[1999/1ère année] Cours de Magie Noire I

Nous étions vendredi, il était douze heures précises lorsque Shun prit ses affaires de cours dans son bureau. Un ou deux bouquins, des objets variés et évidemment sa baguette, outil indispensable. Avant de partir il songea aux récents événements dans l'allée des embrumes avec Alan Desoya. Les deux jeunes gens se connaissaient déjà et tout le long de leur escapade nocturne, il s'était passé un véritable combat verbal. Ils n'avaient pas arrêter de se cacher des choses ou de s'envoyer des piques de plus en plus acides, jusqu'à se soupçonner de complicité avec le seigneur des ténèbres en personne. Il réfléchit à tout cela en marchant tranquillement dans les couloirs de l'Université. Il arriva dans la salle. Il ferma la porte à clé et s'assit à son bureau. Il était temps pour les jeunes élèves de découvrir ces arts occultes. Shun marcha dans la salle et prit ses repères. C'était une salle simple avec quatre allées de bureau, chacun pour deux personnes. Il y avait cinq bureaux par allée et il y avait un couloir libre entre chaque allée de bureau. La salle était éclairée par des flambeaux le long des murs et il y avait un tableau noir derrière le bureau. Shun alla devant la porte et écrit sur un parchemin :

Le cours commence maintenant, ouvrez la porte si vous voulez vraiment rentrer, 5 points accordés à la personne qui l'ouvrira.

Il posa le parchemin sur la porte et rentra. Il s'assit sur sa chaise et écrit au tableau :

Cours de Magie Noire 1ère année :
- Règles
- Approche
- Définition

Asseyez-vous et attendez.

Il marcha encore un petit peu presque stressé par cette situation. Il allait donner son premier cours dans la plus prestigieuse université de magie dans le monde sorcier et de plus la majorité des élèves étaient inconnus. Heureusement ils étaient tous presque adultes donc il y aurait moins besoin de faire la discipline que dans les esprits des gens. Il respira calmement et but une potion d'invisibilité afin que personne ne le voit. Il était prêt à montrer à ses élèves à quel point il fallait être attentif dans ce monde. Il s'était assis à un bureau dans le fond, le fameux bureau où les gens ne s'asseyaient pas pour faire bonne impression au professeur . La mise en scène était parfaite, il allait leur prouver qu'un mage noir peut être partout et que la mort peut venir vous voir n'importe où et il savait de quoi il parlait, car dans son passé il n'avait pas connu une nuit sans être aux aguets et sans se préparer à tuer et à courir.

[HRP : C'est court je suis désolé. Sinon ce que vous devez faire ( à vous de voir si vos personnages le comprennent ). Vous devez ouvrir la porte avec un "Alohomora", car elle est fermée à clé. Puis vous devez soit attendre soit tenter un : "Hominem Revelio". Je ne vous dis pas ce qui est le mieux. Voilà ^^
Si les 3 inscrits ont répondu avant mardi je répondrai, sinon je répond le 3 août ^^ )

"Si je ne suis pas encore maudis, je crois que je vais l'être bientôt si je ne vais pas à ce cours..."

Alan était certes hyper curieux de la matière qu'il allait découvrir et dont il connaissait hélas un peu le professeurs suite à une récente mésaventure passée sous silence et méconnue heureusement par ses amis et ses camarades. Il n'en laissait rien paraitre, pour ne pas se trahir, mais ce qu'il s'était passé et les révélations engendrées, sinistres et noires, lui avaient meutri le moral, alors qui gardait cette façade paisible et joyeuse sur sa véritable humeur. Vendredi midi, il avait mangé en quatrième vitesse à la cafétéria avant de fonçer vers son cours optionnel, espérant ne pas être le seul fou de sa section à avoir prit l'option. Il découvrit le message planté sur la porte, et se pausa quelques secondes, hésitant encore avant de trancher et d'ouvrir fermement le battant :

"Plus le choix de toute manière... je dois y aller, pour une raison comme pour une autre."

La porte était verrouillée... pfft c'est pas vrai que les membres de l'équipe professorale adooooorent les mises en scènes dramatiques pour faire peur à leurs élèves. Alan soupira légèrement avant de sortir sa baguette magique d'un geste lent et de souffler d'une voix fatiguée et basse :

- "Alhomora..."

Il était mort, en raison de son escapade nocturne très mouvementée, par les surveillances régulières de sa potion secrète, les révélations, les réunions pour le projet de Kaelir et Lavande... il ouvrit la porte d'un air résolu et totalement maître de son expressivité, avant de lancer sobrement au professeur déjà présent dont il connaissait le nom et se posait depuis foule de questions sur lui sans les exprimer ni les écrire par prudence :

- "Bonjour monsieur... je vous vois pas mais je sais que vous êtes là... cape d'invisibilité, sortilège d'invisibilté ou potion d'invisibilité pour aujourd'hui ?

Sans un mot de plus il vint prendre place sur l'un des premiers bureaux, du côté gauche, tout en sortant lentement ses affaires, de quoi noter et griffoner en même temps, et posa sa besace au sol en attendant que d'autres élèves ne viennent. Il priait pour ne pas se retrouver tout seul à ce cours, cela ne le ferait pas ! Ses pensées revinrent alors vers ce qu'il avait apprit au cours de cette folle soirée dans l'Allée des Embrumes, presque en solitaire, sous son alias Alvis Badry puis sous sa véritable apparence. Heureusement, il n'y avait pas eu de grabuge. Ce qui le troublait était la transformation d'Honor en une voleuse sans pitié ayant subi un profond lavage de cerveau, qui a fait souffrir indirectement Lavande avec ces secrets ! Il soupira légèrement avant de continuer à feuilleter le bouquin de bases de magie noire conseillé par l'enseignant l'avant-veille...

Les week-ends prolongés venaient de prendre fin. La belle époque où Lavande terminait sa semaine de cours le vendredi avant le déjeuner était belle et bien révolue. Désormais, elle allait avoir cours de Magie Noire à 12h30. Et dire qu’elle s’était volontairement inscrite à cette option ! Elle espérait réellement que le cours vaudrait le déplacement pour deux raisons : la première, elle s’en voudrait d’avoir écourté ses week-ends pour rien, et la deuxième, bien plus importante, elle avait un véritable intérêt pour la matière en question. Pas tellement, pour ses études futures, car pour l’instant –en attendant de changer une nouvelle fois d’idée sur un coup de tête bien entendu- elle envisageait de devenir soigneuse dans une équipe de Quidditch donc, les blessures par magie noire, elle ne risquait normalement pas d’y être confrontée tous les quatre matins, mais pour des raisons bien plus personnelles. Après le fiasco qu’avait été pour elle la bataille de Poudlard, elle voulait être prête pour l’hypothétique cas où un jour elle devrait à nouveau faire face à une bande de mages noirs enragés. Or, comme l’UMA ne proposait pas de cours de DFCM, l’option Magie Noire lui avait semblé la plus proche de ce qu’elle recherchait.

Cependant, elle se méfiait désormais des professeurs que l’université engageait : ils avaient une sérieuse tendance à être jeunes et beaux gosses (je sais jusque là tout va bien mais attendez ça se gâte) et surtout à avoir des méthodes d’enseignement « particulières ». Elle se souvenait encore du premier cours avec Britannia où celui-ci somnolait tranquillement au fond de la salle, ou du dernier cours avec Vawdrey pendant lequel le Médicomage les avait obligés à subir les blessures qu’ils étaient ensuite sensés soigner. C’est pourquoi, en prévision du fait que le nouveau prof lui montre des images atroces de sorciers ayant subi des sortilèges de Magie Noire, elle avait déjeuné léger : elle n’avait aucune envie de régurgiter un repas qu’elle avait payé de sa poche. Elle ne voulait pas non plus donner une mauvaise impression dès le premier cours, elle s’était donc changée car le matin en cours de Soins aux Créatures Magiques, elle s’était mise de la boue partout. Elle arriva donc propre sur elle et à l’heure devant la salle.

Elle lut avec étonnement le panneau mais constata que la porte était déjà ouverte, cela signifiait que quelqu’un était déjà là. Et, en effet, elle aperçut Alan assis au premier rang. Heureuse de voir que son ami s’était également inscrit à ce cours, elle prit place à côté du brun. Elle remarqua cependant, surprise, que malgré le panneau la salle de cours était vide de tout professeur potentiel. Soit il était sorti, soit c’était encore un autre original qui aimait jouer à cache-cache avec ses élèves. Elle interrogea donc Alan, peut-être avait-il vu le professeur sortir de la salle pour une dernière commission avant le début du cours ? Ou alors, peut-être que le prof était sorti avant l’arrivée des élèves d’où le panonceau ?

-Hey ! Ça va la vie ? T’as l’air bien crevé ?

Elle baissa d’un ton, au cas où une oreille indiscrète traînait dans le coin.

-C’est lié à ce que je pense ?

A savoir le rituel d'Animagus. Elle reprit ensuite son ton normal.

-Et sinon, à ton avis c’est normal que le ou la prof soit pas là malgré le panneau ? Yavait quelqu’un quand t’es entré ?

On lui avait envoyé la missive la veille. Sa recherché pour un lieu de stage avait finalement été fructueuse. La plupart des étudiants et étudiantes de son année avaient déjà trouvé leur endroit de stage depuis le milieu de l’année, ils avaient sans doute déjà rencontré leur superviseur et établit le plan de stage pour que celui-ci puisse commencer dès le début de l’année scolaire prochaine. Peu à peu, Emmanuel semblait rattraper le retard qu’il avait accumulé. Sa première tentative au Ministère avait lamentablement échouée ; on ne l’appelait pas le Département des Mystères pour rien. Et il semblait que le reste du Ministère était réticent à l’idée d’avoir un stagiaire qui ne voulait pas faire directement partie du département dans lequel il faisait son stage, même s’il était très connexe. C’est donc par pitié que l’administration de l’Université aida le Gallois dans sa recherche.

On lui avait envoyé la missive la veille. On lui avait trouvé un superviseur, le prof de Magie Noire. L’administration était d’accord pour qu’il le suive et l’aide dans son cours avec les premières années. On lui avait d’ailleurs suggéré de ce rendre au cours de celui-ci le plus rapidement possible pour le rencontrer sur une base professionnelle et pour l’observer pendant un cours. Viendrait ensuite l’établissement du plan de stage, quelques signatures ici et là et c’était dans la poche. Finalement…

Une pomme à la main, le jeune homme s’était dirigé vers la salle de classe qu’il connaissait déjà bien, plus relaxé qu’il se l’était imaginé à la réception de la lettre. Il n’y avait absolument rien de stressant à ce vendredi après-midi. Il allait observer un prof à l’œuvre, avec des premières années qu’il connaissait probablement déjà. Ou qui le connaissaient. Avoir une réputation presque légendaire avait parfois cet effet. Le brun ne s’était jamais vanté de sa réputation de Dom Juan, de plus gros mangeur de bonbons, de beau gosse et de génie. Mais elle se perpétuait malgré tout à travers les années et chez les nouveaux arrivants. M’enfin, tout cela n’avait aucune importance, en réalité. Il était là pour apprendre de son nouveau superviseur.

Il s’était habillé ce matin là d’un jean foncé et d’un t-shirt aux teintes de beige, de brun et de vert, embelli de quelques motifs tribaux. Rien de spécial ou de particulièrement habillé. Il s’était habillé en étudiant, en fait. Parce que pour l’instant, il n’avait pas à faire le contraire. Le brun entra dans la classe en prenant une bouchée du fruit, son regard d’émeraude s’attardant d’abord sur la note qui reposait toujours sur la porte. Pas conventionnel, mais intéressant. Il regarda alors les étudiants qui étaient arrivés ; Lavande, une petite blonde bien mignonne mais à qui il n’avait parlé qu’en de rares occasions, et Alan. Il sourit en remarquant le jeune homme qu’il avait rencontré quelques jours plus tôt, à peine.

D’un pas calme, le Gallois s’avança vers le couple d’amis et se pencha vers eux, un sourire charmeur aux lèvres. Il posa son regard sur Lavande puis sur Alan et dit :

« Coucou vous deux… Je voulais simplement vous souhaiter un bon cours. »

Il s’effaça presque aussitôt après avoir ponctué sa phrase d’un clin d’œil. Pour l’instant, ils n’avaient pas besoin de savoir ce qu’il faisait ici. L’étudiant se dirigea vers un siège bien en avant, directement dans le coin droit dans la classe, et déposa sa plume et son carnet de note sur la table. C’était un nouveau carnet, dans lequel rien n’avait été écrit. Cela allait être son journal de bord pour son stage. Calmement, le jeune homme prit sa plume entre ses doigts et inscrit la date sur la première page du carnet avant de lever les yeux vers le bureau d’où il sentait une présence. Malheureusement, ce n’était pas lui qui était testé. Il n’intervint donc pas, croisant les bras sur son torse, affichant un air étrangement satisfait avant de croquer une autre fois dans la pomme.

"Hey ! Ça va la vie ? T’as l’air bien crevé ?"

Tellement il était blasé et épuisé qu'il n'avait pas entendu, pour une très rare fois, les bruits de pas approcher dans la salle puis se diriger dans sa direction. Il s'était déjà presque rendormi en lisant le livre de l'enseignant, sa tête tenant difficilement sur ses poignets soutenus par les coudes temporairement sur la table. Sa vue était assez trouble, et pour se réveiller un bon coup, il se secoua la tête avant de chercher dans son sac et de boire rapidement une potion énergisante achetée à l'apothicaire, qui requinquait très vite mais dont les effets ne duraient que la demi-journée. Mais cela suffirait au moins pour le cours. Il se redressa tout en enlevant ses coudes, découvrant son amie Lavande qui s'installait à ses côtés. Il lui sourit d'un air moins fatigué, bien qu'ayant de légère valises noires sous les yeux en guise de cernes, et lui répondit avec chaleur et une légère trace de fatigue :

- "Hello Lavande, t'as l'air en pleine forme toi... ouaip, j'suis un peu fatigué, mais ne t'en fais pas, j'ai juste passé une très mauvaise nuit, ca ira mieux dès demain matin... j'suis content de voir que tu t'es inscrite à ce cours toi aussi, j'avais peur d'être le seul à avoir prit l'option dans notre filière ! Puis les cours avec toi c'est quand même plus vivant..."

"C’est lié à ce que je pense ?"

Le murmure qui avait soufflé à son oreille le fit se redresser brutalement, alors qu'il se concentrait pour ne rien afficher de son étonnement profond : comment pouvait-elle savoir ce qu'il s'était passé la veille au soir ? Puis il se détendit en se souvenant que c'était de son rituel secret dont elle parlait, la seule au courant de son projet, et il garda un sourire chaleureux avant de répondre d'un air rassurant et à voix très basse, dans un même souffle :

- "En grande partie oui... mais j'avance bien et je n'ai plus grand chose à faire pour le moment... je pourrais me reposer un petit peu comme cela ! Mais je suis touché par ton soucis, Lavande !"

Il ne l'appelait pas par son surnom habituel, pour éviter que le prof sans doute présent ne l'identifie à la "Lav'" vaguement évoquée sous l'influence du véritasérum prit de force et en traitrise, il se refusait à ce qu'elle ait des ennuis et à ce qu'elle s'inquiète et soit triste à cause de lui....

"Et sinon, à ton avis c’est normal que le ou la prof soit pas là malgré le panneau ? Yavait quelqu’un quand t’es entré ? "

Alan ne put contenir un léger soupir las, incompréhensible pour Lavande qui ne savait rien des faits de la veille au soir, et répondit sur le ton normal alors que ses yeux noirs vifs et acérés étaient braqués sur le bureau faussement en apparence désert, tout en lançant d'une voix ferme et assurée, légèrement agacée pour une obscure raison :

- "Ouaip, je suis sûr qu'il est dans la salle mais qu'on ne peut pas le voir suite à un de ses stratagèmes... déjà c'est un prof et il s'appelle le professeur Mc.Alrich, et comment je le sais, c'est parce que je l'ai rencontré... à la biblio mercredi puis à une autre reprise... ce serait bien son genre de se dissimuler pour mieux tester et surprendre ses élèves. Après tout on est dans un cours d'une magie dangeureuse, de la magie noire... y avait personne de visible, mais je SAIS qu'il est là... Attends, mais je connais celui qui rentre là... Emmanuel !"

En effet, leur ainé et confrère de l'UMA venait de rentrer dans la salle, et un sourire chaleureux et amical vint se renforcer sur les lèvres du jeune homme.

« Coucou vous deux… Je voulais simplement vous souhaiter un bon cours. »

Il rit légèrement, très content de retrouver un ancien camarade des or et noirs avec qui il avait vraiment sympathiser sur le Chemin de Traverse, avant de reprendre avec une ombre de sourire malicieux et un regard noir perçant et vif :

- "Qu'est ce que tu fous là, hein ? Pas que pour les salutations je suppose... bah merci, puis j'pense qu'on va pas attendre encore très longtemps avant que le prof ne se rende disponible... pas vrai Lavande ?"

Alan aurait pu le faire apparaître, mais il était assez flemmard sur le moment, et surtout assez rancunier vis à vis des deux ou trois petites choses advenues la veille au soir, des divergences notoires avec l'enseignant presque autant que des convergences bien remarquables sur certains points. Puis l'étudiant était de nature discrète, effacée en cours, attentif mais ne participant guère sauf dans les cours de spécialité, alors il laisserait les autres bosser un peu, non mais oh, il n'allait pas tout faire quand même, pas tout le temps du moins !!!

La magie noire.
Jùn attendait un cours de cette matière depuis son entrée à Poudlard, et avait été vivement déçu en s’apercevant que la Défense contre les Forces du Mal n’incluait pas l’étude même de la magie noire.
Alors il était hors de question pour lui de louper ce cours-là ! Et tant pis si ça incluait lui enlever son vendredi après-midi. Qu’aurait-il fait de toutes façons, à part se droguer un peu plus et aller chercher querelle ou coup d’un soir dans les bars mal famés de Londres ?

Lorsqu’il arriva près de la porte, un panneau indiquait une sorte de petite épreuve. Epreuve plus que simple déjà, et heureusement, réussie par les trois élèves déjà présents en cours.
Il reconnut les visages, sans toutefois mettre un nom dessus. Ou peut-être si, Lavande semblait être le nom de la petite mignonne, mais il ne pouvait l’affirmer. Il aurait pourtant presque mis sa main au feu qu’il s’agissait de celle dont lui avait parlé Malone l’autre jour.

Il entra avec discrétion, à son habitude, jouant avec un gallion entre ses doigts. Il s’approcha des autres élèves, dont l’un semblait plus âgé qu’eux, tiens, l’air de rien, tendant l’oreille sur leur conversation qui incluait la mystérieuse absence du professeur.
Apparemment celui-ci était caché…

-Dans ce cas, il y a une manière toute simple pour savoir si oui ou non il se cache, non ? Proposa-t-il en guise de bonjour aux étudiants.

Il rangea le gallion et sortit de sa poche sa baguette en bois d’érable qu’il agita d’un mouvement adéquat.

-Hominum Revelio ! Chanta-t-il d’un ton désinvolte.

Son sourire s’élargit.

-Bien deviné…euh…c’quoi ton prénom déjà ? Demanda-t-il à Alan avec la même aisance du je-m’en-foutisme.

En réalité, il s'en contre-fichait complètement, mais...Après tout il avait bien trouvé en Malone un ami, non? Dès que celui-ci se fut présenté, il reprit.

-Jùn pour ma part. En tous cas, notre cher professeur est parmi nous, c’est assuré ! Je ne savais pas que les places au fond étaient désormais réservées aux professeurs…D’ordinaire ce sont pour les cancres ou ceux qui ne jouent pas les fayots, dès le premier cours, non ?

Il gardait ses yeux fixés sur l’endroit où le sort venait de lui révéler l’emplacement du-dit professeur, amusé de la tournure des évènements. Pourquoi Alan n’avait-il pas vérifié par lui-même ? C’était tout con, accessible à tous, et élémentaire ! Trop élémentaire.
Quand apparaitrait-il donc, qu’on passe aux choses sérieuses ?

Il était avide d’en apprendre plus, même si la magie noire n’était pas à utiliser. Mais il ne voulait plus, au grand jamais, se retrouver dans la dernière situation vécue en duel. Pears l’avait eu par la traitrise. Privé de sens, et ne pouvant plus respiré, il n’avait pas pu empêcher la fuite du lâche, qui avait pris peur en voyant les dégâts de son sort.
La prochaine fois, avec des bases de magie noire, il saurait rendre la leçon à ce cher vieil ennemi.

Il savait qu’attendre tant de ce cours le mettait au risque de grandes déceptions. Mais il savait aussi que pour enseigner une telle matière, il fallait avoir frôlé de près, ou même danser avec la magie noire, et l’enseignant l’intéressait tout autant. Lui, ne serait pas de ceux qui prétendent, sans savoir, s’être rangé auprès du sauveur Potter et qui renient ne serait-ce que la tentation d’avoir voulu rejoindre Lord Voldemort, pour sa propre sécurité, par manque d’espoir, ou par gain de pouvoir.
Jùn soutenait Potter, et lui était reconnaissant d’avoir sauvé leur sorcellerie, n’allez pas croire le contraire. Il était juste très réservé sur la question, n’ayant rien subi de lui-même. Sa mère se faisant passer pour une moldue sur demande de son mari…ils étaient passé inaperçus, l’effet augmenté par la discrétion du fils. Fils qui durant son année sabbatique avait appris à connaitre quelques partisans dans les mauvais bars. Les partisans n’étaient pas moins humains que certains des fervents de Potter. Ils n’avaient juste plus le choix. Ou ne l’avait que trop choisi.
Aussi détestait-il les extrémistes. Et espérait qu’en ce cours, il pourrait étudier l’autre côté de leur cher magie bienfaitrice.

Avait-on idée de réaliser son cours à l'heure du déjeuner ? La question méritant d'être posée, la réponse qu'aurait put y apporter le jeune homme nommé Neville Londubat serait, à jamais, catégorique: jamais!

Quoiqu'il en soit, et puisqu'il n'avait pas le choix et avait choisit en connaissance de cause de s'inscrire à ce cours, c'est avec célérité que le jeune homme avait avalé son repas avant de récupérer ses affaires et de se rendre en cours. Profitant de ce moment de ''répit'', Neville se demandait bien quel genre de professeur l'UMA pouvait bien avoir engagé pour enseigner cette matière : «la magie noire», sans risque de voir de jeunes adultes séduits par la puissance que de telles pratiques pouvaient bien apporter.

L'idée qu'un mage noir ai put trompé la vigilance des responsable ne lui vint pourtant pas à l'esprit, mais il espérait toutefois ne pas avoir affaire à un fou qui leur montrerait des horreurs dès le premiers cours. Pour plusieurs raison. Un, il n'aimait pas ça. Deux, la sensibilité de certain(e)s de ses camarades était sans doute plus grande que la sienne. Mais, après tout, lui avait vu les dégâts que peuvent causer certains sortilèges de magies noires, détruisant l'esprit de leurs victimes. Raison pour laquelle le jeune homme voulait, plus que tout, en apprendre plus sur les forces obscures et réussir à en libérer l'esprit de ses parents. La légilimencie était donc l'option naturelle vers laquelle il pouvait se tourner pour réussir cet exploit. Mais Neville sentait que ce n'était pas la voie la meilleure pour pouvoir parfaire sa magie et acquérir la confiance en soi nécessaire à sa réussite. Car si même Albus Dumbledore ou les légilimens de l'Hôpital Ste Mangouste n'avaient pas réussit, cela signifiait que ce n'était pas ainsi que l'on pourrait faire en sorte de «ramener» ses parents.

L'heure n'étant pas à ces atermoiements, le jeune homme se retrouva bien vite devant la porte de la salle de classe, porte fermée à clé qu'il ne tenta pas de forcer à la seule force de ses muscles ou de son léger sur-poids. Il sortit simplement sa baguette, lança le sort dédié à la situation et entra dans la salle, saluant ses camarades et s'installant sur la première place libre qu'il trouva.

«Salut Lavande, Alan, Emmanuel, Jùn» en saluant chacun de ses camarades

Ne restait plus qu'à attendre le bon vouloir du professeur.

[HJ: C'court, honte à moi Neutral

]

Shun était toujours assis au fond et dans sa tête prenait des notes. Le premier à rentrer était le jeune Desoya, il utilisa le sort d'Alohomora pour la porte ce qui était un bon point. De plus il salua Shun et émit la possibilité de la potion. Ensuite c'est une jeune femme qui entra. Plutôt jolie, mais l'heure n'était pas à la drague. Elle s'assit à côté du jeune Desoya qui arrêta de lire le livre sur la magie noire de Shun et ils parlèrent à voix basse. En revanche elle n'émit rien sur le fait que Shun était volontairement absent. Le suivant était un peu plus vieux que les autres. Shun réfléchit quelques secondes et se rappela que ce devait être son nouveau stagiaire. Parfait. Ensuite un autre jeun homme entra et celui-là eut des idées intéressantes. Surtout une, l'utilisation de L'Hominum Revelio. En revanche il parla de fayots du premier cours et Shun se nota également de relever ce point avec ses élèves. Enfin un autre élève arriva et salua calmement ses camarades. D'ailleurs cet homme avait utilisé l'Alohomora, même si c'était un peu tard. Il était temps. Shun fit claquer la porte et arriva discrètement devant la jeune fille. Il annula sa potion et cria en pointant sa baguette sur la jeune fille :

" AVADA KEDAV... "

Il ne finit pas sa formule et s'appuya contre son bureau calmement. Il dévisagea sa classe d'un air sévère et dit :

" La magie noire est dangereuse, il faut se méfier en permanence de tout, car les mages noirs peuvent être partout. Je suis le professeur McAlric et ceci était votre première est plus importante leçon sur la magie noire. Tout d'abord j'aimerais mettre les choses au clair. "

Shun fixa d'abord le jeune homme qui avait parlé de fayoter et dit :

" Dans mon cours il n'est pas question de..fayot, mais bien de travail. J'espère que cela est compris. Pour l'utilisation de L'Hominum Revelio et ma localisation depuis le début j'accorde cinq points à votre section que vous me préciserez. Ensuite, ici les règles sont simples : Pas de sortilèges sans mon autorisation. On lève la main, sauf en cas d'extrême urgence. On fait ce que je dis et c'est tout. Cinq minutes après le début du cours la porte sera fermée magiquement par souci de sécurité donc les pipis et autres urgences restent dehors. Maintenant sachez que le respect est de mise. Ensuite pour vos premiers "défis" : Monsieur Desoya vous gagnez trois points pour avoir utilisé l'Alohomora et cinq points pour avoir proposé la potion d'invisibilité comme moyen. Quand à vous : Vous gagnez deux points pour avoir tenté l'Alohomora, même si cela était un peu tard. Maintenant vous allez me dire votre nom, votre prénom, votre section et ce qu'est la magie noire selon vous. Ah et voici Emmanuel Perks, mon stagiaire qui vous observera et qui pourra également se présenter. "

Spoiler:

"Dans ce cas, il y a une manière toute simple pour savoir si oui ou non il se cache, non ?"

Oui mais... Alan avait la flemme, c'était plus fort que lui, puis il avait déjà ouvert la porte c'était pas mal non ? Alan regarda l'étudiant qu'il connaissait à peine, avant de se souvenir d'un nom lors d'un cours lointain... Jun. Il s'appelait Jun. Il le laissa faire son sortilège avant de faire semblant de se vexer face à la question suivante de son collègue de l'UMA d'une autre filière, mimant avec aisance l'expression je-m'en-foutiste de son interlocuteur avec précision en répondant sur le même ton, plus par jeu que parce qu'il serait vexé hein :

- "Desoya Alan... Alan pour faire plus simple.. Jun !"

Mais il préféra garder le silence sur la réplique qui suivit. Il salua avec chaleur Neville quand ce dernier entra dans la salle de cours. Il connaissait l'enseignant relativement bien et SAVAIT qu'il valait mieux être studieux pour une fois, c'est dire de sa part un effort digne des tâches divines d'Hercule ! Il songea tout en essayant de suivre la discussion, cherchant d'où surgirait l'enseignant... quand ce dernier apparut brutalement juste devant Lavande faisant mine d'envoyer un sortilège mortel Impardonnable, mais Alan ne moufta pas du tout, se rappelant l'aisance avec laquelle le prof avait utilisé de l'Endoloris lors de leur cavalcade nocture dans l'Allée des Embrumes, alors dans son attitude il pu deviner que ce n'était pas sérieux, mais par réflexe quand même sa main se posa sur sa longue et fine baguette magique de bois de mimosa au coeur de plume de phénix, avant de se détendre quand le prof recula vers le bureau et commenca les présentations :

" La magie noire est dangereuse, il faut se méfier en permanence de tout, car les mages noirs peuvent être partout. Je suis le professeur McAlric et ceci était votre première est plus importante leçon sur la magie noire. Tout d'abord j'aimerais mettre les choses au clair. "

"Sans blague... vous en avez de meilleures à nous apprendre, professeur ? Mais j'ne peux que le confirmer, hélas... Etre méfiant tout le temps, surveiller ses avants et ses arrières..."

Mais si tel était le cours de ses pensées heureusement non formulées par un zeste de respect inhabituel envers ce prof, Alan était bien content de l'avoir connu avant le cours, il aurait sans doute réagi assez bruyamment sinon. Il s'était calmé ces derniers temps, ce qui pouvait rassurer ou inquiéter ses plus proches amis connaissant son amour de l'Inconnu, du non saisi et de l'insaisissable, du non connu et de l'inconnaissable...

" Dans mon cours il n'est pas question de..fayot, mais bien de travail. J'espère que cela est compris. Pour l'utilisation de L'Hominum Revelio et ma localisation depuis le début j'accorde cinq points à votre section que vous me préciserez. Ensuite, ici les règles sont simples : Pas de sortilèges sans mon autorisation. On lève la main, sauf en cas d'extrême urgence. On fait ce que je dis et c'est tout. Cinq minutes après le début du cours la porte sera fermée magiquement par souci de sécurité donc les pipis et autres urgences restent dehors. Maintenant sachez que le respect est de mise. Ensuite pour vos premiers "défis" : Monsieur Desoya vous gagnez trois points pour avoir utilisé l'Alohomora et cinq points pour avoir proposé la potion d'invisibilité comme moyen. Quand à vous : Vous gagnez deux points pour avoir tenté l'Alohomora, même si cela était un peu tard. Maintenant vous allez me dire votre nom, votre prénom, votre section et ce qu'est la magie noire selon vous. Ah et voici Emmanuel Perks, mon stagiaire qui vous observera et qui pourra également se présenter. "

Et pan voilà comment se faire ficher dès le premier cours ! Alan était comme lui, avant, comme Jun, et il avait depuis battu en brèche ses préjugés et contenu, avait mûrit, au moins, il ne serait plus sur le crible le pauvre, plus le seul du moins ! Son regard noir vif et acéré restait pointé sur le prof, des fois déviant vers Lavande si elle avait quelque chose à lui dire en même temps. Il sourit légèrement à Manu, très content pour lui qu'il ait enfin chopé un stage dont il lui avait parlé récemment, lui envoyant un clin d'oeil rapide et malicieux avant de se reconcentrer un peu. Pour une fois il gagnait des points en dehors des devoirs, fait à noter d'une pierre blanche ! Il n'avait pas spécialement envie de participer plus que d'habitude, mais il préféra répondre à la première question en sachant bien que s'il restait silencieux trop longtemps cela finirait par lui tomber dessus de toute manière. Il leva avec effort la main, fait rare pour être constaté, puis répondit de sa voix posée et neutre vis à vis de la gente professorale, comme si les autres n'avaient pas remarqué que le prof avait déjà son nom dans sa mémoire, en espérant que ce soit précisément le cas pour les autres, et du coup fit comme si de rien n'était :

- "Desoya Alan, section Magico-Soins. Il n'y a pas de réelle définition de la magie noire, puisqu'elle se base sur celle de la magie blanche ou neutre qui pose dès le départ un problème de définition. Toutefois, l'acceptation commune est un ensemble de sortilèges jugés inaptes ou interdits à l'usage commun des sorciers, jugés aussi dangeureux, capables de tuer ou de faire souffrir comme les Impardonnables, de manipuler les esprits. Mais ce sont aussi des sorts interdits puisqu'ils peuvent parfois corrompre leur propre utilisateurs et les faire sombrer dans la folie et la démesure par la soif de pouvoir."

Minimum syndical de prononçé, un comportement Alanien tout particulier et propre à lui-même, alors qu'il se fondit à nouveau dans le silence, jouant avec son crayon à papier, sa plume sagement posée dans l'encrier sur le parchemin de cours préparé. Juste ou faux, il aurait essayé du moins, et cela le satisfaisait totalement.

Cours de magie noire avec un nouvel enseignant. Le Celte était assez curieux, tout en se disant qu'il valait mieux attendre de découvrir directement qui était cet homme et ce qu'il leur avait, aux étudiants, préparé, plutôt que de commencer à s'imaginer toute une ribambelle de suppositions plus loufoques les unes que les autres. D'ordinaire, c'est exactement ce qu'il aurait fait, laissant ses idées se monter les unes contre les autres, se battre, s'allier, tout ça pour former la plus abracadabrante histoire, avec la particularité bien sûr qu'elle avait peu de chance de réellement se produire durant le cours.

C'était quoi cette idée de mettre un cours à midi pile, le dernier jour avant le week end ? Et surtout, qui était l'individu dont l'esprit prolifique avait produit une telle perle ? Si c'était le directeur, il avait tendance, sur le coup, à se montrer un peu tortionnaire. Kael, lui, avait prévu le coup en prenant un bon petit déjeuner, et en se faisant une grosse collation à base de pain et de pâte à tartiner au chocolat et aux noisettes vers onze heures et demi. Ainsi, il tiendrait suffisamment longtemps sans que son estomac ne choisisse de se manifester bruyamment. Le genre de choses qui arrive à tout le monde, mais qui n'est franchement pas agréable.

Son sac sur l'épaule, l'air désinvolte et nonchalant, l'ancien Poufsouffle se dirigea vers la salle, en prenant un chemin plus long que prévu. Il avait décidé d'arriver juste à l'heure, et préférait rallonger son trajet plutôt que d'attendre devant la porte avant d'entrer. D'un pas lent, il parvint jusqu'au couloir au bout duquel on voyait, de côté, la fameuse porte, qui était ouverte. Tant mieux. Encore quelques secondes, et c'était le retard assuré. Sans se presser, il jeta un œil à sa montre, et arriva devant la salle au moment où un homme invisible s'apprêtait à la fermer. Il se glissa à l'intérieur et sursauta lorsque la porte claqua. Cherchant du regard la source de cet attentat manqué, il vit apparaître, à proximité de Lavande...

"Un assassin !" s'exclama-t-il, au moment même où résonnait la formule de mort.

Qui ne fut, bien heureusement, pas achevée. Mais qui était ce fou qui menaçait de tuer des gens comme ça ? Si c'était le prof, ça commençait bien. Le Celte posa son sac sur la table la plus proche, alors que celui qui s'avérait bien être le professeur commençait normalement, comme si rien ne s'était passé. Kael jeta un œil au tableau tout en s'asseyant. Pour ce premier cours, les bases allaient être traitées. Si presque utiliser un sortilège impardonnable était une base... Secouant la tête, il regarda ensuite qui était là. Lavande, mais aussi Alan, Jùn, Neville, et tiens, un ancien, Emmanuel Perks.

Une fois lancé, le prof ne s'arrêtait pas. Les règles étaient claires, quoiqu'un peu radicales -et s'il faisait un malaise, empêchant ses étudiants de pouvoir aller chercher de l'aide, mmh ? personne ne pourrait sortir !- et probablement assez discutables du point de vue d'autres enseignants. Mais puisque la première question avait été posée, Kaelir opta pour une attitude logique : il allait répondre. Aussi, en bon élève, il leva le doigt, et attendit d'être interrogé. Ce fut d'une voix claire qu'il parla :

"M'sieur, Kaelir Gammach, Elite magique. Alors, d'après moi, la magie noire est une pratique de la magie dont le but est de faire le mal. En opposition à la magie blanche, bénéfique, elle se caractérise par une volonté de faire souffrir, de blesser, ou même de tuer. Les sortilèges impardonnables sont un bon exemple de ce qu'elle représente."

Kael avait un peu insisté sur le mot "impardonnable". Un petit reproche ? Probablement. Il ajouta :

"Dans les croyances, elle se base sur un appel, un invocation aux démons, aux êtres des ténèbres, qui incarnent le mal."

Et toc. Après toute cette théorie, qu'allait donc donner la pratique ? Est-ce que ça serait si différent de la Défense Contre les Forces du Mal ? Kael se rappela Maugrey... Ca ne pouvait pas être pire... Si ?

Le Gallois avait bien simplement répondu à la remarque d’Alan par un haussement d’épaule; il finirait par comprendre pourquoi il était ici. L’enseignant avait probablement déjà remarqué sa présence dans la salle de classe et serait obligé de justifier la présence d’un troisième année dans un cours réservé aux premières. Le Gallois grignota encore un peu sa pomme et, lorsqu’il l’eut fini, l’envoya valser jusqu’à la poubelle dans l’un des coins arrières de la classe à l’aise d’un sort informulé, sa baguette de peuplier au creux de sa main. Il rangea sa baguette dans son étui puis griffonna quelques petites notes dans son carnet. Rien de bien important pour l’instant, juste les techniques utilisées par l’enseignant et ses impressions. Pour l’instant, il n’était pas particulièrement impressionné. Il attendait probablement l’arrivée d’autres étudiants avant de se dévoiler.

Emmanuel leva brièvement son regard d’émeraude de son carnet en entendant le tintement distinct et sourd d’une pièce entre les doigts de quelqu’un. Il observa un instant le jeune homme qui venait d’entrer; quelque chose chez lui le titillait, à la fois d’une bonne et d’une mauvaise façon. Le genre de mec qu’il aurait autant frappé que baisé. Cependant, personne dans cette classe n’étaient au courant de son attirance pour les hommes. Enfin, il ne pensait pas. Et au fond, il s’en fichait bien. Cela ne le rendait pas moins masculin. Car c’était clair, net et précis que dans ses relations à la fois avec les femmes qu’avec les hommes, il menait la danse. Ça se sentait, on n’avait jamais insisté pour aller contre sa volonté. Les yeux verts vagabondèrent discrètement encore quelques secondes contre son corps, croisa son regard un instant avant de porter son attention sur Neville qui venait tout juste de rentrer. À qui il adressa un fin sourire. Ce n’était pas le temps de penser à se trouver quelqu’un avec qui passer la nuit. De toute façon, il ne serait sans doute pas intéressé. Jùn, qu’il s’appelait.

La voix tonnante de l’enseignant eu l’effet d’une douche glacée sur le brun. Il sursauta légèrement, se retournant vers Lavande avant d’être rassuré de le sentir cesser son incantation juste avant qu’elle en devienne fatale. Il avait dû se faire violence pour ne pas agripper sa baguette du bout des doigts comme c’eut été le cas avec la majorité de ses confrères. Il entendu même une voix traiter le prof d’assassin, une voix qu’il ne reconnut pas sur le coup.. Mais il avait résisté, passant aux yeux des autres comme plutôt simplement étonné qu’apeuré. Une bonne respiration et il était complètement calme, reprenant sa plume en main pour écrire quelques mots là-dessus. Il écoutait en même temps l’enseignant parler et répartir les points, d’une oreille plutôt distraite. Mais d’entendre son nom attira son attention. Il leva les yeux vers l’enseignant et ne put réprimer un soupir légèrement agacé. Se présenter…? Eh merde. Il n’en avait honnêtement aucunement envie.

Heureusement pour lui, Alan décida de prendre d’abord la parole. Il nota ses impressions dans son cahier puis resta attentif à la voix de l’autre étudiant, qui s’identifia. Ah mais oui, bien sûr, il s’agissait de Kaelir, son ancien collègue de Quid' - un sacré bon joueur, d'ailleurs. On avait donc eu la bonté de briser la glace pour lui. Lorsqu’il fut certain que personne d’autre ne voulait intervenir pour l'instant, le brun éleva tranquillement la main puis, après avoir eu l’autorisation, se leva. Il se plaça légèrement en biais, afin de voir à la fois l’enseignant et ses collègues, puis commença :

« Emmanuel Perks, troisième année, Filière académique section théorique. Je ne vais pas vous embêter très longtemps; mon stage ne commence officiellement que l’an prochain, avec le groupe de nouveaux. Je suis ici en tant qu’observateur, mais je me mets également à votre disposition s’il advenait que vous ayez des questions et que Monsieur McAlric ne soit pas disponible… »

Le jeune homme réprima l’envie d’ajouter une remarque du genre " Et vive Poufsouffle! " , ayant tout de suite remarqué qu’il y avait un total de trois anciens blaireaux dans la pièce, et ponctua la fin de sa petite présentation d’un sourire sincère, laissant son regard s’attarder sur chacun des étudiants. Il s’assied à nouveau, glissa distraitement une main dans ses cheveux et sentit la légère tension qui s’était formée dans ses épaules se relâcher. Le pire était passé…

Harry n'écoutait pas les conversations, tout cela ne le regarait pas et il ne souhaitait pas être impoli. Le Survivant se contenta donc de regarder qui était là, il salua ceux qui passaient devant lui d'un hochement de tête et d'un petit sourire. Lavande était présente, visiblement bien entouré et le brun n'osa donc pas aller l'embêter, surtout que même s'ils s'appréciaient, il n'était pas l'un de ses meilleurs amis. Ou si peut-être mais qu'en savait-il lui, qui n'était pas toujours très sociable? Le sorcier était légèrement stressé car le cours promettait d'être difficile. Harry était certain que cette classe ferait remonter de douloureux souvenirs hors il ne voulait pas se laisser aller à l'émotion comme un vulgaire enfant. L'ancien Gryffondor avait une certaine fierté et ne souhaitait pas se ridiculiser. Néanmoins briller ne l'intéressait pas non plus. L'apprenti Auror était là pour travailler, s'améliorer sans se soucier de plaire ou non. S'étant endurci et discipliné depuis le début de l'année, le brun continuait de frauder un peu; après tout il était un Potter et respecter les règles serait renier son nom de famille mais il s'était assagi.

Harry s'était entrainé pour que son oeil droit dont la vue avait bien baissé ne le gêne pas et que personne ne devine son handicap. Il attendait avec impatience et appréhension, ne parlant pas afin de se concentrer. Lorsque le professeur fit son entrée en formulant le sortilège de la mort, le Survivant sortit sa baguette à la vitesse de l'éclair. Ses réflexes étaient excellents grâce à son entrainement d'attrapeur, et l'année passée en cavale l'an passé. Sans parler de son travail personnel. Le jeune sorcier était prêt à jeter un sortilège pour contrer l'avada, heureusement cette année, il avait aussi apprit à se maîtriser et il se retint de prononcer un maléfice. Le jeune homme avait deviné que le prof ne tuerait pas l'élève; même s'il devait être un mage noir, il ne l'aurait pas assassiné ici, sous peine d'être attrapé dans la minute, rien à craindre donc même si le prof avait été un monstre. Le brun rangea sa baguette, il ne savait pas si les autres avaient dégainé aussi vite voir plus vite que lui ou n'avaient simplement pas réagi, devinant avant lui que le prof ne ferait rien. Harry avait instinct très-parfois trop- vif et réagissait encore au quart de tour. Après tout, quelle était la bonne réaction? Faire comme si l'enseignant avait pu la tuer, "jouer" le jeu ou simplement démontrer une logique placide en ne réagissant pas, sachant qu'il ne ferait rien?

Le Survivant ne savait pas non plus si le prof l'avait remarqué, sa réaction avait été fluide et vive quand même. D'un autre côté Harry était fier car il s'était très bien maîtrisé pour le coup bien que lorsque le sortilège avait été prononcé il avait senti son sang se glacer. Avant il aurait probablement tenté de désarmé le prof, là il avait réussi à réfléchir avant d'agir. De plus c'était la preuve que malgré sa vue défaillante il avait de bons réflexes, le brun était donc rassuré. Il se reconcentra, écoutant les paroles du prof qui ressemblaient à celles de Maugrey Fol Oeil. Un léger sourire vint se loger sur ses lèvres. Ce nouvel enseignant malgré son "jeune" âge semblait savoir de quoi il parlait, ce serait un bon cours. Difficile? Oui... Et c'était tant mieux! Le brun voulait apprendre de cet homme chevronné et de ses camarades. Il ne doutait pas du potentiel de chacun d'entre eux et n'avait pas assez d'arrogance pour se croire supérieur, aussi buvait-il les propos de l'enseignant et même de ses camarades qui répondaient. Tous étaient au même niveau songeait-il. Son passé de "jeune guerrier" ne comptait pas, il avait improvisé, fait ce qu'il avait pu comme tout le monde aurait fait normalement n'est-ce pas? Désormais il avait tout à réapprendre, en commençant par désapprendre car son improvisation l'an passé voir les autres années d'avant lui avaient fait prendre de mauvais plis. Apprendre sur le tas avait ses avantages mais aussi ses inconvénients.

[HJ: petite réponse rapide, désolé, pas le temps de mieux faire... Batterie et temps internet limité! je n'ai cité personne parce que je ne voulais pas vous bloquer; je reviens vers le 18 août. Voilà Shun^^ je suis venu comme tu demandais, j'espère que ça conviendra! Je ne pourrai plus répondre avant le 18 voir le 20 par contre... Désolé. Si quelqu'un veut me parler etc il peut hein^^ faudra juste attendre mon retour^^]

" AVADA KEDAV... "

Jùn eut à peine le temps de sursauter, baguette en main, que le professeur apparaissait, fier de sa petite blague, juste derrière Lavande.
Le jeune homme déglutit, rangeant avec hargne son arme. La farce n’était pas drôle du tout. Mais réussie, et efficace, il ne pouvait que le reconnaitre. Peu étaient ceux à avoir dégainé leurs baguettes en réflexe, et au fond, aucun n’avait contré le sort. Même Potter, tiens, qui était là, discret, dans son coin. Le Survivant se ramollissait ?
En tous cas, il connaissait déjà sa première erreur, leur première erreur. Si personne n’avait contré le professeur, ce n’était pas une bonne chose pour l’exemple donné. Cela était la preuve que les derniers évènements n’avaient au final donné aucune véritable leçon. On n’attaque pas, car il s’agit d’un professeur. Pas peur. Combien de professeurs étaient tombé aux côtés de Voldemort les années précédentes ? Trop nombreux. Leur statut ne voulait rien dire. Et pourtant…même lui n’avait pas agi.
L’air sévère du professeur McAlric était donc des plus adaptés. Au moins, cela signifiait qu’il était un bon professeur.

L’avis positif de son enseignant changea bien rapidement lorsque celui-ci se retourna contre lui concernant le fayotage. Et en retour il lui adressa une moue noire, esquissant discrètement dès qu’il eut passé à autre chose, un petit rire moqueur. Il ne lui faisait pas peur, et ce n’était pas lui qui allait lui dire quoi faire et comme faire. Ses règles, il pouvait se les mettre dans n’importe quel endroit incongru de son corps ! Après tout, en magie noire, il n’y a pas de règles !

Il détailla donc les personnes commencer à se présenter bêtement et scolairement. Mais où était donc la pratique, bordel ?! On s’en tape de comment ils s’appellent !
Bref.

Alan ne semblait pas non plus porter McAlric dans son cœur, ce qui conforta Jùn dans ses idées. Toutefois, il avait une vision de la magie noire tellement scolaire, genre répliques sorties d’un dictionnaire, qu’il souffla, se demandant si une personne dans cette salle aurait le même avis que lui !

Kaelir…Voilà un beau p’tit bonhomme que Jùn n’avait croisé que très peu de fois. Très mignon, mais avec des airs un peu trop sage, trop doux. Le petit agneau qui n’irait sûrement pas voir le loup ! Et surtout, très manichéen. Trop. La magie noire est mal, on n’y touche pas ! Mais il était tout de même courageux, par rapport aux autres, de dissimuler des reproches quant à la pratique à son professeur.

Enfin, l’homme plus âgé, et bien bâti se présenta. En effet, il était stagiaire, ce qui expliquait à Jùn la certaine supériorité d’âge et le fait qu’il ne l’ai jamais vu en cours.

*A toi, j’voudrais bien te demander des trucs que McAlric en soit indisponibles…*

Il laissa ses yeux gris incandescents se balader sur le corps du stagiaire, se foutant complètement que ce dernier s’en aperçoive ou non. Puis il se reprit, comprenant que son fameux tour de se présenter comme un petit élève de 1ère année à Poudlard arrivait.

-Jun Atteyrson, filière générale. Un mètre soixante-dix, soixante-deux kilos, et 16 cm.

Il répondit aux faibles éclats de rire par un sourire amusé et ignora le regard noir de l’enseignant, continuant avec bien plus de sérieux.

-La magie noire n’existe pas à proprement parlé et n’est pas autorisée dans notre monde pour une seule raison : c’est la seule magie qui n’a pas de règles, et donc pas de limites. En réalité, c’est notre magie habituelle, sans les réglementations du ministère. Trois sorts ont été choisi comme impardonnables pour en donner une soit-disante preuve, mais quand on regarde bien, des personnes ont été tuées sans recours à ces trois sorts. Est-ce donc pardonnable ?
La magie noire n’est pas plus mauvaise qu’une autre. Elle est juste plus libre, et donc soumise à qui l’utilise. C’est le sorcier qui décide de ce qu’il en fait, qui est pardonnable ou non.

Et ben ouais, ça change du : « soyons anti-magie noire, elle est mauvaise et a fais de mauvais sorciers ». Le sorcier choisi ce qu’il fait de la magie, s’il respecte les règles ou non. N’importe qui peut utiliser un sortilège impardonnable ou tuer quelqu’un. Magie noire ou pas.

D’après Alan, le prof était présent dans la salle, mais il se cachait, très probablement pour surprendre ses élèves. Une attitude que Lavande ne savait si décrire comme pédagogique ou juste sadique, peut-être un peu des deux. Quoiqu’il en soit, elle n’eut pas l’occasion de s’appesantir dessus car un nouvel arrivant fit son apparition, un certain Emmanuel aux dires d’Alan. La jeune femme fut surprise car elle ne l’avait jamais vu –ce qui en soi n’était pas super étonnant vu qu’elle ne connaissait pas les élèves de toutes les sections, même de vue- mais surtout car il avait l’air nettement plus âgé que la moyenne des premières années. Elle lui donnait la vingtaine et ce ne furent pas ses paroles pour le moins ... minimes qui l’informèrent de la raison de sa présence à ce cours. Mais, une fois de plus, cette question passa au second plan lorsqu’un nouvel arrivant –de leur âge cette fois-ci- arriva. Il s’assura par un sort tout simple que le professeur était bien présent dans la salle puis se présenta sous le nom de Jùn. Etonnement, il ne demanda son prénom qu’à Alan, et l’ex griffonne fut sur le point de se vexer mais l’arrivée de Neville puis de Harry qui s’assit dans son coin mais qu’elle salua tout de même au passage l’empêchèrent de ventiler sa frustration sur le goujat. A croire qu’elle allait être la seule fille du cours ! Non pas que partager la salle avec autant de garçons la dérange, bien au contraire, mais elle était légèrement déçue d’être la seule représentante féminine à un cours aussi important. Après, il ne fallait pas s’étonner que les gens aient des préjugés sur les filles incapables de se battre au même niveau que les hommes.

Elle venait donc de prendre la décision mentale de prouver que les filles valaient autant que les mecs lors de ce cours, lorsqu’un inconnu fit brusquement son apparition devant elle et l’attaqua. Lorsqu’elle entendit les premières syllabes du sortilège de Mort, elle se pétrifia. Incapable de réagir, ne serait-ce que le fait de crier lui semblait impossible dans une telle situation. Plus que la peur c’était l’incompréhension qui la dominait. « Pourquoi ? », se demandait-elle. Qu’avait-elle bien pu faire pour mériter de mourir ainsi, sans raison apparente, de la main d’un type qu’elle ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam ? Qui avait-elle énervée qui puisse lui en vouloir à ce point ? Elle sentit l’étau glacial de la mort se resserrer autour d’elle et alors qu’elle avait une dernière pensée pour ses parents, le sort prit fin. Aucun éclair vert ne vint la frapper et elle était toujours assise à sa place, bien vivante malgré la frayeur qu’elle venait d’avoir.

Les minutes suivantes se déroulèrent au ralenti pour elle. Elle mit un certain temps à comprendre que le mec qui l’avait agressée était le prof et qu’il considérait cela comme une grande « leçon ». Elle lui en foutrait elle des leçons de ce genre ! Elle enregistra vaguement les réactions des autres élèves présents ainsi que ce que leur demandait le prof. Alors comme ça Emmanuel était stagiaire, tant mieux pour lui, personnellement pour le moment, après une near-death experience tout lui était égal. Elle écouta les diverses définitions de la magie noire que les autres donnaient, impressionnée par leurs avis divers et pourtant complets. Elle ne put cependant sourire devant l’humour de Jùn, encore trop choquée par ce qui venait de lui arriver. Quand son tour vint, son cœur n’avait pas encore repris son rythme naturel, c’est donc nettement plus pâle que d’habitude et avec la gorge bien sèche qu’elle prit la parole. A vrai dire, elle ne savait pas vraiment comment s’adresser à quelqu’un qui avait été à deux doigts de la tuer –non mais c’est vrai quoi, et s’il ne s’était pas arrêté à temps dans son incantation ?!- et elle savait encore moins comment définir la magie noire de façon claire et intéressante après ce qu’avaient déjà exposé ses camarades de classe. Elle se lança néanmoins, décidant d’imiter Jùn et de choisir l’humour pour tenter de calmer ses inquiétudes. Peut-être que le prof n’apprécierait pas mais c’était son problème, elle n’avait que faire de l’avis d’un type qui avait failli l’assassiner pour le plaisir de lui apprendre quelque chose.

Lavande Brown, Médicosoins. Je vous donnerais bien mes mensurations comme l’a fait Jùn, mais après les gens disent que je suis une fille facile. Et puis le stress de votre attaque m’a probablement fait perdre du poids. D’ailleursn vous devriez patenter ça comme nouveau système de régime, ça ferait fureur. En ce qui concerne la Magie Noire, si j’avais une idée précise de ce que c’était, je ne serais pas à ce cours, c’était plutôt pour tenter de débroussailler la question que je m’étais inscrite. Mais bon, puisqu’il faut s’y coller, je ferais un mix des réponses de Jùn et Kaelir et dirait que pour moi c’est une magie qui ne se contrôle pas et donc qui dépasse les limites morales qu’une société doit se donner, dont celle de ne pas faire le mal autour de soi.

Shun était content de l'effet prodigué, mais malheureusement personne ne daigne pointer sa baguette. Il regarda donc sévèrement la classe.

" J'ai une petite question messieurs, dames. Ne vous a-t-on pas appris à vous défendre et à protéger vos camarades. Lorsque vous entendez ces mots, vous pointez l'agresseur et vous vous préparez à lancer le premier sort pour le contrer. Monsieur Desoya, vu vos lieux de fréquentations j'espérais mieux. Quant à vous Monsieur Potter, vous m'avez beaucoup déçu. N'est-ce pas vous qui avez contré ce dit sortilège, deux fois dans votre vie. Les deux fois devant Lord Voldemort. Je pensais que cela vous aurait été un minimum utile. Ce n'est pas parce que vous êtes passé dans la gazette du sorcier que vous pouvez vous reposer sur vos lauriers. "

Le jeune Desoya se leva ensuite et dit :

- "Desoya Alan, section Magico-Soins. Il n'y a pas de réelle définition de la magie noire, puisqu'elle se base sur celle de la magie blanche ou neutre qui pose dès le départ un problème de définition. Toutefois, l'acceptation commune est un ensemble de sortilèges jugés inaptes ou interdits à l'usage commun des sorciers, jugés aussi dangereux, capables de tuer ou de faire souffrir comme les Impardonnables, de manipuler les esprits. Mais ce sont aussi des sorts interdits puisqu'ils peuvent parfois corrompre leur propre utilisateurs et les faire sombrer dans la folie et la démesure par la soif de pouvoir."

"Même pas besoin de me dire votre nom. Votre définition n'est pas parfaite, mais vous effleurez la vérité, un point accordés. "

Un autre élève se leva et dit :

"M'sieur, Kaelir Gammach, Elite magique. Alors, d'après moi, la magie noire est une pratique de la magie dont le but est de faire le mal. En opposition à la magie blanche, bénéfique, elle se caractérise par une volonté de faire souffrir, de blesser, ou même de tuer. Les sortilèges impardonnables sont un bon exemple de ce qu'elle représente.Dans les croyances, elle se base sur un appel, un invocation aux démons, aux êtres des ténèbres, qui incarnent le mal."

"Bien Monsieur Gammach. Votre définition s'approche un peu plus de la bonne. De plus vu que vous avez donné quelque chose en plus sur les croyances populaires j'accorde au total trois points à votre section. Sinon j'espère ne pas avoir décelé dans votre : "Impardonnable" de l'ironie, cette figure de style a le don de m'agacer, la classe est prévenue. "

Le stagiaire de Shun se leva ensuite et se présenta. Puis ce fut un autre jeune homme qui dit :

-Jun Atteyrson, filière générale. Un mètre soixante-dix, soixante-deux kilos, et 16 cm. La magie noire n’existe pas à proprement parlé et n’est pas autorisée dans notre monde pour une seule raison : c’est la seule magie qui n’a pas de règles, et donc pas de limites. En réalité, c’est notre magie habituelle, sans les réglementations du ministère. Trois sorts ont été choisi comme impardonnables pour en donner une soit-disante preuve, mais quand on regarde bien, des personnes ont été tuées sans recours à ces trois sorts. Est-ce donc pardonnable ?
La magie noire n’est pas plus mauvaise qu’une autre. Elle est juste plus libre, et donc soumise à qui l’utilise. C’est le sorcier qui décide de ce qu’il en fait, qui est pardonnable ou non.

"Félicitations Monsieur Atteyrson. Votre définition est quasi parfaite. Cinq points sont accordés à votre section. Mais par contre votre humour m'est fort déplaisant. Je retire trois points à votre section. Si l'on veut faire de l'esprit, on le fait dans un autre cours, la magie noire est une matière sérieuse."

Lavande Brown, Médicosoins. Je vous donnerais bien mes mensurations comme l’a fait Jùn, mais après les gens disent que je suis une fille facile. Et puis le stress de votre attaque m’a probablement fait perdre du poids. D’ailleursn vous devriez patenter ça comme nouveau système de régime, ça ferait fureur. En ce qui concerne la Magie Noire, si j’avais une idée précise de ce que c’était, je ne serais pas à ce cours, c’était plutôt pour tenter de débroussailler la question que je m’étais inscrite. Mais bon, puisqu’il faut s’y coller, je ferais un mix des réponses de Jùn et Kaelir et dirait que pour moi c’est une magie qui ne se contrôle pas et donc qui dépasse les limites morales qu’une société doit se donner, dont celle de ne pas faire le mal autour de soi.

"Vos mensurations m'importe peu Miss Brown. Le stress de mon attaque ? Désolé si j'ai dérangé votre transit. Vous voudriez un cocktail avec ? La prochaine fois que vous vou plaigniez vous pourrez vous plaindre sur vos points retirés. Malheureusement votre définition reste vague. Un point accordé."

Shun se leva et fit les cent points, les mains dans le dos en disant :

"La magie noire n'a pas de définitions exactes. Tout se traduit par la volonté du sorcier. En réalité la magie noire n'existe concrètement pas. Elle se traduit par l'intention de l'utilisateur. Lorsque quelqu'un utilise un sort avec l'intention de faire du mal ceci est de la magie noire. Maintenant j'aimerais savoir deux choses : Quelle est votre plus grande peur ? Quel est selon vous le sort le plus noir en dehors des Impardonnables ? "

Spoiler:

(HJ : désolé pour tous mais je ne pouvais pas ne pas faire réagir Alan sur ces propos là si je veux respecter son caractère ^^)

" J'ai une petite question messieurs, dames. Ne vous a-t-on pas appris à vous défendre et à protéger vos camarades. Lorsque vous entendez ces mots, vous pointez l'agresseur et vous vous préparez à lancer le premier sort pour le contrer. Monsieur Desoya, vu vos lieux de fréquentations j'espérais mieux. Quant à vous Monsieur Potter, vous m'avez beaucoup déçu. N'est-ce pas vous qui avez contré ce dit sortilège, deux fois dans votre vie. Les deux fois devant Lord Voldemort. Je pensais que cela vous aurait été un minimum utile. Ce n'est pas parce que vous êtes passé dans la gazette du sorcier que vous pouvez vous reposer sur vos lauriers. "

Cela finit par échauffer les nerfs déjà délicats de l'étudiant, usés par la fatigue dûe à sa recherche acharnée de la mystérieuse assaillante qui n'était autre que Honor Mac Tansey au final, et l'épisode l'avait tellement secoué que son regard déjà noir vira dans un dangeureux obscur à la limite du trou-noir assassin, il cassa sous le coups des nerfs son précieux crayon à papier auquel il portait d'ordinaire un soin particulièrement méticuleux. Il ne se leva pas, prenant beaucoup sur lui, pour reprendre un masque neutre et distant, mais sa voix, bien que polie, était dépourvue de sa chaleur naturelle et habituelle, restant quand même dans le respect contraint :

- "Professeur Mac.Alrich, permettez moi de vous faire remarquer que je ne vois guère l'intérêt qu'aurait un professeur bien que dans un cours de magie noire, de tuer l'une de ses élèves, déjà que nous ne sommes pas nombreux, cela n'irait à l'avantage de personne, sinon de retourner vos élèves contre vous. Et franchement, pas d'intérêt à faire cours dans une classe vide, du moins pour un enseignant normal. Sachant cela, et vu vos propres... il était facile de deviner que vous ne le feriez pas, c'est pourquoi beaucoup d'élèves ici ont saisit leur baguette sans la dégainer. Puis comment diable vouliez vous qu'on se protège d'un sortilège de magie noire comme les Trois Interdits, puisqu'il ne faut pas utiliser le terme d' Impardonnable, sachant qu'ils sont précisément impossibles à bloquer, aucun contre-sort sinon en les esquivant. Alors qu'est ce que vous vouliez que l'on fasse d'autre ? Et pour info, mes lieux de fréquentation ne vous regardent absolument pas, le domaine privé n'ayant rien à faire avec celui public comme en période de cours, monsieur."

"Poussez pas le bouchon trop loin avec moi, professeur, je veux bien être patient et tout mais quand on fait un contrat de silence les deux partis sont censés le respecter, pas qu'un seul..."

Mac Alric avait intérêt à ne rien dire de plus, ou Alan ne se gènerait aucunement de dire ce qu'il devait lui garder sous silence. Il finit par reprendre très lentement le contrôle syndical de ses nerfs, prenant quelques notes rapides pour récupérer son calme qu'il avait eu tant de peine à obtenir en huit années d'instruction sorcière. Les profs étaient vraiment tous des fourbes ! Et dire qu'il ne faisait que suivre sagement les instructions données. Il entendit la prochaine réponse, mais sa mauvaise volonté et sa fainéantise exacerbées par l'attitude de l'enseignant le plongèrent dans un silence défiant, regardant le prof sans animosité visible dans son regard noir neutre et insaissisable, mais distant, ses mains reprennent le crayon de papier endommagé réparé en un "Reparo" Informulé avec l'aide de sa baguette magique qu'il posa aussi rapidement sur la table dans son étui. Alan avait encore bien en mémoire l'Endoloris utilisé gratuitement sur un brigand et la potion de véritasérum cachée qu'il avait dû avaler bien qu'il s'en doutait de sa présence, de cette trahison. Cela faisait exactement presque quatre ans qu'Alan ne s'était pas levé contre des paroles acernes d'un professeur, et il n'avait eu guère l'intention de le faire à l'origine, mais ce prof avait le don non masqué de parvenir à briser ses restrictions et exacerbé son caractère franc, direct et sanguin. Faites attention à ce que vous dites, professeur... mieux vaut rester dans le cadre des cours... l'étudiant s'en fichait de ce que penseraient les autres de son intervention, mais il n'avait nullement l'intention de laisser passer cette intervention touchant à sa vie personnelle et privée, confidentielle, pas à révéler en public. Il reprit plus calmement, mais toujours et encore plus brièvement même sans répondre à la première question, puisque môssieur le professeur avait déjà utilisé l'épouvantard sur lui :

- "Le sort le plus noir à mes yeux, sans compter les Impardonnables, serait le Feudeymon, que ce soit sa portée assez conséquente ou ses effets destructeurs, ainsi que son caractère malin à chercher chacune de ses proies sans distinction, en plus de son caractère très difficile à parer ou arrêter."

[Dernier message pour moi aussi, puisque le topic sera clos bientôt ]

Sa présentation faite, le Gallois s’était rassit sur son siège, son regard cherchant à rencontrer une nouvelle fois celui de Jùn. Il le croisa un instant et laissa un fin sourire se dessiner sur ses lèvres. L’avait-il vraiment vu le déshabiller du regard pendant qu’il prenait la parole? Oui, visiblement, il n’y avait pas de doute quant à cela; il avait senti ses yeux le brûler, s’attarder un peu trop longtemps sur certains endroits de son corps, le dévisager sans pudeur. Il n’avait même pas essayé de le cacher. Ainsi, il avait peut-être des chances d’apprendre à connaître ce jeune homme plus en profondeur. Le brun retint un petit rire alors qu’il portait son attention sur son carnet de note, se laissant un mémo en bas de page; son prénom, tout simplement… Auquel il ajouta son nom quelques secondes après, il avait pris la parole. Emmanuel se cala un peu plus confortablement dans son siège, glissant sa plume entre ses lèvres comme il l’aurait fait une cigarette et l’écouta. Il était curieux.

Ça commençait bien. Le brun laissa un rire discret s’échapper d’entre ses lèvres. C’était bien entendu pour remplacer la phrase du genre "Tu me les montres quand tu veux, tes seize centimètres" qui résonnait dans sa tête. Il devait toutefois garder un minimum de sérieux. Le Gallois pris la plume qui reposait dans sa bouche et vint noter un résumé de la réponse de Jùn. Beau et intelligent, c’était prometteur. En fait, le brun avait une vision semblable de la magie noire, qui expliquait un peu son attirance pour celle-ci. Mais il n’avait pas un mot à dire. Il devait être sage, observer…

Emmanuel ria à nouveau lorsque Lavande donna sa réponse. Elle était drôlement attachante, cette fille. Il comprenait pourquoi Alan appréciait sa compagnie, il se voyait bien être ami avec elle aussi. Et pis oui, il n’y avait pas de doute, c’était une très jolie fille. Mais le Gallois avait assez d’une fille dans son cœur, il n’en avait pas besoin d’une autre. C’est là où son attirance pour les hommes aidait la chose. Il se savait incapable de devenir amoureux d’un mec, c’était donc plus facile pour les coups d’un soir ou les amitiés avec bénéfices. Et puis, rien de concret ne s’était dessiné avec Elanor. Il l’aimait, elle n’était pas certaine pour l’instant, il l’attendrait jusqu’à ce qu’elle se décide.

McAlric réagit ensuite aux commentaires de ses élèves, en commençant par Alan. Mais qu’est-ce qu’il lui prenait? Il s’attaquait à lui personnellement en citant quelque chose qui sortait du domaine professoral. Ce n’était pas approprié. Et sa remarque par rapport à Harry n’était pas mieux. Mais l’heure n’était pas à la révolte, il devait rester du bon côté de son futur superviseur, même s’il n’était pas d’accord avec ses méthodes. De toute façon, lui ne visait pas à être enseignant. Ça lui donnait cependant une idée de ce qu’il ne voulait pas être avec les premières années. Shun était sévère… Un peu d’humour ne faisait pas de mal, non?

Alan s’emporta, comme Manu l’avait vu venir. Il ne réagit pas, sauf en jetant un regard compatissant à son ami lorsqu’il termina son intervention. Eh bien… À peine avait-il commencé à enseigner qu’il attirait déjà des réactions. L’année prochaine risquait d’être très intéressante. Le brun nota la réponse d’Alan dans son carnet puis porta son attention sur ses autres collègues. Y aurait-il d’autres réactions semblables?

-Professeur, ce n'est parce que vous avez eu votre diplôme en expert de la magie noire qu'il faut vous reposer sur des lauriers.-La voix du Survivant claqua en écho à celle de Alan qui avait répondu également. Son ton était calme cependant, pas même insolent. Il essayait simplement d'échanger courtoisement son point de vue, une grande première pour lui. Quant à son regard de la même couleur que le sort de l'Avada Kedavra il était posé dans celui de l'enseignant.- Comme l'a dit Alan avec justesse... J'ai tiré ma baguette bien que vous ne l'ayez pas vu, mais je ne vous ai pas jeté de sort simplement parce que vous êtes un professeur; et encore une fois, comme le dit Alan... Vous n'aviez aucun intérêt à tuer Lavande, même en étant le pire mage noir qui soit puisque, entouré des protections de l'école même Voldemort puisque vous le faites intervenir dans la conversation, n'aurait assassiné qui que ce soit. Question de bon sens, n'est-ce pas? Vous avez mimé, j'ai mimé la réponse. N'apprends t-on pas aux futurs Aurors à faire preuve de sang froid et à réfléchir avant d'agir? Ne leur apprends t-on pas le bon sens et la discipline? Je tâche de m'y employer. Et je ne me repose pas sur mes lauriers, je sais pertinemment qu'il me reste bien des choses à apprendre... Sinon je ne me serais pas inscrit à l'UMA, j'aurais... Fait joué mes relations.

Acheva-t-il sur un ton moins cordial et plus ironique, montrant ainsi qu'il crachait sur cette idée de jouer de sa célébrité. Il détestait qu'on fasse allusion à sa célébrité ou encore qu'on lui dise qu'il en profitait, ça c'était le pompon de la pomponette! Ce prof ne savait même pas quels efforts physiques le brun fournissait chaque jour, quel travail il avait accompli sur lui pour essayer de renier ses pires défauts comme l'indiscipline ou l'impulsivité. Il n'avait pas le droit de balayer ainsi son boulot sous le couvert de sa foutue célébrité et encore moins de parler de Voldemort comme ça. C'était du passé, Harry ne voulait plus y penser ni qu'on lui rabâche tout ça chaque jour, à chacune de ses interventions en classe ou dans la vie de tous les jours, que ce soit en bien ou en mal. De plus Shun avait été vicieux en détaillant bien "par deux fois vous avez survécu à l'Avada" comme s'il y avait besoin de préciser avec un ton ironique indiquant qu'il n'avait rien mérité... Certes le brun avait été aidé mais quand même, il avait bien combattu et n'était pas un incapable.

Pour une fois qu'il se retenait de faire une bêtise, voilà qu'on l'enguirlandait. Alors quoi, le prof aurait préféré que Harry lui balance un sort en réponse? Le jeune sorcier inclina légèrement la tête pour saluer l'enseignant et se rassit, écoutant ses camarades. La tension était montée dans les rangs, Emmanuel semblait à fleur de peau mais ne réagit pas tandis que Shun répondait à sa victime, Lavande. Même Fol Oeil ne se serait pas risqué à faire semblant de jeter un sortilège de la mort, en y repensant le brun se dit que cela aurait pu être dangereux si le prof avait sans le faire exprès, dans son élan prononcer l'incantation. Avec la fougue qui semblait l'habiter il aurait bien pu rendre effectif ce sortilège qui demandait une certaine puissance magique.

*Bon il faut que je sois sociable et mature... Hermione va encore me traiter de gamin sinon... Je ne reste pas tranché sur mes positions, je dois aller de l'avant et donner une autre chance. Pffft facile à dire Mademoiselle la psy! *

Cependant le Survivant écouta les propos de son amie de toujours qui lui revenaient en mémoire aussi fortement que si la jeune fille avait été là. Aussi décida-t-il de ne pas envenimer la situation et reprenant sa voix calme, après avoir levé la main le sorcier répondit tranquillement; comme s'il donnait une chance au prof de ne pas continuer sur cette lancée et qu'il y mettait du sien pour remettre le cours à flot.

-Le pire sort à part les Impardonnables est selon moi Sectusempra. Ce sortilège de magie noire lacère la peau de façon horrible et souvent mortel. C'est un maléfice vicieux, la personne tailladée se vide de son sang en quelques minutes si rien n'est fait.

Harry se rappelait s'être déjà prit un de ces sort pendant ses combats, si un auror ne l'avait pas soigné il serait mort -une fois de plus.- le souvenir de la douleur de sa peau se cisaillant lui revint et le brun hocha la tête pour lui même. C'était selon lui le pire sort de magie noire après les 3 impardonnables bien que celui évoqué par Alan était également affreux avouons le.

-Il a été inventé par Severus Rogue

Précisa le Survivant dans un dernier souffle avant de se taire un long moment avant de répondre à la première question de McAlric.

-Ma plus grande peur est sans doute que l'on découvre mes craintes et qu'on les utilise contre moi.

Habilement le brun réussirait ainsi à passer outre les confidences. Il détestait parler de ses sentiments, cela mettrait ses proches en danger, et puis un Auror devait apprendre à garder ses secrets pour lui afin qu'on ne les utilise pas contre lui. Logique imparable, sécurité préventive. Après avoir failli jeter un Avada sur Lavande ce type ne lui inspirait plus vraiment confiance non plus avouons le. En réalité les plus grandes craintes du Survivant ex eco était que l'on s'en prenne à ses amis ou qu'il doive faire face à un Occlumens puissant qui puisse lire tous ses secrets, découvrir qui il était réellement... Ce petit garçon affolé au fond de son placard n'était pas totalement effacé de sa mémoire et le fixait de ses yeux aussi verts que le sortilège de la mort en le narguant, un rictus formant un pli au coin de ses lèvres. Il murmurait un mot, toujours le même: "Orgueil".

Harry regarda Alan qu'il avait appuyé tout à l'heure mais aussi Lavande et Jùn. Ils ne savaient rien de lui, qu'ils soient amis ou inconnus, c'était ce que se plaisait à croire Harry, il leur sourit légèrement comme pour leur montrer que la tension n'existait plus et n'augmenterait plus de son côté; tout du moins si le prof y mettait du sien également.

Rien à faire, ce prof était non seulement un psychopathe mais également un rabat-joie de première : le mélange parfait pour briller en société. Sincèrement, enlever des points à un élève parce qu’il avait fait preuve d’un peu d’humour alors que lui avait usé d’un sortilège Impardonnable en cours, ce type devait penser à revoir son échelle de priorités. Elle s’estima néanmoins heureuse de ne pas avoir perdu de points, même si elle prit relativement mal le sarcasme du prof. Il s’attendait à quoi, à ce qu’elle bave d’admiration devant sa ô si magnifique pédagogie alors qu’il avait été sur le point d’en finir avec sa vie ? Si oui, il était non seulement psychotique et rabat-joie, mais complètement idiot par-dessus le marché ! Pour commencer, il pouvait s’estimer heureux qu’elle ne le dénonce pas au directeur pour usage de méthodes douteuses, donc son fichu « cocktail », il pouvait se le mettre là où elle pensait. Heureusement pour le sablier de sa filière, elle n’eut pas l’occasion de faire part de ses réflexions à l’enseignant car Alan prit la parole, visiblement très remonté.

Elle l’écouta remettre le malotru à sa place avec un plaisir non dissimulé, par contre la remarque concernant les lieux de fréquentation de son ami la laissa quelque peu perplexe. McAlric détiendrait-il des informations compromettantes sur Alan ? L’idée lui paraissait bien saugrenue, mais connaissant Alan et sachant qu’il était prompt à se fourrer dans les ennuis, elle se dit que ce n’était tout de même pas inconcevable.

Ce fut ensuite au tour d’Harry de dire ses quatre vérités au prof, bien qu’il le fasse avec nettement plus de self-control qu’Alan. Cependant l’amertume dans les paroles du Survivant ne passèrent pas inaperçues dans la salle et la plupart des élèves présents suivirent la joute verbale avec intérêt. Lavande, elle, ne l’écouta que d’une oreille car elle réfléchissait à la réponse à donner aux questions posées par le prof. Quitte à se faire rabaisser une fois, elle lui prouverait qu’elle n’était si facile à démoraliser et qu’elle pouvait parfaitement répondre à ses questions.

Elle n’eut pas besoin de se triturer l’esprit longtemps pour découvrir sa plus grande peur, cette peur avait un nom : Fenrir Greyback. Un an avait beau avoir passé depuis la bataille de Poudlard, elle cauchemardait parfois encore de lui, de ce qu’il lui avait fait et bien pire de ce en quoi il aurait pu la transformer. D’ailleurs, lorsqu’elle se réveillait, elle ne pouvait s’empêcher de ressentir un élan de compassion et sympathie posthumes pour feu le professeur Lupin. Lorsqu’elle avait appris qu’il était lycanthrope, il fallait avouer qu’elle avait eu un peu peur de lui au début même si son caractère doux et agréable avait tôt fait de lui faire surmonter ses craintes. Cependant, a posteriori, elle s’en voulait d’avoir pu douter de lui, comme s’il avait choisi de se transformer en bête sanguinaire une fois par mois. D’après ce qu’elle avait appris, il avait également croisé la route de Greyback, la seule différence avec sa propre expérience étant qu’il n’y avait eu personne pour le tirer des griffes de loup-garou.

Sa plus grande peur connue, la jeune femme se concentra sur les sorts de magie noire qu’elle connaissait, au moins de nom et d’effets, pour trouver celui qu’elle considérait comme le plus dangereux. Les deux proposés par Alan et Harry lui semblaient parfaitement convenir, mais elle voulait s’assurer qu’elle n’en connaissait pas un autre digne de ce nom. Et soudain, une idée brillante germa dans le néant de son esprit, chose qui arrivait si rarement qu’elle fut sur le point de pousser un cri de joie, mais heureusement elle se retint à la dernière seconde en se mordant la lèvre. Elle prit donc la parole, relativement excitée et ayant donc oublié sa frustration précédente.

-Le sort que je vais proposer ne peut pas concurrencer avec ceux d’Alan ou Harry, mais je pense qu’il peut être un bon exemple du fait qu’un sort peut ne pas être originellement « noir » mais être utilisé de façon malveillante. En effet, il est connu que les Médicomages utilisent le sort de Vide-Entrailles lorsqu’ils doivent pratiquer une opération sur un patient, mais je suppose qu’il doit également être possible d’utiliser ce sort sur une personne vivante avec des intentions sadiques et franchement, je ne voudrais pas être à la place de la malheureuse victime d’un pareil sortilège.

Elle grimaça en imaginant la scène, puis son ton se fit plus sombre alors qu’elle évoqua sa plus grande peur.

-En ce qui concerne ma plus grande peur, il s’agit de l’ex Mangemort et loup-garou Fenrir Greyback. J’ai échappé de peu à sa morsure et depuis l’idée que j’aurais pu devenir une lycanthrope ou mourir dévorée ne me quitte plus.

Une fois qu’elle eut fini de parler, elle planta un regard sombre sur son professeur, comme pour le mettre au défi de se moquer de ses peurs. Elle savait pertinemment qu’avoir peur de quelque chose qui n’avait pas eu lieu était idiot, mais elle ne pouvait pas pour autant contrôler ses peurs car la peur par définition est irrationnelle.

Comme l'avait pensé Shun un élève se rebelle très vite, mais pas n'importe lequel, le jeune Desoya.

- "Professeur Mac.Alrich, permettez moi de vous faire remarquer que je ne vois guère l'intérêt qu'aurait un professeur bien que dans un cours de magie noire, de tuer l'une de ses élèves, déjà que nous ne sommes pas nombreux, cela n'irait à l'avantage de personne, sinon de retourner vos élèves contre vous. Et franchement, pas d'intérêt à faire cours dans une classe vide, du moins pour un enseignant normal. Sachant cela, et vu vos propres... il était facile de deviner que vous ne le feriez pas, c'est pourquoi beaucoup d'élèves ici ont saisit leur baguette sans la dégainer. Puis comment diable vouliez vous qu'on se protège d'un sortilège de magie noire comme les Trois Interdits, puisqu'il ne faut pas utiliser le terme d' Impardonnable, sachant qu'ils sont précisément impossibles à bloquer, aucun contre-sort sinon en les esquivant. Alors qu'est ce que vous vouliez que l'on fasse d'autre ? Et pour info, mes lieux de fréquentation ne vous regardent absolument pas, le domaine privé n'ayant rien à faire avec celui public comme en période de cours, monsieur."

"Monsieur Desoya...voyez-vous, ici c'est moi qui fait les beaux discours. Vos petites scènes pour impressionner vos camarades vous les faites dehors. Ensuite certes un professeur n'aurait pas d'intérêt à tuer ses élèves, mais qui vous a dit que j'étais prof ?"

Tout en disant ces mots Shun s'approcha du bureau de Alan et mit ses mains sur le bureau. Il regarda sévèrement Monsieur Desoya et continua d'une voix toute aussi sévère :

"Les mages noirs peuvent se cacher absolument partout. Ils peuvent être à vos côtés pendant vos séances de rigolades, ils peuvent être en train de vous proposer quelque chose à manger comme ils peuvent être en train de vous enseigner. Ensuite sachez que tout se contre. Vous auriez pu me lancer un vulgaire Collalangua, un Expelliarmus ou un autre sort pour me bloquer. Voyez-vous Monsieur Desoya, le but n'est pas tant d'arrêter le sort que la baguette et la formule. Et à quoi bon saisir sa baguette sans la dégainer vous prie-je ? C'est comme venir aux cours sans étudier, se mettre à table affamé, mais...sans manger. Pour votre impertinence, j'enlève sept points à votre section, un mot de plus à ce sujet, et je les double ! "

Shun entendit ensuite Monsieur Potter et se dirigea également vers lui, toujours sa baguette à la main qui pointait le sol et le regarda dans les yeux, voulant lire ses pensées, mais ne le pouvant pas, car il n'était pas legilimens, malgré son désir. Potter dit :

-Professeur, ce n'est parce que vous avez eu votre diplôme en expert de la magie noire qu'il faut vous reposer sur des lauriers. Comme l'a dit Alan avec justesse... J'ai tiré ma baguette bien que vous ne l'ayez pas vu, mais je ne vous ai pas jeté de sort simplement parce que vous êtes un professeur; et encore une fois, comme le dit Alan... Vous n'aviez aucun intérêt à tuer Lavande, même en étant le pire mage noir qui soit puisque, entouré des protections de l'école même Voldemort puisque vous le faites intervenir dans la conversation, n'aurait assassiné qui que ce soit. Question de bon sens, n'est-ce pas? Vous avez mimé, j'ai mimé la réponse. N'apprends t-on pas aux futurs Aurors à faire preuve de sang froid et à réfléchir avant d'agir? Ne leur apprends t-on pas le bon sens et la discipline? Je tâche de m'y employer. Et je ne me repose pas sur mes lauriers, je sais pertinemment qu'il me reste bien des choses à apprendre... Sinon je ne me serais pas inscrit à l'UMA, j'aurais... Fait joué mes relations.

"Rien que votre première phrase me déplait fortement ! Vous n'avez pas à parler ainsi à un professeur ! Vous ne m'avez pas jeté de sort, car j'étais un professeur, mais merci ô Monsieur Potter, merci de votre clémence...qui aurait pu coûter une vie ! Je l'ai déjà dit, mais vu votre faculté de compréhension je vais illustrer ceci. Comme tous à part mon stagiaire vous avez dû être dans la promotion de Monsieur Potter, je suppose qu'un certain Quirrel vous rappelle quelque chose, en tout cas à vous Potter. Ou alors une copie de feue Fol'Oeil. Professeur ou pas, lorsque ces syllabes raisonnes vous l'arrêter. Je ne suis pas là pour me faire des états d'âmes sur vos petites vies ou pour écouter vos beaux discours compris ? Et sachez Monsieur Potter que si un mage noir veut vous tuer, on agit avant et on réfléchit après ! Ce n'est pas à vous que je devrais le dire. Même tarif que pour votre camarade : sept points retirés à votre section, ce débat est clos !!"

Shun se remit à son bureau et écouta les réponses à propos du sort le plus noir.

- "Le sort le plus noir à mes yeux, sans compter les Impardonnables, serait le Feudeymon, que ce soit sa portée assez conséquente ou ses effets destructeurs, ainsi que son caractère malin à chercher chacune de ses proies sans distinction, en plus de son caractère très difficile à parer ou arrêter."

"Juste, le Feudeymon est très dangereux, il peut détruire tout, des hommes aux objets les plus noirs. Trois points accordés. "

-Le pire sort à part les Impardonnables est selon moi Sectusempra. Ce sortilège de magie noire lacère la peau de façon horrible et souvent mortel. C'est un maléfice vicieux, la personne tailladée se vide de son sang en quelques minutes si rien n'est fait. Il a été inventé par Severus Rogue. Ma plus grande peur est sans doute que l'on découvre mes craintes et qu'on les utilise contre moi.

"Très juste aussi Monsieur Potter et félicitations, vos craintes ont été dévoilées, mais préservées. Trois points accordés pour la réponse, un pour la précision de l'inventeur et deux pour avoir masqué vos peurs."

Shun ne réagit pas au fait que le jeune Desoya n'avait pas parlé de ses peurs, car après leur aventure, il les connaissait.

-Le sort que je vais proposer ne peut pas concurrencer avec ceux d’Alan ou Harry, mais je pense qu’il peut être un bon exemple du fait qu’un sort peut ne pas être originellement « noir » mais être utilisé de façon malveillante. En effet, il est connu que les Médicomages utilisent le sort de Vide-Entrailles lorsqu’ils doivent pratiquer une opération sur un patient, mais je suppose qu’il doit également être possible d’utiliser ce sort sur une personne vivante avec des intentions sadiques et franchement, je ne voudrais pas être à la place de la malheureuse victime d’un pareil sortilège. En ce qui concerne ma plus grande peur, il s’agit de l’ex Mangemort et loup-garou Fenrir Greyback. J’ai échappé de peu à sa morsure et depuis l’idée que j’aurais pu devenir une lycanthrope ou mourir dévorée ne me quitte plus.

"Idée intéressante Miss Brown, trois points pour la réponse et un de plus pour l'originalité. Quant à vos peurs, elles ne se dévoilent pas, c'est une des plus puissantes armes, vos peurs ! Je retire deux points pour me les avoir dévoilées si bêtement. Maintenant je vais devoir m'absenter, ce cours sera plus court que prévu, mais ce n'est pas grave. Pour la semaine prochaine, je veux que vous m'écriviez une rédaction de minimum trois-cent mots sur quelque chose touchant à la magie noire, sorts, objets ou autre. Sur ce bon après-midi. "

Shun avait prévu de faire ce cours plus court, car il voulait juste tester ses élèves pour établir le programme futur. Il sortit de la classe laissant les élèves à leurs déboires.

Spoiler:

"Monsieur Desoya...voyez-vous, ici c'est moi qui fait les beaux discours. Vos petites scènes pour impressionner vos camarades vous les faites dehors. Ensuite certes un professeur n'aurait pas d'intérêt à tuer ses élèves, mais qui vous a dit que j'étais prof ? Les mages noirs peuvent se cacher absolument partout. Ils peuvent être à vos côtés pendant vos séances de rigolades, ils peuvent être en train de vous proposer quelque chose à manger comme ils peuvent être en train de vous enseigner. Ensuite sachez que tout se contre. Vous auriez pu me lancer un vulgaire Collalangua, un Expelliarmus ou un autre sort pour me bloquer. Voyez-vous Monsieur Desoya, le but n'est pas tant d'arrêter le sort que la baguette et la formule. Et à quoi bon saisir sa baguette sans la dégainer vous prie-je ? C'est comme venir aux cours sans étudier, se mettre à table affamé, mais...sans manger. Pour votre impertinence, j'enlève sept points à votre section, un mot de plus à ce sujet, et je les double ! "

Alan défia du regard l'enseignant qui s'était approché de son bureau, et eut sur le moment une folle envie de l'étrangler sur place, une haine froide, temporaire et éphémère aussi, impulsive, qui s'évapora bien vite au bout de quelques nano-secondes seulement pour laisser de nouveau place au visage neutre et distant. Il préféra garder le silence, retenant son envie de répliquer au prof que dans le feu de l'action ils n'auraient sans doute pas le temps de penser à ce genre de choses. Le regard assombri de l'étudiant, en retrait, de nouveau illisible, d'un noir de tempête, repensa à ce qu'il avait vu des sorts noirs du professeur, au désespoir de ce dernier il n'avait rien oublié, mais il songea en pensée tout en fixant l'enseignant d'un regard à la fois critique et suspicieux :

"Vous n'êtes pas un prof, vu vos sorts et votre comportement sadique, sans émotions, vous pourriez en effet très bien être un mage noir embusqué, n'est ce pas monsieur Mc Alrich ?"

Il resta coi le restant du cours, content de rattraper un peu sa bévue avec le Feudeymon, mais il avait ressenti le besoin de remettre les points sur les "i" avec l'enseignant et sa détestable manière d'utiliser des motifs privés à des fins publiques. Il esquissa plusieurs croquis de l'enseignants, soigneusement dissimulés ensuite dans son trieur magique, pour défouler sa hargne ensuite sur des caricatures plus que pas sympathiques. Il l'avait fiché dans sa liste rouge ce prof, du moins en cours. Il attendit patiemment la fin du cours avant de ranger ses affaires en quatrième vitesse, se tournant vers Lavande ensuite en lui déclarant :

- "Je t'attends, va. Tu veux qu'on s'entraide pour les devoirs ou tu as quelque chose d'autre de prévu cet aprem ?"

Alan avait besoin de changer brutalement de sujet pour reprendre son calme et sa bonne humeur habituelle, d'où le brusque revirement de sujet... dès que son amie fut prête, il quitta la salle avec elle, tout en jetant un regard neutre et distant à l'enseignant et lançant d'une voix placide et insaisissable, inexpressive :

- "Bonne fin de journée, monsieur Mac Alrich..."
(Out si Lavande ne réponds pas, sinon sort en même temps qu'elle ^^)

Les professeurs dans le monde sorcier n’étaient-ils jamais inspectés ? Sur quels critères étaient-ils choisis bon sang de bon soir ?! Comment des types tels que ce McAlric pouvaient-ils accéder à un poste d’enseignant ? L’administration de la fac n’accordait-elle aucun intérêt au concept de « pédagogie » ? Prenaient-ils en compte les seules compétences techniques ou bien étaient-ils juste si désespérés de trouver de nouveaux professeurs qu’ils étaient prêts à passer outre des comportements déplorables ? Parce qu’un professeur qui passait son temps à tendre des pièges à ses élèves était un bien piètre professeur aux yeux de Lavande. Les provoquer un peu pour les forcer à réfléchir par eux-mêmes était certes une bonne technique mais il ne fallait pas en abuser, sinon il allait perdre non seulement toute crédibilité mais surtout la confiance de ses étudiants, or un professeur à qui ses élèves ne font pas confiance ne vaut pas grand-chose. Sans confiance, il ne peut y avoir de respect, et sans respect l’apprentissage est d’autant plus compliqué.

Or la façon de McAlric de retirer des points sans raison apparente, simplement parce qu’il n’appréciait pas qu’un élève remette en question ses méthodes de travail était une parfaite manière de s’attirer les foudres de ses élèves, en tout pour Lavande ça marchait parfaitement. Et que dire de sa stupide remarque sur leurs peurs les plus profondes ! Pourquoi diable leur demander de révéler un sujet aussi sensible si c’était pour mieux leur retirer des points ensuite ?! Il s’imaginait peut-être que c’était facile de révéler ce genre de choses ?! Le pire dans l’histoire, c’est qu’elle était bien plus énervée contre elle-même d’être tombée dans un piège aussi évident que contre le professeur qui l’avait tendu : c’était évident qu’une telle question comportait un piège, pourquoi ne l’avait-elle pas vu ? Qui racontait ses peurs au premier inconnu qui les lui demandait ? Elle méritait bien son surnom de cruche, idiote qu’elle était !

Son énervement était tel que les points qu’elle gagna néanmoins ne lui remontèrent même pas le moral. Elle ne sortit de ses pensées moroses que lorsqu’Alan lui adressa la parole à la fin du cours. Elle se mit alors à ranger ses affaires et toujours d’humeur maussade tenta mais échoua assez lamentablement de sourire à son ami.

-J’ai rien de prévu, alors je suis partante pour qu’on s’entraide. Ça fait une semaine que j’essaye de rédiger mon essai sur les particularités de la belladone pour le cours de Bota mais ya rien à faire, j’y arrive pas donc ton aide sera la bienvenue.

Ils quittèrent ensuite la salle ensemble, sans oublier de saluer le professeur, non qu’ils en aient particulièrement envie mais vu le caractère de chouette susceptible du gars, mieux valait ne pas lui donner de nouvelles raisons d’enlever des points à leur section.