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Une ombre fugace ou un peu plus ?(pv) [ TERMINE ]

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Alan Desoya
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Sujet: Une ombre fugace ou un peu plus ?(pv) [ TERMINE ] Mar 24 Mai - 21:15:29

Alan était un peu... disons... chargé en cette toute fin d'après-midi, il avait voulu préparer décemment la petite fête pour le beau duel de Lavande en dépit de sa défaite, et avait du donc tester plusieurs liqueurs pour se souvenir de tout ce qu'il était le mieux et à prix abordable pour des étudiants de leur qualité, il fallait que cela plaise à Tomas à qui il avait envoyé peu avant une invitation pour dans une semaine. Mais pas au point d'être totalement saoul, juste très joyeux dirons-nous par politesse, cela lui arrivait quelques fois, et souvent il aimait ne rencontrer personne de sa connaissance dans ces moments là, par pure dignité que voulez-vous... vous connaissez aussi bien les gars respectables que moi ? Bref il avait fait ses petites emplettes festives, et était sur le chemin du retour quand son oeil noir attentif appercu une ombre fugace à l'entrée de la redoutable Allée des Embrumes, sinistre de réputation, le genre de quartier à éviter de fréquenter. Mais là, ce n'était pas de sa faute s'il s'engageait dans cette rue difficile, en effet quelques temps plus tôt... Le jeune étudiant rentrait d'une bonne foulée tout en sifflotant un air joyeux quand il avait entendu des rires et des cris de rage un peu plus loin, une voix qui chatouillait sa mémoire paresseuse dans cet état de douce ivresse encore supportable et consciente, imperceptible à l'odorat, juste dans le comportement un peu plus téméraire du jeune homme, vêtu alors d'un polo noir avec le blason brodé de l'UMA, un pantalon beige, et des baskets noires. Etonné que personne de la foule ne réagisse, il s'empressa vers l'origine du bruit, bousculant quelques personnes dans sa précipitation, sans faire attention à qui il bousculait, avant de tomber à l'entrée de la rue maudite à une scène qui lui échauffa les sangs très rapidement : trois hommes-sorciers d'âge mur et à l'air mauvais, des grosses brutes, encerclaient une grande et fine silhouette encapuchonnée, qui s'écriait d'une voix fémimine et sifflante de menaces : - "Lâchez moi la grappe ou je vous change tous en tas de cendres..." Les trois hommes ricanèrent d'un air sinistre avant que le plus baraqué d'entre eux ne s'approche de la silhouette, baguette en main pointée sur sa poitrine, sous les yeux de l'étudiant, et ne lui lança en plaquant la baguette au ras du cou de l'inconnue, les deux autres immobilisant les bras de la victime : - "Oh que non, ma jolie, tu vas d'abord nous donner ton blé puis nous amuser un peu... ta baguette sera très bien dans notre collection de précédentes victimes..." Alan un peu sous l'emprise de l'alcool oubliait la prudence et il s'approcha avec une confiance exacerbée des fauteurs de trouble, se plaçant juste derrière celui qui menaçait la pauvre victime, discrètement, avant de lancer d'une voix sèche et sûre d'elle, avec un niveau de langage équivalent à son état temporaire : - "Hé les mecs... 'savez que vous êtes ridicules franchement ? C'est... hyper nul et pourrave de s'en prendre à une victime plus faible que soi en surnombre... quels ratés vous faites..." - "Qui... ? Argh !" Alan venait sans plus réfléchir de lui décocher un puissant crochet dans le menton, dans l'état de légère hébriété ses habitudes moldues revenaient toutes seules, avant la pensée d'utiliser sa baguette magique d'ailleurs, et sans lui laisser plus de temps de réfléxion lui procura un coup de genou dans le ventre, puis un coup de coude dans les côtés pour le plaquer à terre un moment. Mais quand on est un peu "joyeux", on oublie aussi les deux autres qui se jettent sur vous en s'écriant : - "Tu vas regretter cela, le mioche gringalet !" - "On va te faire ta peau, espèce de petit rat d'intellectuel !" Une poigne d'enfer vint le plaquer au sol avec brutalité, faisant tomber malencontreusement sa baguette magique bien reconnaissable de bois de mimosa et à la plume de phénix, avant qu'un des brigands ne pointe sa baguette noire vers l'étudiant avec un "gentil" petit sortilège de "sectusempra" en sa direction, comme le premier l'étouffait petit à petit. Mais l'adrénaline du moment et des restes d'alcool lui permit de faire un coup de boule à son étrangleur, et de rouler sur le côté pour que le sectusempra touche l'autre brigand, un peu blessé pour sa part, mais rien qui ne soit pas endurable et réparable plus tard par un petit "Curo" bien placé. Il se débattit contre ses agresseurs en surnombre avant que l'un d'entre eux ne s'écrie tout à coup : - "Attendez, la fille est en train de se tirer en profitant de l'inattention !" - "Damn it les gars vous assurez pas ! Laissez pas la proie nous échapper et laissez ce crétin fouineur là où il est ! Suivons la cette peste, morte ou vive !" Le dernier qui était sur Alan hésita, mais ce fut l'erreur fatale, alors qu'Alan, dans un réflexe, balanca à la figure du crétin sa besace entrouverte, l'assomant alors que tombait à côté de sa baguette son inséparable pochette de dessins et ses comissions alcoolisées pour la fête surprise en l'honneur de Lavande, puis ses yeux noirs entrapercurent sur la fugueuse quelques éléments significatifs : yeux bleus d'azur, cheveux blonds-rouds cendrés... et ce profil... son esprit surchauffé du moment tourna rapidement sur une conclusion stupide pour sa pauvre conscience habituelle de prudence alors en veille : plongeons dans le lieu dangereux pour les poursuivre et retrouver l'ombre fugace qui l'avait interpellé dans sa mémoire ! Il laissa ainsi involontairement, avec les traces du combat à mains nues pour sa part et des traces de magie, des indices personnels que quiconque le connaissant quelque peu reconnaitrait aisément : baguette, besace pleine de livres et des notes de cours de la veille, et surtout la pochette magique rapiécée. Dernière édition par Alan Desoya le Mer 24 Aoû - 21:15:53, édité 2 fois

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Lavande Brown
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Sujet: Re: Une ombre fugace ou un peu plus ?(pv) [ TERMINE ] Jeu 2 Juin - 16:57:53

-Tain Parv’ je suis pas ta servante tout de même ! Oui, je sais c’est bientôt l’anniversaire de Sergio ... Si tu savais ce que j’m'en tamponne le coquillard de l’anniversaire de ton bellâtre ... ouh là j’deviens désagréable, mais en même c’est pas d'ma faute si je suis en manque de Greg’, il est même pas venu me voir à l’infirmerie après le Duel et Parv’ qui me bassine avec son italien, pas étonnant que je sois frustrée ... oh mais je suis sûre que Gregichou avait une bonne raison, je lui demanderai la prochaine fois qu’on se verra _... et donc tu as un million de choses à préparer et t’as pas le temps d’aller toi-même rénover ton stock de potions contre la toux et bien entendu tu peux pas avoir la voix rauque pour votre dîner aux chandelles ... Pff c’est vraiment parce t’es ma meilleure amie parce que franchement j’ai autre chose à faire de mon samedi aprèm’ que d’aller sur le Chemin de Traverse pour t’acheter des médocs ... Sur cette preuve de son immense bonté et de son amitié sans faille, Lavande referma son téléphone portable et se leva de sa chaise. Elle poussa un soupir d’exaspération pour la forme car elle était seule dans la chambre, Denna étant partie le matin sans dire où elle allait comme d’habitude. Franchement, l’année prochaine il allait falloir qu’elle demande à changer de colloc’ parce que celle-là était à peu près aussi sociable qu’un mur de béton armé. Elle se dirigea ensuite vers son armoire, choisit une tenue "casual" qui irait avec le sac à main qui traînait sur le dossier de sa chaise de bureau, l’enfila puis, après une dernière vérification de la chambre (non elle n’oubliait rien d’essentiel), elle transplana directement sur l’allée commerçante du Londres sorcier. Elle atterrit devant Gringotts car il fallait qu’elle retire du cash avant d’aller faire des emplettes. Evidemment, elle n’avait pas la clé du coffre de Parvati et devrait se contenter de retirer son propre argent, l’indienne la rembourserait plus tard elle n’en avait aucun doute : depuis le temps qu’elles étaient meilleures amies, elles s’étaient emprunté respectivement de l’argent un million de fois et il n’y avait jamais eu de problème au moment du remboursement. Une demi-heure plus tard, elle ressortit de la banque avec dix gallions, c’était bien plus que nécessaire mais puisqu’elle était là, elle avait décidé de se faire plaisir et de passer chez Tissard et Brodette et de s’acheter quelque chose. Après sa visite impromptue il y avait de cela quelques mois avec Harry, elle était tombée amoureuse de cette boutique mais elle n’avait pas trouvé le temps ni l’argent de s’y rendre jusqu’alors. A vrai dire, l’argent elle ne l’avait toujours pas, mais elle s’en fichait, elle avait envie de se faire plaisir et elle gérerait les conséquences plus tard. Elle se dirigeait donc vers la boutique de fringues, ayant décidé que puisqu’elle se trouvait plus près de l’endroit, elle y passerait d’abord, puis finirait par un détour par l’apothicaire. Cependant alors qu’elle se rendait tranquillement au magasin, elle trébucha sur un objet non identifié -qui s’avéra ensuite être une besace- et s’étala de tout son long, comme elle savait si bien le faire . -Putaaaaaainnn !!!! Mais qui est le crétin qui a laissé son sac par-terre ?! Elle jeta un regard meurtrier aux alentours, cherchant le coupable. Evidemment, si elle avait été un peu plus attentive elle aurait pu éviter de se rétamer, mais elle pouvait être d’une mauvaise foi effrayante de temps en temps, et là elle avait décidé que si elle était tombée ce n’était pas de sa faute. Cependant, elle ne put ventiler sa frustration sur personne, car le coupable de se désigna pas de lui-même : les gens de nos jours, même pas fichus d’assumer leurs erreurs ! Elle reporta donc son attention sur le sac pour tenter d’en déterminer le propriétaire grâce à une analyse minutieuse de son contenu. Ainsi, assise contre un mur, elle récupéra les bouquins étalés par terre. Elle déduit bien vite qu’il s’agissait d’un étudiant de l’UMA, qui plus est un étudiant en Médico-soins au vu des livres qu’il ou elle transportait dans son sac. Elle repassa alors mentalement ses camarades de classe mais elle n’en trouva aucun capable d’abandonner ainsi ses affaires. Elle continua donc de farfouiller, à la recherche d’un identifiant plus net et tomba sur une copie. L’écriture lui était familière, elle en était sûre. -Oh mon dieu ! Mais c’est à Alan ce truc ! Ya que lui qui dessine comme ça dans les coins de ses feuilles. Elle aperçut alors la pochette à dessins de son ami et une baguette abandonnée un peu plus loin, elle lança un rapide Accio et l’observa. Elle n’était pas positive à 100% car elle n’avait jamais observé de près la baguette de son ami, mais de ses vagues souvenirs, celle-ci lui ressemblait plutôt pas mal. Tout ça ne lui disait rien qui vaille : pour quelle raison, le garçon serait parti en abandonnant en plein milieu du Chemin de Traverse toutes ses affaires, la pochette à dessins qui ne le quittait jamais et pire que tout ce qui était très certainement sa baguette ? La seule solution logique était qu’il avait été forcé de quitter les lieux sans avoir le temps de récupérer ses affaires. Oh mon dieu, soit il avait été enlevé, soit il était poursuivi par des gens peu recommandables. Elle sentit son pouls s’accélérer et une sueur froide lui parcourut l’échine. Elle envisagea d’appeler un Auror pour signaler la disparition de son ami, mais elle avait peur d’être arrivée à une conclusion erronée et de faire se déplacer un Auror pour rien alors qu’ils étaient extrêmement occupés à courir après les derniers Mangemorts en fuite. Elle prit donc une grande inspiration pour se calmer et décida de partir elle-même à la recherche de son ami. Il fallait qu’elle s’assure qu’il allait bien et puis, si jamais les choses prenaient un tour trop désagréable, elle pourrait toujours transplaner jusqu’à un endroit sûr et de là appeler de l’aide. Elle ramassa donc toutes les affaires d’Alan, rangea la baguette du garçon dans son sac à main à côté de la sienne, et s’indigna du fait que les gens n’aient même pas remarqué les affaires traînant par-terre avant qu’elle ne le fasse : une baguette abandonnée tout de même ! En même temps, on était samedi après-midi, jour de courses par excellence, et elle-même n’aurait probablement rien remarqué sans sa chute providentielle. Bon dans quelle direction a-t-il pu fuir ? Si jamais j’étais poursuivi ou bien si j'avais capturé quelqu’un, où irais-je me cacher ? Elle jeta un coup d’œil aux alentours et elle vit l’entrée de l’Allée des Embrumes un peu plus loin : la voilà la réponse qu’elle cherchait ! Prenant son courage à deux mains -elle détestait cet endroit et s’en tenait toujours le plus éloignée possible- elle se dirigea vers la sinistre ruelle et y pénétra. A peine l’avait-elle fait qu’elle eut l’impression que le ciel s’assombrissait brusquement et que les murs s’étaient rapprochés. Elle hésita à demander à une vieille sorcière adossée à un mur si elle n’avait pas vu un étudiant brun passer, mais lorsqu’elle vit que cette dernière était en train de manger un rat vivant, elle recula en poussant un cri d’horreur. Elle accéléra le pas, se sentant très loin d’être à sa place. Oh là là mais qu’est-ce que je fiche là ? Et si en réalité, il n’était pas du tout ici et qu’au final tout ce que je réussissais à faire c’était me faire attaquer Mais à peine avait-elle pensé cela qu’à une dizaine de mètres, dans une ruelle adjacente, elle vit des jets d’étincelle briller. Des sorts ! Quelqu’un était en train de se battre par-là. Elle eut une seconde d’hésitation (peut-être que le duel n’avait rien à voir avec Alan, peut-être ferait-elle mieux de rentrer ?) mais très vite elle se reprit : il fallait qu’elle en ait le cœur sûr parce que si jamais elle découvrait a posteriori qu’elle aurait pu aider son ami mais qu’elle ne l’avait pas fait par couardise, elle ne se le pardonnerait jamais, surtout pas en tant qu’ex Gryffondor ! Elle courut donc vers l’entrée de la ruelle, puis ralentit et s’approcha en silence. Elle se colla contre le mur puis jeta un coup d’œil rapide sans se faire remarquer. Elle vit alors une silhouette encapuchonnée en plein duel avec deux tas de muscles tandis qu’un troisième larron qui saignait de la tempe se battait à mains nues contre ... Alan ? Oh mon dieu ! N’y tenant plus, elle leva sa baguette et s’écria : -Stupefix ! L’homme qui combattait son ami ne vit jamais venir l’éclair rouge qui le toucha dans le dos et il s’affala comme une masse contre le bitume, se brisant très probablement le nez par la même occasion, au vu du craquement désagréable qui se fit entendre. Lavande n’avait pas vu si Alan allait bien, elle se mit donc à courir dans sa direction en criant son nom : -Alan !!! Est-ce que ça va ? Evidemment, elle n’avait pas calculé que si elle gueulait comme ça, tout l’effet de surprise partait en suçette et que les autres combattants restants allaient se rendre compte de sa présence immédiatement, mais bon ce n’est pas comme si la Stupéfixion de leur camarade n’avait pas déjà suffi à leur mettre la puce à l’oreille.

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Alan Desoya
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Sujet: Re: Une ombre fugace ou un peu plus ?(pv) [ TERMINE ] Jeu 2 Juin - 18:05:13

"Stupefix !" Aux yeux d'un Alan débordé, ce sortilège apparut d'abord comme une malédiction comme il n'avait encore pas analysé la tonalité de voix de sa lançeuse, puis une seconde après comme une bénédiction quand il reconnut sa sauveuse providentielle ! Il allait se tourner vers elle, un oeil au beurre noir bien visible à l'oeil gauche, quand la chute de la chose monstrueuse le fit tomber également, le plaquant au sol avec violence, son crâne tapant froidement contre le pavé de la rue ! Grimaçant sous la douleur, Alan fit des efforts de tous les diables pour décaler sur le côté l'agresseur, puis massa quelque peu sa tête, sonné sur le coup de la chute : - "Heeein ? Lavande ? Qu'est ce que tu fais là ? Et qu'est ce que je fous là d'abord ? Et pourquoi tu..." Amnésique un bref moment sous le choc, il perçut un cri d'avertissement d'une voix connue qui le replongea dans les ténèbres de son passé : - "Alan, attention !" Son oeil noir se déplaça sur le côté pour voir un des lascars pointer sa baguette vers son amie, et le jeune homme sprinta alors que le monstre s'écriait : - "Sectusempra !" Le jeune étudiant surgit juste devant son amie Lavande pour la plaquer au sol et lui faire esquiver le sortilège d'extrème justesse, lui encaissant le sortilège dans sa mauvaise jambe, ce qui lui fit échapper un léger cri de douleur et une insulte d'une voix grave : - "Espèce de sale troll avec un cerveau de méduse !" Il se redressa lentement, sonné et sa jambe endolorie le resaisissant, avant de remarquer la présence de sa besace et surtout d'un livre bien lourd de potions avancées à sa portée. Il plongea la main dans la besace avant de se jeter vers son ennemi, évitant de justesse des sortilèges adverses avant de se jeter sur lui, prenant son livre sur le latéral, puis assénant un coup sec au point stratégique de la nuque pour l'assomer de manière sèche. Puis il revint vers son amie en boitant et lui tendit une main pour l'aider à se redresser : - "Ca va Lavande ? Quel bon hasard t'a menée par ici ?" Il jeta un bref regard vers la silhouette encapuchonnée avant que la récente mémoire ne lui revienne tout d'un coup : - "Il faut qu'on l'aide ! Je vais leur casser la... mince, j'en ai fichu quoi de ma baguette ? Je sais plus... je devais pas avoir les idées très fraiches tout à l'heure..."

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Lavande Brown
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Sujet: Re: Une ombre fugace ou un peu plus ?(pv) [ TERMINE ] Mar 7 Juin - 16:57:17

Lorsqu’elle arriva jusqu’à l’endroit où son ami se trouvait, celui-ci s’était relevé et se massait énergiquement le derrière du crâne. Elle en déduit qu’il avait dû se cogner la tête lors de la chute de l’homme qu’elle avait stupéfixié. Un léger remords l’assaillit mais elle le refoula bien vite : si jamais elle n’avait pas agi ainsi, il aurait pu souffrir de bien pire qu’une simple bosse. - Heeein ? Lavande ? Qu'est ce que tu fais là ? Et qu'est ce que je fous là d'abord ? Et pourquoi tu... Ouh là ça s’annonçait mal tout ça si Alan lui posait les questions auxquelles ELLE aurait voulu avoir les réponses. Ce qu’elle faisait là, elle se le demandait elle-même : en théorie sauver son ami des griffes de gens peu recommandables, dans les faits s’engouffrer tête la première sans aucune réflexion préalable dans un Duel où elle ne savait rien de ses adversaires. Ce qu’il faisait là, très bonne question dont elle aurait ardemment désiré la réponse. Après tout, si elle était venue c’était car elle pensait qu’il aurait besoin de son aide (ce dont il avait clairement besoin) mais si lui-même ne connaissait pas les raisons de sa présence dans cette ruelle malfamée, ils étaient mal barrés pour affronter la situation dans des conditions optimales ou du moins pas totalement catastrophiques. Elle se mit alors à réfléchir aux causes de la possible amnésie du brun : peut-être l’avait-on drogué pour l’emmener contre son gré ? Ou alors il avait été assommé ? Ou alors ... - Sectusempra ! Elle se sentit brutalement poussée contre le sol et fut écrasée sous le poids de son agresseur. Ce dernier poussa un juron digne de ce nom et elle revint à la réalité, se rendant compte que, toute à ses questionnements, elle avait oublié que le Duel était loin d’être fini : sans l’intervention providentielle d’Alan, elle aurait été la victime d’un Sectusempra bien vicieux. Cependant, tandis que son ami ne se relevait pas, elle ne pouvait pas réagir en conséquence, elle était coincée sous le corps du garçon. Néanmoins, Alan finit par se relever et tandis qu’il assommait d’un coup de livre bien placé –la culture est une arme que l’on a tendance à trop sous-estimer de nos jours- elle farfouilla dans son sac pour en sortir la baguette du garçon. - Ca va Lavande ? Quel bon hasard t'a menée par ici ? Elle faillit lui répondre « Humm ... Laisse moi voir ... Ah oui ! J'ai trouvé tes affaires et ta baguette éparpillés sur le Chemin de Traverse et j’ai eu la peur de ma vie mais sinon j’sais pas j’avais juste envie de faire une p’tite balade rafraîchissante dans l’Allée des Embrumes. Pourquoi pas toi ? » mais se dit que ce n’était pas le moment de faire du sarcasme, surtout qu’Alan avait l’air sincèrement paumé. Cependant, il sembla retrouver la mémoire lorsqu’il remarqua la silhouette encapuchonnée qui se battait toujours contre le dernier sorcier. Lavande reprit alors les rênes de la situation et lui tendit sa baguette. -On discutera de la fraîcheur de tes idées plus tard. Tiens prends la et pose pas de questions pour l’instant, on aura l’occasion de papoter quand on se sera débarrassé de l’autre mec là-bas. Elle désigna les deux sorciers en plein combat. Puis son regard se porta sur la jambe ensanglantée de son ami et elle agit en conséquence. -Aseo. C’est pas aussi efficace que le Curo mais j’le maîtrise mieux alors autant ne pas tenter le Diable et ça devrait quand même te soulager un peu. Par contre pour ton œil au beurre noir, j’peux rien faire. Elle se tourna ensuite vers les deux duellistes et observa la scène. La silhouette encapuchonnée –définitivement une femme étant donné sa silhouette gracieuse et sa manière de se déplacer- avait l’avantage, réussissant à acculer son adversaire, maintenant que celui-ci n’avait plus personne pour le soutenir. Lavande choisit donc de le désavantager un peu plus pour donner à l’inconnue l’occasion d’en finir avec lui. Elle lança un sortilège qu’elle maîtrisait parfaitement à force de l’utiliser constamment : -Désillusion. L’homme, trop occupé à observer les faits et gestes de la jeune femme au visage caché, réagit avec retard et éleva son bouclier de protection une seconde trop tard. Le sort de Lavande le fit voler en éclat et l’homme se retrouva soudain avec un sens des réalités totalement déformé. En effet, l’ex Gryffy avait pour habitude d’utiliser ce sort pour cacher la cicatrice de son bras, donnant l’impression à quiconque l’observait que son bras était indemne, mais lancé directement sur une personne il brouillait totalement sa perception du monde. L’inconnue ne se fit d’ailleurs pas prier pour en profiter et elle lança un Petrificus Totalus parfaitement exécuté. Lavande se tourna alors vers Alan, qui semblait encore un peu déboussolé : -Bon et maintenant, si tu m’expliquait un peu ce qui se passe. Qu’est-ce qu’on fait là ? Et la fille là-bas c’est qui ?

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Alan Desoya
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Sujet: Re: Une ombre fugace ou un peu plus ?(pv) [ TERMINE ] Mar 7 Juin - 22:25:42

- "On discutera de la fraîcheur de tes idées plus tard. Tiens prends la et pose pas de questions pour l’instant, on aura l’occasion de papoter quand on se sera débarrassé de l’autre mec là-bas." Alan ne parvenait plus bien à se souvenir sur le moment la raison provoquant l'embrumement notoire de ses capacités cérébrales, et inhabituellement docile prit la baguette qui lui était tendue sans poser plus de questions, et se sentit un peu mieux en sa possession, plus puissant et plus assuré de ses coups. Moins en position de faiblesse, et bien que l'emprise légère de l'alcool commence à se dissiper, il en restait quelques petits effets secondaires de témérité alors qu'il jeta un regard noir envers les deux types agressant la pauvre inconnue, grondant entre ses dents serrées : - "Tu me raconteras où tu l'as trouvée plus tard je pense... Je sais pas ce qu'il se passe, mais franchement, s'attaquer à une fille, seule, et à plusieurs de surcroit, ça c'est vraiment moche et c'est précisément le genre d'attitude qui m'agace profondément !" Puis il sentit comme une sensation de bien-être atteindre sa jambe toujours meurtrie et malmenée alors que sa chère amie et camarade de section lui lançait un sort primaire de soin, qui fut apprécié à sa juste valeur et gratifié d'un sourire reconnaissant du jeune étudiant de première année de magico-soins : - "Thank you, Lavande ! C'est beaucoup mieux comme cela ! Puis t'en fais pas, je dois avoir un nécessaire dans ma besace... je crois, j'en ai toujours un d'habitude... sur moi..." Puis tout s'enchaina trop rapidement dans son esprit décidément en état second, alors qu'il tarda inhabituellement à lancer un sortilège alors que ses deux compagnes d'infortune féminines lançaient déjà leurs assauts : - "Désillusion !" - "Petrificus Totalus !" Décidément la dernière voix frappait ses souvenirs et le rendait quelque peu impotent sur le moment, avant qu'il ne se ressaisisse et ajoute son grain de sel pour assurer l'immobilisation de la dernière des brutes restantes, d'une voix sifflante, mauvaise et particulièrement hargneuse et colérique : - "Incarcerem !!!" Et il se concentra suffisament pour que les liens de corde magique soient tout particulièrement serrés sur les poignets, les chevilles et le reste du corps du détenu paralysé momentanément, avant que la question de Lavande n'atteigne son esprit toujours en décalage sur le moment : - "Bon et maintenant, si tu m’expliquais un peu ce qui se passe. Qu’est-ce qu’on fait là ? Et la fille là-bas c’est qui ?" Heu.... Alan resta un moment indécis avant qu'il n'abaisse sa baguette et ne prit un air rêveur, profondément réflexif alors qu'il sur-utilise sa mémoire malmenée pour essayer de remettre de l'ordre dans le chaos le plus profond : - "Ben... Heu... attends que je me souvienne un peu... j'ai un trou... je faisais tranquillement mes courses, après avoir prit mon thé rituel au bar irlandais... d'ailleurs, en parlant de courses... qu'est ce que j'en ai fichu ??? Par Merlin, la f... heu... mes commissions ! J'ai dû perdre mes commissions dans le feu de l'action... quelle action d'ailleurs ? Rah je sais plus !!!" Il y eut un léger rire cristallin visiblement étouffé venant de derrière eux, toujours avec cette voix interpellant sa mémoire comme une supplique pour qu'il fasse l'effort de se souvenir de la période noire : - "Tues vraiment irrécupérable, Alan Desoya. C'est sur toi que tu devrais faire un prior incantatem tu sais ! Je fonce comme un idiot et du coup je ne sais plus ce que je fais ni ce que je cause par mes actions irréfléchies ! Je croyais pourtant que le fait de voir tes deux amis périr sous tes yeux t'avais saturé de ce Feu de l'Action..." Cela eut l'effet de chasser le reste d'alcool en l'énervant tout d'un coup, son visage s'empourprant très rapidement alors qu'il tournait le dos à l'origine de la voix, se retournant lentement d'une voix frigide et visiblement outrée : - "Oh hé, te la rammènes pas non plus, compris ? Tout ce foutoir c'est à cause de toi, inconnue, c'est toi qui m'as poussé à me lancer tête baissée dans ce bazard à cause de stupides valeurs masculines de gens bien éduqués ! A cause de toi j'ai perdu toutes mes courses, j'aurais pu perdre toutes mes affaires, j'aurais pu finir à l'hosto sans l'intervention de Lavande ici présente ! Alors tu te la boucles et tu ferais mieux de nous expliquer pourquoi ils s'en prenaient à toi en premier lieu C'est quoi ce paquet que tu;.. et puis d'abord..." Il s'était avancé vers l'inconnue d'un pas rapide et menaçant avant de l'empoigner fermement au col sous l'effet de la colère, la soulevant sans mal du sol de quelques mètres, sans voir la baguette de l'inconnue se pointer vers lui discrètement : - "Cela ne te regarde pas... tu n'aurais pas dû intervenir... pas dû ressurgir dans ma vie, Alan ! Le temps a passé depuis ! Tu aurais dû disparaitre de ma vie ! Complètement ! Espèce de crétin.... EXPULSO !!!" Ne s'y attendant pas du tout, il eut à peine le temps de se concentrer pour lancer un sortilège informulé incomplet de "Protego" pour amortir la violence sauvage du sortilège, surpris en venant de constater quelque chose d'aussi horrible que merveilleux... et il fut projeté sans la moindre merçi dans un tas de boites rectangulaires en bois qu'il fit éclater en morceaux sous la violence du choc. Dans sa vision troublée, il appercut de nouveau les cheveux blonds cendrés, quelques traits, les yeux bleus-verts, le conflit émotif, la haine, la rancune... Il put voir quelle rue elle prennait avant d'essayer de se redresser, secoué dans tous les sens du terme alors qu'il aggripait fermement et nerveusement sa baguette magique : - "Cela me rappelle curieusement des scènes de ménage passées... et cette voix... non, cela ne peut pas... Lavande, je peux encore abuser de ton aide ? Faut qu'on la suive... je dois savoir... en être certain..." Mal de dos oblige, il se redressait lentement, épuisé par la course, les sortilèges non anticipés et la bagarre manuelle... pensant comme à son habitude à suivre son idée avant de se préoccuper de son état tant que ses alliés et amis allaient bien... il sait raisonner les autres mais pas se raisonner lui-même... du Alan tout craché ! - "En tout cas, j'ai eu une sacré veine que tu passe le coin... je me souviens maintenant... je n'étais pas en état de réfléchir quand je les ai surpris en train de la menacer sérieusement... mon sang n'a fait qu'un tour et j'ai foncé... me suis bagarré avec une des trois brutes initiales... puis j'l'ai assommé d'un coup de besace... le poids de la culture, hein... une arme redoutable... mais comme un idiot j'ai perdu ma baguette et mes affaires alors que ces crétins m'ont prit en chasse avec la demoiselle... attends... je pouvais quand même pas... ignorer cette agression... bien que ce soit une ingrate... mais... faut qu'on la suive... ça me rappelle trop de choses pour que je n'aille pas vérifier... je la sens pas cette affaire... pas du tout..." Dans cet état il réfléchissait à voix haute, ce qui n'est absolument pas une attitude Alanienne normale, mais bon, assommé et épuisé qu'il était, c'était logique et prévisible...

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Lavande Brown
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Sujet: Re: Une ombre fugace ou un peu plus ?(pv) [ TERMINE ] Dim 12 Juin - 16:33:56

Apparemment demander à Alan d’expliquer la situation n’était pas la chose à faire. La tâche semblait un peu au-dessus des moyens du garçon. Il s’embrouillait dans ses souvenirs, commençait une phrase pour changer de sujet brusquement, faisait une remarque pour s’interroger la seconde d’après sur la raison qui l’avait amené à prononcer de tels mots. Bref, en un mot comme en cent, il était aussi perdu que Lavande. Cette dernière s’apprêtait donc à tenter de l’aider à mettre un peu d’ordre dans ses idées pour essayer de comprendre quoique ce soit à la situation dans laquelle ils se trouvaient lorsqu’une voix s’éleva derrière eux. - Tu es vraiment irrécupérable, Alan Desoya. C'est sur toi que tu devrais faire un prior incantatem tu sais ! Je fonce comme un idiot et du coup je ne sais plus ce que je fais ni ce que je cause par mes actions irréfléchies ! Je croyais pourtant que le fait de voir tes deux amis périr sous tes yeux t'avais saturé de ce Feu de l'Action... En entendant cela, la jauge de curiosité de Lavande atteint son maximum en l’espace d’un instant. Qui pouvait bien être cette fille qui semblait connaître Alan et surtout qui parlait d’un épisode de la vie du garçon qu’il ne divulguait qu’extrêmement rarement ? Appartenait-elle à la famille d’un des amis décédés d’Alan ? Une sœur, cousine ou amie qui en voudrait à Alan d’être plus ou moins responsable de ce qui était arrivé ? La voix était celle d’une jeune femme mais c’était tout ce que Lavande fut capable de deviner, ses capacités de déduction n’ayant jamais été extrêmement développées. Quoiqu’il en soit, il était hors de question qu’elle laisse qui que ce soit accuser ainsi son ami, elle fit donc un pas en direction de la silhouette encapuchonnée mais Alan la prit de vitesse. Il se mit à dire ses quatre vérités à l’inconnue et alla même jusqu’à l’agresser physiquement. Lavande sentit alors que les choses étaient sur le point de dégénérer et cria : -Alan, lâche-la ! C’est pas comme ça que tu vas régler la situation. Alan ! Ala ... Oh mon dieu ! Alan est-ce que ça va ? Le garçon venait d’être envoyé sur un tas de boîtes empilées à une vitesse impressionnante et il s’y était écrasé dans un fracas tonitruant. Apparemment l’inconnue n’avait nullement apprécié la manière dont l’étudiant l’avait traitée et elle avait pris les choses en main, pour ainsi dire. Lavande courut donc au chevet de son ami pour s’assurer que ce nouveau choc ne l’avait pas trop amoché. -Cela me rappelle curieusement des scènes de ménage passées... et cette voix... non, cela ne peut pas... Lavande, je peux encore abuser de ton aide ? Faut qu'on la suive... je dois savoir... en être certain... L’ex Gyffy ne savait pas trop quoi répondre à une telle demande. D’un côté, elle voulait refuser et amener son ami se faire soigner au plus vite car après la bataille et le vol plané qu’il venait d’exécuter, les contusions commençaient à s’accumuler sur son corps élancé. Mais, de l’autre, le regard d’Alan était si plein de détermination qu’elle savait pertinemment que toute tentative de l’empêcher de poursuivre l’inconnue était vouée à l’échec, et puis avouons-le elle aussi était curieuse d’aller jusqu’au fond de cette histoire. C’est pourquoi lorsqu’il reprit la parole et lui résuma tout ce dont il se souvenait, elle lui répondit. -Ah là là je vais finir par croire que la demoiselle en question n’a pas totalement tort, Alan Desoya vous êtes un idiot fini. Qu’est-ce qui t’a pris de te lancer dans toute cette histoire ? Et puis c’était quoi ce que tu viens de nous faire : attaquer une fille ? Je pensais que tu étais plus galant que ça, tout de même ! Enfin, pas la peine d’épiloguer, ce qui est fait est fait et puis je comprends que l’injustice ait fait bouiller ton sang, mais la prochaine assure-toi de ne pas te retrouver victime alors que tu étais parti pour être justicier, veux-tu ? Elle lui jeta un regard mi réprobateur, mi amusé puis poussa un soupir. Maintenant, il était question de retrouver la jeune femme encapuchonnée et de la forcer à s’expliquer un peu mieux, si possible avec des mots et non des sorts, parce qu’elle semblait avoir une maîtrise magique plutôt impressionnante alors Lavande préférait éviter de devenir son ennemie si c’était possible. Elle aida le brun à se relever, lui refourgua toutes ses affaires et ils se mirent en marche, prenant le chemin par lequel la jeune femme s’était enfuie, après s’être assurés d’attacher les trois lascars pour éviter qu’ils ne décident de les poursuivre pour se venger une fois de retour parmi les vivants. Ce fut Alan qui prit la tête de l’expédition car Lavande avait été trop occupée à s’assurer que son ami allait bien comme pour observer par où la jeune fille leur faussait compagnie. Ils ne courraient pas mais se contentaient de marcher vite pour s’assurer de ne manquer aucune trace susceptible de les amener à retrouver l’inconnue. Au bout de dix minutes, Lavande se rendit compte qu’ils s’étaient enfoncés drôlement loin dans les dédales du coin de ce que l’on nommait l’Allée des Embrumes mais qui était en réalité un labyrinthe de petites ruelles. Les gens qu’ils croisaient étaient de plus en plus louches et inquiétants et la jeune femme fut sur le point de demander à Alan de faire demi-tour plus d’une fois, mais le garçon avait l’air si décidé qu’elle se retint. Cependant lorsqu’elle sentit une substance gluante s’écouler le long de son épaule, elle poussa un véritable cri d’horreur. Elle se retourna paniquée et vit un homme édenté et borgne de facile 1m85 sur l’épaule duquel une espèce d’iguane baveuse trônait. C’était la bave de l’animal qui avait coulé sur son épaule. Mais le plus inquiétant était la façon dont l’homme la regardait. Elle pointa sa baguette sur lui et s’écria : -Ne m’approchez pas et tenez votre bestiole éloignée de moi ou vous le regreterrez. Un sourire –sans dents donc quelque peu bizarroïde mais un sourire quand même- étira les lèvres de l’homme et il prit la parole; -Eh ben a alors, a beaucoup de elles eunes filles qui assent devant ez nous aujourd’hui, hein Mistic ? Et elles ont outes eaucoup de caractère. En entendant ces paroles, la curiosité de Lavande fut piquée de nouveau. Elle regarda donc l’homme, qu’elle menaçait toujours de sa baguette et demanda : -Vous avez vu passer une jeune fille encapuchonnée par ici, il y peu ? -Oh que oui ma elle. Elle nous a enversé moi et Mistic, pas rai mon rand ? -Euh et c’était ya combien de temps ? -E dirais cinq osses minutes, que’que ose comme ça. -Euh bah merci, monsieur. Viens Alan, on est plus loin, finit-elle en se retournant pour s'adresser au garçon. Mais celui-ci était déjà reparti, probablement dès qu’il avait entendu qu’ils étaient sur le bon chemin. Cette attitude attisait encore plus la curiosité de Lavande : mais qui diable était cette inconnue pour que son ami agisse de façon si extraordinaire ? Il venait tout de même de la laisser seule avec une potentielle menace. Bon pas que l’homme se soit montré particulièrement menaçant une fois le premier choc passé, c’était même plutôt elle qui le menaçait de sa baguette, mais bon pour la forme, il aurait pu l’attendre non ? Elle se mit donc à courrir pour le rattraper. -Et Alan, attends-moi !

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Alan Desoya
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Sujet: Re: Une ombre fugace ou un peu plus ?(pv) [ TERMINE ] Dim 12 Juin - 18:50:47

- "Alan, lâche-la ! C’est pas comme ça que tu vas régler la situation. Alan ! Ala ... Oh mon dieu ! Alan est-ce que ça va ? " Ca va, il le sait très bien, mais c'est plus fort que lui, son côté sanguin ressortait par moment et ce n'était jamais un joli résultat, surtout sous l'effet de l'adrénaline qui pouvait augmenter sa nervosité, son agressivité et son désir protecteur envers ses amis. Il était agacé de la situation et que Lavande soit impliquée dans cette affaire sans nul doute très dangereuse et incertaine. Et quand on touchait à des sujets aussi sensibles, son instinct sauvage d'auto-défense par l'attaque était soutenu et motivé. Donc, il se retrouvait là humilié au possible, et son sang se serait noirçi davantage si Lavande n'était pas intervenue : - "Ah là là je vais finir par croire que la demoiselle en question n’a pas totalement tort, Alan Desoya vous êtes un idiot fini. Qu’est-ce qui t’a pris de te lancer dans toute cette histoire ? Et puis c’était quoi ce que tu viens de nous faire : attaquer une fille ? Je pensais que tu étais plus galant que ça, tout de même ! Enfin, pas la peine d’épiloguer, ce qui est fait est fait et puis je comprends que l’injustice ait fait bouiller ton sang, mais la prochaine assure-toi de ne pas te retrouver victime alors que tu étais parti pour être justicier, veux-tu ?" Le reproche arriva à bonne destination, et le sang du jeune étudiant se figea dans son ébullition, avant de s'apaiser totalement alors qu'il se redressait lentement avec un sourire reconnaissant et vraiment désolé ; - "Ben d'habitude je ne m'emporte pas comme cela, mais quand on touche à des sujets aussi brûlants, qu'on mets en danger mes amis, j'ai tendance à perdre mon sang froid pour devenir une vraie furie ! Même ma petite soeur me fuit dans ces moments là, c'est dire... Horror Desoya est un pot de colle pourtant !" Il marqua une brève pause, se figeant pour attendre Lavande, avant de reprendre un pan de son attitude normale et paisible, franchement désolée de tous les ennuis, puis prit le bras de son amie et l'entraina à sa suite tout en soufflant avec une moue désolée et profondément gênée : - "Et ma tendance à l'hyperéactivité est renforcée quand je suis un peu... joyeux. En fait... j'achetais quelques petits trucs pour une fête surprise pour ton après-duel, mais bon... c'est pas le moment de discuter de cela, viens, on pourra sortir de ce lieu sordide au plus vite comme cela !" Puis lorsqu'ils rencontrèrent l'étrange personnage, Alan resta étrangement muet, en retrait, mais s'assurait de son presque mètre quatre-vingt dix que le type n'agresserait pas son amie, écoutant la discussion, recevant les informations, avant que son oeil acéré ne repère une silhouette encapuchonnée un peu plus loin de lui, qui transplana juste à côté de lui, imposante, avec des cheveux blonds crasseux, des yeux pourpres malfaisans qui apparaissaient de sous la capuche noire recouvrant le visage de la présence inquiétante, avant qu'un murmure sifflant et puant d'alcool ne parvienne à son oreille et ne le détache de la discussion : - "Time is running out, little bird trapped by its past... you shoul run before I take one of the things you value the most... the female snake will not escape me this time... the snake and its possession..." Toutes ses bonnes résolutions mentales de rester raisonnable cette fois partirent en fumée sous ses mots de cette voix qu'il avait reconnu... l'un des meurtriers de Patrick et d'Honor... mais était-ce vrai pour cette dernière ? Le serpent femelle... pas de doute possible, il faisait référence à... - "C'est pas vrai...Honor !" Il allait attraper le meurtrier, le responsable de tous ses regrets, quand ce dernier transplana dans une ruelle en ricanant, avec un regard provocateur, et Alan sentait un danger imminent pour l'inconnue... ou Honor... ou l'inconnue... il ne savait plus vraiment, mais avant qu'il n'y pense vraiment ses jambes s'étaient déjà élancées à la poursuite de l'ombre, courant longtemps à toute allure, avant de se figer au coin d'une ruelle adjacente, reprennant son souffle, une ruelle obscure. Il ressaisit sa prise sur sa baguette magique, le coeur battant à toute allure, avant de souffler : - "Lumos..." Une légère lueur bleue vrombissait alors du bout de sa baguette magique, alors qu'il auscultait la ruelle décidément bien sombre. Il n'aimait vraiment pas cela. Pas du tout même... dans son état, il ne tiendrait pas longtemps... c'était dans ces moments là qu'il regrettait de ne pas être animagus, pour se faufliler discrètement... faudra qu'il y pense un jour à se renseigner d'ailleurs... il se recentra sur le moment présent et amorça quelques pas prudents dans les ténèbres de la rue pavée. "Honor, c'était donc... toi ? Vraiment ? Honor... réponds moi par Merlin ! Je dois savoir ! Arrête de te cacher comme cela... Lavande ne doit pas prendre plus de risques..." Ses propres pas, sa respiration haletante résonnaient et perçaient le silence de la rue obscure, ses yeux noirs essayant de distinguer quelque chose... ca respirait et ca puait le danger, il le ressentait drôlement, cela lui rappelait trop de mauvaises choses... "Si c'était Elle, je dois m'excuser... un malentendu... elle doit m'écouter ! Je ne veux pas que Lavande soit blessée par ma faute... pardon Lavande, j'te jure que je ne voulais pas te laisser seule, mais ce type là est taré, et mortellement d'ailleurs ! S'il savait que tu étais mon amie, il s'en prendrait à toi... je ne veux pas de cela..." Une voix douce, essoufflée, perça alors le voile des ténèbres, illuminant son coeur et ses espoirs, sans ressentir la tonalité de mise en garde de la voix : - "N'approche pas... Alan, c'est un p... n'approche pas, s'il te plait !" - "Honor ? C'est toi ? Ne t'en fais pas... j'arrive... c'est fini la souffrance, le calvaire... s'il te plait Honor, je veux..." Il distinguait enfin la silhouette de l'inconnue avant, mais dont la capuche avait été ôtée puisque le manteau n'était plus qu'un tas de cendres, et il LA reconnut enfin. Un sourire épanoui et profondément heureux perça ses lèvres, les yeux noirs étincellants d'une vive émotion, et il courrut sans faire attention à ses blessures pour aider son amie pensée perdue depuis longtemps, son sang se figeant en voyant ses blessures sanguinolentes, sa face blême, ses cernes, sa maigreur. - "Alan, va t'en..." - "C'est fini, Honor, le cauchemar est fini... je suis là..." Il la souleva sans lui demander son autorisation, prenant sur lui ses blessures et contusions pour la porter dans ses bras, elle était si fébrile, si légère, aussi légère qu'une plume... trop légère... Immensément soulagé, il l'était pour sûr, ému aussi, et ce momend si doux de retrouvailles amères fut brisé par la voix sifflante qui revint : - "Sweet loving-birds... it seems that the hunt is close to end now... you are mines ! My reputation will be back after this..." Alan redressa aussitôt les yeux vers la voix, reconnaissant la silhouette du meurtrier. Même pas un mangemort, un pauvre taré, un mercenaire recruté lors de la bataille de Poudlard. Il reserra son emprise sur Honor alors que cette dernière essayait de se débattre faiblement, affichant sa détermination : - "Espèce de sale taré... tu as encore du sang sur les mains... espèce de sale chien à la botte des mangemorts ! Tu me répugnes... cela m'attriste de penser que Patrick est tombé à cause de toi... tu n'auras pas Honor. Foi d'Alan Desoya, tu ne toucheras plus à mes amis ! Compris, dégénéré mental ? Tu ne blesseras plus personne sous mes yeux..." - "Alan lâche-moi ! Je suis capable de me débrouiller toute seule, éloigne tes sales pattes de..." - "Non. Pas maintenant que je t'ai retrouvée. Compte pas sur moi pour te lâcher ! On se tire de là, et en vitesse, et t'as pas le choix !" Il se mit alors à sprinter de son mieux, avec son chargement entre les bras, les sortilèges sifflant juste derrière lui... Il courrut ainsi un bon moment, traqué par le tueur du passé, un simple mercenaire asoiffé de sang... un moins que rien même pas digne des aurors... un oublié de la justice... puis il entra dans une maison et y déposa son amie, déposant sa cape de l'UMA pour la réchauffer tout en soufflant : - "Reste là... attends, mon amie devrait te trouver, elle n'est pas loin... elle va prendre soin de toi... tu peux lui dire la vérité, elle sait, c'est quelqu'un de confiance... pas de bruit et tu bouges pas, d'accord ? Ce type est un fou qui adore chasser ses proies. Comme je suis cela en meilleur état, il va me traquer en priorité. Tu seras en sécurité..." - "Alan, je t'interdis de m'ordonner...." - "Tais-toi donc ! Là t'es pas en posture de te la ramener, ok ? Laisse-moi m'amender, Honor, s'il te plait... laisse-moi te protéger comme tu m'avais protégé avant..." Il siffla une légère note et rapidement une chouette Harfangue blanche comme neige hulula dans le ciel, se posant sur le bras du jeune homme qui lui demanda : - "Cal', s'il te plait, guide Lavande jusqu'à Honor... elles seront en sécurité... je saurais le retarder... allez, file !" Une fois la brave messagère ailée envoyée, Alan s'empressa de s'éloigner, courant à toute allure, les rues sombres de la partie noire de Londres sorcière défilant sous ses yeux, se retournant avec vivacité et s'écriant : - "STUPEFIX !!!" Sans perdre de temps à vérifier l'efficacité de son sortilège contre le poursuivant, la sueur au front, il avisa un escalier menant au toit d'une maison et s'empressa de commencer à l'escalader, ralenti par ses blessures, avant de remarquer avec dégout la silhouette encapuchonnée du meurtrier juste en dessous de la cage d'escalier, un sourire sadique aux lèvres, qui murmura : - "Explosion..." Alan eut juste le temps de voir les marches dessous lui se tordre alors que l'escalier retombait vers le sol, et courut le plus vite possible, sauta, et ses mains attrapèrent de justesse le sommet du toit, alors que sous-lui l'escalier s'effondrait sur l'ennemi. Il se souleva difficilement jusqu'au toit, haletant, la jambe gauche douloureuse, essayant de vérifier si l'ennemi était toujours actif ou pas... Pendant ce temps, Honor essayait de se redresser, mais était trop faible. Elle ne voulait pas perdre Alan, bien qu'elle lui en voulait encore, songeant : "Crétin... comme si te retrouver en morceaux serait une excuse acceptable ! Espèce d'idiot..."

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Lavande Brown
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Sujet: Re: Une ombre fugace ou un peu plus ?(pv) [ TERMINE ] Mar 14 Juin - 19:57:22

-Et merde ! J’l’ai perdu ! Lavande avait beau regarder dans toutes les directions, elle ne voyait pas Alan. Elle avait suivi sa silhouette qui s’éloignait à toutes blindes pendant quelques minutes, mais il s’éloignait au fur et à mesure et soudain, il avait tourné dans une ruelle et lorsqu’elle était arrivée sur place, il n’était plus visible nulle part. Or, elle se trouvait devant un carrefour et n’avait aucun moyen de savoir par où le garçon était parti. Elle jura une fois de plus et choisit au pif de partir à droite. Elle fit néanmoins apparaître une croix rouge sur le mur de la rue dans laquelle elle s’engageait pour le cas où elle reviendrait au même endroit, histoire de ne pas tourner en rond. Bien grand lui en prit car au bout de dix minutes de recherches infructueuses, elle se retrouva au même endroit. Elle jura une fois de plus, énervée contre la terre entière et plus particulièrement Alan qui l’avait embarquée là-dedans sans lui demander son avis pour finalement l’abandonner quand elle avait le plus besoin de lui. Ah celui-là quand elle lui mettrait la main dessus, il allait en voir de toutes les couleurs, foi de Lavande Melinda Brown ! Quoiqu’il en soit, comme elle n’allait pas rester plantée au beau milieu de ce carrefour sordide, elle se remit en marche, empruntant la direction opposée à celle qu’elle avait précédemment pris. Elle ne courait plus, considérant inutile une telle action, elle ne retrouverait pas son ami plus vite puisqu’elle n’avait pas la moindre d’idée d’où il avait bien pu partir, alors autant marcher pour pouvoir faire attention à son environnement. Cependant, elle marchait à vitesse soutenue car l’endroit lui procurait un sentiment de malaise profond, difficile à chasser. Elle croisa deux ou trois personnes plus ou moins louches, mais son regard peu amène (elle était encore énervée contre Alan) et sa baguette bien en évidence découragèrent quiconque de lui chercher des noises. Dans le fond, elle n’aurait pas été contre le fait que quelqu’un cherche à l’embêter, ça lui aurait permis de se défouler tranquillement sous le prétexte de la légitime défense –pas comme si qui que ce soit allait l’accuser d’avoir attaqué quelqu’un dans l’Allée des Embrumes de toute façon- mais elle n’eut pas cette chance. Au bout de dix nouvelles minutes, elle n’avait toujours pas avancé d’un pouce dans ses recherches et elle était sur le point d’abandonner et de transplaner pour chercher de l’aide, considérant qu’elle ne servait rien à tourner comme une idiote dans des ruelles plus glauques les unes que les autres lorsqu’une chouette apparut dans son champ de vision. Tout d’abord, elle n’y prêta aucune attention, considérant qu’il s’agissait seulement d’un messager dans l’exercice de ses fonctions, mais lorsque la chouette lui fonça droit dessus, elle fut bien obligée de lui accorder son attention. Elle se rendit alors compte que l’animal ne lui était pas inconnu et ce fut lorsque la chouette se mit à tenter de lui mordiller sauvagement l’oreille qu’elle la reconnut définitivement : -Calypso ! Mais qu’est-ce que tu fous là, toi ? La chouette lui jeta un regard hautain, probablement horrifiée par le langage familier de la jeune femme et prit la direction d’une rue adjacente. Comme elle se rendit compte que Lavande ne bougeait pas de sa place, elle poussa un hululement indigné et l’étudiante comprit enfin que la chouette avait été envoyée en éclaireur pour la guider jusqu’à son propriétaire. Bon Alan aurait tout de même des excuses à lui présenter, mais au moins il ne l’avait pas totalement oubliée, un bon point pour lui. La chouette et la brunette s’enfoncèrent de plus en plus profondément dans les ruelles, tournant et retournant tellement que Lavande finit par perdre totalement ses repères. Elle pria pour que Calypso sache réellement où elle allait, parce que si la chouette comptait sur elle pour retrouver son chemin en cas de perte de celui-ci, elle allait avoir une très mauvaise surprise. Finalement, la chouette s’arrêta devant un immeuble en piteux état et s’engagea dans la cage d’escaliers, Lavande sur ses talons –si l’expression peut être utilisée pour un volatile. Elles montèrent trois étages et arrivèrent devant une porte défoncée. Calypso hulula et une voix se fit entendre dans le fond de l’appartement, comme si quelqu’un répondait au hululement de bienvenue de l’animal. Lavande suivit la direction de laquelle provenait la voix et se retrouva dans une petite pièce vide dans laquelle la fameuse inconnue gisait contre un mur. Elle avait perdu sa cape et présentait un aspect bien pitoyable. Lavande n’y réfléchit même pas à deux fois et s’accroupit à son chevet. Elle enleva ensuite le sac d’Alan qu’elle se trimballait toujours puisqu’elle n’avait pas eu l’occasion de lui rendre et examina les différentes potions et cataplasmes que le garçon avait. Elle n’en connaissait pas correctement la moitié, donc elle préféra rester dans le basique de peur d’aggraver la situation. Elle commença par nettoyer l’intégralité du sang séché qui recouvrait la jeune femme : -Hey, tout va bien. Je m’appelle Lavande, je vais pas te faire de mal, je vais juste nettoyer tes blessures, OK ? L’inconnue la regarda avec circonspection mais se laissa faire. -Tergeo. Tu vois ça va déjà mieux non ? Bon et maintenant, je vais effectuer le sortilège de soin le plus puissant que je maîtrise. C’est très loin de valoir les services d’un Médicomage, mais c’est déjà mieux que rien. Elle se concentra de toutes façons et lança un Curo, qui merci mon Dieu, ne foira pas. Les blessures les plus graves de la jeune femme avaient toujours mauvaise mine mais au moins les égratignures et autres blessures mineures avaient disparu. L’inconnue prit alors la parole : -Merci. Je m’appelle Honor, soi-dit en passant. Honor ? LA Honor ? Celle qui était morte mais peut-être pas vraiment ? Alors là ça expliquait beaucoup de choses et, en premier lieu, l’attitude si incompréhensible d’Alan. Quand on refait face à une personne qui nous était chère et que l’on considérait morte, forcément ça secoue. D’ailleurs, il n’avait pas précisé quand il avait parlé d’elle qu’elle était aussi jolie ni qu’elle avait un tel caractère, voilà une chose de plus qu’il allait devoir expliquer. Enfin à condition de le retrouver car Lavande fut bien obligé de remarquer que le brun n’était pas dans les environs. Elle interrogea donc Honor. -Euh, sans vouloir te brusquer ni rien, mais Alan il est passé où, là ? -Ah ! Ce crétin de première a décidé qu’il allait encore jouer les héros et il est parti tout seul, pour appâter l’autre psychotique, comme s'il n'avait pas déjà appris que c'était la pire des idées possibles. -QQQQUUUUUUOIIIIIIIII ??????????? !!!!!!!! Et tu l’as laissé faire, mais t’es conne ou quoi ? J’sais bien qu’il a pas toujours été réglo avec toi mais c’est pas une raison pour le laisser crever comme ça ? -Et oh miss Je-comprends-rien-à-la-situation-mais-je-gueule-sur-le-premier-venu-quand-même, descends de tes grands chevaux tu veux ? Je l’ai RIEN laissé faire, j’étais pas vraiment en état de faire quoique ce soit pour l'empêcher de se casser, si tu vois ce que j’veux dire ! Elle désigna ses multiples blessures et Lavande rougit brutalement, honteuse de s’être ainsi laissée aller. En même temps, elle gérait mal les situations de stress depuis la bataille de Poudlard, surtout lorsqu’un de ses amis avaient des ennuis. Elle s’excusa donc platement. -Désolée, vraiment. Je suis juste pas vraiment habituée à ce genre de situations et la simple idée qu’il puisse lui arriver quelque chose, ça me terrifie. -Oui je comprends, moi aussi. Après ces mots, la jeune femme sembla inconfortable et Lavande s’inquiéta de son état. -Ça va, tu ne te sens pas bien ? -Hein ? Oh non, c’est juste que ... toi et Alan ... -Oui, quoi, moi et Alan ? -Vous êtes ... ‘fin j’veux dire vous êtes plus que des amis, non ? En entendant cela, Lavande ne put s’empêcher d’éclater de rire. Malgré la situation pathétique dans laquelle elles se trouvaient toutes les deux, Honor s’inquiétait de savoir si elle avait une rivale en amour, elle sentait que définitivement cette fille allait lui plaire, ex Serpentard ou pas. -Oh non, j’te rassure, il est totalement libre. A vrai dire, je dirais qu’il a pas vraiment réussi à t’oublier et pourtant il te croyait morte, ça devait être plutôt intense entre vous, non ? -Ah non c’est pas du tout c’que tu crois, c’était juste une question comme ça, pour savoir. -C’est ça et moi j’suis une Acromentule royale déguisée en sorcière pour pouvoir manger des humains en paix. Bon, mais c’est pas tout ça, faut retrouver Alan maintenant. Môsieur a beau se prendre pour le sauveur de l’humanité, contre un Mangemort il s’en sortira pas tout seul. -C’est pas vraiment un Mangemort –pas le temps de t’expliquer- mais j’suis d’accord avec toi. Tu m’aides à me relever, faut que je vois si j’arrive à marcher normalement. Lavande s’exécuta donc et après quelques minutes d’exercice, Honor considéra qu’elle était apte à se remettre en route. Les deux jeunes femmes se dirigèrent donc vers le toit d'où des bruits de Duel se faisaient entendre. Lavande se maudit elle-même, elle aurait dû remarquer dès son entrée dans l’immeuble qu’Alan se battait au sommet et s’y rendre dès qu’elle avait soigné Honor, au lieu de s’attarder à papoter. Arrivés au dernier étage, elles remarquèrent que l’escalier menant au toit s’était effondré, probablement sous les coups d’un sortilège d’Explosion bien placé. Cependant personne n’était visible aux alentours. Cette fois-ci, ce fut Honor qui prit les rênes de la situation et reconstitua l’escalier d’un Reparo de toute beauté. Elles montèrent jusqu’au toit aussi vite que l’état d’Honor le leur permettait, Calypso volant à côté d’elle et, arrivées en haut, elles tombèrent droit sur une scène apocalyptique. Le toit était en grande partie défoncé. Alan et l’autre type étaient en plein milieu d’un feu continu de sorts, enchaînant les Protego les uns après les autres. Ils avaient tous deux l’airs bien mal en point, tout particulièrement l’inconnu. En le regardant, il n’était pas difficile de deviner sur qui l’escalier s’était effondré. Mais Alan était en bien piteux état également. Lavande jeta alors un regard entendu à Honor et la compréhension entre elles deux fut immédiate. Elles pointèrent alors leurs baguettes sur le mercenaire et crièrent d’une même voix : -Stupefix ! Sous l’effet de leurs sorts combinés, le bouclier du type explosa et il perdit conscience. Lavande s’empressa alors de l’attacher à coup de Ligature multiples, mieux valait être prudent, tandis qu’Honor se dirigeait droit sur Alan qui s’était effondré sur le sol, probablement d’épuisement. -Espèce de crétin ! Si jamais tu refais ça, j’te jure que j’tue de mes propres mains et à petit feu, en plus ! J’ai eu tellement peur de te perdre une deuxième fois ... Des larmes commencèrent à couler sur ses joues et elle les essuya rageusement. Non, elle ne pleurerait pas devant cet imbécile d’Alan Desoya, il n’en valait pas la peine, pas après tout ce qu’il l’avait souffrir.

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Alan Desoya
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Sujet: Re: Une ombre fugace ou un peu plus ?(pv) [ TERMINE ] Mar 14 Juin - 22:33:26

(j'adore la solidarité féminine ! ^^) "Fui... j'ai eu chaud, à peu de choses près j'y passais ! Bon, il a son compte ou pas... ah merdum, apparement pas !" Alan vit en effet un "Protego" Informulé protéger quelque peu son adversaire, bien que sérieusement blessé, et Alan ricana avant de plaisanter d'un humour contestable : - "Ah c'est con de se faire avoir par son propre sortilège, n'est ce pas ?" Une fois sa baguette magique en sa possesion, il se sentait bien plus sûr de lui, et réfléchissait davantage à sa situation. Le type se transplana à quelques mètres de lui, dans une posture de duel, l'air furieux sous sa capuche : - "Enought play of hide and seek... let's be serious this time. You are just stupid if you think that you can beat me alone !" D'un air apparement très confiant (pas tant que cela dans le fond, mais il l'ignorait) Alan se mit lui aussi en posture de duel, ses yeux noirs plus sombres alors qu'ils se fixaient dans ceux de son adversaire : - "Dommage, je trouvais cela amusant... mais à l'heure qu'il est, mes amies doivent avoir été chercher de l'aide et des soins pour Honor. T'as été leurré, du con. Pendant que tu jouais à me poursuivre, des forces de l'ordre doivent être en route... tu es impatient de retrouver les barreaux, hein ? J'ai bien remarqué lors de la bataille de l'école que tu aimais pourchasser et t'acharner avec tes petits copains sur une seule cible, pas trop faible pour jouer avec elle, un peu comme un chat le fait avec sa proie. Jouer avec avant de la tuer, la pourchasser, fondre sur elle, la torturer avant de la tuer... j'ai tord ? Non, n'est ce pas... du coup, j'avais aucun risque à te faire me suivre, puisque tu ne me tuerais pas avant de m'avoir torturé. Je me suis renseigné sur toi, meurtrier, par des moyens confidentiels, le renseignement c'est mon fort, plus que la baston d'ailleurs. Simple mercenaire à la botte du plus offrant, sadique tortionnaire à temps partiel, complètement barge pour le reste. Tu aimes avoir 100 % de réussite sur tes tableaux de chasse, et du coup, quand Honor et moi avons échappé à tes griffes l'année dernière, cela t'a mis en pétard et tu as retrouvé et torturé Honor durant de longues années, avant qu'elle ne t'échappe, je présume, l'escapade, elle connait bien. Tu as attendu, te doutant que je partirais à sa recherche un jour ou l'autre, pour nous tuer ensembles. Mais tu ne t'attendais pas à ce que je vienne avec une autre amie, ca a bouleversé tes plans donc tu as cherché à t'en prendre à moi pour me capturer et attirer Honor vers toi. Pas de bol, je suis un peu plus futé que toi. Bon, pas que j'aime faire le héros, mais on va dire qu'on a des comptes à régler, toi et moi. Au sujet de Patrick. T'es même pas un mangemort, donc je peux normalement te résister un moment." Visiblement, vu la mine déconfite et furieuse du tueur de Patrick, il avait deviné juste avec un brin de raisonnement, et un sourire satisfait gagna ses lèvres. Bon niveau muscles et sortilèges, il était vraiment pas aussi sûr de lui tenir tête, mais niveau raisonnement et esprit, il avait la main. Ca équilibrait un peu les forces, un peu comme s'il était un renard combattant un tigre des montagnes. Il devait réfléchir sur ce coup là, et pas agir sur des réflexes comme avant, lors de la Bataille ou dans les ruelles comme avec Lavande. Réfléchir avant d'agir, et agir en conséquence de la réflexion aboutie. Un an l'avait fait mûrir quelque peu question combats, il ne chargerait pas comme un idiot cette fois. Le duel contre Clarisse devait lui servir comme entrainement. Le duel commenca aussi brutalement qu'il dura longuement, de vive haleine, comme l'autre maitrisait les Informulés et Alan pas vraiment, pour être honnête, ce qui désavantageait sérieusement l'étudiant, qui heureusement avait un protego efficace la plupart du temps, mais cela ne l'empêcha d'encaisser durement des sortilèges violents comme l'Expelliarmus. Il manqua même de perdre à un moment, quand son ennemi transplana pour esquiver un de ses "Stupéfix" derrière lui et que sa voix cruelle glissa avant qu'il ne puisse faire quoi que ce soit : - "I am sure it will remember you something... Endoloris !" Merdum, un Sortilège Interdit, un des Trois bannis, le moins "pire" des trois d'ailleurs, avec l'Imperium et le tristement célèbre Avada Kedavra. Même pas le temps de parer alors que la douleur le frappa de plein fouet, longuement, intense comme s'il était brûlé à vif de l'extérieur et de l'intérieur. Même avec toute sa fierté il ne put retenir un cri contenu de douleur, il comprenait mieux la hargne de Honor si elle avait dû endurer cela à répétition à cause de lui ! Alan endurait le plus possible, attendant un moment stratégique, convulsif sur le toit défoncé qui leur servait de terrain de duel, défonçé à cause d'eux d'ailleurs. Puis ses yeux reprirent de l'éclat quand il repéra une ouverture entre deux endoloris bien ressentis, il tourna sa baguette vers son ennemi à la vigilance baissée par trop de confiance et s'exclama avec force et douleur : - "Prends cela ! Crochetus !!!" Un sortilège tout simple, tout banal, qui désamorce le grandissime Endoloris... ah ha ah, me direz-vous ? Mais pourtant ! L'autre perdit l'équilibre, laissant le temps à Alan de se dégager de la portée adverse, de se redresser et de formuler une longue série de "Protego", ponctuée de 'Expelliarmus" bien hargneux, avant qu'un mélange de voix féminines ne lui parvienne derrière son opposant : -Stupefix ! Punaise s'il s'y attendait, mais en tout cas cela tombait vraiment à pic ! Bon, avec le coup de l'escalier, Alan était presque sûr de gagner ce duel de sorcellerie, mais bon, rappelons qu'il avait enduré quelques "endoloris", "expelliarmus" et aussi "Sectusempra" et que là son endurance était mise à une sacrés épreuve, seule sa détermination le maintenait debout, et la satisfaction aussi de voir que son ennemi était aussi endommagé que lui. Voyons, que lui avait-il envoyé de son côté ? Heu... ah oui, des sorts comme "Expelliarmus", "Expulso", "Wingardium Leviosa" avec quelques tuiles comme cerise sur le gâteau, des "Stupéfix" aussi... 'fin ça avait été de la lutte. Tandis que son ennemi s'effondrait, en piteux état, Alan essayait par dignité de se maintenir debout, et même de faire une pointe d'humour : - "C'est ce qui s'appelle faire un excellent timing les filles... j'avais une solution moins douce pour lui, mais bon..." Riant à demi bien qu'épuisé, il commença à tourner ses yeux noirs fatigués vers elle, gêné et heureux de les voir saines et sauves, et au meilleur des moments, bien que pas au meilleur des endroits : - "Vous allez bien au moins... ah je vois que Cal' a bien remplit sa mission ! Brave chouette, faudra que je la récompense en arrivant... désolé de l'inquiétude que j'ai pu vous poser... et Lavande, crois moi que je voulais pas te laisser toute seule mais... ce drôle d'oiseau s'était transplané juste à côté de moi avec de mauvaises intentions concernant vous deux... ah le con... j'imaginais pas qu'il n'avait pas de vieux os !" Et Alan, prenant sur lui bien que commençant à sentir que ses genoux allaient flancher et le faire tomber, il leur raconta à peu de choses près le duel entre le type avec les yeux de sang, en vite fait car avant qu'il ne puisse finir totalement son analyse de l'adversaire et de sa stratégie (la flemme de recopier XD HJ) ses jambes se dérobèrent sous lui les bougresses ! - "Et je... ah désolé je sens que je vais défaillir un peu... punaise le contre-coup de ce fichu sort d'Endoloris !" Quelqu'un s'était empressé à ses côtés, et il devait admettre qu'il ne captait pas grand chose de ce qu'il se passait autour de lui dans son état de fatigue physique et spirituelle prononcée. "Espèce de crétin ! Si jamais tu refais ça, j’te jure que j’tue de mes propres mains et à petit feu, en plus ! J’ai eu tellement peur de te perdre une deuxième fois ..." Alan lui jeta des yeux étonnés, avant d'éclater de rire, presque au point de s'étouffer, ne pouvant retenir un trait d'humour d'échapper à ses lèvres pour essayer de détendre ses deux compères en furie : - "Ben dis-moi si j'avais rien fait, et que t'étais morte, comment t'aurais pu me tuer à petit feu ensuite ? Oh là, doucement Honor, calmos, je plaisantais, c'est tout, me regarde pas comme si tu me fusillais sur place !" Honor semblait sur le point de bouillir sur place d'une rage très dangereuse, et Alan fit aussitôt profil bas, s'excusant précipitemment en se redressant et posant une main sur l'épaule : - "Plus de soucis maintenant, Honor... tout va bien, je dirais pas dans le meilleur des mondes, mais tout va bien, pas vrai Lavande ? On est tous en un seul morceau, vivants, et en plus on va donner du service à faire aux autorités publiques, c'est pas génial cela ? Ok j'arrête..." Il regarda ses deux amies, Honor et Lavande, d'un regard serein et désolé, avant de consentir à souffler : - "Proooomis, je me remetterais pas dans des situations comme celle là ! Promis je ne me conduirais plus comme un téméraire, je vous aviserais de mes plans avant d'agir, ca vous va ? J'suis désolé de vous avoir inquiétées et franchement, je le répèterais jamais assez, mais j'ai du bol, un bol monstrueux, d'avoir des personnes aussi raisonnables que vous comme amies ! ^_^" En voyant la tête d'Honor, Alan souffla à Lavande qui s'était approchée à son tour, d'un air entre inquiétude et légèrement taquin : - "Attention, elle va exploser, bonjour aux dégâts ! Tu vas voir, faut pas chercher à dire non dans ces moments là..." Et la déferlante ne tarda pas en effet, au contraire, elle s'abattit comme une déferlante alors qu'Honor saisissait Alan brusquement par les épaules pour le secouer avec sécheresse : - "Espèce de crétin de fils de moldu, quand est-ce que tu apprendras à réfléchir, à faire moins le con pour ne pas rendre morts d'inquiétude tes amis ? T'as pas intérêt à m'inquiéter comme cela une fois de plus, ou je t'égorgerais..." - "D'accord madame..." - "T'es vraiment qu'un irréfléchi, un idiot de première, Alan Desoya, un crétin, a stupid man..." - "Bien madaaaaame !" - "Un imbécile, un tonto, un imprudent, un bouffon, un... ohé Alan tu te moques de moi ou quoi ?" - "Oui Madaaaame ! Heu... je veux dire, noooon mademoiselle Honor Mac Tansey, je n'oserais jamais..." La baffe vint plus rapidement qu'il ne le pensa, aussi sèche et imprévisible que dans le passé, et le jeune étudiant de la surprise passa à son expression furibonde alors que la dispute verbale coûtumière repartit de plus belle : - "Ohé, qu'est ce qui te prends ! Je viens te sauver la vie avec Lavande, j'te rappelle, c'était mesquin de ta part !" - "Si ton amie n'avait pas été avec toi, tu serais pas revenu en un seul morceau, Desoya Sénior le roi des abrutis téméraires !" - "Ouais bah tu sais ce qu'il te dit, Desoya Sénior ? Que madame la comtesse Mac Tansey vaut pas mieux que lui en se faisant passer pour morte et souffrir ses proches de l'annonce de sa mort !" Les deux finirent par se taire en se jetant des regards défiants et furibonds, jolie dispute de couple diraient bien des personnes, se jetant des regards foudroyants, avant de s'en rendre compte et qu'Alan détourne du regard avec des yeux profondément gênés et pour Honor une légère rougeur. Un long silence pesa avant qu'Honor ne reprit en se levant et en lançant comme si c'était une évidence : - "Vous ne pouvez pas rester là, vous devez retourner à l'Université. Il risque d'y avoir du grabuge ici avec les forces de l'Ordre, et je préfère vous éviter des ennuis avec des interrogatoires...." Entendant cela, Alan se redressa illico presto, pas stable sur ses jambes, mais il s'accrocha à Honor qui faisait mine de s'éloigner déjà, une prise de fer sur l'épaule de la demoiselle, une voix rauque d'épuisement mais déterminée : - "Tu bouges pas de là, toi. Rêves pas que je vais te laisser filer comme cela maintenant que je retrouve en vie. Puis faut que tu fasses connaissance avec Lav'. Viens à l'UMA avec nous, on peut essayer de voir pour régulariser ta situation, j'suis sûr qu'on peut trouver une... puis faut que t'ailles à l'hosto, je veux pas... te laisser ici... dans ce genre de coins..." Honor soupira avec force, avant de se diriger vers Lavande et de lui demander : - "Bon, puisque môssieur Alan le demande, puis que je t'aime bien... je peux te parler seule deux minutes ?" Elle ammena la jeune étudiante un peu plus loin sans attendre sa réponse, Alan ne pouvant bouger dans son état et encore moins les entendre comme il luttait pour rester éveillé, et lui lança avec sérieux tout en glissant un papier dans l'une des mains de la jeune fille : - "Si tu veux me contacter, voilà l'adresse de ma masure... emprunte Calypso au pire, j'suis sûre qu'Alan t'en voudra pas si tu lui demande avec une bonne excuse, elle connait le chemin... bon... je vais être brève... tu sais comme moi que je ne peux venir avec vous et que vous ne pouvez pas rester ici très longtemps. T'es raisonnable à temps plein toi, je peux te faire confiance je pense..." Elle marqua une pause, avec un de ses très rares sourires légers, ses cheveux blonds roux flottant dans la brise, ses yeux bleus-verts très sérieux : - "Tu pourras surveiller l'énergumène qui nous sert d'ami commun pour moi ? Tu sais, Alan est sociable, mais il se lie assez rarement en amitié avec les gens... sauf dans des cas précis. J'ai bien vu qu'il tient à toi, ça fait plaisir à voir comme tu m'as rassurée tout à... bref. Quelques pistes pour comprendre comme son cerveau désorganisé fonctionne : très protecteur, il bondit quand on s'en prend à des amis. Paradoxal entre témérité et capacité de réflexion quand il en fait l'effort, faut stimuler cette deuxième tendance. Il tombe souvent dans les ennuis sans faire exprès, mais si jamais t'as des soucis tu peux lui faire confiance, il fera tout pour te tirer d'affaire, quitte à frôler la limite des réglements si besoin. Très têtu et rancunier quand on le blesse de quelque manière que ce soit, quand il le veut. Il sait rassurer et mettre à l'aise les autres, et a la plaisanterie, fine ou pas, très facile. Il sait où piocher ses infos, elles sont assez fiables, mais je te donnerais pas ses combines, il m'en voudrait je pense. Mais tout ca, tu dois le savoir maintenant... on vient de se rencontrer je sais mais... c'est pas prudent de ma part... mais j'pense que t'es la seule qui puisse vérifier qu'il se fasse pas du mal tout seul quand j'suis pas là. Je le demande pas à tout le monde, hein, c'est une faveur que je te fais... comme il est "spécial" pour moi... t'es la seule en qui j'ai confiance pour cette tâche difficile. J'te le confie à tes bons soins en attendant... puisque t'es une amie proche pour lui..." Nouvelle pause avant qu'elle ne lui demande, un plan derrière la tête : - "Des questions ? Parce que l'énergumène il agonise derrière à cause de sa propre stupidité... j'aime pas ce que je vais faire, mais j'ai pas le choix. Tout ce que je te demandes, c'est de rester avec lui comme une amie, faut pas qu'il soit seul l'animal... sinon tous les progrès qu'il a fait avec ta compagnie et les autres risquent de s'effondrer. Je veux qu'il reste pas sur le passé, se concentre sur le présent. J'dis pas que je vais me tirer totalement, mais... je ferais en sorte de vous revoir rapidement. Maintenant, pas un mot à Alan, ok ? Tu peux juste me laisser deux minutes avec lui, que je... règles certaines choses et lui fasse digérer de force le message ? Car j'le connais, ca va pas lui plaire, à tous les coups... tu peux tenir Calypso un moment, elle va pas aimer elle non plus ce que je vais faire... tiens des biscuits, ca l'occupera le temps nécessaire" Sa main était crispée sur sa baguette magique, torturée entre le remord anticipé et le sentiment de devoir le faire. Elle le devait. Alan allait lui en vouloir, à l'avenir, c'est sur, mais pas le choix. Alan se braquerait et ils auraient tous des ennuis sinon. Elle tendit le pacquet à Lavande avant de la regarder avec profondeur. Ca irait tant que Lavande chercherait pas à prendre son ai... ami loin d'elle, elle surveillerait de loin. Mais elle devait lui faire confiance... ( Cela te va ? Ps pour la suite, Honor va faire un certain sortilège après une scène délicieuse, et je voudrais que Lavande puisse s'en souvenir. Tu comprendras rapidement de quoi il retourne, mais pour l'instant je te laisse méditer sur ce morceau XD ^^)

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Lavande Brown
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Sujet: Re: Une ombre fugace ou un peu plus ?(pv) [ TERMINE ] Sam 18 Juin - 19:13:53

[Hj : C'est court et c'est loin d'être bon, mais j'étais pas hypra inspirée et puis comme je pouvais pas agir sans savoir ce que tu allais faire, voilà ...] Dire qu’Alan était peu clair dans ses explications était un total euphémisme, il était quasiment impossible de comprendre quoique ce soit à ce qu’il racontait. En tout cas, ce fut l’impression que Lavande eut lorsqu’elle s’approcha de son ami, après s’être assurée que l’autre zigoto ne pourrait pas s’échapper lorsque l’effet du sortilège de Stupéfixion se serait dissipé. Il parlait de Calypso, puis d’un drôle d’oiseau –donc apparemment pas Calypso, car la chouette pouvait être nommée de plusieurs façons, dont entre autres, psychopathe avérée, mais pas drôle d’oiseau, elle était tout ce qu’il y a de plus banal physiquement-, de transplanage et au final expliquait que l’autre meurtrier avait de vieux os ... Bref un charabia incompréhensible jusqu’à ce qu’il parle d’Endoloris. Là, toutes les alarmes du cerveau ramolli de l’étudiante se mirent en marche. Il s’était pris un foutu Endoloris ! Et merde ! Elle était prête à se jeter sur lui, quitte à lui appliquer tous les baumes que son sac contenait pour le soulager un peu lorsqu’Honor la prit de vitesse, seulement au lieu d’aider le garçon, elle se mit à l’engueuler furieusement. Lavande fut sur le point de lui faire remarquer que les reproches pouvaient attendre plus tard, mais quand elle vit les larmes couler des yeux de la jeune femme, elle comprit qu’il s’agissait là de la seule façon qu’elle devait avoir d’exprimer son inquiétude envers son ami. Mais bien évidemment, les choses allaient trop bien pour continuer sur cette lancée, alors Alan eut la bonne idée de rire du malheur de son amie. Lavande vit la blonde devenir écarlate et se dit qu’elle n’allait pas tarder longtemps à exploser, alors mieux valait se faire oublier pour l’instant, étant donné le caractère pour le moins sanguin de la demoiselle. Alan confirma sa supposition et le déluge s’abattit sur eux quelques secondes plus tard. Pour ne rien arranger, Alan continua de se foutre de la gueule d’Honor –Lav’ finit par se demander s’il avait une tendance suicidaire qu’elle n’avait pas encore remarqué ou quelque chose du style - et la discussion s’envenima encore un peu plus. Si elle n’avait pas craint que les choses n’empirent vu que les deux belligérants possédaient chacun une baguette dont ils savaient se servir plutôt bien, Lavande aurait presque pu profiter de la dispute en tant que spectatrice externe. D’ailleurs, elle ne put retenir un sourire amusé qu’elle tenta de cacher de sa main lorsque les deux anciens amis finirent par se détourner l’un de l’autre, l’air gêné : il y avait de l’amour dans l’air, foi de spécialiste en la matière. Après tout, comme dit le proverbe : « Qui aime bien, châtie bien » Puis, sans que personne ne s’y attende, en tout cas certainement pas Alan ni Lavande, Honor décida qu’il était temps de se séparer. Evidemment Alan s’y opposa et, au final, sans qu’elle ne comprenne bien comment le tout était arrivé, Lavande se retrouva emmenée à l’écart par Honor. La jeune femme lui refila un bout de parchemin où était inscrite une adresse avant de prononcer une phrase que Lavande n’aurait jamais cru entendre de sa vie et sur laquelle elle bugua sérieux : -T'es raisonnable à temps plein toi. C’était bien d’elle dont on parlait là ? LA Cruche par excellence, cervelle de moineau patentée et catastrophe ambulante ? Apparemment oui, vu que l’ex Vert-et-Argent enchaîna sur sa lancée en lui confiant la surveillance d’Alan. Elle se mit alors à lui expliquer en long et en large comment fonctionnait le brun. Lavande ne suivit pas tout, vu que le débit de parole de la blonde était encore plus élevé que le sien et ce n’était pas peu dire, ça relevait presque de l’exploit à vrai dire. Tout ce qu’elle comprit c’était qu’Honor lui faisait confiance avec une personne qui lui était extrêmement chère et ce fait lui mit du baume au cœur. C’était rare que les gens lui fassent confiance comme ça pour les choses réellement importantes, sauf ses véritables amis, ils avaient tendance à considérer qu’elle était trop conne pour faire quoique ce soit de réellement sérieux. Elle acquiesça donc de la tête lorsqu’Honor lui demande de la laisser quelques minutes seules avec Alan, histoire de régler quelques petites choses avant de partir. Bon, pas que l’idée de rester seule à seule avec Calypso l’enchante mais pour que les amoureux puissent se réconcilier avant qu’Honor ne doive repartir (car bien qu’elle n’ait pas tout à fait compris pourquoi, elle comprenait que la jeune femme avait encore des choses à régler avant de revenir auprès d’Alan), elle pouvait bien faire un effort. Elle prit donc la chouette sur sa main et entreprit de lui enfourner des biscuits à intervalles réguliers dans le bec pour que l’oiseau de malheur ne choisisse pas de mordiller son bras à la place. Elle observa Honor s’approcher d’Alan qui agonisait un peu plus loin, le cœur serré. Elle sentait bien que la jeune fille n’avait aucune envie d’abandonner une fois de plus son ami, mais que des considérations plus importantes la retenaient ailleurs. Ah c’était si dur de voir deux âmes sœurs séparées comme ça par le destin, c’était presque comme un film romantique. Elle poussa un soupir de jeune fille gnangnan (oui son romantisme primaire ne la quittait même pas dans les pires situations ) qui tira un hululement désespéré à Calypso qui avait fini son dernier biscuit et jeta un regard en direction des amants maudits. C’est alors qu’elle remarqua qu’Honor avait l’air très tendue. Ouh là quelque chose lui disait qu’elle avait dû mal suivre une des précédentes remarques de la jeune femme parce qu’elle était quasiment sûre que cette dernière allait faire une bêtise et pourtant elle n'avait pas tilté plus tôt. Elle se remémora donc la discussion et son taux d’anxiété monta d’u cran et c’est alors que ...

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Alan Desoya
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Sujet: Re: Une ombre fugace ou un peu plus ?(pv) [ TERMINE ] Sam 18 Juin - 21:08:30

(pas grave, moi ca colle très bien, mais je risque du coup de faire court ^^) La discussion ne s'envenimait pas en fait, ils jouaient simplement à qui aura le dernier mot et qui agacera le premier l'autre ! Alan quand il le voulait pouvait être très fort à ce petit jeu, et Alan parvenait toujours à faire céder et hurler de rage passagère sa chère amie Honor, susceptible au possible et ne connaissant que si peu le second degré, et en raison de sa nature taquine et cabotine... mais au fond cela démontrait l'attachement sincère qu'il lui portait : aurait-il risqué instinctivement sa peau pour la défendre sinon ? L'aurait-il poursuivie en entraînant à sa suite son amie Lavande dans les quartiers les plus mal famés de Londres sorcière sinon ? Aurait-il eu la patience d'attendre et d'espérer encore toute ces années sa survie, de pleurer sa perte de désespoir, et au final de lui pardonner sa disparition désirée par elle-même sinon ? A toutes ces questions, NON. Il n'entendait pas très bien ce qui se disait autour de lui, mais trouvait que les filles tardaient vraiment trop, et percevait vaguement du grabuge en approche, alors il redressa son dos de son mieux, en grimaçant légèrement et lançant à Honor : - "'Tin Honor, je ne te remercie pas sur ce coup là pour le dos ! Puis on devrait se grouiller de plier bagage au plus vite, y a des curieux qui se rapprochent..." A son grand étonnement, Lavande semblait rester en retrait, avec sa chère messagère ailée Calypso, et Honor approchait avec un air si grave sur le visage, Alan fronça des sourcils et reprit en s'étonnant du silence pesant, toujours avec une brève teinte d'humour léger, peut-être en vain d'ailleurs : - "Heu... les filles, dites, cela ne vous dirait pas de m'inclure à la discussion ? Pas que je me sente rejeté, loin de là, mais quand même... je vais finir par croire que vous comploter contre moi !" Honor s'approcha de lui, de manière à ce que seul le dos de la demoiselle soit visible à Lavande, question de secret peut-être, et s'agenouilla avant de le regarder intensément et de souffler en fermant les yeux si beaux un bref moment : - "Désolée Alan, tu vas me haïr, mais c'est pour votre bien..." Les pupilles noires se noyèrent un moment dans le lagon bleu-vert qui s'offrait devant leurs yeux, étonnés, désarmés contre tout attaque, très confiants : - "Je ne t'en veux pas, je t'assure... détends toi un peu, comment pourrais-je t'en vouloir, Honor ? Te savoir en vie..." - "Tu devrais pourtant. Pardonne moi, je t'en prie... mais il le faut..." Elle se pencha un moment pour poser discrètement ses lèvres sur celles de l'étudiant, comme la réponse enfin attendue depuis le bal de cinquième année, et jamais rendue à cause de la Bataille de Poudlard, mais juste quelques secondes à peine avant qu'elle ne recula de nouveau tout en pointant sa baguette magique de cheveu de vélane vers le visage surpris du jeune étudiant : - "Heu... Honor ? Qu'est ce que cela..." - "OUBLIETTES !!!" L'attaque était si inattendue et si soudaine qu'il n'eut pas le temps de se défendre, et c'est précisément ce qu'elle avait recherché en lui donnant une seule des réponses qu'il avait longtemps cherché. Mais elle modifia sa mémoire pour qu'il ne se souvienne de rien de cette journée, sans pourtant pouvoir choisir quels souvenirs précis de la journée elle pourrait effacer, c'était au dessus de son niveau de maitrise du sortilège, alors elle efface de la mémoire du grand brun aux yeux noirs l'altercation musclée, ses comissions, le sauvetage par Lavande, les errances dans les ruelles, le duel contre l'ombre de leur passé commun, leurs retrouvailles, le baiser et tout cela de la journée. Elle retint difficilement quelques larmes tout en tenant son ami dont les muscles sous le choc du sort s'étaient engourdis pour lui murmurer à l'oreille alors qu'il est inconscient quelques secondes : - "Je n'avais pas le choix... mais nous nous retrouverons... un de ces jours !" Puis elle se tourna vers Lavande sans un mot, de nouveau maitresse de ses émotions, et souffla simplement avant de disparaitre dans un transplanage on ne sait trop où : - "Je compte sur toi..." Quelques instants plus tard, Alan fronça des sourcils et se réveilla, se redressant lentement en constatant avec une surprise évidente les contusions et les blessures internes, se demandant franchement s'il n'avait pas rêvé et comment diable il s'était retrouvé là... puis il remarqua la présence de Lavande, et lui demanda d'un air perplexe : - "Heu... Lavande... tu fais quoi dans le coin ? Et que fout Calypso ici ? Je l'avais laissée à l'appart' pourtant... j'ai un de ces mal de tête et j'ai mal partout !"

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Lavande Brown
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Sujet: Re: Une ombre fugace ou un peu plus ?(pv) [ TERMINE ] Lun 20 Juin - 19:26:11

Citation : Précédemment dans ce topic : Honor a emmené Lavande à part et lui a confié la garde de leur ami commun Alan, puis elle lui a demandé de rester à l’écart le temps de lui faire ses adieux. Mais Lavande ~~qui est un esprit supérieur tous les lecteurs de ce forum l’auront compris depuis le temps~~ s’est douté que quelque chose n’allait pas, seulement elle a réagit trop tard et c’est alors que ... Honor embrassa Alan ! What the fuck –si vous me passez l’expression- ? C’était juste pour embrasser le garçon qu’elle lui avait fait tout ce cirque ? Eh bah dis donc, l’ex Serpy devait avoir vu encore plus de films à l’eau de rose que Lavande pour se monter la tête à ce point-là pour un simple baiser. Enfin, mieux valait s’être inquiété pour rien que ... -OUBLIETTES !!! Au risque de me répéter : WTF bis ?! Lavande n’arrivait pas à croire ce qui venait de se produire. La blonde venait d’effacer les souvenirs d’Alan comme si de rien n’était, comme s’il s’agissait d’une action sans conséquences. Non mais elle se prenait pour qui la princesse ? Avait-elle la moindre idée d’à quel point altérer les souvenirs d’une personne pouvait déranger la psyché de ladite personne ? Oublier une partie de sa vie, surtout aussi mouvementée que celle qui venait d’être effacée de la psyché du brun, pouvait grandement déranger quelqu’un. Lavande sortit donc de sa torpeur, une fois le choc passé, pour crier ses quatre vérités à Honor, mais celle-ci se contenta de transplaner avec un regard désolé, après avoir eu le culot de dire : -Je compte sur toi... Elle lui en foutrait elle des « Je compte sur toi » ! Elle bousillait la mémoire d’Alan pour des raisons purement égoïstes et, ensuite, elle se taillait tout aussi égoïstement en laissant Lavande gérer les conséquences. Sal**** ! Parce que maintenant, l’étudiante se retrouvait avec un mercenaire stupéfixié à remettre aux autorités et, en prime, un ami blessé gravement et totalement amnésique pour ce qui concernait les 24 dernières heures : bonjour le cadeau ! Elle qui avait cru qu’elle pourrait bien s’entendre avec l’ex-Vert-et-Argent, elle s’était bien trompée ! Si jamais elle retombait sur la blonde, elle allait lui dire clairement ce qu’elle pensait de ses méthodes. D’ailleurs, elle avait son adresse, alors dès qu’elle aurait le temps, elle irait lui rendre une petite visite à mademoiselle "je n’assume pas mes propres merdes" ! Enfin, pour l’instant, il fallait encore gérer Alan qui venait de se réveiller. Elle poussa donc un soupir, marque de sa fatigue à l’idée de tout ce qu’il lui restait encore à faire avant de rentrer se reposer tranquillement chez elle, puis entreprit de tenter de répondre à Alan. -Shh, bouge pas, t’es salement blessé et c’est largement au-dessus de mes capacités de te soigner. Il faut que j’appelle les secours parce que je suis pas certaine que tu sois en condition de transplaner, j’aurais trop peur que ça empire ton état. Elle jeta un coup d’œil critique au garçon, puis vérifia que l’autre énergumène était toujours dans les vapes. Elle décida alors qu’il fallait d’abord qu’elle ramène des secours et un Auror sur place, avant d’entreprendre d’inventer une histoire plausible pour Alan. Car même si elle avait voulu lui raconter la vérité, il ne l’aurait jamais cru : après tout, il avait déjà eu assez de mal à croire qu’Honor était en vie une première fois, la deuxième ça ne risquait pas de s’arranger, avec ses souvenirs effacés, on revenait au point de départ. Elle poussa donc un nouveau soupir de lassitude et s’adressa de nouveau au brun. -Ecoute, en gros, tout ce que tu dois savoir pour l’instant, c’est que tu as été attaqué. Tu t’es cogné fortement la tête, c’est ce qui a dû causer ton amnésie partielle. Bref, là je vais amener ton agresseur au ministère avant qu’il ne se réveille, OK ? Tu ne bouges pas, je te laisse Calypso pour qu’elle veille sur toi. Je te laisse aussi tes potions, tu sais mieux que moi s’il n’y en a pas une qui pourra te soulager un peu. Bon, n’essaye surtout pas de bouger, je reviens avec de l’aide aussi vite que possible. N’attendant pas sa réponse, elle s’approcha du mercenaire ligoté, le souleva avec peine étant donné leurs poids respectifs et transplana dans le hall du Ministère. Là, elle abandonna le type en plein milieu et se dirigea droit sur l’accueil où une femme étonnée lui demanda ce qu’elle voulait. Elle lui expliqua qu’elle et son ami avaient été attaqués par un type à l’air louche qui avait voulu en finir avec leur vie -elle ne précisa pas ce qu'ils foutaient dans l'Allée des Embrumes car elle-même ne le savait pas- mais qu’ils avaient eu de la chance et qu’ils avaient réussi à le vaincre. Elle désigna le mercenaire puis expliqua qu’elle avait besoin que quelqu’un s’occupe du type parce qu’elle devait se rendre au plus vite à Sainte Mangouste pour ramener un Médicomage soigner son ami. La femme la regarda avec méfiance, mais comme le type ficelé était effectivement au beau milieu du hall et que ça faisait tâche sur le joli carrelage , elle appela le bureau des Aurors. Une femme et un homme arrivèrent dans la seconde. L’homme alla s’occuper du type tandis que la femme prenait la déclaration de Lavande. -Nan mais j’ai pas le temps là madame ! Vous comprenez pas que mon ami est tout seul et qu'il a besoin d’attention médicale ?! -Bon, bon d’accord mademoiselle, calmez-vous, je comprends. Comment vous appelez-vous ? -Lavande Brown, mais on s’en fiche de ça. Alan, il a besoin d’aide bon sang ! -Très bien, très bien, je vous accompagne à Sainte Mangouste et je prendrai votre déclaration plus tard. Elles transplanèrent donc toutes les deux à Sainte Mangouste puis, après avoir récupéré un Médicomage, retournèrent à l’endroit où se trouvait Alan. Lavande courut donc à sa rencontre : -Alaaaan ! J’suis de retour comme promis, regarde j’ai ramené de l’aide, dit-elle en tentant de sourire. Elle jeta ensuite un regard désespéré au Médicomage pour qu’il se dépêche. Puis, elle fixa son attention sur la jeune Auror qui observait les lieux d’un air circonspect. Finalement, elle aurait peut-être mieux fait d’abandonner le type devant le Ministère -quelqu'un aurait bien fini par le remarquer et il devait probablement être sur les listes de personnes recherchées, non ?- au lieu de demander l’aide d’un Auror, ça allait amener beaucoup de questions toute cette histoire et elle n’avait pas toutes les réponses du tout, surtout maintenant que celui qui détenait le début de l’histoire était amnésique. Saleté de Serpentarde, tout ça c’était de sa faute, elle n’aurait jamais dû lui faire confiance, tous des fourbes et des lâches ! Et, en plus, avec tout ça, elle n’avait même pas acheté la potion de Parv’ et celle-ci allait râler : putain de monde injuste ! [Hj : Bon bah au final j'étais inspirée. Je me suis dit que pour que ce soit un peu crédible, il fallait terminer les choses correctement donc voilà va falloir se débarrasser de l'Auror maintenant ]

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Alan Desoya
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Sujet: Re: Une ombre fugace ou un peu plus ?(pv) [ TERMINE ] Lun 20 Juin - 21:21:53

- "Shh, bouge pas, t’es salement blessé et c’est largement au-dessus de mes capacités de te soigner. Il faut que j’appelle les secours parce que je suis pas certaine que tu sois en condition de transplaner, j’aurais trop peur que ça empire ton état." Heeein ? Blessé ? Les yeux d'Alan étaient bien moins assurés qu'à son habitude, paumé qu'il était, gromellant entre ses dents pour son état stupide de victime, et il avait des centaines de questions à poser dans son esprit étrangement embrumé de douleur et d'oubli, alors que d'habitude il n'était pas du genre garçon sensible à la douleur, mais là... la douleur frissonait dans tout son corps, une douleur lancinante et sourde. Il s'efforçait de rester conscient par dignité, et essaya de calmer son amie, protestant d'abord : - "Ah non, par pitié, pas l'hosto ! J'ai pas envie de rencontre Vawdrey Là-bas, cela ne le ferait absolument pas ! Attends ce serait trop con pour un postulant médico-mage de se retrouver en état de patient ! Puis je suis sûr que ce ne sont que de petites égratignures... ça va, je t'assure !" Manquerait plus que cela, que sa soeur et sa mère soient au courant, il aurait encore le droit à une énième beuglante de la mère et des moqueries de la cadette... il parvint très douloureusement à se stabiliser en position assise, prenant sur lui pour ne pas retomber en position allongée : - "Juste est-ce que tu pourrais me dire ce que l'on fichait... et comment ce sale type se retrouve à terre ? Et aussi..." "Ecoute, en gros, tout ce que tu dois savoir pour l’instant, c’est que tu as été attaqué. Tu t’es cogné fortement la tête, c’est ce qui a dû causer ton amnésie partielle. Bref, là je vais amener ton agresseur au ministère avant qu’il ne se réveille, OK ? Tu ne bouges pas, je te laisse Calypso pour qu’elle veille sur toi. Je te laisse aussi tes potions, tu sais mieux que moi s’il n’y en a pas une qui pourra te soulager un peu. Bon, n’essaye surtout pas de bouger, je reviens avec de l’aide aussi vite que possible." - "Heeein ? Lavande, attends un peu là, ne me dis pas que tu comptes t'en aller sans me... donner mes réponses ? Rah c'est pas vrai... dans quel pétrin me suis-je encore retrouvé ?" Lavande avait déjà transplané, et quand il avait essayé de la choper au bras pour la retenir, ses doigts n'avaient saisi que du vide, et en plus comme un crétin la douleur le reprit, le plaquant un moment au sol. Diagnostic rapide : lésions internes, dos presque bloqué, quelques côtes déplacées sans nul doute, migraine prononcée, blessures sanguinolentes aux paumes de ses mains, aux bras et aux jambes. Jambe gauche particulièrement touchée et endolorie, saignante. Un panneau très réjouissant... il soupira doucement alors que sa chouette vint gentiment hululer sur son épaule : - "Ah Cal'... tu sais ce qu'il s'est passé toi ? Ma très chère amie à plumes... Aiiiie mais qu'est ce qu'il te prends, arrêtes Calypso !" La chouette harfangue, furieuse pour une raison qu'il ignore se met d'abord à pincer ses doigts avant de s'en prendre à ses oreilles, alors perchée dans ses cheveux, symbolisant le début d'une bataille acharnée, avant qu'elle ne prenne dans son sac un bout de papier griffoné de son écriture, et ne le tende à Alan surpris et un brin comateux : - "C'est quoi cela... on dirait un de mes mots... une liste de course ? Pour ajourd'hui ? Et ben, on dirait que je faisais le plein de liqueurs, heureusement pas chères ! Quoi d'autre ? Heu... des ingrédients de potions... de l'entretien à balai... des trucs pas intéressants du quotidien... de la potion contre la toux... attends, c'était ce que la frangine m'avait demandé il y a trois jours ? Je sais plus moi... tiens, c'est quoi ce... c''est à Lavande non ce téléphone ?" Pas qu'il aimait fouiller dans les téléphones des autres, mais là il y avait près du téléphone un mémo d'acheter des potions contre la toux, pour qui, il ne savait pas mais quand même... "Je dois la dédouaner... je ne sais pas ce qu'il est arrivé, mais je sais que je lui dois une fière chandelle, je le pressens ! Bon Horror attendra un peu, je vais lui donner les miennes... c'est le moins que je puisse faire..." Il les glissa lentement de sa besace près du téléphone portable oublié de son amie, il en avait quatre flacons, donc il en laissa deux pour son amie, et deux pour sa sister, avant d'essayer de somnoler quelques minutes, mais très vite la voix de Lavande revint le porter dans le monde de la conscience : - "Alaaaan ! J’suis de retour comme promis, regarde j’ai ramené de l’aide" Il grommela entre ses dents tout en se redressant péniblement en position assise, têtu de nature, jetant ses yeux noirs fatigués en direction de son amie dont il percevait nettement le sourire forçé : - "Mmm... Lavande, il me semble que je t'avais dis de ne pas t'inquié... hé ! C'est quoi ce bazar ? Un médicomage et un auror pour la prime ? Mais t'es folle, j'te jure que je vais super bien ! C'est gentil de te soucier pour moi, mais je t'assure... Et..." Un regard des deux accompagnateurs lui coupa la parole immédiatement, il devait baisser le nez pour cette fois-là. Okay, il devait vraiment avoir sale mine au vu de leurs têtes... une voix masculine disait alors : - "Je vous prierais de faire vite, il a besoin d'attention médicale le plus rapidement possible pour une guérison rapide !" Alan ne put retenir une grimace de dépit : quoi ? Un interrogatoire ? Et qu'allait-il pouvoir leur répondre, il se souvenait de rien ! Un peu paniqué sur les bords, il essaya de reculer mais l'Auror féminine fut rapidement à ses côtés, et seule la présence de Lavande lui permettait de garder ses nerfs apaisés et tout son calme relatif : - "Votre amie m'a dit que vous avez été agressé. Ce type était connu de nos services, et en général il prennait pas ses cibles au hasard..." - "Il me dit vaguement quelque chose, mais je dois vous avouer que sur le moment je ne me souviens plus..." - "Que faisiez vous dans un lieu aussi dangereux ?" - "J'en sais rien je vous dit ! Mais je suppose que Lavande a du s'inquiéter pour moi, je la vois mal aller seule dans un tel lieu... je ne sais plus pourquoi, j'ai totalement oublié !" - "Et qu'est-ce..." - "Ecoutez madame, je vais faire court, mais je ne me rappelle plus de rien, alors je ne peux pas répondre à vos questions ! Cela me donne plus la migraine qu'autre chose... on peut pas en parler plus tard s'il vous plait ? J'suis pas vraiment en état de faire parlotte pendant des heures là... Oui je sais, c'est frustrant, moi aussi cela me frustre de ne plus rien savoir, vous savez, je ne sais même plus ce que j'ai fais de ma journée figurez vous, et moi aussi ca m' ENERVE et je..." Pfiu, plus rien tout d'un coup. Il chancela un moment avant de tendre fébrilement le portable de son amie et ses potions contre la toux à Lavande : - "Hey, Lav'... franchement t'es une amie en or ! J't'avais dis que... bref, en compensation... tu cherchais cela non ? Sur ton mémo... franchement t'assure... j'suis super content.. et honoré... d'avoir une amie... comme... toi..." Le trou noir. Alan perdit connaissance précisément à ce moment, sous le coup du stress et de ses blessures, et de sa migraine aussi. Trop pour lui. Prêt à être transporté contre son grés à Sainte Mangouste, priant de tout son coeur de ne pas tomber sur leur prof de soins avancés... (Je te laisse finir ? Après si tu veux je peux faire un rapide topic pas pressé à l'hosto, genre il a pu rester en observation une nuit jusqu'à la demi-journée ?)

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Lavande Brown
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Sujet: Re: Une ombre fugace ou un peu plus ?(pv) [ TERMINE ] Ven 24 Juin - 18:28:13

Lorsqu’elle arriva jusqu'à lui, Alan commença à déblatérer des imbécilités, du style « je vais bien », « t’aurais jamais dû ramener des secours » et autres débilités du genre. Lavande s’apprêtait donc à lui rabattre le caquet en lui montrant qu’il n’était même pas capable de se mettre debout tout seul, mais le Médicomage, qui était enfin arrivé, la devança et coupa court à toute discussion de la part de l’étudiant. Il exhorta ensuite l’Auror à faire vite lors de son interrogatoire. Seulement, Alan n’avait pas l’air d’être d’humeur et il faut bien dire que la manière dont il remit à sa place la jeune femme qui tentait tout de même de noter le plus de trucs possibles sur son petit calepin noir tira un rire nerveux à Lavande. Elle mit sa main devant sa bouche pour éviter d’attirer l’attention sur elle, ils étaient déjà dans les ennuis jusqu’au cou, pas la peine d’en rajouter en vexant une figure d’autorité. Mais soudain Alan sembla perdre toutes ses forces et Lavande s’approcha pour le rattraper en même temps que le Médicomage. L’homme retint l’étudiant tandis que celui-ci tendait les potions contre la toux et son portable à Lavande, puis Alan perdit conscience. -Alan ! Merde, mais faites quelque chose ! Réveillez-le ! Je veux pas qu’il crève moi ! -Mademoiselle, calmez-vous, reculez et laissez-moi faire mon travail, voulez-vous ? Sinon, je demande à madame l’auror ici présente de vous évacuer, est-ce que je me suis bien fait comprendre ? -Euh oui, excusez-moi, j’ai juste paniqué. -Je comprends, mais ce n’est pas le moment, je n’ai pas le temps de m’occuper de vos sautes d’humeur, je dois amener ce jeune homme en soins intensifs au plus vite. Il se mit ensuite à faire les gestes de premier secours, sortit un brancard rétractable magiquement de sa poche et y installa Alan. Puis, il transplana sans un regard pour l’auror ou Lavande qui tenait nerveusement son portable dans une main –elle ne savait même pas qu’elle l’avait laissé sur place- et les potions contre la toux généreusement offertes par Alan dans l’autre. La brunette ne savait plus comment réagir. Pouvait-elle se rendre à Sainte Mangouste ou bien devait-elle répondre à quelques questions de la part de l’Auror ? Elle jeta donc un regard interrogateur à la jeune femme à ses côtés qui avait l’air également un peu perdue par toute cette histoire. Celle-ci sembla néanmoins comprendre sa muette question et répondit. -Bon, je vois que le sort de votre ami vous intéresse par-dessus tout. Cependant, il n’y a rien que vous puissiez faire pour l’instant, donc pouvez-vous répondre à quelques questions, avant que je ne vous accompagne à Sainte Mangouste ? Etant donné qu’il s’agissait d’une question purement rhétorique et que l’Auror n’avait pas tort concernant l’inutilité de Lavande si jamais elle se rendait à Sainte Mangouste -elle ne pourrait qu’attendre en stressant que son ami sorte des soins intensifs- l’étudiante accepta de faire l’interrogatoire à ce moment, de cette façon elle s’en débarrassait. Elle fit donc un geste positif de la tête, pour indiquer à l’Auror de commencer avec ses questions. -Très bien. Tout d’abord, que faisiez-vous dans l’Allée des Embrumes ? Lavande se mit alors à raconter toute leur petite aventure depuis le début, à savoir le moment où elle était tombée sur les affaires d’Alan abandonnées sur le Chemin de Traverse jusqu’à celui où elle était apparue au beau milieu du hall du Ministère de la Magie avec l'autre psychopathe. Bien évidemment, elle évita soigneusement de mentionner l’implication d’Honor. Elle avait beau détester positivement la fille pour le coup bas qu’elle leur avait fait, elle ne pouvait tout de même pas se résoudre à lui envoyer les forces de police aux trousses, elle voulait régler cette histoire elle-même. L’Auror semblait perplexe mais étant donné que Lavande disait la vérité ou presque, elle n'avait aucun mal à répondre à la moindre des questions et donc, la jeune femme dut abandonner l’interrogatoire, devant l’absence évidente de faits nouveaux. Elle se contenta de noter le nom de Lavande et son adresse en cas de questions supplémentaires à lui poser plus tard. Elle lui laissa également une carte de visite au cas où elle se rappellerait soudainement d’un détail crucial. L’ex Gyffy faillit lui rire au nez : se rappeler d’un détail crucial ? Non mais qu’est-ce qu’elle croyait, qu’elle allait passer son temps à essayer de se souvenir de cette journée atroce ? Au contraire, elle allait tout faire pour l’oublier au plus vite, et lorsqu’elle serait sûre qu’Alan serait tiré d’affaire, elle irait rendre une petite visite à Honor, histoire de lui apprendre la vie à cette saleté de vipère. Cependant, avant cela, elle voulait s’informer de l’état d’Alan, elle transplana donc à Sainte Mangouste en compagnie de l’Auror, qui voulait savoir s’il était possible d’interroger également Alan. Seulement, le Médicomage qui avait traité le garçon leur dit qu’il était toujours inconscient et qu’il pouvait le rester toute la nuit. L’Auror rentra donc au Ministère après avoir demandé au Médicomage qu’il la prévienne quand le patient serait apte à répondre à quelques questions. Lavande, elle, s’assit pour écrire un mot à Alan qu’elle demanda à une infirmière de déposer sur la table de chevet de son ami, puisqu’elle n’était pas autorisée à lui rendre visite pour l’instant. Sur le mot, on pouvait lire ces quelques lignes. Citation : Alan, Merci pour les potions, c’est adorable. Le Médicomage m’a dit que tu allais t’en tirer mais qu’il te faudrait une bonne semaine de repos, ne t’inquiète pas, je préviendrais les profs et je prendrais les cours pour toi. C’est pas plus mal, ça m’obligera à suivre comme ça. Remets toi au plus vite, Lavande Ensuite, elle se transplana dans son dortoir, au grand damne de sa colocataire qui avait horreur de ce genre de pratiques. Mais, son air littéralement crevé et son regard des mauvais jours lui évita la confrontation. Elle s’allongea donc directement sur son lit, après avoir éteint son portable pour être sûre de ne pas être dérangée, et s’endormit sur le coup, sans dîner ni rien.

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