature quand il la tiendrait, la broierait, sentirait son sang couler entre ses griffes. Sans pitié, il s'abattit alors sur sa proie dans un... croassement lugubre ? Certes. Le corbeau croassa donc en s'emparant dans son bec de la gerbille qu'il traquait depuis maintenant bien cinq minutes et, tout fier, vint déposer sa proie devant son maître qui eut un soupir irrité.

Nathanaël referma son livre d'un claquement et se frotta les yeux. Il était assis dans un recoin reculé du parc, sur un rocher couvert de mousse que le soleil commençait tout juste à chauffer. En effet il était là depuis tôt le matin et il arrivait cette heure où les élèves commençaient à sortir pour profiter d'un début de week-end d'été qui s'annonçait splendide. Certes étant donné où il se trouvait, un lieu légèrement élevé, caché derrière les arbres. le lieu était cependant accessible aux élèves, Nathanaël avait rarement la volonté d'aller se cacher des étudiants dans la forêt ou ailleurs, il venait donc ici, dans un coin relativement abrité où il pouvait lire et pratiquer ses exercices de relaxation tranquillement. Le seul soucis c'était les corbeaux. s'il les adorait ils n'en restaient pas moins parfois... parfois un brin emmerdants. Le professeur eut un sourire las à l'adresse de Cromlïr, le corbeau qui venait de lui apporter un quelconque rongeur mort, et lui tendit la main comme l'animal semblait vouloir donner sa proie. Aussitôt Cromlïr recula en croassant comme pour signifier que lui confier le cadavre de rongeur était hors de question.

De nouveau l'ancien auror soupira. Saloperie de volatile lunatique. Il le fit déguerpir d'un geste et reprit sa lecture des Arts Obscurs. Un exemplaire rare qui traitait de toutes les variantes de magie noire, de toutes ses écoles... Que ne pouvait-il le faire étudier à ses élèves, plutôt qu'un simulacre de magie de défense. Mais à cet âge ils étaient.. trop sensibles. Trop à l'écoute des murmures langoureux que déclenchaient la magie noire... assurément il ne pouvait pas leur enseigner ce genre de choses... Il soupira tout en lisant un très intéressant chapitre sur la science des malédictions. Ce faisant il ne portait guère attention aux innombrables corbeaux qui volaient en rond au dessus de lui, ou qui sautillaient à ses côtés. Après tout ils ne feraient de mal à personne, n'est-ce pas ?
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MessageSujet: Re: On croise de ces gens louches, parfois... [PV Ambrine]   On croise de ces gens louches, parfois... [PV Ambrine] EmptyDim 28 Aoû - 22:52:44

Il était enfin là ! L’enfant l’avait attendu cinq jours durant. Et aujourd’hui, au petit matin, il était arrivé. Quel meilleur moment pouvait-il y avoir pour des enfants que week-end ? Deux jours, ils n’avaient que deux jours pour profiter vraiment de leur vie. Alors autant en profiter à fond ! Dans cette idée, Ambrine s’était levée tôt. Sans doute un peu trop, puisque, dans son dortoir, toutes dormaient encore à point fermé. La galère… L’enfant, pas discrète pour trois noises, passa un temps fou à rassembler ses affaires en essayant de faire le moins de bruit possible. Tous ses gestes étaient lents, et pourtant, elle enchaina les catastrophes. Elle commença par s’asseoir tout au bout de son lit, là où dormait paisiblement Cliodna, son chaton, qu’elle réveilla en lui écrasant la patte. La cruelle bête poilue se vengea d’un coup de griffes et fila, non sans faire un boucan du diable, vers la salle commune. Puis, en tirant sur un T-shirt coincé dans sa malle, elle en fît tomber son livre de contes fantastiques. Même s’il n’était pas tomber de haut, dans le silence pesant de la pièce, sa chute fît penser au bruit d’un pétard explosif de chez Weasley, qui résonna longtemps dans les oreilles de l’enfant. Enfin, après s’être habillé non sans mal, elle sorti de la chambre et se frappa le petit doigt de pied dans le pourtour de la porte, ce qui eut le don de lui arracher un gémissement de douleur. Si avec ça elle n’avait pas réveillé son dortoir et ceux d’à côté, c’est qu’elle avait avalé du Felix Felici, mais à très faible concentration vu les galères qu’elle avait eu en moins d’une heure…

Après être passé dans la grande Salle pour un déjeuner rapide mais bien chargé, la petite retourna dans sa chambre. Là, elle s’excusa auprès des Poufsouffles tout juste réveillée pour le dérangement du matin, puis prépara du parchemin, sa plume et son encrier tout en écoutant les filles discuter d’un rêve bizarre parlant de potions et de nez cassé. Une fois prête, elle retourna dans sa salle commune pour chercher Cliodna. La chatte avait dû se cacher quelque part sous un fauteuil. La petite rampa donc un bon moment dans la pièce pour retrouver la bête. Bête qui, effectivement, somnolait sous le fauteuil le plus proche de la cheminée éteinte. La toute petite Jaune et Noire dû se livrer à un terrible duel à mort faire preuve de beaucoup de patience pour récupérer le chat noir. Enfin, l’animal fermement tenu dans les bras, l’enfant se dirigea vers le rez-de-chaussée du château, puis vers l’extérieur. Le soleil était de la partie, et le parc était encore relativement vide. Elle avança à pas léger, pour mieux profiter de cette journée merveilleuse, jusqu’à un endroit paisible, où elle put, sans redouter les plaintes des autres, lâcher Cliodna qui, il fallait bien l’avouer, était une chatte bourrée d’énergie et parfois insupportable et cruel avec les inconnus. Soit environ 99% des personnes présentent au château.

La bête lâchée, l’enfant alla s’asseoir dans un coin d’herbe pour y sortir son parchemin, sa plume et son encrier. Cela faisait quelques semaines qu’elle n’avait pas envoyé de courrier à ses parents, et elle avait tellement de chose à leur raconter… Tant et si bien qu’elle ne su par où commencer. Elle examina longtemps le parchemin jauni, frottant le bout tout doux de la plume contre son menton, à chercher des idées. Elle repensa à ses entrainements solitaire au terrain de Quidditch, à ses cours, à ses devoirs, à ses professeurs, ceux qu’elle aimait bien mais qui lui faisait peur et ceux qu’elle n’aimait pas trop et qui lui faisait peur quand même, puis à sa maison. Il y avait vraiment trop à dire. Elle trempa, pensive, sa plume dans l’encrier puis inscrivit quelques mots.


Spoiler:


Alerte O.C.N.I ! Objet courant non identifié ! En pleine concentration pour sa lettre, Ambrine n’avait pas vu arriver sa boule de poil lancé à pleine vitesse vers elle et donc, vers sa plume qui avait fait un long dérapage sur le parchemin. Sa première réaction fût de disputer le chaton, mais celui-ci, après s’être arrêté, presque par miracle, à quelques pas de l’enfant, fît un demi-tour parfait pour venir se blottir, tout poils dressés, dans les bras de la petite Jaune et Noir. Il tremblait tellement qu’Ambrine eut un instant de panique. Qu’est-ce qui pouvait le mettre dans un état pareil ? Tournant la tête vers sa gauche, du côté d’où l’animal effrayé venait, elle resta concentrée sur les arbres qu’elle voyait un peu plus loin, reculés par rapport au reste du parc. Quoi qu’il pouvait y avoir là-bas, ce devait sans doute être quelque chose de très effrayant. Ou très moche, tellement qu’il en ferait peur, même à un chat. L’enfant hésita à y aller. Après tout, elle aurait très bien pu s’éloigner de là et ne jamais savoir ce qu’il y avait derrière ces arbres. Mais Ambrine était curieuse. Et puis, si elle pouvait trouver quelque chose qui pouvait scotcher dare-dare son chat, elle était preneuse.

Reposant toutes ses affaires dans son sac, elle se leva rapidement, son chat toujours accroché à elle, souffla un bon coup, puis se dirigea d’un pas engagé vers l’inconnu. Elle s’imagina toutes sortes de choses, allant de la créature la plus vile à une découverte mystique qui la rendrait célèbre. Elle avança de plus en plus vite, son cœur tambourinant contre ses côtes au risque de les casser, prête à affronter le diable s’il le fallait. Cliodna se débâtit dans les bras de la jeune fille à mi-chemin avant de tomber à terre et de courir dans le sens opposé. Elle était à présent seule. Baguette en main, elle avança. Autour d’elle passait des formes sombres. L’endroit était lugubre, le vent faisait bouger les branchages des arbres entre lesquels elle s’avança à pas feutré. Elle serra fort sa baguette entre ses doigts et tâcha de ne pas regarder les formes étranges que l’ombre des arbres formait. Le bois n’était pas bien profond, déjà, elle apercevait un rocher sur lequel se tenait quelqu’un de dos. Un tueur ? Un monstre ? Un mage noir ? Pire ?

Ambrine en eu les jambes paralysées. Il était à quelques mètres d’elle. Si elle courait, il l’entendrait. Si elle avançait trop près, il l’attraperait. Que pouvait-elle faire ? De là, elle apercevait des tas de bestioles noires voler au dessus de l’inconnu. Ils lui rappelaient vaguement quelques choses. Mais elle n’avait pas la tête à réfléchir à ça. Jusqu’à ce que l’un deux, invisible aux yeux d’Ambrine dans la sombre forêt, croasse juste derrière elle. Surprise, la jeunette poussa un cri d’horreur, fit un pas en avant, trébucha contre une branche et manqua de justesse de tomber sur le rocher. Par chance, elle atterrit à côté, dans l’herbe. Mais, horreur !, le monstre allait sans doute la dévorer maintenant.
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