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 Buse de DCFM
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MessageSujet: Buse de DCFM   Buse de DCFM EmptySam 30 Juil - 9:57:22

DEFENSE CONTRE LES FORCES DU MAL
Brevet Universel de Sorcellerie Elementaire

Consignes :
* Cet examen s'adresse uniquement aux élèves de 5ème année.
* Si vous avez choisi de passer cet examen, envoyez la première partie par MP à l'Administration. La deuxième partie doit en revanche être postée sur le forum à la suite de ce message.
* Les notes seront affichées dans le topic "Résultats".
* Vous avez jusqu'au 31 Août à minuit (IRL) pour répondre à cet examen.


___________________________

Barème: 20 points

PARTIE I – Théorie
Durée de l'épreuve théorique: 3 heures
20 points


Question 1: Citez 3 créatures que l'on peut qualifier de « maléfiques ».
Justifiez votre réponse. /6 points
Question 2: Qu'est ce qui caractérise une malédiction ? /4 points
Question 3: Expliquez comment le Spectre de la Mort de la région d'Aberdeen a été vaincu ? (Imaginez) /10 points

Envoyer
Code:
[rand]1,2[/rand]
à la fin de votre devoir pour connaître votre sujet de la Partie Pratique.




PARTIE II – Pratique
Durée de l'épreuve: 30 minutes
20 points


L'épreuve donne lieu à un tirage au sort, effectué à l'entrée des candidats dans la salle d'examen. Vous regardez le chiffre obtenu (1 ou 2) avec le rand dans le MP envoyé à l'administration (Partie Théorique).

Vous attendez votre tour, avec quelques autres élèves, devant une salle de classe du rez-de-chaussée. Lorsque la porte s'ouvre, vous découvrez que vous n'êtes pas dans la salle d'examen, mais dans une toute petite pièce où vous attendent deux des examinateurs que vous avez déjà pu apercevoir dans l'école. L'un d'eux vous tend un chapeau en vous demandant d'y puiser un papier. Vous prenez l'un des papiers, et lisez l'intitulé de votre épreuve pratique : Sorts de combat ou Parcours d'obstacles. L'autre examinateur – celui qui vous notera et qui peut être, selon que vous avez de la chance ou pas, plus ou moins sympathique, mais jamais vraiment méchant – vous prend alors en charge et vous conduit sur les lieux de votre épreuve.


1 : Sorts de combat.
Lieu : une salle de classe du deuxième étage, sans tables ni chaises, mais pourvue de matelas au sol. L'examinateur vous demandera de lancer les sorts suivants sur un cobaye (un de vos camarades parmi ceux ne passant pas d'examens, de n'importe quelle maison, volontaire pour cela) : Stupéfixion, Pétricus Totalus, Silencio, Expelliarmus, ainsi que le sort permettant d'annuler l'effet des trois premiers (l'ordre des sorts est donné à titre indicatif).

2 : Parcours d'obstacles.
Lieu : parcours aménagé sur trois salles de classe du premier étage communiquant par une porte. Ni tables, ni chaises, mais une armoire dans chaque salle. Vous devez vous rendre de la salle 1 à la salle 3 en affrontant, en vrac, les éléments suivants : poudre d'obscurité du Pérou, gaz étrangleur, un épouvantard jaillissant de l'une des armoires.
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  • Isaac Deniel
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    Isaac Deniel
MessageSujet: Re: Buse de DCFM   Buse de DCFM EmptySam 27 Aoû - 16:09:26

La pratique de défense contre les forces du mal différait un peu des autres épreuves. En effet, pour une obscure raison, les enseignants avaient choisi de distribuer les épreuves par tirage au sort. Certains élèves seraient notés sur la maîtrise technique et les autres sur leurs réflexes. Il était bien évidemment interdit à ceux qui avaient passé l’exercice de communiquer des informations à leurs petits camarades. Le groupe d’élèves massé à l’entrée était donc très angoissé et, pour une fois, Isaac les rejoignait un peu dans leur inquiétude. Beaucoup d’élèves avaient quitté la salle complètement désarçonnés et au bord des larmes. Ceux qui revenaient les mains dans les poches affirmaient en revanche que, vraiment, ça n’avait rien de difficile. On pouvait donc en déduire que l’une des épreuves était beaucoup plus sadique que l’autre. Isaac, qui n’avait aucune envie de se prendre la tête, espérait tomber sur le plus simple. Il n’avait rien à prouver. Et, de toute manière, dans une situation réelle, il était certain d’être incapable de se débarrasser d’une menace de la manière que des examinateurs aux critères très académiques attendaient. Il avait ses techniques – pas toujours très délicates – et ses pouvoirs animagi pour déblayer le terrain ou fuir les problèmes.

Deux vieux examinateurs à l’air austère se tenaient devant une salle vide. On lui demanda de piocher un sujet au sort. Le numéro 1 s’échappa du papier qu’il déplia. Ok, cool. L’autre type lui demanda de le suivre et il se retrouva face à un gryffondor de troisième année à l’air volontaire. L’examinateur lui expliqua qu’il devait lui infliger une liste de sorts très précise pour obtenir la moyenne. Jusque là, ça avait l’air sympa. En gros, il devrait utiliser le genre de sortilège qu’il avait pris l’habitude de lancer aux élèves un peu relouds. Le Silencio étant celui dont il abusait le plus. Couper la parole à quelqu’un qui vous contredisait était tout simplement jouissif. Evidemment, on pourra reprocher à Isaac de ne pas suffisamment écouter les autres mais, en général, lorsqu’il donnait son point de vue, c’était pour énoncer une vérité. Personne n’avait à essayer de lui prouver qu’il avait tort. A son sens, ce n’était qu’une perte de temps, une argumentation inutile à laquelle il préférait se dérober pour le bien de ses nerfs, et aussi l’intégrité physique du perturbateur. Dans ce contexte, le silencio était un peu inutile mais il le lança pour se mettre en forme.

Venait ensuite le petrificus totalus, dit maléfice du saucisson, un sortilège qu’il maîtrisait depuis sa première année. Isaac l’avait utilisé quelques fois. C’était toujours pratique pour ennuyer un camarade ou virer un gamin un peu trop encombrant. Cette dernière semaine, il l’avait d’ailleurs lancé sur un première année qui refusait de quitter son dortoir alors qu’il réclamait un peu d’intimité. Ce n’était pas comme s’il invitait un mec dans son lit tous les jours ! Mais non, le gosse avait décidé d’être contrariant. Il l’avait donc saucissonné et poussé sous le lit. Un stupéfix aurait pu empêcher au gamin d’être un minimum conscient de la scène qui se déroulait dans la chambre mais, pour le coup, c’était beaucoup moins marrant.


- Petrificus Totalus !
lança-t-il.

Le rouge et or se raidit aussitôt. Ses mains se plaquèrent contre ses côtes et il s’effondra lourdement, comme une planche de bois sur le matelas. Isaac annula rapidement le sortilège avec un finite incantatem et il se prépara à utiliser le stupéfix pendant que son cobaye se remettait en place. Il songea qu’il avait bien du courage de subir une série de sorts d’immobilisation car il était plutôt désagréable de les recevoir…
Le stupéfix était un peu plus difficile que l’incantation précédente puisqu’il faisait sombrer la cible dans une sorte de sommeil éveillé. Il était possible de penser mais les sens extérieurs se retrouvaient aussi bloqués que les mouvements.


- Stupéfix !
s’eclama-t-il après quelques secondes de silence.

Et il fallait croire qu’il y avait mis un peu trop de cœur car le gamin fit un bond dans les airs avant d’atterrir, bras en croix, sur le matelas. Il annula le sort une nouvelle fois et le Gryffondor récupéra sa baguette pour affronter l’expelliarmus. Ah l’expelliarmus ! Difficile d’y échapper lorsqu’on savait qu’Harry Potter avait vaincu Voldemort avec cette formule. A en croire le Survivant, il avait suffit d’une séance de duel en deuxième année pour faire de lui un duelliste super puissant capable de battre un mage noir avec le B A BA du combat sorcier. C’était un peu comme coller une raclée à un prof de maths sur un exercice d’aditions et de soustractions. Il recula bras et fendit l’air avec sa baguette pour faire claquer un « Expelliarmus » impitoyable. Un éclair rouge frappa le Gryffondor qui, non content de perdre son arme, fut projeté un peu trop loin du matelas et s’écorcha un coude sur les dalles. Oui bon… Le principal c’était le résultat. Quelle idée d’utiliser une cible humaine !

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MessageSujet: Re: Buse de DCFM   Buse de DCFM EmptyDim 4 Sep - 1:28:56

Lucy attendait son tour, un peu plus nerveuse qu’à l’ordinaire. S’il y avait bien une matière pour laquelle elle ignorait ce sur quoi l’épreuve pratique allait porter, c’était bien celle de Défense Contre les Forces du Mal. Les thèmes étaient trop variés, trop différents les uns des autres, pour qu’elle sache à quoi s’attendre. Et, comme à l’accoutumée, les élèves passant l’examen, ressortaient par une porte autre que celle qu’ils avaient empruntée pour se rendre à l’épreuve, empêchant ainsi toute communication avec les rescapés. Elle patientait donc dans la file, tapotant sa baguette de ses doigts, tâchant de se repasser en mémoire les sortilèges les plus utiles dans le cadre de l’affrontement d’une créature maléfique. La majorité de la partie théorique ayant porté sur ce thème, il y avait peu de chance pour qu’elle retombe cet après-midi là, mais sait-on jamais, il se pouvait que les examinateurs leur aient réservé une petite surprise de leur crû. Aussi préférait-elle ne négliger aucune option. Dans le couloir, une file d’élèves de troisième année s’était formée, tous plus ou moins livides. Après tout, c’était l’épreuve dans laquelle ils risquaient le plus d’être blessés, malgré la présence des jury à leurs côtés. Des rumeurs circulaient déjà sur des accidents survenus lors des années précédentes. On racontait notamment qu’un élève avait perdu un orteil au cours de ses BUSEs. Une perte qui tracassait surtout la gent féminine, soucieuse de pouvoir continuer à porter des chaussures à talon ouvertes, tandis que ces messieurs paradaient en affirmant qu’ils n’avaient rien de comestible, et qu’ils ne redoutaient rien. Quelques remarques moqueuses concernant l’air penaud qu’ils affichaient devant les beuglantes envoyées par leur mère leur reprochant de ne pas donner de nouvelles assez régulièrement détendirent l’atmosphère, tandis que le silence retombait, seulement perturbé par les murmures des incorrigibles bavards, rassurés par l’échange avec leurs camarades.

A l’appel de son nom, Pinpin s’avança, tâchant de se donner l’air sûr d’elle-même, toujours trop fière pour montrer son trac. Après tout, elle était Captain, elle en avait vu des blessures ! Les cognards, c’était elle qui y pétait laggle. Et elle agirait de même pour toute créature mal intentionnée à son endroit. En franchissant la porte cependant, elle fut quelque peu décontenancée en se retrouvant dans une toute petite pièce, qui aurait fait fuir n’importe quel claustrophobe. En silence, elle se dirigea vers les deux examinateurs qui la dévisageaient, et les salua. Leurs têtes lui étaient familières, mais elle n’aurait su dire quand elle les avait croisées. Après tout, en période d’examen, de nombreux membres de jury demeuraient au château, et elle avait très bien pu les apercevoir brièvement, la veille, au détour d’un couloir. Cela n’avait au final, aucune importance. Le premier, un grand maigrelet dont la calvitie rongeait visiblement le crâne depuis quelques années déjà, réajusta ses lunettes sur le bout de son nez, et lui tendit un chapeau, lui demandant de piocher un sujet. Comme à l’ordinaire, se gardant d’hésiter, notre blondinette internationale se saisit du premier qui lui tomba sous la main, et le déplia, afin de prendre connaissance de l’énoncé inscrit sur le morceau de parchemin. Elle avait visiblement droit au deuxième sujet. Il s’agissait d’un parcours d’obstacle, qui couvrait trois salles. Elle aurait à essuyer les effets d’une poudre d’obscurité instantanée du Pérou, d’un épouvantard, ainsi que d’un gaz étrangleur, le tout en 30mn, afin d’atteindre la sortie. Que de joyeusetés en perspective ! Hormis l’épouvantard, elle devrait improviser. Le deuxième membre du jury, une femme âgée d’une trentaine d’année, aux cheveux bruns bouclés, lui demanda alors de la suivre, et la mena dans la première salle de classe. Ce serait visiblement à elle de l’observer et de la noter.

A nouveau, la Serdaigle fut surprise en pénétrant dans la pièce. Bien sûr, l’intitulé précisait que les salles seraient totalement vides, en-dehors d’une armoire, mais elle n’avait pas pensé qu’elles puissent sembler si grandes, une fois les tables et les chaises habituelles, déménagées. Il fallait être logique. La première chose à faire, dans chaque salle, était de repérer les lieux, et surtout, l’emplacement de la porte à franchir. Une fois que ce fut fait, elle ouvrit la porte de la première armoire qui se trouvait devant elle. Aussitôt, la lumière s’évanouit et elle se retrouva dans le noir complet, incapable de discerner ne serait-ce que sa propre main. Prise d’une onde de panique l’espace d’un instant, elle tâcha alors de se raisonner. Elle n’avait jamais eu peur du noir, et n’allait pas commencer à le redouter aujourd’hui sous prétexte qu’elle était évaluée ! Il lui fallait réfléchir posément. Que savait-elle de la poudre instantanée du Pérou ? Les sortilèges d’éclairage les plus communs étaient inefficaces, il serait donc absolument sans intérêt de lancer un lumos, et elle n’avait aucune main de la gloire en sa possession. Le tout était de se diriger dans la bonne direction, et de ne pas se tromper de sens si elle ne voulait pas avoir à faire le tour de la salle, une main collée au mur, comme on ferait dans un labyrinthe pour retrouver son chemin… Un labyrinthe ! La voilà la solution ! Elle se souvenait de sa première année à Poudlard, lors du Tournoi des Trois Sorciers ! Lors de la dernière épreuve, celle qui avait été fatale à Cédric Diggory, les participants devaient trouver leur chemin dans un labyrinthe semé d’embûches. Le premier sortilège qui leur avait été utile était celui qui leur permettait de se repérer ! Lucy, tournée dans la direction de la porte lorsqu’elle l’avait vue pour la dernière fois, posa donc sa baguette sur la paume de sa main droite.


- Pointe au Nord, souffla-t-elle.

La baguette se tourna en diagonale. La cinquième année posa alors sa main gauche par-dessus. Il lui suffisait désormais d’avancer de telle sorte que la baguette reste dans la même position, et d’adapter ses pas aux mouvements de la baguette. Elle avança donc avec précaution, attentive au moindre frémissement. Lorsque son pied heurta la porte, et qu’elle en saisit la poignée, elle poussa un soupir de soulagement. Première salle ? Check.

La deuxième lui ressemblait en tout point, à ceci près qu’elle n’était pas orientée dans la même direction. Ah ils avaient fait montre d’originalité les architectes de Poudlard tiens ! En-dehors des escaliers mouvants, et de la petite centaine de passages secrets dont regorgeait le château, la Bleue et Bronze les soupçonnait d’avoir entamé un mouvement de grève pour protester contre la surcharge de travail que leur apportaient de tels aménagements. Bande de flemmards ! Sans perdre de temps, après avoir de nouveau repéré la porte, elle se dirigea vers la seconde armoire. Et fit un bond en arrière lorsqu’en jaillit l’épouvantard. Celui-ci se régala de la surprise qu’elle avait eu de la vitesse à laquelle il avait surgi tandis qu’elle se félicitait d’avoir acquis de nouveaux réflexes depuis qu’elle était devenue animagus, et il adopta immédiatement une forme qui se voulait effrayante. Il s’agissait d’une créature humanoïde, cependant recouverte de poils, et aux oreilles démesurées. Elle comprit aussitôt de quoi il s’agissait. D’elle, bloquée en plein milieu d’une transformation. Elle jeta alors un regard blasé à l’épouvantard. Elle n’avait plus peur de ça à présent. Il allait devoir faire mieux. Alors, il prit sa forme, et elle fit face à son exact sosie. Elle eut le temps de se demander, l’espace d’une demi-seconde, ce qu’il pouvait y avoir d’effrayant dans le fait de se contempler elle-même. Etait-elle si moche que ça ? C’est alors que sans crier gare, il prit feu, à renfort de longs hurlements de douleur à vous glacer le sang. Réprimant un frisson, sachant qu’elle ne devait en aucun cas montrer le malaise qu’elle ressentait à voir exhibée ainsi sa plus grande peur, elle leva sa baguette et se concentra pour trouver une situation comique.


- Riddikulus ! clama-t-elle, haut et fort.

Le sortilège eut l’effet escompté. L’épouvantard reprit sa propre forme, et les spasmes de douleurs qui l’agitaient se transformèrent en danse, ses cris en un « Allumer le feu » qui aurait pu être convaincant s’il n’avait pas été chanté aussi faux, et les flammes se détachèrent de son corps pour se transformer en simples autocollants de tuning qui ornaient des balais occupés à danser à ses côtés. Là, pour le coup, la scène était affreuse. Lucy étant une partisane de l’auto-dérision, du moment qu’elle restait la seule à pouvoir se moquer d’elle-même, éclata alors de rire. La créature, perturbée, se décora alors d’un maquillage de clown qui avait coulé sous les larmes, et dont la veste était décorée d’une fleur fanée qui laissait tristement s’échapper l’eau qu’elle était censée libérer sur les spectateurs. Là encore, il avait l’air en si piteux état, et elle était si contente d’être parvenue à bout du « monstre » avec tant de facilité, que son rire redoubla. Vexé, il disparut alors dans un claquement sec.


- L’enfer, c’est les autres mon vieux, murmura-t-elle en guise de salut.

Requinquée par cette écrasante victoire, elle se dirigea vers la dernière salle, où elle trouverait logiquement, du gaz étrangleur. Elle ne devait pas tarder, elle avait été lente à se déplacer dans l’obscurité, préférant la précaution à la précipitation, et avait mis un petit quart d’heure à se dépêtrer de la poudre d’obscurité, même si ce retard avait été comblé par les cinq minutes qu’avait duré son bref tête-à-tête avec l’épouvantard. Or, elle n’avait toujours aucune idée de la façon dont elle allait s’y prendre pour surmonter ce troisième obstacle. A nouveau, elle chercha du regard la porte de sortie, afin d’effectuer la fin de son parcours sur une distance minimale. Après tout, la strangulation était bien plus dangereuse qu’une partie de cache-cache dans le noir avec une porte, ou qu’affronter une peur dont on était conscient. Elle eut une idée alors qu’elle allait ouvrir l’armoire, s’apprêtant à libérer le gaz, et se lança un charme du Têtenbulle. Mais contrairement à la poudre d’obscurité qui aspirait toute lumière, le gaz étrangleur n’étouffait pas l’air. Aussi, alors qu’elle était au milieu de la pièce, commença-t-elle à suffoquer. Son premier réflexe, stupide, fut de porter ses mains à sa gorge. Mais elle rattrapa bien vite sa maladresse, en pointant sa baguette sur sa gorge.


- Anapnéo ! prononça-t-elle d’une voix étouffée, en inspirant profondément dans une tentative de regagner de l’oxygène.

Sa trachée fut immédiatement libérée, et elle reprit son souffle entre deux quintes de toux. Alors, elle put sortir de la salle, sans que s’exerce à nouveau l’effet du gaz sur elle. Elle avait eu quelques temps d’hésitation, et commis une petite maladresse sur la fin, mais elle pensait s’être globalement très bien sortie de l’épreuve toutefois, et pouvait espérer une bonne note. Voire une très bonne ? Soyons fous !

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