Bonjour.

Nom : O'dield
- Prénom: (s) Sullyvane Angel Wilhelm Charles ( on aime les prénoms à rallonge dans sa famille, nonobstant, on va se contenter de Sullyvane, hein?)
- Age en HJ : 15/16 ans.
- Age du personnage s'il est du livre ou d'une famille (11 ans pour tous les autres.) 11 ans
- Statut de Sang de votre personnage (Voir selon la classification ICI) : Sang-Mêlé.
- Comment avez vous connu le forum? Top-site.


MON HISTOIRE.

Bonjour Journal.

C'est la première fois que l'on m'offre un journal intime comme cadeau. C'est assez étrange de se retrouver face à des pages blanches... d'habitude... je vois toujours des mots. Des mots qui forment des histoires, jolies ou non, tristes ou non, qui font peur, ou que je ne lis pas. J'aime les livres pour ce qu'ils me font ressentir. Plus tard, je serais écrivain.

Je m'appelle Sullyvane. J'ai sept depuis hier, le onze aout. Tu es assez joli comme objet. Noir, avec des pages à interlignes bleues. Il y a une marge rouge, et la surface du papier est toute douce. Je me demande si tu sais à quoi tu ressembles... Moi, je suis petit, brun, avec la peau très blanche, et très mignon. C'est un peu... narssissicique.nacriss..narcissique. Nonobstant, c'est comme ça que tout le monde m'appelle. Angel. Ce n'est pas drôle d'être vu par tout le monde comme mignon. Toutes les vieilles femmes te serres les joues en criant comme des hystériques. Mais, qu'on se le dise, ça permet d'obtenir certaines choses, rien qu'en souriant... Rires.

J'ai un papa et une maman. Ma maman est pas à la maison, elle préfère vivre au travail, selon Papa. J'ai aussi un frère de douze ans. Je m'entends bien avec lui.
Il est surdoué, comme moi. Alors, on se comprends.

Les enfants en dehors sont assez méchants avec moi. Ils me tapent dans la cour de récréation, quand je en les regarde pas. Mais quand je les fixe, ils baissent les yeux. Ils ont peur de moi, et je suis content de ça. Parce que... mon papa m'a appris que l'amour se faisait par le respect de l'autre. Je respecte mon papa et ma maman, mon frère. Je vois des enfants dans ma classe qui crient après leurs parents. Ils n'ont pas le droit.

Surdoué, je sais ce que c'est. Enfin, pas trop. Je sais que je suis plus intelligent. C'est ce que m'a dit mon frère. Mais Estéban, il frappe les murs en criant, quand il est en colère contre les autres, en disant qu'il est bête. Qu'il est très bête. Moi, je n'ai pas trop de copains, alors je ne le dis pas que je suis plus intelligent. C'est un peu idiot... mais je ne veux pas qu'on se moque de moi, parce qu'ils seraient jaloux. Je me contente de les fixer dans les yeux, et ils sont peurs. Parce qu'ils sont méchants; ils ont peur de moi.

Parce que je suis une fille. C'est la maman de Lewis qui a dit ça, avant les vacances. Je l'ai entendu quand elle murmurait ça à sa copine. Je ne comprends pas... j'ai bien un pénnis. Je sais pas comment ça s'écrit... les autres ils disent zézette. Une fois, Claus m'a obligé à baisser mon pantalon, dans les toilettes. J'ai pas eu envie, alors il m'a fait mal à la main. Et dans la rue, ils disent tous: « Ouuuu! La jolie petite fille! »
Bon, c'est pas trop grave, j'ai juste à faire des beaux sourires et puis je peux avoir ce que je veux.
Voilà... gros bisous Journal.

****

Sullyvane sourit en refermant ce petit cahier noir. Couvert d'une lourde pellicule de poussière, il avait été oublié plusieurs années dans les replis obscurs d'un carton jamais défaits.
Relevant ses yeux sur ce grenier plein de jeux et de mystère, il se laissa aller à un sourire. Il avait sept ans en écrivant cette première page de journal. Ensuite, il l'avait oublié, et ce dernier avait été embarqué comme toutes ses affaires lors du déménagement.Ils habitaient en France, avant. C'était pour le travail de sa mère. Puis, elle s'est séparé de son Papa, et la vie avait recommencé,eux les trois O'dield. Estéban, Papa et lui, Sullyvane. Estéban a dix sept ans maintenant. Et lui, va rentrer au collège.

Pas dans un collège normal.

Il y a un an, il a fait quelque chose de bizarre. Quelque chose qui n'était pas rationnel, qu'il n'arrivait pas à expliquer. Estéban criait ce jour là. On ne fait pas devenir des monstres les gens, Sullyvane! C'est impossible!
Son maitre de primaire l'avait énervé. Il n'arrêtait pas de lui dire doucement « petite fille » et de caresser ses cheveux. Sullyvane savait parfaitement que c'est interdit par la loi de faire cela. Il a prévenu Papa. Il à gueulé sur son maitre. Estéban était furieux aussi. Lui s'en fichais un peu... du moment que le maitre arrête de le toucher le visage et de le mettre devant toute la classe, et qu'il soit le seul à aller au tableau.

En tout cas, il a dût changer d'école dès le lendemain. Sa famille a aussi quitté la France pour venir ici, à Londres, dans le pays natal de son père. Il se sent bien ici. Il se sent bien parce qu'il a reçu récemment une lettre superbe. Très belle. Il a gardé l'envellope, qu'on se le dise.

Poudlard.

Son père à simplement sourit, a dit qu'il était le seul Cracmol de sa famille. Il ne sait pas ce que c'est... Estéban a fait une tête épouvantable, puis il a explosé de rire et a dit en le tapant à la tête qu'il était un petit con qui remettait en cause toutes ses théories sur l'ésotérisme et la magie. Ca fait du bien de revoir son frère sourire. Estéban veut qu'il lui dise tout ce qui se passera là bas, ce qu'il y apprendra, comment fonctionne la magie.

Pour cela, il croit qu'il viens de trouver l'objet idéal. Le journal intime de ses sept ans.

Son écriture le fait sourire. Il a un peu grandi. Pas dans la taille. Plus dans la tête. Et ça lee rend heureux. Sourire.

1er septembre.

Le train siffle. Le petit garçon regarde son ticket. Papa est paniqué et Estéban affiche un regard sombre en se mordant la lèvre. Neuf trois quart? Ca n'existe pas! Papa est résolu à ne pas demander aux contrôleurs, et lui se met sur la pointe des pieds en essayant de lire un quelconque affichage qui l'aiderait à trouver le train qui est censé l'emmener à Poudlard.

Peu à peu, il sent mon coeur qui se met à battre plus vite, tandis que son sang se glace. Et si jamais il ne pouvait pas aller à Poudlard, parce qu'il était le seul à avoir des pouvoirs? Papa n'arrête pas de dire qu'il est le seul déviant de sa famille, et qu'il a donné naissance à un petit sorcier. Même s'il en ai fier, lui, a peur de ne pas être reconnu.

« Vous cherchez quelque chose, monsieur? »

Un homme vient d'apparaitre devant son chariot. Il est grand et mince, vec un sourire aimable. Son père se tourne vers lui, et lui jette un regard épouvanté.

« Euh, non non, je vous remercie. »
« Votre ...enfant va à Poudlard, n'est ce pas? »

Estéban et lui se figent. L'homme plisse son visage séduisant en un sourire complice. Le petit garçon sent son coeur repartir.

« Je sais reconnaître les nouveaux élèves. Venez, je vais vous menez à la barrière. »

Son père semble ravi, et ils traversent la gare en fendant la foule, suivant cet homme habillé d'une lourde cape. Son frère est excité, et lui, se contente de pousser calmement son chariot metallique, tandis que la chouette sombre, nouvellement baptisés Jais, pousse un cri aigüe. Face à eux se dresse maintenant une lourde archade pierre. Il tourne vaguement la tête, cherchant un train. Puis ses yeux tombent sur l'indice « 9 ¾ Hogwarts ». 

L'homme se penche vers l'enfant, et lui murmure à l'oreille ce qu'il doit faire. Un tendre sourire étire ses lèvres, et ses prunelles se tournent vers son frère, et son père.

« Au revoir. Je vous enverrais... un hibou. »

Puis il se met à courir.

Moldu, Cracmol, Sorcier.

Les yeux fermés, il reste impassible. Les cris des autres élèves ne l'atteignent pas, tandis que les barques glissent sur la surface noire d'un Lac mystérieux. Les yeux fermés. Il ne veux pas voir, pour le moment. Il veux entendre, ressentir, comprendre. Comprendre cette excitation en lui, cette joie froide. Ce quelque chose en lui qui ne demande qu'à pousser, comme un petit tigre. Sorcier... devant le mur implacable de ses paupières se fondent des images de bûchers enflammés, de cris de souffrance et des moqueries des juges.
A mort la sorcellerie.


Il ouvre les yeux. Un garçon le bouscule. Il ferme les poings. Il est habillé de noir. Tout le monde l'est. Des portes s'ouvrent devant eux. Sommes nous déjà dans le château? Apparemment. L'éblouissante clarté d'une salle gigantesque aveugle ses prunelles noires. La bouffée d'une chaleur joviale s'élève et comme une petite vague vivante, tous les nouveaux élèves, dont il fait parti, pénètre dans cette grande salle. La Grande Salle...

Il ne tourne pas la tête. Des élèves, partout. Sur quatre table, deux à gauche, deux à droite. Un regard circulaire lui aura suffit à le remarquer. Son attention est soudée à ce qui est en face. Il ne lève pas la tête, se contente d'écouter ces miss-je-sais-tout divulguer sur les plafonds magique. Si c'est cela.. il fera beaucoup mieux qu'un plafond. Il est là pour devenir plus fort que lui-même. Plus fort. Il veut explorer toutes les possibilités de la magie, il veut ressentir ce que c'est qu'être un sorcier. Il ne veut plus qu'on le touche en pensant qu'il est faible.

Un chapeau.

Son nom s'élève. Il ressent un long frisson qui secoue toute sa colonne vertébrale. Alors il s'avance. Il s'avance et il sent les regards se poser sur luii. Le feu lui monte au joue, mais c'est sensationnel. Au centre de l'attention de tout un château. Il voit une vieille femme. La Directrice? Il laisse un sourire courir sur ses lèvres. « Je suis une fille, je suis un androgyne. Je suis Sullyvane. »
Dans quelle maison? Le Chapeau tombe sur son crâne. Il laisse une dernière pensée irradier son esprit.

Il ne veut pas aller chez les faibles.

Hummm....



Tu as ta place à...



Serpentard !