- Le Staff
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|  Sujet: Buse de Vol sur Balai  Mer 27 Juil - 18:21:17 | |
| VOL SUR BALAI
Brevet Universel de Sorcellerie Élémentaire Consignes :
* Cet examen s'adresse uniquement aux élèves de 5ème année.
* Si vous avez choisi de passer cet examen, envoyez la première partie par MP à l'Administration. La deuxième partie doit en revanche être postée sur le forum à la suite de ce message.
* Les notes seront affichées dans le topic "Résultats".
* Vous avez jusqu'au 31 Août à minuit (IRL) pour répondre à cet examen._______________________
Barème: 20 points
PARTIE I – Théorie
Durée de l'épreuve: 1 heure
10 pointsQuestion 1: Quel est l'ancien terme utilisé pour désigner un arbitre au Quidditch ? (1 point) Question 2: Combien existe-t-il de fautes au Quidditch ? Imaginez 5 d'entre elles [Autres que celles déjà décrites dans ehp] (6 points) Question 3: Que savez vous sur la création de la ligue de Grande Bretagne et d'Irlande ? (3 points) PARTIE II – Pratique
Durée de l'épreuve : 20 minutes
10 pointsVous devez effectuer une Roulade du Paresseux et ensuite vous mettrez en pratique la technique de la Tremblante de Woollongong. |
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- Apollon Oaken
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Pensine
Statut sanguin: Sorcier simple
Baguette magique: Bois de cornouiller – vibrisse de chartier – 14 cm (sans la garde :na:)
- Joueur de Quidditch professionnel
| | Sujet: Re: Buse de Vol sur Balai Lun 15 Aoû - 12:59:41 | |
| Apollon était confiant et, contrairement à ses camarades de cinquième année qui affichaient une tête crispée de diarrhéiques, il mangeait son petit-déjeuner avec un appétit de tous les diables, non sans parler sans relâche, la bouche parfois pleine. Le Gryffondor n'avait jamais été aussi enthousiaste pour un examen. Il fallait dire que dès qu'il s'agissait de près ou de loin de Quidditch, c'était la grande joie ! Si Oaken se révélait paresseux et quelque peu cancre sur les bords pour bon nombre de matières, il était en revanche incollable au quidditch et aussi bon en pratique. Le sport était définitivement ce qu'il préférait, et cet examen était un véritable cadeau pour lui. S'il gérait comme il fallait, cette épreuve rehausserait certainement la moyenne qu'il allait se taper aux BUSEs. Parce qu'entre la botanique, les potions et l'Histoire de la magie, rien n'était encore gagné... D'ailleurs, même sa famille croyait si profondément en lui qu'elle lui avait envoyé une lettre signée par tout le foyer le rassurant sur le fait qu'il n'y avait pas vraiment besoin de diplôme pour être un bon joueur de quidditch. Andromède avait même ajouté pour l'occasion qu'il pouvait donc continuer à être con en toute sérénité et péter les records en matière de rattage, afin que la famille Oaken marque d'une façon ou d'une autre l'histoire de Poudlard. Quel connard.
Pourtant, ces chers proches et amis se trompaient à son sujet, et les BUSEs pourraient être un bon moyen de le leur prouver. Non, il n'était pas si débile. Il se contentait seulement du strict nécessaire et, en dehors des périodes d'examens, il estimait inutile de bosser puisque de toute façon, cela n'engageait pas sa scolarité ni son avenir. C'était ainsi que pensait Apollon et, tant qu'il n'était pas devant un cap inévitable et essentiel, il ne révisait pas, ni ne bossait outre mesure. Ce qu'il y avait à retenir, il le retenait de toute façon, quoi que puissent croire les gens. Pas tout, certes, mais assez pour s'assurer un passage sans ennuis en année supérieure. À chaque fin d'année depuis le début de sa scolarité, c'était ainsi. Et si ses potes se pissaient dessus à l'idée des BUSEs, Apollon ne voyait cet examen comme rien d'autre qu'un examen similaire à ceux qu'il avait vécu les années précédentes, à la seule différence qu'il y avait un bout de papier officiel en guise de résultat.
- Bon... C'est l'heure... J'ai trop peur pour la partie pratique, quoi...
- Tu m'étonnes, t'es vraiment une merde en quidditch ! Rétorqua Apollon à un camarade de classe, qui manqua de vomir sur son assiette à moitié pleine au mot d'encouragement fort aimable de son compatriote. Ce dernier se leva vivement, attrapa son sac qu'il plaça sur son épaule et se rendit en trottant sereinement jusqu'à la salle de cours où se déroulait la partie théorique de l'examen. Déjà, les pieds lui fourmillaient et il rêvait d'enfourcher son balais pour l'épreuve pratique.
Une heure plus tard (oui, je ne vais pas non plus me faire chier à vous décrire comment Apollon écrit et avec quelle main, s'il utilise une main), le Gryffondor sortait de l'épreuve écrite, tout sourire, pour rejoindre le terrain de quidditch où l'attendait la seconde partie de l'examen, ainsi que son nimbus 2001. Certains le suivaient avec un air plus léger qu'auparavant, d'autres (des filles, souvent) avaient la mine toujours aussi grise. C'était quand même pas croyable cette capacité à tirer la gueule à chaque examen ! En habit de combat, soit avec sa tenue de quidditch normalement réservée pour ses matchs amateurs avec l'équipe des Flèches d'Appleby, il attrapa son nimbus et se posta dans le large rang de cinquième année en attendant que son nom soit appelé. Tout de bleu pâle et le torse orné d'une flèche d'argent, il détonnait avec les tenues rouge et or de ses camarades.
Bibine clama les consignes et quelques soupirs et autres exclamations s'extirpèrent des rangs. Oaken demeura silencieux. Ce n'était pas des figures généralement faites par les batteurs, mais il les maîtrisait par nécessité. Elles étaient toujours utiles, même si son but n'était pas d'éviter les cognards, mais de les frapper.
« Y aura des cognards, Madame ? »
Demanda Apollon, qui reçu pour toute réponse un « c'est selon votre volonté. ». Les candidats défilèrent, et, bientôt, Rolas, Isaac et William passèrent. Ils furent les seuls qui attirèrent l'attention d'Apollon sur autre chose que sa propre impatience. Enfin, son nom fut écrié par Bibine. Sûr de lui et frémissant d'excitation, l'adolescent s'avança jusqu'au milieu du terrain, où il enfourcha son balais. Au coup de sifflet, il frappa fermement le seul d'un coup de botte et s'éleva sans douceur dans les airs, pour se figer à dix mètres au dessus de la boite qui renfermait encore les cognards.
« Envoyez les cognards, sinon c'est pas marrant ! »
Beugla Apollon à l'enseignante, avant de se retourner littéralement sur son balais et de se laisser tomber à pic, la tête en bas. Il se rattrapa à deux mètres au dessus de l'herbe, tandis que les cognards fusaient de part et d'autre de lui, pour le prendre ensuite en chasse. Apollon fila, plus rapide et plus vif que ses poursuiveurs ensorcelés. C'était fou ce que voler semblait bien plus simple lorsque l'on avait pas de batte en main. La difficulté supplémentaire de devoir voler avec une seule main depuis des années lui avaient permis de grandement s'améliorer en technique pure.
Lorsqu'il se sentit assez en confiance, Apollon ralentit sèchement pour s'arrêter, puis fit un demi-tour sur lui-même afin de voir arriver les cognards. Ils allaient à toute vitesse l'un à côté de l'autre, tout droit vers sa tête. Il lui fallait attendre le dernier moment pour récolter le plus de points possible, mais il devait avouer que la vitesse à laquelle approchaient les engins lui tordait légèrement les intestins d'un mélange d'angoisse et d'excitation. Ses mains fermement serrées sur le manche de son balais se détendirent, son dos s'assouplit et il calcula sa respiration en même temps qu'il prévoyait son coup. Deux mètres, un mètre, cinquante centimètres et... Apollon sentit le souffle de l'objet frapper sa joue et son cou sous l'effet de la vitesse tandis qu'il basculait sur son balais, la tête vers le bas, au moment même où le premier cognard arrivait. Ca, c'était de la technique ! Il s'applaudit lui-même et brandit le poing après avoir reprit sa position initiale, fier comme coq, tandis que les cognards faisaient demi-tour pour prendre leur revanche.
Avec la Tremblante de Woollongong, c'était normalement aux poursuiveurs qu'on échappait, mais cette fois, il devrait en user pour se soustraire aux cognards. Apollon se pencha en avant sur son balais et prit de la vitesse, tandis qu'il sentait les cognards à ses trousses. Les sourcils froncés, il attendit que les cognards se rapprochent pour virer quasiment en tête d'épingle vers sa gauche, puis presque aussitôt vers sa droite, tout en plongeant vers le sol. Il répéta l'opération avec une facilité déconcertante. Il fallait dire que les voltiges sur balais avait toujours été son truc et que c'était son activité préférée lorsqu'il n'était pas en cours ou en train de picoler comme un connard avec ses potes. Les zig-zags se répétèrent, toujours aussi abrupts, sans accroc, jusqu'à ce que les cognards perdent complètement sa piste. Alors, il ralentit légèrement tout en se laissant perdre de l'altitude et atterrit avec légèreté auprès de Bibine. Il descendit en trébuchant légèrement de son balais et lui adressa un sourire fier, pour finalement rejoindre Rolas à l'autre bout du terrain, qui avait eu la gentillesse de l'attendre.
« Presque pas décoiffé, t'as vu ! »
Clama Apollon, avant de s'en aller avec son meilleur ami vers le parc, ravi de sa performance. |
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